jeudi 2 mai 2024

Promenade N-S&M N° 57 Mormant – Fiéf des Epoisses

Mars 2020

Mormant se trouve sur la D 619 entre Guigne et Nangis. 

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Le code mobile de cette randonnée est b297424

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Nous trouvons un parking place de la mairie.

  Km     Temps      Arrêt      V/d         V/g          Dénivelé

   28      5h10         0h30      6,3           5,5             

 Mormant [La localité est mentionnée dès 1285. Mormant proviendrait du germain « Mor », brun et « man », homme. Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Mormant-l'Égalité. La commune, instituée lors de la Révolution française, absorbe en 1841 celle de Lady. Avant 1842, l’école était située dans des bâtiments adossés à l’église, avant d'être transférée par le conseil municipal dans les locaux de l’hôtel du Dauphin, acquis à cette occasion. En 1845, le conseil décide la construction d’une école pour les filles, sur l'emplacement de l’ancienne grange du presbytère, détruite en 1843. En 1888 est construite la mairie actuelle. Wikipédia] Vous trouverez également la vie de ce village Briard sur le site de la Mairie https://www.ville-mormant.fr/index.php/Histoire?idpage=27&idmetacontenu=316]

Sortons du parking de la mairie [construite en 1888] par la rue Guilloteaux et dirigeons nous vers ce magnifique porche en plein cintre. Longeons le mur en meulière, nous prenons l’allée sur la droite et après le petit parking nous arrivons à l’église [De style Néo classique. Le clocher-porche et la nef datent de l'église du XIIIe siècle. Le chevet a été reconstruit au XIXe siècle. Façade précédée d'un clocher-porche percé d'une porte surmontée d'une baie et de hautes lancettes à abat-sons. Il est coiffé de quatre pignons surmontés d'un lanternon et d'une flèche polygonale et est cantonné de contreforts et d'une tourelle d'escalier. La nef est percée de baies en plein cintre. 
Le chevet polygonal de trois travées droites est percé de baies en arc brisé et est soutenu par des contreforts ornés de colonnes, de sculptures de lions et de pinacles. Les trois pans du chevet sont surmontés de pignons. https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/77-Seine-et-Marne/77317-Mormant/112938-EgliseSaint-GermaindAuxerre] Traversons la placette parking prenons la petite allée derrière le monument de la bataille de Mormant [À la fin de l'épopée napoléonienne, a lieu le 17 février 1814 la bataille de Mormant, où l'armée française bat les troupes russes et bavaroises. C'est une des dernières victoires de Napoléon lors de la Campagne de France. (voir la bataille de Mormant wikipédia.) Un monument bilingue (français et russe) a été érigé derrière l'église de Mormant. Plusieurs reconstitutions de la bataille de Mormant ont été organisées, avec la participation de soldats russes. Wikipédia] et traversons l’espace vert, ainsi que le petit bassin. Nous sommes dans une cour comportant trois bâtiments le plus long étant la salle des fêtes, dirigeons nous du coté droit de la cour, nous trouvons la rue des Sansons nous faisant déboucher rue d’Andrezel que nous prenons à droite. Nous arrivons rue Charles De Gaulle (D 619) que nous prenons à gauche, Traversons dès que possible la rue. Le trottoir de bitume devient pavés devant une ‘’grosse maison bourgeoise’’ avec trois chiens assis en toiture. Inclus dans le mur, entre deux fenêtres la borne royale N° 26 avec sa fleur de lys. [Borne routière implantée, sous Louis XV, Cette borne millière marque une distance en milliers de toises (1000 toises = 1949 m), Le chiffre gravé sur cette borne milliaire indique la distance par rapport à Notre Dame de Paris, Ces bornes étaient toujours disposées sur le côté gauche de la route lorsque l'on tourne le dos à Paris, afin de tenir compte de la position du postillon qui chevauchait le cheval situé à gauche de l'attelage. La fleur de lis, symbole de la monarchie française, se trouve dans l'ovale sous le chiffre encore sur la borne malgré l'action du marteau et du ciment des révolutionnaires. Le point de départ des bornes royales était le parvis de Notre Dame, la distance entre elles était d’environ 2 kms, Louis XIV a créé l'administration des ponts et chaussée. Les bornes royales ornées de la fleur de lys jalonnent plusieurs voies historiques de France. Elles portaient sur leur face un cartouche ovale orné d'une fleur de lys (qui a disparu à la révolution) et au dessus un chiffre indiquant le nombre de milles depuis Paris ( s'agissant de mille toises : 1 949 mètres) Sous Louis XV, à partir de 1745, de hautes bornes de pierre ornées d'une fleur de lys en bas-relief sont mises en place sur les routes royales. Elles sont implantées toutes les mille toises, soit une demi-lieue (lieue de