lundi 2 septembre 2024

Ultra Tour du Massif des 3 Pignons - les 35 bosses








































 Au parcours des 25 bosses, on ajoute le circuit 16 des trois pignons.

Un peu d’histoire.

Avant la Seconde Guerre Mondiale, tous les bois constituant cette forêt étaient propriété privée. Les Amis de la Foret de Fontainebleau, en 1943, en avaient demandé le classement. En 1944, des parachutages d’armes destinées au réseau de Résistance "Publican" furent prétexte à deux incendies allumés par les troupes allemandes dans le but de détruire ces armes et munitions mais dont l’effet se limita à la destruction de la végétation. Un monument, une Croix de Lorraine, perpétue, depuis 1946, le souvenir de ces événements, au sommet de la Roche au Four, au fond de la Vallée Close. A la Libération, Paul Delouvrier, qui avait pris part aux événements ci-dessus, devenu Délégué Général du District de la Région Parisienne, suggéra au Général de Gaulle d’émettre une Déclaration d’Utilité Publique (D.U.P.) pour permettre aux Domaines d’acquérir ces bois privés, reprenant ainsi l’idée lancée par le Président du Club Alpin. Ce qui fut fait en 1974.Entre temps, le Ministère de la Défense avait fait l’acquisition de la propriété du marchand de tableaux Ambroise Vollard, au Bois Rond. La construction de l’autoroute du Sud, hélas, saccageait irrémédiablement cette partie de la forêt. La Déclaration d’Utilité Publique concernait 3200 parcelles détenues par 2000 propriétaires. La complexité de la procédure fut telle que les achats ne furent terminés qu’en 1981...! Ce massif compte environ 3000 hectares dont 35% sont situés dans l’Essonne. L’armée en possédait 20%. Le premier plan de gestion date de 1992. Un tiers seulement de sa superficie est susceptible de produire du bois, en vue de sa commercialisation. Une partie a été classée en Réserve biologique. On estime à 30% la surface forestière occupée par des pentes à 30% ou plus, ce qui en fait l’une des caractéristiques de ce massif comportant d’importantes zones sablonneuses. Les sites d’escalades sont nombreux. De sérieux problèmes d’érosion nécessitent de fréquentes interventions de protection. Les terrains militaires du Bois Rond, abandonnés par l’armée, dans les années 1980, sont intégrés à la forêt domaniale. Vous trouverez l’histoire un peu plus complète des trois pignons sur https://www.tl2b.com/2000/10/petite-histoire-des-statuts-de-la-foret.html

 

 Carte IGN      Trace GPS & Topo sans Commentaires        Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b309653 

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Rappelle. Le circuit des 25 bosses est une boucle de 14 km avec plus de 800 m de dénivelé positif. Circuit idéal pour la randonnée pédestre ou le trail. C’est de la randonnée engagée, non adapté aux très jeunes enfants : les portions de dénivelé sont brèves (entre 30 et 40 mètres de D+) mais parfois très techniques : Il faut souvent poser les mains, s’asseoir, slalomer entre les rochers et faire attention de ne pas perdre sa trace. En randonnant il faudra compter entre 6 et 8h00.  Parfois vous trouverez les pancartes au sommet des bosse, et parfois non. Vous pouvez essayer de les compter, vous y arriverez facilement jusqu’à la 7ème, puis la fatigue et d’autres bosses non comptabilisées sur le parcours viendront vous mélanger les pinceaux ! Et oui, sur les 25 bosses, il y a des bosses bonus. Les 25 bosses.com

L’histoire ; Les alpinistes parisiens ont rapidement cherché un terrain pour s’entraîner avant leurs courses de montagne. En 1947, Fred Bernick traça dans le chaos du Rempart du Cuvier nos deux premiers circuits d'escalade. En accumulant les passages de montées et descentes, ses parcours devaient préparer physiquement et mentalement les alpinistes. On sait le succès obtenu par ces circuits...Restait à trouver un moyen de se préparer à l'effort long de la marche d'approche, à encaisser les dénivelées... Chose fut faite avec le célèbre sentier dit des 25 bosses. (http://tl2bleau.blogspot.fr/2013/05/cest-quoi-ces-25-bosses-et-trois-pignons.html).

Commençons par un petit rappel sur le massif forestier dit des Trois Pignons. Vous vous êtes peut être demandé d'où venait ce nom ? Le nom semble provenir du patois local, un "pignon" désignant une "colline pointue". Hélas, celles-ci sont au nombre de quatre ! Allez comprendre...

Autre possibilité, le nom vient de l'imposante roche à trois pointes dites Rocher des Trois pignons d'après la gazette Noiséenne n° 10. Ce rocher, très célèbre dans les années 1900 fut enclos dans une des 2 000 propriétés privées du Massif. Il fut redécouvert il y a peu par quelques grimpeurs qui seront peut être surpris d'apprendre qu'il s'escaladait il y a un siècle !

Ces considérations toponymiques passées, les Trois Pi sont sans doute l'un des sites les plus remarquables de Bleau. En effet, sa formation géologique particulière et énigmatique ainsi que son histoire récente qui donna naissance à la célèbre plage de sables du Cul de chien, véritable image d'épinal de la région où se trouve le Bilboquet attire les foules dans ce site des plus fragiles. André Billy, célèbre écrivain local, disait de ce coin : " Région d'une invraisemblance ahurissante, pays de la soif et de la solitude. Au crépuscule, chaque rocher devient un monstre, tout ce désert se peuple de formes fantastiques et menaçantes. Il n'y a rien de pareil dans notre Armorique ni dans la patrie de Macbeth."

C'est donc un grimpeur, Maurice Martin, célèbre pour la réalisation des premiers topos d'escalade, qui balisa cet itinéraire connu sous le nom de "sentier des 25 bosses". Cet boucle qui fait le tour du massif des Trois Pignons escalade et descend quasi chaque bosse et cumule donc environ 1 000 mètres de dénivelés ! Si Maurice Martin en est le baliseur officiel (vers 1972), il reprenait un sentier déjà bien connu, discrètement et partiellement balisé par d'autres bleausards dont Pierre Nédélec surnommé "Puck". Lui et sa bande ont par ailleurs tracé bon nombre de nos classiques circuits bleus d'escalade dans les Trois Pis dans les années 60. Mais c'est Thierry Pain qui publia le premier topo de cette remarquable boucle (dans la revue du Club Alpin d'Ile-de-France, Paris Chamonix, en octobre 1972) qu'il baptisa "les 25 bosses". Il en donne l'estimation suivante "ce circuit ne déroule guère plus de vingt km à parcourir en cinq ou six heures. " Après sa description, il dévoile un coin du mystère non sans ironie : "si cela fait plus de 25 bosses, cela vient de ce que certaines comptent pour des demies".

Le tracé initial a subit depuis quelques variations dont la plus significative est très certainement la variante dite de la JA Martin (nom du Rocher Cailleau chez les grimpeurs qui avaient rebaptisé ainsi la massif rocheux fréquenté par le frère de Maurice disparu en expédition). Avec cette boucle, ce sentier devient un peu plus long et progresse encore en dénivelé ! Dès 1980, un petit groupe informel comportant des membres du Cosiroc, de l'AAFF, du TCF et du GERSAR analysa les principaux problèmes que posait la sur-fréquentation du lieu, puis proposa des modifications de parcours au nouveau gestionnaire du site, l'ONF. A la mort de Maurice Martin, le Cosiroc trop pris par la mise aux normes du balisage des circuits d'escalade, laissa cette tâche à l'AAFF. A cette époque, s'il est déjà moins parcouru par les "alpinistes parisiens", on y croise alors de plus en plus de "promeneurs" et "familles" qui, après quelques bosses, raccourcissent la boucle en rentrant par les allées forestières croisées en bas de pente... Aujourd'hui, outre d'importants groupes de randonneurs, ce sont de très nombreux participant au trail running que nous croisons le plus et, bien entendu, de plus en plus de Vététistes malgré leur interdiction ! L'ancienne variante fait maintenant partie du circuit mais 2 raccourcis, le premier du Guichot à la Grande Montagne, le second pour éviter la JAM et le Rer Cailleau sont balisés (points blancs). En mars 1995, après plusieurs semaines d'étude et de reconnaissance, une énorme opération de lutte contre l'érosion est conduite par le Cosiroc et l'ONF sur les pentes du 95,2 ravagées par des années d'exercices militaires ! Fort de cette expérience, un groupe de travail se monta progressivement pour s'attaquer au sentier rouge... Le 13 octobre 1995 naissait la Commission érosion et sept jours plus tard, les premiers relevés étaient effectués sur les 25 bosses ! Suivirent de nombreuses réunions sur le terrain, et des travaux sans fin qui se poursuivent encore aujourd'hui !

 

Le sentier des 25 bosses

Ce circuit est balisé par un trait rouge peint sur les rochers ou sur les arbres et il vous emmènera à travers des blocs de grès qu'il vous faudra de temps en temps escalader. Les panoramas sont exceptionnels, vous pourrez découvrir des étendues impressionnantes de sable blanc. Par endroit, votre regard portera sur l'immensité du massif et de la Forêt de Fontainebleau. Vous marcherez souvent sur des rochers, emprunterez des passages parfois difficiles, escaladant de temps à autres certains blocs, ou piétinerez dans le sable fin. Mais vous devrez aussi lever la tête pour remarquer des blocs aux silhouettes diverses et variées que votre imagination ne manquera pas d'interpréter, profiter pleinement du décor naturel qui vous est proposé. Le cheminement dans ces amas de rochers gigantesques, de collines en vallons, tantôt sablonneux, tantôt en sous-bois, vous offrira très certainement une journée de grand plaisir. A vous d'en profiter ! www.tl2b.com

 

Mai 2021

Le Corona virus nous oblige à rester chez nous pour le troisième confinement. Cette fois ci, nous sommes toujours obligé de rester dans notre département mais les heures de promenades ont changées on à le droit à la journée, mais pas à plus de 10 km de chez soit. Certain découvre ce qu’il y a, à dix kilomètres de chez eux… Ils trouvent que c’est beau. Moi, je m’ennuis un peut, j’ai déjà parcouru en long en large et en travers le secteur des 10 km. Pour passer le temps je parcours les balisages jaunes que j’avais jusqu’à présent ignoré, parfois un peut plus loin, que la zone autorisée. Ces balisages jaunes me semblaient inintéressants lorsque que nous étions libres. Aujourd’hui pour les avoir parcourus je les trouve toujours inintéressant, ils ont simplement le mérite d’être dans la zone autorisée. Au moins j’ai pu maintenir mon rythme de promenade.

