lundi 2 septembre 2024

Promenade - Samois-Samoreau-Vulaines

14 avril 2021 nous sommes de nouveau confinés. La pandémie du Covid 19 et l’interdiction de sortir, à plus de 10 km, m’a fait rechercher des itinéraires inconnus pour moi et inscrit dans le cercle autorisé. Pour l’instant j’ai un peu oublié mes parcours dans le Nord du département, il me reste quatre ou cinq promenades à réaliser. La pandémie fait que je ne prends plus le train pour me rendre à mes points de départ, et c’est un peut loin en voiture. Je vous propose des itinéraires un peu plus urbain que d’habitude. 10 km c’est mieux que 1 km. Ce promener la journée est bien mieux qu’une heure, mais l’on n’est jamais content. J’ai entendu à la télé des personnes qui étaient toutes contentes, elles avaient louées pour les vacances, à la limite de la ligne de démarcation des 10km (on ne peut pas parler de frontière, elles sont restées ouvertes avec soit disant un contrôle…) Cette interdiction lier à l’interdiction de sortir du département leur faisaient découvrir des coins qu’ils ne connaissaient pas prêt de chez eux. Ce n’est pas tout à fait mon cas. Je me suis rendu compte que 10 km c’est bien proche et que j’avais pas mal vadrouillé autour de chez moi. Vous allez trouver des balades que je n’aurais jamais réalisé sans le confinement, certaine sans surprises, d’autres très atypiques.

Je débute ma promenade par Samois. J’ai longtemps boudé cette commune qui n’a plus le caractère qu’elle voudrait bien avoir. Je trouve que ce village à perdu de ça prestance, par un manque d’entretien visuelle de ses rues malheureusement ce n’est pas la seule. Vous y trouver de l’herbe et même parfois des arbrisseaux poussant dans les caniveaux et sur les trottoirs. Il paraît que c’est écologique, personnellement je pense, que cela fait abandonné. On a l’impression qu’élus et habitants ont baissés les bras devant la rapidité de la pousse des herbes. Alors on préfère fermer les yeux, dire que c’est écolo, que c’est pour la biodiversité. C’est surtout très BOBO. La bio diversité de ce coté de la Seine et Marne, est tout autour des villages, avec les 25 000 hectares de foret, les champs, et les jardins. Il est vrais, que les jardins diminuent à vue d’œil et font places aux bétonneurs. Je laisse pousser l’herbe dans les rues et la remplace dans les jardins par du béton, chercher l’erreur.

Nous trouvons un parking sur la D 137 (avenue de la Libération, pour les locaux route de Bois le Roi) au niveau du monument aux morts et du cimetière, ou un peu plus haut en direction de Bois le Roi au niveau de la salle des fêtes.

avril 2021

Carte IGN            Trace GPS & Topo sans Commentaires       Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b304593 

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Km     Temps     Arrêt      V/d      V/g      Dénivelé

20      3h40        0h10       5,5       5,2          369+

 

A l’extrémité du parking du cimetière nous trouvons une allée bitumée (la route du Cèpe) que nous empruntons. Nous entrons dans la foret communale de Samois [Samois sur Seine, commune se situant proche de la Capitale, avec ses îles, sa forêt Bellifontaine de sapins et chênes, ses gorges et ses rochers est un charmant petit village. (J’ai trouvé cette description très ‘’romantique sur généawiki’’ que je trouve très angélisé. Ses rochers je suis d’accord mais les gorges s’apparentent plus à la foret Bellifontaine en générale, qu’à Samois. Hors mis le rocher de Samois situé sur la fin du plateau de bière, hors mis le vallon creusé par la Seine coulant au pied du village, la foret est plutôt plate de ce coté. Cela n’a rien à voir avec les gorges d’Apremon ou de Franchard.) Voici ce que nous dit le diagnostic Territorial, c’est moins bling-bling, mais plus réaliste. La commune de Samois est située, en bordure du massif de Fontainebleau, son relief est caractérisé par une alternance de vallées et de monts parallèles orientés nord-ouest/sud-est et s'étend sur 6 km le long de la Seine. Le relief du territoire communal est relativement homogène, et composé de quatre éléments principaux : le plateau à l’ouest d’une altitude moyenne de 85 mètres, la butte qui le surplombe qui culmine à plus de 115 mètres, la plaine alluviale qui borde la Seine et le talus qui la sépare du plateau. Aux environs de Samois-sur-Seine, le fleuve marque la frontière entre deux régions géologiques bien différentes : Au nord et à l'est, une zone où les affleurements calcaires sont dominants, Au sud et à l'ouest, des terrains constitués des sables et grès siliceux de Fontainebleau. http://www.samois-sur-seine.fr/fichiers/948/Diagnostic%20corrige.pdf Le pont de Samois, détruit et jamais reconstruit fut l'un des plus important sur la Seine. Construit par les romains, mesurant 900 pieds depuis le bas Samois jusqu'à l'autre rive d'Héricy, il du être reconstruit vers le XIIème siècle. Deux tours carrées défendaient le passage sur chaque rive, et s'élevait deux moulins dont les Samoisiens étaient contraints de faire moudre leur grain sous peine de "coups, confiscation et amende" (Edit de Saint Louis 1270).

Samois-sur-Seine au Moyen âge ; LES ILES : Les premiers hommes recherchaient des situations insulaires, afin de se protéger et de se défendre plus facilement. Les marécages et les nombreuses îles se trouvant sur le bas Samois, plus nombreuses autrefois offraient une situation privilégiée. Aujourd'hui, on peut en reconnaître trois :  « l'Ile aux Barbiers », la plus grande, au milieu du fleuve où s'adossait jadis un barrage (« l'Ile de la Jonchère » jointe à celle au Barbier par le service des Ponts et Chaussées au siècle dernier).  « l'Ile du Berceau », très rapprochée du Bas-Samois rattachée en amont et en aval par un pont rénové en béton... Une Avau-terre (ou Avaut-terre) en eau morte recouverte d'un pont nommé de "Pont de l'Avaut-terre" permet au courant d'eau de maintenir une ouverture étroite entre les deux terres.  « l'Ile de Thérouenne » (ou Thiérouante), plus rapprochée de la rive droite de la commune d'Hérîcy se devine encore (face au stade de La Touffe et en aval ) mais commence à se combler par l'amas de vases, de roseaux et déchets ménagers ...... donc à fusionner , avec la terre ferme . (D'aprés Archéologie historique de LIMOSIN).

 

LE PORT et LA CITE : L'histoire confirme l'existence du port de Samois entre l'Ile de la Cité et le bas Samois. ( île aujourd'hui complètement disparue et rattachée à la terre ). Au pied de la colline, des moulins s'élevaient ( près de la première arche se voient encore trois embrasures de roues à eau ). Ce bras de cours d'eau constituait à la fois le bief de ces moulins, et le bassin du port des Nautes. Les moulins ayant été détruits, avec les habitations riveraines, lors des invasions, et, plus tard, lors des guerres religieuses, les effondrements commencèrent à remplir le cours d'eau devenu inutile et impraticable, 

les habitants achevèrent de !e combler par du "tout venant" afin de former un terre-plein permettant de relier l'île à la colline, susceptible de recevoir de nouvelles constructions. Un petit pont de bois en amont de cette île, reliait la colline, à l'emplacement de la rue du Petit-Pont. Ce qui montrerait qu'à l'origine de l'âge de pierre il existait le Haut-Samois "lieu habité" donc la fondation de la cité , et celle éloignée du Bas-Samois, comme cité fluviale et port "lieu de labeurs".

FONDATION DE SAMOIS : Lorsque les Nautes "hommes de la Seine", descendaient et remontaient le fleuve depuis Sens, la ville de Samois devint un lieu de halte, commode pour les bateliers et profitable pour les habitants. Le légendaire Samothès, père des Celtes, législateur des Druides, fondateur du royaume des " Senons", qui empruntait la Seine depuis Sens, leur capitale, était d'une grande puissance et d'une haute influence à l'arrivée de Jules César dans les Gaules. Ce même Samothès ayant donné son nom à Samois, a fondé comme extension de sa domination druidique les limites de son royaume. Le Rocher de Samois est admirablement situé pour l'établissement d'un de ces ordres, lieu où les « Samothées » exerçaient leur culte,qui auraient pu donner leur nom de « Samesius puis Samius ». Sous l'occupation romaine : nous trouvons : "Samius" . A partir du onzième siècle, nous trouvons: Samesii », puis Samerîus, Samesius, Chamois, Chamoiz, Samors, et Satnose ). Ces différents noms figurent dans des chartes royales, mémoires ou cartes géographiques. En 1144, un acte nous indique le nom de Jobert « de Samois » et de sa femme Ermangarde, pour une largesse au monastère de Preuilly. En 1178, un autre seigneur surnommé Beaucens, se nommait Pierre « de Samois ». (Archéologie d'après LIMOSIN).

https://fr.geneawiki.com/index.php?title=77441_-_Samois-sur-Seine&mobileaction=toggle_view_desktop]. Au 15ème siècle, Samois comptait 5000 habitants, alors que Fontainebleau n'était encore qu'un hameau. L'activité économique de la ville s'orientait autour de l'exploitation forestière, de la meunerie car les arches du pont abritaient des moulins et du commerce du sel car Samois avait reçu le privilège. Le grenier au sel existe encore dans la rue qui porte son nom. https://www.samois-sur-seine.fr/rubrique.php?id=154&do=art&id_art=159 