Paris) ou environ 2 km. Beaucoup de ces bornes ont survécu jusqu'à nos jours. Les fleurs de lys ont été fréquemment martelées à la Révolution, quelquefois même remplacées par des symboles républicains comme le bonnet phrygien. Elles portent toujours un numéro d'ordre à partir de leur point d'origine. Le chiffre gravé sur cette borne milliaire indique la distance par rapport à Paris, 26 x 1949=50,674 km de Paris. Ces bornes étaient toujours disposées sur le côté gauche de la route lorsque l'on tourne le dos à Paris, afin de tenir compte de la position du postillon qui chevauchait le cheval situé à gauche de l'attelage. https://www.flickr.com/photos/73553452@N00/4363088510] Revenons sur nos pas (balisage bleu) et prenons sur la gauche la rue du Moulin, dépassons le petite zone pavillonnaire et de rue nous passons à chemin traversons la ligne SNCF et découvrons les champs. [MORMANT A la limite orientale de la Brie française, tout près de la Basse-Brie rattachée à Provins, Mormant, à 112 mètres d'altitude, est situé sur un plateau que bornent l'Yerres au nord et la Seine au sud. Les terrains limoneux et découverts sur lesquels il se trouve, s'étendent vers l'ouest jusqu'à Corbeil et à l'est vers Provins, tandis qu'au nord et surtout au sud des terres plus froides et boisées forment des régions très différentes d'aspect, sorte de petites Solognes où les domaines de chasse sont la grande ressource. Sur le plateau, presque entièrement découvert, les routes et les chemins alignent leurs rangées régulières de poiriers qui entourent aussi villages et hameaux. Trois voies, la nationale 19 Paris-Bâle (aujourd’hui D 619), les départementales 27 et 15 Fontainebleau — Coulommiers et Melun- Montmirail (aujourd’hui 227 & 215) se croisent à Mormant. Au cœur du village, une très grosse ferme appuyée à l'église, (aujourd’hui réhabilité) le sol est exploité par de grands agriculteurs et les villages peuplés, non pas, comme en Lorraine, de petits exploitants, mais d'ouvriers agricoles. Mormant n'a pas de maison bourgeoise, les fermiers ne se retirent pas au village; ce sont donc, à l'exception de deux fermes, des ouvriers agricoles, propriétaires ou locataires qui peuplent l'agglomération. C'est bien la physionomie d'un village dans ce pays de grande culture intensive qu'est la Brie. A un petit fond autochtone ancien, se sont ajoutés depuis une cinquantaine d'années des Morvandiaux bouviers de la Nièvre venus conduire leurs bœufs blancs, et qui, fixés dans le pays, y ont d'assez nombreux descendants. Puis des ouvriers temporaires descendus pour la moisson ou l'arrachage des betteraves, de l'Aisne, du Nord : les « Camberlots », de Belgique ont envoyé pendant la guerre leur famille dans ce coin de Brie qui leur était connu, ensuite ils y sont restés eux-mêmes. Depuis la guerre, l'apport d'Europe centrale a été très marqué : Polonais, Tchèques, Slovaques. Les femmes restent beaucoup à leurs besognes ménagères. A Mormant, elles sont occupées au temps du binage des betteraves, du fanage, de l'épandage du fumier, parfois au levage des gerbes, donc à des époques précises et limitées. Les exploitations qui occupent tous ces travailleurs, hommes et femmes, sont dans cette région du plateau briard des fermes de grande importance. Le plan cadastral montre qu'à Mormant la ferme située au centre du village dirige les cultures de presque tout le sol avoisinant. Celle-ci n'est plus depuis cinquante ans demeurée très fidèle au plan classique bien connu : les bâtiments autour d'une cour carrée. L'ancien bastion qu'était une ferme briarde avec son quadrilatère sans autre ouverture que la grande porte charretière, a évolué à Mormant comme dans toute la Brie. La culture intensive, l'élevage perfectionné, l'introduction des distilleries (150 en Seine-et-Marne) a développé au delà de la cour primitive des hangars annexes, des bâtiments industriels. L'accroissement du personnel n'a plus permis de le loger dans la ferme, et des petites demeures se sont édifiées de chaque côté de l'entrée pour se répandre ensuite le long des routes. Des ouvertures percent les murs aveugles d'autrefois, des passages relient entre eux les organes complexes de la ferme moderne. Les hangars à céréales tiennent une grande surface et remplacent (bien mal du point de vue pittoresque) les belles meules qu'on ne sait plus faire. La machine à battre s'abrite sous un autre hangar et la distillerie donne un caractère presque industriel à l'organisation agricole. L'activité de la ferme est fonction des deux grands produits des plaines briardes à limon : le blé et la betterave à sucre. Le sol de Mormant est constitué de limon des plateaux sur du calcaire de Brie (de 0 à 6 mètres d'épaisseur) reposant sur des argiles impures, brunes, jaunes ou rouges. Les vallées des ruisseaux sont