Un nouveau projet s’ouvre à nous… Une boucle autour de l’aqueduc de la Vanne et de l’aqueduc de la Dhuys. Aujourd'hui nous rejoindrons les Réservoir de la Vanne au Réservoir de la Dhuys
Je cherchais de nouveaux itinéraires, nous avons parcouru un bout de l'aqueduc de la vanne en nous promenant à Fontainebleau. Nous avons parcouru une partie de l'aqueduc de la Dhuys (ou Dhuis) dans les promenades dans le Nord Seine et Marne. J'ai chercher à réaliser une large boucle pour apprécier le paysage entre les points de captages et de déversement.
Du réservoir de la Vanne au réservoir de la Dhuys ; La
traversée de Paris
Je m’ennuyais un peu sur le plateau de Brie, il est vrai que certaine balades ne sont pas attrayantes. Des champs, et des tas de betteraves à perte de vue. Mon esprit divaguait, comment relacer l’envie de poursuivre mon projet de revenir sur Melun en découvrant ce plateau. Je devais également me rendre à Paris et cela ne m’emballait pas, comment ne pas perdre une journée dans un salon qui ne m’intéresse pas. Il m’est venu une idée. Relier, la rivière Vanne [La rivière naît dans la commune de Fontvannes (plus précisément sous l'église), petite localité de l'Aube située à 17 km à l'ouest de la ville de Troyes. La Vanne se dirige d'emblée vers l'ouest-sud-ouest, direction qu'elle maintient grosso modo tout au long de son parcours de 59 km, mais surtout : En 1867, la ville de Paris a engagé une série de travaux et construit un long aqueduc destiné à capter les sources de la vallée pour alimenter la capitale, et cela depuis l'amont de la rivière dans l'Aube jusqu'à la ville de Sens. Les travaux ont été réalisés par l'architecte Eugène Belgrand. Le débit du cours d'eau en fut fort modifié. Un aqueduc longe la rivière sur presque toute sa longueur, parfois souterrain et parfois à l'air libre. On peut y voir d'importants ouvrages d'art. À noter que les Romains avaient déjà effectué des travaux analogues pour alimenter la ville de Sens. Aujourd'hui l'aqueduc de la Vanne court jusqu'à Paris, traversant notamment l'Yonne et la forêt de Fontainebleau, et transportant à 2,5 km à l'heure pas moins de 957 l d'eau de source (et non pas d'eau de la rivière) par seconde dans le réservoir de Montsouris pour la consommation d'environ 20 % de l'eau potable dans la capitale. Le débit de la rivière en est diminué d'autant. Wikipédia] A la rivière Dhuys [La Dhuis est un cours d'eau de 21,4 km de long qui fait partie du bassin de la Seine. Elle prend sa source au ravin de la Dhuis dans l'ouest du département de la Marne sur la commune de Janvilliers, territoire de Corrobert. Elle se dirige tout d'abord vers le nord-ouest avant d'obliquer vers le nord au niveau d'Artonges, dans l'Aisne. Elle se jette dans le Surmelin au niveau de Celles-lès-Condé, en rive gauche, peu avant la confluence de celui-ci avec la Marne. En 1863, l’Aqueduc de la Dhuis, parfois écrit Aqueduc de la Dhuys, entre en fonction. Le cours de la rivière est capté à Pargny-la-Duys afin d’alimenter Paris en eau potable. Il traverse de nombreuses vallées et parcourt les 131 km qui séparent Pargny de Paris presque à l’horizontale. Il fut construit pour apporter l’eau aux Parisiens, mais il sert également aujourd’hui à fournir en eau le Parc Disneyland et l’est de la région parisienne. Il traverse le sud du département de l’Aisne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis (Gagny, Le Raincy, Villemomble, Rosny-sous-Bois, Noisy-le-Sec, Romainville, Montreuil-sous-Bois et Bagnolet) avant d’accéder à Paris, par la Porte de Ménilmontant, et d’aboutir au réservoir de Ménilmontant, à proximité de la place Saint-Fargeau. Cet aqueduc est l'œuvre de l'ingénieur Belgrand, responsable du Service des Eaux et des Égouts de Paris agissant sous l'autorité de Georges-Eugène Haussmann et à qui l'on doit aussi, entre autres, la dérivation des eaux de la Vanne, et le Réservoir de Montsouris. Wikipédia] en longeant plus ou moins les aqueducs. Au départ il m’est venu l’idée de seulement traverser Paris entre le réservoir Montsouris point d’arrivée des eaux de la Vanne, Loing, Lunain et le réservoir de Ménilmontant point d’arrivée des eaux de la Dhuys. J’occupais cette journée que je pensais perdu. Par la suite je construisis des parcours permettant soit en circuit ouvert de gare en gare, ou en circuit fermé, de réaliser une grande boucle autour des deux aqueducs. J’ai dis autour, je n’ai pas dit sur. Si la Vanne à des ouvrages d’art conséquent, la Dhuis n’a que des siphons. Et puis il faut traverser la banlieue, j’ai cherché ce qui était le plus anachronique, puis de relier les deux départs d’aqueduc par des circuits fermés en passant par Provins, Montmirail. Ce qui nous permettra d’avoir une vue sur toute l’Ile de France, jusqu’aux portes de l’Aine et de l’Yonne. Ma plus grande interrogation par ou commencer. Je pense commencer par créer une promenade de liaison ‘’La traversée de Paris’’ Puis diviser en deux les circuits la zone Nord pour la Duys et la zone Sud pour la vanne la liaison devant ce faire autour de Sézanne
Carte OpenStreet Trace GPS & Topo sans Commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b310217
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Carte VisioRando toucher le rectangle à coté du numéro
La Traversée de Paris Du réservoir Montsouris au réservoir de Ménilmontant
Un petit code pour si retrouver ; le numéro précédé d’un ‘’D’’ indique une promenade sur la Dhuis
le numéro précédé d’un ‘’V’’ indique une promenade sur la Vanne
le numéro précédé d’un ‘’VD’’ indique une promenade hors aqueducs et devant relier les prises d’eau de la Vanne à la prise d’eau de la Dhuis.
Je débute un nouveau cycle de promenade, autour de deux aqueducs ; La Vanne et la Dhuis.
Nous Longerons plus ou moins, de leurs sources jusqu'à leurs réservoirs, les aqueducs De la Vanne et de la Dhuis. Une promenade que j'ai appelée la traversée de Paris relie les deux réservoirs celui de la Vanne à Montsouris et celui de la Dhuis à Ménilmontant. J'ai également eu l'idée de joindre leurs sources. L'une étant dans l'Yonne, l'Autre dans la Marne à la limite de l'Aine. Cela nous donnera une idée générale de nos paysages du Sud-Est de l’Ile de France.
Mes itinéraires seront en boucles, ou de gare en gare. Je ne longerais pas toujours un ouvrage soit de terre, soit de pierre, qui n’apporte aucun intérêts, mais tenterais de découvrir les paysages autour des aqueducs.
Mon but n’est pas de vous faire visiter le Paris historique point par point. En partant de la Porte de Versailles pour me rendre au réservoir de Ménilmontant, en passant par le réservoir de la vanne. Nous traverserons Paris non pas en ligne direct mais par un circuit permettant de survoler l’histoire des sites rencontrés.
2019
Km Temps Arret V/d V/g Dénivelé
28 5h30 15 5,1 4,9 326
Départ de Porte de Versaille [La place à porte de Versailles doit son nom à son
orientation qui permet d'atteindre la ville de Versailles. La porte de Versailles est l'une des dix-sept percées dans l'enceinte de Thiers au milieu du XIXe siècle pour protéger Paris. Aujourd'hui, ce terme désigne toujours son emplacement et donne
son nom à la place de la Porte-de-Versailles. Wikipédia] A la sortie du métro je traverse
la place et prends la rue de Vaugirard [La rue de
Vaugirard, est la plus longue voie de Paris intra-muros, avec 4 360 mètres de longueur, correspondant à
quatre cent sept numéros d'immeubles. Elle part du boulevard Saint-Michel, et se termine à la jonction des boulevards Victor et Lefebvre, à la porte de Versailles. Le nom de la rue fait référence à l'ancienne
commune de Vaugirard, aujourd'hui
intégrée à Paris. Il est une déformation de « val Gérard », en
hommage à Gérard de Moret, abbé de Saint-Germain. Il contribua au XIIIe siècle à l'essor de ce qui était alors un hameau, qui
s'est successivement appelé « Valgérard », « Vaulgérard »
et enfin « Vaugirard. La rue est à l'origine une voie romaine reliant Lutèce à Autricum (Chartres) wikipédia] Nous ne la prendrons pas bien
longtemps. Passons le pont de la petite ceinture et prenons tout de suite à
droite, nous trouvons des escaliers le long de la pile du pont après une
boutique créée dans l’arche de la maçonnerie. Grimpons nous arrivons sur les
voies transformé grâce à un platelage en zone verte de
promenade [communément désignée sous le nom de « Petite
Ceinture » voire « PC », est une ancienne ligne de chemin de fer à double voie de 32 kilomètres de longueur, faisant le tour
de Paris à l'intérieur des boulevards des Maréchaux. Ouverte par tronçons de 1852 à 1869, elle a d'abord pour but de permettre à des trains de
marchandises de contourner Paris. Elle s'ouvre ensuite aux voyageurs — et
intègre dans sa partie ouest la ligne de Pont-Cardinet à Auteuil –
Boulogne, dite « ligne d'Auteuil » — offrant
alors un service circulaire à travers les quartiers périphériques de la
capitale et permettant d'éviter les gares terminales établies par les grandes
compagnies. La Petite Ceinture atteint son apogée en 1900 où elle assure la desserte de l'exposition universelle et transporte plus de 38 millions voyageurs. S'en suit une
longue période de déclin qui voit la ligne délaissée par les Parisiens, en
raison de la concurrence croissante du métropolitain, de sa vétusteté et de ses fréquences trop faibles. En
conséquence, la ligne est, pour l'essentiel de son parcours, fermée au trafic
des voyageurs depuis le 23 juillet 1934. Seule subsiste la ligne d'Auteuil qui
reste ouverte jusqu'en 1985. Le trafic de marchandises disparaît à son tour au début des années 1990. La ligne est désormais en grande partie abandonnée et amputée
d'une partie de sa longueur, mais pas déclassée. Une section de la ligne d'Auteuil a cependant été rénovée et
intégrée en 1988 à la ligne C du RER pour former la nouvelle ligne d'Ermont - Eaubonne à
Champ-de-Mars. Wikipédia] Petit parcours silencieux entre
les immeubles, les locataires ou
propriétaires doivent être aux anges d’ouvrir
leur fenêtres sur une promenade au lieu d’entendre passer les trains. Au tunnel
nous sommes obligés de remonter traverser la rue Olivier Serres faisons un esse
gauche-droite et poursuivons la ligne par les jardins réalisés sur son tunnel.