Nous voici au beau mois de mai, le dicton nous apprend ; En mai fait ce qu’il te plait. Et comme l’année dernière, les interdictions se lèvent, une à une. Dès les premières heures de liberté, je parts respirer la bonne odeur de pin et de sable chaud sur Larchant, pour changer d’horizon. Je prévois pour juger de ma forme physique, de réaliser l’Ultra tour du Massif des Trois Pignons. Les informations sur la levée complète des interdictions étant distillés goutte à goutte, laissant tout le loisir à l’improvisation, mais pas à une organisation (je plaints les entreprises), Je ne prévois pas de randos en montagne. ‘’Mai’’ ce sont les premières levées des interdictions, Juin, normalement, c’est la levé de toutes les interdictions (normale, nous devons voter fin juin. Mais l’on n’est pas encore tout à fait sur que les restaurants rouvrirons complètements.) Je me méfie tout de même, on a tellement entendu de contradictions d’une heure à l’autre, que j’attends de voir. Prévision pour mon périple juillet-et septembre, du coup je poursuivrais mon périple en Normandie. Septembre déjà bien tard pour la montagne.       

 Aujourd'hui ils ont numérotés certain pignon c'est plus facile pour ce repérer. Je décide aussi de le faire en minimaliste. L’année dernière j’ai réussi à boucler les 25 bosses en barefooting, sans avoir de gros problèmes aux pieds. Hier ce sentier était fait pour les alpinistes, ils parcouraient l’itinéraire harnaché comme pour une course en montagne. Aujourd’hui, nous y rencontrons des groupes et des personnes s’entraînant au trail running. Alors pourquoi ne pas le faire en minimalisme…  D’où cette petite moyenne.

Voici les recommandations trouvées sur un site internet ; Equipement et matériel recommandés

Pour se lancer dans le circuit des 25 bosses, il est nécessaire d’avoir un équipement adapté à la randonnée. ? C’est quoi adapté ?

 Les chaussures doivent être non glissantes sur les rochers
Il est recommandé d’avoir une carte du secteur pour s’orienter.
Si possible, prendre un téléphone portable (utile en cas d’accident).
Un GPS peut s’avérer intéressant pour se localiser sur le parcours et disposer de certains paramètres (allure, distance restante, etc …)
Petit conseil : évitez d’avoir un sac à dos trop large, car certains passages sont étroits et quelques parois à escalader nécessitent d’être libre de ses mouvements.

On est loin de l’entraînement pour une marche d’approche en montagne ou au contraire, on à un sac à dos conséquent, avec cordes et pitons, voir piolet…  Aujourd'hui certain le font simplement avec le sac à poche de boisson et pipette. Il ne reste que deux ou trois heures sur le sentier et n’ont pas besoin de plus. Moi je n’aime pas.

A la liste citée plus haut, j’ajouterais une petite pharmacie, avec des pansements, compresses, désinfectant, des compeeds, arnica (pommade ou granules).

De l’eau indispensable. Un imper si le temps est incertain. Voilà vous avez la taille du sac. Y ajouter le repas du midi (vous partez pour un minimum de 5 ou 6 heures.)

Un chapeau, pour se protéger du soleil, il serait dommage de ne pas finir à cause d’une insolation.

Pour ma part je trouve les bâtons inutiles, voir gênant, dans les passages ou il faut mettre les mains. (Sauf, si vous décider de contourner les difficultés. Dans ce cas, ne faite pas les 25 bosses. Promenez vous en foret dans le sens Nord Sud entre Samois et Bourron Marlotte, il est facile d’atteindre les 1000m en gravissant toute les collines sur une distance d’environ 30 km. Il vous suffira d’avoir l’endurance.

Les chaussures ? Sur ce parcours on voit de tout… des minimalistes (rare), aux grosses chaussures de marche, en passant par les baskets. Pardon des chaussures pour le Running.

Il y a quarante ans je vous aurais dit deux pairs de chaussettes et des grosses chaussures de montagne, maintenant la cheville, et à grosse semelle en crêpe. Aujourd’hui les chaussures de marche ont fait des progrès, on a moins gros pour le même maintient. Je dirais simplement une chaussure ou vous vous sentez à l’aise, bien sur anti dérapante. Je ne conseille pas des chaussures neuves, sauf pour les tester et préparer des randos en montagne.

Pour ma part, je décide de le faire en minimaliste. Et ce n’ai pas la meilleur solution sur les rochers, cela glisse. Cela oblige à contrôler à tout moment sa réception. L’erreur d’appréciation, la perte de contrôle lors de la réception ont des sanctions immédiates. Mes deux premières expériences n'ont pas été concluantes. J'ai abandonné trois kilomètres avant la fin, la plante des pieds ou les talons en feu. On ne marche pas en Barefooting comme avec des chaussures... J’ai appris ainsi que ce n’était pas les chaussettes qui donnais des ampoules, mais simplement l’échauffement du pied sur n’importe qu’elle surface. Hier ce sentier était fait pour les alpinistes, ils parcouraient l’itinéraire harnaché comme pour une course en montagne. Aujourd’hui, nous y rencontrons des groupes et des personnes s’entraînant au trail running. Alors pourquoi ne pas le faire en minimalisme…

Attention ; l'auteur de cet article ne pourra pas être tenus responsables en cas d'accident ou de désagrément quelconque survenu sur ce circuit que vous soyer chausser ou minimalisme. Vous réalisez ce parcours classé en temps ordinaire très difficile sous votre propre responsabilité. Les risques d’accident sont nombreux sur tout le parcourt. De glisser sur un rocher, sur les rochers très siliceux, ou avec du sable dessus. Le but ce n’est pas de se faire mal, mais de prendre du plaisir à marcher pieds nus. 

Pour si rendre ; De Fontainebleau Prendre la D 409 Etampes, Milly, Arbonne la Foret. A la fourche ne pas prendre Macherin sur la droite. Dans le Vaudoué poursuivre Etampes, Milly. Au rond point poursuivre la D 409 Etampes, Milly, Noisy. Changement de Département nous passons dans l’Essonne et changeons de N° Nous sommes sur la 837, au milieux de la foret après avoir dépassé un ancien centre de vacances ou un hôtel, avant un virage prendre à gauche la direction de Noisy. A l’intersection D 16 à gauche, Noisy sur Ecole, Le Vaudoué, La Chapelle, Nemours. Dans le Vaudoué prendre à gauche D 63 Achères la Foret Laisser deux petites rues sur la gauche à la troisième prendre à gauche Chemin (rue) de la Fontenelle. Couper le chemin (rue) du Rocher Caillot et poursuivre en face le Chemin (rue) de la Mée (Parking du Diplodocus.)