marécageuses, presque tourbeuses, dans les coupures affleurent des marnes blanches calcaires qui, dans la vallée de l'Yerres, sont exploitées pour l'amendement des terrains argilo-siliceux. Ces ruisseaux, à sec l'été, sont en général approfondis et aménagés pour la vidange des drainages. Engraissé et drainé, le sol de limon porte des cultures riches, du blé 1/3, de la betterave 1/5 à 1/3, de l'avoine 1/4 à 1/6, des plantes fourragères 1/4 à 1/7, cultures intensives qui nécessitent, surtout la betterave, une main-d'œuvre nombreuse et, pour les travaux annexes : distillerie spécialisée. A la culture se joint un élevage intensif qui, s'il n'est  pas propre à la Brie, a eu à Mormant comme dans d'autres centres briards, un développement tout particulier. Les pulpes de betterave servent à nourrir l'hiver un important troupeau de moutons qui, sorti seulement de trois à quatre mois, va dans les chaumes et dans les feuilles de betteraves. Ils fournissent une excellente viande de boucherie et une laine appréciée. Mérinos amenés dans la contrée par le comte Mormant, de la Crau, mêlés à des moutons de race anglaise nommée Dishley, ces Dishly-Mérinos, après de sérieuses et lentes sélections, ont donné une race connue, surtout depuis la guerre, sous le nom de « moutons de l'Ile-de-France » qu'ils peuplent en effet. L'importance des cultures, la variété des travaux qui en dérivent permet d'employer toute l'année à Mormant, un gros noyau d'ouvriers agricoles. A côté de la moisson, du binage et de l'arrachage des betteraves, tout un cycle de travaux occupe la main-d'œuvre stable d'un bout de l'année à l'autre. Les mois creux de janvier-février-mars, une partie de juin sont remplis par le battage, par les réparations et les travaux d'entretien multiples, quelques bois à couper, les transports des produits de la ferme s'ajoutent avec les soins du troupeau aux grandes besognes agricoles. Ce rythme des travaux minutieusement ordonné et réglé évite jusqu'à présent le changement trop fréquent de personnel ou des loisirs forcés pour la grosse masse des travailleurs. Les productions du sol, l'organisation de la grande culture intensive, son caractère savant et moderne, le genre d'habitat, de vie qu'elle entraîne pour les travailleurs agricoles, tout ceci fait de Mormant un village très représentatif de la Brie française actuelle. D. STEIB-LEREDDE, Professeur au lycée Molière. https://www.persee.fr/docAsPDF/ingeo_0020-0093_1936_num_1_6_4820.pdf] Nous sommes sur un balisage bleu après un virage à gauche et une fourche, ou nous prenons le chemin de gauche, nous traversons, le ru D’Avon [Prend sa source dans la commune de Quiers et se jette dans l’yerres sur la commune d’Ozouer le Voulgis après un parcours d’environ 20 km. A deux reprises il se divise en deux bras qui se rejoignent quelque kilomètres plus loin. Au dessus de Guignes il forme le ru de Préfolle. Quelques kilomètres plus loin, il se divise de nouveau en deux pour former le ru des Meuniers. https://eau.seine-et-marne.fr/principaux-cours-deau-de-seine-et-marne-et-ecosystemes-associes]. Nous arrivons sur un carrefour au milieu des champs, nous prenons le chemin de gauche, nous apercevons la ferme d’Ormesson. Longeons le bâtiment agricole. A son angle prenons le chemin de droite qui devient bitumineux. Traversons la cour de la ferme. Nous débouchons sur la D 32E3 que nous prenons à gauche, et arrivons à Aubepierre nous sommes toujours sur le balisage bleu [La commune est née de la réunion en 1972 d'Ozouer-le-Repos et d'Aubepierre. Sous l'ancien régime, Ozouer appartient aux moines de Chaumes, aux Dames de Poissy et à l'abbaye de St-Germain. Il s'agit alors d'un lieu de repos et de prière qui accueille également les pélerins sur la route de St-Jacques de Compostelle. La plus ancienne mention écrite date de 1172 pour Ozouer-le-Repos, de 1205 pour Aubepierre. Au XVIè siècle, la seigneurie d'Aubepierre appartient à Liger de Luze. Vers 1770, M. Longuet de Vernouillet, conseiller honoraire du grand conseil, est seigneur d'Aubepierre. Pendant la Révolution, le fief échoit à la famille d'Anjou et l'Eglise détient quelques biens à Bonfruit et Granville, domaines de la paroisse.
La commune est réputée jusqu'à la fin du XIXè siècle pour trois distilleries. Aubepierre compte jusqu'au début du XXè siècle une quinzaine d'exploitations agricoles. Avant la Révolution, les dames de Poissy détiennent sur le territoire de la paroisse d'Ozouer le fief de Bois Hébert. Les autres propriétaires sont également religieux, à savoir les moines de Chaumes et l'abbaye de St-Germain. A cette époque, les principales productions du terroir sont les céréales et le cidre. La paroisse compte au XIXè siècle une demi-douzaine d'écarts, dont Bisseaux. Le fief appartient au XIXè siècle à un notaire parisien.

