mercredi 2 juillet 2025

Petite Promenade 174 en Loire Atlantique - Saint Brévin les Pins

  Aujourd'hui nous partons en Loire Atlantique et plus précisément à Saint Brévin les Pins

Saint Brévin les Pins ; Selon la légende, au temps des Druides, la commune s’appelait Pontoise. Durant la révolution elle devient Union, et enfin Saint Brevin, nom qu’elle doit à l’archevêque de Canterbury « St Bregwin ». Les premières références remontent au Moyen Age, l’époque d’un village d’agriculteurs, de pêcheurs et de marins. Au début du 19e siècle, de somptueuses villas sont construites de part et d’autre du territoire de la commune telle : Le Château de la Fouilleuse, le Manoir du Pointeau… En 1810, le cadastre, nouvellement créé, permet d’attribuer 664 hectares de dunes à la commune. En 1859, les terrains sont vendus aux enchères à des notables nantais et paimblotins, avec l’obligation de planter des pins maritimes pour stabiliser la dune. Les plantations débutent vers 1860. Il faut une vingtaine d’année pour que les plants deviennent de beaux arbres qui fixent la dune et changent l’aspect du paysage. Quelques villas et pavillons de chasse voient le jour. La dizaine de propriétaires, qui se partage le domaine, va créer la station balnéaire de Saint-Brevin l’Océan. Vers 1881, on construit le casino de la plage, des hôtels et des pensions de famille. Toute la seconde moitié du 19e siècle voit le tourisme et les vacances balnéaires modifier bien des aspects de la vie économique et sociale. Le site brévinois est idéal, fort bien desservi par le chemin de fer, avec les gares de Paimboeuf, Pornic et Saint-Nazaire. Toutes les conditions sont réunies pour faire de cette station un site touristique moderne avec, lacs, domaine de chasse, commerces divers. Sans oublier la vie religieuse avec la construction de la Chapelle Saint-Louis en 1889. La ville est fréquentée par une clientèle élégante à laquelle on offre de nombreuses distractions. L’air marin, tamisé par les pins, est très apprécié et recommandé par les médecins. Les étendues du quartier sud de la commune, autrefois désertiques, sont recouvertes d’une magnifique parure sylvestre. C’est ainsi qu’en 1899 la ville change son nom de Saint-Brevin pour devenir Saint-Brevin-les-Pins. Nature et culture sont étroitement liées à Saint-Brevin-les-Pins. Les mégalithes, l’église du 11e siècle, le Musée de la Marine installé dans un ancien fort, ou la porte du Lazaret sont les témoins de l’histoire de notre commune. La gratuité du pont en 1995 facilite les échanges entre le Nord et le Sud. Les entreprises s’implantent, l’immobilier se développe. Saint-Brevin-les-Pins est une ville du bord de mer, vivante et animée toute l’année, avec plus de 14 000 habitants (14 099 au dernier recensement pour être précis) ; et c’est aussi une station touristique de la Côte de Jade, réputée et très fréquentée, pouvant accueillir jusqu’à trois fois plus de personnes en période estivale. Notre commune bénéficie d’un environnement remarquable que nous avons su préserver et qui participe de son attrait : la seule forêt dunaire de Loire-Atlantique, des dunes boisées, et des rives de Loire au charme discret ; des sentiers côtiers très prisés pour se promener et profiter du littoral ; huit kilomètres de plages de sable fin, entretenues pour permettre la baignade, la pratique de sports nautiques particulièrement développés dans notre ville avec notamment un « spot » de kite surf reconnu mais aussi le char à voile, la planche à voile, le cerf-volant… et bien entendu les Pins –on en compte près de 100 000. Saint-Brevin est aussi une ville qui se développe, qui s’étend. https://www.saint-brevin.fr/histoire-de-saint-brevin/

En agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25

 

Carte OpenStreet    Trace gps & Topo sans Commentaires          Carte Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b312751

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Octobre 2021

Km    Temps    Arrêt     V/d     V/g       Dénivelé

12      1h45         10        6,9      6,0          +   

Ou se trouve Saint Brévin les Pins ? là haut, tout en haut à la pointe de l’estuaire.

