Pour cette Petite Promenade, nous partons en Seine et Marne, dans le Village de Moigny sur Ecole
Dans mon cycle des promenades situées dans le Nord de
la Seine et Marne je vais vous proposer, soit de petits rando, soit des rando,
dans les forets périurbaines, appelées la Ceinture Verte. Foret de Bréviande,
poumon vert du nord de Melun, du Mée, de l’extrémité de la ville nouvelle de
Melun Sénart. Du Rougeau, de Sénart, poumon vert de Melun Sénart. De Notre
Dame, poumon vert de la banlieue parisienne. J’ai poussé le plus loin possible
vers l’urbanisation sans y entrer. Je vais vous proposer également des
promenades quelques peu surprenante en bordure de l’Yerres. Lorsqu’elle entre
dans sa partie urbaine. Un écran de verdure, cachant un monde minérale en
béton. Surprenant.
Comment se rendre à Moigny se trouve sur la D 948 entre Milly la Foret et Corbeil Essonnes
De Corbeil ; Rejoindre la N° 7 en direction de l’autoroute A 6 . D 191 à droite direction A6 Lyon-Fontainebleau-Etampes-Milly-Mennecy. Prendre A6 en direction Fontainebleau-Lyon-milly St. Fargeau. Prendre Sortie 13 direction Milly la Foret. Prendre à droite D 372 direction Milly-Moigny-Etampes-Orléans. Laisser les direction de Dannemois, puis Courances. Au rond Point prendre la première sortie D 948 en direction de Soisy et Moigny
De Milly ; rejoindre le rond point entre la D 837 et 948, prendre la D 948 en direction de l’ A6-Melun-Moigny-Courances. Au rond point suivant prendre la D 948 en direction de Soisy et Moigny.
Nous trouvons un parking à l’église.
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Carte Mobile VisioRando Toucher le rectangle à coté du Numéro
décembre 2021
Km Temps Arrêt V/d V/g Dénivelé
9,5 1h45 0h20 5,4 4,6 116+
Moigny ; [Le territoire est riche de plusieurs vestiges, témoignant d’une occupation humaine remontant à l’époque néolithique et gallo-romaine. La commune s’est réellement développée à partir du Moyen Âge, sous l’impulsion du clergé, fortement implanté dans la région. Trois seigneuries féodales s’y maintinrent :
- celles de Cochet,
- de Launay (installée dans une ferme fortifiée qui existe toujours, voir photo ci-contre)
- et celle de Fort Château
Cette dernière
édifia sur l’École une motte castrale éponyme, dont on observe encore les
vestiges non loin de l’église. Le village occupe alors la rive gauche,
surplombant l’Ecole pour se protéger des risques d’inondation et avoir un
meilleur accès aux terres agricoles de la vallée. Un chapelet de moulins
apparaît au fil des siècles, ponctuant les rives de l’École.
La présence de l’eau est le second élément constitutif de l’identité de cette
petite cité : moulins, puits et lavoirs ponctuent les rues du village. Ils sont
les principaux vestiges d’un petit patrimoine local qui rappelle aux visiteurs
un mode de vie fortement ancré dans son terroir. Le nom de Moigny aurait plusieurs étymologies. Il
proviendrait d’un terme gaulois, Monius (qui était un chef Gaulois) ou
de monios qui signifierait le voyageur ; il pourrait être aussi la
déformation du nom de nombreux villages français, magny, du latin mansionile,
petite auberge. Il pourrait aussi avoir pour origine latine, moniacum,
le moine.
La commune a pris le nom de Moigny-sur-École par délibération municipale en
1970 ; 4 hameaux ont gardé leur nom, le plus éloigné à l’ouest celui de Launay,
tandis que Maison Neuve au nord, Croix Blanche et Cochet au sud, très proches,
en sont devenus des quartiers.