Cette commune passe pour être le point central de l'Ile-de-France. Sources : Le Patrimoine des Communes de la S&M - Editions FLOHIC. http://www.aubepierre-ozouer-le-repos.org/pages/edito.php?crub=0501&rub=Histoire%20de%20notre%20commune&page=] Longeons le terrain de sport et entrons dans le village par la rue d’Ormesson, suivons la rue jusqu’à l’église Saint Christophe [une partie remonte au XIIe et qui est inscrite aux monuments historiques. Le porche de charpente date du XIIe, les fonts baptismaux du XVIIe et les bancs clos du XIXe. De style roman Plan allongé, chevet plat. Portail de la façade occidentale précédé d'un petit porche. Eglise couverte d'un haut toit en bâtière. Pan septentrional de la toiture interrompu par la tour-clocher, épaulée par des contreforts à ressauts aux angles et coiffée d'une flèche. Murs de la nef percés de baies rectangulaires et rythmés par des contreforts. Eglise dédiée à saint Christophe, patron des voyageurs, car la région était autrefois parcourue par de nombreux voyageurs : pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle, commerçants se dirigeant vers les foires de Champagne. Les Fonts baptismaux et tabernacle en marbre blanc du XVIIe siècle. "Vitrail des catéchismes", XIXe siècle. Deux tableaux classés monuments historiques au titre d'objets : la Cène, XVIe ou XVIIe siècle, Saint Roch et saint Sébastien, XVIIe siècle. https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/77-Seine-et-Marne/77010-Aubepierre-Ozouer-le-Repos/165123-EgliseSaint-ChristophedAubepierre] Faisons le tour de l’église en passant par la petite rue se nomment place de l’église, nous avons quitté le balisage bleu. Prenons la D 32 sur la droite, puis la D 227 sur la gauche (rue du Paradis). Prenons la première à droite Impasse des écoles et l’on poursuit par l’allée des troènes. Devant la haie nous trouvons une bande de terre engazonnée débouchant chemin du Grand Bois (bitume) que nous prenons à gauche, nous avons retrouvé le balisage bleu. Débouchons rue de Grandvillé que nous prenons à droite. Suivons cette route, longeons le cimetière puis nous quittons le balisage pour suivre le bitume jusqu’au hameau de Granvillé. A l’entrée du village nous prenons sur la droite la rue des Closeaux, dans le virage à gauche de la rue nous trouvons sur la droite une petite rue (rue de la mare) desservant une ferme, la rue se termine à la porte de la grange mais nous trouvons sur la droite un chemin herbeux se dirigeant vers les champs, nous débouchons sur un chemin formant Té prenons à droite. Le chemin tourne sur la gauche puis fait fourche nous prenons à gauche et débouchons sur la D 32E3 que nous prenons à gauche nous sommes dans le hameau de la Noue. Quittons la départementale pour prendre sur la gauche la rue du Puits. Dans le hameau nous avons deux choix poursuivre la route jusqu’à Ozouer-le-Repos, ou rejoindre ce village par les champs. Dans ce cas, prendre à droite la rue de la chaussée qui se termine par un chemin dans les champs, il fait fourche prenons à droite. Au milieu des champs, sous la ligne à haute tension nous prenons le chemin de gauche. Longeons la mare et débouchons sur la route du Puits que nous prenons à droite. Tout de suite après prenons à droite la D 215 nous entrons dans le village de Ozouer-le-Repos, village est un bien grand mot. [La commune compte 126 lieux-dits administratifs répertoriés et quelques hameaux dont Aubepierre et d'Ozouer-le-Repos sont les principaux : on y trouve une église, une annexe de la mairie et un bâtiment scolaire. Le nom de la localité est attesté sous les formes Oratorium Repositorii en 1172 (« oratorium Repositari » , « oratoire du repos »), Maison et manoir de Oreor et Oreour en 1250. Les communes d' Ozouer-le-Repos et