mercredi 2 octobre 2024

Randonnée Le Plus Loin Possible 2024 Etape 103 Seyssel - Culoz

  Poursuite de mes promenades autour de la France (Randonnée Le Plus Loin Possible) Aujourd’hui nous parcourrons la partie sud du Jura et le plateau du Retors

Mercredi 5 mai Seyssel - Culoz

 

Hier, je me suis rendu compte que j'étais descendu durant 3 heures, aujourd'hui je dois remonter jusqu'à 1500 m et je vais bien mettre 4 heures. Ensuite il y a tout à redescendre et j'ai un train à 16h00 pour rejoindre Aix. Je ne me sens pas en forme ce matin. J’ai bien dormis sous ma toile de tente, mais je suis fatigué. Fatigué par trois jours de marche, je n’ai plu l’âge. Un hôte m’en a parlé de cette fatigue. Un randonneur effréné, qui à parcouru la France et l’étranger à pied. Cette fatigue s’appelle simplement l’âge, lui à 71 ans il à bien du mal, me dit il à gravir, il manque de souffle. 

Lorsque je pense que j’ai modifié mon tracé et abandonner la Vuache pour le Grand Colombier parce que il y a deux ans, ‘’grâce’’ à un problème SNCF j’ai pris un TER jusqu’à Lyon, et je suis passé au pied de cette montagne. Je me suis dit :  « il est impossible que je loupe ce passage ». Aujourd’hui, je vais faire comme il y a deux ans passer à coté.

 

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Le code mobile de cette randonnée est b370191

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Km      Temps      Arrêt     V/d       V/g         Dénivelés     Hpb

17,2     4h14        1h00      4,1        3,3          582+ 678-    70 Hkg

 

Qu'apporte l'indice IBP?

L'indice IBP est un système d'évaluation automatique de la difficulté d'un itinéraire parcouru en vélo tout terrain, en vélo de route, en randonnée pédestre ou en course.

Cet indice est très utile pour connaître la difficulté de différents itinéraires et afin de pouvoir les comparer.

Il est important de ne pas confondre le degré de difficulté d'un itinéraire avec l'effort physique déployé pour le réaliser : un indice IBP de 60 sera un parcours très difficile pour une personne non entrainée, normal avec une préparation physique moyenne et très facile pour un professionnel.

Je n'ai pas trouvé à coucher à Culoz. L'hôtel repéré sur Google doit être fermé. Il me semble que d’hôtel il est passé à chambres d’hôtes, mais le téléphone ne répond pas et la messagerie est pleine.

J’ai trouvé un autre hôtel à quatre ou cinq kilomètres, mais j’ai pensé que je serais trop fatigué pour le rejoindre, alors j’ai eu l’idée d’abandonner les petites villages et de me rendre dans la grande ville. Les horaires de trains correspondent, ils ne sont pas légions mais au moins j’en trouve deux me permettant de rejoindre Aix, l’un autour de seize heures, l’autre dix sept heures. Après il n’y en a plus. Mes prévisions étaient de me lever à 6 h00 avec un départ 6h30. Je me suis bien levé à 6h00 mais je ne suis partie qu'à sept. Je ne remontais pas au col de la Biche mais prenais un peu de balisages jaune, un peu de bitume et pour finir la mythique route du col du Grand Colombier. Hier en discutant avec l’hôtesse du camp de camping je lui décris sommairement le parcours que je dois réaliser demain. Vous êtes sur de pouvoir passé c’est dangereux la haut, instable, en novembre de l’année passé il y a eu une coulé de boue qui a isolé quelques maisons. Est-ce sur le GR ou que sur une route, elle ne sait pas, mais l’avertissement est dit. C’est une bonne information pour un randonneur qui en a encore plein les bottes. Faut dire que dimanche je n’ai pas été prudent. J’avais prévu
une balade l’après midi au Combe de l’Enfer et Fort l’écluse. Promenade ouverte ou je devais prendre un train pour le retour. Malheureusement je ne fais pas attention et je ne suis pas sur les horaires du week-end mais de la semaine. Ce dimanche il n’y a pas de train. Les seuls trains circulants sont les TGV se rendant en Suisse. Je me promène dans les prairies et les bois. Je me perd dans le Ruisseau de Nambin. J’abandonne, la descente le long du ruisseau au moment ou les parois sont aussi raides que la justice, me souvenant que lors du passage sur le pont, je ne voyais pas le fond. Et j’avais peur en descendant plus bas de me retrouver dans une gorge impénétrable débouchant sur le Rhône. Je suis donc remonté avec difficulté, je me suis épuisé à retrouver mon chemin sur des pentes raides et glissantes. Hier j’ai bien eu du mal à gravir le plateau du Retore et j’ai eu autant de mal à en descendre. Aujourd’hui on me dit qu’il y a un éboulement quelque part sur… peut-être le parcours, alors que je suis fatigué, je n’ai absolument pas envie de faire quatre heures de marche pour me retrouver en final à faire demi tour. C’est une information qui m’incite à changer d’itinéraire me donnant un bon prétexte pour ne pas remonter 1300 m. Je recherche un plan B. Je trouve en regardant la carte un itinéraire empruntant chemins route et balisage jaune montant beaucoup moins haut.

