Aujourd'hui nous partons en Seine et Marne des châteaux, dans les Villages de Moissenay – Blandy les Tours et son château fort – Bombon et son château
Je ne pensais pas refaire des
promenades de la journée si proche de Melun. Je vous avais fait voyager dans ce
secteur avec les petites randos comportant comme titre ‘’Que y a-t-il sur la
rive droite de la Seine’’. Peut être n’avez-vous jamais ouvert cet onglet.
Alors j’ai concocté quelques randos de la journée en essayant de varier les
itinéraires. J’ai omis volontairement le Versailles de la Seine et Marne, « le
château de Vaux le Vicomte » pour deux raisons. D’une part, on ne voit pas
grand-chose derrière les hauts murs nous cachant le parc. Sur l’autre face nous
ne pouvons voir que la cour d’entrée et ce n’est pas la plus séduisante vue du
château, qui a bien contrarié Louis XIV. D’autre part, que se soit d’un coté ou
de l’autre, de cette magnifique propriété, il faut longer des départementales à
fortes circulations. Alors prenez un après midi et visiter le château, son
jardin et son parc boisé, sans prendre les voitures électriques et je pense que
vous serez autant fatigué qu’après une journée de marche.
Départ Moissenay
Pour si
rendre ; De Melun prendre la D 408 direction A 5 (Troyes) Provins, Nangis,
Maincy. Au premier rond point prendre à gauche Maincy.
Ou, toujours de Melun prendre la D 636 direction Meaux, Coulommiers, Rubelles, Vaux le Vicomte. Au premier rond point à droite la D direction Vaux le Pénil, Maincy D 82e2.
Nous trouvons un petit parking place de l’église.
Carte Open Street Trace GPS & Topo sans Commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b366928
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Carte Visiorando
Km Temps Arrêt V/d V/g Dénivelé
28 4h50 20 mn 6,0 5,4 141 +
Nous trouvons un petit chemin le long du bas coté gauche de
l’église, [L'église
Saint-Martin, construite aux XIIe et XIIIe siècles,
possède la particularité d'avoir le seul clocher de Seine-et-Marne tout en
pierres appareillées. Wikipédia]. Nous débouchons rue de l’Enfer que
nous prenons à droite, puis à gauche la rue Grande, nous arrivons au croisement
avec la route de Courtry, nous faisons un esse droite – gauche et prenons la
rue des Eglantiers, à une fourche prenons un peu à gauche la rue des Coutures. Nous arrivons au
carrefour faisant Té avec le notre, nous prenons à gauche, la rue du centre
(nous sommes au petit Moissenay). A la première fourche nous prenons à droite
la rue de Blandy (balisage jaune), et à la seconde la rue (impasse) de la
Fontaine Minard également à droite. De rue nous passons à chemin, longeons un
lavoir. Nous traversons un bois, puis un champ, et de nouveau un bois (nous
sommes sur le balisage jaune), le chemin fait fourche nous prenons à gauche.
Nous débouchons sur un chemin carrossable et faisons un esse droite - gauche,
c’est un tout petit esse, nous prenons
pratiquement en face le long d’une haie
d’arbre. On se dirige vers la ligne TGV et l’autoroute A5, passons sous les
infrastructures, le chemin fait fourche, nous prenons à droite, longeons un
bois, le chemin tourne brusquement à gauche et continue le long du bois, puis
dans les champs, nous apercevons les tours en poivrières du château se
découpent dans le ciel. Sur la carte nous avons un chemin nous permettant de
couper le crochet par la route, mais sur le terrain le chemin n’existe plus,
c’est une belle pâture avec des chevaux (du moins lors de mon passage.) Nous
débouchons
sur la route, prenons deux fois à droite. Passons le ru d’Ancoeuil [Le ru d'Ancoeur (ou Ancoeuil ? suivant les cartes.) Prend sa source sur le
territoire de la commune de Bailly-Carrois à une altitude de 125 m. De sa
source, il s'écoule sur une trentaine de kilomètres et prend le nom d'Ancoeuil
sur la commune de Moisenay avant de se jeter dans le bassin de la Poêle du
château de Vaux-le-Vicomte. À la sortie de ce bassin, le ru d'Ancoeuil devient
« l'Almont » et se jette 5 km en aval dans la Seine à Melun https://www.fdc77.fr/curieux-de-nature/les-
panneaux-du-sentier-de-breau/au-bord-du-ru-dancoeur/
Un parcours compliqué. C’est un ru qui change trois
fois de nom (voir quatre) Courtenain – Ancoeuil ou
Ancoeur– Almont sur son parcours. Elle porte le nom de ru de Courtenain de sa source à Fontenailles, puis ru
d'Ancœur jusqu'au parc du château de
Vaux-le-Vicomte, (sur les cartes au niveau d’Aulnoy c’est le nom
d’Ancoeuil qui est indiqué sur le terrain, et c’est ce même nom que l’on
retrouve sur la route de Moissenay au niveau du pont du Mée)
pour devenir l’Almont jusqu'à sa confluence avec la
Seine à Melun. L'Almont
prend sa source sous le nom de ru de
Courtenain sur le territoire de Rampillon à la
limite de Nangis à une
