Aujourd'hui nous partons en Seine
et Marne, dans le Village de Mormant
Mars 2020
Mormant se trouve sur la D 619 entre Guigne et Nangis.
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Le code mobile de cette randonnée est b367184
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Nous trouvons un parking place de la mairie.
Km Temps Arrêt V/d V/g Dénivelé
Mormant
[La localité est mentionnée dès 1285. Mormant
proviendrait du germain « Mor », brun et « man », homme. Au
cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Mormant-l'Égalité. La commune, instituée lors de
la Révolution française, absorbe en 1841 celle de Lady. Avant 1842, l’école
était située dans des bâtiments adossés à l’église, avant d'être transférée par
le conseil municipal dans les locaux de l’hôtel du Dauphin, acquis à cette
occasion. En 1845, le conseil décide la construction d’une école pour les
filles, sur l'emplacement de l’ancienne grange du presbytère, détruite en 1843.
En 1888 est construite la mairie actuelle. Wikipédia] Vous trouverez également
la vie de ce village Briard sur le site de la Mairie https://www.ville-mormant.fr/index.php/Histoire?idpage=27&idmetacontenu=316]
Sortons du parking de la mairie [construite en 1888] par la rue Guilloteaux et
dirigeons nous vers ce magnifique porche en plein cintre. Longeons le mur en
meulière, nous prenons l’allée sur la droite et après le petit parking nous
arrivons à l’église [De style Néo classique. Le
clocher-porche et la nef datent de l'église du XIIIe siècle. Le chevet a été
reconstruit au XIXe siècle. Façade précédée d'un clocher-porche percé d'une
porte surmontée d'une baie et de hautes lancettes à abat-sons. Il est coiffé de
quatre pignons surmontés d'un lanternon et d'une flèche polygonale et est
cantonné de contreforts et d'une tourelle d'escalier. La nef est percée de
baies en plein cintre.
Le chevet polygonal de trois travées droites est percé de baies en arc brisé et
est soutenu par des contreforts ornés de colonnes, de sculptures de lions et de
pinacles. Les trois pans du chevet sont surmontés de pignons. https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/77-Seine-et-Marne/77317-Mormant/112938-EgliseSaint-GermaindAuxerre]
Traversons la placette parking prenons la petite allée derrière le monument de
la bataille de Mormant [À la fin de l'épopée
napoléonienne, a lieu le 17 février 1814 la bataille de Mormant, où l'armée française bat les troupes russes et bavaroises.
C'est une des dernières victoires de Napoléon lors de la Campagne de France. (voir la bataille de
Mormant wikipédia.) Un monument bilingue
(français et russe) a été érigé derrière l'église de Mormant. Plusieurs
reconstitutions de la bataille de Mormant ont été organisées, avec la
participation de soldats russes. Wikipédia] et traversons l’espace vert, ainsi
que le petit bassin. Nous sommes dans une cour comportant trois bâtiments le
plus long étant la salle des fêtes, dirigeons nous du coté droit de la cour,
nous trouvons la rue des Sansons nous faisant déboucher rue d’Andrezel que nous
prenons à droite. Nous arrivons rue Charles De Gaulle (D 619) que nous prenons
à gauche, Traversons dès que possible la rue. Le trottoir de bitume devient
pavés devant une ‘’grosse maison bourgeoise’’ avec trois chiens assis en
toiture.
Inclus dans le mur, entre deux fenêtres la borne royale N° 26 avec sa
fleur de lys. [Borne routière implantée, sous Louis
XV, Cette borne millière marque une distance en milliers de toises (1000 toises
= 1949 m), Le chiffre gravé sur cette borne milliaire indique la distance par
rapport à Notre Dame de Paris, Ces
bornes étaient toujours disposées sur le côté gauche de la route lorsque l'on
tourne le dos à Paris, afin de tenir compte de la position du postillon qui
chevauchait le cheval situé à gauche de l'attelage. La fleur de lis, symbole de
la monarchie française, se trouve dans l'ovale sous le chiffre encore sur la
borne malgré l'action du marteau et du ciment des révolutionnaires. Le point de
départ des bornes royales était le parvis de
Notre Dame, la distance entre
elles était d’environ 2 kms, Louis XIV a créé l'administration des ponts
et chaussée. Les bornes royales ornées de la fleur de lys jalonnent plusieurs
voies historiques de France. Elles
portaient sur leur face un cartouche ovale orné d'une fleur de lys (qui a
disparu à la révolution) et au dessus un chiffre indiquant le nombre de milles
depuis Paris ( s'agissant de mille toises : 1 949 mètres) Sous Louis XV, à
partir de 1745, de hautes bornes de pierre ornées d'une fleur de lys en
bas-relief sont mises en place sur les routes royales. Elles sont implantées
toutes les mille toises, soit une demi-lieue (lieue de Paris) ou environ 2 km.