 Longeons la carrière du poney club par la route du cèpe bitumée dans cette partie, puis longeons les quelques petites maisons basses disséminées à l’orée de la foret. Nous entrons dans la foret communale [Couvrant 12.7 hectares, cette forêt est également gérée par L’office Nationale des Forêts par l’intermédiaire d’un plan de gestion effectif jusqu’à la fin de l’année 2010. cette forêt est entourée de parcelles boisées privées, beaucoup plus denses et touffues, avec une strate arbustive prépondérante où dominent des plantations de robiniers faux acacias. -Les parcelles boisées privées Réparties sur l’ensemble du territoire, elles assurent une liaison avec les forêts domaniales et communales. Elles constituent l’un des piliers du paysage samoisien, et présentent un intérêt faunistique et floristique évident. Parfois peu entretenues, ces unités boisées nécessiteraient une gestion plus rigoureuse afin de garantir leur existence et le rôle majeur qu’elles tiennent dans la cohésion paysagère du territoire communal. http://www.samois-sur-seine.fr/fichiers/948/Diagnostic%20corrige.pdf Passons la barrière et poursuivons la route du cèpe entrant dans la foret communale. Bois certainement privé, et à l’abandon, les arbres sont plus ou moins déracinés, enchevêtrés, bois à l’abandon. Je ne suis qu’un ‘’chemineux’’ aimant la foret, je préfère traverser une belle foret entretenue que ce bois lugubre, que le vent fait grincer, gindre, ne nous laissez pas crever comme ça, ne nous abandonnez pas. à chaque pas on a peur de ce prendre une branche ou un arbre sur la tête. Ce n’est pas cette vision de la foret, que je souhaite léguer, à mes arrières petits enfants. Laissons un début de chemin sur la gauche impraticable depuis 1999. Après la tempête qui à ravagé l’ensemble de la France les propriétaires ne sont pas venus dégagés le chemin, depuis cela ne c’est pas arrangé. Nous arrivons au carrefour avec la route du bornage. Sur la droite un hêtre avec une lucarne (Une branche, après un coude vient rejoindre le tronc principale à environ deux ou trois mètres de haut). Prenons ce chemin s’éparant la foret domaniale, de la foret communale ou privée, sur la gauche. On critique beaucoup la gestion de l’ONF mais nous avons devant nous une vue flagrante de ce qui ce passe entre une foret gérée et un bois à l’abandon. Nous trouvons un balisage bleu, 13-15 anciennement jaune créé par une association samoisienne. Dans le virage, au niveau de la borne 880, Laissons le balisage s’enfoncer dans la parcelle 362 sur notre droite, poursuivons le chemin de bornage et ses virages. Nous arrivons devant un carrefour mal foutu entre des sentiers et d’anciens chemins, au niveau de la borne 882 et des parcelles 362-361. Prenons à droite la route Farewell sur une vingtaine de mètres puis à gauche un chemin qui devient sentier, balisé en bleu (anciennement jaune) c’est le sentier 13. Coupons un sentier. Notre chemin se rétréci et contourne le terrain de la maison forestière de Samois. Nous arrivons à la D 137 (avenue du général Leclerc, appelé communément route de Fontainebleau). Faisons un esse gauche droite et prenons le chemin le long du mur, (chemin des escaliers me semble t’il mais s’appelant anciennement chemin de Thérouanne) longeons un petit parking et descendons le chemin jusqu’au escalier. Prenons le sentier sur la droite, route du parc, nous rencontrons le GR 2 et le TMF. J’ai connu ce sentier en chemin. Longeons le flanc du coteau, nous sommes sur le balisage bleu-GR et TMF blanc et vert. Coupons un chemin (route de l’Ile). Nous passons un banc. L’hiver nous avons une belle vue sur le coteau situé face à nous, la Seine, Héricy, Vulaines, Samoreau est son bois au commet de la colline. Un peut plus loin nous longeons les grillages des jardins du hameau des plâtreries (nous en reparlerons plus tard). Coupons la route bitumée de l’Agaric poursuivons en face nous longeons une zone très humide, donnant aux ‘’mauvaises saisons’’ une belle cascade dans un petit cirque calcaire en contrebas. Nous arrivons au château de la Madeleine [le château et l’Ermitage de la Madeleine, fondée par le gentilhomme breton Jacques Godemel avec l’assentiment du roi Louis XIII. L’Ermitage devant devient rapidement un lieu de pèlerinage. Les Carmes du prieuré des Basses-Loges à Avon s'y installèrent, puis cèdent l'Ermitage en 1750 à Louis François Touron de Morangel. Le nouveau propriétaire a construit en avant d’un pavillon édifié par Louis XIV deux bâtiments, auquel est ajouté un autre édifice en 1752. Démoli, Le château est rebâtit en 1912. La plus célèbre habitante a été Fortunée Hamelin. http://www.levaudoue.com/pages/a-voir-a-faire/les-incontournables/page.html

 Bâtie sur la lisière de Fontainebleau, du côté de Samois, au penchant d'un coteau qui regarde la Seine, presque en face de la petite Chartreuse de Valvins où mourut Stéphane Mallarmé. la Madeleine n'avait certainement pas l'aspect bourgeois et lourd qu'elle présente aujourd'hui. Les deux ailes dont elle est flanquée, au lieu d'être plus élevées que la partie centrale du bâtiment, étaient plus basses qu'elle. C'était un pavillon assez exigu, de style dix-huitième siècle, composé d'un rez-de-chaussée et d'un étage mansardé, dont la porte, du côté de la forêt, s'ouvrait au ras du sol, et dont les fenêtres, du côté de la Seine, donnaient sur un jardin à la française, encadré de charmilles. Les communs et les écuries étaient dissimulés derrière un rideau d'arbres. Le principal, d'aucuns diraient l'unique agrément de cette maisonnette, était le voisinage de la forêt et le coup d'oeil admirable dont on jouit sur la Seine. Elle arrive, à la hauteur de Samoreau, dans un tournant d'une courbe molle, s'attarde à caresser ses berges plates ou bien encore à respirer la fraîcheur que les grands bois répandent sur elle, et puis elle passe, avec un léger froufrou de robe traînante, entre la Madeleine et les hameaux épars de Vulaines et de Valvins, pour se perdre au-dessous de Samois, dans un bruit lointain de guinguettes ou de coups de filets plombés tombant sur l'eau. C'est évidement ce ravissant spectacle qui avait enchaîné Tattet à cette rive, car il aimait trop les arts pour ne pas aimer la nature. Acquise le 13 juin 1851, Tattet y passa les dernières années de sa vie. Il est enterré non loin de là au Cimetière de Samois. http://www.musset-immortel.com/La-Madeleine-Musset-Tatttet.html vous trouverez l’histoire de l’ermitage dans  Samois sur Seine Notice, Histoire & Archéologique par Victor Bouquet 1913- 4ème Edition 1989 https://fr.calameo.com/books/0000794426ad2abe5160e]. 150951- 150951 Longeons les communs du château, abandonnons le balisage bleu (ex jaune) de Samois et le TMF poursuivons le GR 2 en longeant le mur du château devenu propriété d’une société d’édition. Après l’entrée du château, nous prenons le chemin sur la gauche, le GR descend vers la route que nous emprunterons sur la gauche, un petit trottoir permet de marcher sur cette route très fréquentée. Nous arrivons à Valvins, au pont et à la Seine. [Valvins ; située entre les communes d'Avon et de Samois-sur-Seine, longée par la Seine. Historiquement, elle se prolonge de l'autre côté du fleuve constituant le noyau historique de la commune de Vulaines-sur-Seine. Hameau à l'origine, la localité est davantage considérée comme quartier périphérique de nos jours, à la suite de l'expansion urbaine. C'est à Valvins qu'arrivait la cour de France quand le Roi venait séjourner en son château de Fontainebleau. Valvins fut d'abord un gué qui 

permettait de traverser la Seine à cheval. Henri IV le faisait rejoindre Gabrielie d'Estrée aux Pressoirs du Roy à Samoreau. C'était aussi le port de Fontainebleau. On embarquait les pavés de grès extraits de la forêt. Le port a accueilli aussi les coches d'eau pouvant être tirées par plusieurs chevaux, bien avant les bateaux à vapeur ou le toueur, lourde barge qui remorquait plusieurs péniches à la fois. Le port servait également au transport des pavées. On y fait des fêtes : A la belle saison, la région s'anime de cavalcades et de fêtes. Parfois surprenantes. À Fontainebleau en 1895, on crée une Saint-Vélo, à Valvins-les-Bains célèbre depuis longtemps pour ses matelotes et ses fritures, on crée une Saint-Pavé. La Saint-Pavé ainsi nommée en raison du grand nombre de pavés occupant son port ce fête, le premier dimanche d'août, on voit arriver les nombreux villégiaturistes des bords de Seine ; on y danse, et déjeune sous les ombrages au bord de l'eau. Dans les années 1900, la petite fête prend de l'expansion et attire une foule de promeneurs ; le tramway, la multiplication des élégantes villas dans la

vallée de la Seine expliquent le succès de la Saint-Pavé animée de jeux, bals, parties de canotage. Avant le pont il y avait un bac faisant le service du passage de la Seine. Le projet de construction d'un pont remonte à avant la Revolution. Mais les événements ne permirent sa réalisation qu'en 1825. Elargi en1904-1905, pour permettre le passage du tramway, le génie français le fit sauter en juin 1940. Des ponts provisoires se succédèrent jusqu'en la mise en service de l'actuel pont en béton en 1977. Cependant la construction d'un pont à VALVINS est décidée. Les travaux commencent en 1811 et le pont est livré à la circulation en 1825. Il fallait payer pour le traverser : un sou par personne, âne, vache ou cochon, 2 sous par cheval ou mulet non chargés et 3 sous étant chargés, et ceci jusqu'en 1849. Le dernier passeur ne vivra jusqu'à sa ruine complète en 1833, que des besognes courantes du port de VALVINS. C'est vers les années 1908-1909, à l'occasion de la réfection du pont de VALVINS, que la ligne de tramway, reliant Fontainebleau à VALVINS, est prolongée jusqu'à la gare de VULAINES-SAMOREAU.] Au milieu du rond pont ; une borne de la Liberté, [La Voie de la Liberté est une route historique qui commémore la Libération de la France mais aussi celle de la Belgique et du Luxembourg lors de la Seconde Guerre Mondiale. Les bornes km 0 et 00 de cette Voie se trouvent dans la Manche à Sainte-Mère-Eglise et Utah Beach. La Voie de la Liberté a été créée à l’initiative du commandant Guy de la Vasselais. Chef de la Mission militaire française de liaison tactique près de la 3ème Armée américaine du général Patton, Guy de la vasselais a reçu de nombreuses médailles à la Libération. C’est en 1946, qu’il décide la création d’une Voie de la Liberté en hommage aux sacrifices des hommes de la 3ème Armée venus libérer l’Europe. La Voie de la Liberté suit la route empruntée par les Alliés et l’armée française pour libérer la France et une partie du Bénélux. Des plages normandes à la Belgique, elle est aussi appelée par certains Voie Patton, du nom du Général à la tête de la 3ème armée américaine qui mena l’opération « Cobra » : la percée en Normandie, et acheva son avancée en mai 1945 en Tchécoslovaquie lors de la jonction avec l'avant-garde des troupes soviétiques. En 1944 les USA comptent 48 états, la borne reprendra donc 48 étoiles pour illustrer ces états. Les 4

rectangles de couleurs représentent quant à eux les 4 portions de la Voie de la Liberté à savoir : - Sainte-Mère-Eglise/ Cherbourg ; - Sainte-Mère-Eglise/ Avranches ; - Avranches/ Metz ; - Metz/ Luxembourg/ Bastogne. Puis toujours fidèle aux symboles américains la flamme centrale, représentant le flambeau de la Liberté sortant de la mer, a pour modèle la flamme de la Statue de la Liberté. 1200 bornes kilométriques, d’une hauteur de 1m20 et pesant 435 kg jalonnent la Voie de la Liberté. (Aujourd’hui certaine sont remplacées par de bornes en plastique). https://www.manchetourisme.com/voie-de-la-liberte-Normandie ]. Traversons le pont [L'histoire du Pont de Valvins. Entre Samois et Samoreau, « un gué permettait assez facilement d’y traverser la Seine. La légende des alcôves veut qu’Henri IV le passe à cheval pour rendre visite à sa chère Gabrielle aux Pressoirs du Roy. Valvins servait de port à Fontainebleau, aussi bien pour la Cour qui y arrivait de Paris en coche d’eau que pour l’exportation des pavés de grès. » Entre 1811 et 1825 est construit un pont de cinq piles reliées par des arches en bois, qui supplante le bac. Jusqu'en 1849, il faut payer pour traverser le pont : 1 sou par personne, âne, vache ou cochon; 2 sous par cheval ou mulet non chargés; et 3 sous s'ils sont chargés. Pont de Valvins en 1910 (construit en 1811, remanié en 1866, détruit en 1940). Le tramway l'emprunte depuis 1908. En 1866, d'élégantes arches métalliques viennent remplacer la structure de bois. En 1908, on fait passer par le pont la ligne de tramway Fontainebleau–Valvins. L'écrivain André Billy racontait à propos du Pont de Valvins qu'« il a joué dans la méditation de Mallarmé un rôle presque aussi important que son cabinet de travail ou son jardin ». L'historien de la littérature Henri Mondor rappelait que c'est au Pont de Valvins que Mallarmé rencontra un baigneur qui, perdant connaissance, était en train de se noyer : ce baigneur n'était autre que Paul Valéry. 