Km       Temps     Arrêt   V/d     V/g     dénivelé  

24          7h10         1h       3,3     2,9        1149 + 

 Juin 2021

On est presque dans les conditions d’une course en montagne. Cette année je parts du parking de Noisy sur Ecole. Sortons du parking et retrouvons le chemin de la Plaine de Jean des Vignes (pas facile à expliquer mais je pense qu’en écrivant, ‘’à l’opposé de l’entrée et sur la gauche’’ on doit être sur le bon chemin. De toute façon tout le monde se dirige vers ce chemin, c’est l’autoroute des varappeurs, des randonneurs, et des promeneurs se rendant ‘’dans le désert’’ du cul de chien.) J’emprunte ce chemin en stabilisé calcaire, laisse une piste cavalière sur la gauche et nous trouvons tout de suite après le balisage rouge et une petite pancarte indiquant les 25 bosses. Je réalise principalement ce parcours en le faisant dans le sens des aiguilles d’une montre. La raison en est simple, je préfère dès le départ réaliser les pignons qui me semble les plus dures. Je prends à gauche, le chemin est plat sous les pins et permet de s’échauffer. Traversons cet espace boisé avec quelques marches pour franchir une demi butte de sable. Coupons le chemin du Mont Pivot et entamons notre première grimpette facilité par des escaliers en bois, des rochers, un peu d’escalade, il faut poser les mains pour arriver sur le plateau du Mont Pivot portant le N°16, un petit plateau, une canche pas facile à descendre, traversons un chemin et nous voilà au sommet du rocher du guetteur N°17. Le sentier tourne à l’équerre sur la droite, descend, franchissons une seconde canche et grimpons sur le mont N°18. Redescendons coupons un chemin entrons dans la parcelle 129 et grimpons sur le pignon portant le N°19. Redescendons coupons le chemin se nommant me semble t il ‘’du cul de chien’’ et grimpons sur ce qui me semble être le rocher Jean des Vignes portant le N°20 nous avons un beau panorama sur la foret de Bière. Un plateau nous permet de souffler un peu. (J’ai un trou de mémoire… Je ne sais plus exactement ou se trouve parmi ses pignons le passage dans le fond d’un talweg ou normalement nous devons marché sur des rochers pour en traverser la partie basse, et remonter ensuite. Cela me fait penser au passage à gué d’un ruisseau de montagne. J’ai cherché ce passage. De mémoire je me souvenais qu’il était dans le coin et je voulais absolument le faire, parce que c’est l’itinéraire des 25 bosses, qu’il est sur des rochers, et que l’on ne risque pas un ravinement. Il n’a pas dut disparaître. Je me suis rendu compte que les traces de peinture étaient à peine visible sur les rochers et que je m’étais naturellement engagé sur le détournement. Cela me désole, et m’attriste. Si l’on s’aperçoit que le sentier est trop dur pour nous, arrêtons de nous faire mal et dès que possible rejoignons la plaine de la Mée, de Jean des Vignes et les sables du cul de chien. Arrêtons d’être BoBo et de se venter dans les groupes de promenade, d’avoir fait les 25 bosses. Ils ont certainement réalisés, les 25 montés et descentes, mais pas toutes les difficultés. C’est comme les coureurs, j’imagine que pour certain, et pour se vanter d’avoir fait le ‘’temps’’ ou d’avoir approché le ‘’temps’’ ils contournent autant que possible les parties ou l’on doit poser les mains. J’ai eu l’occasion de le faire un dimanche avec une personne qui voulait absolument faire les 25 bosses, mais qui n’en avait pas les capacités. Je m’en étais rendu compte, lors de nos promenades. Mais pas elle. Pourtant dans les rochers, elle perd tous ses moyens. On a fait onze bosses, un calvaire pour ‘’ma cliente’’ (n’oubliez pas que nous sommes dans une couse de montagne… un guide, des clients. Je plaisante.) Mon amie empruntait avec difficulté, tout les sentiers de détournement, moi en ‘’mec BoBo des années 90’’, Je faisais le parcours officiel. Personne ne me suivait… je vous assure que pourtant il y avait du monde qui nous doublait. Tout le monde nous doublait. Nous étions partis à 7h30 du parking de Noisy, je suis certain que les randonneurs parti à 10h00 ont réussi à nous doubler. Même sur des zones sans difficultés mon amie marchait comme un zombi, le visage crispé. Deux fois je lui ai suggéré de prendre un chemin nous ramenant au parking. Rien à faire. Après la onzièmes bosse, un peu après la maison Poteau, j’ai mis fin à son calvaire et nous avons, malgré qu’il n’était que 13h00 rejoint le chemin de la vallée close, puis Jean des Vignes. Nous avions mis 5 heures pour réaliser cette boucle de 10km.) Reprenons notre itinéraire. Arrivée à l’extrémité du pignon, nous avons un beau point de vue sur ce que j’appelle le cirque des Trois Pignons. Revenons sur notre balisage rouge. Descendons, passons un semblant de chemin, faisons un esse droite gauche, descendons de petits escaliers et passons entre des rochers pour remonter le rocher de la souris, N°21, le plateau nous permet de souffler. Nous avons un point de vue sur le rocher du Coquibus. Sur la gauche l’église de Milly. Redescendons, coupons le chemin de la vallée close restons un peu à plat avant de grimper la roche au four N°22, le plateau nous permet de souffler. Remarquez le pin au rond bleu. Le sentier fait un esse gauche-droite, puis une longue descente nous fait longer les dernières maisons de la Croix Saint Gérôme. Nous arrivons dans une plaine sablonneuse. Le chemin est un peu difficile à trouver, il me semble que nous sommes sur un ancien parking, devenu petite clairière de sable. Le balisage part tout droit par un semblant de chemin, puis le balisage tourne sur la gauche, pas facile à voir. Après les sables, il se faufile entre les blocs de rochers. Comme le balisage n’est pas très bien fait, au lieu de chercher, les groupes contournent les rochers soit par la droite ou par la gauche, mais pas par le balisage qu’il faut trouver. Nous débouchons sur un chemin que nous prenons à gauche. Contournons le Chateauveau. Un peu monotone cette parti entre la dune et les maisons de la Croix Saint Gérôme. C'était bien mieux avant lorsque l'on gravissait la butte. Bien trop de monde sur ce sentier, il se détériorait beaucoup trop vite. Il existait bien une solution, construire des marches. Une détérioration visuelle qui n'a pas été choisi. On le contourne, en longeant les maisons de la Croix Saint Gérôme, c'est plat et moche. Nous sommes toujours sur un large chemin. Passons une rangée de pierres interdisant le chemin aux voitures. Rencontrons un premier chemin, qui sur la gauche devient privé. Restons sur la droite, franchissons une barrière et longeons le grillage d'une propriété. Après le contournement de Chateauveau et les grillages de la Croix Sait Gérôme, nous rappelant malheureusement que nous ne sommes pas perdus au milieu de la foret. Le chemin tourne sur la droite et s'élève doucement sur une pente couverte de pin. C'est la justice de Chambergeot 22.1. Nous avons un beau panorama derrière nous, Milly et son clocher, à sa gauche une masse grise voulant ressembler à un arbre, le château d’eau de Milly et sur la gauche les sables d’une carrière, devant nous l’alignement des pignons, un peu sur la droite le Coquibus. Le balisage part sur la gauche du point de vue. Redescendons, passons une canche et remontons vers la petite bosse des Marchais N°23, nous y trouvons de beaux rochers et une zone humide, (attention au balisage, nous trouvons à la fois des croix et peut de traits rouges, un virage à gauche. Les traits rouges pas très bien placé, beaucoup de faut sentiers font que l’on cherche notre chemin. Il faut prendre à gauche). Descendons dans les feuillus, traversons un chemin parcelle 116. Poursuivrons le sentier rouge qui revient vers le centre de ce que j'appelle le cirque des trois pignons, nous avons un panorama coté Milly. Poursuivons la platière. Une petite canche puis gravissons le Pignon des Maquisards N°24. Dure ascension entre les rochers. Je ne sais pas pourquoi le sentier ne passe plus en son sommet. Je vous invite à quitter le balisage et à monter jusqu'à la croix. D'une part il est frustrant de grimper sans déboucher au sommet, et d'autre part, étant des randonneurs curieux, il nous est important de voir cette immense Croix de Lorraine.

Cette imposante croix qui se dresse sur l’étroite platière rocheuse qui surplombe la Vallée Close est un monument érigé en hommage aux résistants de la Seconde Guerre Mondiale qui opéraient dans le secteur. Il se présente sous la forme d’une
pyramide tronquée en pavés de grès surmontée d’une Croix de Lorraine. Elle sur-élève ce pignon de 10, 30 m, dont 3,30 m, pour la seule croix  et l'alourdi de 110 tonnes ! Contrairement à ce que l'on entend, ce pignon s'appelle pignon de la "Roche au four". Ce lieu n'a pas été choisi au hasard ! Il s'agit du site où a fonctionné, pendant l’occupation allemande, un projecteur de liaison avec les avions venus d’Outre-Manche, porteurs d’armes et de munitions largués par parachutes dans la Vallée de la Mée. Il rappelle donc les sacrifices du réseau « Publican » créé en 1942. En effet, une plaque posée à sa base commémore les noms des 5 morts et des 18 déportés de cette organisation clandestine. Son inauguration officielle eut lieu le 22 Juin 1946 en présence du Général REVERS et du Maréchal SALISBURY.  Le réseau Ernest Publican fut crée à la fin 1942 par Maurice Braun (alias Ernest, alias Marcel Barde ou encore Letellier), commandant de réserve et chef de mission des FFC (forces Françaises Combattantes)
et par le capitaine Marcel Fox, ancien officier de l’armée britannique en 1939-1940 et officier du SOE (Special Operations Executive). Ce réseau se rattache au vaste réseau de renseignements du colonel Buckmaster (SOE). L’organisation clandestine, implantée en différents points de la région parisienne (nord de la Seine-et-Marne – secteur de Meaux et dans l’Oise secteur de Brégy et de Versigny) a pour mission le sabotage de lignes de chemin de fer, de gares de triage, d’usines mécaniques et aéronautiques. Maurice Braun et Marcel Fox ont préparé minutieusement un parachutage d’armes et de munitions en forêt de Fontainebleau. Pour ce faire, ils recrutent localement une équipe de réception et de sécurité : Emile Bouchut, forestier qui connaît donc bien le terrain et les sentiers de la forêt. Il sera accompagné dans son travail par Benjamin Destré, garde-chasse du Bois-Rond, également habitué de la forêt. Ces deux hommes aidés du jeune Lucien Saroul (18 ans) et du maçon Raphaël Bourdin délimitent le secteur géographique du parachutage : ce sera  « la Vallée Close », clairière sablonneuse du sud du « massif des Trois
Pignons »
entre Arbonne-la-Forêt et Noisy-sur-Ecole. A ce noyau dur d’agents, vient s’en greffer d’autres : ainsi, le capitaine Eugène Defontaine, industriel, qui propose d’utiliser une grotte (« la grotte de Rochebelle ») située dans sa propriété pour entreposer les armes parachutées. On compte aussi dans les rangs du groupe Publican de Noisy, Charles Bourgelat, Eugène Thailler, ancien combattant de 14-18, Antoine et Lucie Stimac. Pour signaler la zone de largage, il faut un balisage aérien. Parmi les divers escarpements rocheux qui entourent la clairière, le pignon de la Roche au four est le plus escarpé, et difficile d’accès, promesse que les Allemands ne parviendront pas à trouver le site.

Le parachutage de la Vallée Close dans la nuit du 21-22 juin 1943 : C'est le message diffusé sur les ondes de Radio Londres : « C’est en Touraine qu’on parle le meilleur français » qui annonce le parachutage, aux résistants. Dans la nuit de pleine lune du 21 au 22 juillet 1943, 10 containers sont parachutés au lieu dit « La Vallée close ». C'est Marcel Fox et Maurice Braun qui assurent le guidage des avions en
maniant des signaux lumineux en haut du piton rocheux. Les containers largués contiennent des mitraillettes Sten de 9mm, des pistolets, des grenades incendiaires, des mines antichars, des provisions de chargeurs, des pains de plastic, des détonateurs, des tubes et boîtes d’abrasif pour le sabotage des essieux et des wagons de train. Parachutage et réception sont réussis. En deux voyages, le charretier auguste Van Den Kinderen transporte toute la cargaison jusqu’à la grotte de Rochebelle, devenue aujourd’hui la « grotte du parachutiste ». Armes et munitions stockées dans la grotte sont ventilées vers Arbonne-la-Forêt, Château-Landon, Brie-Comte-Robert et Paris. Une seconde opération est prévue pour une prochaine lunaison, avec pour message : « Paulette sois bien sage, ton papa pense bien à toi ». Mais cette nuit-là, plusieurs faits empêchent le parachutage : un bombardement allié dans la région de Melun, l’édification

récente par les Allemands d’une tour de guet non loin du site et un avion de chasse rodant dans la région. Par prudence, l’équipe se prépare tout de même mais le parachutage avorte. Maurice Braun et Marcel Fox, responsables d’Ernest Publican, continueront leurs activités de parachutages dans l’Oise. Au cours de l’été 1943, le réseau Publican est démantelé par la Gestapo. Maurice Braun est arrêté à Paris et interné près de 12 mois à la prison de Fresnes. Le 15 août 1944, il fait partie du dernier convoi de déportés partant pour Buchenwald. Il en revient miraculeusement en 1945. Marcel Fox, arrêté lui aussi, est déporté au camp de Flossembourg, où il est pendu à la veille de la délivrance par les troupes américaines.