Beaucoup de ces bornes ont survécu jusqu'à nos jours. Les fleurs de lys ont été
fréquemment martelées à la Révolution, quelquefois même remplacées par des
symboles républicains comme le bonnet phrygien. Elles portent toujours un
numéro d'ordre à partir de leur point d'origine. Le chiffre gravé sur
cette borne milliaire indique la distance par rapport à Paris, 26 x 1949=50,674
km de Paris. Ces bornes
étaient toujours disposées sur le côté gauche de la
route lorsque l'on tourne le dos à Paris, afin de tenir compte de la position
du postillon qui chevauchait le cheval situé à gauche de l'attelage. https://www.flickr.com/photos/73553452@N00/4363088510] Revenons sur nos pas (balisage bleu) et prenons
sur la gauche la rue du Moulin, dépassons le petite zone pavillonnaire et de
rue nous passons à chemin traversons la ligne SNCF et découvrons les champs. [MORMANT A la limite
orientale de la Brie française, tout près de la Basse-Brie rattachée à Provins,
Mormant, à 112 mètres d'altitude, est situé sur un plateau que bornent l'Yerres
au nord et la Seine au sud. Les terrains limoneux et découverts sur lesquels il
se trouve, s'étendent vers l'ouest jusqu'à Corbeil et à l'est vers Provins,
tandis qu'au nord et surtout au sud des terres plus
froides et boisées forment
des régions très différentes d'aspect, sorte de petites Solognes où les
domaines de chasse sont la grande ressource. Sur le plateau, presque
entièrement découvert, les routes et les chemins alignent leurs rangées
régulières de poiriers qui entourent aussi villages et hameaux. Trois voies, la
nationale 19 Paris-Bâle (aujourd’hui D 619), les départementales 27 et 15 Fontainebleau — Coulommiers
et Melun- Montmirail (aujourd’hui 227 &
215) se croisent à Mormant. Au cœur du
village, une très grosse ferme appuyée à l'église, (aujourd’hui réhabilité) le
sol est exploité par de grands agriculteurs et les villages peuplés, non pas,
comme en Lorraine, de petits exploitants, mais d'ouvriers agricoles.
Mormant
n'a pas de maison bourgeoise, les fermiers ne se retirent pas au village; ce
sont donc, à l'exception de deux fermes, des ouvriers agricoles, propriétaires
ou locataires qui peuplent l'agglomération. C'est bien la physionomie d'un
village dans ce pays de grande culture intensive qu'est la Brie. A un petit
fond autochtone ancien, se sont ajoutés depuis une cinquantaine d'années des
Morvandiaux bouviers de la Nièvre venus conduire leurs bœufs blancs, et qui,
fixés dans le pays, y ont d'assez nombreux descendants. Puis des ouvriers
temporaires descendus pour la moisson ou l'arrachage des betteraves, de
l'Aisne, du Nord : les « Camberlots », de Belgique ont envoyé pendant la guerre
leur famille dans ce coin de Brie qui leur était connu, ensuite ils y sont
restés eux-mêmes. Depuis la guerre, l'apport d'Europe centrale
a été très
marqué : Polonais, Tchèques, Slovaques. Les femmes restent beaucoup à leurs
besognes ménagères. A Mormant, elles sont occupées au temps du binage des
betteraves, du fanage, de l'épandage du fumier, parfois au levage des gerbes,
donc à des époques précises et limitées. Les exploitations qui occupent tous
ces travailleurs, hommes et femmes, sont dans cette région du plateau briard
des fermes de grande importance. Le plan cadastral montre qu'à Mormant la ferme
située au centre du village dirige les cultures de presque tout le sol
avoisinant. Celle-ci n'est plus depuis cinquante ans demeurée très fidèle au
plan classique bien connu : les bâtiments autour d'une cour carrée. L'ancien
bastion qu'était une ferme briarde avec son quadrilatère sans autre ouverture
que la grande porte charretière, a évolué à Mormant comme
dans toute la Brie.