Le passage n’est pas évident à trouver et se confond avec les grilles de l’école
situé à coté de l’entrée, il faut passer sous l’avancée du toit pour atteindre le
jardin. Traversons la rue de Dantzig, nous faisons un petit esse droite gauche
et entrons dans le parc Georges Brassens. Nous apercevons la façade d’un
immeuble peint de visages dans le style Aztèque, aborigène ou africain.
Traversons le parc en prenant l’allée de gauche [Le
parc Georges-Brassens se trouve dans le 15e arrondissement de Paris sur l'emplacement des anciens abattoirs de Vaugirard. Ouvert en 1985, il couvre une superficie de 8,7 hectares sur
un terrain en dénivelé qui abritait au XVIIIe siècle le vignoble de Périchaux. Il rend hommage à Georges Brassens, poète auteur-compositeur-interprète français, qui a vécu l'essentiel de sa vie parisienne à quelques
centaines de mètres du lieu, Ces terrains appartenaient au hameau de Vaugirard, jusqu'à l'annexion à Paris en 1860. Au XVIIIe siècle s'étendaient ici les vignobles de
Périchot, relayés par des cultures maraîchères au siècle suivant. De 1894 à
1974, les cultures laissent place aux abattoirs, dont certaines structures
architecturales sont encore visibles aujourd'hui : la halle aux chevaux,
le beffroi du marché à la criée. Les habitants du quartier se plaignaient sans
cesse du bruit et de l'odeur résultant de l'activité des abattoirs en plein
Paris. Ainsi en 1975, les
abattoirs ont été fermés et certains éléments
architecturaux ont été installés en référence à l'activité : les
sculptures représentant les taureaux, le porteur de viande, etc. Totalement
repensé dans les années 1980 par les architectes Alexandre Ghiulamila et Jean-Michel Milliex avec le paysagiste Daniel Collin, le parc a été ouvert au public en 1985.] Contournons
le bassin et sortons en prenant l’allée juste derrière celui-ci en se dirigeant
vers les bâtiments du marché du livre. Prenons la rue de Brancion sur la
droite, traversons le pont au dessus de l’ancienne ligne SNCF et prenons à
gauche la rue Chauvelot, nous débouchons rue Jacques Baudry que nous prenons à
droite jusqu’au boulevard Lefèbvre que nous prenons à gauche passons sous la
ligne de chemin de fer, laissons la rue Vercingétorix sur la gauche longeant
les voies, et prenons la rue en biais de Raymond Losserand, puis à droite la
rue des Arbustes. Nous retrouvons un jardin [(Jardin
Jane et Paulette Nardal
au dessus du tunnel de la petite ceinture. Cette
promenade relie la petite Ceinture à la Coulée verte Vercingétorix. Elle a été
conçue sur le site de l’ancien hôpital Broussais. Les sœurs Jane et Paulette
Nardal, femmes de Lettres, sont nées en Martinique. En 1920, Paulette devient
la première femme noire à étudier à la Sorbonne où Jane la rejoint. Leur salon
littéraire est fréquenté par de nombreux écrivains et intellectuels dont
Léopold Sédar Senghor et Aimé Césaire. En défendant la culture noire et la
fierté des peuples afro-descendants, elles ont posé les bases théoriques du
mouvement de la négritude. Wikipédia] Longeons l’ancien hôpital Broussait
[Suite à l’épidémie de typhoïde en 1882,
l’Assistance Publique décide de construire un nouvel hôpital destiné aux
malades. Le site
choisi est le
sentier des Mariniers, sur la plaine de Vanves. L’hôpital est
construit en un temps record entre août et octobre 1883. Mais l’épidémie de
typhoïde étant terminé, l’hôpital reste vide jusqu’en 1886. Il a pris en 1885
le nom d’hôpital Broussais,
honorant un médecin célèbre, François-Joseph Broussais, professeur de
pathologie. Cet établissement, provisoire à l’origine, va accueillir pendant
près de 50 ans des services de médecine et de chirurgie. Il sera également affecté aux
cholériques pendant les épidémies de
choléra. De 1928 jusqu’au
début de la Seconde Guerre mondiale, l’hôpital Broussais est reconstruit tranche
par tranche. En 1935, le nouvel hôpital Broussais ouvre ses portes. Son
activité s’oriente autour du département de chirurgie générale et digestive de
François de Gaudart d’Allaines. En 2000, les services de l’hôpital sont
déplacés dans le nouvel hôpital européen Georges Pompidou. Seul le bâtiment des Mariniers conserve sa mission de
prévention et de réadaptation. En 2007, une partie des bâtiments est vendue à
la Croix-Rouge française qui y installe son siège, au n° 98 rue Didot. Le
projet de reconversion de l’hôpital Broussais s’articule autour d’un projet
d’espace public ouvert sur la ville. Une promenade plantée, recouvrant les voies de la Petite
ceinture, en est l’axe structurant. Les bâtiments existants sont en grande
partie conservés et reconvertis. Ainsi, le pavillon Gaudart d’Allaines, avec sa structure
en peigne, est transformé en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Le pavillon
Leriche est destiné à accueillir des chercheurs dans le domaine de la médecine et de la
biologie. http://www.paris-promeneurs.com/Architecture-moderne/La-reconversion-de-l-hopital]
Nous arrivons rue Didot que nous prenons
à gauche. Nous repassons au dessus de
la petite ceinture, laissons sur la droite la Villa Collet et prenons la
suivante rue Ledion, qui devient rue Giordano Bruno en longeant la petite
ceinture, coupons la rue des Plantes et poursuivons par la rue Auguste Cain.
Nous arrivons avenue Jean Moulin et faisons un esse droite gauche en passant à
nouveau sur le pont de la petite ceinture et prenons la rue de Coulmiers et
poursuivons l’ancienne ligne sncf, coupons la rue Friant et poursuivons tout
droit la rue Coulmiers. A l’angle de la rue Coulmiers et du Général Leclerc
nous trouvons un bâtiment en brique récemment rénové c’est l’ancienne gare de
Montrouge [Elle fut ouverte aux voyageurs en
février 1867 année de l’exposition universelle. La petite ceinture faisant
partie du premier réseau ferré reliant les différents quartiers de la capitale.
Elle fut fermée en 1934. L’association
Sauvegarde Petite Ceinture et la
municipalité du 14 ème réhabilite l’espace en 2008, en un lieu
culturel. Extraie panneau d’information.]
Nous coupons l’Avenue du
Général Leclerc, poursuivons par la Villa Virginie, coupons la rue du Père
Corentin et poursuivons après un esse gauche-droite par la rue Paul Fort. Nous
arrivons devant un square en triangle c’est le jardin de la place Jules
Hénaffe, coupons la rue de la Tombe d’Issoire, poursuivons par la rue Reille.
Face à nous le réservoir de la Vanne [Le réservoir
de Montsouris, nommé parfois réservoir de la Vanne, est l'un des cinq
principaux réservoirs d'eau de la ville de Paris. L'ouvrage a été achevé en 1873, pour l'alimentation en eau de
toute la partie sud de la ville. Le réservoir de Montsouris est construit,
entre 1868 et 1873, par l'ingénieur Eugène Belgrand. Il fait partie d'un ensemble de nouveaux réservoirs qui ont
pour but d'améliorer progressivement l'alimentation en eau des Parisiens. Les
eaux de la Seine deviennent de plus en plus impropres à la consommation à la
fin du XIXe siècle, en raison de leur
variation de température saisonnière et du développement industriel et urbain
en amont de la capitale. Le réservoir de Montsouris est situé sur un des
points
élevés du sud de Paris, près du parc Montsouris. Le quartier des Champs-Élysées a été le premier à bénéficier de ses eaux en 1875. Bâti sur
d'anciennes carrières, le réservoir a suscité le plus grand chantier de
consolidations souterraines jusqu'alors réalisé au moment de sa construction.