altitude de 129 mètres. Le ru contourne la ville de Nangis à l'est puis au
sud, traverse la RD 201 et reçoit successivement en rive gauche les rus des
Effervettes et des Vieilles Vignes. Le ru traverse la RD 12, entre dans un
secteur boisé en bordeure de Fontains et La Chapelle-Rablais, et reçoit en rive droite le ru des Tanneries avant
d'effectuer un coude marqué vers le nord en entrant sur le territoire de Fontenailles. Le ru traverse la RD 408 et effectue un coude marqué
vers l'ouest. Le ru de Courtenain rejoint en rive gauche le ru d'Ancœur et prend alors le nom de
ce dernier. Le ruisseau passe à Saint-Ouen-en-Brie en
traversant la RD 29 et reçoit en rive gauche le ru de
Villefermoy. Le ru d'Ancœur arrose la
Chapelle-Gauthier puis Bréau, en
traversant successivement la RD 57 et la RD 227. La vallée devient relativement
pittoresque et sinueuse. Les ponts Napoléon, Madame et des Trayans sont
remarquables tandis que le château de Bombon domine la
vallée. Le ru d'Ancœur passe à Saint-Méry et
reçoit le ru de la Prée. Le ruisseau devient alors le ru d'Ancœuil en entrant sur le territoire de Blandy dont le château médiéval situé au cœur du village domine la vallée. Le
ruisseau traverse alors la RD 47
puis en aval en bordure du territoire de Moisenay l'autoroute A5 et la LGV Sud-Est. Le ru
d'Ancœuil reçoit en rive gauche le ru de Bouisy, arrose Moisenay, reçoit le ru
du Goulot en rive gauche et entre sur le territoire de Maincy au niveau
du parc du château de
Vaux-le-Vicomte. Le ru d'Ancœuil se
jette dans le bassin de la Poële qui reçoit également le ru des Jumeaux (en
amont ru d'Andy puis ru Bobée). À la sortie du bassin de la Poële, le ruisseau
prend le nom d'Almont, arrose
Maincy et entre à Melun en recevant le ru du Jard. L'Almont
s'élargit et devient une paisible rivière passant sous la voie de contournement
de Melun et arrosant le parc de Spelthorne. La rivière passe à l'est de la
vieille ville et conflue avec la Seine face à l'Île Saint-Étienne à une altitude de 40 mètres. Wikipédia. (Proche de Nangis une ferme porte le même nom que le ru, ou
c’est peut être l’inverse, j’ai voulu faire un circuit autour de se secteur,
j’y avais vue des fermes fortifiées. La première on ma laissé passer sur le
chemin carrossable, puis on a lâché le chien. Après le passage dans un bois ou
la pancarte interdisait les véhicules à moteur
mais pas le piéton je me suis
retrouvé dans une propriété privée totalement isolé avec des caméras, il ma
fallut faire un grand détour, ne voulant pas revenir en arrière et retrouver le
chien qui n’avait pas l’air commode. J’ai abandonné se projet d’itinéraire.
Dommage celle d’ancoeuil semblait avoir une tour moulin.] Nous passons
la Fontaine Viviais (peut être un ancien abreuvoir pour les animaux rentrant
des pâtures.) Les toits en poivrières du château se découpent dans le ciel au
dessus des arbres, nous sommes sur le balisage jaune. Passons un bois et nous
arrivons à un carrefour, prenons le chemin de gauche. De
chemin carrossable
nous passons à rue du Verneau, nous entrons dans Blandy les Tours [L’occupation du territoire de Blandy est bien antérieure
à l’existence du château. Le site est en effet fréquenté dès la Préhistoire,
puis peuplé à l’époque antique. Le nom Blandy est d’origine
gallo-romaine, prenant les formes de Blanziacum en 832, Blanzi en
1209, Blandiacum en 1212 (du nom Blandius). L’histoire de Blandy
est ensuite associée à celle de son château. Ce dernier est mentionné pour la
première fois en 1206,
il appartient alors aux
vicomtes de Melun.
Le village est essentiellement agricole. Louis Michelin en 1843 note dans ses
essais historiques et statistiques : grains, foins, vins et bois. Quelques
industries se sont développées au fil des siècles notamment l’exploitation de
l’argile et de la
pierre meulière. Au XXe siècle, la commune de Blandy-en-Brie prend le nom
de Blandy-les-Tours. Le château permet de développer le tourisme au cours des XXe et XXIe siècles.
Wikipédia] Au carrefour prenons à gauche la rue de la Fontaine. Nous
débouchons face au château, avant d’en faire le tour approchons nous de la
petite place triangulaire, en son centre nous y trouvons un broyeur à pomme [Le broyeur à
pommes servait autrefois à broyer des fruits avant de les porter au pressoir. La meule est en grès,
elle est fixée sur un
axe qui était entraîné par un cheval. Longtemps situé au
no 9 de la Grande Rue, il a été transféré vers 1900 sur la
place du Colombier. Wikipédia] Faisons le tour du château par la place
des tours que nous prenons sur la droite [Le château médiéval composé de cinq
tours et d’un donjon reliés entre eux par un mur d’enceinte. Il fut construit
au XIIIe siècle
par le vicomte de Melun et restauré au début des années 1990.