d' Aubepierre, instituées par la Révolution française, fusionnent en 1973 en application de la loi sur les fusions et regroupements de communes de 1971 (Loi Marcellin), formant la commune actuelle d'Aubepierre-Ozouer-le-Repos. Aubepierre avait elle-même absorbé Pecqueux en 1839. Wikipédia. La commune est née de la réunion en 1972 d'Ozouer-le-Repos et d'Aubepierre. Sous l'ancien régime, Ozouer appartient aux moines de Chaumes, aux Dames de Poissy et à l'abbaye de St-Germain. Il s'agit alors d'un lieu de repos et de prière qui accueille également les pélerins sur la route de St-Jacques de Compostelle.
La plus ancienne mention écrite date de 1172 pour Ozouer-le-Repos.
Vers 1770, M. Longuet de Vernouillet, conseiller honoraire du grand conseil, est seigneur d'Aubepierre. Pendant la Révolution, le fief échoit à la famille d'Anjou et l'Eglise détient quelques biens à Bonfruit et Granville, domaines de la paroisse.
La commune est réputée jusqu'à la fin du XIXè siècle pour trois distilleries. Avant la Révolution, les dames de Poissy détiennent sur le territoire de la paroisse d'Ozouer le fief de Bois Hébert. Les autres propriétaires sont également religieux, à savoir les moines de Chaumes et l'abbaye de St-Germain. A cette époque, les principales productions du terroir sont les céréales et le cidre.
La paroisse compte au XIXè siècle une demi-douzaine d'écarts, dont Bisseaux.
Le fief appartient au XIXè siècle à un notaire parisien.
http://www.aubepierre-ozouer-le-repos.org/pages/edito.php?crub=0501&rub=Histoire%20de%20notre%20commune&page=]. J’utilise ce terme parce qu’il s’y trouve une église et que c’est une commune. Lorsque l’on cherche sur internet, la commune d’ Ozouer semble être présenté comme commune principale de la fusion.  Je suis surpris car il n’y a pas de maisons, mais une mairie-école, école avec des élèves. J’ai traversé le village au moment de la récrée, heureusement que j’ai vu les gosses jouer dans la cour, sinon j’aurais cru que c’était abandonné. Une autre chose ma surpris l’église est attenante et imbriqué dans la ferme. Il faut passer devant son parvis pour entrée dans la ferme. Ce sont les seules constructions. [Église Saint-Aubin d'Ozouer-le-Repos XIIe : clocher flanqué de contreforts massifs ; confessionnaux XVIIIe, retable, boiseries, statues XVIIe, statuette-reliquaire en cuivre du XVe siècle. Wikipédia] Longeons la ferme avec son beau corps de bâtiment comportant des contreforts, nous arrivons au pont traversant l’Avon. Après le pont nous prenons à gauche, un chemin longeant le ru. Nous arrivons dans l’angle du bois, nous en faisons le tour et débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche, passons de nouveau au dessus du ru et prenons le chemin de droite. Nous débouchons sur le chemin rural bitumé d’Yvernailles à Bagneux que nous prenons à droite. Lorsque la route tourne sur la droite, nous trouvons un chemin que nous prenons sur notre gauche. Laissons un chemin sur la droite et quelques mètres plus loin nous trouvons un nouveau carrefour, prenons à gauche, le chemin fait fourche, nous prenons à gauche et arrivons à la ferme fortifié du Bois Hébert [Ferme du Bois Hébert XVIe, construite par les dominicaines de Poincy qui possèdent un couvent dans le bois Voisin. (Le couvent fut incendié pendant la guerre de Religion, il ne subsiste que les fondations. Elle est fortifiée (3 tours de coins et 1 tour abritant le porche d'entrée) avec douves et pigeonnier. Ces douves encore en eaux sont quasiment uniques dans la région, la mécanisation de l'agriculture ayant souvent poussé les propriétaires à combler tout ou partie de ces dernières pour pratiquer des ouvertures plus conformes à l'usage d'une agriculture mécanisée. Les fermes monacales ont souvent été édifiées sur ces