Les travaux ont été supervisés par Octave Keller, futur Inspecteur général
des carrières de la Seine. Près de 1 800 piliers maçonnés
sont construits afin de soutenir le poids du réservoir et de ses
203 000 m3 d'eau, et cinq cloches de fontis consolidées. Le réservoir de Montsouris recueille
et stocke l'eau venant de la Vanne à Fontvannes dans l'Aube et des rivières Voulzie et Lunain dans les régions de Provins et de Fontainebleau en Seine-et-Marne. Elles transitent
respectivement par les aqueducs d'Arcueil
et
de Cachan et les aqueducs de la Vanne
et du Loing au sud de Paris. Les eaux sont acheminées
uniquement par la force gravitaire (sans électricité et pompage) due à la
déclivité de la pente des aqueducs sur les 130 km maximum de leurs
parcours. (Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce qui est
écrit plus haut, si le cheminement est gravitaire, il faut remonter vers lui
les eaux des différentes sources. Nous le verrons au cours de nos promenades il
n’y a pas que les eaux de la Vanne dans le réservoir. Il existe des usines
élévatrices notamment à Theil dans l’Yonne ; L’usine élévatrice de la
Forge, située à Theil-sur-Vanne, participe à l’alimentation de la Ville de
Paris à hauteur de 35.000 m3/j. Elle a été conçue à la fin du XIXème siècle
pour relever vers l’aqueduc de la Vanne, l’eau des sources-basses captées entre
les villages de Chigy et Noé. Le fonctionnement original de cette usine, basé
sur des turbines hydrauliques actionnées par la rivière Vanne,
http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/sortie/jep-visite-guidee-de-l-usine-elevatrice-de-la-forge-journees-du-patrimoine-2018.html. La même usine existe en bordure du Loing fonctionnant sur le même
principe. Construit
sous le couvert d'une butte plantée de gazon (trois hectares de pelouse), pour
maintenir fraicheur et humidité – l'eau est ainsi maintenue à température
constante de 12 °C –, s'étendent deux séries de deux réservoirs superposés
et de capacités différentes. Les deux réservoirs supérieurs, qui reçoivent et
distribuent l'eau, ont une profondeur de 3,30 m (avec 4 m sous voûte)
pour plus de 5 m (avec 7 m sous voûte) pour les réservoirs inférieurs
destinés au stockage. D'une longueur de 265 m pour une largeur de
135 m (pour une surface totale des quatre bassins de deux réservoirs de
60 000 m2), il a en 2014 une capacité de stockage de
202 000 m3, ce qui représente un peu plus du tiers
théorique de la consommation quotidienne des habitants de Paris (qui est d'environ
550 000 m3 pour 1,1 million de m3 de capacité
de stockage total). Il approvisionne en eau 20 % des Parisiens. Wikipédia]
[Les compartiments d’eau du réservoir de Montsouris ont la particularité de
disposer, à l’entrée, d’anciens aquariums aménagés dans une paroi en faux
rochers. Cette ambiance « grotte » est typique du style décoratif que le Second
Empire a insufflé à l’architecture de l’époque. Ces aquariums étaient des
truitomètres autrefois utilisés pour tester la qualité de l’eau en entrée et en
sortie de réservoir. Alimenté en permanence en eau, ils contenaient des truites
très sensibles aux pollutions. Si la truite montrait des signes
d’affaiblissement, l’eau
était alors considérée comme polluée et était dirigée
vers l’égout. L’usage des truitomètres a été arrêté en 1996 et remplacé par les
analyses en laboratoire. Ainsi est née la légende des truites de Montsouris. Vous
en saurez plus sur ; http://www.eaudeparis.fr/uploads/tx_edpevents/brochure-montsourisBD.pdf]
Le Réservoir semble se visiter VISITES GRATUITES
INSCRIPTION OBLIGATOIRE SUR : www.eaudeparis.fr]
Longeons le réservoir par l’avenue Reille. Nous arrivons devant le parc
Montsouris. (Nous traverserons ce parc dans une autre promenade.) Prenons sur
la gauche l’avenue René Coty, nous arrivons au carrefour avec la rue d’Alésia
que nous prenons à droite. Passons sous les voies du RER, coupons la rue de la
santé et poursuivons par la rue de Tolbiac. Coupons la rue de Wurtz, et prenons
la rue
Vergniaud sur la gauche nous sommes sur la butte aux Cailles [La Butte aux Cailles fait partie de ces quartiers
de Paris ayant réussi à conserver une âme de village. Souvent
délaissée des touristes, la Butte est idéale pour les promeneurs. Et rassurez-vous, ses pentes sont très douces puisqu’elle
n’est à
peine plus haute que la Montagne Sainte-Geneviève avec ses 63
mètres d’altitude. Rien à voir avec les 130 mètres de Montmartre par exemple. https://www.pariszigzag.fr/balades-excursions/balade-paris/balade-butte-aux-cailles À l'origine, c'est une colline recouverte de prairies, de
vignes et de bois, construite de plusieurs moulins à vent et surplombant la Bièvre de 28 mètres. La Butte-aux-Cailles tire son nom de Pierre
Caille, qui en fait l'acquisition en 1543. Au XVIIe siècle, l'exploitation
minière des calcaires coquilliers est pratiquée, mais les nombreuses activités industrielles
utilisant l'eau de la Bièvre, telles que teintureries, tanneries,
blanchisseries, mégisseries, et même boucheries, rendent ce quartier insalubre.
En 1783 y a lieu l'atterrissage forcé du premier aerostat, sur lequel sont
installés le marquis d'Arlandes et Pilâtre du Rosier. En 1784-1785, la muraille des
fermiers généraux est construite au nord de la butte, sur le tracé de
l'actuel boulevard Auguste-Blanqui, laissant la Butte-aux-Cailles à l'extérieur de la capitale
mais le faubourg est désormais aux portes de la ville. Le 3 juillet 1815, lors de la capitulation de Paris,
après la bataille d'Issy, la butte était défendue par deux obusiers et seize canons. En 1860, la Butte, qui appartenait à la commune de Gentilly, rejoint le territoire de Paris qui annexe des communes environnantes en partie ou en totalité.
Entre la Révolution de 1848 et la Première Guerre
mondiale, des chiffonniers et des ouvriers du cuir s'y installent. De 1828 à 1910, la ville de Paris mène des travaux pour couvrir la Bièvre, et
la Butte prend progressivement son apparence actuelle au début du XXe siècle, restant un village du siècle
dernier en plein cœur de Paris : les travaux
du Second Empire ont épargné ce quartier périphérique qui a
poursuivi son urbanisation sans tenir compte des canons haussmanniens. Cette particularité est due aux carrières de calcaire qui ne
permettent, encore aujourd'hui, la construction de bâtiments lourds qu'après de
coûteuses injections des vides de
carrière. Cependant, le foncier se faisant de plus en plus rare et donc de plus
en plus cher dans Paris, la quasi-totalité des vides a aujourd'hui été
remblayée ou injectée. Les anciennes carrières ne sont d'ailleurs plus aussi
aisément accessibles aux cataphiles que par le passé.
Sur une idée de François Arago qui voulait
alimenter le quartier en eau et déverser le surplus dans la Bièvre au débit
devenu insuffisant, le forage d'un puits artésien est décidé par arrêté du préfet
Haussmann, daté du 19 juin 1863. Les travaux ne commencent que le 28 août 1866, et débutent par l'érection d'une tour de forage en bois.
Devant les difficultés techniques rencontrées, les travaux sont interrompus en 1872, et seule la tour en bois, abandonnée, demeure comme témoin de
cette tentative sur la place du Puits-Artésien, depuis renommée place Paul-Verlaine. Repris en 1893 sous la direction de l'ingénieur Paulin Arrault, l'eau captée à
582 m de profondeur jaillit enfin en novembre 1903, à la température de 28 °C et avec un débit de 6 000
m3 par jour. À cette époque, la Bièvre était déjà en cours
d'enfouissement, et il n'était plus question d'y déverser l'eau du puits
artésien. Ce n'est qu'en 1924, lors de la construction de la toute proche piscine de la
Butte-aux-
Cailles que cette dernière fut alimentée par cette eau de
qualité. En l'an 2000, le puits est creusé plus profondément, jusqu'à 620
mètres wikipédia] Prenons à droite la rue Daviel. Vers
le milieu de la rue nous trouvons la Villa Daviel [Ici,
pas d’immeubles haussmanniens ni de grandes avenues, mais de charmantes
petites maisons et des ruelles pavées. Pourtant, le calme qui y règne aujourd’hui contraste avec
l’agitation que la Butte aux Cailles a connu dans le passé. Ce quartier
fut en effet le théâtre de barricades tout autant historiques que
sanglantes au moment de la Commune de Paris en 1871. Refermons cette petite
parenthèse historique. Vous ne devez pas manquer cette cité ouvrière
ouverte en 1913, composée de constructions à colombages façon anglo-normand.
Une quarantaine
de petites maisons mitoyennes aux
toits pointus forment une sorte de
cité-jardin. Elles
sont organisées autour de charmantes terrasses, d’arbres denses et de pelouse
fleurie, on se croirait tout simplement à la campagne. (Attention la porte en bois est fermée par une serrure à
code. J’ai eu la chance qu’une personne entre avant moi et que le ferme porte
ne fonctionnait pas très bien. Je n’ai pas osé m’avancer de trop dans les petits
jardins.) Juste en face de la Petite Alsace, la Villa Daviel est une charmante
ruelle pavée bordée de petites maisons. On envie vraiment les
propriétaires. On y apprécie aussi la verdure de l’allée, il nous a même semblé y voir
un bananier et un figuier. https://www.pariszigzag.fr/balades-excursions/balade-paris/balade-butte-aux-cailles]
A la sortie de la rue prenons à droite la rue Barrault, puis à gauche la rue
Michal, coupons la rue de l’espérance, nous arrivons rue Martin Bernard que
nous prenons à droite. A l’angle avec la rue Tolbiac, prenons à gauche la rue
de Tolbiac, nous arrivons à l’église saint Anne [Sa
construction, au tournant des XIXe et XXe siècles, est contemporaine
de l'extension de Paris et de la séparation
de l'Église et de l'État. Une chapelle (Saint-Marcel de la
Maison-Blanche) existait dans le quartier vers 1840. Elle devient
la chapelle Bréa après 1848, en souvenir du général Jean Baptiste Fidèle
Bréa, mort au cours des journées de juin 1848. Mais elle se révèle trop petite pour un quartier alors en
forte croissance démographique. L'église de style romano-byzantin, œuvre de
l'architecte Prosper Bobin, construite sur le remblai de couverture de la Bièvre, est en fait une construction sur pilotis. Il y en a 71,
allant chercher le soubassement rocheux à des profondeurs de 16 à 22 mètres.