Propriété du conseil général, il a rouvert le 16 septembre 2007 après deux ans
de travaux. À l’aube du XIe siècle et sous la nouvelle dynastie des capétiens,
le pouvoir royal est très affaibli. À partir de 1016, le comté de Melun où se
situe Blandy, appartient au domaine royal. Mais celui-ci reste exiguë et ne couvre que de façon
discontinue le bassin parisien. En effet, le territoire
s’émiette entre les
ducs et les comtes qui font construire des châteaux sur leur terre comme
symbole de leur domination. Parce qu’il est situé à la frontière avec le comté de Champagne, le comté de Melun est une position stratégique de
premier ordre, et c’est pour cette raison que le Roi y place des représentants
de son pouvoir, nommés les « vicomtes de Melun ». Les vicomtes
Guillaume II et Adam III de Melun, descendants directs d’Adam II de Melun,
compagnon d’armes de Philippe Auguste à Bouvines, seraient les bâtisseurs du château dès 1220.
Ce premier édifice se réduit à un manoir fortifié et une enceinte irrégulière,
flanqué de plusieurs tours : la tour Carré (porte d’entrée), la tour Nord,
la tour de Justice, et la tour maîtresse (premier donjon). Au XIVe siècle,
pendant la guerre de Cent Ans et
grâce à des mandements successifs des Rois Charles V et Charles VI, les comtes de Tancarville Jean II et Guillaume IV
réalisent les aménagements du château-fort. Le château est fortement modifié
avec de nouvelles fortifications et structures de défense : le fossé est
agrandi, une nouvelle tour-porte avec pont-levis à flèche est percée dans le
mur d’enceinte, trois tours sont édifiés (la tour des Gardes, le nouveau
Donjon, la tour des Archives), un chemin de ronde est construit en haut des
courtines. Pendant deux siècles et demi après la guerre de Cent Ans, le château
appartient aux plus
illustres familles du royaume : ses propriétaires sont
alliés aux familles d'Orléans-Longueville, de Bourbon-Soissons, de Savoie, de
Nemours. La résidence est aménagée au goût de l'époque : galerie, jeu de
paume, aménagements de confort, décoration des logis, jardin
d'agrément. Mais le tracé de l'enceinte n'évolue pas de façon significative. Le
XVIIIe siècle
marque un tournant majeur dans l’histoire de Blandy cristallisé autour d’un
personnage : le maréchal Claude-Louis-Hector
de Villars (1652-1734). Ce dernier,
élevé au rang de duc en 1705 et devant acquérir des terres pour légitimer
l’accès à son nouveau rang, achète à l’héritier de la duchesse de Nemours le
comté de Melun et la seigneurie de Blandy. Son nouveau titre est alors attaché
aux terres de Vaux-le-Vicomte,
dont il acquiert le château la même année. Du
symbole d’une puissance féodale héréditaire installée depuis le Moyen Âge,
Blandy devint une demeure inutile et coûteuse qui portait même ombrage par son
ancienneté à l’identité nouvelle et voisine du maréchal. Dès 1707, le Maréchal
transforme le château de Blandy en une simple ferme agricole. De nombreux
bâtiments intérieurs sont modifiés ou détruits pour satisfaire cette nouvelle
fonction. Aussi, il fait retirer les toitures des tours du château, éventrer la
porte d’entrée et combler le fossé. Cependant, et malgré ces multiples
transformations, on remarque une volonté de conservation : la vente des
pierres aurait pu rapporter beaucoup au Maréchal de Villard, décrit à son
époque comme un personnage pingre. L’édifice sera petit à petit abandonné et
ses fortes détériorations vont le conduire dans un état de ruine avancée.
Néanmoins, ce changement radical de fonction a permis de sauvegarder l’édifice
pendant la période révolutionnaire. À l’inverse de nombreux biens
aristocratiques, le château n’est pas vendu comme bien national et démantelé
tant par sa silhouette et sa vocation dépourvue de tout signe de féodalité.
C’est à la fin du XIXe siècle qu’il entame sa plus grande période de
destruction. Racheté au comte de Choiseul-Praslin par la commune en 1883, il
fut classé en 1889 au titre de monuments historiques. La suite de « la
vie » et « du château » sur wikipédia] Nous
arrivons devant
l’église saint Maurice [À l’époque mérovingienne,
le groupe paroissial est composé de deux bâtiments différents : l’église
et une chapelle dont les vestiges subsistent dans la cour intérieure du
château, délimités sur le sol. Cette nécropole paraît s’étendre autour de
l’église. Le mur méridional montre un bel appareil en arêtes de poisson
qui pourrait appartenir à un édifice mérovingien ou carolingien. On a aussi
retrouvé une nécropole de 72 sépultures de jeunes enfants autour du chevet
de cette chapelle située dans le château. Les parties les plus anciennes de
l’église sont le clocher et la nef, qui datent du XIVe siècle. Ce clocher à quatre pans droits est
caractéristique des églises briardes. Ensuite, Saint-Maurice a été agrandie au XVIe siècle par
la construction d’un nouveau chœur. À cette époque, Jacqueline de Rohan,
châtelaine de Blandy convertie au protestantisme, avait fait de l’église un
lieu de culte pour cette nouvelle religion. En 1572, toute l’aristocratie
protestante se rassembla ici pour célébrer le mariage de Marie de Clèves et d’Henri
Ier, prince de Condé.