 C'est cette grotte que les allemands recherchaient en 44 lorsqu'ils incendièrent la forêt. En effet, suite à la dénonciation du réseau Publican, et ne trouvant pas la cache d'armes dans les environs de la Croix Saint Gérôme, ils larguèrent des bombes incendiaires le 26 juillet qui bruleront plus de 1 100 ha (1/3 des

Trois Pignons). Protégée par des coupes feu, les armes furent disponibles pour les FFI à la libération de Paris. Histoire copier sur le site Tl2b.com La tribune libre de bleau. Du pignon nous avons une belle vue sur le cirque des trois pignons. Nous voilà reparti sur le côté gauche du pignon en direction de la Vallée close, on à l’impression de revenir sur ses pas. Dans le bas laissons les chemins et grimpons vers ce que j'appelle la platière de la Maison Poteau, juste au dessus de la Vallée Close. Nous franchissons ‘’un mur’’ sur le pignon 25 avant de déboucher sur la platière ou nous avons un beau panorama, on devine la croix de Loraine qui aujourd’hui est malheureusement caché par des arbres. Quant je pense que j’ai connu ce lieu désertique, avec de jeunes arbres. C’était impressionnant. Si l'on se déroute un peu sur la gauche, nous rencontrons le balisage


bleu N°16. Au Trois Pignons
les buttes de sable ont une autre disposition que celle de Fontainebleau. Dans l'ancienne Forêt de Bière les longs cordons dunaires sont orientés Est - Ouest. Au Trois Pignons cette spécificité s'arrête me semble t il vers la plaine de la Charme, la gorge aux chats, et la Vallée close. Derrière c'est un autre paysage. J’imagine une mer venant buter sur la vallée close. Sorte de baie semi circulaire, parsemé de Pignons sablonneux émergent de la mer. Vous pensez que je divague, c’est un peu vrai la fatigue commence à ce faire sentir. Quittons pour quelques heures le sentier rouge, et prenons sur la gauche le sentier
bleu N°16 (Ici aussi comme c’est une boucle, vous pouvez si vous le souhaiter partir à droite.) En partant par la gauche nous avons l’impression de refaire le chemin, que nous avions fait. En effet lorsque l’on regarde une carte, nous repartons vraiment en arrière. Le sentier serpente entre les rochers sur un petit plateau formant crête, puis descend et remonte une canche, nous avons une dernière vue sur la Croix de Loraine, le balisage bleu tourne brusquement à droite, passons sous un rocher, nous descendons, traversons le chemin des Marchais et grimpons en face, nous coupons ce qui me semble être le chemin de la Charme, (parcelle
103). Nous grimpons dans un univers calcaire et boisé. Rencontrons le premier raccourci partant sur la droite et permettant de rejoindre le parking de la Canche aux Merciers. Laissons ce premier diverticule, nous sommes à flanc de colline dans les charmilles du Bois de la Charme planté non pas de charme, mais de chêne. Du chêne un peut rabougri sur ce terrain minéral difficile. Nous traversons d’anciennes carrières et serpentons entre des monceaux de petits pavés et restes de rochers découpés en petits morceaux invendables ‘’les Ecales’’. Nous arrivons à la seconde carrière, le chemin descend, et remonte en formant un angle aigu sur la droite. (Ne pas prendre le sentier qui descend vers le chemin en contre bas. Remarquez le rocher dont l’arrête est incrustée de petites encoches. Ce sont les marques des ciseaux (burin) des carriers permettant de découper un gros bloc de rocher, pour le transformer par la suite en pavé ou en bordure de trottoir.  Après un virage, nous coupons le chemin de la justice de Chambergeot ressemblant à un sentier (parcelle 102). Nous retrouvons une zone rocheuse, descendons, coupons le chemin de la gorge aux chats (parcelle 101) et remontons en face dans une zone rocheuse ou nous rencontrons beaucoup de varappeurs. Nous sommes à l’une des extrémités du sentier 16. Après le passage rocheux, pas très bien balisé, nous sommes sur un plateau siliceux. Deux kilomètres et demi
de plateau et de petits rochers, plus rien à voir avec les pignons du circuit rouge. Nous avons une vue sur la plaine de Milly et la fin du Coquibus, longeons le flanc d’une longue dalle siliceuse. Sur ce plateau, nous avons une belle vue sur le Coquibus. Dans la canche entre les deux bosses, la plaine de la Bière avec au loin les immeubles de Melun (peut être la tour Plein Ciel. Sur la bosse de gauche, dépassant de la bosse l’extrémité des antennes de Saint Assise. D’ordinaire, je mets les caractéristiques et l’histoire des antennes trouvé sur wikipédia. En cherchant sur internet, j’ai trouvé une visite du centre des Télécommunications. J’ai copier le texte, mais Je vous invite à vous y rendre pour voir les photos : 
https://lafibre.info/histoire/radio-sainte-assise/


 [Le Centre Radio-Électrique PTT de Sainte-Assise (77). Site cédé par Orange pour 1€ à la région île de France pour en faire une réserve naturelle.

L’auteur du site, vous propose un voyage dans l'émetteur le plus puissant au monde, un émetteur pour les ondes super longues (basse fréquence) avec une antenne portée par onze mâts de 250 mètres et cinq mats de 180 mètres qui émet sur une zone s'étalant entre les Amériques et le Japon.
J'ai oublié de mettre la phrase au passé : C'était le cas à son inauguration en 1921 par le ministre des Postes, Télégraphes et Télécommunications (P.T.T.), M. Louis Deschamps.
Dans les années 1920, les liaisons télégraphiques internationales existantes (câbles sous-marins) appartiennent à des compagnies privées anglaises ou américaines. C'est ainsi que les informations politiques et économiques (la bourse entre autre) transitent par Londres avant d'arriver à Paris ! Seules des liaisons sans fil peuvent modifier cet état de fait qui met la France dans une situation de faiblesse. Il devenait donc stratégiquement indispensable d'établir un centre de Télégraphie sans fil.

Aujourd'hui la partie que je vous emmène visiter est à l'abandon, mais il y a toujours une partie classée secret défense où la marine nationale a une antenne de plusieurs km de diamètre supportée par  10


pylônes pour son centre de communication avec nos sous-marins nucléaires. Les basses fréquences qui ont la caractéristique de bien pénétrer dans l’eau et les sous-marins restent en communication avec Sainte-Assise même sous l'eau.

Une filiale d'Orange (GlobeCast) a toujours un mat de 250 mètres et un téléport. Un Téléport permet l'émission des signaux montant vers les satellites de télécommunication, en particulier les signaux vidéo/audio pour la diffusion directe par satellite de services de télévision. C'est aussi là qu'arrivent les communications Internet des abonnés à internet par Satellite avec GlobeCast. Il est constitué d'un parc d'antennes paraboliques de grande dimension (de 4 à 16 mètres de diamètre).

Pourquoi le site de Sainte-Assise pour toutes ces antennes ?
Le domaine des bruyères de Sainte-Assise est situé sur la nappe d’eau subaffleurante aux portes de


Paris.  Le sol gorgé d'eau permet une réverbération du rayonnement vers la stratosphère. (C'est ce que j'ai compris de discussion entre spécialistes). Cette particularité, aura fortement contribué, en 1920, à l’implantation d’un centre radioélectrique de l’administration des PTT sur ce site stratégique. Le poste de Sainte-Assise d'avant guerre comportera 3 stations :

- une petite station à lampes assurant des relations avec Londres et Madrid
- une station continentale réservée aux communications européennes. Comprenant une antenne montée sur un pylône de 250 mètres (qui n'existe plus aujourd'hui).
- une station transcontinentale réservée aux communications transocéaniques => C'est aujourd'hui
exploité par la Marine nationale. Le bâtiment est probablement dans la zone secret défense.

Attention : Quelques précisions sur les termes employé plus bas.  Ce n'est pas le "Radio France" actuel, société de service public, née le 1er janvier 1975, qui gère les stations de radio publiques en France métropolitaine.
La Compagnie Radio France fut de 1919 à 1956 une filiale du groupe SFR  (attention on parle de "SFR", mais ce n'est pas l'actuel 2ème opérateur telecom Français qui signifie "Société française du radiotéléphone" mais "
Société française radio-électrique". Ce SFR fusionnera en 1957 avec la CSF "Compagnie générale de télégraphie sans fil" et le mot "SFR" ne sera plus utilisé.
Wikipedia nous raconte l'histoire :
A Sainte-Assise, sur les communes de Seine-Port et de Boissise-la-Bertrand, près de Saint-Fargeau-Ponthierry en Seine-et-Marne, il est créé une importante station de radio (émission, reception, brouillage etc). L'exploitation partielle de la station est confiée par la Société française radio-électrique ou SFR (le technicien) à la Compagnie Radio-France (l'opérateur) dont l'Administrateur-Directeur est Émile Girardeau (fondateur de la SFR et de la marque Radiola) et le Directeur technique Paul Brenot, deux grands pionniers de la radio en France, collaborateurs du général Gustave Ferrié.