Pour si rendre

De Nantes : Prendre la D 213 (la route Bleu), en direction de Saint Nazaire Sortir à Saint Brévins l’océan D 5, P. A. La Guerche. Au rond point prendre la seconde Sortie Saint Brévin l’Océan. Au rond point suivant, nous n’avons plus de direction sauf Casino, Hôtel SPA. Au rond point après le pont Le Fief par le chemin (rue) du Fief, passons le camping, à la fourche on laisse Odalys et le domaine de l’Océan sur la gauche, poursuivons à droite notre route (chemin du fief). Au rond point avec le lampadaire prendre à gauche l’avenue du Maréchal foch avec un terre plein central fleuri, nous entrons dans Saint Brévin L’Océan et au rond point, prenons la direction du pointeau, Casino, Base Nautique, Plages. Puis sur la droite le chemin sans issu de la Marine en direction de Brévi’Art, la Casemate et Avipar. Nous trouvons un parking au niveau du Jardin de la pointe du Pointeau  

De Saint Nazaire : Prendre la D 213 (la route Bleu), en direction de La Rochelle, Roche sur Yon, Noirmoutier, Saint Brévin les Pins. Passez le pont de Saint Nazaire, Sortir Saint Brévin Nord, Paimboeuf, Corsept, Saint Viaud. Prendre la sortie D 5 Saint Brévin océan, Saint Père en Retz, Nantes. Au rond point prenons centre ville, La Courance, Parc des Sports, Saint Brévin l’Océan. Passons le stade au rond point prendre Saint Brévin l’Océan, Le Pointeau, prenons l’avenue du Maréchal foch avec un terre plein central fleuri. Au rond point avec le lampadaire prendre à gauche l’avenue du Maréchal foch avec un terre plein central toujours fleuri, nous entrons dans Saint Brévin L’Océan et au rond point, prenons la direction du pointeau, Casino, Base Nautique, Plages. Puis sur la droite le chemin sans issu de la Marine en direction de Brévi’Art, la Casemate et Avipar. Nous trouvons un parking au niveau du Jardin de la pointe du Pointeau [site du Pointeau, ancien lieu stratégique d'observation, et des vestiges de l'ancien mur de l'Atlantique construit par les Allemands durant la Seconde Guerre Mondiale. https://www.saint-brevin.com/circuit-du-pointeau.html]. Poursuivons le chemin de la marine jusqu’aux barrières. Nous arrivons au mur de l’atlantique. [Saint-Brevin, terre d'Histoire et gardienne de l'estuaire de la Loire depuis les Romains, est richement pourvue en fortifications sur tout son territoire : motte féodale, batteries de côte françaises du XIXème et XXème siècles à Mindin et au Pointeau, bunkers allemands du Mur de l'Atlantique.
Le Mur de l'Atlantique à Saint-Brevin, ce sont 227 bunkers de tous types, de toutes tailles, qui furent construits sur la commune pendant la guerre, y compris sur son territoire rural ! Une densité considérable qui a peu d'équivalent en France et en Europe. La casemate 105C
construit par les Allemands en 1943, faisait partie d’un vaste dispositif défensif installé au Pointeau qui devait protéger la base sous-marine de Saint-Nazaire des attaques des alliés. Avec 2 m de béton armé pour les murs et la toiture et 80 cm pour les cloisons intérieures, il a été bâti selon les normes classiques des fortifications allemandes. Cette casemate a été restaurée dans son état originel de 1944, jusque dans les moindres détails, par les membres de l’association. Une belle initiative qui permet aux jeunes générations de découvrir un patrimoine enfoui depuis plus de 50 ans. https://www.saint-brevin.com/la-casemate-105c.html]. Prenons le GR 8 sur la droite, passons la barrière, quelques centaine de mètres plus loin, nous prenons à gauche un petit sentier permettant de descendre sur la plage que j’appellerais plutôt un marais [La Courance La petite roselière est apparue vers la fin des années 1990, après le réaménagement de l’exutoire de la Courance et les apports de sable plus au sud, vers la pointe du Pointeau. Elle s’étend progressivement et se prolonge par une prairie marécageuse subhalophile, temporairement inondée, qui laisse place à une mare allongée, à surface variable. Elle est bordée d’une végétation plus ou moins diversifiée, d’une hauteur de 30 à 80 cm. Au-delà s’étendent des massifs de salicornes joignant le cordon dunaire. On peu y observer ne nombreuses espèces d’oiseaux. Panneau d’information]. Poursuivons le sentier piéton, passons le petit pont situé avant le camping et longeons ce dernier. Poursuivons en bordure de l’anse en faisant un crochet ou en empruntant les ponts surplombant l’accès aux plages. Nous avons une vue sur le pont de Saint Nazaire mais surtout les chantiers de l’atlantique, qui à mon