Les deux tours s'élèvent à 55 mètres. Elles furent appelées Jules et
Honorine, du nom des donateurs ayant permis leur construction, M. et Mme
Lombart. C'est en 1892 que le terrain de l'actuelle église est acquis grâce au
don du terrain par le conseiller de Paris Jules Nolleval et sa femme. Les
travaux débutent en août 1894, et avancent lentement, faute de moyens. Elle est
consacrée en avril
1896, mais les travaux étaient loin d'être terminés.
Néanmoins, l'ancienne chapelle Bréa est détruite en 1897. La façade définitive
a été construite à partir de 1898, grâce à un don de la famille des
chocolatiers Lombart, ce qui lui vaudra son surnom de « façade chocolat ».
Les tours et les cloches ont été terminées en 1900 pour l'exposition
universelle de 1900. Lors de la séparation
des Églises et de l'État en 1905, l'église devient
propriété de la Ville de Paris alors qu'elle n'est pas totalement terminée, ce qui pose le
problème du financement de la suite des travaux. Le 24 octobre 1912, l'église enfin terminée est consacrée par Mgr Amette. En 1938, l'église se pare de vitraux colorés des ateliers Mauméjean. Wikipédia] Prenons
à gauche la rue Bobillot puis encore à gauche la rue de Pouy et
revenons sur
nos pas en prenant à gauche la rue Martin Bernard, passons la petite rue pavée
du passage Boiton et prenons sur la droite la rue pavée de Buot [Cette rue, créée par M. Buot vers 1845, est classée dans
la voirie parisienne par arrêté du 12 décembre 1935. Wikipédia]
Nous arrivons Place de la Commune de Paris [La
place doit son nom aux commémorations des événements de la Commune de Paris de 1871 en raison de la défense du site, lors de la bataille de la
Butte-aux-Cailles, menée par les « Fédérés de la
Butte-aux-Cailles », commandés par Walery Wroblewski, contre les
Versaillais. Le quartier est en effet un haut-lieu de mémoire de cet événement
historique avec notamment la présence de l'association des amis de la Commune de Paris (1871) Wikipédia] Poursuivons par la rue de la
Butte aux
Cailles nous débouchons rue Barrault que nous prenons à droite. Tout
au long de notre parcours nous rencontrons sur la butte aux cailles nous
rencontrons des graphs, pardon ‘’du Steet art’’ [Elle
est considérée comme l'un des quartiers de Paris les plus riches en street art.
Pendant 1h30, notre guide Mathilde, missionnée par l'agence de sorties
culturelles Cultival, nous mène à travers les petites voies bucoliques, de la
rue des Cinq-Diamants où l'on découvre Mosko et Associés ou Miss. Tic, à la rue
Vandrezanne qui héberge la fresque de Kashink. Les œuvres éphémères se
succèdent au gré des murs libres. Un artiste peut en recouvrir un autre dans un
délai très rapide. https://www.lefigaro.fr/sortir-paris/2018/10/04/30004-20181004ARTFIG00046-balade-street-art-a-la-butte-aux-cailles.php Désolé n’aimant pas les murs dégradés je me suis ingénié à
photographier les rues sans les peintures. Je n’y connais en art… Je dois tout
de même avouer que certaine représentation sont bluffantes.] Nous
traversons le boulevard Blanqui en passant sous le viaduc du métro remontons le
boulevard et prenons sur la gauche la rue de Corvisart. Place de la Bergère
d’Ivry, nous prenons sur la droite la rue
Croulebarbe. (Je ne suis pas passé
dans le parc c’est prévu dans une autre promenade.) A l’angle du Mobilier
National nous prenons sur la gauche la rue Berbier du Mets [À la fin du Moyen Âge, « l'ameublement des châteaux royaux est un enjeu primordial
pour la cour royale qui se met en scène à travers l'exposition de ses
collections d'objets d’art, essentiellement l'orfèvrerie et les textiles ».
La cour itinérante nécessite ainsi un service de l'intendance royale chargé, en
coulisses, de pourvoir en meubles et en tapisseries les différentes résidences
royales, ainsi que celles de leurs serviteurs (en premier lieu les ministres)
afin de rendre possible cette représentation quasi permanente. La
responsabilité des meubles incombe généralement au valet de chambre tandis que
l'entretien et la garde des tapisseries et tentures d'apparat est confiée aux
tapissiers, ces deux fonctions ayant tendance à fusionner au XVIIe siècle et devenir des valets de
chambre-tapissiers. Sous l'Ancien Régime, Henri IV crée le Garde-Meuble royal en 1604. Colbert réorganise en 1663 sous le nom de Garde-Meuble de la
Couronne et qui, après plusieurs lieux, s'installe en 1772
dans un bâtiment spécialement créé, l'hôtel du Garde-Meuble, actuel Hôtel de la Marine à Paris. Supprimé à la Révolution, le 30 Floréal an VI (19 mai
1798), cette administration renaît en 1800 sous le nom de Garde-Meuble des
Consuls,
puis Mobilier impérial en 1804. À la suite de plusieurs autres
déménagements, il s'installe de 1852 à 1937 au 103 quai d'Orsay, correspondant
au terrain aujourd'hui occupé par le musée du quai Branly. Il prend son nom actuel de Mobilier national après la chute du
Second Empire en 1870. La dispersion de ses collections entre différents
ministères, administrations et palais est alors aggravée par les incendies du palais des Tuileries et du château de Saint-Cloud. Il a pour mission de meubler les bâtiments officiels de la
république française (hôtel Matignon, certains ministères
et ambassades à l'étranger, etc.), auxquels il prête certains des objets
de sa collection. Celle-ci en compte plus de 200 000, datant du XVIIe siècle à nos jours. 75 000
d’entre eux possèdent une valeur patrimoniale, parmi lesquels
plusieurs
milliers d’objets prestigieux ou précieux. Ils stockent également les drapeaux
étrangers utilisés lors des réceptions de dignitaires étrangers. Il est
également chargé de la conservation et de l'entretien de ces objets, au sein de
sept ateliers d'art : restauration de tapisseries, restauration de
tapis, tapisserie d'ameublement, tapisserie de décor, menuiserie en sièges, ébénisterie et lustrerie-bronze. En 1964, André Malraux, alors ministre de
la Culture, fait créer un atelier de recherche et de création au sein du
Mobilier national: l'ARC (Atelier de recherche et de création). Ces principales missions
ont été définies par un décret en date du 23 février 1980. Suite sur wikipédia] Après les bâtiments du mobilier
nationale nous prenons à droite la rue Gustave Geffroy, nous débouchons rue des
Gobelins que nous prenons à gauche, puis la petite rue des Marmoussets sur la
droite, nous débouchons Boulevard Arago que nous prenons à gauche, puis la rue
Pascal sur la droite. Prenons sur la droite la rue Claude Bernard jusqu’ à la
petite place en triangle avec son bassin nous prenons sur la gauche la rue
Monge. A la fourche nous prenons sur la droite la rue Censier longeons le petit
parc, faisons un esse droite-gauche par la rue de Mirbel pour reprendre la rue
censier, nous débouchons rue Geoffroy Saint Hilaire que nous prenons à gauche.
Sur la droite nous
avons le Jardin des Plantes. Parcourons un cours instant ce
jardin en prenant l’Allée Hauy sur la droite, nous arrivons sur l’esplanade
Milne Edward ou nous admirons la façade du pavillon de l’évolution. [le Jardin des
plantes, est un parc et un jardin botanique ouvert au public,
Il est le siège et le principal site du Muséum national
d'histoire naturelle. L'emplacement de l'actuel Jardin des plantes était
au XVIe siècle sur des arpents de la terre d'Alez. En ce lieu, l'apothicaire, herboriste et pharmacien du roi Nicolas Houël donnait déjà des
cours d'herboristerie depuis les années 1540. La Bièvre traversait alors le site, là où se trouvait l'actuelle allée
des Jussieu, et sur la butte Coypeau (actuellement le grand labyrinthe) se
trouvait le moulin de la Tournelle. Le Jardin royal des
plantes médicinales a été quant à lui créé par Guy de La Brosse en janvier 1626 par un édit du roi, ratifié par le parlement le 8
juillet. Les premiers terrains de la terre d'Alez seront achetés le
21 février 1633 et les suivants en 1636, le tout couvrant alors 18 arpents. Il est ouvert au public en 1634 : Guy de la Brosse en fera
l'inauguration solennelle en 1640. Le Jardin du Roi présente dès le début le dessin général de l'actuel jardin. À
la Révolution, le jardin est nommé « jardin des plantes de Paris ».
L’établissement scientifique devient le Muséum national
d'histoire
naturelle par décret de la Convention en juin 1793. En 1836
sont inaugurées les grandes serres (deux pavillons jumeaux, encore conservés de nos jours), et en
1837 vient le tour d'être inaugurée à la galerie de
Minéralogie et de Géologie, le premier
bâtiment en France à avoir été conçu en tant que musée. De nouveaux bâtiments
voient ensuite le jour : la galerie de Zoologie en 1889 (devenue en 1994
la grande galerie de
l'Évolution), la galerie
de Paléontologie et d'Anatomie comparée en 1898 (qui
remplace les galeries que Cuvier avait ouvertes en 1806) ou la galerie de Botanique en 1935.