En juin 1940, le pont de Valvins est détruit par le génie français pour ralentir l'avancée allemande. Peine perdue, à peine l'armistice signé, un pont de bois est lancé à travers le fleuve. En 1944, le pont est l'enjeu d'une bataille aussi brève (deux jours) que meurtrière (près de 1 000 morts: 180 Américains, 800 Allemands). Le pont provisoire dure une semaine, avant qu'un pont provisoire de type Bailey soit posé sur les piles de l'ancien pont. Il est très bruyant en raison de sa chaussée de bois. Il faut attendre 1977 pour qu'un pont définitif soit construit, légèrement en amont de l'ancien. Il relie, « pour que la mémoire demeure », le « Rond-point de la liberté » (côté Samois) au « Carrefour Patton » (côté Samoreau). Il est construit en béton précontraint pour le tablier et en béton armé pour les deux piles et les culées. Une étude rapportée par le Parisien (19 octobre 2001) fait état en 2001 d'un trafic sur le pont de plus de 22 000 véhicules par jour. Wikipédia]. De l’autre coté le carrefour Patton hommage à la bataille de Valvins [C’est vers midi que le 11e régiment de la 5e division d’infanterie américaine dite « Red Diamond » atteint Fontainebleau et traverse la ville sous les vivats de la foule. Les hommes de ce régiment font partie de la 3e armée US commandée par le célèbre général Patton. Ils ont débarqué à Utah Beach le 10 juillet 1944 et se sont durement battus en Normandie. Arrivés à la gare d’Avon, les Américains découvrent et désamorcent des explosifs qui ont pour but de faire sauter le viaduc de Changis. Ont fait quelques prisonniers — où sont les Allemands ? Ils sont à Valvins et se replient sur la rive droite de la Seine sur Vulaines et Samoreau. Le 2e bataillon est envoyé en reconnaissance. Les hommes descendent l’avenue vers la Seine, au moment où ils arrivent à Valvins, le pont saute, mais sa destruction est incomplète. Les soldats américains sont pris sous le tir des Allemands retranchés sur la rive opposée. Il faut agir, le lieutenant-colonel Kelley Lemmon repère des canoës un peu en amont du fleuve, arrimés sur la rive tenue par l’ennemi. Courageusement, sous les tirs des snipers, Kelley traverse la Seine à la nage, s’empare des embarcations et les rapporte sur la rive de départ (il recevra la Distinguished Service Cross pour cet acte de bravoure). Le feu allemand s’intensifie, des obus explosent faisant beaucoup de victimes. Se servant des canoës, la compagnie du capitaine Jack Gerrie traverse le fleuve et attaque l’ennemie, d’autres compagnies suivent à bord d’embarcations de fortune. Les Allemands comprennent le danger et un furieux tir de barrage s’abat sur les Américains, la bataille de Valvins est engagée. Les Allemands ont décidé de se battre, ils demandent des renforts et une colonne de blindés remonte quai des Plâtrerie à Samois. L’aviation américaine les repères et les chasseurs-bombardiers détruisent les véhicules ennemis. Les Américains entament le nettoyage de la rive droite de la Seine, les combats sont difficiles, les Allemands se retranchent derrière les maisons, les haies, les arbres, les talus. Positionnés sur les hauteurs de Vulaines, des chars Panzer pilonnent à coup de 75mm les deux rives du fleuve. La nuit tombe, le feu allemand se calme, les pontonniers américains en profitent pour commencer la construction d’une passerelle qui enjambe la Seine. Mais le répit est de courte durée, vers 22h, les Allemands lancent une contre-attaque, repoussée par les GI retranchés dans les trous qu’ils ont eu le temps de creuser. Vers 23h, les Allemands attaquent de nouveau, en plus grand nombre cette fois, mais l’artillerie américaine a eu le temps de se déployer et repousse l’ennemie sous un feu nourri. Peu après minuit, un orage s’abat sur les combattants épuisés, transformant les trous individuels en cloaque. Les chars s’embourbent, la nuit est parsemée de fusées éclairantes tirées par les deux camps. Jeudi 24 août, un peu avant le lever du soleil, les combats reprennent, les Américains continuent de traverser la Seine subissant toujours le feu ennemi, encore des morts. L’aviation ne peut pas intervenir, le plafond nuageux est trop bas, il pleut. Vers midi le temps s’améliore, le soleil fait son apparition timidement et les combats reprennent de plus belle. L’artillerie américaine s’est considérablement renforcée pendant la nuit, elle établit un puissant tir de barrage devant la tête de pont américaine, empêchant toute contre-attaque allemande. Les canons sont placées dans le parc de la Faisanderie à Fontainebleau, ils tirent jusqu'à 40 coups toutes les 15 secondes, les obus pleuvent sur la rive droite de la Seine, les habitants sont terrés dans les caves subissant la terreur d’un bombardement intensif. Vers 16h, le pont flottant est enfin prêt, permettant à de nombreuses unités américaines de se déployer dans Samoreau et Vulaines, puis vers Héricy et Champagne-sur-Seine, quelques unités allemandes résistent encore farouchement. Le soir tombe et la nuit est calme, le vendredi matin les Allemands se replient définitivement. C’est l’heure du bilan, parmi les soldats américains on compte une soixantaine de morts et de très nombreux blessés, environ 250 soldats allemands sont retrouvés morts. Quelques civils ont perdu la vie ainsi que plusieurs résistants.- D'après le témoignage de M. Jacques Hitzel, publié dans la Revue d'Histoire de Fontainebleau, n°4 daté de mai 2013.

- Sur la libération de Fontainebleau et la bataille de Valvins : « Cinq mois d’histoire locale à Fontainebleau (juin-octobre 1944). Le carnet d’un témoin de la Libération » par Pierre Doignon, 1955.

GENERAL GEORGES PATTON JR.
SOUS SON COMMANDEMENT
LA TROISIEME ARMEE AME-

RICAINE APPUYEE PAR SES 

CAMARADES FRANCAIS A TRA-

VERSE LA SEINE A CET ENDROIT
LE VINGT TROIS AOUT 1944

CETTE PLAQUE A ETE 

POSEE PAR LES ANCIENS
COMBATTANTS DE LA 

TROISIEME ARMEE 

AMERICAINE A LA MEMOIRE 

DE  LEUR COMMANDANT.

Revenons sur nos pas, quittons le GR 2 et prenons la rue du quai Stéphane Mallarmé descendant vers la seine sur une vingtaine de mètres nous trouvons sur la gauche le chemin de halage passant sous le pont. Après le pont, sur la gauche derrière le grillage des propriétés nous apercevons dans les quelques trous de la haie de thuyas un avion de combat [(Sur mapcarta il est signalé Dassault Mirage). Je cherche sur internet ne trouve pas grand-chose (hors mis les caractéristiques de l’appareil). Grâce au site d’une randonneuse je peux vous donner quelques renseignements.

[Ancienne aviatrice je suis étonnée de trouver : un énorme " Mirage", oui l'avion de chasse de Dassault vendu à des centaines d'exemplaires, trône sur la pelouse, cabré vers le ciel, comme prêt à s'envoler ; pas un modèle réduit, sans doute un avion réformé ayant cumulé son pesant d'heures 

de vol, avec son camouflage et ses marques rouges typiques de l'armée française. Juste à ce moment, un petit garçon et une petite fille, avec une belle fleur dans les cheveux, déboulent dans ce jardin ; je ne puis m'empêcher de les questionner et ils répondent de bonne grâce.  Non, leur papa n'est pas aviateur professionnel, il est chirurgien mais c'est bien lui qui a acheté le bel 
avion encore fringant.  
Oui,  il l'a fait transporter en pièces détachées et l' a reconstitué sur place. Non, ils n'ont pas le droit de monter dans le cockpit, tout juste monter sur les ailes. 
Oui, ils aimeraient bien être aviateurs tous deux quand ils seront grands... 
Dans la foulée, je questionne d'autres promeneurs qui longent la Seine, autre surprise: ils sont tous 