La culture intensive, l'élevage perfectionné, l'introduction des distilleries
(150 en Seine-et-Marne) a développé au delà de la cour primitive des hangars
annexes, des bâtiments industriels. L'accroissement du personnel n'a plus
permis de le loger dans la ferme, et des petites demeures se sont édifiées de
chaque côté de l'entrée pour se répandre ensuite le long des routes. Des
ouvertures percent les murs aveugles d'autrefois, des passages relient entre
eux les organes complexes de la ferme moderne. Les hangars à céréales tiennent
une grande surface et remplacent (bien mal du point de vue pittoresque) les
belles meules qu'on ne sait plus faire. La machine à battre s'abrite sous un
autre hangar et la distillerie donne un caractère presque industriel à
l'organisation agricole. L'activité de la ferme est fonction des deux grands
produits des plaines briardes à limon : le blé et la betterave à sucre. Le sol
de Mormant est constitué de limon des plateaux sur du calcaire de Brie (de 0 à
6 mètres d'épaisseur) reposant sur des argiles impures, brunes, jaunes ou
rouges. Les vallées des ruisseaux sont marécageuses, presque tourbeuses, dans
les coupures affleurent des marnes blanches calcaires qui, dans la vallée de
l'Yerres, sont exploitées pour l'amendement des terrains argilo-
siliceux. Ces
ruisseaux, à sec l'été, sont en général approfondis et aménagés pour la vidange
des drainages. Engraissé et drainé, le sol de limon porte des cultures riches,
du blé 1/3, de la betterave 1/5 à 1/3, de l'avoine 1/4 à 1/6, des plantes
fourragères 1/4 à 1/7, cultures intensives qui nécessitent, surtout la
betterave, une main-d'œuvre nombreuse et, pour les travaux annexes :
distillerie spécialisée. A la culture se joint un élevage intensif qui, s'il
n'est pas propre à la Brie, a eu à
Mormant comme dans d'autres centres briards, un développement tout particulier.
Les pulpes de betterave servent à nourrir l'hiver un important troupeau de
moutons qui, sorti seulement de trois à quatre mois, va dans les chaumes et
dans les feuilles de betteraves. Ils fournissent une excellente viande de
boucherie et une laine appréciée. Mérinos amenés dans la contrée par le comte
Mormant, de la Crau, mêlés à des moutons de race anglaise nommée Dishley, ces
Dishly-Mérinos, après de sérieuses et lentes sélections, ont donné une race
connue, surtout depuis la guerre, sous le nom de « moutons de l'Ile-de-France »
qu'ils peuplent en effet. L'importance des cultures, la variété des travaux qui
en dérivent permet d'employer toute l'année à Mormant, un gros noyau d'ouvriers
agricoles. A côté de la moisson, du binage et de l'arrachage des betteraves,
tout un
cycle de travaux occupe la main-d'œuvre stable d'un bout de l'année à
l'autre. Les mois creux de janvier-février-mars, une partie de juin sont
remplis par le battage, par les réparations et les travaux d'entretien
multiples, quelques bois à couper, les transports des produits de la ferme
s'ajoutent avec les soins du troupeau aux grandes besognes agricoles. Ce rythme
des travaux minutieusement ordonné et réglé évite jusqu'à présent le changement
trop fréquent de personnel ou des loisirs forcés pour la grosse masse des
travailleurs. Les productions du sol, l'organisation de la grande culture
intensive, son caractère savant et moderne, le genre d'habitat, de vie qu'elle
entraîne pour les travailleurs agricoles, tout ceci fait de Mormant un village
très représentatif de la Brie française actuelle. D. STEIB-LEREDDE, Professeur
au lycée Molière. https://www.persee.fr/docAsPDF/ingeo_0020-0093_1936_num_1_6_4820.pdf]
Nous sommes sur un balisage bleu après un virage à gauche et une fourche, ou
nous prenons le chemin de gauche, nous traversons, le ru D’Avon [Prend sa source dans la commune de Quiers et se jette
dans l’yerres sur la commune
d’Ozouer le Voulgis après un parcours d’environ 20
km. A deux reprises il se divise en deux bras qui se rejoignent quelque
kilomètres plus loin. Au dessus de Guignes il forme le ru de Préfolle. Quelques
kilomètres plus loin, il se divise de nouveau en deux pour former le ru des
Meuniers. https://eau.seine-et-marne.fr/principaux-cours-deau-de-seine-et-marne-et-ecosystemes-associes].