anciens sites sacrés. Les forêts, qui couvraient la région, devinrent de vastes étendues de cultures céréalières sous la gouverne des moines de tous ordres. http://bois-hebert.e-monsite.com/pages/presentation/historique-de-la-ferme.html] Revenons sur nos pas. Cette fois ci, après la fourche nous prenons le chemin de droite, puis au carrefour suivant tout proche nous prenons à gauche, passons une nouvelle fois le ru d’Avon et débouchons dans le virage du chemin rural (bitumé) d’Yvernailles à Bagneux, prenons la route sur la gauche. Nous entrons dans Bagneux par la rue de la plaine. Elle fait fourche, prenons à droite, nous butons sur la ligne de chemin de fer, poursuivons par le chemin (route bitumée) de saint Ouen à Bagneux. Traversons la ligne et poursuivons le bitume. Après un virage à angle aigu la route change de nom et devient chemin rural dit de Bisseaux. Nous arrivons au château de Bisseaux [Château de BISSEAUX du XVIIè siècle. Le domaine conserve le souvenir de la duchesse de Montpensier, surnommée la "Grande demoiselle", et de son époux le duc de Lauzun. La duchesse, cousine du roi Louis XIV, prend part à la Fronde des Princes et à la défense de Condé face aux troupes royales au cours du combat du faubourg Saint-Antoine. http://www.aubepierre-ozouer-le-repos.org/pages/edito.php?crub=0501&rub=Histoire%20de%20notre%20commune&page=] Poursuivons la route et contournons le parc du château. Nous débouchons sur la D 619 que nous traversons, poursuivons en face par le chemin empierré. Lorsqu’il fait fourche, nous prenons à gauche et à la seconde fourche à droite c’est le chemin rural de Lady à Bisseaux, passons une grange isolé servant à entreposer du vieux matériel agricole et malheureusement des gravois, sur la gauche nous apercevons les cheminée et les torchères de la raffinerie de Grandpuits [L'une des huit raffineries de pétrole brut métropolitaine. Elle a été inauguré par Georges Pompidou et mise en service en 1966 pour raffiner le pétrole brut qui venait d'être découvert en région parisienne. À l'heure actuelle, elle traite environ 4,8 millions de tonnes de brut par an, la production locale représente encore 756 mille tonnes, soit une part significative de son approvisionnement, le reste arrivant par le pipeline d'Île-de-France en provenance du Havre. La raffinerie occupe 200 hectares le long de la route D 619. Elle emploie 470 personnes. Wikipédia] nous arrivons à l’entrée du village de Lady. Au carrefour nous retrouvons le bitume, sur la droite nous pouvons faire un allé retour dans la rue de la ferme ou se trouve derrière des arbres une belle propriété avec des tours. Revenons sur nos pas et poursuivons par la rue du Triboulot, à la fourche prenons à droite la rue de l’église. Arrêtons-nous devant ce monument à l’abandon avec ses grandes arches et derrière une immense ferme. [de Style gothique. Il ne reste que la tour-clocher percée de lancettes à abat-sons et coiffée en pavillon ainsi que trois arcades de la nef en arc brisé. En 1144, Lady devient une propriété du prieuré de La-Charité-sur-Loire. Il s'agissait d'un prieuré associé à d'imposants bâtiments agricoles. https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/77-Seine-et-Marne/77317-Mormant/145901-AncienneeglisedeLady] Poursuivons la rue, nous arrivons devant une placette en forme de triangle, coupons le terrain par la base du triangle prenons la D 227 sur la droite, éloignons nous sur la route pour voir la tour ou pigeonnier de la ferme de la barre, incéré dans le mur. [Datant le plus souvent de la fin du moyen-âge, les fermes fortifiées constituent un patrimoine architectural typique de la Brie.] Revenons sur nos pas, longeons la ferme, prenons la rue de la Barre sur la droite longeons l’autre face de la ferme. Le