Parmi les invités se trouvait Henri de Navarre, futur roi Henri
IV. Marguerite est la
plus grosse cloche de l’église. La première s’appelait Jacqueline, du nom de
Jacqueline de Rohan, qui l’avait fait placer dans le clocher, mais elle a été
fondue à la Révolution pour en faire des canons. L’église est de style gothique
avec ses larges ouvertures, elle donne cette impression de lumière et
d’équilibre. Elle ne possède qu’un seul bas-côté. Il n’y a pas de transept, c’est la
partie près de la chaire qui devait en tenir lieu pour les cérémonies, et à ce
même endroit était
situé le chœur au XIVe siècle. Wikipédia] Nous en faisons le tour
par la place Couturon, après le petit parking nous faisons un esse droite
gauche pour prendre entre les maisons un petit chemin intra-muros entre de
hauts murs, (balisage vert), nous retrouvons le balisage jaune après un chemin
permettant de rejoindre le village. Le sentier fait un angle aigu, nous
longeons des prairies et des jardins plus ou moins abandonnées. Après un
nouveau virage en angle aigu le chemin s’élargie et descend vers le ru
d’Ancoeuil que nous traversons. Abandonnons le balisage jaune et vert, tournant
sur la gauche. Grimpons dans le bois de la Brosse par un petit sentier en son
départ devenant par la suite un chemin. Nous arrivons aux portes du château
d’Aunoy. Les légères grilles du parc, ne sont plus en état de se
fermer, nous y
trouvons une belle allée plantée me semble t’il de platanes. Un panneau nous
interdit l’entrée. Prenons le chemin de
gauche et traversons le taillis. Nous débouchons sur un chemin que nous prenons
à droite (balisage). De chemin nous passons à route et au carrefour nous
prenons à droite. Passons devant le château d’Aunoy [Un
précédent édifice médiéval fut ravagé par un incendie vers 1750. Le
propriétaire Jean-Baptiste Chabert, un
financier parisien, fit reconstruire le
château, sur un autre emplacement, en l'entourant d'un parc à l'anglaise, un des premiers en France. Il a été conçu entre 1750 et
1760. C'est un jardin irrégulier, en partie en pente, orné d'une pièce d'eau
avec une île, d'une grotte rustique, de fabriques (un ermitage,
un obélisque, une tour, vestige de l'ancien château), d'une serre et d'une
orangerie. S'y ajoutent un potager et un verger. Pour éviter un nouvel
incendie, la nouvelle construction utilise des voûtes catalanes
ou sarrasines, ce qui permet d'exclure le bois (aucun bois de construction, ni
même de charpente) mais nécessite des murs de plus de 2 mètres d'épaisseur.
Après la mort du marquis Jean-Guillaume
de La Tour du
Pin-Montauban en 1837, le
château subit les ravages de la Bande noire, qui
le dépouilla de son mobilier, sans pour autant avoir le temps de le démolir. Ahmed Ben Bella et
ses compagnons de détention, ont été détenus en résidence surveillée dans le château d'Aunoy du 7 décembre 1961 au 20 mars
1962. Wikipédia] Longeons le parc du château en poursuivant la route,
(balisage vert). Coupons la rue du Moulin de Chaunoy, quittons le balisage vert
poursuivant en face, part un balisage jaune en direction de Saint Méry
&
Champeau. Nous apercevons la collégiale de Champeau, sur notre gauche, avec sa
tour et son toit vert de gris en cuivre. https://randosacaudos.blogspot.com/2016/12/64-petite-promenade-que-y-t-il-sur-la.html).
Nous rencontrons le GR 1 en provenance d’un chemin sur notre gauche en
provenance de Champeau, nous quittons le balisage jaune et poursuivons tout
droit le balisage blanc et rouge. Attention resté attentif nous prenons un
chemin herbeux sur la droite descendant vers le moulin de Flagy (aucun
balisage). De chemin nous passons à bitume (rue de flagy) Quittons le balisage
jaune partant par un sentier sur la gauche, poursuivons le bitume, nous
débouchons
chemin (rue) de Bricquenet, nous arrivons à un carrefour. Laissons
la rue partant vers le village de Saint Méry et prenons à droite, nous arrivons
à un nouveau carrefour, poursuivons tout droit. Après une centaine de mètres
nous abandonnons le GR partant sur la droite et poursuivons la route et un
balisage jaune. Sur la droite un ancien puits de pétrole (du moins les pompes à
balanciers ne fonctionnent plus.) nous abandonnons le bitume pour prendre le
balisage jaune sur la gauche (le balisage nous l’indique.) Laissons un chemin
se dirigeant vers Saint Méry, puis deux chemins se dirigeant vers des bois et
descendant le vallon de l’Ancoeur, laissons également un nouveau chemin se
dirigeant vers Saint Méry, nous approchons de Bombon et débouchons sur un
chemin carrossable que nous prenons à droite (balisage jaune), jusqu’à la
barrière. Nous abandonnons ce chemin pour prendre sur la gauche le chemin
herbeux (chemin du Charnois, balisage jaune). De chemin nous passons à rue.