époque construisaient les plus gros bateaux de croisières. On apercevait les super structures de la rive. [Au-delà de la petite anse végétalisée, formée par la courbe du ruisseau de la Courance, s’étend une zone de vasière qui s’assèchent en surface sous la chaleur du soleil estival. On peut observer à l’extrémité du cordon dunaire sud du ruisseau, les Goélands argentés, souvent accompagnés des Goélands bruns et marins, les sternes caugek, et pierregarin. On y trouve également les Huitriers-pies. On peut les voir se nourrir à marée descendante sur l’estran à la recherche de leur nourriture. Panneau d’information (L'estran, zone de balancement des marées, zone de marnage, zone intertidale ou replat de marée. partie du littoral située entre les limites extrêmes des plus hautes et des plus basses marées. Il constitue un biotope spécifique, qui peut abriter de nombreux sous-habitats naturels. Il est découpé en trois étages, de haut en bas : l’étage supralittoral, l’étage médiolittoral et l’étage infralittoral. Wikipédia]. Poursuivons par la digue et observons l’anse de la courance [Depuis la fin du XXè siècle, l’anse de la Courance est en constante évolution. L’apport de sable venant du sud par l’océan a contraint le ruisseau de la Courance à modifier sans cesse son tracé, depuis son exutoire jusqu’à la mer. La plage a laissé place à de larges zones végétalisées partiellement immergées à marée haute. Un cordon dunaire s’est installé à partir du Pointeau et continue de progresser vers le nord, protégeant d’autant plus l’arrière-dune des assauts de l’océan. Plus au nord, des bancs de sable, dont certains montrent des prémices de végétalisation, dessinent les futures courbes de ce milieu en perpétuel mouvement. Panneau d’information]. Nous arrivons à Mindin [Ancien port et quartier de la commune de Saint-Brevin-les-Pins. Pendant les études sur les projets de pont, il était clair pour tout le monde que le pont prendrait tout naturellement le nom de pont de Mindin. Il n’en fut rien : le préfet Paul Camous, (..) imposa le choix de Pont de Saint-Nazaire. Mindin, à l’évidence, était trop breton, et faisait écho aux nombreux menhirs du territoire de Saint-Brevin. — (Pont de Saint-Nazaire ou pont de Mindin ? sur lepeuplebreton.bzh, 1er octobre 2015) wikipédia]. Comment faisait-on pour traverser l’estuaire avant le pont [Ouest-France Xavier Pennec Modifié le 24/09/2015 à 17h44. La file est longue devant l’estacade métallique de Mindin, à Saint-Brevin-les-Pins. Nous sommes dans les années soixante. Aucun pont à l’horizon.  Les gens se pressent pour filer « de l’autre côté de l’eau », à Saint-Nazaire, comme on dit à l’époque. Ce sont, en majorité, des ouvriers des chantiers, des écoliers ou des badauds… Mais il y a aussi, parfois, des vedettes de la télévision naissante ou du cinéma. Alors que le pont n’est encore qu’un projet, ils sont près de 400 000 piétons, en 1960, a emprunté le bac.  125 000 véhicules à quatre roues, 260 000 à deux roues. Depuis 1959, trois bacs amphidromes (Qui peut se déplacer indifféremment en avant et en arrière, qui a un avant semblable à son arrière.) ont pris la relève de l’ancienne flottille, qui datait du début du siècle – le service régulier ayant commencé en 1876 : le Saint-Brevin, le Saint-Gildas et la Duchesse Anne. Avec un équipage de six personnes, ils peuvent transporter jusqu’à 96 voitures par heure. Et fendre l’estuaire à une vitesse de dix nœuds. « Pendant les trente minutes de traversée, on faisait des parties de cartes, d’autres préparaient des manifestations. Pour les estivants, c’était une mini-croisière où l’on pouvait observer la construction du France. Le bac, c’était un grand rendez-vous. À Mindin, il n’y avait pas de salle de réunion publique, le bac et sa continuité sur l’avenue en étaient les substituts. » Malgré sa vitalité, le bac reste déficitaire pour le Département. L’accroissement du trafic engendre des dépenses sans cesse accrues. Et ce transport ne permet pas de pérenniser le développement économique du sud du département. Trop dépendant des aléas climatiques. A 22h, le 17 octobre 1975, le bac fait retentir sa dernière sirène. Quelques heures plus tôt, le capitaine de l’un des navires a inauguré à sa manière le pont. En venant de Saint-Nazaire, il a fait un petit crochet avec son bateau pour passer sous la partie centrale de l’ouvrage. Et revenir, ensuite, à son poste d’accostage.  90 employés du service seront reclassés par la suite. Que sont devenus les bacs ?

