Aujourd'hui je vous propose une balade sportive en Foret de Fontainebleau plus précisément dans les Trois Pignons le circuit montagne des 35 bosses. Au parcours des 25 bosses, on ajoute le circuit Denecourt bleu N° 16 des Trois Pignons.
Un peu d’histoire.
Avant la Seconde Guerre
Mondiale, tous les bois constituant cette forêt étaient propriété privée. Les
Amis de la Foret de Fontainebleau, en 1943, en avaient demandé le classement.
En 1944, des parachutages d’armes destinées au réseau de Résistance
"Publican" furent prétexte à deux incendies allumés par les troupes
allemandes dans le but de détruire ces armes et munitions mais dont l’effet se
limita à la destruction de la végétation. Un monument, une Croix de Lorraine,
perpétue, depuis 1946, le souvenir de ces événements, au sommet de la Roche au
Four, au fond de la Vallée Close. A la Libération, Paul Delouvrier, qui avait
pris part aux événements ci-dessus, devenu Délégué Général du District de la
Région Parisienne, suggéra au Général de Gaulle d’émettre une Déclaration
d’Utilité Publique (D.U.P.) pour permettre aux Domaines d’acquérir ces bois
privés, reprenant ainsi l’idée lancée par le Président du Club Alpin. Ce qui
fut fait en 1974.Entre temps, le Ministère de la Défense avait fait
l’acquisition de la propriété du marchand de tableaux Ambroise Vollard, au Bois
Rond. La construction de l’autoroute du Sud, hélas, saccageait irrémédiablement
cette partie de la forêt. La Déclaration d’Utilité Publique concernait 3200
parcelles détenues par 2000 propriétaires. La complexité de la procédure fut
telle que les achats ne furent terminés qu’en 1981...! Ce massif compte environ
3000 hectares dont 35% sont situés dans l’Essonne. L’armée en possédait 20%. Le
premier plan de gestion date de 1992. Un tiers seulement de sa superficie est
susceptible de produire du bois, en vue de sa commercialisation. Une partie a
été classée en Réserve biologique. On estime à 30% la surface forestière
occupée par des pentes à 30% ou plus, ce qui en fait l’une des caractéristiques
de ce massif comportant d’importantes zones sablonneuses. Les sites d’escalades
sont nombreux. De sérieux problèmes d’érosion nécessitent de fréquentes
interventions de protection. Les terrains militaires du Bois Rond, abandonnés
par l’armée, dans les années 1980, sont intégrés à la forêt domaniale. Vous trouverez l’histoire un peu plus complète des
trois pignons sur https://www.tl2b.com/2000/10/petite-histoire-des-statuts-de-la-foret.html
Carte OpenStreet Trace GPS & Topo sans Commentaires Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b309653
Carte VisioRando toucher le rectangle à coté du numéro
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici Rappelle.
Le circuit des 25
bosses est une boucle de 14 km avec plus de 800 m de dénivelé positif.
Circuit idéal pour la randonnée pédestre ou le trail. C’est de la
randonnée engagée, non adapté aux très jeunes enfants : les portions de
dénivelé sont brèves (entre 30 et 40 mètres de D+) mais parfois très techniques
: Il faut souvent poser les mains, s’asseoir, slalomer entre les rochers et
faire attention de ne pas perdre sa trace. En randonnant il faudra compter
entre 6 et 8h00. Parfois vous trouverez
les pancartes au sommet des bosse, et parfois non. Vous pouvez essayer de les
compter, vous y arriverez facilement jusqu’à la 7ème, puis la fatigue et
d’autres bosses non comptabilisées sur le parcours viendront vous mélanger les
pinceaux ! Et oui, sur les 25 bosses, il y a des bosses bonus. Les 25
bosses.com
L’histoire ; Les
alpinistes parisiens ont rapidement cherché un terrain pour s’entraîner avant
leurs courses de montagne. En 1947, Fred Bernick traça dans le chaos du Rempart
du Cuvier nos deux premiers circuits d'escalade. En accumulant les passages de
montées et descentes, ses parcours devaient préparer physiquement et
mentalement les alpinistes. On sait le succès obtenu par ces circuits...Restait
à trouver un moyen de se préparer à l'effort long de la marche d'approche, à
encaisser les dénivelées... Chose fut faite avec le célèbre sentier dit
des 25 bosses. (http://tl2bleau.blogspot.fr/2013/05/cest-quoi-ces-25-bosses-et-trois-pignons.html).
Commençons par un petit rappel sur le massif forestier dit des Trois Pignons. Vous vous êtes peut être demandé d'où venait ce nom ? Le nom semble provenir du patois local, un "pignon" désignant une "colline pointue". Hélas, celles-ci sont au nombre de quatre ! Allez comprendre...
Autre possibilité, le nom vient de l'imposante
roche à trois pointes dites Rocher des Trois pignons d'après la gazette
Noiséenne n° 10. Ce rocher, très célèbre dans les années 1900 fut enclos dans
une des 2 000 propriétés privées du Massif. Il fut redécouvert il y a peu par
quelques grimpeurs qui seront peut être surpris d'apprendre qu'il s'escaladait
il y a un siècle !
Ces considérations toponymiques passées, les Trois Pi sont sans doute l'un des sites les plus remarquables de Bleau. En effet, sa formation géologique particulière et énigmatique ainsi que son histoire récente qui donna naissance à la célèbre plage de sables du Cul de chien, véritable image d'épinal de la région où se trouve le Bilboquet attire les foules dans ce site des plus fragiles. André Billy, célèbre écrivain local, disait de ce coin : " Région d'une invraisemblance ahurissante, pays de la soif et de la solitude. Au crépuscule, chaque rocher devient un monstre, tout ce désert se peuple de formes fantastiques et menaçantes. Il n'y a rien de pareil dans notre Armorique ni dans la patrie de Macbeth."
C'est donc un grimpeur, Maurice Martin, célèbre pour
la réalisation des premiers topos d'escalade, qui balisa cet itinéraire connu
sous le nom de "sentier des 25 bosses". Cet boucle qui fait le tour
du massif des Trois Pignons escalade et descend quasi chaque bosse et cumule
donc environ 1 000 mètres de dénivelés ! Si Maurice Martin en est le baliseur
officiel (vers 1972), il reprenait un sentier déjà bien connu, discrètement et
partiellement balisé par d'autres bleausards dont Pierre Nédélec surnommé
"Puck". Lui et sa bande ont par ailleurs tracé bon nombre de nos
classiques circuits bleus d'escalade dans les Trois Pis dans les années 60.
Mais c'est Thierry Pain qui publia le premier topo de cette remarquable boucle
(dans la revue du Club Alpin d'Ile-de-France, Paris Chamonix, en octobre 1972)
qu'il baptisa "les 25 bosses". Il en donne l'estimation suivante
"ce circuit ne déroule guère plus de vingt km à parcourir en cinq ou six
heures. " Après sa description, il dévoile un coin du mystère non sans
ironie : "si cela fait plus de 25 bosses, cela vient de ce que certaines
comptent pour des demies".
Le tracé initial a subit depuis quelques variations
dont la plus significative est très certainement la variante dite de
la JA Martin (nom du Rocher Cailleau chez les grimpeurs qui avaient rebaptisé
ainsi la massif rocheux fréquenté par le frère de Maurice disparu en
expédition). Avec cette boucle, ce sentier devient un peu plus long et
progresse encore en dénivelé ! Dès 1980, un petit groupe informel comportant
des membres du Cosiroc, de l'AAFF, du TCF et du GERSAR analysa les principaux
problèmes que posait la sur-fréquentation du lieu, puis proposa des modifications
de parcours au nouveau gestionnaire du site, l'ONF. A la mort de Maurice
Martin, le Cosiroc trop pris par la mise aux normes du balisage des circuits
d'escalade, laissa cette tâche à l'AAFF. A cette époque, s'il est déjà moins
parcouru par les "alpinistes parisiens", on y croise alors de plus en
plus de "promeneurs" et "familles" qui, après quelques
bosses, raccourcissent la boucle en rentrant par les allées forestières
croisées en bas de pente... Aujourd'hui, outre d'importants groupes de randonneurs,
ce sont de très nombreux participant au trail running que nous croisons le plus
et, bien entendu, de plus
en plus de Vététistes malgré leur interdiction ! L'ancienne variante fait
maintenant partie du circuit mais 2 raccourcis, le premier du Guichot à la
Grande Montagne, le second pour éviter la JAM et le Rer Cailleau sont balisés
(points blancs). En mars 1995, après plusieurs semaines d'étude et de
reconnaissance, une énorme opération de lutte contre l'érosion est conduite par
le Cosiroc et l'ONF sur les pentes du 95,2 ravagées par des années d'exercices
militaires ! Fort de cette expérience, un groupe de travail se monta
progressivement pour s'attaquer au sentier rouge... Le 13 octobre 1995 naissait
la Commission érosion et sept jours plus tard, les premiers relevés étaient
effectués sur les 25 bosses ! Suivirent de nombreuses réunions sur le terrain,
et des travaux sans fin qui se poursuivent encore
aujourd'hui !