Devant la station d’épuration le balisage prend le chemin de gauche et longe ce
qui est en 2020 les limites du village de Bombon. (ce
n’est pas la peine de pousser jusqu’au lavoir c’est devenu un lieu de
stockage.) [En 1207 le
prieuré augustinien de
Notre-Dame de Tréhans, dit parfois Tréyans, situé sur la paroisse, a été donné
par Pierre de Corbeil, évêque de Sens, à l'abbaye du Jard qui
gagnait ainsi un revenu annuel de 700 livres tournoi. En
mars 1699 (lettres patentes enregistrées en 1700) la seigneurie de Bombon est
érigée en comté en faveur de Basile de Brenne de Postel. Marié à
Marie-Madeleine Duret de Cevery, ils eurent pour enfant Edme-Charlotte de
Brenne, comtesse de Bombon, dame du palais de la reine, mariée en 1720 à
Marie-Thomas-Auguste Goyon, marquis de Matignon. En 1772, Bombon
était
prieuré-cure et château de l'archidiaconé et doyenné de Melun. Lénine a séjourné
dans le village, avec sa mère et sa sœur, pendant l'été 1909. L'habitante qui
le logeait se souvient d'un homme aimable cherchant à être agréable. Il
lui a même appris à monter à bicyclette. En
1981, c'est sur la commune de Bombon qu'a été tourné le film de Jean Girault
"La soupe aux choux" avec Louis de Funès, Jean Carmet et Jacques
Villeret. Suite sur wikipédia]. Chemin longeant
la plaine et promenade des Bombonnais, attention ou vous mettez les pieds,
sinon vous risquez d’emmener avec vous quelques traces malodorantes. Nous débouchons rue de Forest à l’angle de la rue
des Prés de l’hôtel. Face à nous, les bâtiments d’une grande ferme. Traversons
et longeons par le petit chemin de forest le mur de la propriété. Nous
débouchons rue des Brissets que nous prenons à droite. Nous arrivons
rue Grande
face à l’église L’église
Saint-Germain de facture rustique, placée
sous le patronage de Saint-Germain, évêque de Paris, est inscrite à
l'inventaire des monuments historiques. Elle était à la collation de l'abbé de
Chaumes. Elle fut édifiée sur l’emplacement d’une ancienne chapelle dès le XIIe
siècle. Le clocher est du XVe et s’élève à 48m. L’édifice a
bénéficié d’importants travaux de restauration au XVIIe. Le porche actuel date du XVIIIe. Les trois colonnes seraient issues de
l’ancien prieuré vendu comme bien national après la révolution. En 1667 deux
cloches furent installées et baptisées ; Louise-Félix-Basile & marie
Françoise. Un siècle plus tard la loi
impose une seule cloche par église, l’église subit un incendie. Le clocher et
la cloche fut restaurée et rebaptisée Sophie-Marie. Si l’église est ouverte
l’intérieur mérite l’attention du visiteur. ( topo tiré du panneau
d’information.) Le clocher en
grès est du XVIe siècle. Avec ses 48
mètres de hauteur, il donne sa silhouette si particulière à l'église. Un auvent
couvre par ailleurs l'entrée de l'édifice, dont l'escalier de grès souligne la
monumentalité. Topic-topo
En 1926, une aventure survenue au curé de Bombon fit quelque bruit et engendra
des chansons populaires. L'abbé Denoyer a été flagellé le 5 janvier 1926 par une douzaine
d'adeptes de la secte "Notre-Dame des Pleurs" de Bordeaux. L'affaire
fit grand scandale et une chanson sur ce fait divers fit le tour de la
France. La Complainte du Curé de Bombon,
créée par le chanteur marseillais Alibert se chantait sur l'air du Trompette en
bois. Qu'est-c'qu'il a pris,monsieur l'curé/ Comme trempette (bis)/ Pour
attendrir les conjurés/ Le martyr s'mit à murmurer/ Ne frappez pas au même
endroit/ J'vous l'confesse/ Changez d'fesse/ Si vous voulez savoir pourquoi?/
C'est qu'elles ne sont pas en bois..