Ses habitants s’appellent les Moignacoises et les Moignacois. https://www.moigny-sur-ecole.com/decouvrir-2/patrimoine-2/patrimoine-bati/ Moigny-sur-École
était bien occupée dès la préhistoire comme le témoigne
un polissoir : la Roche
Grénolée. Il se situe dans le bois de Tartibois, en bordure de
chemin. Louis de Bourron, est seigneur de Moigny en 1506. Un parent est dans le
même temps seigneur de Saint-Germain-sur-Ecole. Antérieurement à la loi du 10
juillet 1964, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation
de la région parisienne en 1964 fit que la commune
appartient désormais au département de l'Essonne et à son arrondissement d'Évry , après un transfert administratif effectif au 1er
janvier 1968. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription
de l'Essonne. Elle faisait partie depuis 1793 du canton de
Milly-la-Forêt. Dans le cadre du redécoupage cantonal
de 2014 en France, la commune est rattachée au canton de Mennecy. La commune est
membre de la Communauté de
communes des 2 Vallées, évolution de
l'ancien district de Milly-la-Forêt créé en 1973, et qui a porté le nom
de communauté de communes de Milly-la-Forêt puis de communauté de
communes des 2 Vallées. Wikipédia]. Faisons le tour de l’église [L’eglise ; l'église Saint-Denis datée des XIIIe et XIVe siècles,
puis remaniée aux XIVe et XVe siècle. La majeure partie de l'édifice
remonte au XVIe siècle. Inscrite aux
monuments historiques en 1926. En 1986, des peintures murales du XVe ou du XVIe siècle
sont découvertes. L'édifice est restauré entre 2001 et 2013. Des vitraux sont
installés au XIXe siècle4, qui représentent
des scènes de l'évangile. Trois nouveaux vitraux sont mis en place dans la
restauration du début du XXIe siècle.
Wikipédia L’église de Moigny-sur-École date du premier âge gothique,
c’est-à-dire, du XIIème siècle. Cependant, quelques traces d’art roman existent
aussi au niveau de l’autel. Elle fut fortement endommagée lors de la Guerre de
Cent Ans, conduisant à un fort remaniement en fin de XVème siècle. Le clocher a
été reconstruit lors du XVIème siècle.
Les diverses parties qui la composent ont des styles architecturaux
intéressants et son intérieur est rempli de décors, dont une magnifique fresque
représentant l’éducation de la Vierge par Sainte-Anne. La corniche de l'abside
ornée d’une frise est un exemple de style très rare dans le Gâtinais et serait
l’une des plus anciennes parties visibles de l’église.
L'église, tout comme de nombreux objets de mobiliers (cloche, statues, toile
des Pèlerins d'Emmaüs) sont classés aux Monuments Historiques depuis 1926. Ses
vitraux sont contemporains. https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/1582942-moigny-sur-ecole ]. Prenons la Grande Rue, en longeant l’esplanade
arborée à l’opposée du parking en direction de la mairie, puis, la rue de
Verdun située avant le bâtiment (grosse maison bourgeoise) de la mairie en
direction de Boutigny. Remarquer sur le mur à gauche l’ancienne plaque de
direction bien conservée (S&O chemin vicinal
ordinaire N°3). Laissons sur la droite le sentier de la Grille,
poursuivons la rue de Verdun, longeons un parking, nous arrivons au carrefour
avec un triangle dont le centre comporte le monument aux morts, prenons sur la
droite la rue du souvenir, laissons la rue des rochettes sur la gauche, et à la
fourche situé quelques centaines de mètres plus loin, prenons à gauche la rue
de la Chapelle Sainte Anne. Nous sommes sur le PR Balisage jaune. Sortons du
village et entrons dans les champs en direction d’un bois que nous longeons. Dans
la plaine nous apercevons les poteaux de Saint Assise [L'émetteur de Sainte-Assise est
un émetteur radio pour les ondes très longues
VLF (very low frequency), installé dans le
domaine du château de
Sainte-Assise, sur les commune de Seine-Port, Cesson et Boissise-la-Bertrand, en Seine-et-Marne. Il s'agit à sa
construction en 1920 de l'émetteur le plus puissant au monde. Sa couverture
mondiale offre une communication intercontinentale
mais aussi transocéanique
vers les sous-marins en plongée. Une
partie du site est un terrain militaire appartenant à la Marine nationale, une autre devient en 2009 la réserve naturelle régionale des bruyères de Sainte-Assise. C'est depuis Sainte-Assise qu'est émise la première émission radiophonique française, le 26 novembre 1921. Son antenne était portée par
onze pylônes de 250 mètres et cinq mats de 180 mètres. À son
inauguration en 1921, l'émetteur appartenait à la Compagnie Radio France filiale de la Compagnie générale
de télégraphie sans fil (CSF). En novembre 1921, y fut réalisé à titre expérimental la première émission
radiophonique française au moyen d'un émetteur grandes ondes de 1 kW.