En sortant du Camping, je rejoins Rhemoz par la D992, puis par une petite route sur la droite, on grimpe jusqu’au hameau. Après le ruisseau portant le nom du village nous quittons le bitume pour un chemin carrossable qui grimpe doucement jusqu'à 500 m d’altitude. Au carrefour, je fais une pose, et réfléchi pour prendre la bonne décision. Ici j’ai le choix de grimper un étage de plus et passer de 500 à 960 mètres. A Moiret je retrouverais une route m’amenant au pont de la source et je pourrais reprendre la fin du GR, ou grimper encore plus haut pour rejoindre le Col de Charbemènes et le GR 9. Le chemin me semble faisable, certainement long, mais faisable et je n’ai pas envie, malgré la petite voix interne me disant, tu es là pour ça, tu dois grimper. Nous sommes mercredi et il me reste encore neuf jours de marche avec la traversée de la Grande Chartreuse. Fatigué, je choisi la solution la moins fatigante, je prends le chemin de gauche, cela m’arrange il descend. Nous rencontrons le balisage qui me semble ici rouge et vert et prenons la direction de Vigny, Anglefort et Mieugy. Ne vous attendez pas a des traits de peinture, tout les trois mètres, mais à des panneaux en bois gravé à la main, mis aux carrefours opportuns. Je me dirige vers Le Vigny par un beau chemin forestier. Au carrefour je laisse sur la gauche le chemin vers Mieugy. Poursuivons jusqu’à Le Vigny que nous traversons par une petite rue. Le Vigny est un hameau du village d’Anglefort se trouvant un peut plus bas. Je quitte le bitume à la dernière maison, pour reprendre un chemin forestier, on remonte un peut et débouchons sur la D 120a. La route du col du Grand Colombière, une moyenne de pente de 7,2% et d’une longueur de 17 km. Nous grimpons, passons les quelques maisons de Lavanche ou nous retrouvons un balisage jaune. Au lieu de suivre le balisage je poursuis par la route. Nous trouvons tous les kilomètres des informations pour les cyclistes. L’information nous dit que la pente est à prêt de 11%. J’arrive au hameau de Bezonne. Je fais une nouvelle pose, il est encore temps de grimper jusqu’au col, pour l’instant je n’ai pas fait de détour, je suis sur la mythique route du col du Grand Colombier. Cela grimpe dure. Mon premier panneau me dit que le col est à 15 km. Je pense que je vais pouvoir rattraper mon itinéraire. Tout en marchant dans l’espoir, je vois le panneau 12 km. J'ai l'impression qu'un temps fou s'est écoulé pour réaliser ses trois kilomètres. Je calcul combien de temps je mets à faire 1 km à 10%, pas mal 20 mn. Je calcul, pour faire 4 km, il me faut une heure vingt, sans pose. Puis il faudra faire le reste et redescendre sur un chemin pierreux ou je mettrais le même temps que pour monter et j'ai un train à 16h00. Au vu de ma forme cela va être dure de respecter les temps. A Bezonne 685 mètres d’altitude, je fais une nouvelle pose. Au niveau altitude, j’en suis à la moitié. Le sommet est à onze kilomètres je n’ai pas trop à réfléchir c’est un petit vingt cinq bosses… chemin mythique de la région parisienne considéré comme dur. Ce sont des références réalistes pour nous citadin il me faut cinq heures pour réaliser la distance sans avoir à descendre ensuite. Donc environ cinq heures de montés sans pose et environs trois ou quatre heures de descente. Il doit être dix heures. Je fais mon addition et me rend compte que je n’aurais pas mon train. Je prends le balisage jaune, qui s'étire en forêt. Il est magnifique sauf qu'avec la pluie c'est un tas de boue. Après être resté plus ou moins à flanc de montagne nous descendons et rentrons dans une pâture forestière. Les vaches font de l'écobuage. A la fourche j’ai un choix, Prendre à gauche vers le château des Sarrasins, ou droite la fontaine des fées. Je choisis la fontaine. Il est trop tard pour me rendre au château, c’était un itinéraire indiqué au hameau de Lavanche, mais là bas, j’avais encore, peut être l’espoir de me rendre au col. D’ici il ne me serait possible que de faire un aller retour. [À l'origine, le village fut bâti à côté du château des Sarrasins et l'on peut apercevoir encore aujourd'hui les ruines du hameau d'origine. C'est la raison pour laquelle, on emploie la dénomination de "Châtel d'en-haut" pour le désigner, afin de le distinguer de l'emplacement actuel du village en contrebas où il n'y avait alors que des granges. (On constate d'ailleurs cette situation sur les cartes Napoléoniennes rédigées en 1813). Selon la légende, le château des Sarrasins aurait été édifié au VIIIe siècle par des Sarrasins qui remontaient le Rhône. Toutefois, aucune étude archéologique n'ayant été conduite jusqu'ici, le mystère demeure entier… Pour autant, la présence de l'homme en ces lieux remonte bien avant le VIIIe siècle lors de l'occupation Romaine, la "Fontaine des Fées" étant un des derniers témoignages de cette époque parvenu jusqu'à nous. Au cours des premiers siècles du Moyen Âge, Châtel change à plusieurs reprises de royaume. À la fin du Xe siècle, le village fait partie des territoires du Saint-Empire romain germanique. Puis, Châtel est sous la protection du duché de Savoie à partir du XIe siècle et est notamment administré par la Maison de Salteur, famille de bourgeois originaire de Rumilly, et portant les titres de Marquis de Samoëns (1699), Serraz (1755), comtes de Saint-Pierre-de-Soucy ; seigneurs de Châtel et de Culoz, Curtilles, Landaize, Molettes, Montprovens, La Salle, Villette. Wikipédia]. Je traverse le troupeau de vaches qui se trouve à la fontaine. Il n’y a plus de fées depuis longtemps. La source est captée et d'énormes bacs sont présents, pour abreuver les animaux. Je patauge comme les vaches dans la boue. Je poursuis ma descente sur un sentier peu utilisé, herbes et arbustes sont là pour le prouver. Je débouche sur la grande route qui n'est pas facile pour un marcheur. Une chance des travaux régulent les voitures, je n'ai qu'à me pousser pour laisser passer le flot. J'arrive à Culoz épuisé, il fait lourd moite, je n'ai même pas envie de me rendre sur le GR 9 car il est midi et j’aurais l’après midi, pour gravir ou m’approcher du col. Je n'ai qu'une envie, prendre le train et m’étaler au bord du lac. Le parcours entre le centre et la gare me semble interminable sous ce soleil. J'ai un train autour des treize heures. A Aix il est bien trop tôt pour me rendre à mon gîte, alors je me dirige vers le lac, ne trouvant pas de plage, je me pose à l'ombre sur une pelouse et je somnole jusqu’à cinq heures.