La première pierre du centre est posée le 9 janvier 1921. Une organisation exemplaire du chantier permettra un démarrage des émissions dès 1922. Très vite pour le contrôle des ondes en France la concurrence est vive, déjà il est question d'influence politique et de réclame (la publicité d'alors).

Si les liens avec les colonies en titre sont désormais assurés officiellement par le Ministère des Postes et Télégraphes, la Compagnie Radio France joue un rôle importants dans les liaisons sans-fil avec certaines protectorats (Maroc) ou pays européens (Londres, Madrid, Prague etc). Mais elle exploite aussi la part française du câble Paris-New York qui double ses émissions télégraphiques, les liaisons vers l'Amérique du Sud etc. Parfois elle agit en partenariat avec d'autres filiales de la CSF comme la Société Radio-Orient. Avec le progrès technique et surtout l'amplification des échanges commerciaux,
progressivement le radiogramme se substitue au cablogramme.

Vers 1935 la Compagnie Radio-France utilisait donc un réseau d'agences à son nom ou sous intulé CSF en France et dans l'Empire français gérant la télégraphie avec ou sans fil, notamment les nouvelles boursières et commerciales, certaines liaisons navales ou militaires etc. Le développement des ondes courtes explique ce succès. Elle lance aussi la radio-téléphonie avec les navires en mer.
En 1938, Radio-France, complètement contrôlée par la CSF qui ne détient pourtant que 12% du capital, est une société qui compte 317 employés dont 231 sont basés à Paris, 59 à Sainte Assise et 27 à Villecresnes. Entreprise moyenne donc mais donc l'importance stratégique est grande. A l'étranger seul le chef de poste est salarié de l'entreprise, les autres sont employés par des sociétés du groupe CSF.
La concession générale n’était pas étendue au téléphone, ni aux câbles sous-marins, et le Service ministériel de la TSF assurait les communications avec la plupart des colonies françaises et certains services radio-maritimes (voir Compagnie Radio Maritime), seuls services mobiles existant alors. D'où des rivalités avec le ministère et, en fait dès avant la seconde guerre mondiale la Compagnie Radio France est en déclin même si elle reste proche des services secrets français.
En juin 1940, l'officier qui gardait la station de Sainte-Assise ne peut la faire sauter faute d'explosifs
disponibles. Pendant l'occupation, la station sera utilisée pour les besoins de la
Kriegsmarine, qui ne manquera pas de la faire sauter en août 1944. Les techniciens la remettent en marche dès septembre 1944, ce qui leur vaut les félicitations du Général Lanahan, chef des communications de l'armée des EU. Mais commercialement la reprise en 1945 est difficile, la capacité technique lui échappe de plus en plus et l'hostilité des PTT est permanente. En 1956 les biens et une partie du personnel de la Compagnie sont intégrés par les PTT, suite à la fin de la concession trentenaire prolongée par la période de guerre.
Source :
Wikipedia
Si vous voulez en savoir plus sur ce qu'il se passa sur ce site pendant la seconde guerre mondiale, je vous recommande le Mémoire de Maîtrise de Céline CHAMBON (préparé sous la direction de M. le professeur Duroselles). Il date de 1972 et est vraiment lisible par le grand public un peu comme on lirait un livre (il fait 48 pages).]
 S’il fait beau prévoyez un chapeau, c’est encore un secteur dénudé. Par temps de pluie nous rencontrons quelques mares de platière. Sur ce terrain aux rochers affleurant, le balisage est difficile à suivre. Nous rencontrons l’autre extrémité du premier raccourcie traversant la platière. Une flèche sur un arbre nous indique la bonne direction. Entre les arbres nous apercevons une masse grise l’aqueduc de la vanne. [Les aqueducs de la Vanne et du Loing sont deux aqueducs qui acheminent de l’eau potable vers Paris depuis des sources situées en Bourgogne et en Île-de-France jusqu’aux réservoirs de Paris. D’une longueur de 156 km, l’aqueduc de la Vanne dont la construction a commencé en 1866 et s’est achevée en 1874, est l’œuvre de l’ingénieur Eugène Belgrand qui l’a conçu à la demande du baron Haussmann qui souhaitait faire venir l’eau potable de sites éloignés de Paris afin de garantir une alimentation en eau de qualité avec un débit régulier. wikipédia]. Notre chemin serpente dans les rochers. Passons une canche, coupons un chemin et regagnons la platière. Au niveau du point de vue nous rencontrons le second raccourci de cette boucle. Vous seriez

certainement tenté de le prendre. Je pense peut être à tord, qu’au niveau des dénivelés que nous cherchons à faire, nous devrions même en prenant ce raccourci et en poursuivant les 25 bosses atteindre les milles tant rechercher. Mais notre but n’est plus là. Notre but, c’est de faire l’ULTRA aller jusqu’au bout du sentier 16. Abandonnons l’idée du raccourci. Poursuivons le sentier 16 partant un peu sur la gauche, descendant un peu, puis nous  longeons les rochers, le sentier remonte sur la droite, passe sous des rochers, reste à flanc de colline. Le circuit est mal balisé, heureusement que d’anciennes marques sont encore visibles, nous remontons sur le plateau. Evitez de couper par le sentier restant sur le plateau… Je sais c’est très tentant, les jambes commence à devenir lourdes. Nous apercevons sur la gauche l’ossature fugitive (entre les arbres) de l’aqueduc de la vanne. Passons le télégraphe de Noisy, repérable pour ceux qui ont réalisés mes petites promenades par un monticule de pierre, [
Le télégraphe Chappe (ou télégraphe aérien) est un moyen de communication visuel par sémaphore, sur des distances de plusieurs centaines de kilomètres, mis au point par Claude Chappe en 1794. Les sémaphores sont en général placés sur des tours dites tours Chappe. Une tour Chappe était constituée :

  • du signal (mât muni d'un régulateur pivotant et de deux indicateurs articulés)
  • d'une salle de travail à l'étage où le stationnaire observait les tours voisines et actionnait le système de manœuvre du signal


