dimanche 2 juin 2024

Petite promenade N° 155 Moigny sur Ecole 2

Dans mon cycle des promenades situées dans le Nord de la Seine et Marne je vais vous proposer, soit de petits rando, soit des rando, dans les forets périurbaines, appelées la Ceinture Verte. Foret de Bréviande, poumon vert du nord de Melun, du Mée, de l’extrémité de la ville nouvelle de Melun Sénart. Du Rougeau, de Sénart, poumon vert de Melun Sénart. De Notre Dame, poumon vert de la banlieue parisienne. J’ai poussé le plus loin possible vers l’urbanisation sans y entrer. Je vais vous proposer également des promenades quelques peu surprenante en bordure de l’Yerres. Lorsqu’elle entre dans sa partie urbaine. Un écran de verdure, cachant un monde minérale en béton. Surprenant. Aujourd’hui je me promène dans les bois autour de la foret de Fontainebleau et de Milly.

Comment se rendre à Moigny se trouve sur la D 948 entre Milly la Foret et Corbeil Essonnes

De Corbeil ; Rejoindre la N° 7 en direction de l’autoroute A 6 . D 191 à droite direction A6 Lyon-Fontainebleau-Etampes-Milly-Mennecy. Prendre A6 en direction Fontainebleau-Lyon-milly St. Fargeau. Prendre Sortie 13 direction Milly la Foret. Prendre à droite D 372 direction Milly-Moigny-Etampes-Orléans. Laisser les direction de Dannemois, puis Courances.  Au rond Point prendre la première sortie D 948 en direction de Soisy et Moigny

De Milly ; rejoindre le rond point entre la D 837 et D 948, prendre la D 948 en direction de l’ A6-Melun-Moigny-Courances. Au rond point suivant prendre la D 948  en direction de Soisy et Moigny.

Pour cette seconde promenade nous ne partons pas du centre de Moigny mais ce qui devait être un hameau à une époque lointaine se nommant le Cochet. Lorsque l’on est aux Cressonnières (entrée de Moigny), dans le virage à droite nous avons une fourche avec deux plaques de direction d’époque ancienne une en fonte peinte en bleu et l’autre positionnée en dessous en béton indiquant les directions de Corbeil et Paris par la D 448. Nous prenons à gauche la rue de Moissy. A la fourche laissons à gauche la rue de Cochet, remontons sur la droite au carrefour en forme de Té prendre à gauche la rue Adonis Rousseau. La rue fait fourche prenons à gauche (la rue de droite est en sens interdit). Au carrefour suivant prendre à droite la rue Malabry. Nous remontons la rue jusqu’au terrain de sport ou nous trouvons de la place si nous ce n’est pas jour de match.

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Le code mobile de cette randonnée est b370082

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décembre 2021

Km   Temps  Arrêt   V/d   V/g    Dénivelé     

7        1h20     0h33   6,8    4,4       145+

Moigny ; [Le territoire est riche de plusieurs vestiges, témoignant d’une occupation humaine remontant à l’époque néolithique et gallo-romaine. La commune s’est réellement développée à partir du Moyen Âge, sous l’impulsion du clergé, fortement implanté dans la région. Trois seigneuries féodales s’y maintinrent :

  • celles de Cochet,
  • de Launay (installée dans une ferme fortifiée qui existe toujours, voir photo ci-contre)
  • et celle de Fort Château

Cette dernière édifia sur l’École une motte castrale éponyme, dont on observe encore les vestiges non loin de l’église. Le village occupe alors la rive gauche, surplombant l’Ecole pour se protéger des risques d’inondation et avoir un meilleur accès aux terres agricoles de la vallée. Un chapelet de moulins apparaît au fil des siècles, ponctuant les rives de l’École.
La présence de l’eau est le second élément constitutif de l’identité de cette petite cité : moulins, puits et lavoirs ponctuent les rues du village. Ils sont les principaux vestiges d’un petit patrimoine local qui rappelle aux visiteurs un mode de vie fortement ancré dans son terroir.
Le nom de Moigny aurait plusieurs étymologies. Il proviendrait d’un terme gaulois, Monius (qui était un chef Gaulois) ou de monios qui signifierait le voyageur ; il pourrait être aussi la déformation du nom de nombreux villages français, magny, du latin mansionile, petite auberge. Il pourrait aussi avoir pour origine latine, moniacum, le moine.
La commune a pris le nom de Moigny-sur-École par délibération municipale en 1970 ; 4 hameaux ont gardé leur nom, le plus éloigné à l’ouest celui de Launay, tandis que Maison Neuve au nord, Croix Blanche et Cochet au sud, très proches, en sont devenus des quartiers.
Ses habitants s’appellent les Moignacoises et les Moignacois.
https://www.moigny-sur-ecole.com/decouvrir-2/patrimoine-2/patrimoine-bati/    Moigny-sur-École était bien occupée dès la préhistoire comme le témoigne un


