Poursuite de mes promenades autour de la France (Randonnée Le Plus Loin Possible) Aujourd’hui nous parcourrons la partie sud du Jura et le plateau du Retors
Lundi 2 juin 2024 étape Bellegarde à la station de skie du Plan d’Hotonnes
Il y a deux ans je m'étais
arrêté au pied de la montagne de la Vuache, avec l'idée de rejoindre Aix les Bains
par la rive gauche du Rhône. Je me suis aperçu, que je ne passerai pas au col
de la Colombière et puis j'avais de longues étapes et beaucoup de dénivelés
journalier. Mon idée étant de poursuivre par la Chartreuse puis le Vercors, mes
traces me faisaient arrêtées avant Grenoble. J'ai tenté une trace par le
plateau du Retore, les dénivelés moins grands et les étapes étaient moins
longues, j'arrivais à dépasser Grenoble. Tant pis pour mon parcours vers la
Vuache, j'abandonne cette idée et poursuis par le plateau du Retore. Bientôt
septuagénaire les étapes de montage me pèsent surtout les montés.
Toujours des soucis avec la
SNCF. Pas de trains, du moins pas de places aux heures qui m'intéresse pour
Belgarde. Mon idée était d'arriver à 13h00 et de dormir 17 km plus loin avec
1000 m de dénivelé positif, au refuge du Retore. Cela me semblait possible, je
réalise les 25 bosses de Fontainebleau qui représentent la même chose en 5h00
j'arrivais donc autour des 18 heures. Le refuge ne m'ayant pas donné de
réponse, leur messages téléphonique n'étant pas très engageant, n'ayant pas de
train j'ai prolongé mon étapes jusqu'au Plan D'hotonnes 22 km, je suis donc
parti le dimanche sous la pluie et j'ai dormis à Belgarde. Si 17 km pouvait
être fait en une grosse après-midi ce n'est pas le cas pour 22 km du moins pour
moi ce n'était pas du possible.
Carte Open Street Trace GPS Trace Randogps
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Le code mobile de cette randonnée est b369989
Carte VisioRando Toucher le Lien puis le rectangle à coté du Numéro
Km temps Arrêt V/d V/g Dénivelé IBP
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L'indice IBP est un système d'évaluation automatique de la difficulté d'un itinéraire parcouru en vélo tout terrain, en vélo de route, en randonnée pédestre ou en course.
Cet indice est très utile pour connaître la difficulté de différents itinéraires et afin de pouvoir les comparer.
Il est important de ne pas confondre le degré de difficulté d'un itinéraire avec l'effort physique déployé pour le réaliser : un indice IBP de 60 sera un parcours très difficile pour une personne non entrainée, normal avec une préparation physique moyenne et très facile pour un professionnel.
Aujourd'hui il ne pleut pas, ou
pas encore. On peut dire que de Belgarde cela monte, doucement pour commencer,
nous sommes en ville, et puis arrivé à Mussel le GR 9 - 509 passent sous la
ligne sncf et la grimpette commence, facile sur une petite route jusqu'à
Ochiaz. J'y fais une première pose pour un L'avoir et un four Banal. [Pourquoi un four dit
« banal » ? Le ban (ou banalité)
était à l'origine un pouvoir de commandement, délivré à l'autorité général en
place dans le but de répondre aux besoins militaires & de justice. Ce
pouvoir se verra peu à peu étendu dans le domaine économique.
Le four est un
four à bois mis à disposition des habitants par le seigneur. Le seigneur en
impose l’usage à ses sujets et perçoit une redevance sur chaque utilisation. La
construction des banalités faisait appel à des connaissances techniques et
exigeait une importante
durabilité, ce qui impliquait des dépenses importantes.
Les habitants n’avaient donc pas les moyens de construire un four, un moulin,
ou un pressoir. Ces constructions essentielles sont présentes dans chaque
village. Durant les combats, les banalités étaient endommagées par les
assaillants. Les réparations, longues ou
inachevées privaient la seigneurie de
ressources économiques et alimentaires. Plus tard avec l’accord du seigneur,
certains bourgeois fabriquèrent des fours chez eux. Les habitants continuaient
de verser une redevance au seigneur mais pouvaient accéder au four plus
régulièrement. Les différentes taxes, dont le ban, disparaîtront
progressivement jusqu’à cesser d’exister après la Révolution française. Les
fours banaux deviendront des fours communaux mais leur utilisation perdurera
plusieurs siècles. C’est un grand four à bois en briques réfractaires
généralement affermé au boulanger ou au fournier (personne responsable du four,
qui gère la chauffe et les cuissons. On trouvait des boulangers en ville, mais
à la campagne on trouvait plutôt des fourniers). Les habitants viennent y faire
cuire leur pain à tour de rôle pour une semaine ou deux.
Wikipédia].
Les rues étroites sont pentues, ce sont les
prémisses de ce qui nous attend. Nous arrivons
à la petite église et quittons
un peut plus haut le bitume pour gravir la montagne. Trois heures de monter.