au courant de l'existence de ce monstre dans un petit jardin privé ! KOSMANEK Edith Universitaire retraitée. https://kosmosya.xooit.fr/t387-Il-suffit-de-passer-le-pont.htm] Poursuivons les bords de Seine [long de 774,76 kilomètres. Sa source se situe à 446 m d'altitude à Source-Seine, en Côte-d'Or, sur le plateau de Langres. Son cours a une orientation générale du sud-est au nord-ouest. La Seine se jette dans la Manche entre Le Havre et Honfleur. a forme la plus ancienne se trouve chez César : Sequana, Ier siècle av. J.-C. ; le grec Strabon au Ier siècle écrit : Sēkouanós. La plupart des spécialistes considèrent l’origine du nom Sequana comme incertaine et obscure. Pour expliquer Sequana, Ernest Nègre a proposé un hypothétique thème préceltique seikw « verser, couler, ruisseler » suivi du suffixe gaulois -ana. Jacques Lacroix le fait dériver d'un radical (S)Ico- « eau ». Albert Dauzat propose une racine hydronomique pré-celtique sēc- (cf. Secalonia > Sologne, peut-être de sec- « marécage »), dont des variantes figureraient dans d'autres hydronymes seg-, sac-/sag-, sic-/sig. Les Vikings la nommaient Signa qui est encore son nom en islandais. Les « sources officielles » de la Seine sont situées sur le territoire de la commune de Source-Seine, sur le plateau de Langres, à une altitude de 446 mètres. Les sources de la Seine sont la propriété de la ville de Paris depuis 1864. Une grotte artificielle a été construite l'année suivante pour abriter la source principale et la statue d'une nymphe symbolisant le fleuve. Cependant, la capitale s'en est désintéressée et la parcelle devrait revenir à la région Bourgogne qui souhaite valoriser le site. Celui-ci abrite également les vestiges d'un temple gallo-romain (actuellement enfouis). Des objets témoignant du culte aux sources du fleuve (Dea Sequana) sont exposés au musée archéologique de Dijon. Il est possible que la Loire ait rejoint au Miocène ou au Pliocène, la Seine par le cours de l’actuel Loing. La Seine traversait alors une vaste pénéplaine de nature argileuse sous un climat subtropical. Il y a trois millions d'années, la région subit un refroidissement et un soulèvement dû à la poussée des chaînes pyrénéenne et alpine au sud. Les glaciations de l'ère quaternaire firent baisser le niveau des mers et océans, si bien que la Seine se jetait alors au large de la Bretagne actuelle (la Manche était la vallée du Rhin augmentée de la Meuse, de la Tamise et de la Somme, entre autres). Cette période fut marquée par la migration des méandres du fleuve, encore visible en Normandie, et par une intense érosion rabotant les plateaux et formant des terrasses alluviales. L'aspect actuel de la Seine remonte à la fin de la dernière glaciation, vers -12 000. Suite dans wikipédia]. Le chemin est bordé de belles maisons et se nomme ‘’Le Bac’’ D'après H. STEIN, ce bac appartenait encore au XVIIIème siècle à l'abbaye de St Germain-des-Près. A la Révolution, le gouvernement s'attribue la propriété des bacs et bateaux établis à poste fixe. Le droit de passage est vendu aux enchères. Au début du XIXème siècle ce bac est établi juste en face de la rue du bac actuelle. Le dernier passeur vit jusqu'en 1833, ruiné, ne subsistant que grâce aux besognes courantes du port de Valvins. Nous sommes sur un balisage jaune. Laissons la rue du bac à notre gauche. Passons une barrière sur l’autre rive le port de Valvin.  Nous arrivons après avoir passé une barrière le long du camping de Samoreau et d’un espace herbeux permettant l’été de se détendre. [Le nom de la localité est mentionné sous les formes Semesiolum au XIIe siècle, Samoisolum en 1289, Samoeseau en 1384, Samoisseau en Brie en 1500. L'étymologie du toponyme Samoreau est liée aux racines celtiques “sam” (tranquille) et “arau” (eau) pour désigner une zone du fleuve plus calme. Cette construction apparaît dans le nom d'autres communes comme Sambrie, Samarie ou Sammeron. Selon Littré, le samoreau est également le nom d'un cépage de l'arrondissement de Sens, or le village a été longtemps couvert de vergers et de vignes. Samoreau est déjà occupé au temps du néolithique: de nombreux silex taillés (burins, grattoirs, perçoirs, scies…) trouvés par le Dr Lénez témoignent que des peuplades y étaient « attirées par le fleuve où elles trouvaient à la fois l'eau nécessaire à leurs besoins, des poissons dans ces eaux, du gibier sur ces rives, enfin la matière première elle-même de leurs armes et de leurs outils, le précieux silex. » Dans l'antiquité, on parle d'un oppidum des Meldes dominant une boucle de la Seine. En 1177 l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés acquiert une partie du territoire du village. En 1316 le roi Philippe V intervient dans le conflit qui oppose les moines aux habitants. En 1520 François Ier achète les coteaux où il fait construire le château des Pressoirs du Roy. De 1592 à 1597, Henri IV fait des séjours aux Pressoirs du Roy en compagnie de la belle Gabrielle d’Estrées. En 1679 est créé le coche d’eau royal entre Paris et Valvins (village le plus proche de Samoreau, au bord de la Seine). De 1790 à 1796, tous les biens appartenant à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés et à la cure sont réquisitionnés et vendus. Le premier instituteur arrive à Samoreau en 1813. En septembre 1870, une tempête ravage la région et abat la flèche de l’église. Il faut attendre 1986 pour que l’église soit restaurée et qu'elle retrouve sa flèche d'origine. De 1895 à 1897, la voie ferrée qui traverse Samoreau est construite. En 1898, Stéphane Mallarmé meurt dans sa maison de Valvins ; il est enterré au cimetière de Samoreau. La maison de villégiature où il vécut est aujourd'hui le Musée départemental Stéphane-Mallarmé. En 1898 est fondé le corps de sapeurs-pompiers. En 1908 la ligne de tramway Fontainebleau-Valvins est prolongée jusqu’à la gare de Vulaines-Samoreau. En 1908, Maurice Ravel compose « Ma Mère l’Oye » à la Grangette, maison appartenant à Cipa Godebski, fils du sculpteur Cyprien Godebski et demi-frère de Misia Natanson, près de la maison de Mallarmé. En 1956, la mairie achète la Grange aux Dîmes pour en assurer la sauvegarde. Wikipédia]. Sur la gauche nous trouvons la descente à bateau, et un estaminet ouvert aux beaux jours. Remontons la rue de l’abreuvoir, (balisage jaune) sur le parking un drôle de mat [Samoreau doit son arbre de mai à son jumelage avec la commune bavaroise de Bernried.L’arbre de mai s’est développé des anciennes traditions remontant aux temps des Celtes il y a 2000 ans. A cette époque, le début du printemps était célébré par une grande fête autour d’un arbre consacré à des rites religieux et même des sacrifices. A l’origine, l’arbre de mai était un symbole de fécondité et d’amour. On dressait l’arbre de mai dans les villages comme signe de réveil de la vie, comme symbole de la floraison de la nature au printemps. Il amenait dans tout le village la fécondité et le protégeait aussi. Autrefois, l’arbre de mai était un bouleau. Cet arbre éclôt en premier de son sommeil hivernal. Plus tard, on le remplaça par un épicéa, car celui-ci est toujours vert et défie la saison froide et sombre, c’est donc un signe de croissance et de force. Bien sûr, l’arbre de mai est aussi un symbole phallique qui exprimait la jonction entre le ciel et la terre. Cela explique la manière de peindre cet arbre. La spirale blanche représentait le lever quotidien du soleil et la spirale bleue celui du coucher, mais aussi le changement périodique entre la croissance printanière et le dépérissement au- tomnal. Le coq à la cime montre la liaison entre le ciel et la terre. A côté du coq se trouvent aussi les signes de corporation des artisans et paysans du village. En France, il n’y a que peu de traces historiques de l’arbre de mai. Aujourd’hui, cette tradition est réactivée par-ci et par-là dans le cadre de jumelages franco-bavarois. https://maquettesamoreau5.jimdofree.com/le-village/histoire-et-patrimoine/]. Passons la barrière, en s’avançant dans la rue de gauche vers le bâtiment en bois, derrière un mur de pierre la Grange aux Dîmes [L'existence de la Grange aux Dîmes est liée à la vie rurale et religieuse du moyen âge et de la renaissance. Elle existait déjà au 13ème siècle. La charpente actuelle date de la fin du 15ème ou du début du 16ème siècle. Elle est, avec le pigeonnier, le seul bâtiment qui subsiste de l'ensemble formé par la grande ferme (ferme du Bas-Samoreau) qui comportait des écuries, une étable, une porcherie, une laiterie. Le fermier était chargé de "lever et percevoir les dîmes de grain et de vins". Il existait également une chapelle qui, en mauvais état, disparut il ya une vingtaine d'années. https://maquettesamoreau5.jimdofree.com/le-village/histoire-et-patrimoine/]. Nous pouvons si les grilles sont ouvertes traverser la cour pavée et ressortir rue de l’église. (Si les grilles sont fermé revenir rue de l’abreuvoir longer le parking et prendre la rue de l’église sur la gauche). [Il n'existe pratiquement aucun document concernant l'église. La nef, couverte de tuiles, voûtée en berceau de style roman, a été très probablement construite au XIIIe siècle par les moines originaires de l'abbaye de Saint Germain-des-Prés. Construits ultérieurement, le chœur et le transept droit, couverts d'ardoises, sont de style gothique tardif ou flamboyant comme l'attestent les arcs tiercerons (nervures auxiliaires). L'intérieur abrite un ensemble intéressant de peintures et sculptures. Dans la nef, immédiatement à droite en entrant, on peut observer un fragment de croix de chemin, en pierre du XIVe siècle. Toujours sur la droite en se dirigeant vers le chœur, on remarque une toile peinte du XIXe siècle représentant la Transfiguration du Christ au Mont Thabor, puis un crucifix. Sur le mur gauche de la nef, de la porte vers le chœur, on peut voir un panneau peint du XIXe siècle représentant une Crucifixion, puis une toile peinte de la même époque représentant le Christ apparaissant à Saint-Pierre, enfin une toile représentant Saint Jean Baptiste. Dans le chœur, à droite de l'autel, une pierre tombale avec inscription du XVIIe siècle, est dressée contre le mur. Les éléments les plus intéressants sont rassemblés dans le transept : immédiatement à droite, on peut admirer un petit panneau peint représentant la Sainte Famille, classé Monument Historique, puis au-dessus de la porte de la sacristie, une toile peinte du XlXe siècle représentant l'Assomption. Contre l'autre mur du transept, on observe dans l'angle, une statue de Saint Pierre du XVe siècle, en pierre, classé Monument Historique, l'autel de la Vierge et son retable en pierre du XVIIe siècle, un Thabor en bois enfin Saint Roch et son chien, en bois polychrome. L'église possédait avant 1870 une belle flèche élancée qui fut détruite par la foudre. Avant la Révolution, le clocher abritait deux cloches. L'une d'elles a été descendue et transportée à Melun pour être fondue. Celle qui nous reste, quoique petite, est peut-être l'une des plus anciennes du département. Elle porte l'inscription suivante :
«L'an 1500 fut faicte à Samoisseau en Brie et fut nommée Marie». L'église de SAMOREAU, dont le patron est Saint Pierre est inscrite à
l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis Août 1949. https://maquettesamoreau5.jimdofree.com/le-village/histoire-et-patrimoine/]. Remontons la rue de l’église, au second virage nous trouvons un puits agréablement fleuries et un petit passage pavé, prenons ce passage, nous débouchons dans la cour commune, remontons cette ‘’rue’’ et ressortons rue Grande que nous prenons à droite. Traversons la ligne de chemin de fer, dans le virage une placette fleurie au pied de l’escalier menant à la mairie. Sur la droite après le virage une maison avec une céramique sur la façade. Date t’elle de l’époque ou les téléphones n’étaient pas dans les poches ou les mains, mais que dans certaine maison. C’était l’époque ou le téléphone était utilisé que pour les urgences et les informations importantes.  Après la rue des Pas Roches nous retrouvons le GR 2, un balisage jaune et un GRP (Lorsque j’ai commencé ce blog ce fut mon premier parcours en boucle sur un GR. 11 boucles empruntant les 150 km de ce chemin balisé s’appelant Thibaut (ou Thibauld) de Champagne. Il passait à Samoreau, Héricy, Nangis, Longueville (Proche de Provins) Montereau. On pouvait accéder à certaine partie du parcours par le train. à Vulaines- Champagne sur Seine – Vernous- Grand Paroisse - Montereau - Longueville - Nangis pour ses deux dernières il faut passer par Paris. Pourquoi ce ; il passait. Il a été supprimé des cartes IGN, pour ce coté de la Brie. Certaine portion ne sont plus entretenu. J’ai retracé sur la carte IGN ce bel itinéraire que vous retrouverez ainsi que les 11 parcours sur le site https://randosacaudos.blogspot.com/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-1.html. Aujourd’hui dans notre secteur on a attribué le nom de Thibauld de Champagne, à un malheureux balisage jaune autour de la Chapelle Rabelais et une petite partie de la foret de Villefermoy. Nous retrouvons au Nord de Sézanne, ce GRP partant de nulle part (Sur la carte il part de Villenauxe la Grande. Impossible à rejoindre sans voiture, et arrivant au milieu de nulle part à Beaunay sur le GRP du Surmelin. Dommage) Prenons à droite la rue de Montmélian, puis à gauche la rue du Rocher, dans le haut de la rue, après le puits, au niveau de la rue des cerisiers, juste avant le chemin des sables, et après une porte de garage métallique, nous prenons un petit passage entre deux maisons. Nous sommes sur le chemin des Forges, le GR 2 et un balisage jaune. Après les clôtures des jardins, nous débouchons chemin des sables, dépassons la résidence, passons une barrière, nous entrons en foret, dans le rocher de Samoreau. Au niveau d’une maison isolée, le chemin fait fourche passons la barrière et poursuivons par le chemin un peu sur la gauche. Nous arrivons à une nouvelle fourche au niveau d’une clairière sous une ligne électrique, nous prenons à gauche et grimpons dans la foret en bordure de la ligne à haute tension. Coupons un chemin. Devant une nouvelle fourche prenons à droite, passons sous les fils électrique, nous sommes sur le plateau du rocher de Samoreau, enfin ce qu’ il en reste…[Grâce aux travaux universitaires de Paul Benoît (1991) et de Léa Hermenault (2017), nous savons avec certitude que dès le XVème siècle des grès du massif de Fontainebleau sont utilisés pour le pavage des rues de Paris.  Ils proviennent alors possiblement  du Rocher de Samoreau, village où habitent certains marchands.  Selon Félix Herbet (1898), on y exploitait des carrières de grès en 1658, 1669 et 1687. Dans un supplément de l’Abeille de Fontainebleau (1912), on nous dit que vers 1735, « la maison, bois et rocher de Montmeillan  étaient loués à Jean Giffard et Pierre Rivoy, entrepreneurs du pavé de Paris » ce qui amène à penser que l’exploitation y battait son plein. Le plan topographique de Nicolas Matis (1742) mentionne un « port du pavé » à proximité immédiate de la propriété de « Monmelian » au bord de la Seine. Sur le cadastre napoléonien de 1814, en ligne sur le site des Archives départementales de Seine-et-Marne, le port n’est pas mentionné ; il existe cependant une parcelle de terrain appelée « la pièce du chemin du port » et une autre désignée sous le nom de « la vallée du port ». Aujourd’hui, entre le hameau de Montmélian et la partie amont de l’Île Saint Aubin qui devait abriter le port, il existe encore un chemin du port.  Merci pour toute information nouvelle. Patrick Dubreucq

BENOIT Paul – Les grès de Fontainebleau et de l’Oise : l’approvisionnement de la ville de Paris en pavés à la fin du Moyen Âge, dans Carrières et constructions en France et dans les pays limitrophes pages 275 à 289. Actes du 115ème Congrès national des Sociétés savantes, section des Sciences et section d’Histoire des sciences et des techniques (Avignon, 9-10 avril 1990), études réunies et éditées par J. Lorentz et P. Benoit, Paris, éd. du C.T.H.S., 1991.