Mademoiselle Yvonne Brothier
interpréta La Marseillaise, La Valse de Mireille et un air du Barbier de Séville. Par la suite, le site a été un centre d'expérimentation pour
la télévision, à partir des premiers essais de télévision faits en France à
compter de 1936. Ce centre, après la défaite des armées françaises et
l'armistice du 22 juin 1940 entre l'Allemagne nazie et la France, fut occupé
puis fut exploité par la Marine allemande (Kriegsmarine) afin de permettre
les communications radio-électriques entre Berlin et la flotte sous-marine allemande, placée sous le
haut commandement de l'amiral Dönitz. Ayant fait l'objet de divers bombardements
pratiqués par les Anglais et la flotte aérienne des Etats-Unis, en 1943 et
1944, Sainte-Assise n'a pas souffert de ces bombardements et toutes les
antennes et les installations techniques ont survécu. A la Libération, le
centre est à nouveau confié à ses anciens gestionnaires. Comme prévu par la
convention d'octobre 1920, le 1er janvier 1954, les PTT reprirent ces installations. En 1991, une partie de la station est vendue par France Télécoms
à la Marine nationale, pour devenir le Centre de transmissions marine
(CTM) de Sainte-Assise chargé des communications unilatérales avec les sous-marins en plongée. Le
site, inauguré en 1998, est devenu un
terrain militaire surveillé
par une compagnie de fusiliers-marins. Globecast,
filiale d'Orange, est désormais le
propriétaire du téléport de Sainte-Assise,
situé sur un second site à proximité, qui sert de support à de multiples
antennes paraboliques de grandes dimensions (de 4 à 16 mètres de diamètre).
Cette station assure l'émission des signaux montant vers les satellites de
télécommunication, en particulier les signaux vidéo/audio pour la diffusion
directe par satellite de services de télévision et de radio. En décembre 2000, trois pylônes inutilisés de
180 mètres ont été démontés. Wikipédia]. Attention
tout les chemins que l’on rencontre sur la carte n’existe plus sur le terrain. Après
le bois nous quittons le balisage jaune au carrefour au milieu des champs et
prenons le chemin de gauche, après une jachère d’une dizaine de mètres de large,
prenons le premier chemin de droite en direction
du bois du Tartibois. A l’orée
du bois nous trouvons le vestige archéologique [la Roche Grénolée :
polissoir classé aux monuments
historiques en 1973. Le polissoir est une dalle de grès de forme elliptique
affleurant au niveau du sol, d'environ 1,70 m de longueur sur 1,10 m
de large. Il comporte treize
rainures presque parallèles, avec une arête de fond, et plusieurs surfaces
polies disséminées sur toute la pierre. Wikipédia].
