Poursuite de mes promenades autour de la France (Randonnée Le Plus Loin Possible) Aujourd’hui nous parcourrons
la partie sud du Jura et le plateau du Retors
Mercredi 5 mai Seyssel - Culoz
Hier, je me suis rendu compte
que j'étais descendu durant 3 heures, aujourd'hui je dois remonter jusqu'à 1500
m et je vais bien mettre 4 heures. Ensuite il y a tout à redescendre et j'ai un
train à 16h00 pour rejoindre Aix. Je ne me sens pas en forme ce matin. J’ai
bien dormis sous ma toile de tente, mais je suis fatigué. Fatigué par trois
jours de marche, je n’ai plu l’âge. Un hôte m’en a parlé de cette fatigue. Un
randonneur effréné, qui à parcouru la France et l’étranger à pied. Cette
fatigue s’appelle simplement l’âge, lui à 71 ans il à bien du mal, me dit il à
gravir, il manque de souffle.
Lorsque je pense que j’ai modifié mon tracé et abandonner la Vuache pour le Grand Colombier parce que il y a deux ans, ‘’grâce’’ à un problème SNCF j’ai pris un TER jusqu’à Lyon, et je suis passé au pied de cette montagne. Je me suis dit : « il est impossible que je loupe ce passage ». Aujourd’hui, je vais faire comme il y a deux ans passer à coté.
Carte Open Street Trace GPS Trace Randogps
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Le code mobile de cette randonnée est b370191
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Km Temps Arrêt V/d V/g Dénivelés Hpb
17,2 4h14 1h00 4,1 3,3 582+ 678- 70 Hkg
Qu'apporte l'indice IBP?
L'indice
IBP est un système d'évaluation automatique de la difficulté d'un itinéraire
parcouru en vélo tout terrain, en vélo de route, en randonnée pédestre ou en
course.
Cet indice est très utile pour connaître la difficulté de différents itinéraires et afin de pouvoir les comparer.
Il est important de ne pas confondre le degré de difficulté d'un itinéraire avec l'effort physique déployé pour le réaliser : un indice IBP de 60 sera un parcours très difficile pour une personne non entrainée, normal avec une préparation physique moyenne et très facile pour un professionnel.
Je n'ai pas trouvé à coucher à Culoz. L'hôtel repéré sur Google doit être fermé. Il me semble que d’hôtel il est passé à chambres d’hôtes, mais le téléphone ne répond pas et la messagerie est pleine.
J’ai trouvé un autre hôtel à
quatre ou cinq kilomètres, mais j’ai pensé que je serais trop fatigué pour le
rejoindre, alors j’ai eu l’idée d’abandonner les petites villages et de me
rendre dans la grande ville. Les horaires de trains correspondent, ils ne sont
pas légions mais au moins j’en trouve deux me permettant de rejoindre Aix, l’un
autour de seize heures, l’autre dix sept heures. Après il n’y en a plus. Mes
prévisions étaient de me lever à 6 h00 avec un départ 6h30. Je me suis bien
levé à 6h00 mais je ne suis partie qu'à sept. Je ne remontais pas au col de la
Biche mais prenais un peu de balisages jaune, un peu de bitume et pour finir la
mythique route du col du Grand Colombier. Hier en discutant avec l’hôtesse du
camp de camping je lui décris sommairement le parcours que je dois réaliser
demain. Vous êtes sur de pouvoir passé c’est dangereux la haut, instable, en
novembre de l’année passé il y a eu une coulé de boue qui a isolé quelques
maisons. Est-ce sur le GR ou que sur une route, elle ne sait pas, mais
l’avertissement est dit. C’est une bonne information pour un randonneur qui en
a encore plein les bottes. Faut dire que dimanche je n’ai pas été prudent.
J’avais prévu
une balade l’après midi au Combe de l’Enfer et Fort l’écluse.
Promenade ouverte ou je devais prendre un train pour le retour. Malheureusement
je ne fais pas attention et je ne suis pas sur les horaires du week-end mais de
la semaine. Ce dimanche il n’y a pas de train. Les seuls trains circulants sont
les TGV se rendant en Suisse. Je me promène dans les prairies et les bois. Je
me perd dans le Ruisseau de Nambin. J’abandonne, la descente le long du
ruisseau au moment ou les parois sont aussi raides que la justice, me souvenant
que lors du passage sur le pont, je ne voyais pas le fond. Et j’avais peur en
descendant plus bas de me retrouver dans une gorge impénétrable débouchant sur
le Rhône. Je
suis donc remonté avec difficulté, je me suis épuisé à retrouver
mon chemin sur des pentes raides et glissantes. Hier j’ai bien eu du mal à
gravir le plateau du Retore et j’ai eu autant de mal à en descendre.