d'un local de repos en dessous, où le stationnaire pouvait descendre se reposer un quart d'heure après le coucher du soleil à un quart d'heure avant le lever du soleil. https://randosacaudos.blogspot.com/2015/07/50-petite-promenade-en-foret-de.html] Notre but n’étant pas de chercher les gravures nous
passons rapidement pour descendre dans la canche aux Merciers. Passons l’aqueduc (en souterrain), nous débouchons sur un chemin proche de l’autoroute que nous prenons à gauche (parcelle 108). Nous le quittons et poursuivons le sentier sur la gauche, nous grimpons dans les rochers et redescendons vers le parking de la Canche aux Merciers, coupons ce qui semble être sur la carte le chemin de la charme. Attention le balisage fait fourche. Sur la gauche le balisage rejoint le parking, sur la droite nous poursuivons notre circuit 16. (Il me semble qu’il n’y a pas de pancarte. Mais je fatigue, et ne fait plus trop attention à ce qu’il y a autour de moi. Prenons à droite nous revenons un peu sur nos pas. Coupons un
chemin, nous sommes dans une plaine arborée, devant nous, nous aperçevons une clairière sablonneuse. Le chemin fait un coude sur la gauche s’approche des rochers, (le balisage n’est pas très bien fait). Coupe un chemin, passe proche  d’une borne en grès, nous cherchons toujours le balisage (flèches en bois bleu). Nous commençons à grimper la pente sablonneuse de la canche aux merciers, ses pentes sont encore dénudées après l’incendie de 2014. Moi j’aime bien. Pas qu’il y est eu un incendie, mais ses parcelles rocheuses dénudées, laissant apparaître ‘’les sublimes horreurs, ses horribles déserts, ces affreux rochers ’’ comme s’exclamait la Reine au temps de Louis XIV. Grimpons dans les rochers, nous retrouvons l’extrémité du plateau, le chemin reste sur le bord de la platière. Laissons sur la droite le balisage du raccourci traversant la platière indiquant le parking à 1h00. Restons encore sur le bord du plateau calcaire et boisé. Tout doucement le plateau s’élargie de nouveau, nous arrivons au carrefour de la Maison Poteau. Traversons cette plaine sablonneuse coupons le chemin de la charme, laissons sur la gauche le chemin de la Maison Poteau, avançons vers les rochers (parcelle 114) ou nous retrouvons le balisage bleu, quelques centaine de mètres plus loin, nous retrouvons le balisage rouge que nous prenons à gauche. Reprenons notre itinéraire avec ses difficultés, notamment la descente un peu acrobatique dans une diaclase  pignons 26 – 27. Redescendons, coupons ce qui me semble être le chemin des Cassis (Parcelle 114), et grimpons vers le rocher des Gros Sablons portant le N° 28. Le sentier est renforcé par des escaliers en bois, le balisage semble neuf (en 2021), n’est pas très bien fait, il est parallèle au sentier et ne se voit pas, heureusement qu’il y a la trace au sol. (Un peu plus tard je me suis rendu compte que la peinture était un peu plus visible dans l’autre sens. Savent peut être pas que c’est une boucle que l’on peut faire dans les deux sens. Je rigole… Rouge. Lorsque j’étais baliseur mon maître m’avait appris à baliser, avec des traits perpendiculaires au sentier. D’une marque on devait voir la suivante. A ne pas faire de recto verso sur un arbre, dans l’autre sens ce n’ai peut être pas la meilleur position. Ce qui m’obligeait à faire le parcours dans les deux sens.) Nous voilà sur le dernier pignon numéroté 28 (28 au lieu des 25 annoncées. Mais ce n’est pas fini souvenez vous que nous avons commencé au N° 14. Nous ne sommes qu’à mi parcours au niveau des bosses). Poursuivons ce long rocher ou nous avons des points de vue sur le parcours déjà réalisé. Passons quelques passages un peut technique avant de retrouver un semblant de plateau. Nous cherchons un peu le bon chemin. J’ai l’impression que tout les ans de nouveaux sentiers sont créés afin d’éviter les difficultés, et comme le balisage est mal fait, trop espacé par endroit et parallèle au sentier, on ne le voit pas. Sans le faire exprès on emprunte le détournement. Nous redescendons, entre des claustras en mauvais état et un sentier complètement raviné, coupons le chemin que je pense être celui de la mée ou nous coupons le GR 1. Remontons en face par un sentier renforcé par des marches en bois. Au sommet des claustras et une bifurcation. Nous sommes au Gros Sablon Est. A droite le chemin originelle, à gauche et c’est dommage le diverticule créé et maintenu en place par des planches afin d’éviter les ravinements. Il évite la difficulté. On est sur un circuit montagne et à la montagne lorsqu’un rocher de 2,50 m ce dresse devant vous il faut bien l’escalader. Je ne comprends pas bien tout ses détours qui ont été créés et balisés, je trouve que c’est dommage et que cela dévalorise ce parcours. Cela devient de la simple marche en foret de Fontainebleau, ou la seule difficulté revient à monter et descendre des pignons, sans y ajouter des difficultés que l’on peu trouver en montagne. Méchamment je dirais que c’est devenu un itinéraire pour BOBO… Avoir sur son CV de randonneur les 25 bosses, le GR5 et le 20 cela fait bien. Après avoir tout contourné on se croit prêt pour le GR 20. Mythique sentier de randonnée qui traverse la Corse, du Nord au sud. 30 000 personnes par ans (2013) se lancent sur les 200 km traversant les montagnes. Que tout randonneur souhaite inscrire sur son CV. Il est annoncé comme étant l'un des sentiers de grande randonnée les plus durs d'Europe (mais aussi l'un des plus beaux). Au nord du GR20, vous ferez face à des passages très techniques (sur un sentier parfois escarpé), tandis qu'au sud, les chemins sont moins accidentés et le terrain moins vallonné. (Certaine partie du texte proviennent du site GR 20.fr). J’ai vu un reportage sur ce chemin (que je ne ferais jamais. Je n’ai pas le niveau). Ou le gardien du premier refuge observait ses clients et leur déconseillait de poursuivre, vu leur état d’épuisement. Remettons de la technicité sur ce chemin des 25 bosses. Prenons à droite (le balisage ne se voit pas très bien) contournons le rocher sur 3 m, oui la dans le creux sur la gauche le MUR. Non, non on ne contourne pas. Imaginé que vous êtes à 1400m d’altitude sur une crête, alors ce mur il faut bien le franchir, un peut technique, de la petite varappe. Les prises sont faciles.  Un peut moins visible aujourd’hui puisque peut de personnes ne le font. En trois enjambées la difficulté est passée, je vous autorise le genou en parti haute. Vous l’avez passé ? Alors est-ce que cela ne valais pas ‘’le détour’’. Au moins vous pourrez vous venter de l’avoir fait… Nous passons les Pignons 1 - 2 - 3 et trouvons d’autres difficultés sur un parcours rocheux, oui aujourd’hui on peut les éviter. D’ailleurs si l’on ne fait pas attention à la trace de peinture on contourne sans ce rendre bien compte que le passage n’est pas là, les sentiers de contournement sont devenus plus visibles que le balisage. Les balises pas toujours bien placé, n’arrange pas les choses. Nous remontons vers les bosses 4 – 5 par un sentier rempli de racines et de rochers, passons le pignon au poivre et redescendons sur un sentier très glissant par le sable et les aiguilles de pin se dérobant sous nos pieds. Descendons, coupons le chemin de la gorge aux poivres. Et remontons tout de suite, nous arrivons au cimetière aux ânes pignon Nord, avec un point de vu sur les pignons et l’église de Milly, sur la gauche le château d’eau. Descendons dans une canche et remontons par un chemin facile. Redescendons et faisons un esse gauche droite, empruntons un peu le  chemin du rocher des Potets (parcelle 127) puis prenons à droite le sentier avec des escaliers. Grimpons vers le rocher de la tortue N°6, franchissons une petit canche, longeons un bel abri pour passer la nuit… et reprendre le circuit le lendemain. Nous arrivons au pignon 7, nous montons et descendons sans trop de repères pour se situer sur une carte, le balisage semble être réalisé pour une marche à l’inverse du sens des aiguilles d’une montre. Nous redescendons tranquillement, traversons un chemin (parcelle 148). Poursuivons en face. Une descente toute facile, puis un petit plat sablonneux, coupons le chemin de Melun au Vaudoué (parcelle 149) et un balisage jaune, nous sommes toujours à plat. Nous arrivons dans une espèce de carrière de sable, il y a beaucoup trop de sentiers on serpente entre les rochers sans vraiment savoir si c’est le bon. Nous sommes toujours à plat. Grimpons vers la Grande Montagne 8 & 9 ou nous devons escalader la dalle, puis zigzaguer en sautant de rochers en rochers. La descente est facile. Nous arrivons au premier et seul poteau avec une information. Sur la droite le chemin d’origine passant par le Diplodocus (c’est le raccourcie, que je n’ai jamais pris) à gauche le rocher de la Potola et la variante du rocher Cailleau, et le J.A. Martin devenue le chemin officiel (1972 Maurice Martin balise la variante du ‘’J.A. Martin’’ et rallonge ainsi le parcours de randonnée des 25 bosses dans le massif des Trois Pignons. J.A. Martin frère de Maurice disparu en expédition). Je prends à gauche par la Potola. Le chemin est un peu plus doux, plus plat, nous serpentons entre les rochers. Nous coupons le chemin pavé des Béorlots (parcelle 162). Nous serpentons entre les rochers dans une partie relativement plate domaine des varappeurs nous sommes au N° 10 Rocher du Potola. Descendons quelques marches, nous apercevons un chemin sur la droite, le balisage tourne sur la gauche, nous descendons, rencontrons un chemin, prenons à gauche et descendons quelques marches réalisées en pavés.   Nous apercevons une information sur nos ancêtres les homos sapiens et les gravures rupestres. Coupons le chemin des Longveaux, grimpons en face, nous arrivons à la bosse N°11 ou nous avons un passage simple et un compliqué, le passage compliqué étant moins bien marqué, j’ai suivi la trace la mieux marqué au sol et j’ai pris bien malgré moi le plus simple. Je n’ai pas eu le courage de revenir sur le compliqué. C’est une partie de la foret que j’aime bien. Elle est dénudée l’on se promène sur et entre les rochers dans le sable blanc. Malheureusement, c’est encore un incendie qui à rendu cette partie dénudée. [nd la tl²B septembre et non août 2012] plusieurs départs d'incendie avaient été constatés sur la massif de Fontainebleau particulièrement sur la forêt des Trois Pignons. Au total, en une journée, l'ONF y avait dénombré 7 départs de feu et une surface totale d'environ 10 ha. Ce sont les peuplements forestiers situés sur le site du rocher Cailleau qui ont été les plus durement touchés avec près de 8 ha dévastés. Au vu de la fréquence de ces départs de feu, il s'agissait là d'actes assurément volontaires et une plainte avait été déposée par l'office national des forêts pour permettre le bon démarrage d'une enquête. Après avoir laissé les sols au repos plusieurs mois, l'ONF démarre les travaux de nettoiement et d'entretien des peuplements forestiers touchés par l'incendie sur ce secteur. Pour cela une intervention sylvicole est prévue afin d'abattre l'ensemble des arbres brûlés et ainsi sécuriser ce site proche d'itinéraires fréquentés et de sentiers de promenades (sentier des Arts Rupestres). Sur ces sols sableux, plusieurs mois seront nécessaires afin que la végétation repousse, dans le but de favoriser un renouvellement naturel des peuplements de résineux. Les bois récoltés serviront à alimenter la filière bois et seront valorisés en bois d'industrie destiné à la production de pâte à papier ou de panneaux de particules. Visiblement à l'ONF, quand ils disent "abattre l'ensemble des arbres brûlés", c'est au sens strict ! L’examen des arbres abattus montre qu'au moins les 3/4 présentent des signes de dépérissement avancés (aiguilles mortes sans signe de repousse) et étaient probablement déjà potentiellement morts. Une proportion minoritaire aurait très probablement survécus. L'ONF n’a pas entrepris une opération de tri sélectif compliquée et aléatoire sur une aussi petite surface. " extraie de https://www.tl2b.com/2013/03/coupe-rase-sur-la-zone-incendiee-du.html]. Avant l’incendie il y avait un raccourci sur la droite, un peu avant les rochers, je ne suis pas sur qu’il a été retracé. Trop fatigué je n’ai pas fait attention. Poursuivons tout droit et grimpons sur les rochers, le balisage nous fait sauter de rochers en rochers. Attention en barefoot c’est ici que je me suis abîmé la plante des pieds. Je me suis réceptionné comme si j’étais chaussé et je me suis retrouvé avec des bleus sous la plante des pieds. Il ne faut pas sauter, mais faire de grand pas, parfois c’est un peu plus acrobatique, surtout en minimaliste, je me suis vu m’asseoir pour passer la difficulté, j’avais trouvé que le rocher était bien glissant avec le sable déposé par les chaussures sur la zone de réception. Nous voilà au rocher Cailleau, N°12, nous apercevons une cheminée, un gros pin en travers du sentier, un dernier passage ou il faut se contorsionner entre les rochers. Le chemin tourne sur la droite contourne une grotte pour varappeur comportant une cheminée et la gravure d’un calice, [(Nous en trouverons une seconde au rocher J.M Martin.) Elles sont classées dans les gravures modernes. Le GERSAR dans les années 1980 en dénombrait 13 en comptabilisant celles de Coquibus.

Voilà ce que nous disait le cahier du GERSARD de 1983 sur ses gravures.

Ce sont des gravures de plein air exécutées sur des rochers extérieures aux cavités gréseuses. Elles sont obtenues par percussion, au marteau et au burin, sur des surfaces pratiquement planes. La plupart ont des dimensions considérables, la plus grande que nous connaissions mesurant 1,82 m. Les motifs gravés présentent une unité d'inspiration certaine : calices, hosties, croix ou épées.