bitume s’arrête au magnifique bâtiment en pierre servant de hangar à grain et à entreposer le matériel. Nous trouvons un chemin contournant le bâtiment nous faisant rejoindre les champs. Nous débouchons sur un chemin formant Té, prenons à droite. Nous arrivons sur la route qui se nommerait (le Marchais Jean) prenons à droite. Cette route nous mène au Fief des Epoisses [maison forte du XIIIe siècle. Son nom vient du vieux français « espesse » qui veut dire épaisseur, bois touffu, lui-même dérivé du bas latin spissum. On imagine donc facilement qu’à l’époque, sa tour et ses créneaux dominaient des fourrés épais et qu’ils étaient entourés d’une véritable forêt. Ses origines sont très anciennes, on le trouve cité pour la première fois en 1285, dans la charte de partage de la vicomté de Melun entre les deux frères Adam et Jean ; Jean a dans sa part les cens et rentes des Époisses. En 1878, à l’occasion de l’exposition universelle, le domaine des Époisses devient célèbre quand s'y tient une exposition de matériel agricole qui fait grand bruit à l’époque et qui attire une foule énorme, environ 20 000 personnes. Le ministre de l’agriculture, des préfets, des sénateurs, des conseillers généraux du département, des étrangers, des chefs kabyles et des Japonais sont réunis pour admirer le miracle de la première moissonneuse qui, conduite par un seul homme, coupe, lie et façonne des gerbes de blé. À partir de 1970, le site abrite des manifestations musicales. Il est découvert par Mstislav Rostropovitch qui, le 21 août 1975, y donne un concert dans la grande dépendance. De 1981 à 1987, le domaine fait l'objet de travaux de restauration. Aujourd’hui, le fief des Époisses, classé monument historique, se consacre totalement aux séminaires d'entreprise et n'est plus ouvert au public. Wikipédia]. Juste avant l’entrée nous nous dirigeons sur la gauche, vers le parking que nous traversons, à son extrémité nous trouvons un chemin entre deux haies d’arbres nous conduisant vers le ru de la fontaine. Le chemin longe le ru et débouche sur un autre formant Té. Prenons à droite traversons le ru. Nous sommes sur le chemin rural de Rouvray à Bombon. Coupons un chemin, le chemin tourne légèrement sur la gauche, traversons le ru de la Prée. Nous débouchons sur la D 215 que nous prenons à droite, traversons le village de Rouvray par la rue de Melun. Village composé d’une grosse ferme et de quelques maisons. Après la sortie du village, nous passons un pont, longeons un bois et à sa corne, nous trouvons un chemin herbeux sur la droite. Longeons sa lisière, traversons un champ nous arrivons devant un nouveau bois bordé du ru de Bressoy, longeons sa lisière. Nous débouchons sur un chemin formant Té, nous prenons la branche de gauche. [Sur la droite le chemin nous conduirait à l’ancien château de Bressoy. Les cartes postales anciennes, nous montre un magnifique château, entouré de douves et comportant un pont pavé permettant de franchir, l’eau et de pénétrer dans la cour du château après avoir franchi une grille en fer forgé. D’après la vue aérienne il ne reste rien du château. Je n’ai pas trouvé l’année de démolition n’y les raisons] Traversons la D215, poursuivons en face par le chemin de Bressoy, nous débouchons rue des écoles que nous prenons à droite. Passons le rond point, poursuivons en face par la rue Guilloteaux, laissons sur la droite la rue des Bouts d’en Bas. Poursuivons tout droit, nous arrivons à l’angle avec la rue du Général Leclerc. La rue Guilloteaux tourne sur la droite puis fait un angle à gauche (nous trouvons sur la droite la rue des tisserands) poursuivons notre rue et nous arrivons à notre parking face à la Mairie.

 




















 



 

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