Si le chemin est praticable remontons la petite vallée de la roche Grenolée,
dans le cas ou les ronces et les orties vous empêchent de poursuivre, faite demi
tour et reprenez le balisage jaune sur la gauche. Le bois est entrecoupé de
champs, puis notre vallée comporte quelques rochers malheureusement ils ne sont
pas dégagés du taillis et reste impraticables. Le chemin fait fourche prenons à
gauche. La vallée se rétrécie. Notre chemin serpente puis débouche sur un
chemin formant Té, prenons à gauche, nous retrouvons le balisage jaune, nous
continuons de grimper. Nous sortons de la foret, et débouchons sur la route
bitumée que nous prenons à gauche. Après le bois, nous longeons la déchetterie
‘’Le Compost du Gâtinais’’. Au carrefour prenons la route sur la gauche, et
juste avant le virage prendre le chemin de droite (celui avec un tube
cylindrique coiffé d’un chapeau jaune. Il fait tout de suite fourche laisser le
chemin de gauche qui ne fait que couper le virage de la route. Traversons les
champs du plateau du Gâtinais. Nous dominons la Gorge au lée très boisée [Le Gâtinais
est un ancien comté et une région naturelle
française s'étendant sur le
territoire des départements du Loiret, de Seine-et-Marne et de l'Essonne et de l'Yonne. Le Gâtinais
s'étend entre la Seine et la Loire, et comprend notamment les villes de Fontainebleau, Nemours, Montargis, Gien et Briare. La région est
traditionnellement divisée entre le Gâtinais français, qui dépendait du
gouvernement d'Île de France sous l'Ancien
régime, et le Gâtinais orléanais, qui dépendait du gouvernement de l'Orléanais. Le premier avait
Nemours pour capitale, le second Montargis. Bien que la province ait perdu
toute existence politique à la Révolution, elle donne encore son nom à un parc
naturel régional, à plusieurs communes et communautés de communes. Le « pagus vastinensis », nom donné dans les anciens titres latins, vient du bas latin
vastinens, de l'ancien français gast, « terrain
inculte ». Il est cité vers l'an 638 lorsque Dagobert Ier, roi
des Francs, donne à la basilique de la dame sainte Colombe [Abbaye
Sainte-Colombe de Saint-Denis-lès-Sens] et du seigneur
saint Loup de Sens sa villam Grandem campum in Gaustinensi. Mais on limiterait à
tort cette expression comme signifiant un pays vaste au sens de
« vide », « inculte » et « désert » ; ou
encore, autre préconception courante, un pays au sol « gâté », plus
ou moins stérile. Ces deux aspects sont la définition classique de la gâtine. Il est tout aussi
voire plus valide de concevoir ce pagus vastinensis comme l'expression
d'un pays vaste, qui s'applique à cette région où les géographes d'autrefois
comptaient 22 villes et dont l'administration est partagée entre quatre
départements (Essonne, Seine-et-Marne, Loiret et Yonne) et trois régions (Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire et Île de France) ; ou, autre
compréhension toute aussi juste, celle de « pays ravagé » ou
« dévasté », puisqu'il se trouve sur le chemin de nombreuses
invasions et donc l'objet d'affronts récurrents. L'abbé Crespin, curé de Cepoy, considérait qu'il faudrait peut-être retenir comme origine de
cette désignation l'acception de « pays dévasté » après les grandes invasions
des Ve et VIe siècles ;
comme preuve le fait que, parmi les cinq pagi se rattachant à la
cité de Sens (Sens, Melun, Provins, Étampes et Gâtinais), seul
ce dernier ne serait pas nommé d'après un nom de ville, ce qui pourrait
signifier l'inexistence de la moindre ville sur le
territoire correspondant au
bassin du Loing et de ses affluents. À l'époque gauloise et gallo-romaine, le Gâtinais, pagus Vastinensis, est une subdivision du territoire sénon, limité par celui des Carnutes (Chartres) à l'ouest et celui
des Tricasses (Troyes) à l'Est
. Il s'étend sur les deux rives du Loing et sa ville principale est Château-Landon. À l'époque carolingienne, avec toujours
Château-Landon comme centre, et un territoire délimité par Châtillon-Coligny
à l'est, Boiscommun au sud, Milly à l'ouest et Montereau au nord. Le
Gâtinais constitue l'un des cinq archidiaconés relevant de l'archidiocèse de Sens. En 1068, le roi Philippe Ier fait entrer le Gâtinais dans le domaine royal français. Le roi Philippe Auguste repousse les
frontières au-delà de la forêt d'Orléans,
avec l'idée d'en faire un apanage pour son fils. D'un
point de vue strictement géographique, le Gâtinais est délimité :
. au nord, par la région naturelle du Hurepoix et la Seine ;
. à l'est, par la Seine et la région naturelle de la Brie ;
. au sud, par la région naturelle de la Puisaye et la forêt d'Orléans ;
. à l'ouest, par la
région naturelle de la Beauce.