Le sentier des 25 bosses
Ce circuit est balisé par
un trait rouge peint sur les rochers ou sur les arbres et il vous emmènera à
travers des blocs de grès qu'il vous faudra de temps en temps escalader. Les
panoramas sont exceptionnels, vous pourrez découvrir des étendues
impressionnantes de sable blanc. Par endroit, votre regard portera sur
l'immensité du massif et de la Forêt de Fontainebleau. Vous marcherez souvent
sur des rochers, emprunterez des passages parfois difficiles, escaladant de
temps à autres certains blocs, ou piétinerez dans le sable fin. Mais vous
devrez aussi lever la tête pour remarquer des blocs aux silhouettes diverses et
variées que votre imagination ne manquera pas d'interpréter, profiter
pleinement du décor naturel qui vous est proposé. Le cheminement dans ces amas
de rochers gigantesques, de collines en vallons, tantôt sablonneux, tantôt en
sous-bois, vous offrira très certainement une journée de grand plaisir. A vous
d'en profiter ! www.tl2b.com
Mai 2021
Le Corona virus nous oblige à rester chez nous pour
le troisième confinement. Cette fois ci, nous sommes toujours obligé de rester
dans notre département mais les heures de promenades ont changées on à le droit
à la journée, mais pas à plus de 10 km de chez soit. Certain découvre ce qu’il
y a, à dix kilomètres de chez eux… Ils trouvent que c’est beau. Moi, je
m’ennuis un peut, j’ai déjà parcouru en long en large et en travers le secteur
des 10 km. Pour passer le temps je parcours les balisages jaunes que j’avais
jusqu’à présent ignoré, parfois un peut plus loin, que la zone autorisée. Ces
balisages jaunes me semblaient inintéressants lorsque que nous étions libres.
Aujourd’hui pour les avoir parcourus je les trouve toujours inintéressant, ils
ont simplement le mérite d’être dans la zone autorisée. Au moins j’ai pu
maintenir mon rythme de promenade.
Nous voici au beau mois de mai, le dicton nous
apprend ; En mai fait ce qu’il te plait. Et comme l’année dernière, les
interdictions se lèvent, une à une. Dès les premières heures de liberté, je
parts respirer la bonne odeur de pin et de sable chaud sur Larchant, pour
changer d’horizon. Je prévois pour juger de ma forme physique, de réaliser
l’Ultra tour du Massif des Trois Pignons. Les informations sur la levée
complète des interdictions étant distillés goutte à goutte, laissant tout le
loisir à l’improvisation, mais pas à une organisation (je plaints les
entreprises), Je ne prévois pas de randos en montagne. ‘’Mai’’ ce sont les
premières levées des interdictions, Juin, normalement, c’est la levé de toutes
les interdictions (normale, nous devons voter fin juin. Mais l’on n’est pas
encore tout à fait sur que les restaurants rouvrirons complètements.) Je me
méfie tout de même, on a tellement entendu de contradictions d’une heure à
l’autre, que j’attends de voir. Prévision pour mon périple juillet-et
septembre, du coup je poursuivrais mon périple en Normandie. Septembre déjà
bien tard pour la montagne.
Aujourd'hui ils ont numérotés certain pignon c'est plus facile pour ce repérer. Je décide aussi de le faire en minimaliste. L’année dernière j’ai réussi à boucler les 25 bosses en barefooting, sans avoir de gros problèmes aux pieds. Hier ce sentier était fait pour les alpinistes, ils parcouraient l’itinéraire harnaché comme pour une course en montagne. Aujourd’hui, nous y rencontrons des groupes et des personnes s’entraînant au trail running. Alors pourquoi ne pas le faire en minimalisme… D’où cette petite moyenne.
Voici les recommandations trouvées sur un
site internet ; Equipement et matériel recommandés
Pour se lancer dans le circuit des 25 bosses, il est nécessaire d’avoir un équipement adapté à la randonnée. ? C’est quoi adapté ?
Les chaussures doivent être non glissantes sur
les rochers
Il est recommandé d’avoir une carte du secteur pour s’orienter.
Si possible, prendre un téléphone portable (utile en cas d’accident).
Un GPS peut s’avérer intéressant pour se localiser sur le parcours et disposer
de certains paramètres (allure, distance restante, etc …)
Petit conseil : évitez d’avoir un sac à dos trop large, car certains passages
sont étroits et quelques parois à escalader nécessitent d’être libre de ses
mouvements.
On est loin de l’entraînement pour une marche d’approche en montagne ou au contraire, on à un sac à dos conséquent, avec cordes et pitons, voir piolet… Aujourd'hui certain le font simplement avec le sac à poche de boisson et pipette. Il ne reste que deux ou trois heures sur le sentier et n’ont pas besoin de plus. Moi je n’aime pas.
A la liste citée plus haut, j’ajouterais une petite pharmacie, avec des pansements, compresses, désinfectant, des compeeds, arnica (pommade ou granules).
De l’eau indispensable. Un imper si le temps est incertain. Voilà vous avez la taille du sac. Y ajouter le repas du midi (vous partez pour un minimum de 5 ou 6 heures.)
Un
chapeau, pour se protéger du soleil, il serait dommage de ne pas finir à cause
d’une insolation.
Pour ma part je trouve les bâtons inutiles, voir gênant, dans les passages ou il faut mettre les mains. (Sauf, si vous décider de contourner les difficultés. Dans ce cas, ne faite pas les 25 bosses. Promenez vous en foret dans le sens Nord Sud entre Samois et Bourron Marlotte, il est facile d’atteindre les 1000m en gravissant toute les collines sur une distance d’environ 30 km. Il vous suffira d’avoir l’endurance.
Les chaussures ? Sur ce parcours on voit de tout… des minimalistes (rare), aux grosses chaussures de marche, en passant par les baskets. Pardon des chaussures pour le Running.
Il y a quarante ans je vous aurais dit deux pairs de chaussettes et des grosses chaussures de montagne, maintenant la cheville, et à grosse semelle en crêpe. Aujourd’hui les chaussures de marche ont fait des progrès, on a moins gros pour le même maintient. Je dirais simplement une chaussure ou vous vous sentez à l’aise, bien sur anti dérapante. Je ne conseille pas des chaussures neuves, sauf pour les tester et préparer des randos en montagne.
Pour ma part, je décide de le
faire en minimaliste. Et ce n’ai pas la meilleur solution sur les rochers, cela
glisse. Cela oblige à contrôler à tout moment sa réception. L’erreur
d’appréciation, la perte de contrôle lors de la réception ont des sanctions
immédiates. Mes deux premières expériences n'ont pas été concluantes. J'ai
abandonné trois kilomètres avant la fin, la plante des pieds ou les talons en
feu. On ne marche pas en Barefooting comme avec des chaussures... J’ai appris
ainsi que ce n’était pas les chaussettes qui donnais des ampoules, mais
simplement l’échauffement du pied sur n’importe qu’elle surface. Hier ce
sentier était fait pour les alpinistes, ils parcouraient l’itinéraire harnaché
comme pour une course en montagne. Aujourd’hui, nous y rencontrons des groupes
et des personnes s’entraînant au trail running. Alors pourquoi ne pas le faire en
minimalisme…
Attention ;
l'auteur de cet article ne pourra pas être tenus responsables en cas d'accident
ou de désagrément quelconque survenu sur ce circuit que vous soyer chausser ou minimalisme.