HERMENAULT Léa – Le pavage des rues de la croisée de Paris à la fin de la période médiévale, apports de l’étude des comptes du domaine de la ville, Bulletin de la Société de l’Histoire de Paris et de l’Île-de-France, vol. 142 (2015), 2017, p. 19-37 https://carrieresetcarriersdegresdumassifdefontainebleau.wordpress.com/2020/06/21/a-propos-du-rocher-de-samoreau-des-premieres-exportations-de-gres-vers-paris-et-de-lancien-port-du-pave-au-pied-du-hameau-de-montmelian-en-bordure-de-seine/]. Le sentier serpente sur ce plateau principalement planté de châtaigniers et entrecoupé par les restes des carrières, bien suivre le balisage, nous longeons le mur de la propriété des Pressoirs du Roi [Le pressoir du roi - Le domaine se situe entre Samoreau et Champagne sur Seine. Ses jardins s’allongent sur 1600 m. La demeure est enserrée dans un amphithéâtre de terrasses et surmontée d’un parc de 60 ha planté d’arbres séculaires se confondant à la Forêt de Champagne. Cette illustre propriété connut, à travers quatre siècles, les destins les plus divers. Tour à tour gentilhommière royale de deux souverains, exploitation viticole, briqueterie, résidence bourgeoise, hôpital et maintenant Maison d’enfants. En 1530, lors d’une chasse à courre, François 1er découvre le site. Il fait construire le château et étendre le vignoble. De 1592 à 1597, Henri IV séjourne aux pressoirs et y installe Gabrielle d’Estrée. Sous Louis XIII, en 1613, Nicolas Jacquinot restaure le bâtiment. En 1690, la famille Baillon de Pixérécourt devient propriétaire. De 1739 à 1750, Philippe Le Reboullet fait connaître aux Pressoirs une nouvelle phase industrielle avec la construction d’une briqueterie comportant douze fours à chaux. Puis, de 1750 à 1890, se succèdent Gaspard Boniface de Castellane, la Princesse de Béringhem, la Princesse de Bergues, Lasteyrie du Saillant, Siret, Nully d’Héricourt, Brunet, le Comte de Traversy, Sieyès, Othon de Clermont. 1894. La construction de la ligne ferrée coupe le parc. Le vignoble est 

abandonné. 1914. Les Pressoirs deviennent hôpital militaire de convalescence. 1920. Le nouveau propriétaire, Fabre-Luce en donne jouissance à l’œuvre départementale des Pupilles de la Nation pour installer un centre d’apprentissage horticole. A sa mort, il lègue les Pressoirs à la Fondation Cognacq-Jay.1932. La Fondation y ouvre une Ecole d’Horticulture.12 des 72 ha du domaine sont transformés à cet effet et l’intérieur devient un internat pour 80 élèves. 1953. Mort de Gabriel Cognacq et fermeture de l’Ecole. 1954. Ouverture de l’Orphelinat de la «Fondation Michel Cognacq» dirigé par la communauté des sœurs Salésiennes jusqu’en 1979. 1975. Agrément Maison d’enfants à caractère social par le département de Seine et Marne. https://maquettesamoreau5.jimdofree.com/le-village/histoire-et-patrimoine/]. Le chemin s’éloigne du mur traverse une allée permettant à une époque éloignée de rejoindre le château, notre allée revient vers le mur de la propriété. Les chemins sur la carte sont plus ou moins visibles sur le terrain surtout dans la partie haute de la foret ou il ressemble au nombreux sentiers existants. Il est plus simple de traverser la foret jusqu’au parking de la D 39 ou nous quittons le GR 2 pour prendre sur la gauche à l’extrémité des stationnements le chemin nous faisant revenir sur nos pas. Laissons un premier chemin sur la droite et prenons le suivant. Nous descendons vers la D 210 que nous traversons, poursuivons en face par le chemin (route bitumée) de Champagne. Nous sortons de la foret et longeons quelques maisons qui remplace certainement la ferme des Brûlis. Traversons la plaine, nous arrivons au virage de la route comportant un oratoire dédié à la Vierge Marie. Derrière, la ferme de la vierge. Quittons le bitume et prenons le chemin sur la droite de la maison en direction du château d’eau que l’on aperçoit à l’horizon. Longeons la maison, coupons un chemin et prenons le suivant sur la gauche. Coupons la ligne à haute tension on se dirige vers les maisons. Nous coupons la D 227 et prenons en face le chemin le long de la clôture d’une propriété. Nous nous dirigeons vers un bois, puis y pénétrons. Faisons un esse, puis chemin tourne sur la gauche, nous arrivons devant une sorte de clairière dut à la ligne à haute tension traversant le bois, prenons le chemin de La Brosse sur la droite et peu de temps après le chemin de gauche. Le chemin tourne sur la gauche, nous sommes entre bois et clairière, il y a beaucoup de petits sentiers. Gardons le chemin en lisière du bois. Nous débouchons rue Fossé Derouy, faisons un esse gauche droite pour prendre le chemin intra muros, coupons la Rue des Tilleuls poursuivons en face. De chemin, nous passons à rue bitumée, se nommant chemin des Grains de Fer, il dessert l’entrée des maisons. Nous débouchons rue du Parc. Nous sommes à Vulaines [Le nom de la localité est mentionné sous les formes villa Velcina en 790 ; Villaines en 1445 ; Vulaines en 1459 ; Vulayne en 1614 ; Vuillaine en 1692 ; Vulaine en 1793 ; Vulaines en 1801, devenu officiellement Vulaines-sur-Seine au XIXe siècle pour le distinguer de Vulaines-lès-Provins. La première mention écrite du  

nom est villa Velcina. Cela renvoie à « villa », une exploitation agricole de grande taille possédant des bâtiments d’exploitation. La villa est une création romaine dont le nom a été donné aux fondations ultérieures (du VIe au XIIe siècle). En rapport avec les autres villages ou hameaux environnants, Samoreau, Héricy et La Brosse au XIIe siècle et même Fontaineroux en 1279. Tout cela signifie qu'une grande propriété gallo-romaine ou mérovingienne existait peut être à l'emplacement du village. Wikipédia]. Prenons à gauche, nous débouchons, route de Machault (D 227) que nous prenons à droite, dans le virage prenons à gauche (rue de Riché) pour nous rendre devant l’ancien château des Brullys transformé en résidence pour personnes âgées [Le château ne date que de 1907, il a remplacé un autre bâtiment qui était plus petit et orienté différemment. Il faisait partie d’un vaste domaine dont on voit toujours le parc entouré d’un haut mur, le potager dont le grand portail se trouve en face du château, rue Gambetta, les anciennes écuries ont été démolies au moment de la construction de la maison de retraite. Cette propriété appelée autrefois « Petit château » a appartenu à Charles Jame, puis à Alexandre Riché. A la mort d’ A. Riché, la propriété fut achetée par M. Lozouet, bourgeois parisien, qui fit détruire le bâtiment principal et construire l’actuel par un architecte parisien, M.Bouzy. On dit que ce château de style néo-renaissance a été construit très rapidement grâce à un grand « parapluie » permettant aux ouvriers de travailler par tous les temps. https://www.vulaines-sur-seine.fr/project/le-chateau-des-brullys/]. Revenons route de Machault, nous longeons un haut mur ou nous trouvons l’information que derrière s’élevait le château de Vulaines, détruit lors des combat d’aout 1944. Nous passons devant la Mairie [construite en 1898-99, elle était très grande pour un village de 350 habitants, mais le maire, Alexandre Riché, voulait un « palais scolaire » et elle a été payée en grande partie grâce à un legs antérieur de Charles Jame. Ce bâtiment de 25 mètres de façade et de 14 mètres de haut est l’œuvre de l’architecte Cottin de Fontainebleau. Le clocheton n’était pas prévu dans le plan initial, il a sans doute été rajouté pour faire concurrence à l’église, le maire de l’époque entretenant de très mauvais rapports avec le curé. Comme on peut le lire sur la façade, il était prévu au rez-de-chaussée, une salle d’école et une salle d’asile, c’est-à-dire une salle pour garder les enfants en bas âge. Ces salles ont servi à l’école jusque dans les années 80. Le premier étage était destiné au logement de l’instituteur, au bureau du maire et à une grande salle du conseil. Cette dernière existe toujours avec sa décoration d’origine, les autres pièces sont devenues des bureaux. Derrière le bâtiment l’ancienne cour d’école avait un préau de fer, ce préau a été transformé dans les années 80 en salles de classe mais on a conservé la structure métallique. https://www.vulaines-sur-seine.fr/project/la-mairie/]. Laissons la D 227 tourner sur la gauche et poursuivons tout droit la rue Charles Jame, nous arrivons à l’église [Elle a été construite même temps que la mairie, et par le même architecte, car le legs de Charles Jame exigeait la construction simultanée des deux bâtiments. Elle a été construite sur l’emplacement d’une ancienne église dont on ne connaît presque rien, sauf qu’elle était orientée dans l’autre sens et qu’elle avait un clocher empiétant sur la rue. L’église est de style néogothique, ce qui est peu original à l’époque. Elle a une belle entrée-porche orientée vers l’ouest, une forme de croix latine avec une seule nef, un chevet plat et deux petits transepts. Les voûtes ne sont pas en pierres mais en ciment, ce qui est assez révolutionnaire, et nécessita l’intervention d’une entreprise de Paris. Le bombardement subi au moment de la Libération de 1944 a atteint le clocher dont la forme a été légèrement modifiée, la nef ayant été éventrée, il ne reste du décor intérieur que la pierre du maître autel. https://www.vulaines-sur-seine.fr/project/leglise/]. Prenons sur la droite la rue de l’église, puis sur la gauche la rue Saint Eloi, elle fait deux esses droite-gauche avant de déboucher rue Saint Fiacre, que nous prenons à gauche, nous arrivons à la rue de la Fontaine Saint Fiacre que nous prenons à droite, sur ce large trottoir nous trouvons le lavoir [Le Lavoir aux Chapeaux . Initialement une fontaine à l'air libre datant de 1825. Cette fontaine est à l'époque, bien utile l’hiver. Mais en février 1829, le maire le réserve aux femmes de Vulaines, alors que celles de Samoreau ne peuvent aller sur la Seine gelée. Elles disent « depuis un temps immémorial, les Samoriotes n’ont cessé d’aller laver leur linge à Vulaines durant l’hiver lorsque la Seine était gelée ou débordée… » L’affaire ira jusqu’au préfet qui tranchera en faveur de Vulaines en 1836. Entre temps le lavoir a été construit en dur , puis reconstruit plusieurs fois et couvert en tuiles, et il dispose de 14 places. Le bâtiment actuel date de 1886. Information géocaching]. La route fait fourche poursuivons à droite, la rue des Chapeaux, la rue fait fourche prenons à droite la rue du Clos Bouteau. Passons une source, nous trouvons sur la gauche après le 9 bis de la rue un chemin intra muros que nous prenons, il tourne sur la droite s’élargie et devient rue desservant des maisons c’est le chemin du cimetière aux Anglais, et débouche rue des Vazaniers. Prenons à gauche, passons