La partie occidentale du Gâtinais, voisine de la Beauce, s'étend
sur un large plateau calcaire. Sa partie orientale, plus vallonnée, est
constituée de sols calcaires recouverts d'argiles et de sables. Le nord de la
région repose sur un plateau sableux et argileux et sur des grès dans la forêt de Fontainebleau. La capitale historique du Gâtinais, jusqu'à la création des
gouvernements, était Château-Landon. Par la suite, les
deux « capitales » ont été Montargis (pour le Gâtinais
orléanais) et Nemours (pour le Gâtinais
français). Au XVIIIe siècle, Jean-Joseph Expilly précise dans son dictionnaire les limites de la province. Le
Gâtinais français est séparé au nord de la Brie par la Seine, tandis qu'à l'est il est bordé par la Champagne et au nord-ouest
par le Hurepoix. Il comprend la
forêt de Fontainebleau dans sa totalité. Le Gâtinais orléanais est séparé au
sud du Berry par la Loire. Il est également entouré par le Hurepoix, la
Champagne, le pays chartrain et l'Orléanais propre. Les divers auteurs
s'accordent en général sur le fait que la partie dite par commodité Gâtinais
orléanais correspondrait approximativement à l'ancien arrondissement de
Montargis et une fraction notable de l'arrondissement de
Pithiviers, dans le département du Loiret, tandis que la
partie dite Gâtinais français correspondrait à l'arrondissement de
Fontainebleau dans le département de Seine-et-Marne. Une partie du sud
du département de l'Essonne, autour de Milly-la-Forêt, se revendique
également comme faisant partie du Gâtinais, tandis que certains auteurs
considèrent nombre de communes du nord-ouest du département de l'Yonne (Puisaye et tout ce qui
relevait de l'archevêché de Sens à l'ouest de la rivière Yonne) comme faisant
aussi partie du Gâtinais. Ses limites naturelles seraient ainsi la Seine au nord, l'Yonne à l'est, la forêt d'Orléans
au sud et l'Essonne à l'ouest.