Après  99 ans de bons et loyaux services, le Saint-Brevin, le Saint-Gildas et la Duchesse-Anne n’ont pas fini au cimetière des marins. Ils ont été vendus pour poursuivre leur activité en Charente-Maritime. Si le Saint-Brevin et le Saint-Gildas ont fini il y a quelques années à la casse, Le Duchesse-Anne, quant à lui, a assuré par la suite la liaison sur l’estuaire de la Gironde entre les ports de Blaye (rive droite) et Lamarque (rive gauche). Et a été rebaptisé le Côtes de Blaye. Aujourd’hui, on retrouve sa trace au Gabon.  https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/anniversaire-du-pont-de-saint-nazaire-comment-faisait-avant-le-pont-3712741]. https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/anniversaire-du-pont-de-saint-nazaire-comment-faisait-avant-le-pont-3712741

(Le paquebot France (troisième du nom, rebaptisé Norway en 1979, puis Blue Lady en 2006) est un ancien paquebot transatlantique construit aux Chantiers de l'Atlantique, à Saint-Nazaire, où il est mis à l'eau le 11 mai 1960 en présence du président de la République française, le général de Gaulle. Avec ses 316 mètres de long, il est pendant toute sa période d'activité le plus long paquebot (navire à passagers) jamais construit au monde jusqu'au lancement en 2004 du Queen Mary 2, long de 345 m (1 132 ft). Il est ainsi resté pendant 42 ans le plus grand paquebot au monde, un record encore actif aujourd'hui. Symbole du prestige de la France gaullienne, dont la fin de l'exploitation en France fut elle symbolique de la crise des années 1970, il fut surnommé le « petit frère du Normandie » par les chantiers de l'Atlantique. Wikipédia). Nous arrivons en bout de la terre. On ne sait plus si c’est la Loire ou la mer. Même le serpent ne sait plus ou il se trouve… suivant les marées nous apercevons plus ou moins le squelette du dinosaure. [Oeuvre d'art en plein air de l'exposition contemporaine Estuaire, le Serpent d'Océan réalisé par l'artiste chinois Huang Yong Ping, apparaît au rythme des marées.Au nord de Saint-Brevin sur la plage du Nez de Chien, à "la limite transversale de la mer" (frontière entre espace fluvial et maritime), surgit l'immense Serpent d'Océan de l'artiste chinois Huang Yong Ping dont le squelette apparaît comme issu d'une fouille archéologique.
Son mouvement le rend vivant : on devine qu'il a traversé les mers pour venir échouer sa gueule démesurée sur cette plage. La ligne de ses vertèbres joue avec la courbe du pont de Saint-Nazaire, et la manière dont il se pose rappelle l'architecture des carrelets, ces pêcheries typiques de la côte atlantique. Positionné sur l'estran, le squelette apparaît au rythme de la marée, et accueillera, peu à peu, faune et flore marines. En 2012, dans le cadre de la biennale d’art contemporain, Estuaire, du Voyage à Nantes, Huang Yong Ping crée et imagine le
Serpent d’océan (figure emblématique de la mythologie chinoise). Situé sur l’estran, à la pointe du Nez-de-Chien, le squelette du serpent aux 135 vertèbres, de 130 mètres de long, apparaît au rythme des marées. Il fait aujourd’hui le bonheur de nombreux passants et touristes qui aiment le prendre en photo et s’inventer des histoires. https://www.saint-brevin.com/le-serpent-d-ocean.html]. [Oeuvre d'art en plein air de l'exposition contemporaine Estuaire, le Serpent d'Océan réalisé par l'artiste chinois Huang Yong Ping, apparaît au rythme des marées. Au nord de Saint-Brevin sur la plage du Nez de Chien, à "la limite transversale de la mer" (frontière entre espace fluvial et maritime), surgit l'immense Serpent d'Océan de l'artiste chinois Huang Yong Ping dont le squelette apparaît comme issu d'une fouille archéologique.