Nous gravissons, pas à pas le flanc de la montagne. Orchis est à 627 m, Catray le
prochain point sur la carte avec une
information à 1065 m c'est 2,5 km de
monté. Je fais plusieurs petites poses, nous sommes en forêt, sans point de vue,
et le seul endroit où j'aurais pu voir la montagne d’en face, est plongée dans
le brouillard. Je suis étonné de trouvé deux maisons à Catray. Ici c’est
l’isolement total. Sauf peut être l’hiver avec la neige et les pistes skies
fonds et raquettes… Mais il faut de la neige. Ouf, virage à gauche et un petit
plat le long du flanc de la montagne, malheureusement cela ne dure pas assez
longtemps, et voilà que notre chemin devient sentier et qu'il attaque la montagne
perpendiculairement. Avec la pluie de ses derniers jours la terre glisse, les
rochers glissent, les racines glissent. C'est une attention de tous les
moments. Rien ne ce dégage, le brouillard est toujours là, plus ou moins dense,
mais il ne pleut pas c’est déjà cela. Nous voilà
enfin au sommet de "Pra
Devant’’ et au grand virage qui va nous faire suivre le plateau. Un poteau
d'informations nous dit que nous sommes au Jet et à 1215 m. On est sur une
piste de skie de fond et de raquettes. La route est rectiligne voir bitumée. Nous
sortons de la forêt, et entrons dans les prairies avec de petit arbres
tortueux, le climat doit être rude par ici. Les vaches sont de sorties. Je
préfère cela au moutons, au moins il n'y a pas de chien. Passons les deux maisons
du Charnay. A la ferme habitée du Tumet, ce doit être l'estive, nous quittons
la route pour contourner les bâtiments. Nous voilà sur un chemin forestier,
puis de nouveau en forêt. Nous passons le Crêt du Nû, ce doit être, ici que
j'ai un panneau annonçant un point de vue à 5 minute 1351 m. Je ne fais même
pas l'effort de mi rendre, je suis dans la purée de pois. Peut de temps après
le soleil fait une tentative, un petit sentier mène à ce que je pense être un
point de vue, en effet sur la carte il y a une étoile, je vais jusqu’à la roche
alvéolé, mais derrière ce n'ai que brouillard. Je fais ma pose midi, une sieste
et sécher mes pieds. Malheureusement le soleil c'est trop vite cacher. Je
repars. C'est un beau chemin de forêt qui après un virage commence à descendre.
Un peut avant la Croix des Terments nous retrouvons des prairies. A la croix de
pierre une pancarte indiqué un point de vue à 15mn faut pas y penser le temps
n'est pas assez dégagée. C'est ici que je quitte mes GR et que je prends un PR
pour rejoindre mon Gîte d'un soir à une heure d'ici. C'est un beau chemin tout
en descente. Il est de très bonnes heures je m'étais dit que je ferais une
longue pose pour faire passer le temps. Mais rien à faire, vent et brouillard
jouent avec un pâle soleil, et puis je suis tout de suite au Bergonne. Je passe
devant le gîte chambre d'hôte avec spa qui m'a refusé. Font que les groupes...
et la chambre d'hôte alors, c'est pour qui ? Certainement les familles. Ils m'ont
indiqués un hôtel soit disant à un km qui n'est pas sur Google. Il est à deux
kilomètres... les gars cet hôtel. Les gens ne se rendent pas compte que c'est vingt
à trente minutes de marche. Une bonne chose c'est tout en descente. Un hôtel
aux pieds des pistes, m'ouais quand il y a de la neige. Et avec le
réchauffement climatique ce doit être rare ou peut de temps nous ne sommes qu'à
mille mètres. Aujourd’hui, je suis seul à l'hôtel. La neige en 2023, il l’on eu
une semaine, les tires fesses n’ont fonctionnés que deux week-ends et un
mercredi.
Dénivelée positive accumulée: 1100.1 m
Dénivelée négative accumulée: 531.7 m
Altitude maximale: 1350.3 m
Altitude minimale: 377.5 m
Pourcentage de montée: 8.09 %
Pourcentage de descente: 7.56 %
Montées |
Distance Km |
Km au total en % |
Vitesse en Km/h |
Temps h:m:s |
|
|
Entre 30 et 55% |
0.036 |
0.16 |
0 |
0:00:00 |
|
Entre 15 et 30% |
1.874 |
8.4 |
2.6 |
0:43:15 |
|
Entre 10 et 15% |
1.633 |
7.32 |
3.48 |
0:28:11 |
|
Entre 5 et 10% |
5.12 |
22.95 |
4.37 |
1:10:19 |
|
Entre 1 et 5% |
4.935 |
22.12 |
4.59 |
1:04:27 |
|
Total |
13.598 |
60.95 |
3.96 |
3:26:12 |
Terrain plat |
|||||
|
Dénivelées de 1 % |
1.682 |
7.54 |
5.2 |
0:19:25 |
Descentes |
|||||
|
Entre 1 et 5% |
3.23 |
14.48 |
4.31 |
0:44:57 |
|
Entre 5 et 10% |
2.233 |
10.01 |
4.85 |
0:27:38 |
|
Entre 10 et 15% |
0.878 |
3.93 |
4.36 |
0:12:05 |
|
Entre 15 et 30% |
0.461 |
2.07 |
4.59 |
0:06:02 |
|
Entre 30 et 55% |
0.229 |
1.03 |
28.47 |
0:00:29 |
|
Total |
7.031 |
31.51 |
4.63 |
1:31:11 |
|
Total trace: |
22.31 |
100 % |
4.23 |
5:16:48 |
photos
Du point de vue on ne voit que le brouillard
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
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