Wikipédia]. Nous arrivons à un carrefour en fourme de Y (balisage jaune sur
la carte…) prenons à gauche et dirigeons nous vers le bois, le chemin descend
légèrement. Nous arrivons à l’orée de la foret et trouvons un carrefour avec
deux chemins sur la droite (normalement balisés.) Prenons à gauche, longeons le
bois et descendons dans le creux de la platière de Bellevue, situer entre la
chaude Vallée et la Gorge au lée. Notre chemin ce nomme des Gros mahaux entrons
dans le bois, passons une barrière, (balisage jaune). [Le Domaine de Bellevue fait partie
intégrante du réseau
Natura 2000 des Buttes gréseuses de l’Essonne. L’imperméable dalle gréseuse
(autrefois exploitée pour les pavés) qui culmine en haut de ce site permet à
des mares temporaires de se remplir durant la période hivernale. Celles-ci
accueillent alors une végétation caractéristique mais également des amphibiens
qui viennent pondre dès les premiers redoux. Les landes alentours se parent de
leurs plus belles couleurs durant l’été quand la Bruyère cendrée et la Callune
fausse bruyères sont en fleurs https://www.essonne.fr/fileadmin/5-cadre_vie_environnement/patrimoine_naturel/contenus/Moigny-sur-Ecole-Domaine_de_Bellevue.pdf]. Cette vallée comporte de beaux rochers et d’anciennes carrières de
grès. Notre chemin balisé débouches sur une platière avec quelques arbres
rabougries, nous
suivons le chemin le mieux marqué au sol, on passe un banc de
carrier, laissons le balisage partir sur la gauche poursuivons tout droit,
passons le banc en pierre et nous trouvons l’ancienne carrière avec à mon
époque un wagonnet. Au carrefour suivant prendre le chemin de gauche, passons
une clairière, à la patte d’oie, poursuivons à gauche, nous arrivons de nouveau
à un carrefour, nous pouvons prendre toute de suite à droite, nous retrouvons
le balisage jaune. Mais, face à nous, dans le taillis nous apercevons une trace.
Si nous suivons la trace et que nous faisons bien attention ou nous mettons les
pieds nous trouvons sur le haut de la dépression un énorme rocher avec une
grotte [Cette grotte ornée doit son nom à plusieurs
violons gravés à l'intérieur. Cet abri souffre de gravures modernes.
Explication possible
sur la grotte au violon
A côté de ces signes qui se rencontrent fréquemment, il en est d’autres
qui attirent plus particulièrement l’attention et dont la valeur ne saurait
être méconnue. Il en est ainsi pour le «violon» de la «Roche au violon» à
Moigny (Seine-et-Oise) dont la figure peut être rapprochée des figures
féminines pré mycéniennes signalées par Dechelette (T. II, p. 45), dont
quelques-unes sont «schématisées en forme de violon». Ce signe est unique dans
la région. Nous n’en connaissons par d’autres s’en rapprochant. Son ancienneté
est indiscutable. Il avait attiré l’attention des anciens qui donnèrent le nom
de «violon» au lieu-dit où se trouve la roche en question. Bien entendu
l’origine de l’appellation ne peut remonter au-delà de quelques siècles car le
violon est un instrument de musique connu depuis relativement peu de temps dans
nos campagnes. Dans cet ordre d’idées, enregistrons que bien d’autres roches
gravées ont donné leur nom aux endroits où elles se trouvent. la Grotte au
Violon, l’un des nombreux vestiges de la commune nous rappelant son occupation
humaine lors de la Préhistoire. Cette grotte doit son nom aux gravures
rupestres particulières qui ornent ses murs : des formes de violons. Leur
authenticité est indéniable, le violon n’existant que depuis quelques siècles,
l’explication la plus logique trouvée est que
ces “violons” représentent des
figures féminines pré mycéniennes. https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/1582942-moigny-sur-ecole ]. [Une pierre
à glissade est visible plus bas. La Roche à
Glissade du Gros Mahaux.
Une pierre à glissade est une pierre naturelle ou mégalithique, généralement
inclinée. La tradition voulait que les
femmes souhaitant enfanter devaient
glisser, les fesses nues, le long de la roche. Ce rituel de fécondité était
tellement important et fréquent que certaines pierres à glissade ont été polies
en raison du nombre important de femmes glissant sur la roche. La Roche à
Glissade du Gros Mahaux a même dû être sabotée entre les deux guerres afin de
limiter cette pratique. Il s’agit de l’une des rares pierres à glissade
existant encore en France. https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/1582942-moigny-sur-ecole ]. Revenons sur nos pas et reprenons le chemin
descendant plus ou moins bien pavés et balisé en jaune.