Son mouvement le rend vivant : on devine qu'il a traversé les mers pour venir échouer sa gueule démesurée sur cette plage.
La ligne de ses vertèbres joue avec la courbe du pont de Saint-Nazaire, et la manière dont il se pose rappelle
l'architecture des carrelets, ces pêcheries typiques de la côte atlantique. Positionné sur l'estran, le squelette apparaît au rythme de la marée, et accueillera, peu à peu, faune et flore marines. En 2012, dans le cadre de la biennale d’art contemporain, Estuaire, du Voyage à Nantes, Huang Yong Ping crée et imagine le Serpent d’océan (figure emblématique de la mythologie chinoise).
Situé sur l’estran, à la pointe du Nez-de-Chien, le squelette du serpent aux 135 vertèbres, de 130 mètres de long, apparaît au rythme des marées.
Il fait aujourd’hui le bonheur de nombreux passants et touristes qui aiment le prendre en photo et s’inventer des histoires.
Huang Yong Ping réalisa un nouveau serpent, encore plus grand, dans la nef du Grand Palais, lors de l’exposition « Monumenta », en 2016.
https://www.saint-brevin.com/le-serpent-d-ocean.html]. Contournons le fort et la cale séche du port de plaisance. [Ouest-France Modifié le 18/09/2014 à 04h38. le musée de la Marine est abrité dans un ancien fort construit sous Napoléon III, en 1861. Celui-ci remplaçait le premier fort construit en 1754 sur les plans de l'architecte Turgot. De 1861 à 1920, il a été occupé notamment par des militaires chargés de surveiller les mouvements des navires qui remontaient à Paimboeuf, sous-préfecture de la Loire Inférieure. Lors de la Dernière guerre mondiale, ce fort fut occupé par les Allemands qui enlevèrent le haut afin d'y installer leur batterie anti-aérienne. Repris dans les années 70 par la commune de Saint-Brevin-les-Pins, deux salles ont été ouvertes en 1983, après travaux, pour accueillir ce musée qui présente de nombreuses maquettes. De plus, une exposition temporaire honore en ce moment la Marine royale et nationale au travers de fresques, textes, photos et maquettes. https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-brevin-un-musee-dans-un-fort-de-1861-2839248]. Le pont de Saint Nazaire ou de Mindin [Le pont de Saint-Nazaire est un pont multicâbles en éventail qui enjambe l'estuaire de la Loire et relie la ville de Saint-Nazaire. L'appellation « pont de Saint-Nazaire » est un nom d'usage proprement dit, car ce pont n'a pas de nom officiel. L'ouvrage métallique haubané mesure 720 m ; l'ensemble des ouvrages, avec les viaducs d'accès, représente une longueur totale de 3 356 m, ce qui fait du pont de Saint-Nazaire le plus long pont de France. Quand est lancé un projet de pont, le franchissement de l'estuaire de la Loire entre le port de Saint-Nazaire et Mindin, lieu-dit au nord-ouest du territoire de Saint-Brevin-les-Pins, s'effectue au moyen de trois bacs, le Saint-Brevin, le Saint-Christophe et le Portland, sur un trajet ouest-est d'environ quatre kilomètres. Ce service sera supprimé avec la mise en service du pont ; un entrepreneur privé tentera quelque temps de faire survivre cette liaison au moyen d'une vedette, mais renoncera vite par manque de rentabilité.