Elles sont toutes d'exécution récente, postérieure à 1950, une vieille fréquentation des Trois Pignons nous permettant d'être aussi affirmatif. Les roches gravées classiques présentent des surfaces patinées, certaines étant même couvertes de fins lichens. Or les parties gravées sont exemptes de patine ou de lichen.

Pourquoi ces symboles chrétiens dans les sites sauvages et grandioses des Trois Pignons ? Il est difficile d’envisager un acte fortuit et gratuit, l’importance du travail de gravure exclut cette hypothèse. Dès 1960, on a pu lire dans la presse des échos sur la pratique de rites religieux dans le cadre des rochers de la Forêt de Fontainebleau.  La survivance des anciens cultes n'apparaît pas comme un phénomène fortuit...mais comme un fait profondément enraciné..". P. Doignon, en 1974, évoquait ces cérémonies rituelles .

Les : Calice, hostie, croix, clef, serpent sont des symboles chrétiens, de même que l'épée que les Croisés tenaient par la lame en la brandissant comme un crucifix.

Le calice symbolise le Saint-Graal. C'est le vase à boire qui aurait servi à Jésus-Christ lors de la Cène et dans lequel Joseph d'Arimathie aurait recueilli le sang du Christ coulant de son flanc percé par la lance du Centurion. Au Moyen Age, les romans de chevalerie ont évoqué "la Quète du Graal". Chrétien de Troyes composa vers 1182 les 9000 vers de son "Perceval". Cette œuvre a profondément contribué à inspirer Richard Wagner dans son "Parsifal". Les figurations de Graal- sont fréquentes en pays de langue d'Oc, régions où les doctrines cathares ont eu une grande audience. On sait que ces doctrines ont survécu aux massacres de leurs fidèles. Pour les pèlerins cathares Montségur avait reçu en dépôt le Saint-Graal. Nos étranges gravures sont-elles, en un temps où la renaissance occitane est amorcée, une manifestation de l’esprit cathare ?

LES PROBLEMES DE DATATION ET DE SIGNIFICATION

Personne, jusqu’à présent (1983), n’a pu répondre de façon certaine aux deux questions souvent posées : à quelles époques peut-on attribuer ces gravures et quelle est leur signification ?

Notre propos n’est pas de résumer ici à nouveau les thèses, hypothèses et théories développées depuis une centaine d'années par différents auteurs, mais de mettre en évidence les difficultés rencontrées dans les domaines de la datation et de la signification de cet art rupestre. Topo tiré des cahiers du GERSARD] le chemin redescend tranquillement, nous arrivons au rocher N°13 le J.A. Martin Pignon sud. La plante de pied commence à me chauffer. Je nettoie la couche de poussière noire recouvrant le dessus et le dessous des pieds, j’observe une large plaque blanche sous la plante des pieds. Je préfère me rechausser, avant qu’il ne soit trop tard et qu’elles ne deviennent qu’une immense ampoule. Sur les 24 km annoncé, j’en n’ai réalisé 20 dans des conditions difficiles en minimaliste. Nous avons une vue sur Noisy sur école. Attention ce passage n’est pas facile, pour la simple raison qu’un sentier bien visible part sur la droite et que les branches d’un arbre nous empêchent de voir les traces peut visibles du balisage à moitié effacé sur les rochers. Ce passage sur les rochers est très technique. Nous descendons la dernière grosse marche et l’on retrouve un sentier horizontal. Nous coupons un sentier, c’est la fin du raccourci évoqué un peu plus haut. Nous sommes dans la parcelle 170, le sentier fait fourche prenons à droite, coupons de nouveau le chemin des Longveaux, poursuivons dans les bois (parcelle 169), ce chemin tout plat nous fait du bien aux jambes. Traversons le chemin de la Vallée de la Mée, large chemin (GR 1) poursuivons en face le sentier qui débouche sur le chemin du Guichot. Nous rencontrons sur la droite un balisage rouge avec un point blanc en son milieu. C'est la fin de ce que j’appelle le raccourci, mais qui est en réalité le chemin d’origine des 25 bosses. Quittons le chemin et prenons à gauche, le sentier qui s'élève vers le Guichot. Des escaliers stabilisent le sable du sentier. Nous arrivons au sommet du Guichot portant sur la carte le N°14 (pour moi ce sera toujours une énigme pourquoi avoir numéroté les rochers au départ de nulle part. Aucun parking à proximité de la bosse N°1. Alors que tout ce que j’ai lu sur les 25 bosses, fait partir l’itinéraire de la Croix Saint Gérôme et que l’habitude  fait le départ de Noisy.) Redescendons et poursuivons le balisage en retrouvant le chemin du Guichot que nous prenons à gauche. Au carrefour, encore à gauche le chemin de la Plaine. Nous arrivons sur un autre carrefour, ‘’Les Longs Réagis’’, nous laissons à droite l'ancien chemin de Melun prenons à gauche et, une vingtaine de mètres plus loin nous prenons à droite le chemin du cul de chien. Dans le virage à droite, nous quittons le chemin pour gravir, notre dernier pignon La justice de Noisy (N°15). Grimpons cette butte qui d'un côté est siliceuse et de l'autre calcaire. Sur un arbre nous avons une pancarte avec le nom et le numéro international des secours. (Un peu tard en fin de parcours, lorsque l'on part de Noisy. A mi parcours pour un départ de la croix Saint Gérôme. C'est le seul endroit où je l'ai vu.) Traversons le plateau calcaire, de l'autre côté la descente se fait sur les cailloux d’un sentier raviné, puis devient plus sablonneux dans sa partie inférieure. Abandonnons le chemin pour prendre sur la droite le sentier se dirigeant vers la roche aux sabots, sorte de clairière sablonneuse parsemé de rochers. Domaine des varappeurs. Ce rocher ne porte pas de numéro, la dune à disparue il ne reste qu'une mer de sable plantée de rochers et de rares arbres, le sentier à disparu lui aussi, il n'est pas facile de suivre le balisage. Lorsque nous traversons la clairière, dans un premier temps, nous ne nous approchons pas des rochers, traversons en ligne droite, lorsque ces derniers nous Barre la route prenons plutôt à droite, nous trouvons entre les rochers quelques planches retenant le sable et des traits rouge. (Il me semble qu’un nouveau tracé part sur la droite et ne traverse plus les rochers, l’habitude me fait traverser cette petite mer de sable. Je ne suis plus les balises, je prends l’un des nombreux chemins tracés par les varappeurs partant sur la gauche, ce qui accentue l’érosion mais coupe de quelques mètres l’accès  au chemin de Jean des Vignes, afin de retrouver le parking plus rapidement.)

Cette fois ci, mon GPS marque 1149 m. et 1396,3 m lorsque je retranscris ma trace sur la carte IGN. Cette Ultra tour des Trois Pi est une excellente préparation pour de longues randos en Montagne.