Chateau de La Madeleine
Hameau des Platreries

sous la ligne SNCF, traversons la D 39 et poursuivons par la rue du Port à l’Anguille (nous en reparlerons un peu plus loin), la rue tourne sur la droite et prenons après un ralentisseur, le chemin du port à l’Anguille sur la gauche. Il serpente autour d’une carrière d’un centre équestre et débouche rue du Bas de la Varenne que nous prenons à gauche. Nous sommes entre grandes propriétés et petites maisons de villégiatures en bordure de l’eau. Certaine sont devenues maisons permanentes. Passons un espace de pique nique avec une vue sur l’autre rive et les dernières maisons du hameau des Platreries. Nous sommes sur un balisage jaune.  L’hiver nous devinons le château de la Madeleine. Nous arrivons à la petite maison de vilégiature,



devenue musée, du poète Stéphane Mallarmé [Stéphane Mallarmé (1842-1898) découvre cette ancienne auberge en 1874, en loue deux pièces à l'étage, accessibles par un escalier extérieur, y séjourne en famille ou seul régulièrement jusqu'à sa mort en septembre 1898. Un marronnier blanc centenaire, planté vers 1880, accueille les visiteurs. En 1902, la maison est achetée par Geneviève Mallarmé, la fille du poète, et Edmond Bonniot, son mari, qui y rassemblent de nombreux souvenirs de Mallarmé, y compris des meubles et des objets provenant de son appartement parisien rue de Rome (parmi lesquels la table des mardis et le cabinet japonais). S'attachant à restituer l'atmosphère du lieu et à préserver la mémoire du poète, le musée conserve de nombreux meubles, objets familiers et œuvres offertes à Mallarmé par ses amis proches : Manet, Gauguin, Whistler… Le fond du musée comprend plusieurs manuscrits, dont le poème autographe sur éventail Autre éventail de Mademoiselle Mallarmé (« Ô rêveuse, pour que je plonge / Au pur délice sans chemin / Sache, par un subtil mensonge / Garder mon aile dans la main », 1884) et une transcription du poème Soupir (« Mon âme vers ton front où rêve, ô calme sœur, / Un automne jonché de taches de rousseur », 1866), ainsi que la bibliothèque anglaise et une partie de la bibliothèque française du poète. On y trouve l'ouvrage de 1858 The Poetical works of Edgar Allan Poe with original memoir, ainsi qu'une édition originale de À rebours d'Huysmans de 1884. la correspondance avec Édouard Manet au sujet du Corbeau d’Edgar Allan Poe et de L’Après-midi d’un faune. Un bois sculpté de Gauguin, L’Après-midi d’un Faune, offert par Gauguin au poète, a été acquis en 2005 avec l’aide de l’État et de la Région. Des manuscrits ont aussi été achetés, comme le poème autographe Les Fleurs en 1998, et des éditions originales rares comme Les Poésies de Mallarmé illustrées par Matisse en 1932, ouvrage acheté en 2001, ainsi que des dessins tels qu’un portrait de Julie Manet et Paule Gobillard par Berthe Morisot. Wikipédia. 
Ouvert au public depuis 1992, le musée départemental Stéphane Mallarmé fait face à la Seine et à la forêt de Fontainebleau. Au travers des objets de son quotidien, de ses œuvres et de celles de ses amis peintres et sculpteurs, le musée restitue l’intimité et l’univers du poète. C’est en 1874 que Stéphane Mallarmé découvre au lieu-dit Valvins, cette ancienne auberge pour les coches d’eau. Pendant vingt ans, il y loue deux pièces pour de courts séjours en famille, principalement à la Toussaint, à Pâques et en été. Ce n’est qu’à sa retraite qu’il loue quatre pièces supplémentaires pour des séjours en solitaire plus longs. Ces moments à Valvins sont pour lui une nécessité et un vrai ressourcement. Le canotage sur la Seine et le jardinage sont les grands plaisirs de Mallarmé. Il y meurt le 9 septembre 1898 et est enterré avec sa famille au cimetière de Samoreau. Achetée en 1902 par Geneviève Mallarmé, la fille du poète, la maison est inscrite à l’inventaire des monuments historiques en 1946 et reste la propriété des héritiers jusqu’en 1985. Elle est alors acquise, avec son mobilier et sa bibliothèque, par le Conseil Départemental de Seine-et-Marne. Le musée ouvre au public en 1992. Le parcours de visite se fait en trois temps. D’abord les trois salles du rez-de-chaussée consacrées aux expositions temporaires et où se trouve également la bibliothèque française du poète. La programmation culturelle du musée intègre généralement trois expositions par an : une exposition « historique » en lien avec Stéphane Mallarmé et son époque, une exposition d’art contemporain montrant les liens entre les arts plastiques et la poésie, une présentation d’œuvres des collections du musée non présentées de manière permanente pour des raisons de conservation comme des éditions originales, des gravures, des dessins et des manuscrits. La visite se poursuit par la reconstitution de l’appartement du poète à travers différents objets, œuvres et pièces de mobilier : bibelots, livres, photographies, estampes, gravures et tableaux… Mallarmé aimait profondément sa « petite maison au bord de l’eau » avec laquelle, selon ses propres mots, il se « fiancera ». Les visiteurs découvrent le quotidien du poète avec sa famille, ses amis artistes, comme les peintres impressionnistes et nabis, et pour certains, voisins, comme le photographe Paul Nadar. La visite s’achève par la découverte du jardin si cher au poète. https://www.vulaines-sur-seine.fr/loisirs-et-culture/le-musee-mallarme/]. Remontons la rue et franchissons de nouveau la Seine. Au carrefour de la Liberté nous ne remontons pas la colline mais prenons à droite la C5 en direction de Samois Bas. Malheureusement malgré un large bas coté, peu ou pas entretenu, régulièrement défoncé par les sangliers, nous sommes obligés de marcher sur une route, peu large.  Nous longeons un grillage doublé de haut bambous c’est la propriété du Moulin de la Madeleine [ En 1815, François Lecoq, alors meunier au moulin du pont de Samois (côté Héricy), achète à M. Berteau, propriétaire du château de la Madeleine un terrain en bordure de Seine comportant une source. Il y fait construire un moulin et utilise les eaux de la source pour actionner une roue de 14,50 m de diamètre. Cette roue a pu entraîner une à trois paires de meules. Le moulin devient ensuite propriété du gendre de François Lecoq, Victor Pitoy, grainetier à Fontainebleau. Ce dernier le loue au meunier Bréger qui l'exploite notamment pour la boulangerie. Vers 1876, le moulin est vendu à M. Daumesnil qui fait démolir une partie du moulin afin d'agrandir la maison. La chute d'eau sert alors à produire l'éclairage électrique de la propriété. De nouvelles destructions interviennent en 1910. Actuellement, il ne reste que le bief de dérivation. Le moulin de la Madeleine a été installé au pied du coteau bordant la rive gauche de la Seine. Il utilise l'une des résurgences de cette zone dont les eaux ont été canalisées afin d'alimenter un réservoir situé quelques mètres en amont du bâtiment abritant les meules. Le canal de fuite parcourait une dizaine de mètres avant de rejeter l'eau dans la Seine. Le moulin a laissé place à une propriété composée de deux bâtiments dont l'architecture en pan de bois rappelle celle des manoirs normands. Le bâtiment occidental occupe l'emprise de la pièce qui abritait les différents organes de mouture. https://inventaire.iledefrance.fr/dossier/samois-sur-seine-moulin-a-farine-de-la-madeleine-puis-centrale-hydroelectrique-actuellement-logement/713c3930-e6b4-4fa8-a3ac-fac57dd39e9c]. Passons un ancien espace militaire devenue le centre d’aviron d’Avon pour arriver au hameau des Platreries, faisant partie de la commune de Samois, jusqu’à cette dernière nous allons longer les « Affolantes », ces somptueuses villas construites en bords de Seine au 19ème siècle.  [Samois-sur-Seine a accueilli au 19ème siècle de nombreux artistes, comme Odilon Redon, Paul Nadar et Paul Signac, et écrivains. Vous pourrez y observer, entre autres, les « Affolantes », ces somptueuses villas construites en bords de Seine au 19ème siècle, les Plâtreries sont au début du 19ème siècle un quartier très vivant grâce à l'activité du port de l'anguille. L'auberge aux Plâtreries a été fréquentée par Victor Hugo et Chateaubriand. C'est là aussi que Mallarmé fait loger ses amis trop nombreux pour la petite maison de Valvins. https://www.musee-mallarme.fr/fr/autour-du-musee. Tout les textes sur les affoliantes  proviennent du livre de Samois sur Seine à Héricy en cartes postales anciennes. Les photos sont celles d’aujourd’hui]. En parcourant la route le long de la Seine, la première maison rencontrée est la villa Les Hortensias. Devenue Val Rose. Coincée entre le quai des Plâtreries et la route de l'Agaric, qui remonte à gauche vers la route d'Avon à Samois (actuelle D137). elle est très typique des constructions bourgeoise de la deuxième moitier du XIXe siècle. (Par rapport à la carte postale les fenêtres hautes sur le toit à la Mansart on été modifié ainsi que la construction d’une véranda sur la terrasse.

Le hameau des Plâteries s'est d'abord appelé « Port à l'anguille » dénomination qui n'appelle guère justification. Les maisons se tenaient, dans la partie haute de la berge, très rarement inondée par les crues. Des barques de pêche et des bateaux de transport y étaient amarrés. À partir du XVII° siècle, la présence de four à plâtre, rapidement disparus par la suite, lui a conféré son nom actuel.

 

 

 


Poursuivons, Dans le groupe de maisons suivante nous trouvons après les deux maisons blanche et le décrochement en hauteur une maison un peu plus grise c’était le restaurant a La Bonne Matelote, très renommé. D’après André Billy, Alfred de Musset et George Sand, Chateaubriand, Victor Hugo et bien d'autres y dégustèrent de délicieuses matelotes d'anguilles. Au début du XXè siecle le restaurant fut transféré au Bas-Samois. 

 

 

 

De nombreuses sources dévalent le coteau de la foret donnant les noms des maisons que nous longeons.