Pour pouvoir financer le pont, son inscription au IVe plan quinquennal est proposée, mais refusée. Le conseil général de la Loire-Atlantique doit donc recourir à un financement privé. Une société anonyme d'économie mixte (SAEM) est créée, et une concession lui est alors cédée, avec un terme prévu en 2010. Chaque année, le conseil général verse une subvention (entre 5 et 21 millions de francs) à l'organisme. Le 4 novembre 1971, la première pierre de l'ouvrage est posée par Jacques Chaban-Delmas, alors Premier ministre. Les travaux commencent réellement en mars 1972. L'ouvrage ne sera mis en service qu'à l'automne 1975, mais la diffusion massive de cartes postales dans les commerces des environs créent une confusion dans des esprits les mois qui précédent, notamment ceux de touristes, nombreux sur les Côtes d'Amour et Jade. Sur le cliché du pont, encore en construction, mais dont on voulait déjà éditer une vue en carte postale, manquait la partie centrale du tablier : un graphiste l'a habilement retouché, ajoutant la section manquante, faisant ainsi croire à certains usagers, qui se présentent aux extrémités du chantier, que le pont est déjà franchissable !

Après trois ans de construction, le pont est mis en service, le 18 octobre 1975, développant considérablement les échanges entre le nord et le sud de l'estuaire. Avec sa travée centrale de 404 m de largeur, le tablier métallique de 720 m détient, à sa construction et durant huit ans, le record mondial de portée pour un pont métallique haubané. Dès l'origine, la présence d'un péage pour franchir l'ouvrage suscite des oppositions. Le jour de l'inauguration, un millier de personnes bloquent l'accès. De ce fait, aucune personnalité ne procède à une cérémonie officielle. Mais en août 1975, quelques jours avant l’inauguration au public, deux éléphants du cirque Pinder viennent «tester » la solidité du pont en circulant dessus.

En 1991, le pont de Cheviré est inauguré. Etant gratuit, ce nouvel ouvrage devient un concurrent pour le pont de Saint-Nazaire, qui voit son trafic — et donc ses recettes — baisser.

En 1992, le conseil général de la Loire-Atlantique prend le contrôle de la SAEM du pont de Saint-Nazaire, concessionnaire de la construction et de l'exploitation de l'ouvrage, en rachetant les 130 000 actions du privé, pour un montant de 104 millions de francs. Le 30 septembre 1994, le président du conseil général, Luc Dejoie, s'acquitte du dernier ticket de péage, pour la somme de dix francs. L'accès au pont devient à partir de cette date gratuit par suppression du péage, le 1er octobre 1994, seize ans avant la date prévue.

L'ouvrage est incorporé au patrimoine routier du conseil général de la Loire-Atlantique qui dorénavant en assure la gestion et l'entretien depuis le 1er août 1995.

L'ouvrage est constitué de deux viaducs d'accès en béton précontraint de 1 115 m au nord et de 1 521 m au sud, et d'un ouvrage principal métallique haubané central de 720 m de long. Il est emprunté par la Route bleue. Viaduc en béton de type VIPP :

 2 Viaducs d'accès indépendants à poutres précontraintes (VIPP) :

22 Travées au nord et 30 travées au sud, de 50,70 mètres de portée ;

208 poutres précontraintes de 2,80 m de hauteur et de 190 tonnes ;

par 3 voies routières), et deux passages de services de 0,75 m ;

 Une largeur de hourdis de 13,5 m entre garde-corps offrant 12 m de largeur roulable (utilisée

Des pentes longitudinales de 5,6 %.

 Montage :

Fabrication au sol des poutres sur un chantier de préfabrication, puis transport par camion fardier, et pose au moyen d'un lanceur métallique permettant le ripage transversal.

Tablier métallique principal ;

Un caisson métallique haubané de 720 m de long et d'une hauteur de 3,20 m, en 3 travées de 158 m latérale, 404 m centrale et 158 m latérale, présentant une dalle orthotrope de 15 m de large ;

Un tirant d'air de 61 m au-dessus des plus basses eaux, sur 300 m de largeur ;

72 haubans, (de type câbles clos avec une gaine de câbles métalliques torsadés autoserrante étanche à l'eau) de 4 nappes en éventails, fixés à deux pylônes métalliques en V inversés, articulés en pied, et dont la tête se situe sensiblement à 130 m au-dessus des plus basses eaux.

Montage :

Fabrication des deux tronçons de 96 m de chaque travée de rive, transportées par voie maritime depuis l'usine de Fos, en empruntant le détroit de Gibraltar ;

Assemblage sur deux barges de chaque travée de rive sur 192 m de longueur (avec porte-à-faux de 34 m en travée centrale) ;

Hissage du caisson assemblé et de chaque pylône couché, par crémaillères et vérins ;

Relevage des pylônes ;

Hissages successifs en travée centrale des tronçons de 16 m et mise en place et réglage à l'avancement des haubans ;

Clavage.

Les piles courantes (52, non compris 2 culées) sont constituées de deux fûts en forme de H de 3 m à 57 m de hauteur, reposant sur une semelle fondée sur quatre pieux de 1,80 m ou 1,50 m de diamètre.

Deux piles principales de part et d'autre du chenal, sont creuses et formées de quatre cellules verticales fondées sur un groupe de 18 pieux de diamètre 1,80 m.

L'ensemble des pieux en béton armé tubés et ancrés au rocher (environ 260) ont une longueur variable de 15 à 50 m.