L’hitoire d’Arbonne et des trois Pi

Il y a trente cinq millions d’années, la mer stampienne emplissait la plaine de Chanfroy laissant, en se retirant, des lacs résiduels et des marécages, des collines de bancs de grès cassés par l'érosion naturelle. La forêt est fréquentée dès le mésolithique (10 000 à 6 000 ans avant J.C.). La découverte de gravures rupestres en atteste (bois de la Feuillardière, l’abri orné du Rocher de Cornebiche). A l’époque gauloise, la forêt de Fontainebleau fait partie des marches boisées qui séparent les tribus Senones des Carnutes. On a retrouvé l’emplacement d’une villa Gallo-Romaine ainsi que des pièces de la même époque.A la mort de Clovis premier roi des Francs, la forêt fait partie des états de son fils Clodomir, puis, incorporée dans le royaume de Bourgogne, elle devient l’apanage de Gontran puis de Childebert et de ses successeurs.Au Xe siècle, le roi Robert II dit ‘‘Le Pieux’’, qui choisit Melun pour capitale, rachète des terres aux comtes pour y chasser. Il agrandit un pavillon de chasse qui deviendra le futur château de Fontainebleau.Au XIe siècle le Gastinois est cédé en 1068 à Philippe 1er roi de France et régi par différents comtes.Du XIIème au XVIIème le village appartient à la puissante famille des ‘‘Guignard de Montguignard’’ seigneurs de Samois et d’Arbonne qui a pour devise ‘‘ Fort et ferme.’’ Le chevalier Pierre de Samois surnommé ‘‘Baucens’’ accorde en 1178 aux religieux le droit de chasse dans sa forêt qui s’étend jusqu’aux gorges de Franchard. Les ruines du domaine des hospitaliers de Baudelu en 1912En 1210, le village s’est appelé Gilles de Erbona du nom du chevalier seigneur du lieu Gilles d’Arbonne, puis en 1220, Erbona se transforme en Gilo de Arbona, en 1224 Albona en 1350, Erbonne en 1384, Arbonne en Gâtinais en 1505, Arbonne en Bière en 1622 et Arbonne près Milly en Gâtinois en 1628 avant de devenir Arbonne puis Arbonne la Forêt depuis 1974.Au XIIIe siècle, les Templiers fondent à Arbonne une commanderie, qui devient par la suite le prieuré des hospitaliers de Saint-Louis. Les hospitaliers possédaient, depuis le XIIe siècle, une chapelle dédiée à Saint Blaise, au lieu-dit Baudelu. En 1348, les Anglais s’avancent jusqu’aux portes de Paris incendiant le pays. A la suite de la bataille de Poitiers des aventuriers anglais, navarrais, brabançons se répandent dans le Gâtinais, pillant, brûlant, torturant. Ils s’emparent le 4 août 1359 de la porte de Melun et le 15 du même mois brûlent l’abbaye du Lys. L'église d'Arbonne subit le même sort, la maison du commandeur de la commanderie de Baudelu également en 1385. Les templiers abandonnent les lieux au profit des seigneurs de Fleury qui transforment sa chapelle en grange2ème période : Des guerres de religion à Napoléon IIIAux temps des guerres de religion, le seigneur d'Arbonne est François Vendôme, vidame de Chartres.En 1593, au cours d’une chasse, le roi Henri IV s’arrête dans ce village où les Arbonnais lui offrent une fort bonne‘‘collation’’qui lui plaît tant qu'il offre indivisément terres bois et landes aux habitants du village. Les différents Seigneurs de Fleury ou leurs régisseurs continuent à lever l’impôt, dîmes et sols aux manants d’Arbonne.En 1676, au départ de la famille des Guignard de Saint Priest, les terres d’Arbonne et le fief de Baudelu sont annexés par le seigneur Nicolas d’Argouges, chevalier marquis de Rannes, conseiller du Roi possédant le château de Fleury.Le 23 janvier 1785, Antoine- Philippe de La Trémoïlle, prince de Talmont, épouse Henriette-Louise-Françoise-Angélique d’Argouges. De caractère dissipé, il entre dans une conjuration contre-révolutionnaire en 1791 et participe aux guerres de Vendée au côté d'Henri de Larochejaquelein. A la Révolution Française, le 30 janvier 1790 un décret annonce la création du département de la Brie et du Gâtinais (acte de naissance de la future Seine et Marne ). La même année, à la vente des biens nationaux, la grange aux dîmes dépendant de la cure d’Arbonne est vendue pour 400 livres et la cure pour 1620 livres. En 1793, la famille d’Argouges perd son droit féodal mais tente d'obtenir 180 arpents des meilleures terres. Le tribunal de Melun rend une sentence arbitrale attribuant la totalité des terres qualifiées de ‘‘communaux’’aux citoyens Arbonnais.En 1814, après l’abdication de Napoléon au château de Fontainebleau, les cosaques et les prussiens envahissent la région. Les villageois se cachent dans les chaos rocheux de la forêt.En 1823, Félicie de La Rochejaquelein, veuve princesse de Talmont, de retour d’émigration rétablie dans ses droits en 1820, se pourvoit en cassation contre l’arbitrage des communaux établis en 1793. En 1826, la cour de cassation rejette le pourvoi et la princesse est condamnée à payer 300 francs d’amende, à une indemnité et aux dépens.La plaine de Chanfroy devient un site militaire sous Louis-Philippe. En 1839, un camp de onze mille hommes manoeuvre sous le commandement du duc d’Aumale, duc de Nemours.Sous Napoléon III, la cour séjourne entre mi-juin et mi-juillet au château de Fontainebleau. L’Impératrice Eugénie, découvrant les sables d’Arbonne, s'évade en de belles excursions, y entraînant toute sa suite.En 1870, pendant l’occupation prussienne, comme en 1815, les Arbonnais, surtout les femmes, s’abritent dans les cavités rocheuses de la forêt si proche. Des bandes de francs-tireurs se constituent et, profitant des souterrains existants (notamment celui des eaux de la Vanne en construction) tendent des embuscades dans la côte de Franchard aux convois de passage. La construction de l’aqueduc dure 7 ans de 1867 à 1874 et achemine les eaux de l’Yonne jusqu’au réservoir de Paris-Montsouris. 3ème période : L'époque moderneEn 1906, l’écrivain Adolphe Retté, poète forestier quelque peu paillard, auteur de ‘‘La forêt bruissante’’, allant à ''Notre-Dame de Grâce'' Tour chapelle de dévotion édifiée en1862 sur le Rocher du Corne-Biche, y trouve le chemin de sa conversion. Il raconte cet évènement dans un livre ‘‘Du diable à Dieu’’Les peintres de l’école de Barbizon viennent chercher l’inspiration ‘‘sur le motif’’ dans les paysages du village voisin d’Arbonne. Citons Ferdinand Chaigneau, Charles Wislin, Karl Pierre d’Aubigny, Théodore Rousseau et tant d'autres précurseurs des impressionnistes. Le tramway facilitant les déplacements arrive en 1912 et rejoint Milly la Forêt à Melun. Il fonctionnera jusqu'en 1938. La ligne du téléphone suit le tracé relie les gares entre elles. Les pionniers du cinéma tournent en extérieur et l’on ne peut imaginer meilleurs décors pour reproduire les paysages exotiques des terres lointaines que les rochers et les sables d’Arbonne.Pendant la grande guerre, des scieries militaires s’installent à Arbonne. Les châteaux de Fleury et de Courances hébergent un hôpital militaire. Un savant, l'abbé Moreux, travaille dans une habitation en brique appelée ''Maison Rouge'' en liaison avec l’école d’application d’artillerie de Fontainebleau: il teste un système de repérage par le son pour permettre à l'aviation de détruire à tirs précis les batteries ennemies.Après guerre, la ‘‘Maison Rouge’’ prend le nom de ‘‘Corne-Biche’’ et devient une hôtellerie de luxe. En 1922, nombre d’italiens, fuyant le régime de Mussolini, trouvent du travail dans les carrières de grès du massif des Trois-Pignons. André Citroën choisit les sables d’Arbonne pour tester ses premières voitures autochenilles, en vue du grand départ pour la croisière noire de 1925.En 1936, l’avènement des congés payés voit la naissance du tourisme démocratisé. Le restaurant ‘‘Le Petit Corne-Biche’’ devient très prisé par ses repas abordables à 6 francs. Dans le village on compte sept licences et six bistrots. André Citroën choisit les sables d’Arbonne pour tester ses premières voitures autochenilles, en vue du grand départ pour la croisière noire de 1925.En 1936, l’avènement des congés payés voit la naissance du tourisme démocratisé. Le restaurant ‘‘Le Petit Corne-Biche’’ devient très prisé par ses repas abordables à 6 francs. Dans le village on compte sept licences et six bistrots. Pendant la seconde guerre mondiale, sous l’administration de Pétain, s’ouvre un camp de jeunesse à Baudelu.La kommandantur s’installe dans le château de Fleury en Bière. Les allemands font de la plaine de Chanfroy un terrain d’exercice pour les tirs de leurs apprentis aviateurs.Le maquis, dans les Trois-Pignons, réceptionne armes et munitions parachutées par les avions anglais. Les Allemands, pour les déloger, bombardent la forêt de projectiles incendiaires, brûlant 1200 hectares entre le 26 juillet et le 6 août 1943. Mais le réseau ‘‘Publican’’ réussit à poursuivre sa mission et les armes sont livrées et servent à la libération de Paris.Le 21 juillet, sous la pression des batailles de la Normandie, 22 résistants sont extraits de la prison de Fontainebleau où ils ont été torturés. Amenés les mains liés dans le dos aux carrières de sable de la plaine de Chanfroy, ils sont fusillés par les allemands et enterrés sommairement dans une fosse. Le 17 août 1944, à six jours de la libération de Fontainebleau, les Allemands continuent de ‘‘vider’’ la prison. Ils entraînent 14 résistants dans la plaine de Chanfroy où ils sont exécutés à la mitraillette et enterrés dans une fosse commune à côté de celle du 21 juillet. Le 7 décembre 1944, alors qu’ils viennent chercher du sable à Chanfroy, les militaires américains découvrent les charniers. Il y eut sept rescapés qui n’ont dû leur vie qu’au manque de place dans le camion. Des obsèques nationales ont lieu le 14 décembre: on aménage une chapelle mortuaire sous le marché couvert de Fontainebleau. Les martyrs sont enterrés au cimetière de Fontainebleau.4ème période : L'après guerreGeneviève Laporte, très jeune journaliste, relate son vécu quotidien à Arbonne dans ‘‘Si tard ce soir, le soleil brille.’’ Elle nous conte sa romance avec le peintre Pablo Picasso qui débuta en 1944 et nous révèle de nombreuses informations sur le cercle intellectuel et artistique qui existait entre Barbizon et Milly la forêt avec Jean Cocteau et Paul Eluard.Le cinéma parlant et en couleur redémarre et se tourne à nouveau vers la forêt de Fontainebleau. André Hunebelle tourne trois films de cape et d’épée dans le massif des Trois Pignons, avec Bourvil: «Les Trois Mousquetaires», «Cadet Rousselle» et «le Capitan» avec Jean Marais. Les vedettes logent à l’hôtel restaurant le «Petit Corne Biche». D’autres réalisateurs viendront tourner des films prestigieux comme «Michel Stroggof», «La Fayette», «Fantomas»...

En 1964, l’édification du tracé de l’autoroute qui traverse la forêt entraîne la disparition de deux sites géologiques appelés ‘‘la Fontaine Noire’’ et ‘‘les Sables Blancs’’ si chers à l’Impératrice Eugénie. Suite à de grandes inondations jusqu’à Cély en Bière vue l’absence de canalisation sous l’ouvrage pour évacuer les eaux du ''Ru de Rebais'', Monsieur le maire Paul D’Étienne, retrouvant les fossés datant de Sully, fait faire des drainages en forêt pour assainir les sols et canaliser le ''Ru de Rebais''.A la Toussaint 1988, un couple de promeneurs avec leur chien disparaît dans le massif des Trois-Pignons. On retrouve les corps d'Anne-Sophie Vandamme et de Gilles Naudet (25 ans tous les deux) au mois de janvier sous des branchages. Deux chasseurs sont interpellés, le fils avoue puis se rétracte. La cour acquitte le père et le fils. L'énigme demeure toujours.En 1995, le COSIROC (créé en 1962 pour la défense des sites et rochers d’escalade) collabore avec l'ONF pour une grande opération de lutte contre l'érosion sur le pignon du 95.2 dans le massif des Trois-Pignons. 120 bénévoles y construisent plus de 160 ouvrages de stabilisation.La tempête du 26 décembre 1999 (avec des vents de 170 km/h environ) provoque des dégâts très importants. Sur l'ensemble de la forêt de Fontainebleau, les forestiers estiment le volume touché à environ 300 000 m³ soit à peu près 500 000 arbres sur un total de 7 850 000 (statistique de 1993).Le 4 mai 1999, à la création du Parc Naturel Régional du Gâtinais Français, Arbonne fait partie des communes associées. Elle n’y adhère vraiment qu’en 2001 et renouvelle son appartenance en 2010.Texte écrit par Jean François Prévot Conseiller municipal.

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