La Bièvre coulait jadis au sud du Jardin des plantes ; des tanneries et des mégisseries s'y étaient
installées. À l'est de celles-ci, Buffon acheta une grande parcelle sise de part et d'autre de la
rivière, entre l'allée du Jardin des Plantes qui allait devenir la rue Buffon, et la rue Poliveau : le clos
Patouillet, rattaché depuis lors à l'établissement. Recouverte au milieu du XIXe siècle, la Bièvre devint
ultérieurement une rue, nommée « Nicolas-Houël » ; lors de la guerre de 1870 un hôpital de campagne fut bâti à la hâte dans ce clos
Patouillet ; enfin la Troisième République rendit au Muséum l'usage de cet ensemble de terrains
(aujourd'hui nommés « îlot Poliveau ») dont les bâtiments abritent
des laboratoires, des collections parmi les plus importantes au monde (lithothèques, entomothèques, malacothèques et carcinothèques) et des bibliothèques. La suite dans wikipédia] Prenons
l’allée centrale malheureusement je n’ai pas le temps de découvrir en détail ce
jardin après les trois carrés de pelouse prenons l’allée Becquerel sur la
gauche nous passons devant la serre des forets Tropicales. Après la serre
prenons l’allée de gauche grimpant
vers le Belvédère [La gloriette de Buffon est située au sommet du labyrinthe, un monticule parcouru par
un chemin en spirale dans l'ouest du Jardin, à proximité des rues Geoffroy-Saint-Hilaire et Cuvier. Il s'agit d'un édicule de fer et de bronze, au plan circulaire, mesurant environ 4 m
de diamètre. Il date de la fin du XVIIIe siècle.
Wikipédia] Faisons le tour sans ce perdre dans le labyrinthe, laissons la
première allée sur la droite et prenons la seconde nous redescendons et sortons
du jardin à l’angle de la rue Limé et Cuvier. Par un esse gauche-droite nous
prenons la rue Lacépède, puis à droite la rue des Arènes. Au carrefour avec la
rue de Navare, nous entrons dans les Arènes de Lutèce par le square Capitan
situé à l’angle de la rue de Navarre et des Arènes. [Les
arènes de Lutèce, construites au
Ier siècle, sont un amphithéâtre
gallo-romain. comportant à la fois une scène pour les
représentations théâtrales et une arène pour les combats de gladiateurs et autres jeux de
l'amphithéâtre. amphithéâtre à scène, d'un type courant en Gaule, pouvait accueillir 17 000 spectateurs. La scène de
théâtre, dressée sur le podium, est de taille considérable (41,20 m de longueur). Les
combats d'hommes et d'animaux se déroulaient sur la piste centrale elliptique de grand axe 52,50 m et de petit axe 46,8 m. Il est
probable que les arènes, construites au Ier siècle,
restèrent en activité jusqu'à la première destruction de Lutèce, à la fin du IIIe siècle.
Toutefois, Chilpéric fit réparer cet
amphithéâtre en 577 et y fit donner des spectacles. Le plus ancien texte faisant
référence à ces arènes est dû au moine anglais Alexandre Neckam, qui décrit dans un
poème latin ce qu'il a vu à Paris vers 1180. Il cite l'amphithéâtre romain. Un acte de 1284 rapporté par Du Boulay parle d'un lieu-dit
« les Arènes » devant Saint-Victor. Adrien de Valois publie un texte en
1675 qui mentionne l’amphithéâtre. Cependant, les arènes sont alors ensevelies
et leur emplacement exact est alors ignoré. Le site aura été peu à peu effacé,
en particulier par les terres de remblai lors du creusement des fossés de l'enceinte de Philippe
Auguste à partir de la fin
du XIIe siècle.
La partie nord fut découverte en 1869, partie sud mise au jour en 1883-1885,
l’ensemble restauré en 1917-1918 ». Entre 1860 et 1869, l'ouverture de la rue Monge permit à Théodore Vacquer de mettre au jour et relever les premières traces de la partie
nord des arènes. Elles furent réellement dégagées dans leur partie sud par les
travaux de terrassement de la Compagnie générale
des omnibus entre 1883 et 1885, qui souhaitait construire un
dépôt de tramways. Après le démantèlement du tramway et de son dépôt en 1916 et
le percement de la
ligne 10 du métro, l'anthropologue Louis Capitan continua les
fouilles à la fin de la Première Guerre
mondiale sur une autre partie des arènes et compléta leur
restauration en 1918. Malheureusement, les immeubles construits du côté de la
rue Monge ne permirent pas de compléter la cavae. Wikipédia] Faisons le tour des arènes et
sortons coter rue Monge c’est la sortie sur la gauche sous les immeubles et
prenons la rue Monge sur la droite. Coupons la rue du Cardinal Lemoine, puis la
rue des écoles, nous arrivons au carrefour avec la rue Saint Victor,
poursuivons la rue Monge.
Coupons le Boulevard Saint Germain et poursuivons par
la rue Frédéric Sauton, au carrefour suivant nous prenons à droite la rue
Maître Albert. Nous débouchons quai de Montebello que nous descendons sur la
gauche (dans le sens du courant de la Seine). [long
de 774,76 kilomètres. Sa source se situe à 446 m d'altitude le plateau de Langres. Son cours a une orientation générale du sud-est au nord-ouest.
La Seine se jette dans la Manche entre Le Havre et Honfleur. Les « sources
officielles » de la Seine sont situées sur le territoire de la commune de Source-Seine, sur le plateau de Langres, à une altitude de 446 mètres. Les sources de la Seine
sont la propriété de la ville de Paris depuis 1864. Une grotte artificielle a été construite l'année suivante pour
abriter la source principale et la statue d'une nymphe symbolisant le fleuve.
Cependant, la capitale s'en est désintéressée et la parcelle devrait revenir à
la région Bourgogne qui souhaite
valoriser le site. Celui-ci abrite également les
vestiges d'un temple gallo-romain (actuellement enfouis). Des objets témoignant
du culte aux sources du fleuve (Dea Sequana) sont exposés au musée
archéologique de Dijon. Le complément sur wikipédia.] Face à nous
Notre Dame [Dédiée à la Vierge Marie, elle est pendant de nombreux siècles l'une des cathédrales les
plus grandes d'Occident. Longtemps la plus haute construction de la ville. Sa
construction s'étend sur plus de deux siècles, de 1163 au milieu du XIVe siècle. La destruction par un incendie
de la flèche et de la charpente de la nef en avril 2019. Après la Révolution française, la cathédrale bénéficie entre 1844 et 1864 d'une importante
restauration, parfois controversée, sous la direction de l’architecte Viollet-le-Duc, qui y incorpore des éléments et des motifs inédits. Pour ces
raisons, le style n’est pas d'une uniformité totale : la cathédrale
possède des caractères du gothique primitif et du gothique rayonnant. Les deux rosaces, qui ornent chacun des bras du transept, sont parmi les plus
grandes d’Europe. Le 15 avril 2019, un violent incendie détruit la flèche et la totalité de la toiture couvrant
la nef, le chœur et le transept. Il s'agit du plus important sinistre subi par la cathédrale
depuis sa construction. La cathédrale est, depuis cette date, fermée au public
pour une durée indéterminée. Le complément dans wikipédia]
Longeons la Seine et les étales des Bouquinistes [Les
bouquinistes de Paris sont des libraires de livres
anciens et d’occasion, présents sur une grande partie des quais de Seine ; sur la rive droite, du pont Marie au quai du Louvre ; sur la rive gauche, du quai de la Tournelle au quai Voltaire. Proposant près de 300 000 livres, ainsi qu’un grand
nombre d’estampes, revues, cartes de collection, etc., plus de 200
bouquinistes gèrent près de 900 boîtes sur les quais de la Seine. Wikipédia] Dépassons
le pont au double fermé
par des palissades interdisant l’accès au parvis de la
cathédrale, traversons la Seine au pont Suivant et pénétrons dans l’Ile de la
Cité [Considérée comme l'antique berceau de la ville de Paris, autrefois Lutèce. Le chroniqueur Gui de Bazoches l'évoquait en 1190 comme étant « la tête, le cœur et la moelle de
Paris ». La superficie de l'île de la Cité est d'environ 22,5 ha. Jusqu'au cours du XXe siècle,
les historiens estimaient généralement qu'une petite tribu gauloise nommée les Parisii y aurait vécu
depuis 250 av. J.-C. La région était riche en poisson et en gibier et l'accès
d'une rive à l'autre de la Seine était facilité par la relative étroitesse du fleuve.
Aujourd’hui, en raison de l'absence d'éléments archéologiques probants, aucun
vestige gaulois, ni trace
d'occupation antérieure à la conquête romaine n'ayant
été découverts sur l'île, les historiens et les archéologues contemporains
estiment plus probable l'installation de l'agglomération des Parisii en dehors
de l'île de la Cité. En dépit du fait que l'île ait été bâtie et rebâtie dans
ses moindres recoins durant des siècles, nuisant à la conservation des
vestiges, une campagne de fouilles archéologiques menée par le professeur Venceslas Kruta en 1976 et 1977, a révélé, sous le niveau gallo-romain, un niveau plus ancien,
peu spectaculaire mais réel (clous, trous de poteau, vestiges de fosses de
détritus) Complément sur wikipédia]. Prenons sur la gauche le quai du
Marché neuf, puis le quai
des Orfèvres. Passons devant le Palais de justice et
la place Dauphine. Petite place triangulaire très arboré [Dès sa création, la place est nommée en l'honneur du dauphin, le futur roi Louis XIII. Sur le terrain occupé par cette place, on voyait autrefois
deux îles ; la plus grande s'appelait l'« île au Bureau ». Elle tirait
sa dénomination de Hugues Bureau qui, le 6 février 1462, acheta cet emplacement moyennant 12 deniers de cens et 10 sols
de rente annuelle. L'île voisine était moins large, mais plus longue, son nom
d'« île à la Gourdaine » lui venait du moulin dit « de la Gourdaine ».