Aujourd’hui on me dit qu’il y a un éboulement quelque part sur… peut-être le
parcours, alors que je suis fatigué, je n’ai absolument pas envie de faire
quatre heures de marche pour me retrouver en final à faire demi tour. C’est une
information qui m’incite à changer d’itinéraire me donnant un bon prétexte pour
ne pas remonter 1300 m. Je recherche un plan B. Je trouve en regardant la carte
un itinéraire empruntant chemins route et balisage jaune montant beaucoup moins
haut.
En sortant du Camping, je rejoins
Rhemoz par la D992, puis par une petite route sur la droite, on grimpe jusqu’au
hameau. Après le ruisseau portant le nom du village nous quittons le bitume
pour un chemin carrossable qui grimpe doucement jusqu'à 500 m d’altitude. Au carrefour,
je fais une pose, et réfléchi pour prendre la bonne décision. Ici j’ai le choix
de grimper un étage de plus et passer de 500 à 960 mètres. A Moiret je
retrouverais une route m’amenant au pont de la source et je pourrais reprendre
la fin du GR, ou grimper encore plus haut pour rejoindre le Col de Charbemènes
et le GR 9. Le chemin me semble faisable, certainement long, mais faisable et
je n’ai pas envie, malgré la petite voix interne me disant, tu es là pour ça,
tu dois grimper. Nous sommes mercredi et il me reste encore neuf jours de
marche avec la traversée de la Grande Chartreuse. Fatigué, je choisi la
solution la moins fatigante, je prends le chemin de gauche, cela m’arrange il
descend. Nous rencontrons le balisage qui me semble ici rouge et vert et
prenons la direction de Vigny, Anglefort et Mieugy. Ne vous attendez pas a des
traits de peinture, tout les trois mètres, mais à des panneaux en bois gravé à
la main, mis aux carrefours opportuns. Je me dirige vers Le Vigny par un beau
chemin forestier. Au carrefour je laisse sur la gauche le
chemin vers Mieugy.
Poursuivons jusqu’à Le Vigny que nous traversons par une petite rue. Le Vigny
est un hameau du village d’Anglefort se trouvant un peut plus bas. Je quitte le
bitume à la dernière maison, pour reprendre un chemin forestier, on remonte un peut
et débouchons sur la D 120a. La route du col du Grand Colombière, une moyenne
de pente de 7,2% et d’une longueur de 17 km. Nous grimpons, passons les
quelques maisons de Lavanche ou nous retrouvons un balisage jaune. Au lieu de
suivre le balisage je poursuis par la route. Nous trouvons tous les kilomètres
des informations pour les cyclistes. L’information nous dit que la pente est à
prêt de 11%. J’arrive au hameau de Bezonne. Je fais une nouvelle pose, il est
encore temps de grimper jusqu’au col, pour l’instant je n’ai pas fait de
détour, je suis sur la mythique route du col du Grand Colombier. Cela grimpe
dure. Mon premier panneau me dit que le col est à 15 km. Je pense que je vais
pouvoir rattraper mon itinéraire. Tout en marchant dans l’espoir, je vois le
panneau 12 km. J'ai l'impression qu'un temps fou s'est écoulé pour réaliser ses
trois kilomètres. Je calcul combien de temps je mets à faire 1 km à 10%, pas
mal 20 mn. Je calcul, pour faire 4 km, il me faut une heure vingt, sans pose. Puis
il faudra faire le reste et redescendre sur un chemin
pierreux ou je mettrais
le même temps que pour monter et j'ai un train à 16h00. Au vu de ma forme cela
va être dure de respecter les temps. A Bezonne 685 mètres d’altitude, je fais
une nouvelle pose. Au niveau altitude, j’en suis à la moitié. Le sommet est à
onze kilomètres je n’ai pas trop à réfléchir c’est un petit vingt cinq bosses… chemin
mythique de la région parisienne considéré comme dur. Ce sont des références
réalistes pour nous citadin il me faut cinq heures pour réaliser la distance
sans avoir à descendre ensuite. Donc environ cinq heures de montés sans pose et
environs trois ou quatre heures de descente. Il doit être dix heures. Je fais
mon addition et me rend compte que je n’aurais pas mon train. Je prends le
balisage jaune, qui s'étire en forêt. Il est magnifique sauf qu'avec la pluie
c'est un tas de boue. Après être resté plus ou moins à flanc de montagne nous
descendons et rentrons dans une pâture forestière. Les vaches font de l'écobuage.