J’ai trouvé d’autres paroles
ainsi que toute l’histoire de cette affaire sur la site http://www.584bt.org/bombon/page-18.html
cette chanson dit ceci Ils ont fouetté/ Monsieur le
curé,/ Faut voir comme/ Le pauvre homme/ A le postérieur abîmé,/ Sans pitié,
ils l’ont flagellé/Ces fanatiques venus sur terre/ Le frappèrent/ Lui retirant
même son pantalon/ Dans l’église de Bombon. Mais vous trouverez toutes les
paroles de la chanson en page 3 du site internet.] Suivons le balisage
jaune en prenant la rue du moulin (Dans mon topo orale
ce serait la rue des héronnières) longeons une ancienne ferme. A la
fourche poursuivons sur la droite, la rue du moulin (elle
ne débuterait que là) puis entre les maisons nous prenons sur la droite le
sentier intra muros de la Gerbette, suivons le balisage jaune. Nous passons en
extrémité de la rue du Bourg, poursuivons en face, le sentier intra-muros
s’élargie, coupons la rue de Bréau, faisons un petit esse et nous débouchons
rue de la Gerbette que nous prenons à droite. A la fourche nous trouvons
l’hommage au Maréchal Foch [Bombon a été le berceau
de la Victoire de 1918. En effet, le général Foch a
transporté son poste de commandement à Bombon en 1918. Son bâton de maréchal «
lui a été remis dans la cour d'honneur du château en
présence de tous les chefs d'état-major, maréchal Haig, maréchal Pershing,
général Pétain et des plus hautes autorités politiques, le président de la
République, Raymond Poincaré, Clemenceau […], Painlevé, ancien ministre de la
Guerre et ancien président du Conseil. Le général Weygand […] l'assistait ».]
Nous arrivons rue du Château que nous prenons à gauche nous allons jusqu’au
porte d’entrée de la cour du château [Le château de
Bombon En 1939, le château de Bombon devient
l'un des trois postes de commandement principaux de l'armée française. Le
château actuel a été édifié au XVIIè certainement à l’emplacement
d’un château médiéval, à l’initiative du sieur Anthoine de Brenne. La Famille
Brenne domina la vie du village pendant quatre cent ans à partir du XIIIè .
Le château est construit dans un style typiquement français du XVIIè
‘’Proportion symétrique, hautes toitures en ardoise, une chapelle, une
terrasse, des communs et des douves. Le château est entouré d’un parc à
l’anglaise ou l’on trouve un colombier, et d’un parc aux lignes régulières.
Panneau d’information.
J’ai trouvé également un article
du Monde datent de janvier 2016 mis à jour en 2017. Le château à été acheté par
le président Houphouët-Boigny, en 1985. L’article nous dit qu’il n’y venait pas
souvent, une fois par an. Après la mort du président Ivoirien le château devient
le théâtre d’une guerre de succession ne nous intéressant pas.] Prenons
sur la droite la rue du parc et longeons son mur. Nous débouchons de nouveau
rue Forest bordée de grands arbres que nous prenons à gauche. [Nous arrivons devant la Grille d’honneur du château
datent du XVIIe] Prenons la petite route en direction de
Montjay, les Trayants, (balisage jaune). Nous passons sur un pont qui semble
démesuré par rapport au petit cours d’eau qu’il traverse. Mais l’encoeur se
prélasse dans ce point bas en cas d’inondation. Un peu plus loin nous trouvons
les ruines, enfin nous devinons les ruines sous la végétation de l’ancien
hameau du Trayants, vous connaissez ses ruines, vous les avez déjà vues (Des scènes du film La Soupe aux
choux avec Jean Carmet et Louis de Funès y
ont été tournées. Les maisons en ruine de nos jours représente le lieu dit des
gourdiflot dans le film ont y voit notamment la Francine passer sur un chemin
(de nos jours complètement recouvert par des ronces et des arbres) entre ces 4
maisons. De Funès et Carmet eux ne ce sont jamais rendu sur ce lieu-ci.)
wikipédia. Anciennement, il y avait un prieuré de chanoines réguliers,
Notre-Dame de Tréhans ou de Saint-Maur, dépendant de l'abbaye du Jard.
L'ensemble fut vendu comme Bien National à la Révolution. Une famille y vivait
encore dans les années 50. http://www.3moulins.net/ancoeur.htm] Nous arrivons aux grilles du château de Montjay
(maisons de retraite). [(je n’ai pas trouvé
grand-chose sur ce château. Vers 1840 le
château et les fermes de Neuvy (ancien fief) et de Forest appartenaient aux
héritiers Louis-Geoffroy de Montjay ; la ferme des Epoisses à la comtesse
de
Béthisy ; la ferme des Bordes-Chalonges, qui servait de maison de
garde, et l'ancien château de Montjay, à M. de Bonneuil ; et le moulin à
vent de Bombon à M. de Montjay fils. Wikipédia]. Poursuivons sur notre
droite par la route longeant le parc. Derrière le château un domaine équestre
ou un haras, poursuivons le bitume et contournons la ferme de Bailly. Par la
route nous pénétrons dans les bois des Vallées. Nous quittons le bitume et le
balisage jaune, lorsque la route tourne sur la droite et prenons face à nous,
le chemin dans le bois. Passons la barrière, pas facile ce chemin bien tracé en
son début il devient difficile. Passons un chemin sur notre droite, puis une
maison en ruine, poursuivons dans ce taillis qui j’espère sera toujours
praticable au printemps. Arrivant devant une clairière, ou un champ, le chemin
fait fourche, il faut prendre à gauche une trace que l’on voit mal dans l’herbe
et suivre la limite du champ. Le chemin qui était le mieux marqué se trouvait
être un chemin de débardage, je me suis vite retrouvé dans les ronces. Il faut
prendre un chemin herbeux et au printemps un peu ronceux longeant la clairière
puis le bois (j’y ai rencontré malgré tout des promeneurs avec leur chien). Le
long du bois le chemin est un peu mieux marqué au sol. Nous retrouvons le GR en
provenance du chemin de droite, dans ce chemin nous apercevons la chapelle N.