Nous passons des murets
assez hauts construits en bel assemblage de
grès, donnant accès aux anciens
chantiers des carrières. [Extraie d’un article du
Parisien de sept 2019) l'extraction des blocs de grès à la taille de la pierre,
tout est réalisé à la main. À Moigny-sur-Ecole, l’entrepreneur est à la tête de la dernière carrière d'extraction de grès
de Fontainebleau. Une pierre
d'exception, quasiment indestructible, insensible aux effets du gel ou de la
chaleur, elle supporte une température de 1 500 °C, et reste neutre aux
agressions chimiques. « Les aménagements pour les personnes a mobilité réduite
ont sauvé mon activité, reconnaît sans détour ce patron haut en couleur. Sans
ça, j'aurai déjà mis la clé sous la porte. » Les sites historiques doivent en
effet aménager des rampes d'accès pour les fauteuils roulants et font pour cela
appel à son entreprise. Sur le tableau de chasse de ce carrier de 53 ans
figurent les pavages du château de Vincennes (Val-de-Marne), les coursives de
l'opéra Garnier et la cour royale du château de Versailles (Yvelines) où 6 000
m² de grès de Fontainebleau extraits dans sa carrière ont été posés.https://www.leparisien.fr/essonne-91/moigny-sur-ecole-dans-les-entrailles-de-la-derniere-carriere-de-gres-de-fontainebleau-15-09-2019-8152500.php j'extrais de la roche cette pierre dure et
silicieuse de
la même manière qu'au XVIIIe siècle, cette à dire, d'une façon artisanale, qui
consiste à fendre la pierre à l'aide d'outils anciens qui lui donne cet aspect
éclaté, et noble du grès de Fontainebleau, qui orne le paysage de l'Ile-de-France.].
De chemin nous passons après la barrière, à rue et entrons dans Moigny, au
carrefour prenons à gauche la rue Adonis Rousseau, nous passons une ancienne
ferme transformée en maison d’habitation avec une magnifique porte charretière
en arc de cercle. Juste en face de la rue des ruelles, prenons à droite le
sentier intra muros des ruelles, situé entre le mur d’une maison et un pilier
d’une autre propriété, le chemin peut être encombré par une haie débordante.
Nous débouchons rue de Bordeaux que nous prenons à droite, entre le 13 et le 15
de la rue nous trouvons la sente de Jarcy, nous débouchons dans une cour,
faisons un esse droite-gauche et prenons
la Rue Grande sur la gauche. Longeons une maison avec une tour. Passons le N°
69 de la rue et le rétrécissement, nous trouvons au milieu de ce dernier, le
sentier intra muros du Moulin Gaufin sur la droite. Il fait deux coudes
d’équerres, l’un à gauche, l’autre à droite. Il débouche sur un chemin formant
Té des Courtils de la Ville, la nous pouvons voir en cherchant un peu les bases
d’un ancien château. Prenons à gauche, puis prenons à droite, il fait un coude
d’équerre sur la gauche et débouche rue du Moulin.
A l’angle de la rue nous
trouvons une borne royale N° 21. dans l’ovale se trouvait une fleur de lys qui
fut ‘gommer’ à la révolution [Les bornes à fleur de
lys semblent dater du 18ème siècle, lorsque Louis XV décida de remédier à
l’état désastreux du réseau routier du royaume.
“Tout le long de ces routes, les nombreux tailleurs de pierre locaux participent à la mise en œuvre des chantiers. Ils prennent part à la fabrication des pavés et encadrent les poseurs. Ce sont eux aussi qui taillent et posent les bornes en pierre qui jalonnent les routes toutes les 1 000 toises (1,95 km).
C’est pour cette raison qu’elles sont nommées à l’époque, et encore aujourd’hui, bornes milliaires (pour les 1 000 toises qu’elles représentent) ou bien bornes de demi-lieue (une lieue valant 2 000 toises). https://www.moigny-sur-ecole.com/decouvrir-2/patrimoine-2/patrimoine-bati/ (La photos correspond à la Borne de Mormant.
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