polissoir
 : la Roche Grénolée. (A voir dans la promenade Moigny 1 ) Il se situe dans le bois de Tartibois, en bordure de chemin. Louis de Bourron, est seigneur de Moigny en 1506. Un parent est dans le même temps seigneur de Saint-Germain-sur-Ecole. Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et à son arrondissement d'Évry , après un transfert administratif effectif au 1er janvier 1968. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Essonne. Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Milly-la-Forêt. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est rattachée au canton de Mennecy. La commune est membre de la Communauté de communes des 2 Vallées, évolution de l'ancien district de Milly-la-Forêt créé en 1973, et qui a porté le nom de communauté de communes de Milly-la-Forêt puis de communauté de communes des 2 Vallées. Wikipédia]. Au stade nous poursuivons dans les champs par le chemin de Malabry, nous longeons plus ou moins l’orée du bois au pied d’une colline se nomment Les Roches du Seigneur. Nous rencontrons le balisage jaune. A la fin du bois, laissons un chemin sur la gauche, poursuivons tout droit. Au carrefour dans les champs prenons à droite, balisage jaune. Nous longeons un bois isolé du reste de la foret avec des rochers couvert de lierre, nous apercevons une maison moderne en haut de la colline. Le chemin débouche sur un autre formant Té. Nous prenons à droite et longeons la lisière du bois, nous sommes toujours sur un balisage jaune. Le bois est parsemé de rochers. Attention de Septembre à Mars il y a chasse le dimanche. Le chemin tourne sur la gauche et pénètre dans la foret. Nous grimpons dans la Chaude Vallée. Laissons un chemin sur la droite, puis je quitte le balisage jaune pour prendre sur la droite un sentier qui n’est pas sur la carte grimpant dans les rochers, c’est très jolie mais il n’est pas sur que l’été ce chemin soit praticable, je fini en parcourant le plateau en empruntant les drailles ronceuses des animaux. Dans ce cas poursuivre le balisage dans le creux de la vallée. Je rejoins le chemin du haut situé sur le plateau du Gatinais [Le Gâtinais est un ancien comté et une région naturelle française s'étendant sur le territoire des départements du Loiret, de Seine-et-Marne et de l'Essonne  et de l'Yonne. Le Gâtinais s'étend entre la Seine et la Loire, et comprend notamment les villes de Fontainebleau, Nemours, Montargis, Gien et Briare. La région est traditionnellement divisée entre le Gâtinais français, qui dépendait du gouvernement d'Île de France sous l'Ancien régime, et le Gâtinais orléanais, qui dépendait du gouvernement de l'Orléanais. Le premier avait Nemours pour capitale, le second Montargis. Bien que la province ait perdu toute existence politique à la Révolution, elle donne encore son nom à un parc naturel régional, à plusieurs communes et communautés de communes. Le « pagus vastinensis », nom donné dans les anciens titres latins, vient du bas latin vastinens, de l'ancien français gast, « terrain inculte ». Il est cité vers l'an 638 lorsque Dagobert Ier, roi des Francs, donne à la basilique de la dame sainte Colombe [Abbaye Sainte-Colombe de Saint-Denis-lès-Sens] et du seigneur saint Loup de Sens sa villam Grandem campum in Gaustinensi. Mais on limiterait à tort cette expression comme signifiant un pays vaste au sens de « vide », « inculte » et « désert » ; ou encore, autre préconception courante, un pays au sol « gâté », plus ou moins stérile. Ces deux aspects sont la définition classique de la gâtine. Il est tout aussi voire plus valide de concevoir ce pagus vastinensis comme l'expression d'un pays vaste, qui s'applique à cette région où les géographes d'autrefois comptaient 22 villes et dont l'administration est partagée entre quatre départements (Essonne, Seine-et-Marne, Loiret et Yonne) et trois régions (Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire et Île de France) ; ou, autre compréhension toute aussi juste, celle de « pays ravagé » ou « dévasté », puisqu'il se trouve sur le chemin de nombreuses invasions et donc l'objet d'affronts récurrents. L'abbé Crespin, curé de Cepoy, considérait qu'il faudrait peut-être retenir comme origine de cette désignation l'acception de « pays dévasté » après les grandes invasions des Ve et VIe siècles ; comme preuve le fait que, parmi les cinq pagi se rattachant à la cité de Sens (Sens, Melun, Provins, Étampes et Gâtinais), seul ce dernier ne serait pas nommé d'après un nom de ville, ce qui pourrait signifier l'inexistence de la moindre ville sur le territoire correspondant au bassin du Loing et de ses affluents. À l'époque gauloise et gallo-romaine, le Gâtinais, pagus Vastinensis, est une subdivision du territoire sénon, limité par celui des Carnutes (Chartres) à l'ouest et celui des Tricasses (Troyes) à l'Est . Il s'étend sur les deux rives du Loing et sa ville principale est Château-Landon. À l'époque carolingienne, avec toujours Château-Landon comme centre, et un territoire délimité par Châtillon-Coligny à l'est, Boiscommun au sud, Milly à l'ouest et Montereau au nord. Le Gâtinais constitue l'un des cinq archidiaconés relevant de l'archidiocèse de Sens. En 1068, le roi Philippe Ier fait entrer le Gâtinais dans le domaine royal français. Le roi Philippe Auguste repousse les frontières au-delà de la forêt d'Orléans, avec l'idée d'en faire un apanage pour son fils. D'un point de vue strictement géographique, le Gâtinais est délimité :