Distance totale: 17.54 Km

Dénivelée positive accumulée: 591.7 m

Dénivelée négative accumulée: 678.5 m

 Pourcentage de montée: 6.96 %

Pourcentage de descente: 9.88 %

 

Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 Vitesse en Km/h

 Temps h:m:s

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 0

 0:00:00

 

 Entre 15 et 30%

 0.102

 0.58

 3.41

 0:01:48

 

 Entre 10 et 15%

 2.064

 11.76

 3.98

 0:31:09

 

 Entre 5 et 10%

 3.169

 18.07

 4.26

 0:44:36

 

 Entre 1 et 5%

 3.164

 18.03

 4.15

 0:45:43

 

 Total

 8.499

 48.45

 4.14

 2:03:16

 Terrain plat

 

 Dénivelées de 1 %

 2.174

 12.39

 4.54

 0:28:43

 Descentes

 

 Entre 1 et 5%

 1.957

 11.15

 3.75

 0:31:21

 

 Entre 5 et 10%

 2.045

 11.66

 4.62

 0:26:33

 

 Entre 10 et 15%

 1.219

 6.95

 4.37

 0:16:45

 

 Entre 15 et 30%

 1.606

 9.15

 3.58

 0:26:55

 

 Entre 30 et 55%

 0.043

 0.24

 2.32

 0:01:06

 

 Total

 6.87

 39.16

 4.02

 1:42:40

 

Total trace: 

 17.54

 100 %

 4.13

 4:14:39

 Je me repose en bordure du lac

 























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