Vous réalisez ce parcours classé en temps ordinaire très difficile sous votre propre responsabilité. Les risques d’accident sont nombreux sur tout
le parcourt. De glisser sur un rocher, sur les
rochers très siliceux, ou avec du sable dessus. Le but ce n’est pas de se faire mal, mais de prendre du
plaisir à marcher pieds nus.
Pour si rendre ; De Fontainebleau Prendre la D 409 Etampes, Milly, Arbonne la Foret. A la fourche ne pas prendre Macherin sur la droite. Dans le Vaudoué poursuivre Etampes, Milly. Au rond point poursuivre la D 409 Etampes, Milly, Noisy. Changement de Département nous passons dans l’Essonne et changeons de N° Nous sommes sur la 837, au milieux de la foret après avoir dépassé un ancien centre de vacances ou un hôtel, avant un virage prendre à gauche la direction de Noisy. A l’intersection D 16 à gauche, Noisy sur Ecole, Le Vaudoué, La Chapelle, Nemours. Dans le Vaudoué prendre à gauche D 63 Achères la Foret Laisser deux petites rues sur la gauche à la troisième prendre à gauche Chemin (rue) de la Fontenelle. Couper le chemin (rue) du Rocher Caillot et poursuivre en face le Chemin (rue) de la Mée (Parking du Diplodocus.)
Km Temps Arrêt V/d V/g dénivelé
24 7h10 1h 3,3 2,9 1149 +
Juin 2021
On est
presque dans les conditions d’une course en montagne. Cette année je parts du
parking de Noisy sur Ecole. Sortons du parking et retrouvons le chemin de la
Plaine de Jean des Vignes (pas facile à expliquer mais je pense qu’en écrivant,
‘’à l’opposé de l’entrée et sur la gauche’’ on doit être sur le bon chemin. De
toute façon tout le monde se dirige vers ce chemin, c’est l’autoroute des
varappeurs, des randonneurs, et des promeneurs se rendant ‘’dans le désert’’ du
cul de chien.) J’emprunte ce chemin en stabilisé calcaire, laisse une piste
cavalière sur la gauche et nous trouvons tout de suite après le balisage rouge
et une petite pancarte indiquant les 25 bosses. Je réalise principalement ce
parcours en le faisant dans le sens des aiguilles d’une montre. La raison en
est simple, je préfère dès le départ réaliser les pignons qui me semble les
plus dures. Je prends à gauche, le chemin est plat sous les pins et permet de
s’échauffer. Traversons cet espace
boisé avec quelques marches pour franchir une demi butte de sable. Coupons le
chemin du Mont Pivot et entamons notre première grimpette facilité par des escaliers
en bois, des rochers, un peu d’escalade, il faut poser les mains pour arriver
sur le plateau du Mont Pivot portant le N°16, un petit plateau, une canche
pas
facile à descendre, traversons un chemin et nous voilà au sommet du rocher du
guetteur N°17. Le sentier tourne à l’équerre sur la droite, descend,
franchissons une seconde canche et grimpons sur le mont N°18. Redescendons
coupons un chemin entrons dans la parcelle 129 et grimpons sur le pignon
portant le N°19. Redescendons coupons le chemin se nommant me semble t il ‘’du cul
de chien’’ et grimpons sur ce qui me semble être le rocher Jean des Vignes
portant le N°20 nous avons un beau panorama sur la foret de Bière. Un plateau
nous permet de souffler un peu. (J’ai un trou de mémoire… Je ne sais plus
exactement ou se trouve parmi ses pignons le passage dans le fond d’un talweg
ou normalement nous devons marché sur des rochers pour en traverser la partie
basse, et remonter ensuite. Cela me fait penser au passage à gué d’un ruisseau
de montagne. J’ai cherché ce passage. De mémoire je me souvenais qu’il était
dans le coin et je voulais absolument le faire, parce que c’est l’itinéraire
des 25 bosses, qu’il est sur des rochers, et que l’on ne risque pas un
ravinement. Il n’a pas dut disparaître. Je me suis rendu compte que les traces de
peinture étaient à peine visible sur les rochers et que je m’étais
naturellement engagé sur le détournement. Cela
me désole, et m’attriste. Si l’on s’aperçoit que le sentier est trop dur pour
nous, arrêtons de nous faire mal et dès que possible rejoignons la plaine de la
Mée, de Jean des Vignes et les sables du cul de chien. Arrêtons d’être BoBo et
de se venter dans les groupes de promenade, d’avoir fait les 25 bosses. Ils ont
certainement réalisés, les 25 montés et descentes, mais pas toutes les difficultés.
C’est comme les coureurs, j’imagine que pour certain, et pour se vanter d’avoir
fait le ‘’temps’’ ou d’avoir approché le ‘’temps’’ ils contournent autant que
possible les parties ou l’on doit poser les mains. J’ai eu l’occasion de le
faire un dimanche avec une personne qui voulait absolument faire les 25 bosses,
mais qui n’en avait pas les capacités. Je m’en étais rendu compte, lors de nos
promenades. Mais pas elle. Pourtant dans les rochers, elle perd tous ses
moyens. On a fait onze bosses, un calvaire pour ‘’ma cliente’’ (n’oubliez pas
que nous sommes dans une couse de montagne… un guide, des clients. Je
plaisante.) Mon amie empruntait avec difficulté, tout les sentiers de
détournement, moi en ‘’mec BoBo des années 90’’, Je faisais le parcours officiel.
Personne ne me suivait… je vous assure que pourtant il y avait du monde qui
nous doublait.
Tout le monde nous doublait. Nous étions partis à 7h30 du
parking de Noisy, je suis certain que les randonneurs parti à 10h00 ont réussi
à nous doubler. Même sur des zones sans difficultés mon amie marchait comme un
zombi, le visage crispé. Deux fois je lui ai suggéré de prendre un chemin nous
ramenant au parking. Rien à faire. Après la onzièmes bosse, un peu après la
maison Poteau, j’ai mis fin à son calvaire et nous avons, malgré qu’il n’était
que 13h00 rejoint le chemin de la vallée close, puis Jean des Vignes. Nous
avions mis 5 heures pour réaliser cette boucle de 10km.) Reprenons notre itinéraire. Arrivée à l’extrémité
du pignon, nous avons un beau point de vue sur ce que j’appelle le cirque des
Trois Pignons. Revenons sur notre balisage rouge. Descendons, passons un
semblant de chemin, faisons un esse droite gauche, descendons de petits
escaliers et passons entre des rochers pour remonter le rocher de la souris,
N°21, le plateau nous permet de souffler. Nous avons un point de vue sur le
rocher du Coquibus. Sur la gauche l’église de Milly. Redescendons, coupons le
chemin de la vallée close restons un peu à plat avant de grimper la roche au
four N°22, le plateau nous permet de souffler. Remarquez le pin au rond bleu.
Le sentier fait un esse gauche-droite, puis une
longue descente nous fait
longer les dernières maisons de la Croix Saint Gérôme. Nous arrivons dans une
plaine sablonneuse. Le chemin est un peu difficile à trouver, il me semble que
nous sommes sur un ancien parking, devenu petite clairière de sable. Le
balisage part tout droit par un semblant de chemin, puis le balisage tourne sur
la gauche, pas facile à voir. Après les sables, il se faufile entre les blocs
de rochers. Comme le balisage n’est pas très bien fait, au lieu de chercher,
les groupes contournent les rochers soit par la droite ou par la gauche, mais
pas par le balisage qu’il faut trouver. Nous débouchons sur un chemin que nous
prenons à gauche. Contournons le Chateauveau. Un peu monotone cette parti entre
la dune et les maisons de la Croix Saint Gérôme. C'était
bien mieux avant lorsque l'on gravissait la butte. Bien trop de monde sur ce
sentier, il se détériorait beaucoup trop vite. Il existait bien une solution,
construire des marches. Une détérioration visuelle qui n'a pas été choisi. On
le contourne, en longeant les maisons de la Croix Saint Gérôme, c'est plat et
moche. Nous sommes toujours
sur un large chemin. Passons une rangée de pierres interdisant le chemin aux
voitures. Rencontrons un premier chemin, qui sur la gauche devient privé.