. au nord, par la région naturelle du Hurepoix et la Seine ;

. à l'est, par la Seine et la région naturelle de la Brie ;

. au sud, par la région naturelle de la Puisaye et la forêt d'Orléans  ;

. à l'ouest, par la région naturelle de la Beauce.

La partie occidentale du Gâtinais, voisine de la Beauce, s'étend sur un large plateau calcaire. Sa partie orientale, plus vallonnée, est constituée de sols calcaires recouverts d'argiles et de sables. Le nord de la région repose sur un plateau sableux et argileux et sur des grès dans la forêt de Fontainebleau. La capitale historique du Gâtinais, jusqu'à la création des gouvernements, était Château-Landon. Par la suite, les deux « capitales » ont été Montargis (pour le Gâtinais orléanais) et Nemours (pour le Gâtinais français). Au XVIIIe siècle, Jean-Joseph Expilly précise dans son dictionnaire les limites de la province. Le Gâtinais français est séparé au nord de la Brie par la Seine, tandis qu'à l'est il est bordé par la Champagne et au nord-ouest par le Hurepoix. Il comprend la forêt de Fontainebleau dans sa totalité. Le Gâtinais orléanais est séparé au sud du Berry par la Loire. Il est également entouré par le Hurepoix, la Champagne, le pays chartrain et l'Orléanais propre. Les divers auteurs s'accordent en général sur le fait que la partie dite par commodité Gâtinais orléanais correspondrait approximativement à l'ancien arrondissement de Montargis et une fraction notable de l'arrondissement de Pithiviers, dans le département du Loiret, tandis que la partie dite Gâtinais français correspondrait à l'arrondissement de Fontainebleau dans le département de Seine-et-Marne. Une partie du sud du département de l'Essonne, autour de Milly-la-Forêt, se revendique également comme faisant partie du Gâtinais, tandis que certains auteurs considèrent nombre de communes du nord-ouest du département de l'Yonne (Puisaye et tout ce qui relevait de l'archevêché de Sens à l'ouest de la rivière Yonne) comme faisant aussi partie du Gâtinais. Ses limites naturelles seraient ainsi la Seine au nord, l'Yonne à l'est, la forêt d'Orléans au sud et l'Essonne à l'ouest. Wikipédia]. Nous arrivons sur la platière. Prenons le chemin sur la gauche et arrivons au carrefour avec une intersection de balisages jaune. (Nous sommes devant une intersection du balisage jaune des chemins des grés et des bruyères et le chemin de la boucle de la vallée de l’école  et du chemin rurale des drouettes. Si vous avez suivi la trace faire un esse gauche-droite. Si vous avez suivi le font de vallée balisée en jaune il faut prendre à gauche. Nous sommes sur le plateau de Beauregard et parcourons une alternance de bois et de champs. Nous débouchons sur un chemin formant Té, prenons à gauche, le chemin qui descend balisé en jaune, vers Milly, vallée de l’école, des grès et bruyères, chemin rurale de la voirie aux jeunets. On se dirige vers le cyclope et milly à 4 km.  (Sur la droite le balisage également jaune S1C05 se dirige vers la ferme de Launet). Notre chemin devenu sentier, fait un coude d’équerre sur la gauche, nous restons sur le flanc du coteau et après un angle d’équerre sur la droite nous plongeons dans le coteau. Laissons un chemin sur la gauche, nous retrouvons les champs. Au carrefour suivant faisons un esse gauche-droite et entrons de nouveau dans le bois, sur un arbre nous trouvons une tige de lierre faisant au moins vingt centimètres de circonférence, coupons un chemin, nous faisons peut après un coude d’équerre sur la gauche et débouchons sur un chemin formant Té. Faisons un esse droite-gauche, c’est bien balisé. Nous arrivons à un carrefour. Sur la droite, nous trouvons derrière un grillage, une drôle de construction. Entrons dans la parcelle et faisons le tour du propriétaire que malheureusement je ne verrais que derrière des échafaudages [Le Cyclop , Une œuvre sculpturale en béton, métal et recouverte en partie de miroirs, haute comme un immeuble de sept étages, trône au cœur de la forêt de Milly. Monumentale et cachée, elle scrute l’environnement de son œil unique et doré. Lorsque le monstre mythologique se réveille, se met en marche et gronde, le visiteur est invité à une expérience d’art total. C’est un monument unique dans l’histoire de l’art contemporain. Jean Tinguely, sa femme Niki de Saint Phalle et leurs amis commencèrent le chantier de construction en 1969. De nombreux artistes collaborèrent, dans une ambiance familiale et festive. Sans autorisation et avec leurs propres deniers, ils travaillèrent à partir de matériaux recyclés. Mais régulièrement vandalisé, Jean Tinguely dut confier son grand œuvre à l’État français en 1987. Achevé 25 ans après les premiers travaux, Le Cyclop est inauguré et ouvert au public en 1994. Il est inscrit sur les inventaires du fonds national d’art contemporain, collection de l’État gérée par le Centre National des Arts Plastiques. Pour des raisons de sécurité, les enfants de moins de huit ans (même accompagnés) ne peuvent pas pénétrer dans la structure.
L’accès sur le site autour du Cyclop est libre et gratuit.
Les visites du Cyclop sont guidées et durent 45 minutes.
Aucune réservation, les entrées sont en vente sur place à la billetterie du Cyclop. Les groupes de visites sont constitués de 25 visiteurs maximums. L’accès à une visite est sous réserve des places disponibles à l’arrivée du visiteur.
https://www.millylaforet-tourisme.com/fr/fiche/704420/le-cyclop-de-jean-tinguely/

22,50 mètres de haut et 350 tonnes d’acier… Le Cyclop est une œuvre sculpturale monumentale qui trône dans les bois de Milly-la-Forêt (Essonne, Île-de-France). Réalisée par Jean Tinguely avec le concours de sa femme Niki de Saint Phalle et de leurs amis artistes (Bernhard Luginbühl, Rico Weber, Daniel Spoerri…), c’est une immense tête sans corps, étincelante de miroirs, avec un œil unique, une bouche d’où ruisselle de l’eau sur une langue toboggan, une oreille qui pèse une tonne… Elle abrite en son centre un univers surprenant qui se découvre au fil d’un parcours labyrinthique ponctué d’œuvres et de curiosités à la fois graves et pleines d’humour : des sculptures sonores, un petit théâtre automatique, une machinerie aux engrenages de ferraille… Dada, Nouveau Réalisme, Art cinétique et Art brut : quatre mouvements artistiques se côtoient dans cette œuvre d’une grande richesse. Aussi appelé « La Tête » ou « Le Monstre dans la forêt », Le Cyclop est un monument unique dans l’histoire de l’art. Mais c’est avant tout le fruit d’une aventure collective, tissée de liens d’amitié, une utopie réalisée au cours de nombreuses années par « une équipe de sculpteurs fous » réunie autour de la personnalité de Jean Tinguely.