Un très original système d'alimentation organisé par le syndicat des proprietaires, contrat passé avec les Eaux et Forêts (aujourd'hui ONF), permet d'alimenter les maisons et les jardins et a pendant longtemps, évité aux riverains d'être relié à l'eau de ville. Le nom de la villa« La Source » en porte-témoignage. La maison d'à côté « Ruissel-sous-Bois » a appartenu au peintre François-Auguste Biard, mort a Samois en 1882, dont l'épouse fut la maîtresse de Victor Hugo. C'est en souvenir d'une mémorable fête donnée par Mme Biard (dont le pseudonyme de plume était Thérèse de Blaru) que Hugo composa La fête chez Térèse (sans «h»). 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 







 

Poursuivons le long de la berge et de la foret nous arrivons à Samois [ Samois est un port fluvial situé en bord de Seine. La construction d’un pont sur la Seine entre Samois et Héricy, entre le XIe et XIIe siècle favorise l'essor commercial de cet entrepot de marchandises.  Halte commerciale, Samois sur Seine est aussi celle des rois de France. Saint-Louis, le 13 août 1239, Philippe le Hardi, en mai 1385, Charles VI en août 1390, Louis XI en 1474, et enfin Louis XIV a différentes reprises honorent Samois de leurs visites. La position de Samois fait aussi le malheur de la ville qui, comme Héricy est rasé à plusieurs reprises lors de la guerre de 100 ans et des guerres de religion. Samois comprend plusieurs dépendances comme Fontaineroux, Bellefontaine, À la fin du 19e et au début du XXe siècle des villas sont construites sur les bords de Seine. http://www.levaudoue.com/pages/a-voir-a-faire/les-incontournables/page.html]. Au pied de l’escalier du chemin de Thérouanne grimpant le coteau, nous trouvons une magnifique maison 1900 qui en 2020 ou 2021 viens tout juste de sortir des restaurations.

Les  Fontaines-Dieu, édifiée entre 1896 et 1912 et dont la restauration est en cours en 2016, figurait sur la couverture de la première édition des Affolantes des bords de Seine en 1599. Elle contient des éléments de décoration typiquement 1900 et est protégée au titre des monuments historiques. Elle est le,prototype de ces constructions très originales, souvent de style anglo-normand, qui furent bâties sur les bords de Seine à la fin du XIXe siècle et avant 1914, donc Vraiment à la Belle Epoque.

 

 

 

 

 

 

La Villa soleil et Marie-Fannv représentent un autre aspect des Affolantes, de style XIXè siècle, avec un caractère plus urbain. La villa soleil tire son nom de la présence d un médaillon représentant le soleil récupéré dans les décombres des Tuileries et inséré dans l'axe de l'escalier d’entrée.

 

 

Marie-Fanny , au moment de sa construction. comportait un rez-de chaussée avec les pièces de reception et leur annexes et dans les étages huit chambres. une salle de bain et deux cabinets de toilette. De nombreuses dépendances et un assez grand jardin la complétaient.  

 

 

 

 

 

 

 Les Sources ; Cette propriété, est un intrus dans la série Affolantes. Elle fut construite juste après la Grande Guerre dans le style néo classique XVIIIe siècle et ressemble beaucoup plus à un hôtel particulier parisien ou à une riche demeure provinciale qu'à une résidence de villégiature. Elle a servi de cadre au tournage d'un Maigret (L'Écluse N°1 diffusé en 1970) et fut pendant un temps (vers 1970/1980) un centre de formation de l'UNEDIC


 

 

 

 

 

Le Counrry Club, aujourd'hui le seul hôtel de Samois, a d'abord été installé dans l'Hacienda
del Recuerdo (« Maison du souvenir »), maison construite par le peintre Léon Gauthier (1822-1901).
C'est à partir de 1919 que M. Molleux, le nouveau propriétaire, la transforma en hôtel. Vers 1925 la
propriété qui descendait jusqu'à la Seine fut coupée en deux et l'actuel bâtiment du Country Club fut construit en surplomb du fleuve. Le style n'est plus du tout celui du début du XXe siècle, mais plus nettement Art Déco. 

 

 

 

 

Nous arrivons à l’avant terre et au square George Guillo-Lohan avec la statue de Django Reinhardt [Jean Reinhardt, plus connu sous le nom de Django Reinhardt, né le 23 janvier 1910 à Liberchies, aujourd'hui une section de la commune de Pont-à-Celles, dans la région de Charleroi en Belgique et mort le 16 mai 1953 à Fontainebleau. Son style de jeu et de composition a été suivi d'adeptes, donnant naissance à un style de jazz à part entière, le jazz manouche. Issu d’une famille sinté et communément appelée en France « manouche », il est encore aujourd’hui un des guitaristes les plus respectés et influents de l’histoire du jazz. Grièvement blessé dans l'incendie de sa roulotte, il garde toute sa vie les séquelles de ses brûlures à la main gauche qui l'obligent à trouver une nouvelle technique et à jouer dans un style si particulier que ses adeptes des générations suivantes poussent l'idolâtrie jusqu'à s'entraver les doigts pour reproduire son infirmité et sa technique. Son surnom Django qui signifie « je réveille ». Django apprend la musique avec le violon. La rencontre avec le banjo-guitare de son oncle à l’âge de douze ans est décisive. Fasciné par l’instrument, le jeune Django n’a dès lors de cesse de s’écorcher les doigts sur ses cordes oxydées. Vers l’âge de douze ou treize ans, il joue du banjo-guitare dans les cours d'immeuble, dans la rue puis dans les cabarets et bals de Paris, ainsi que dans les demeures des gens aisés, tout en continuant de jouer surtout pour son propre plaisir. Il est repéré par l'accordéoniste de bal Vetese Guerino qui le convainc de l'accompagner. La réputation du jeune virtuose se répand chez les amateurs de musique et, en 1928, l'accordéoniste Jean Vaissade permet à Django d’enregistrer son premier disque. L’adolescent ne sachant ni lire ni écrire, pas même son propre nom, les étiquettes portent la mention « Jiango Renard, banjoïste ». La même année, le chef d’orchestre Jack Hylton, impressionné par la virtuosité de Django, lui propose de l’engager dans sa formation de musique populaire. le 26 octobre 1928, à Saint-Ouen, banlieue nord de Paris (près de la rue des Rosiers), un incendie se déclare dans la roulotte où le musicien vit en compagnie de sa première femme, Bella Baumgartner (1910-1994). Les fleurs en celluloïd — matière très inflammable — que celle-ci vend s’enflamment au contact d’une bougie renversée, détruisant la caravane et blessant assez gravement ses deux occupants. Django est sérieusement atteint à la jambe droite et à la main gauche. Celle-ci cicatrisant très difficilement, il reste près de 18 mois à l’hôpital, où les médecins pronostiquent des séquelles qui l'empêcheraient de rejouer du banjo. On doit finalement cicatriser la blessure au nitrate d'argent.

Django a perdu l’usage de deux doigts et sa main est paralysée, mais il s’obstine et, après six mois de travail sans relâche, il développe une technique nouvelle sur
la guitare que son frère
Joseph, alias « Nin-Nin », lui a apportée en guise d’outil de rééducation, le banjo étant trop sonore pour continuer à en jouer à l'hôpital. Au printemps 1930, alors que Django est toujours soigné à l’Hôpital Saint-Louis, une commission de contrôle militaire vient juger sur place de son état de santé : le musicien, âgé de 20 ans et devant donc accomplir son service militaire, n’a répondu à aucune lettre de convocation depuis deux ans. Mais ses blessures lui permettent d’être rapidement exempté. Vous trouverez sur wikipédia la suite de sa vie et de sa carrière entre 1930 et 1951. En 1951, il achète une maison et s’installe à Samois-sur-Seine en Seine-et-Marne, près de Fontainebleau. À ce moment commence pour lui un véritable renouveau : son jeu est plus inspiré que jamais et il joue régulièrement avec un orchestre composé des meilleurs be-boppers français : Roger Guérin, Hubert et Raymond Fol, Pierre Michelot, Bernard Peiffer, Jean-Louis Viale. Il est toujours à l’avant-garde du jazz. En 1953, Norman Granz fait part à Django de son désir de l’engager pour les tournées du Jazz at the Philharmonic. Le producteur français Eddie Barclay lui fait enregistrer huit titres, en guise de « carte de visite » pour les amateurs américains. Ces huit morceaux exceptionnels marqueront irrémédiablement les amateurs de jazz et surtout les guitaristes du monde entier, qui s’inspireront des décennies durant du jeu d’un Django très en avance 

sur son époque. Django enregistre son dernier disque le 8 avril 1953, avec Martial Solal au piano (c’est l'un de ses premiers enregistrements), Pierre Michelot à la contrebasse, Fats Sadi Lallemant au vibraphone et Pierre Lemarchand à la batterie. Il meurt un mois plus tard d’une hémorragie cérébrale à l'hôpital de Fontainebleau. Le lendemain, son épouse brûle tous ses effets personnels, selon un vieux rite tsigane qui consiste à effacer toutes les traces du défunt. Django Reinhardt repose depuis dans le cimetière de Samois-sur-Seine, au carré V. Sa dernière épouse, Sophie Ziegler, décède en 1971. wikipédia]. 

Dans le haut du coteau à demi cachée par les arbres s'appelle nous apercevons River Side. Elle fait partie des Affolantes. Celle perchée sur le haut du coteau est Clairefontaine. Son jardin, très escarpé, descend jusqu'à la Seine. Elle fut, comme Les Sources un centre de formation de l'UNEDIC. 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le bras d’eau entre l’avant terre et l’ile du Berceau deviendra certainement une terre dans quelques décennies  si elle n’est pas dragué, une carte postale montre une baignade. 

 

Les amateurs se baignaient en Seine depuis bien longtemps. Un arrêté du maire de Samois du 2 juin1854 réglemente la baignade en fixant, les lieux (distincts pour les hommes et les femmes), les heures et obligeant « à être au moins vêtu d'un caleçon », sous peine pour le contrevenant d'être poursuivi pour
outrage public à la pudeur. Le bassin de natation sur la berge de l'île du Berceau fut créé après 1945. II permettait plus de patauger que de nager, d'où l'installation d'un plongeoir sur l'autre côté de 1'île face à Héricy pour aller nager en pleine Seine.
aujourd’hui, on y mettrait pas un doigt de pied, et l’on a du mal à passer en kayak. Mais pas touche c’est classé. 

Poursuivons par la route nous arrivons au petit passage pavé la rue du Petit Pont. Nous sommes sur l’Avant Terre, les sentiers que nous allons rencontrés servaient lors des inondations, à pouvoir rejoindre le haut du village Chimères est une autre Affolante, à l'angle du quai et de la rue du Petit Pont. Il s’agit d'une très ancienne maison briarde, transformée de manière particulièrement originale, et un peu délirante, par son propriétaire au début du XXè siècle.

  

L'hotel  Beau-Rivagefut le premier des hôtels de bord de Seine de Samois. la Guide Joanne de 1914 qui souligne qu'il « est très bien situé» que son numéro de téléphone, le « 3», atteste de ce glorieux passé. Curieusement, il ne s'agit pas d'une construction unique, mais de plusieurs bâtiments accolés les uns aux autres. Il est meme dit que les cuisines étaient dans une construction séparée dans le jardin. Une partie, a gauche du bâtiment, possède encore aujourd'hui des décorations d'allure mauresque. Le peintre Veyrassat (1828-1893), qui dessina plusieurs vues de Samois, y habita. Beau-Rivage possédait a la fois une superbe terrasse sur la Seine et une verrière salle à manger donnant sur le jardin. Après 1960 l’hotel fut transformé en appartement.  