A la fourche j’ai un choix, Prendre à gauche vers le château des Sarrasins, ou
droite la fontaine des fées. Je choisis la fontaine. Il est trop tard pour me
rendre au château, c’était un itinéraire indiqué au hameau de Lavanche, mais là
bas, j’avais encore, peut être l’espoir de me rendre au col. D’ici il ne me
serait possible que de faire un aller retour. [À l'origine, le
village fut bâti à côté du
château des Sarrasins et l'on peut apercevoir
encore aujourd'hui les ruines du hameau d'origine. C'est la raison pour
laquelle, on emploie la dénomination de "Châtel d'en-haut" pour le
désigner, afin de le distinguer de l'emplacement actuel du village en contrebas
où il n'y avait alors que des granges. (On constate d'ailleurs cette situation
sur les cartes Napoléoniennes rédigées en 1813). Selon la légende, le château
des Sarrasins aurait été édifié au VIIIe siècle
par des Sarrasins qui remontaient le Rhône. Toutefois, aucune étude
archéologique n'ayant été conduite jusqu'ici, le mystère demeure entier… Pour
autant, la présence de l'homme en ces lieux remonte bien avant le VIIIe siècle lors de l'occupation Romaine,
la "Fontaine des Fées" étant un des derniers témoignages de cette
époque parvenu
jusqu'à nous. Au cours des premiers siècles du Moyen Âge, Châtel
change à plusieurs reprises de royaume. À la fin du Xe siècle,
le village fait partie des territoires du Saint-Empire romain germanique. Puis,
Châtel est sous la protection du duché de Savoie à partir du XIe siècle et est notamment administré par
la Maison de Salteur, famille de bourgeois originaire de Rumilly, et
portant les titres de Marquis de Samoëns (1699), Serraz (1755), comtes de
Saint-Pierre-de-Soucy ; seigneurs de Châtel et de Culoz, Curtilles,
Landaize, Molettes, Montprovens, La Salle, Villette. Wikipédia].
Je traverse le troupeau de vaches qui se trouve à la fontaine. Il n’y a plus de
fées depuis longtemps. La source est captée
et d'énormes bacs sont présents, pour abreuver les animaux. Je patauge comme
les vaches dans la boue. Je poursuis ma descente sur un sentier peu utilisé,
herbes et arbustes sont là pour le prouver. Je débouche sur la
grande route qui
n'est pas facile pour un marcheur. Une chance des travaux régulent les voitures,
je n'ai qu'à me pousser pour laisser passer le flot. J'arrive à Culoz épuisé,
il fait lourd moite, je n'ai même pas envie de me rendre sur le GR 9 car il est
midi et j’aurais l’après midi, pour gravir ou m’approcher du col. Je n'ai
qu'une envie, prendre le train et m’étaler au bord du lac. Le parcours entre le
centre et la gare me semble interminable sous ce soleil. J'ai un train autour
des treize heures. A Aix il est bien trop tôt pour me rendre à mon gîte, alors
je me dirige vers le lac, ne trouvant pas de plage, je me pose à l'ombre sur
une pelouse et je somnole jusqu’à cinq heures.
Distance totale: 17.54 Km
Dénivelée positive accumulée: 591.7 m
Dénivelée négative accumulée: 678.5 m
Pourcentage de montée: 6.96 %
Pourcentage de descente: 9.88 %
Montées |
Distance Km |
Km au total en % |
Vitesse en Km/h |
Temps h:m:s |
|
|
Entre 30 et 55% |
0 |
0 |
0 |
0:00:00 |
|
Entre 15 et 30% |
0.102 |
0.58 |
3.41 |
0:01:48 |
|
Entre 10 et 15% |
2.064 |
11.76 |
3.98 |
0:31:09 |
|
Entre 5 et 10% |
3.169 |
18.07 |
4.26 |
0:44:36 |
|
Entre 1 et 5% |
3.164 |
18.03 |
4.15 |
0:45:43 |
|
Total |
8.499 |
48.45 |
4.14 |
2:03:16 |
Terrain plat |
|||||
|
Dénivelées de 1 % |
2.174 |
12.39 |
4.54 |
0:28:43 |
Descentes |
|||||
|
Entre 1 et 5% |
1.957 |
11.15 |
3.75 |
0:31:21 |
|
Entre 5 et 10% |
2.045 |
11.66 |
4.62 |
0:26:33 |
|
Entre 10 et 15% |
1.219 |
6.95 |
4.37 |
0:16:45 |
|
Entre 15 et 30% |
1.606 |
9.15 |
3.58 |
0:26:55 |
|
Entre 30 et 55% |
0.043 |
0.24 |
2.32 |
0:01:06 |
|
Total |
6.87 |
39.16 |
4.02 |
1:42:40 |
|
Total trace: |
17.54 |
100 % |
4.13 |
4:14:39 |
Je me repose en bordure du lac
Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ;
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
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