Jean Tinguely a développé un art basé sur le mouvement, le hasard, les vitesses relatives, les sonorités. Ses sculptures réalisées à partir des rebuts de la société industrielle, assemblages de ferraille rouillée, interrogent, déroutent le spectateur, l’interpellent par leur humour et leur dérision. Ses « anti-machines » sont une critique de la société occidentale, elles sont inutiles puisqu’elles ne produisent rien mais s’appliquent à mettre en défaut les techniques modernes pour les tourner en dérision. En 1956, Jean Tinguely fait la connaissance de Niki de Saint Phalle et dès leur rencontre, ils travaillent ensemble. Tout au long de leur vie, ils seront l’un pour l’autre une source d’inspiration, tant sur le plan humain que sur celui de leur art. Complicité, amour, rivalité, échange, confrontation furent la base de leur collaboration.

En 1968, Jean Tinguely et son ami, le sculpteur Bernhard Luginbühl, travaillent au projet du Gigantoleum. Ils voulaient édifier une immense sculpture-architecture, espace interactif ludique rassemblant des domaines artistiques variés. On y aurait trouvé un cirque, des attractions de fête foraine, un théâtre, un cinéma, un restaurant et même, une immense volière avec des milliers d’oiseaux ! Mais le Gigantoleum ne vit pas le jour. Aucun mécène ne voulut financer le projet trop coûteux et ambitieux. Jean Tinguely décida alors de construire Le Cyclop.

En 1969, le chantier démarre dans la forêt de Milly. Jean Tinguely savait que la seule manière de mener à bien le projet de « La Tête », était de financer lui-même les travaux, ainsi il pourrait travailler en toute liberté. Aucun architecte ne participera à la construction et seuls les artistes, avec courage, force et ténacité, bâtirent progressivement cette sculpture titanesque. Il aura fallu dix ans de labeur pour ériger Le Cyclop et quinze années supplémentaires avant que soient mises en place les contributions de chacun.

En 1987, pour assurer sa protection et sa conservation, ils décidèrent de donner Le Cyclop à l’État français. Il entre alors dans la collection du Cnap (Centre national des arts plastiques). En 1988, le ministère de la Culture a délégué la gestion du lieu à l’association Le Cyclop qui a pour mission d’entretenir, d’assurer les visites et de promouvoir l’œuvre. En 1991, à la mort de Jean Tinguely, Niki de Saint Phalle se chargea, en respectant au mieux les idées de son compagnon, de terminer la sculpture en finançant les derniers travaux. En mai 1994, Le Cyclop fut inauguré par François Mitterrand, Président de la République et ouvert au public. Niki de Saint Phalle décida alors que Le Cyclop était achevé et que désormais, aucune œuvre ne pourrait être ajoutée.

Restauration 2021

Le Centre national des arts plastiques s’est engagé dans la restauration du Cyclop de Jean Tinguely. Le Centre national des arts plastiques a lancé en mars 2021 le chantier de restauration du Cyclop. Le site a fermé ses portes en octobre 2020 pour laisser place à un vaste chantier de restauration qui a duré un peu plus d’une année.

La situation topographique du Cyclop et les conditions climatiques auxquels il est confronté au fil des saisons rend sa conservation particulièrement complexe. L’objectif est de rendre au Cyclop son intégrité, avec l’appui des artistes ou de leurs ayants droit. Vous trouverez le détail sur le site. ttps://www.lecyclop.com/#loeuvre_histoire]. Revenons sur notre chemin. Au carrefour prenons le balisage jaune sur la gauche (Si vous vous êtes trompé et que vous êtes sur le GR 32 prendre également à gauche jusqu’au chemin carrossable puis à gauche la rue des droits de l’homme on débouche sur le chemin de Vauluisants que nous prenons à droite, puis la rue de Malabry sur la gauche jusqu’au stade.) Revenons à notre trace. Notre chemin fait un coude d’équerre sur la gauche, puis deux petits virages sur la droite, nous retrouvons notre butte des Roches du Seigneur. Abandonnons le balisage tournant sur la gauche et poursuivons le chemin de la roche au seigneur. Nous longeons d’ancienne maisons de villégiature, ou d’anciennes grandes cabanes de jardin, devenue habitations principales. De chemin forestier, nous passons à chemin carrossable desservant quelques maisons isolées. Nous débouchons chemin de Vauluisants et entrons dans Moigny, plutôt au lieu dit ou quartier du Cochet, que nous prenons à gauche, puis la rue de Malabry également à gauche jusqu’au parking du stade.








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