Le béton des piles a été coulé au moyen de coffrages glissants. Wikipédia]. Nous arrivons à ce qui reste de l’ancien ponton, puis le sémaphore nous sommes place Bougainville au niveau du parking. Nous n’irons pas plus loin aujourd’hui. En face du bâtiment entre les deux parkings à bateaux, nous prenons à droite l’avenue Raymond Poincaré en direction de Saint Nazaire, Paimboeuf. Nous arrivons à un immense rond point avec deux triangles poursuivons tout droit vers la Primais. Après le rond point nous trouvons sur la gauche l’impasse des Roseaux c’est le passage pour se rendre au menhir de la pierre Gargentua que je n’ai pas trouvé. Je me suis embourbé dans le marais situé devant. Les roseaux étaient coupés et je me suis égaré, je n’ai pas poussé suffisamment loin mais j’avais déjà de l’eau jusqu’au cheville. Ma trace est certainement trop à gauche. Poursuivons notre avenue jusqu’au rond point suivant, prenons à gauche en direction de La Prinais et La Mercellerie, passons sous le pont de la route Bleu, nous sommes sur un balisage jaune. De l’autre coté, nous trouvons la route de décélération en provenance de la D 213, passons la barrière et prenons le chemin carrossable situé derrière le bitume. L’allée forme une boucle en longeant un fossé pouvant contenir de l’eau, le balisage jaune passe par la gauche, pour le contredire j’ai pris à droite, après la boucle je rencontre le balisage que je prends à droite, après le parc arboré et un petit pont de bois facilitant le passage d’un fossé, nous traversons la rue (avenue de l’étoile polaire) poursuivons en face le sentier dans une bande de terre gazonnée et arboré entre deux haies de jardins du quartier résidentiel de la Gilardière. Nous débouchons sur un chemin carrossable, faisons un esse gauche- droite, pour nous rendre au menhir du Plessis Gamat par un petit sentier [Le menhir datant du Néolithique est constitué d'une dalle en grès riche en quartz qui mesure 2,60 m de hauteur pour une largeur à la base de 1,25 m et une épaisseur de 0,35 à 0,50 m2. Il est également connu sous les noms de Menhir du Quarteron de la Masure et de Menhir de Gamet. La légende veut que l'on déconseillât de s'en approcher à minuit par pleine lune pour ne pas troubler les rondes des lutins, des korrigans et ne pas être pris à partie par les fées. https://www.tripori.com/menhir-du-plessis-gamat-PCUUMENHIRPLESSISGAMAT/]. Revenons sur nos pas quittons le balisage jaune et prenons sur la gauche le chemin, nous longeons quelques maisons et débouchons sur le chemin bitumé du Plessis face au château d’eau, prenons à droite, puis le chemin de gauche le long de la clôture du réservoir. Le chemin serpente derrière les jardins du quartier résidentiel, nous débouchons chemin du Grand Ruau. Laissons un chemin sur la gauche, nous sommes dans le quartier ou l’ancien Hameau du Grand Ruau. La Rue fait fourche prenons à gauche. Traversons le hameau, et au carrefour prenons à droite l’Avenue du Pont Renaud. Traversons le quartier ou le hameau tout neuf du Pont Renaud, passons sous le pont. Notre rue change de nom et devient Rue Albert Chassagne nous retrouvons le vieux Saint Brévin les Pins. Au rond point poursuivons tout droit, nous arrivons sur la place du village poursuivons tout droit la rue Chassagne, des immeubles modernes et un peu plus anciens (peut être les années 1960) bordent la petite rue ressemant pavée, certainement pour faire plus ancien dans cette station balnéaire. Au rond point poursuivons tout droit jusqu’à la place de la Victoire. Prenons la rue de l’église et arrêtons-nous devant ce bâtiment en pierre. [église de style roman datant dans sa partie la plus ancienne du XIème siècle (chœur et clocher). De style roman, l'église de Saint-Brevin-les-Pins appartient à la paroisse Saint-Nicolas de l'Estuaire. Elle fut largement rénovée au XVIIème siècle, et restaurée au début du XXème siècle. On peut y admirer le remarquable retable de 1661, la statue de Saint-Brevin et celle de Saint-Roch. La paroisse est dédiée à Bregwin, Saint Archevêque de Canterbury qui a donné son nom à la ville. https://www.saint-brevin.com/eglise-paroissiale-st-nicolas-de-l-estuaire.html]. Au carrefour avec l’office de tourisme nous prenons à gauche l’avenue Jules Verne. Passons quelques bâtiments de deux ou trois étages remplaçant certainement de petites maisons saisonnières ou de pêcheurs. Nous débouchons avenue de la Michelière, que nous prenons à gauche. Au carrefour prenons à droite l’avenue du Maréchal Foch en direction de Saint Brévin l’Océan, nous arrivons au carrefour avec les Avenues Rialan et Turbe, poursuivons tout droit l’avenue du Maréchal Foch. Au rond point de Santomera arboré de trois arbres, poursuivons à droite Saint Brévin l’Océan, Le Pointeau, le rond point et l’avenue sont très fleuries. Nous longeons le camping de la Courance, coupons l’allée sans issu du Béa, puis des Algues, passons un rond point avec un lampadaire en son milieu. Dans le virage de l’avenue nous trouvons après la piste cyclable une fourche avec l’allée sablonneuse du Pointeau sans issu et l’allée bitumée de Stéfani, prenons l’allée sablonneuse. Nous entrons dans le parc du pointeau, le chemin fait fourche poursuivons à gauche, nous débouchons sur une allée formant Té prenons à droite, au carrefour prenons à gauche, nous ressortons du parc, chemin de la marine et retrouvons notre parking.













































 




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