Nous arrivons sur un carrefour au milieu des champs, nous prenons le chemin de
gauche, nous apercevons la ferme d’Ormesson. Longeons le bâtiment agricole. A
son angle prenons le chemin de droite qui devient bitumineux. Traversons la
cour de la ferme. Nous débouchons sur la D 32E3 que nous prenons à
gauche, et arrivons à Aubepierre nous sommes toujours sur le balisage bleu [La commune est née de la réunion en 1972
d'Ozouer-le-Repos et d'Aubepierre. Sous l'ancien régime, Ozouer appartient
aux moines de Chaumes, aux Dames de Poissy et à l'abbaye de St-Germain. Il
s'agit alors d'un lieu de repos et de prière qui accueille également les
pélerins sur la route de St-Jacques de Compostelle.
La plus ancienne mention
écrite date de 1172 pour Ozouer-le-Repos, de 1205 pour Aubepierre. Au XVIè
siècle, la seigneurie d'Aubepierre appartient à Liger de Luze. Vers 1770, M.
Longuet de Vernouillet, conseiller honoraire du grand conseil, est seigneur
d'Aubepierre. Pendant la Révolution, le fief échoit à la famille d'Anjou et
l'Eglise détient quelques biens à Bonfruit et Granville, domaines de la
paroisse.
La commune est réputée jusqu'à la fin du XIXè siècle pour trois distilleries.
Aubepierre compte jusqu'au début du XXè siècle une quinzaine d'exploitations
agricoles. Avant la Révolution, les dames de Poissy détiennent sur le
territoire de la paroisse d'Ozouer le fief de Bois Hébert. Les autres
propriétaires sont également religieux, à savoir les moines de Chaumes et
l'abbaye de St-Germain. A cette époque, les principales productions du terroir
sont les céréales et le cidre. La paroisse compte au XIXè siècle une
demi-douzaine d'écarts, dont Bisseaux. Le fief appartient au XIXè siècle à un
notaire parisien.
La plus ancienne mention écrite date de 1172 pour Ozouer-le-Repos.
Vers 1770, M. Longuet de Vernouillet, conseiller honoraire du grand conseil, est seigneur d'Aubepierre. Pendant la Révolution, le fief échoit à la famille d'Anjou et l'Eglise détient quelques biens à Bonfruit et Granville, domaines de la paroisse.
La commune est réputée jusqu'à la fin du XIXè siècle pour trois distilleries. Avant la Révolution, les dames de Poissy détiennent sur le territoire de la paroisse d'Ozouer le fief de Bois Hébert. Les autres propriétaires sont également religieux, à savoir les moines de Chaumes et l'abbaye de St-Germain. A cette époque, les principales productions du terroir sont les céréales et le cidre.
Le fief appartient au XIXè siècle à un notaire parisien. http://www.aubepierre-ozouer-le-repos.org/pages/edito.php?crub=0501&rub=Histoire%20de%20notre%20commune&page=]. J’utilise ce terme parce qu’il s’y trouve une église et que c’est une commune. Lorsque l’on cherche sur internet, la commune d’ Ozouer semble être présenté comme commune principale de la fusion. Je suis surpris car il n’y a pas de maisons, mais une mairie-école, école avec des élèves. J’ai traversé le village au moment de la récrée, heureusement que j’ai vu les gosses jouer dans la cour, sinon j’aurais cru que c’était abandonné. Une autre chose ma surpris l’église est attenante et imbriqué dans la ferme. Il faut passer devant son parvis pour entrée dans la ferme. Ce sont les seules constructions. [Église Saint-
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