D. De Roiblay. [(Je n’ai pas fait de crochets y étant
passé à plusieurs reprises.) petite rando champeau-saint Méry https://randosacaudos.blogspot.com/2016/12/64-petite-promenade-que-y-t-il-sur-la.html
et nous y sommes passé dans l’étape 2 de la Seine à la
Marne
https://randosacaudos.blogspot.com/2019/03/de-la-seine-la-marne-etape-2-guigne.html]
Nous arrivons sur un chemin carrossable, en provenance de la gauche. Nous sommes
de nouveau dans les champs, on aperçoit les toits en poivrières du château de
Blandy. Attention par ici le tracé n’est pas facile à suivre. Il faut prendre à
gauche un beau chemin. Le chemin fait fourche et l’on aperçoit à notre droite sur
un arbre en limite d’un bois la marque du GR avec une flèche mais l’on ne voit
pas ce qu’il y a d’écrit en dessous (on s’imagine qu’il faut prendre le chemin
vers le bois). Ce n’est pas la peine de le prendre. Il faut poursuivre le
chemin tout droit en évitant le bois. Il n’y avait pas d’autres lieux dans
cette plaine (un peu loin tout de même) pour nous annoncer une bifurcation à
quatre vingt dix degrés sur la droite situé à trois cent mètres. Nous
débouchons sur un chemin formant Té et prenons à droite, nous arrivons sur un
carrefour quittons le GR se dirigeant vers Blandy et prenons à gauche, vers une
petite zone industrielle situé très loin derrière un château d’eau. Nous
coupons la D 47 et prenons en face la D 115. Nous nous dirigeons vers la petite
zone industrielle. Au carrefour nous laissons la rue de Vauchevres sur la
droite et faisons un esse gauche-droite pour prendre un chemin carrossable
entre deux bâtiments, nous retrouvons les champs, en se retournant nous sommes dominer
par les tours du château. Notre chemin est barré par l’autoroute et la ligne
TGV prenons le chemin à droite et traversons l’ensemble des infrastructures par
le pont ou nous retrouvons le GR 1 et un balisage jaune. Longeons un bois, nous
arrivons à une intersection, nous quittons le GR tournant à droite et
poursuivons tout droit, traversons le bois, par le chemin de Bordères qui descend
vers le ru de Bouissy que nous traversons à gué. Nous débouchons sur la D 126,
que nous prenons à droite, passons le long de la chapelle Orthodoxe [D’après les notes de la moniale Nina (Ovtracht).
Novembre 2004 L’histoire de l’ermitage est étroitement liée à la vie de
l’archimandrite Euthyme (Vendt). Le père Euthyme naquit en 1894 à Tchernigov.
Il était l’aîné d’une famille qui comptait encore quatre autres garçons. On
l’avait nommé Grigori. Son père était garde-forestier. Il fut envoyé par ses
parents au lycée de Tchernygov, dont il sortit avec la médaille d’or. Grigori
se distinguait tout particulièrement par ses dons pour les mathématiques.
Dès le début de la Grande
Guerre, les frères Vendt furent mobilisés, et tous périrent au champ d’honneur.
En raison de ses compétences techniques, Grigori était devenu télégraphiste au
front. Ainsi, il n’eut pas à tirer et ne tua personne. Il en fut reconnaissant
à Dieu : il disait qu’il aurait été difficile de se tenir derrière l’autel s’il
avait tué quelqu’un, même involontairement et à la guerre.
A la fin de la guerre, le père Euthyme se retrouva en Tchécoslovaquie. Là, il
travailla tout d’abord dans une mine, puis eut la possibilité d’entrer à
l’Institut polytechnique de Prague et y accomplit ses études avec succès. Mais
dès cette époque il se mit à penser sérieusement à l’état monastique. En 1930
il s’installa à Paris et entra à L’Institut théologique
Saint Serge. En 1932, Grigori Vendt
prit l’état monastique et le nom d’Euthyme. Ils lui furent donnés par le
métropolite Euloge en l’honneur du vénérable Euthyme de Souzdal,
l’interlocuteur du vénérable Sergueï de Radonèje. Il le fit rapidement
hiérodiacre, puis hiéromoine. Père Euthyme fut nommé à Ozoire-la-Ferrière, en
banlieue parisienne. Il y avait là une petite église en bois avec un grenier.