La construction du pont Neuf, de 1578 à 1607, entraîne le rattachement à l'île de la Cité de trois îlots
alluvionnaires à fleur d'eau : l'îlot
du Passeur-aux-Vaches (ou « île aux Bœufs »), l'île à la Gourdaine (appelée aussi « île du Patriarche ») et
l'île aux Juifs. En l'an 1607,
après le début des travaux de la place Royale (actuelle place des Vosges) et l’inauguration
du pont Neuf, le roi Henri IV souhaite faire aménager la pointe ouest de l’île de la Cité
entre le Palais et le pont Neuf. Il décide de créer une place, à l'emplacement
des anciens îlots et du verger du roi, devenu alors jardin du bailliage du
palais et en détruisant la maison
des Étuves du palais en 1606. Proche du Louvre, la place Dauphine devint en effet une place de
change et de bourse, attirant orfèvres, lunetiers ou graveurs. Suite dans
wikipédia] Remontons la Seine par le quai de l’Horloge. Longeons la Conciergerie
[Demeure des rois de France depuis Hugues Capet, le palais de la Cité était la résidence
et le siège du pouvoir des rois de France,
du Xe au XIVe siècle,
tout en restant le siège des principales cours de justice jusqu'à nos jours.
Une partie du palais a été convertie en prison d’État en 1370, après l’abandon du palais comme résidence par Charles V et ses successeurs. La prison était considérée pendant la Terreur comme l’antichambre de la mort. Peu en sortaient libres. La
reine Marie-Antoinette y fut d'ailleurs emprisonnée en 1793. Le complément sur wikipédia] A l’angle du
pont au change et du boulevard du Palais la Tour de l’horloge [édifier
entre 1350 et 1353, sur un ancien terrain
marécageux, une tour dont le beffroi était dominé par un lanternon et qui
devint par la suite la tour de l'Horloge du
palais de la Cité. Elle joua un rôle de guet pour la sécurité du
palais. Cette tour était de forme carrée, massive, haute de 47 mètres et
ses murs étaient épais de près d'un mètre. En 1370, elle accueillit la première
horloge publique à Paris, construite par Henri de Vic, horloger lorrain.
En 1371, la tour de l'Horloge du palais de la Cité fut dotée d'une cloche en
argent. En 1418, la municipalité réclama que l'horloge comportât un cadran
extérieur « pour que les habitants de la ville puissent régler leurs
affaires de jour comme de nuit ». En 1472, d'importantes restaurations du
cadran furent faites par Philippe Brille.En 1585, Henri III fit mettre en place un nouveau cadran, dont
l'encadrement fut réalisé par le sculpteur Germain Pilon qui furent
restaurées en 1685. Les grandes figures allégoriques représentant la Loi et la
Justice, bûchées sous la Révolution, furent à nouveau restaurées en 1852 puis
en 1909, dates apparaissant au bas du cadran.
L'horloge est
encadrée de deux grandes figures allégoriques qui représentent la Loi et la
Justice. Deux plaques posées au-dessus et au-dessous de l'horloge portent des
inscriptions latines : en haut : « QUI DEDIT ANTE DUAS
TRIPLICEM DABIT ILLE CORONAM (Celui qui lui a déjà donné deux couronnes lui en
donnera une troisième) », allusion aux couronnes de Pologne et de
France portée par son contemporain le roi Henri III. en bas : « MACHINA QUÆ BIS SEX TAM JUSTE DIVIDIT
HORAS JUSTITIAM SERVARE MONET LEGES QUE TUERI (Cette machine qui fait aux
heures douze parts si justes enseigne à protéger la Justice et à défendre les
lois) ». Le cadran actuel, est de forme carrée, d'un diamètre d'un
mètre et demi et est orné au centre de rayons flamboyants et dorés ; il
est placé sur le manteau royal de la France au fond d'azur fleurdelisé. Les
aiguilles en cuivre repoussé et bronzé, la grande en fer de lance pour les minutes,
la petite terminée en fleur de lis et prolongée par une contre-aiguille
terminée par un croissant pour les heures, évoluent sur des chiffres romains
colorés en relief sur la pierre. Wikipédia] Poursuivons par le quai de la
corse, nous retrouvons la cathédrale au niveau du square Jean XXIII,
malheureusement inaccessible, traversons la Seine par le pont Saint Louis, nous
entrons dans l’Ile Saint Louis [L’île Saint-Louis
est, avec l’île de la Cité, l’une des deux îles naturelles de la Seine subsistant encore de nos jours à Paris (l’actuelle île aux Cygnes
est entièrement artificielle). Située immédiatement en amont de l’île de la Cité, elle est la
plus petite des deux avec une superficie de 11 ha. Avant son urbanisation, le site actuel de l’île
Saint-Louis est appelé l’île Notre-Dame. Elle est donnée par le roi Charles le Chauve à l’évêque de Paris
en 867. Les chanoines de Notre-Dame en récupèrent la propriété peu après. L’île est reliée à la rive gauche du fleuve par une passerelle à l’emplacement de l’actuel pont de la Tournelle. Elle sert
essentiellement de zone de pâturage et d’entrepôt, mais également parfois à
certaines cérémonies chevaleresques. lorsque Paris est fortifié par l’enceinte de Philippe
Auguste, un chenal coupe en deux l’île actuelle, alors
inhabitée, dans le prolongement des murs d’enceinte. La partie ouest (à peu
près les deux tiers) est appelée île Notre-Dame, et la partie est île aux Vaches. L'île aux Vaches
était une île inhabitée essentiellement recouverte de prairies. Elle fut réunie
à l'île Notre-Dame située immédiatement en aval à la fin du XVIIe siècle,
lors de l'opération urbaine qui contribua à former l'actuelle île Saint-Louis.
Suite dans wikipédia.] Après le pont prenons à droite la quai d’Orléans, nous arrivons au
pont de la Tournelle [Le terme de
« tournelle » provient de la présence en cet
endroit au XIIe siècle d'une tourelle de l'enceinte de Philippe
Auguste remplacée par la suite par un petit château. La porte Saint-Bernard se trouvait au sud de ce château. Au Moyen Âge, il y existait un
pont en bois, à moitié emporté par une inondation le 21 janvier 1651, qui fut reconstruit en pierre en 1656. Démoli en 1918, il fut remplacé par le pont actuel en 1928. Il est décoré sur la rive gauche par un pylône de près de
15 m surmonté par une statue de sainte Geneviève, patronne de Paris, réalisée par Paul Landowski ; elle protège
la ville de Paris, représentée sous les traits d'une fillette serrant contre
elle la nef. Suite dans wikipédia] Poursuivons par le quai de Béthume,
nous arrivons à la pointe de l’Ile et au square Barye. Prenons à gauche et
traversons le pont
de Sully empruntons un cour moment le Boulevard Henri IV
nous arrivons rapidement au casernement de la Garde républicaine immense
bâtiment en moellons et en briques, laissons le boulevard Morland et prenons
sur la droite la rue de Sully, longeons le casernement, poursuivons sur la
droite par la rue Mornay, nous débouchons au bassin de l’Arsenal. [Le port de
l'Arsenal ou bassin de l'Arsenal,
situé à Paris, relie le canal Saint-Martin à la Seine, entre le quai de la Rapée et la place de la Bastille. C'était autrefois un port de marchandises qui est devenu
depuis 1983 un port de plaisance. Entre les XVIe et XIXe siècles,
à l'emplacement du bassin se dresse un arsenal qui lui a donné son
nom. Pour renforcer les capacités de défense de la ville de Paris, le dauphin Charles décide de bâtir une enceinte supplémentaire en 1356 entourée de
deux fossés, qui seront ensuite regroupés en une seule sous François Ier. À
l'époque d'Henri II, deux bastions sont ajoutés à celui de la Bastille. Après la
destruction de la Bastille pendant la Révolution française en juillet 1789, le bassin de l'Arsenal a été creusé pour
remplacer le fossé qui remplissait les douves de la forteresse en eau de la
Seine. Dans le plan d'aménagement des eaux de Paris au XVIIIe siècle,
la construction d'un canal entre la rivière Ourcq et la Seine est entreprise. L'ingénieur Jean-Pierre Brullée, responsable de l'entretien de ce fleuve, est chargé dès 1748
des aménagements. Le canal Saint-Martin est construit entre 1822 et 1825, joignant le bassin de la Villette et la Seine à la hauteur de l’Arsenal. Il a permis de raccourcir de 35 à
12 km le trajet entre le Quai Henri-IV et l'île Saint-Denis en passant sous la place de la Bastille et en même temps
d'apporter de l'eau
potable au cœur de la capitale. Avec l'augmentation du
trafic des péniches sur le canal Saint-Martin durant le XIXe siècle
et une grande partie du XXe siècle,
le bassin de l'Arsenal est devenu un important port commercial de Paris. D'une
longueur de 600 m, le bassin facilite le chargement et le déchargement des
marchandises, essentiellement du vin, du blé et du bois. Suite dans wikipédia] Vous avez compris pour quel raison j’ai fais ce détour c’est
simplement la continuité ou le point final, peut être un point de départ des
randos dans le Nord de la Seine et Marne ou
nous suivrons le canal, découvrirons ce qu’il reste de la rivière. Dans ma
poursuite des randos autour de l’aqueduc de la Dhuys, nous suivrons le canal. J’ai
trouvé qu’il serait plus agréable de parcourir cette ligne d’eau puis, un peut
plus loin, la ‘’célèbre foret de Bondy’’ plutôt que de suivre une rue bordé
d’immeubles. Longeons le port en empruntant le boulevard Bourdon sur la
gauche en direction de la place de la Bastille [symbolique
de la Révolution française, où l'ancienne forteresse de la Bastille fut détruite entre
le 14 juillet 1789 et le 14 juillet 1790. Le prévôt des marchands
de Paris, Étienne Marcel, fit construire une
porte fortifiée qui défendait la rue Saint-Antoine et qui était flanquée d'un petit
bastion, une « bastille ». Charles V, voulant préserver son hôtel de Saint-Paul d'une attaque subite, ordonna de reconstruire ces
fortifications sur un plan beaucoup plus vaste. Cette forteresse n'avait à
l'origine que deux tours ; on en ajouta rapidement deux autres puis vers
1383, Charles VI en fit bâtir quatre nouvelles, les réunit par de gros murs et
les entoura d'un fossé. Sous Henri II, en 1553, on éleva de nouvelles fortifications qui furent
achevées en 1559. Transformée en prison d'État par Richelieu, la Bastille est prise d'assaut le 14 juillet 1789 par la population du faubourg Saint-Antoine, ce qui est considéré habituellement comme le premier acte de
la Révolution française. La suite sur wikipédia.] Au lieu de suivre le canal Saint
Martin qui se trouve sous la chaussée, j’ai préféré réaliser un petit détour
par la place des Vosges. Prenons sur notre gauche la rue Saint Antoine après
l’église réformé du Temple du Marais et l’impasse Guéménée nous prenons sur la
droite la rue Birague, nous arrivons Place des Vosges [La
place des Vosges, place Royale jusqu'en 1800. Conçue par Louis Métezeau, C'est la place la
plus ancienne de Paris, juste avant la place Dauphine. Il s'agit d'une
place fermée, accessible par une rue principale sur un des quatre côtés et deux
rues passant sous des pavillons. conçue sur un plan presque carré, de
140 mètres
de côté, bordée d'immeubles d'habitation de deux étages en
briques rouges à chaînages de pierre calcaire blanche et toits d'ardoise bleue très pentus, aux fenêtres à petits carreaux, d'une grande
unité de présentation. En effet, un édit royal, pris au XVIIe siècle, a imposé l'unité
de la composition des bâtiments et la hauteur uniforme, à l'exception du
pavillon du roi, au centre du côté sud (le plus élevé de tous) et du pavillon
de la reine, qui lui fait face sur le côté nord, qui sont volontairement plus
élevés. Les plans de la place furent confiés par Henri IV aux architectes Jacques Androuet du
Cerceau et Claude Chastillon. Démarrés en 1605, les travaux furent achevés en 1612, deux ans après le décès du bon roi Henri. La place fut alors
inaugurée à l'occasion des fiançailles du roi Louis XIII et d'Anne d'Autriche.