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette maison avec ses grandes baies vitrées fut longtemps un restaurant. La fois ce fut le transfert de la bonne matelote du port à l’anguille (Les Platreries) à Samois  

 

 

 

 

Certain travaux en bordure de Seine ont fait ressortir les pierres dont l’une des faces est aplanies, c’était peut être l’emplacement ou les femmes pouvaient laver le linge avant le bateau lavoir qui furent installé autour des année 1906.  

 

 Nous passons un groupe de maisons, de construction en pierre du pays le grès. Elle semble très ancienne avec 

ses marches usées d’un seul bloc de grès, sa petite courette, ou l’on devine son puits grâce à sa poulie. D’où son nom Le Puits Sainte Catherine. Lever la tête vous y verrez également une poulie, elle servait certainement à remplir le grenier, à moins que cela ne serve lorsque la Seine sort de son lit et vient lécher les premières marches. Sur la droite incéré dans le mur la borne avec sa boulle sommitale et les hauteurs d’eau de gravée sur sa face.  En 1910, il fut nécessaire de la surélever.

 Passons le Cadran Solaire qui tient son nom au cadran peint sur sa façade qui a disparu lors d’un ravalement

 


 

Nous arrivons à l’affreuse passerelle en béton permettant de rejoindre l’ile du Berceau. L’histoire de la passerelle qui relie le débouché aval de l'île du Berceau avec le quai est intéressante
il existe d'abord, une passerelle en bois quasiment horizontale construite en 1864.
Celle-ci a été remplacée à la fin du XIXè siècle par une passerelle également en bois mais d'une forme en dos d'âne. Cette passerelle n'était pas dans le prolongement du sentier traversant ile et débouchait sur le quai quasiment en face du restaurant. Entre 1931 et 1933, on y substitua une passerelle en béton, située dans l'exact prolongement du Sentier mais en conservant l'allure antérieure. Elle fut fermée pour des raisons de sécurité en 1977. On avait me semble t’il pensé à ce moment là la remplacer par une passerelle en bois imputrescible. Le projet tourna court. Pas touche l’ensemble est moche mais classé.

Le Bas-Samois, aux alentours du carrefour entre la rue du Bas-Samois et le quai de la République, fut un vrai quartier commercial. Cela découle de l'ancienne présence du port. D'après le plan dressé par  Paul Comble de « La Seine au Moyen-Age » ce quartier, autour du pont et des moulins, s'appelait « La Joye. Cette demeure fut la dernière escale de Diago Reinhardt. C'est sur son mur qu'une plaque
perpétue son souvenir. On remarque le très régulier pavage de la rue. I a été conservé dans la partie haute et chacun encore aujourd'hui parle de la côte pavée et non de la rue du Bas-Samois.
Le pont, que l'on dit d'origine romaine, qui reliait Samois et Héricy n'existe plus depuis la crue de 1658. C'est donc tout naturellement que des passeurs avec de petits engins qualifiés de « batelets »,
permettent à ceux qui le souhaitent de passer d'une rive à l'autre. En 1850, le passeur est autorisé à
percevoir un droit fixé par l'autorité publique en contrepartie de son service. Il s'agit, en réalité, d'une simple barque que le passeur actionne à la rame. Le service a fonctionné jusque dans les années 1930. En 1988, les deux communes créent un syndicat intercommunal pour acheter et faire fonctionner un bateau à moteur, Le Passeur. Un Passeur II est mis en service en 1998. Des règles
administratives trop strictes conduisent à suspendre cet agréable et rapide moyen de traverser la Seine.
Je n’ai pas d’information sur cette maison à colombages, par contre l’autre maisons avec son énorme glycine, fut légué à la commune par un personnage étonnant. Après avoir été le siège d'un commerce, la maison fut acquise dans les années 1930 par un maitre-ébéniste ; Henri Nöel. Il avait la passion de l’ébénisterie et des hirondelles. Elle pouvait entrée jour et nuit faire leur nids.

C'est très jolie, très agréable l'été parfois la Seine reprend son ancien lit, ce qui nous surprend toujours. Nature indomptable.  Même les chemins intra muros sont indisponible

La rue du bas Samois est dans l’axe de l’ancien pont romain reliant Samois à Héricy. Pour ceux qui doute regarder une carte du coté Héricy. La rue Grande est perpendiculaire à la Seine se dirigeant vers le cœur du village démontrant un axe principale. Aujourd’hui si l’on devait renommer les rues, serait dans l’autre sens et remplacerait la rue Albert Berthier, et Rue de l’église. Dès l'époque gallo-romaine, se trouvait à cet emplacement un pont massif reliant Samois et Héricy. II faut attendre le XIle siècle sous l'égide des moines cisterciens de l'abbaye royale de Seine-Port à Barbeau et des seigneurs de Samois pour que le pont se développe sur 300 m de long. Il partait du sentier de la Grenouillère dans la rue du Bas-Samois et s'appuyait sur l’ile de la Cité (quartier du Bas-Samois) et sur lile aux Barbiers. Entre le XIll° et le XVI siècle, près de 19 moulins à eau servant à moudre le grain existaient aux abords de ce pont. Une taxe appelée « droit de tonlieu » était requise pour traverser le pont ou pour la navigation. Coupé à plusieurs reprises en raison des conflits successifs et des crues, il sera définitivement détruit en 1658. Jusqu'en 1982, quelques restes d'arches du pont restaient visibles. (Panneau d’information) 

 

Je ne pousse pas plus loin la visite du bas Samois, même si les restaurants actuelles, son également sur les cartes postales anciennes du livre, je préfère m’engager dans la courette après la maison Nöel, regarder ses fenêtres nous rappelant des ateliers d’artistes peintres.

Prenons le passage des matiniers et débouchons rue du Bas Samois juste en face de la dernière demeure de Django Reinhardt.  

 

 

 

 

 

 

  Remontons la rue, passons le pont sur un fossé. Nous allons quitter l’Avant Terre, dans ce creux coulait l’un des bras de la Seine… La preuve sur la gauche dans le mur de pierre l’emplacement de trois roues de moulins. De ressentes fouilles ont été réalisées à leur pieds. Ce n'est qu'à partir des XVIIè et XVIIIè° siècles que ce « passage de l'Ancien Moulin des Moines » est devenu accessible aux riverains. Auparavant, il matérialisait le second lit de Seine qui coupait le quartier du Bas-Samois. Le pont gallo-romain, reconstruit au XIIe siècle par les moines cisterciens de l'abbaye de Seine-Port à Barbeau, reliait ce réseau d'iles. Une des arches de ce pont est toujours visible dans ce sentier, sous la rue du Bas-Samois. Depuis 2O14, des fouilles archéologiques ont été entreprises contre le mur d'un bâtiment à arcades daté du XVIè siècle. Des sondages ont révélé un ancien trottoir du XVIIIe siècle ainsi que la fondation d'une construction du XIIIe siècle que l'on peut interpréter comme l'un des grands moulins à eau installés par les moines cisterciens. (Panneau d’information). Poursuivons notre remonté de la rue. laissons le réseau de petits sentiers intra muros, ils feront peut être un jour le sujet d’une petite promenade. Aujourd’hui une association les a matérialisés par des panneaux avec leurs noms. Mon amis le baliseur des Sentiers Jaune Samoisien n’a jamais réussi à obtenir cette avancée, malgré qu’il est tracé sur une carte un itinéraire de promenade empruntant ses sentiers. La mairie dont il connaissait le maire de l’époque distribuait cette feuille de choux comprenant les sentiers 13-14-15 et les sentiers intra-muros, aux nouveaux arrivants. Malheureusement ils ne sont pas toujours entretenus. C’est ce qui lui faisait dire que Samois perdait son caractère. La rue monte fortement et devient pavé. De beaux pavés de ‘’22 Fontainebleaudien’’ , et vu l’état de la rue on pourrait croire que la route n’a pas été refaite depuis son pavage, remarquez la maisons avec la sculpture de Saint Joseph sur sa façade.   

 Nous arrivons au lavoir [Son bassin est alimenté depuis le moyen âge par des aqueducs souterrains. Il a été couvert par le bâtiment actuel en 1818, restauré à l’identique en 1998. Il est en parfait état et la clarté de son eau est surprenante. https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/1436863-le-lavoir. L’information n’est pas tout à fait exacte l’ouverture dans le pignon n’existait pas à l’origine, elle est du à la restauration il me semble qu’il y avait une importante fissure. 

  Le lavoir communal couvert existe depuis fort longtemps vers le haut de la rue de la Carriere, (aujourd’hui du Bas samois) ayant reçu d'importantes réparations, il y a 20 ans. Aucune pièce aux Archives ne relate sa construction première. II est alimenté par la captation et l'adduction de 3 sources, dont la principale a son origine vers la Borne à Adam , chemin du Puits Bardin. Ses eaux sont recueillies, avant leur écoulement le bassin du lavoir, dans un réservoir couvert et fermé construit immédiatement au-dessus. Vous trouverez beaucoup d’information sur samois dans Samois sur Seine Notice, Histoire & Archéologique par Victor Bouquet 1913- 4ème Edition 1989 https://fr.calameo.com/books/0000794426ad2abe5160e] Prenons le chemin du petit pont situé face au lavoir. Le chemin bitumé très peut large à son départ s’élargie pour desservir quelques entrées de maisons, et prenons la rue du petit pont sur la droite. Passons les affreux bâtiments de verre et de bois, qui j’espère sont plus utiles que beaux. Nous trouvons un petit sentier sur la gauche face à la maison de retraite. Ce charmant sentier dessert encore les jardins des propriétés qui parfois semblent austers coté rue Fouquet. Sur la gauche nous devinons les affolantes situées un peu plus bas sur la colline. A son extrémité remontons le chemin. Malheureusement Samois s’est laissé gagner par la folie des constructions avec les divisions cadastrales et l’on trouve de belles maisons modernes écrasées par un terrain trop petit ce qui ne mets pas en valeur ni la construction ni le caractère de ce village. Nous sommes au carrefour des rues des Turlures, Martyrs, Leclerc, et Fouquet, [Contrairement à une légende le nom de la rue Fouquet ne doit rien au surintendant des finances de Louis XIV. Nicolas Fouquet. Elle figure déjà sur les plans de la fin du XVIIè et du début du XVIIIè Siècle. Elle est alors connue sous le nom rue des Remparts, sans que l'on sache très bien pourquoi. En 1837, elle devient rue Basse (mais où est la rue Haute ?) puis en 1876 rue Fouquet. Mathurin Fouquet était avocat à Montereau. II habita Samois et légua à la commune sa maison, des dépendances et d'autres immeubles. I décéda le 18 décembre 1825. C'est à lui que nous devons l'hospice, devenu la maison de retraite. Il était donc normal que la commune donne son nom à la rue qui passe devant.]. Le carrefour est appelé de la croix de fer, mais par les locaux ; des Turlures. [Le carrefour de la Croix de fer (des Turlures dans le vocabulaire de 2016) marque la pointe sud du triangle de l'ancien village (aujourd'hui rue Fouquet à droite, rue des Martyrs à gauche). La croix de fer a disparu il n'y a pas très longtemps » nous indique un témoin en 2001, sans doute quand le pan coupé et le carrefour ont été remodelés pour faciliter la circulation et rendre les croisements, dans tous les sens à cet endroit, moins dangereux. La ruelle aux Bœufs permettait aux troupeaux locaux de gagner la forêt pour y trouver une maigre pitance. Elle est devenue la rue des Turlures en 1927] Prenons face à nous, la rue des Turlures, puis le premier chemin intra muros sur la droite, nous débouchons entre la carrière et le centre équestre, le parking est sur la droite.


 

 

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