Le père Euthyme vécut dans ce grenier où eurent lieu ses premiers exploits
monastiques. A cette époque, rue Lourmel à Paris, la Cause
orthodoxe de sainte mère Marie
(Skobtsova) faisait ses débuts. Autour d’elle et du père Cyprien (Kern)
s’étaient réunies quelques moniales. Plusieurs d’entre elles aspiraient à une
vie plus contemplative, hors du bruit et des vanités de la ville. Enfin, en
1938 on trouva une maison avec un terrain, au milieu des champs, à deux
kilomètres du petit village de Moisenay, à 70 kilomètres de Paris. Le
métropolite Euloge donna son accord pour fonder là un ermitage et y nomma
Euthyme chef de communauté. L’ermitage fut construit dans la cave de la maison,
et consacré à l’icône de la Vierge de Kazan. Il y avait quatre religieuses :
Eudoxie et Dorothée, qui étaient soeurs, Blandine et une moniale grecque,
Glaphyre. La petite communauté ainsi composée vécut toute la guerre dans une
extrême pauvreté. Après la guerre, en 1946, une grande maison avec un jardin
leur fut léguée à Bussy-en-Othe. Eudoxie, Blandine et Glaphyre s’établirent là
tandis qu’Euthyme resta à Moisenay en compagnie de Dorothée. Des personnes
âgées commencèrent à venir vivre chez eux moyennant une somme très modeste, et
ils accueillirent aussi des malades pour les soigner. L’été, ils manquèrent
déjà de chambres et le père Euthyme alla s’installer en haut de la grange qui
se trouvait dans le jardin. Il construisit de petites maisons en bois pour ses
hôtes. Il accomplissait l’office chaque jour, matin et soir. Vers six heures du
matin, il sonnait et commençait l’office matinal, souvent seul. Vers sept
heures, il arrivait quelqu’un qui, s’il pouvait, essayait d’aider à la lecture
ou au chant. Le diacre Vladimir Ouvarov vécut là quelques années. Le père
Euthyme avait lui-même une oreille musicale très développée et une voix de
haute contre.
Au début des années 1940,
le père Euthyme décida de construire une église en pierre dans un coin du
jardin, près du chemin. Il ne disposait de rien. Il demanda la permission aux
propriétaires des champs alentours de ramasser des pierres après la moisson. Il
déposait les pierres dans une brouette puis les transportait ainsi jusqu’au
lieu choisi. Petit à petit, il érigea les murs en fabriquant lui-même son
ciment. Cependant, à cause de sa constitution fragile, il tombait fréquemment
malade et le travail avançait lentement. La construction de l’édifice dura vingt
ans. Parfois, Ivan Nicandrovitch Baïkov, qui devint par la suite prêtre à
Biarritz, venait aider à la construction. Durant ces années, père Euthyme
exerça le voeu de silence. Certains prêtres venaient le voir pour se confesser
: le père Cyprien, l’évêque Cassien (Bezobrazov), le père Igor Vernik…
Le père Euthyme était de
grande taille, mince, avec une longue barbe grise et des yeux bleus. De
caractère, il était extrêmement délicat et doux, il essayait toujours d’aider
et de ne vexer personne. Il ne jugeait personne et plaignait tout le monde. Au
début des années 1960, il demanda au moine Grégoire (Kroug), peintre d’icônes
dont la notoriété n’était déjà plus à faire, de peindre l’église.
On envoya le père Euthyme àu
monastère de la Protection de la Vierge à Bussy-en-Othe pour confesser et
ordonner de nouvelles moniales. Il y ordonna entre autres les mères Ia,
Hillarie, Jeanne, Justine et la soeur Julianne. Quelques prêtres passaient la
fin de leur vie à l’ermitage de la Vierge de Kazan : le père Mikhaïl Firsovski
de Grenoble, le père Abraham Terechkovitch de Rosay ; le père Alexandre
Trofimov vécut longtemps là à son retour de Chine.
Le père Euthyme avait toujours beaucoup lu, en particulier de la
littérature spirituelle et philosophique. Sergueï Boulgakov était son maître
spirituel. A la fin de sa vie, le père Euthyme répondait volontiers aux
questions qu’on lui posait sur le chemin spirituel de l’homme vers Dieu au sein
de l’Eglise. Il comprenait tout le monde et montrait de la bienveillance envers
tous. Sa fin fut longue et douloureuse. Il avait un emphysème et était
perpétuellement essoufflé. Il mourut le 18 avril 1973 au petit matin, le
mercredi de la sixième semaine du Grand Carême. http://skite-notredame-de-kazan.blogspot.fr/p/histoire-de-lermitage.html] un peut
plus bas nous rencontrons un chemin en limite de propriété c’est également le
GR 1 que nous suivons sur la gauche. Longeons le bois, coupons le ru du Goulot.
Coupons une route, poursuivons en face. Nous arrivons à l’orée d’un bois, le
chemin fait fourche nous prenons à gauche (GR et balisage jaune du bas du val
d’ancoeur), longeons le bois, puis nous en traversons la pointe partant sur la
gauche. De l’autre coté nous en longeons l’orée et débouchons sur un chemin
formant Té. Face à nous le mur du parc de Vaux le Vicomte. Prenons à droite le
chemin descend vers le moulin de Pouilly, nous traversons l’Ancoeuil, soit à
gué soit par un petit pont de pierre. Nous remontons la rue du moulin, elle
tourne sur la droite débouche dans la rue de l’acacia que nous prenons à
droite, elle devient rue Grande, nous avons quitté le GR et poursuivons par le
balisage jaune. Nous pouvons prendre la rue de l’école sur la gauche, puis la
rue de la place de l’église sur la droite, ou poursuivre tout droit, nous
retrouvons le rue de l’Enfer que nous prenons sur la gauche, au chevet de
l’église nous retrouvons le petit passage nous permettant de rejoindre la place
de l’église.
Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ;
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