Restons sur la droite, franchissons une barrière et longeons le grillage d'une
propriété. Après le contournement de Chateauveau et les grillages de la Croix
Sait Gérôme, nous rappelant malheureusement que nous ne sommes pas perdus au
milieu de la foret. Le
chemin tourne sur la droite et s'élève doucement sur une pente couverte de pin.
C'est
la justice de Chambergeot 22.1. Nous avons un beau panorama derrière nous,
Milly et son clocher, à sa gauche une masse grise voulant ressembler à un
arbre, le château d’eau de Milly et sur la gauche les sables d’une carrière,
devant nous l’alignement des pignons, un peu sur la droite le Coquibus. Le
balisage part sur la gauche
du point de vue. Redescendons, passons une canche
et remontons vers la petite bosse des Marchais N°23, nous y trouvons de beaux
rochers et une zone humide, (attention au balisage, nous trouvons à la fois des
croix et peut de traits rouges, un virage à gauche. Les traits rouges pas très
bien placé, beaucoup de faut sentiers font que l’on cherche notre chemin. Il
faut prendre à gauche). Descendons dans
les feuillus, traversons un chemin parcelle 116. Poursuivrons
le sentier rouge qui revient vers le centre de ce que j'appelle le cirque des
trois pignons, nous avons un panorama coté Milly. Poursuivons
la platière. Une petite canche puis gravissons le Pignon des Maquisards N°24. Dure ascension entre les rochers. Je ne sais pas
pourquoi le sentier ne passe plus en son sommet. Je vous invite à quitter le
balisage et à monter jusqu'à la croix. D'une part il est frustrant de grimper
sans déboucher au sommet, et d'autre part, étant des randonneurs curieux, il
nous est important de voir cette immense Croix de Lorraine.
pyramide tronquée en pavés de grès surmontée d’une Croix de Lorraine. Elle sur-élève ce pignon de 10, 30 m, dont 3,30 m, pour la seule croix et l'alourdi de 110 tonnes ! Contrairement à ce que l'on entend, ce pignon s'appelle pignon de la "Roche au four". Ce lieu n'a pas été choisi au hasard ! Il s'agit du site où a fonctionné, pendant l’occupation allemande, un projecteur de liaison avec les avions venus d’Outre-Manche, porteurs d’armes et de munitions largués par parachutes dans la Vallée de la Mée. Il rappelle donc les sacrifices du réseau « Publican » créé en 1942. En effet, une plaque posée à sa base commémore les noms des 5 morts et des 18 déportés de cette organisation clandestine. Son inauguration officielle eut lieu le 22 Juin 1946 en présence du Général REVERS et du Maréchal SALISBURY. Le réseau Ernest Publican fut crée à la fin 1942 par Maurice Braun (alias Ernest, alias Marcel Barde ou encore Letellier), commandant de réserve et chef de mission des FFC (forces Françaises Combattantes) et par le capitaine Marcel Fox, ancien officier de l’armée britannique en 1939-1940 et officier du SOE (Special Operations Executive). Ce réseau se rattache au vaste réseau de renseignements du colonel Buckmaster (SOE). L’organisation clandestine, implantée en différents points de la région parisienne (nord de la Seine-et-Marne – secteur de Meaux et dans l’Oise secteur de Brégy et de Versigny) a pour mission le sabotage de lignes de chemin de fer, de gares de triage, d’usines mécaniques et aéronautiques. Maurice Braun et Marcel Fox ont préparé minutieusement un parachutage d’armes et de munitions en forêt de Fontainebleau. Pour ce faire, ils recrutent localement une équipe de réception et de sécurité : Emile Bouchut, forestier qui connaît donc bien le terrain et les sentiers de la forêt. Il sera accompagné dans son travail par Benjamin Destré, garde-chasse du Bois-Rond, également habitué de la forêt. Ces deux hommes aidés du jeune Lucien Saroul (18 ans) et du maçon Raphaël Bourdin délimitent le secteur géographique du parachutage : ce sera « la Vallée Close », clairière sablonneuse du sud du « massif des Trois Pignons »
entre Arbonne-la-Forêt et Noisy-sur-Ecole. A ce noyau dur d’agents, vient s’en greffer d’autres : ainsi, le capitaine Eugène Defontaine, industriel, qui propose d’utiliser une grotte (« la grotte de Rochebelle ») située dans sa propriété pour entreposer les armes parachutées. On compte aussi dans les rangs du groupe Publican de Noisy, Charles Bourgelat, Eugène Thailler, ancien combattant de 14-18, Antoine et Lucie Stimac. Pour signaler la zone de largage, il faut un balisage aérien. Parmi les divers escarpements rocheux qui entourent la clairière, le pignon de la Roche au four est le plus escarpé, et difficile d’accès, promesse que les Allemands ne parviendront pas à trouver le site.
Le parachutage de la Vallée Close dans la nuit du 21-22 juin 1943 : C'est le message diffusé sur les ondes de Radio Londres : « C’est en Touraine qu’on parle le meilleur français » qui annonce le parachutage, aux résistants. Dans la nuit de pleine lune du 21 au 22 juillet 1943, 10 containers sont parachutés au lieu dit « La Vallée close ». C'est Marcel Fox et Maurice Braun qui assurent le guidage des avions en
maniant des signaux lumineux en haut du piton rocheux. Les containers largués contiennent des mitraillettes Sten de 9mm, des pistolets, des grenades incendiaires, des mines antichars, des provisions de chargeurs, des pains de plastic, des détonateurs, des tubes et boîtes d’abrasif pour le sabotage des essieux et des wagons de train. Parachutage et réception sont réussis. En deux voyages, le charretier auguste Van Den Kinderen transporte toute la cargaison jusqu’à la grotte de Rochebelle, devenue aujourd’hui la « grotte du parachutiste ». Armes et munitions stockées dans la grotte sont ventilées vers Arbonne-la-Forêt, Château-Landon, Brie-Comte-Robert et Paris. Une seconde opération est prévue pour une prochaine lunaison, avec pour message : « Paulette sois bien sage, ton papa pense bien à toi ». Mais cette nuit-là, plusieurs faits empêchent le parachutage : un bombardement allié dans la région de Melun, l’édification
récente par les Allemands d’une tour de guet non loin du site et un avion de chasse rodant dans la région. Par prudence, l’équipe se prépare tout de même mais le parachutage avorte. Maurice Braun et Marcel Fox, responsables d’Ernest Publican, continueront leurs activités de parachutages dans l’Oise. Au cours de l’été 1943, le réseau Publican est démantelé par la Gestapo. Maurice Braun est arrêté à Paris et interné près de 12 mois à la prison de Fresnes. Le 15 août 1944, il fait partie du dernier convoi de déportés partant pour Buchenwald. Il en revient miraculeusement en 1945. Marcel Fox, arrêté lui aussi, est déporté au camp de Flossembourg, où il est pendu à la veille de la délivrance par les troupes américaines.
C'est cette grotte que les allemands recherchaient en 44 lorsqu'ils incendièrent la forêt. En effet, suite à la dénonciation du réseau Publican, et ne trouvant pas la cache d'armes dans les environs de la Croix Saint Gérôme, ils larguèrent des bombes incendiaires le 26 juillet qui bruleront plus de 1 100 ha (1/3 des
Trois Pignons). Protégée par des coupes feu, les armes furent disponibles pour les FFI à la libération de Paris. Histoire copier sur le site Tl2b.com La tribune libre de bleau. Du pignon nous avons une belle vue sur le cirque des trois pignons. Nous voilà reparti sur le côté gauche du pignon en direction de la Vallée close, on à l’impression de revenir sur ses pas. Dans le bas laissons les chemins et grimpons vers ce que j'appelle la platière de la Maison Poteau, juste au dessus de la Vallée Close. Nous franchissons ‘’un mur’’ sur le pignon 25 avant de déboucher sur la platière ou nous avons un beau panorama, on devine la croix de Loraine qui aujourd’hui est malheureusement caché par des arbres. Quant je pense que j’ai connu ce lieu désertique, avec de jeunes arbres. C’était impressionnant. Si l'on se déroute un peu sur la gauche, nous rencontrons le balisage
bleu N°16. Au Trois Pignons les buttes de sable ont une autre disposition que celle de Fontainebleau. Dans l'ancienne Forêt de Bière les longs cordons dunaires sont orientés Est - Ouest. Au Trois Pignons cette spécificité s'arrête me semble t il vers la plaine de la Charme, la gorge aux chats, et la Vallée close. Derrière c'est un autre paysage. J’imagine une mer venant buter sur la vallée close. Sorte de baie semi circulaire, parsemé de Pignons sablonneux émergent de la mer. Vous pensez que je divague, c’est un peu vrai la fatigue commence à ce faire sentir. Quittons pour quelques heures le sentier rouge, et prenons sur la gauche le sentier
bleu N°16 (Ici aussi comme c’est une boucle, vous pouvez si vous le souhaiter partir à droite.) En partant par la gauche nous avons l’impression de refaire le chemin, que nous avions fait. En effet lorsque l’on regarde une carte, nous repartons vraiment en arrière. Le sentier serpente entre les rochers sur un petit plateau formant crête, puis descend et remonte une canche, nous avons une dernière vue sur la Croix de Loraine, le balisage bleu tourne brusquement à droite, passons sous un rocher, nous descendons, traversons le chemin des Marchais et grimpons en face, nous coupons ce qui me semble être le chemin de la Charme, (parcelle 103). Nous grimpons dans un univers calcaire et boisé. Rencontrons le premier raccourci partant sur la droite et permettant de rejoindre le parking de la Canche aux Merciers. Laissons ce premier diverticule, nous sommes à flanc de colline dans les charmilles du Bois de la Charme planté non pas de charme, mais de chêne. Du chêne un peut rabougri sur ce terrain minéral difficile. Nous traversons d’anciennes carrières et serpentons entre des monceaux de petits pavés et restes de rochers découpés en petits morceaux invendables ‘’les Ecales’’. Nous arrivons à la seconde carrière, le chemin descend, et remonte en formant un angle aigu sur la
https://lafibre.info/histoire/radio-sainte-assise/
[Le Centre Radio-Électrique PTT de Sainte-Assise (77). Site cédé par Orange pour 1€ à la région île de France pour en faire une réserve naturelle.
L’auteur du site, vous propose un voyage dans l'émetteur
le plus puissant au monde, un émetteur pour les ondes super longues (basse
fréquence) avec une antenne portée par onze mâts de 250 mètres et cinq mats de
180 mètres qui émet sur une zone s'étalant entre les Amériques et le Japon.
J'ai oublié de mettre la phrase au passé : C'était le cas à
son inauguration en 1921 par le ministre des Postes, Télégraphes et
Télécommunications (P.T.T.), M. Louis Deschamps.
Dans les années 1920, les liaisons télégraphiques
internationales existantes (câbles sous-marins) appartiennent à des compagnies
privées anglaises ou américaines. C'est ainsi que les informations politiques
et économiques (la bourse entre autre) transitent par Londres avant d'arriver à
Paris ! Seules des liaisons sans fil peuvent modifier cet état de fait qui met
la France dans une situation de faiblesse. Il devenait donc stratégiquement
indispensable d'établir un centre de Télégraphie sans fil.
Aujourd'hui la partie que je vous emmène visiter est à l'abandon, mais il y a toujours une partie classée secret défense où la marine nationale a une antenne de plusieurs km de diamètre supportée par 10
pylônes pour son centre de communication avec nos sous-marins nucléaires. Les basses fréquences qui ont la caractéristique de bien pénétrer dans l’eau et les sous-marins restent en communication avec Sainte-Assise même sous l'eau.
Une filiale d'Orange (GlobeCast) a toujours un mat de 250 mètres et un téléport. Un Téléport permet l'émission des signaux montant vers les satellites de télécommunication, en particulier les signaux vidéo/audio pour la diffusion directe par satellite de services de télévision. C'est aussi là qu'arrivent les communications Internet des abonnés à internet par Satellite avec GlobeCast. Il est constitué d'un parc d'antennes paraboliques de grande dimension (de 4 à 16 mètres de diamètre).
Pourquoi le site de Sainte-Assise
pour toutes ces antennes ?
Le domaine des bruyères de Sainte-Assise est situé sur la
nappe d’eau subaffleurante aux portes de
Paris. Le sol gorgé d'eau permet une réverbération du rayonnement vers la stratosphère. (C'est ce que j'ai compris de discussion entre spécialistes). Cette particularité, aura fortement contribué, en 1920, à l’implantation d’un centre radioélectrique de l’administration des PTT sur ce site stratégique. Le poste de Sainte-Assise d'avant guerre comportera 3 stations :
- une petite station à lampes assurant des relations avec Londres et Madrid
- une station continentale réservée aux communications européennes. Comprenant une antenne montée sur un pylône de 250 mètres (qui n'existe plus aujourd'hui).
- une station transcontinentale réservée aux communications transocéaniques => C'est aujourd'hui
Attention : Quelques
précisions sur les termes employé plus bas. Ce n'est pas le "Radio France"
actuel, société de service public, née le 1er janvier 1975, qui gère les
stations de radio publiques en France métropolitaine.
La Compagnie Radio France fut de 1919 à 1956 une filiale du
groupe SFR (attention on parle de "SFR", mais ce n'est pas
l'actuel 2ème opérateur telecom Français qui signifie "Société française
du radiotéléphone" mais "Société française radio-électrique". Ce SFR fusionnera en 1957 avec la CSF
"Compagnie générale de télégraphie sans fil" et le mot
"SFR" ne sera plus utilisé.
Wikipedia nous raconte l'histoire :
A Sainte-Assise, sur les communes de Seine-Port et de
Boissise-la-Bertrand, près de Saint-Fargeau-Ponthierry en Seine-et-Marne, il
est créé une importante station de radio (émission, reception, brouillage etc).
L'exploitation partielle de la station est confiée par la Société française
radio-électrique ou SFR (le technicien) à la Compagnie Radio-France
(l'opérateur) dont l'Administrateur-Directeur est Émile Girardeau (fondateur de
la SFR et de la marque Radiola) et le Directeur technique Paul Brenot, deux grands
pionniers de la radio en France, collaborateurs du général Gustave Ferrié.
La première pierre du centre est posée le 9 janvier 1921. Une organisation exemplaire du chantier permettra un démarrage des émissions dès 1922. Très vite pour le contrôle des ondes en France la concurrence est vive, déjà il est question d'influence politique et de réclame (la publicité d'alors).
Si les liens avec les colonies en titre sont désormais assurés officiellement par le Ministère des Postes et Télégraphes, la Compagnie Radio France joue un rôle importants dans les liaisons sans-fil avec certaines protectorats (Maroc) ou pays européens (Londres, Madrid, Prague etc). Mais elle exploite aussi la part française du câble Paris-New York qui double ses émissions télégraphiques, les liaisons vers l'Amérique du Sud etc. Parfois elle agit en partenariat avec d'autres filiales de la CSF comme la Société Radio-Orient. Avec le progrès technique et surtout l'amplification des échanges commerciaux, progressivement le radiogramme se substitue au cablogramme.
Vers 1935 la Compagnie Radio-France utilisait donc un réseau d'agences à son nom ou sous intulé CSF en France et dans l'Empire français gérant la télégraphie avec ou sans fil, notamment les nouvelles boursières et commerciales, certaines liaisons navales ou militaires etc. Le développement des ondes courtes explique ce succès. Elle lance aussi la radio-téléphonie avec les navires en mer.
En 1938, Radio-France, complètement contrôlée par la CSF qui ne détient pourtant que 12% du capital, est une société qui compte 317 employés dont 231 sont basés à Paris, 59 à Sainte Assise et 27 à Villecresnes. Entreprise moyenne donc mais donc l'importance stratégique est grande. A l'étranger seul le chef de poste est salarié de l'entreprise, les autres sont employés par des sociétés du groupe CSF.
La concession générale n’était pas étendue au téléphone, ni aux câbles sous-marins, et le Service ministériel de la TSF assurait les communications avec la plupart des colonies françaises et certains services radio-maritimes (voir Compagnie Radio Maritime), seuls services mobiles existant alors. D'où des rivalités avec le ministère et, en fait dès avant la seconde guerre mondiale la Compagnie Radio France est en déclin même si elle reste proche des services secrets français.
En juin 1940, l'officier qui gardait la station de Sainte-Assise ne peut la faire sauter faute d'explosifs disponibles. Pendant l'occupation, la station sera utilisée pour les besoins de la Kriegsmarine, qui ne manquera pas de la faire sauter en août 1944. Les techniciens la remettent en marche dès septembre 1944, ce qui leur vaut les félicitations du Général Lanahan, chef des communications de l'armée des EU. Mais commercialement la reprise en 1945 est difficile, la capacité technique lui échappe de plus en plus et l'hostilité des PTT est permanente. En 1956 les biens et une partie du personnel de la Compagnie sont intégrés par les PTT, suite à la fin de la concession trentenaire prolongée par la période de guerre.
Source : Wikipedia
Si vous voulez en savoir plus sur ce qu'il se passa sur ce site pendant la seconde guerre mondiale, je vous recommande le Mémoire de Maîtrise de Céline CHAMBON (préparé sous la direction de M. le professeur Duroselles). Il date de 1972 et est vraiment lisible par le grand public un peu comme on lirait un livre (il fait 48 pages).] S’il fait beau prévoyez un chapeau, c’est encore un secteur dénudé. Par temps de pluie nous rencontrons quelques mares de platière. Sur ce terrain aux rochers affleurant, le balisage est difficile à suivre. Nous rencontrons l’autre extrémité du premier raccourcie traversant la platière. Une flèche sur un arbre nous indique la bonne direction. Entre les arbres nous apercevons une
certainement tenté de le prendre. Je pense peut être à tord, qu’au niveau des dénivelés que nous cherchons à faire, nous devrions même en prenant ce raccourci et en poursuivant les 25 bosses atteindre les milles tant rechercher. Mais notre but n’est plus là. Notre but, c’est de faire l’ULTRA aller jusqu’au bout du sentier 16. Abandonnons l’idée du raccourci. Poursuivons le sentier 16 partant un peu sur la gauche, descendant un peu, puis nous longeons les rochers, le sentier remonte sur la droite, passe sous des rochers, reste à flanc de colline. Le circuit est mal balisé, heureusement que d’anciennes marques sont encore visibles, nous remontons sur le plateau. Evitez de couper par le sentier restant sur le plateau… Je sais c’est très tentant, les jambes commence à devenir lourdes. Nous apercevons sur la gauche l’ossature fugitive (entre les arbres) de l’aqueduc de la vanne. Passons le télégraphe de Noisy, repérable pour ceux qui ont réalisés mes petites promenades par un monticule de pierre, [Le télégraphe Chappe (ou télégraphe aérien) est un moyen de communication visuel par sémaphore, sur des distances de plusieurs centaines de kilomètres, mis au point par Claude Chappe en 1794. Les sémaphores sont en
- du signal (mât muni d'un régulateur pivotant et de deux indicateurs articulés)
- d'une salle de travail à l'étage où le stationnaire observait les tours voisines et actionnait le système de manœuvre du signal
Voilà ce que nous disait le cahier du GERSARD de 1983 sur ses gravures.
Ce sont des gravures de plein air exécutées sur des rochers extérieures aux cavités gréseuses. Elles sont obtenues par percussion, au marteau et au burin, sur des surfaces pratiquement planes. La plupart ont des dimensions considérables, la plus grande que nous connaissions mesurant 1,82 m. Les motifs gravés présentent une unité d'inspiration certaine : calices, hosties, croix ou épées.
Elles sont toutes
d'exécution récente, postérieure à 1950, une vieille fréquentation des Trois
Pignons nous permettant d'être aussi affirmatif. Les roches gravées classiques
présentent des surfaces patinées, certaines étant même couvertes de fins
lichens. Or les parties gravées sont exemptes de patine ou de lichen.
Pourquoi ces symboles chrétiens dans les sites sauvages et grandioses des Trois Pignons ? Il est difficile d’envisager un acte fortuit et gratuit, l’importance du travail de gravure exclut cette hypothèse. Dès 1960, on a pu lire dans la presse des échos sur la pratique de rites religieux dans le cadre des rochers de la Forêt de Fontainebleau. La survivance des anciens cultes n'apparaît pas comme un phénomène fortuit...mais comme un fait profondément enraciné..". P. Doignon, en 1974, évoquait ces cérémonies rituelles .
Les : Calice,
hostie, croix, clef, serpent sont des symboles chrétiens, de même que l'épée
que les Croisés tenaient par la lame en la brandissant comme un crucifix.
Le calice symbolise le Saint-Graal. C'est le vase à boire qui aurait servi à Jésus-Christ lors de la Cène et dans lequel Joseph d'Arimathie aurait recueilli le sang du Christ coulant de son flanc percé par la lance du Centurion. Au Moyen Age, les romans de chevalerie ont évoqué "la Quète du Graal". Chrétien de Troyes composa vers 1182 les 9000 vers de son "Perceval". Cette œuvre a profondément contribué à inspirer Richard Wagner dans son "Parsifal". Les figurations de Graal- sont fréquentes en pays de langue d'Oc, régions où les doctrines cathares ont eu une grande audience. On sait que ces doctrines ont survécu aux massacres de leurs fidèles. Pour les pèlerins cathares Montségur avait reçu en dépôt le Saint-Graal. Nos étranges gravures sont-elles, en un temps où la renaissance occitane est amorcée, une manifestation de l’esprit cathare ?
LES PROBLEMES DE DATATION ET DE SIGNIFICATION
Personne, jusqu’à
présent (1983), n’a pu répondre de façon certaine aux deux questions souvent
posées : à quelles époques peut-on attribuer ces gravures et quelle est leur
signification ?
Notre propos n’est pas de résumer ici à nouveau les thèses,
hypothèses et théories développées depuis une centaine d'années par différents
auteurs, mais de mettre en évidence les difficultés rencontrées dans les
domaines de la datation et de la signification de cet art rupestre. Topo tiré
des cahiers du GERSARD] le chemin redescend
tranquillement, nous arrivons au rocher N°13 le J.A. Martin Pignon sud. La plante de pied commence à me chauffer. Je nettoie la
couche de poussière noire recouvrant le dessus et le dessous des pieds,
j’observe une large plaque blanche sous la plante des pieds. Je préfère me
rechausser, avant qu’il ne soit trop tard et qu’elles ne deviennent qu’une
immense ampoule. Sur les 24 km annoncé, j’en n’ai réalisé 20 dans des
conditions difficiles en minimaliste. Nous avons une vue sur Noisy sur
école. Attention ce passage n’est pas facile, pour la simple raison qu’un
sentier bien visible part sur la droite et que les branches d’un arbre nous
empêchent de voir les traces peut visibles du balisage à moitié effacé sur les
rochers. Ce passage sur les rochers est très technique. Nous descendons la
dernière grosse marche et l’on retrouve un sentier horizontal. Nous coupons un
sentier, c’est la fin du raccourci évoqué un peu plus haut. Nous sommes dans la
parcelle 170, le sentier fait fourche prenons à droite, coupons de nouveau le
chemin des Longveaux, poursuivons dans les bois (parcelle 169), ce chemin tout
plat nous fait du bien aux jambes. Traversons le chemin de la Vallée de la Mée,
large chemin (GR 1) poursuivons en face le sentier qui débouche sur le chemin du Guichot. Nous rencontrons sur la droite un
balisage rouge avec un point blanc en son milieu. C'est la fin de ce que
j’appelle le raccourci, mais qui est en réalité le chemin d’origine des 25
bosses. Quittons le chemin et prenons à gauche, le sentier qui s'élève vers le
Guichot. Des escaliers stabilisent le sable du sentier. Nous arrivons au sommet
du Guichot portant sur la carte le N°14 (pour
moi ce sera toujours une énigme pourquoi avoir numéroté les rochers
au départ
de nulle part. Aucun parking à proximité de la bosse N°1. Alors que tout ce que
j’ai lu sur les 25 bosses, fait partir l’itinéraire de la Croix Saint Gérôme et
que l’habitude fait le départ de Noisy.) Redescendons et poursuivons le balisage en retrouvant le
chemin du Guichot que nous prenons à gauche. Au carrefour, encore à gauche le
chemin de la Plaine. Nous arrivons sur un autre carrefour, ‘’Les Longs
Réagis’’, nous laissons à droite l'ancien chemin de Melun prenons à gauche et,
une vingtaine de mètres plus loin nous prenons à droite le chemin du cul de
chien. Dans le virage à droite, nous quittons le chemin pour gravir, notre
dernier pignon La justice de Noisy (N°15). Grimpons cette butte qui d'un côté
est siliceuse et de l'autre calcaire. Sur un arbre nous avons une pancarte avec
le nom et le numéro international des secours. (Un
peu tard en fin de parcours, lorsque l'on part de Noisy. A mi parcours pour un
départ de la croix Saint Gérôme. C'est le seul endroit où je l'ai vu.) Traversons le plateau calcaire, de l'autre côté la descente
se fait sur les cailloux d’un sentier raviné, puis devient plus sablonneux dans
sa partie inférieure. Abandonnons le chemin pour prendre sur la droite le
sentier se dirigeant vers la roche aux sabots, sorte de clairière sablonneuse
parsemé de rochers. Domaine des varappeurs. Ce rocher ne porte pas de numéro,
la dune à disparue il ne reste qu'une mer de sable plantée de rochers et de
rares arbres, le sentier à
disparu lui aussi, il n'est pas facile de suivre le
balisage. Lorsque nous traversons la clairière, dans un premier temps, nous ne
nous approchons pas des rochers, traversons en ligne droite, lorsque ces
derniers nous Barre la route prenons plutôt à droite, nous trouvons entre les
rochers quelques planches retenant le sable et des traits rouge. (Il me semble
qu’un nouveau tracé part sur la droite et ne traverse plus les rochers,
l’habitude me fait traverser cette petite mer de sable. Je ne suis plus les
balises, je prends l’un des nombreux chemins tracés par les varappeurs partant
sur la gauche, ce qui accentue l’érosion mais coupe de quelques mètres l’accès au chemin de Jean des Vignes, afin de
retrouver le parking plus rapidement.)
Cette fois ci, mon GPS marque 1149 m. et 1396,3 m lorsque je retranscris ma trace sur la carte IGN. Cette Ultra tour des Trois Pi est une excellente préparation pour de longues randos en Montagne.
L’hitoire
d’Arbonne et des trois Pi
Il y a trente cinq millions d’années, la mer stampienne
emplissait la plaine de Chanfroy laissant, en se retirant, des lacs résiduels
et des marécages, des collines de bancs de grès cassés par l'érosion naturelle.
La forêt est fréquentée dès le mésolithique (10 000 à 6 000 ans avant J.C.). La
découverte de gravures rupestres en atteste (bois de la Feuillardière, l’abri
orné du Rocher de Cornebiche). A l’époque gauloise, la forêt de Fontainebleau
fait partie des marches boisées qui séparent les tribus Senones des Carnutes.
On a retrouvé l’emplacement d’une villa Gallo-Romaine ainsi que des pièces de
la même époque.A la mort de Clovis premier roi des Francs, la forêt fait partie
des états de son fils Clodomir, puis, incorporée dans le royaume de Bourgogne,
elle devient l’apanage de Gontran puis de Childebert et de ses successeurs.Au
Xe siècle, le roi Robert II dit ‘‘Le Pieux’’, qui choisit Melun pour capitale,
rachète des terres aux comtes pour y chasser. Il agrandit un pavillon de chasse
qui deviendra le futur château de Fontainebleau.Au XIe siècle le Gastinois est
cédé en 1068 à Philippe 1er roi de France et régi par différents comtes.Du
XIIème au XVIIème le village appartient à la puissante famille des ‘‘Guignard
de Montguignard’’ seigneurs de Samois et d’Arbonne qui a pour devise ‘‘ Fort et
ferme.’’ Le chevalier Pierre de Samois surnommé ‘‘Baucens’’ accorde en 1178 aux
religieux le droit de chasse dans sa forêt qui s’étend jusqu’aux gorges de
Franchard. Les ruines du domaine des hospitaliers de Baudelu en 1912En 1210, le
village s’est appelé Gilles de Erbona du nom du chevalier seigneur du lieu
Gilles d’Arbonne, puis en 1220, Erbona se transforme en Gilo de Arbona, en 1224
Albona en 1350, Erbonne en 1384, Arbonne en Gâtinais en 1505, Arbonne en Bière
en 1622 et Arbonne près Milly en Gâtinois en 1628 avant de devenir Arbonne puis
Arbonne la Forêt depuis 1974.Au XIIIe siècle, les Templiers fondent à Arbonne
une commanderie, qui devient par la suite le prieuré des hospitaliers de
Saint-Louis. Les hospitaliers possédaient, depuis le XIIe siècle, une chapelle
dédiée à Saint Blaise, au lieu-dit Baudelu. En 1348, les Anglais s’avancent jusqu’aux portes de Paris
incendiant le pays. A la suite de la bataille de Poitiers des
aventuriers
anglais, navarrais, brabançons se répandent dans le Gâtinais, pillant, brûlant,
torturant. Ils s’emparent le 4 août 1359 de la porte de Melun et le 15 du même
mois brûlent l’abbaye du Lys. L'église d'Arbonne subit le même sort, la maison
du commandeur de la commanderie de Baudelu également en 1385. Les templiers
abandonnent les lieux au profit des seigneurs de Fleury qui transforment sa
chapelle en grange2ème période : Des guerres de religion à Napoléon IIIAux
temps des guerres de religion, le seigneur d'Arbonne est François Vendôme,
vidame de Chartres.En 1593, au cours d’une chasse, le roi Henri IV s’arrête
dans ce village où les Arbonnais lui offrent une fort bonne‘‘collation’’qui lui
plaît tant qu'il offre indivisément terres bois et landes aux habitants du
village. Les différents Seigneurs de Fleury ou leurs régisseurs continuent à lever
l’impôt, dîmes et sols aux manants d’Arbonne.En 1676, au départ de la famille
des Guignard de Saint Priest, les terres d’Arbonne et le fief de Baudelu sont
annexés par le seigneur Nicolas d’Argouges, chevalier marquis de Rannes,
conseiller du Roi possédant le château de Fleury.Le 23 janvier 1785, Antoine-
Philippe de La Trémoïlle, prince de Talmont, épouse
Henriette-Louise-Françoise-Angélique
d’Argouges. De caractère dissipé, il entre
dans une conjuration contre-révolutionnaire en 1791 et participe aux guerres de
Vendée au côté d'Henri de Larochejaquelein. A la Révolution Française, le 30
janvier 1790 un décret annonce la création du département de la Brie et du
Gâtinais (acte de naissance de la future Seine et Marne ). La même année, à la
vente des biens nationaux, la grange aux dîmes dépendant de la cure d’Arbonne
est vendue pour 400 livres et la cure pour 1620 livres. En 1793, la famille
d’Argouges perd son droit féodal mais tente d'obtenir 180 arpents des
meilleures terres. Le tribunal de Melun rend une sentence arbitrale attribuant
la totalité des terres qualifiées de ‘‘communaux’’aux citoyens Arbonnais.En
1814, après l’abdication de Napoléon au château de
Fontainebleau, les cosaques
et les prussiens envahissent la région. Les villageois se cachent dans les
chaos rocheux de la forêt.En 1823, Félicie de La Rochejaquelein, veuve
princesse de Talmont, de retour d’émigration rétablie dans ses droits en 1820,
se pourvoit en cassation contre l’arbitrage des communaux établis en 1793. En
1826, la cour de cassation rejette le pourvoi et la princesse est condamnée à
payer 300 francs d’amende, à une indemnité et aux dépens.La plaine de Chanfroy
devient un site militaire sous Louis-Philippe. En 1839, un camp de onze mille
hommes manoeuvre sous le commandement du duc d’Aumale, duc de Nemours.Sous
Napoléon III, la cour séjourne entre mi-juin et mi-juillet au château de
Fontainebleau. L’Impératrice Eugénie, découvrant les sables
d’Arbonne, s'évade
en de belles excursions, y entraînant toute sa suite.En 1870, pendant l’occupation
prussienne, comme en 1815, les Arbonnais, surtout les femmes, s’abritent dans
les cavités rocheuses de la forêt si proche. Des bandes de francs-tireurs se
constituent et, profitant des souterrains existants (notamment celui des eaux
de la Vanne en construction) tendent des embuscades dans la côte de Franchard
aux convois de passage. La construction de l’aqueduc dure 7 ans de 1867 à 1874
et achemine les eaux de l’Yonne jusqu’au réservoir de Paris-Montsouris. 3ème
période : L'époque moderneEn 1906, l’écrivain Adolphe Retté, poète forestier
quelque peu paillard, auteur de ‘‘La forêt bruissante’’, allant à ''Notre-Dame
de Grâce'' Tour chapelle de dévotion édifiée en1862 sur le Rocher du
Corne-Biche, y trouve le chemin de sa conversion. Il raconte cet évènement dans
un livre ‘‘Du diable à Dieu’’Les peintres de l’école de Barbizon viennent
chercher l’inspiration ‘‘sur le motif’’ dans les paysages du village voisin
d’Arbonne. Citons Ferdinand Chaigneau, Charles Wislin, Karl
Pierre d’Aubigny,
Théodore Rousseau et tant d'autres précurseurs des impressionnistes. Le tramway
facilitant les déplacements arrive en 1912 et rejoint Milly la Forêt à Melun.
Il fonctionnera jusqu'en 1938. La ligne du téléphone suit le tracé relie les
gares entre elles. Les
pionniers du cinéma tournent en extérieur et l’on ne peut imaginer meilleurs
décors pour reproduire les paysages exotiques des terres lointaines que les
rochers et les sables d’Arbonne.Pendant la grande guerre, des scieries
militaires s’installent à Arbonne. Les châteaux de Fleury et de Courances
hébergent un hôpital militaire. Un savant, l'abbé Moreux, travaille
dans une habitation en brique appelée ''Maison Rouge'' en liaison avec l’école
d’application d’artillerie de Fontainebleau: il teste un système
de repérage
par le son pour permettre à l'aviation de détruire à tirs précis les batteries
ennemies.Après guerre, la ‘‘Maison Rouge’’ prend le nom de ‘‘Corne-Biche’’ et
devient une hôtellerie de luxe. En 1922, nombre d’italiens, fuyant le régime de
Mussolini, trouvent du travail dans les carrières de grès du massif des
Trois-Pignons. André
Citroën choisit les sables d’Arbonne pour tester ses premières voitures
autochenilles, en vue du grand départ pour la croisière noire de 1925.En 1936,
l’avènement des congés payés voit la naissance du tourisme démocratisé. Le
restaurant ‘‘Le Petit Corne-Biche’’ devient très prisé par ses repas abordables
à 6 francs. Dans le village on compte sept licences et six bistrots. André
Citroën choisit les sables d’Arbonne pour tester ses premières voitures
autochenilles, en vue du grand départ pour la croisière noire de 1925.En 1936,
l’avènement des
congés payés voit la naissance du tourisme démocratisé. Le
restaurant ‘‘Le Petit Corne-Biche’’ devient très prisé par ses repas abordables
à 6 francs. Dans le village on compte sept licences et six bistrots. Pendant
la seconde guerre mondiale, sous l’administration de Pétain, s’ouvre un camp de
jeunesse à Baudelu.La kommandantur s’installe dans le château de Fleury en
Bière. Les allemands font de la plaine de Chanfroy un terrain d’exercice pour
les tirs de leurs apprentis aviateurs.Le maquis, dans les Trois-Pignons,
réceptionne armes et munitions parachutées par les avions anglais. Les
Allemands, pour les déloger, bombardent la forêt de projectiles incendiaires,
brûlant 1200 hectares entre le 26 juillet et le 6 août 1943. Mais le réseau
‘‘Publican’’ réussit à poursuivre sa mission et les
armes sont livrées et
servent à la libération de Paris.Le 21 juillet, sous la pression des batailles
de la Normandie, 22 résistants sont extraits de la prison de Fontainebleau où
ils ont été torturés. Amenés les mains liés dans le dos aux carrières de sable
de la plaine de Chanfroy, ils sont fusillés par les allemands et enterrés
sommairement dans une fosse. Le 17 août 1944, à six jours de la libération de
Fontainebleau, les Allemands continuent de ‘‘vider’’ la prison. Ils entraînent
14 résistants dans la plaine de Chanfroy où ils sont exécutés à la mitraillette
et enterrés dans une fosse commune à côté de celle du 21 juillet. Le 7 décembre
1944, alors qu’ils viennent chercher du sable à Chanfroy, les militaires
américains découvrent les charniers. Il y eut sept rescapés qui n’ont dû leur
vie qu’au manque de place dans le camion. Des obsèques nationales ont lieu le
14 décembre: on aménage une chapelle mortuaire sous le marché couvert de
Fontainebleau. Les martyrs sont enterrés au cimetière de
Fontainebleau.4ème
période : L'après guerreGeneviève Laporte, très jeune journaliste, relate son
vécu quotidien à Arbonne dans ‘‘Si tard ce soir, le soleil brille.’’ Elle nous
conte sa romance avec le peintre Pablo Picasso qui débuta en 1944 et nous
révèle de nombreuses informations sur le cercle intellectuel et artistique qui
existait entre Barbizon et Milly la forêt avec Jean Cocteau et Paul Eluard.Le
cinéma parlant et en couleur redémarre et se tourne à nouveau vers la forêt de
Fontainebleau. André Hunebelle tourne trois films de cape et d’épée dans le
massif des Trois Pignons, avec Bourvil: «Les Trois Mousquetaires», «Cadet Rousselle»
et «le Capitan» avec Jean Marais. Les vedettes logent à l’hôtel restaurant le «Petit Corne Biche».
D’autres réalisateurs viendront tourner des films prestigieux comme «Michel
Stroggof», «La Fayette», «Fantomas»...
En
1964, l’édification du tracé de l’autoroute qui traverse la forêt entraîne la
disparition de deux sites géologiques appelés ‘‘la Fontaine Noire’’ et ‘‘les
Sables Blancs’’ si chers à l’Impératrice Eugénie. Suite à de grandes
inondations jusqu’à Cély en Bière vue l’absence de canalisation sous l’ouvrage
pour évacuer les eaux du ''Ru de Rebais'', Monsieur le maire Paul D’Étienne,
retrouvant les fossés datant de Sully, fait faire des drainages en forêt pour
assainir les sols et canaliser le ''Ru de Rebais''.A la Toussaint 1988, un
couple de promeneurs avec leur chien disparaît dans le massif des
Trois-Pignons. On retrouve les corps d'Anne-Sophie Vandamme et de Gilles Naudet
(25 ans tous les deux) au mois de janvier sous des branchages. Deux chasseurs
sont interpellés, le fils avoue puis se rétracte. La cour acquitte le père et
le fils. L'énigme demeure toujours.En 1995, le COSIROC (créé en 1962 pour la
défense des sites et rochers d’escalade) collabore avec l'ONF pour une grande
opération de lutte contre l'érosion sur le pignon du 95.2 dans le massif des
Trois-Pignons. 120 bénévoles y construisent plus de 160 ouvrages de
stabilisation.La tempête du 26 décembre 1999 (avec des vents de 170 km/h
environ) provoque des dégâts très importants. Sur l'ensemble de la forêt de
Fontainebleau, les forestiers estiment le volume touché à environ 300 000 m³
soit à peu près 500 000 arbres sur un total de 7 850 000 (statistique de
1993).Le 4 mai 1999, à la création du Parc Naturel Régional du Gâtinais
Français, Arbonne fait partie des communes associées. Elle n’y adhère vraiment
qu’en 2001 et renouvelle son appartenance en 2010.Texte écrit par Jean François
Prévot Conseiller municipal.
http://arbonnelaforet.fr/wp-content/uploads/2016/12/histoire5.pdf
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Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ;
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