Suite
sur wikipédia] Je n’ai pas traversé le jardin, j’ai préféré le contourner par la
gauche en passant sous les arcades sortons coté de la rue des Francs Bourgeois
que nous prenons à gauche,
puis la rue Payenne sur la droite [Créé en 1923, le square s'étend sur 2 128 m2.
Bordé au nord et à l'est par le musée Carnavalet (à l'est, l'hôtel Le Pelletier de Saint-Fargeau, et au nord,
son ancienne orangerie), et au sud par le lycée Victor-Hugo, il est clôturé à l'ouest par une grille qui donne sur la rue Payenne. Construit à
l'endroit où s'étendaient dès le XIIIe siècle
d'importants terrains maraîchers baptisés « culture Sainte-Catherine »,
propriété des chanoines de Sainte-Catherine-du-Val-des-Écoliers, le jardin est
ouvert au public depuis 1931. Wikipédia] nous débouchons rue du Parc Royal
que nous prenons sur la gauche, puis la place Thorigny et à droite la rue du
même nom. Nous arrivons à une fourche, prenons à gauche la rue Debelleyme,
coupons la rue Vieille du Temple, poursuivons en face, coupons la rue de
Bretagne, continuons la même rue en face, nous débouchons rue de Turenne que
nous prenons à gauche, puis à droite la rue de Saintonge, traversons le
Boulevard du Temple et prenons la rue Jean Pierre Timbaud. Nous arrivons
Boulevard Voltaire que nous prenons à gauche, puis à droite le passage du jeu
de Boules. Nous débouchons rue de Malte que nous prenons à gauche, puis la rue
Rampon sur la droite. Nous arrivons Avenue de la République que nous prenons un
cour instant sur la droite au carrefour nous retrouvons le canal encore en sous
terrain à cet endroit, prenons le boulevard Jules Ferry que nous prenons à
gauche. Traversons la rue du Faubourg du Temple, traversons le pont prenons le
quai de Jemmapes sur la gauche, le canal Saint Martin sort de sont tunnel. [Le canal
Saint-Martin est un canal de 4,55 km. Il relie le bassin de la
Villette et au-delà le canal de l'Ourcq au port de l'Arsenal (le port de plaisance de Paris) qui communique avec la Seine. C'est un canal de petit gabarit destiné, à l'origine, à l'adduction d'eau potable dans
la capitale. Inauguré en 1825, il comporte neuf écluses et deux ponts
tournants pour une dénivellation totale de 25 m. Avec le canal de l'Ourcq, le bassin de la Villette et le canal Saint-Denis, il constitue le
réseau des canaux parisiens, long de 130 km, qui appartient à la Ville de Paris.
Wikipédia] Suivons le canal jusqu’à la rotonde de Stalingrad [La rotonde de la
Villette, ou barrière
Saint-Martin, est l'une des barrières d'octroi du mur des Fermiers
généraux. Construite juste avant la Révolution la rotonde en constituait le bâtiment le plus imposant. La
rotonde de la Villette est l'un des monuments conçus
par l'architecte Claude-Nicolas Ledoux sous le nom de « propylées » de Paris. Réalisés entre 1784 et 1788, ils dotèrent le mur des Fermiers
généraux des bureaux nécessaires à la perception de l'octroi, l'impôt dû sur les marchandises qui entraient à
Paris, ici par deux routes à la fois : celle des Flandres et celle de
Soissons. Ces bureaux étaient situés au niveau des passages, appelés
« barrières » La suite dans wikipédia] Allons
jusqu’à la fin du bassin, montons les petits escaliers (coté droit) passons au
dessus le l’écluse et remontons le bassin par le quai de la Loire. Il ne reste
que quelques bâtiments fort bien réhabilités des anciens entrepôts. Nous
arrivons à la passerelle, quittons le canal et prenons sur la droite la rue de
la Moselle, traversons l’avenue jean Jaurès, par un esse gauche-droite prenons
le Passage de la Moselle. Nous débouchons rue de Meaux que nous
prenons à
gauche, longeons cette drôle d’église [L'église Notre-Dame-de-l'Assomption des
Buttes-Chaumont, Dans les années 1950, la paroisse Saint-Georges des
Buttes Chaumont devient trop petite. La population du quartier s'est développée
notamment avec les abattoirs de la Villette. Ce sont alors les paroissiens
eux-mêmes qui financent la construction d'une nouvelle église au 80, rue de
Meaux, plus proches de la Villette et au milieu d'immeubles modernes
accueillant une population nouvelle. Et c'est à l' architecte suisse, Denis
Honegger, fidèle d'Auguste Perret, qu'est confiée la construction de l'église.
Qui mieux que lui en effet pouvait intégrer ce lieu de culte dans ce quartier
dont il avait maîtrisé la mutation architecturale. Les travaux commencent en
1960 et utilisent principalement le béton et le verre. En 2016, les vitraux de
l'artiste suisse Yoki de l'entrée et du baptistère sont restaurés. En
2017, 3 nouvelles cloches sont installées. https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/75-Paris/75119-ParisXIXArrdt/174269-EgliseNotre-Dame-de-lAssomption-des-Buttes-Chaumont]
Prenons un peu plus loin la rue Cavendish sur notre droite, puis la rue Armand
Carrel sur notre gauche, nous arrivons sur la place armant Carrel et du
magnifique batiment de la Mairie du 19ème [Le
bâtiment a été conçu par l'architecte Gabriel Davioud et construit entre
1876 et 1878. La façade du pavillon central est ornée des sculptures de L'Approvisionnement
en eau d'Aristide Croisy et de L'Approvisionnement en bétail, de Georges Clère. Wikipédia]
Traversons la rue Manin et entrons dans le Parc des Buttes Chaumont, nous
prenons l’allée de gauche (se nomment dans le parc Avenue) à la fourche
l’avenue de la grotte. Nous nous approchons du lac et de son ile. Dommage je
n’aurais pas le temps de monter au temple. Pas grave
mon ‘’but (chaumont)‘’ n’est pas de visiter le parc, mais de donner envie de
le découvrir… [Avec près de
25 hectares, le parc est l'un des plus grands espaces verts de Paris, avec
le plus grand dénivelé (plus de 40 m), héritage des carrières sur
lesquelles il a été créé, Le parc comprend 12 ha de pelouses, 6 ha de
boisements, 1 ha d'enrochements et 4,5 ha réservés à la circulation
(5,5 km de voies et
2,2 km de chemins). Inauguré en 1867 pendant les dernières années du règne de Napoléon III, il s'agit d'une
réalisation de l'ingénieur Adolphe Alphand. Ce jardin à
l'anglaise imite un paysage de montagne : rochers, falaises, torrents,
cascades, grotte, alpages, belvédères. l'origine du toponyme
« Buttes-Chaumont » s'appuie sur la nature infertile et inculte des
terrains sur lesquels le parc est aménagé. En effet, le sous-sol marneux et particulièrement gypseux, rendait le site stérile et impropre à la culture. Ainsi, les
buttes étaient connues sous le nom de « Mont Chauve » ou
« Chauve-Mont ». Ces appellations auraient par la suite donné le
toponyme « Chaumont » par contraction. Au XVIIe siècle,
des communautés religieuses féminines
s'étaient établies dans le quartier des
buttes, et la coutume les avait désignées sous le nom de « Filles de
Saint-Chaumont », puisqu'elles occupaient le site de l'ancien hôtel
particulier du ministre Melchior Mitte de
Chevrières, marquis de Saint-Chamond, également connu
sous le nom de marquis de Saint-Chaumont ; cela aurait alors donné leur
nom aux buttes. Les Buttes-Chaumont, comme la butte Montmartre, sont pour leur
part essentiellement composées de roches gypseuses recouvertes par des
couches marneuses (marnes bleues d'Argenteuil, puis marnes blanches de Pantin).
Plus précisément, le sous-sol contient trois couches de gypse de puissance
variable, entrecoupées de marnes. Avant son aménagement en un parc paysager, le
site des Buttes-Chaumont faisait partie des lieux les plus désolés à proximité
immédiate de Paris, et était affligé d'une sinistre réputation, il s’y dressait
le gibet de Montfaucon. Le gibet fut démantelé qu'à partir de 1760. Le lieu des
exécutions laissa aussitôt sa place à une vaste décharge à ciel ouvert, nommée voirie de Montfaucon, dans laquelle étaient épandus les ordures et les excréments issus
des fosses d'aisances. e site était dans la première moitié du XIXe siècle,
avant
l'ouverture des abattoirs de la
Villette, en 1867, le principal centre d'équarrissage
parisien : chaque année, environ 12 000 chevaux et 25 000 petits
animaux étaient abattus et leurs cadavres jetés dans la fosse, si bien que les
odeurs méphitiques qui s'en dégageaient se répandaient sur la capitale. Le
sous-sol des Buttes-Chaumont, alors dénommées « Butte Saint-Chaumont », est
exploité après la Révolution française, avec l'établissement de carrières de gypse et de pierres meulières, pour la construction des immeubles parisiens. Les carrières,
qui se trouvaient à ce moment-là sur le territoire de l'ancienne commune de Belleville, sont exploitées jusqu'en 1860, année même de l'annexion de cette commune à la
ville de Paris. La transformation du site des Buttes-Chaumont en un parc urbain
intervint dans le cadre des travaux
parisiens décidés par l'empereur Napoléon III, dont la
planification générale fut confiée au baron Haussmann, préfet de la Seine. En premier lieu, le choix d'un tel aménagement urbanistique
découla de l'extension de la ville de Paris, qui mit un terme à l'activité
d'extraction du gypse. L'emprise des carrières ne fut toutefois pas
utilisable
pour la construction, en raison des risques d'effondrement du sous-sol
fragilisé par les fontis et la dissolution du gypse : aussi fut-il décidé d'y
établir un parc. Le baron Haussmann charge Adolphe Alphand, chef du service
des promenades et plantations de la ville de Paris, de mener à bien la
conception et la réalisation du parc. L'architecte Gabriel Davioud crée les édifices,
éléments d'architecture, ainsi que le mobilier du parc. Enfin, l'hydraulicien Eugène Belgrand, planificateur des réseaux d'assainissement de Paris, s'occupe
de la conception des systèmes d'adduction et de circulation des eaux du parc.
La conception du projet et les travaux de construction s'étalent sur cinq ans.
Le parc compte quatre ponts. Une passerelle suspendue, due à Gustave Eiffel
(1867), dont la
travée centrale atteint 65 m, enjambe le lac et permet de relier la rive à
l'île du Belvédère. Pour ne pas alourdir encore plus cette partie, je vous laisse
lire toutes les descriptions concernant ce parc dans wikipédia]
Prenons l’allée circulaire du lac sur la droite, puis une allée sur la gauche
permettant de rejoindre la grotte et la cascade. Revenons sur nos pas
prenons
l’allée qui grimpe au dessus de la grotte et nous apercevons le haut de la
cascade, rejoignons l’avenue de la cascade que nous prenons à gauche. Avec les
pelouses sans arbres nous avons une belle vue sur l’Est Parisien. Sortons du
parc rue de Botzaris que nous prenons à gauche, longeons le par cet prenons la
rue de Crimée sur la droite, nous arrivons Place des Fêtes [Ce nom rappelle que c'est sur cette place qu'avaient
lieu les fêtes de l'ancienne commune de Belleville. Suite sur wikipédia] Faisons le tour de la place par
la droite en prenant la rue Augustin Thierry puis Compans, nous débouchons rue
de Belleville que nous prenons à gauche jusqu’au métro Télégraphe. Prenons à
droite la rue du Télégraphe [Son nom fait référence
au télégraphe, anciennement situé à l'emplacement du cimetière actuel (au no 40), installé ici par Claude Chappe en septembre 1792
puis juillet 1793. Cet endroit est le plus haut point
culminant de l'espace public de Paris avec une altitude
de 128,508 mètres. Ce télégraphe communiquait avec celui de Montsouris et de la Pointe Saint-Eustache. Cette voie de l'ancienne commune de Belleville était auparavant un ancien chemin de ronde intérieur du parc
du château de Ménilmontant. Indiquée sur le plan
cadastral de 1812, la partie comprise entre les rues Saint-Fargeau et du Borrégo porte alors le nom
de « chemin de la Glacière » wikipédia] Nous
débouchons rue du Borrégo, sur la gauche puis sur la droite le passage
Gambetta, nous débouchons rue de Saint Fargeau que nous prenons à gauche
jusqu’au métro Saint Fargeau. A ce carrefour je me suis trompé de rue et j’ai
un peu chercher. Il faut prendre la rue Haxo sur la droite et nous arrivons au
réservoir de la Dhuys enfin ce qui reste de l’eau après le détournement de
l’eau potable pour alimenter un parc d’attraction américain. Le but est
atteint. [aqueduc souterrain d'Île-de-France et d'Aisne en France. Construit entre 1863 et 1865 pour alimenter Paris en eau potable à partir de la Dhuis ; il parcourt 128,61 km presque à l'horizontale.
Actuellement, il sert essentiellement à fournir en eau le complexe Disneyland Paris et l'est de l'Île-de-France. L'aqueduc est un
ouvrage souterrain, qui capte une partie des eaux de la Dhuis (ou Dhuys), un petit cours d'eau de la Marne et de l'Aisne de 21,43 km de long, affluent du Surmelin. La longueur totale
de l'aqueduc est de 128,61 km. Sa pente est faible : élevé de
128 m d'altitude à son début, il ne descend que de 20 m à 108 m
d'altitude à son extrémité, soit une
pente de 0,10 m/km, suffisante
toutefois pour l'écoulement de l'eau par simple action de la gravité. Son débit
moyen est de 22 000 m3/jour. L'ouvrage est, par endroits,
constitué d'une conduite en maçonnerie de 2,20 m de hauteur et 1,80 m
de largeur, sur une emprise au sol de 10 m de large. De nombreuses
parcelles de cette emprise sont la propriété de la ville de Paris. La prise d'eau de l'aqueduc se situe sur la commune de Pargny-la-Dhuys, dans le
département de l'Aisne, à 85 km à vol d'oiseau à l'est de Paris. L'aqueduc franchit 21 vallées d'une profondeur comprise entre
20 et 73 m au moyen d'autant de siphons. Son parcours
emprunte les plateaux de l'est parisien, se terminant sur le
massif de l'Aulnoye et la colline de Belleville. Sont également présents sur le parcours des points
hectométriques, bornes indiquant la distance en hectomètres depuis la prise
d'eau à Pargny-la-Dhuys. Le dernier se situe à Paris en face du 10 avenue de la
Porte-de-Ménilmontant et porte l'indication « 1308 », soit
130,8 km. Au début du XIXe siècle,
outre les puits et les citernes, Paris n'est alimentée en eau essentiellement que par les eaux de Belleville et du Pré-Saint-Gervais et l'aqueduc de Rungis. La construction du
canal de l'Ourcq, entre 1802 et 1822, permet d'assurer un apport d'eau
important, à défaut d'être d'une qualité adéquate. Le premier puits artésien de la ville est foré en 1841. Le très fort accroissement de la
population parisienne nécessite toutefois d'entreprendre de nouveaux travaux.
En 1854, avec l'appui de Napoléon III, le préfet Georges Eugène
Haussmann et le directeur du service des eaux Eugène Belgrand font approuver un programme d'alimentation en eau par le
conseil municipal de Paris. L'aqueduc de la
Dhuis est le premier ouvrage à être construit. Le décret du 4 mars 1862 le déclare d'utilité publique. Les travaux divisés en deux lots
débutent à la fin juin 1863. Le chantier est rapidement réalisé : l'eau est introduite
dans l'aqueduc le 2 août 1865. La distribution régulière commence le 1er octobre
suivant, alimentant le réservoir de
Ménilmontant. La réalisation de
l'aqueduc de la Dhuis coûte 18 millions de francs de l'époque, incluant l'achat des chutes des usines
de la Dhuys et l'acquisition des sources et des usines du Surmelin. Actuellement,
l'aqueduc de la Dhuis alimente en eau potable le parc d'attraction Disneyland Paris à Marne-la-Vallée. Seule une petite partie parvient jusqu'à Paris.
Depuis 2009 l'aqueduc est vide à partir d'Annet-sur-Marne, la galerie ayant été bétonnée par la ville de Paris sur presque 700 mètres.
La ville
de Paris inscrit à l'ordre du jour du conseil des 17 et 18 octobre 2011 l'éventualité de céder
l'aqueduc de la Dhuis à la société Placoplatre, au moins les sections situées sur les communes d'Annet-sur-Marne, Claye-Souilly, Villevaudé et Le Pin, afin de faciliter l'extraction du gypse souterrain par une exploitation à ciel ouvert. À la suite de la motion de censure déposée par la fédération
Île-de-France Environnement, la mairie de Paris a d'abord décliné l'offre de
Placoplatre avant de renoncer au projet de cession. Détail dans wikipédia] Pas la
peine d’en faire le tour il est bien moins beau que celui de la Vanne. Reprenons le métro à Saint Fargeau
Quelques photos de plus

Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ;
https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html Ou dans le menu Promenade de la journée
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire