mardi 2 avril 2024

Petite Promenade en Limousin N°151 Grandmont

"Devant nous se déroulait un pays vert et mouvant,
silencieux et profond, coupé de haies épaisses,
empli d'ombres puissantes et tout mouillé d'eaux vives.
Point de fleuves, des rivières, point de lacs, des étangs,
point de vallées, des vallons, une gravité touchante.
Nous étions en Limousin."

Jérôme et Jean Tharaud

Le départ se fait au pied du hameau ; Le Coudier

Ou se trouve Le Coudier. Au Cœur des Monts D’Ambazac, en contrebas du Puy Fourmiget. Situé à quelques kms d'Ambazac.

 Pour si rendre :

D’Ambazac ; prendre la D 914 en direction de Laurière, Saint Léger la Montagne, Jonchère Saint Maurice et Laurière. Au lieu dit Le Vistrat prendre sur la gauche la C 1 en direction de Vieux, Bourdelas, Massugéras, Le Coudier. A la première fourche prendre la C 30 La grange aux Moines, Crochepot, Les Masses, Le Coudier. Laissons une petite route sur la gauche (que l’on voit à peine) en direction de Bourdalaine, poursuivons le virage, longeons un long batiment. Nous arrivons à une fourche avec un triangle arboré en son centre faisant rond point. Au milieu des deux beaux hêtres une croix en bois. C’est notre parking.

 

 Carte IGN             Trace GPS & Topo sans Commentaires                 TraceRandogps

Le code mobile de cette randonnée est b299146 

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici


Km       Temps       Arrêt          V/d            V/g             Dénivelé

7         1h06         0h10             6,4               5,5                127+

 

Regardez le paysage, ce vallon vert et cette colline barrant l’horizon. Une carte postale. C’est magnifique. Prenons la petite route sur la droite en direction de la Grange aux Moines, nous trouvons un panneau d’information ; Ambazac-Le Coudier altitude 402 m, nous sommes sur le GRP des Mont d’Ambazac, variante 8 Jonas-Sauvagnac, et le balisage jaune ‘’chemin des moines de Grandmont’’. Nous grimpons dans la foret et arrivons devant une fourche poursuivons à gauche, nous sommes au Coudier. Sur la droite la pancarte en bois marqué Grange aux Moines [Seul vestige encore debout de la prestigieuse Abbaye de Grandmont, cette grange du XIIème siècle d'environ 800 m² est dotée d'une charpente remarquable. Initialement, elle présentait des dimensions très imposantes. La première description du bâtiment date du XVIIIème «...La Grange est divisée en trois nefs comme une cathédrale, longue de 200 pieds (65 m). La magnifique charpente est portée par 2 rangées de 10 piliers en granit taillé qui en font toute son originalité. Elle est capable de loger la récolte des quatre domaines de Grandmont, les hommes et le bétail… ». Elle comprenait également une chapelle. Elle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Elle offre aujourd'hui une belle salle de spectacle pour concerts, théâtre, expositions, conférences... https://www.tourisme-hautevienne.com/patrimoine-et-visites/patrimoine-bati/monuments/la-grange-aux-moines-41153]. Nous traversons le hameau de Larmon, abandonnons la C6 et le petit Coudier, pour prendre à droite la route sans issu montant le long de la maisons vers la foret. Nous sommes toujours sur le GRP et le balisage jaune. La route serpente sur la pente de la colline parsemée de petites maisons. Nous arrivons au hameau de ‘’Chez Pouyaud ‘’ Après les grillages des propriétés, à l’intersection nous quittons le balisage jaune, et prenons à gauche le chemin entre les maisons. C’est une branche du GRP Ambazac, Sauvagnac Jonas (sur la carte le GRP fait fourche). Le sentier des moines, balisage jaune (Le circuit, d’une longueur de 20 km, durée prévu 5h00 avec 274 mètres de dénivelé positif. Je pense que je vais diviser ce circuit en trois boucles pour me créer de petites promenades dans la région. Fiche du parcours : http://www.tourisme-limousin.net/photos/178/178008796_d2.pdf). Nous grimpons et arrivons à un carrefour, ou nous avons le choix. Quitter le beau chemin du GRP pour prendre sur la droite le chemin grimpant au Puy de Mola 619 m rejoignant le bitume que l’on prendra à gauche jusqu’au Barrys ou nous retrouvons le GRP et cette trace. Je n’avais malheureusement pas le temps de tenter l’aventure, ne sachant pas si la carte était à jour, j’ai poursuivi tout droit le GRP. Le chemin grimpe dans la foret, laissons sur la droite un sentier que l’on voit à peine, poursuivons notre grimpette, nous trouvons en bordure de beaux arbres (hêtres et Sapin). Nous arrivons au sommet, laissons un chemin sur la droite, poursuivons le GRP et un VTT orange 8 & 10, passons une ancienne réserve d’eau.  Poursuivons dans cette belle foret Limousine sur un chemin encastré par un petit muret très caractéristique des sentiers de la région. A la fourche laissons le chemin de droite, nous descendons vers le hameau Des Barrys, [Barrys comprend de belles maisons dont certains détails révèlent encore le remploi d’éléments ornementaux de l’abbaye. La plus ancienne, bâtie en pierres de taille, date du XVe siècle et possède un joli petit lavoir en forme de «L». Malheureusement lors de mon passage il semble à l’abandons]. Nous débouchons sur le bitume que nous prenons à gauche, traversons le village, GRP et balisage jaune, derrière une maison un lavoir à l’abandon. Poursuivons le bitume, nous laissons une rue sur la gauche avec un angle de mur que j’ai pris pour des fortifications, alors que ce sont les seuls restes encore debout de l’ancien ermitage. Sur la droite les fouilles de l’ancien ermitage [Grandmont est situé à 600 mètres d’altitude. Grandmont fut en effet le noyau d’un ordre religieux prestigieux qui dura plus de six siècles, jusqu’à sa disparition 20 ans avant la Révolution. Fondé par saint Étienne de Muret, ce grand ordre était « très renommé par toute la terre » et le plus ancien de France après celui de Cluny. Ordre d’ermites, il fut original et différent des autres car saint Étienne avait rêvé de mener une vie érémitique. Suite à un séjour prolongé en Italie, Étienne, originaire d’Auvergne, chercha en Limousin un lieu retiré dans la campagne où il pourrait trouver la solitude absolue. Il atteignit la forêt de Montcocu, actuellement Montméry, non loin d’Ambazac et se fixa sur la petite colline de Muret. Peu à peu, des disciples s’installèrent à ses côtés et leur nombre allant croissant, il fallut prendre d’autres dispositions. Le sieur de Rancon, Amélius de Montcocu, donna alors aux religieux, connus sous le nom de Bons-Hommes, le terrain de Muret (un petit oratoire y est toujours visible). La Maison royale d’Angleterre fut la protectrice des randmontains. Un an après la mort d’Étienne, en 1124, les religieux, jalousés des moines bénédictins d’Ambazac, partirent à la recherche d’un lieu plus tranquille et vinrent s’établir à Grandmont, distant de deux lieues. De nouveau, le sieur Amélius de Montcocu leur donna tout le terrain nécessaire pour y installer leur communauté. Ils y transportèrent le corps d’Étienne qui fut la source de nombreux miracles. Le premier monastère fut construit à partir de 1125 grâce à la protection du roi Henri Ier d’Angleterre. Henri II, fils de Mathilde d'Angleterre et chef de la dynastie Plantagenêt, vint à Grandmont à plusieurs reprises. Une nouvelle église fut édifiée dans la seconde moitié du XIIe siècle sur l’emplacement de la première, ainsi qu’un grand cloître et des bâtiments conventuels. On attribue cette reconstruction à Richard Cœur de Lion, qui suivit l’exemple de son père. Étienne fut canonisé en 1189. En moins d’un siècle, les fondations de l’ordre avaient atteint les limites actuelles de l’hexagone et à la fin du XIIIe siècle, l’ordre de Grandmont était organisé en neuf provinces auxquelles s’ajoutaient deux maisons en Navarre et trois maisons en Angleterre. En 1317, le pape Jean XXII érigea en abbaye le prieuré de Grandmont, chef-lieu de l’ordre, et réduisit à 39 prieurés conventuels le grand nombre de petits monastères. Au XVIIIe siècle, Naurissart constata l’état de ruine des bâtiments, dévastés par la guerre de Cent Ans et par les luttes religieuses du XVIe siècle. L’abbé de la Guérinière engagea alors la construction d’une nouvelle abbaye qui fut achevée en 1768. Malgré le peu de ressources de l’abbé, l’église était « une des plus belles de son espèce qu’il y eut dans le royaume ». Malheureusement, la vie de ce monastère fut brève puisque l’ordre fut dissous et sa démolition décidée en 1772 par la commission des réguliers qui travaillait à la réforme des ordres religieux. La démolition reprit en 1817, date à laquelle un entrepreneur en bâtiments acheta ce qu’il restait de l’abbaye et le transporta à Limoges pour y bâtir la maison centrale de force et de correction (l’actuelle prison). Il permit néanmoins aux habitants de Grandmont d’édifier une petite chapelle, inaugurée en 1825, que l’on voit encore aujourd’hui au centre du village. A l’arrière de la chapelle, une rue secondaire se terminant en chemin enherbé très agréable contourne les anciens murs d’enceinte ouest et sud de l’abbaye. Il ne reste en effet aujourd’hui de l’abbaye qu’un amas de pierres à l’arrière de la chapelle, enfoui sous la terre. Un regard aiguisé et et du temps permet de trouver les moindres détails révélateur d’un passé glorieux : linteaux sculptés, colonnes, éléments décoratifs, telles les deux têtes d’angelots situées au-dessus de la porte de la chapelle, qui ornent également les jardins. Extraie du site http://www.nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Saint-Sylvestre_Grandmont_.pdf]. Nous arrivons à la petite église. [ORIGINE de cette CHAPELLE ; Ordre de Grandmont a été dissous en 1769. Avec l'appui de Turgot, intendant de Limoges, L’Evêque de Limoges a réparti le trésor et a disposé des locaux pour en vendre les éléments récupérables. En 1817 l’entrepreneur adjudicataire des restes encore fort beaux de l’Abbaye a autorisé les gens de Grandmont a prendre les pierres nécessaires à la construction de cette chapelle. Elle a été dédiée à St. Jean-Baptiste patron des ermites. Elle fut inaugurée le 15 juin 1825 par le dernier grandmontain survivant, Dom Vergniaud, en présence de la dernière religieuse grandmontaine , Marie Barny, petite nièce du célèbre Abbé.
Elle est mise en valeur par l’Association des Amis de St. Sylvestre et de l’abbaye de Grandmont. D’autres associations restaurent ou entretiennent les restes de batiments jusqu'en Angleterre.
Ainsi se perpétue le souvenir dune grande époque. D'après ‘’Histoire de l'Abbaye de Grandmont en
Limousin" d'André Lanthonie. Elle renferme une collection de reproductions d’émaux anciens ainsi qu’une maquette de l’abbaye du XIIè siècle. Cadre d’information dans la chapelle]
. Poursuivons jusqu’au carrefour situé dans le centre du village. Je poursuis le GRP tournant à gauche rue des cloutiers empruntant la D78 en direction de Saint Sylvestre. Laissons sur la droite la C 32 en direction du Mogot, poursuivons notre descente sur le bitume (balisage jaune et un jaune et bleu). Dans le virage la D 78 fait de nouveau fourche, nous trouvons des bacs de recyclages,
prenons à gauche la C 33 en direction de Malessard (balisage jaune, chemin des Moines de Grandmont, GRP et jaune et bleu) nous poursuivons notre descente, longeons un étang. La route ce termine au pied du Puy Fourmiguet, devant une maison, ce chemin fait tri dents, laissons le chemin face à nous grimpant au Puy suivons le balisage sur la droite entrant dans la propriété, nous passons entre la maison et la terrasse, poursuivons sur un sentier encadré de murets, laissons un chemin sur la gauche nous sommes sur le balisage jaune et le GRP. Nous arrivons sur un chemin formant Té, prenons sur la gauche et traversons les deux maisons du fond de vallon du Petit Coudier, Balisage jaune, GRP et carré noir avec une croix de Saint André blanche. Nous débouchons sur la petite route desservant les quelques maisons. Prenons à droite. Sortons du Petit Coudier poursuivons notre descente. Dans le virage de la route nous quittons le balisage jaune devant une fourche avec un chemin carrossable et un panneau donnant la direction des Près (balisage jaune et bleu). Nous avons l’impression d’entrer dans une propriété privée, mais nous ne ferons que longer un bâtiment. Profiter des prairies pour admirer le paysage. Poursuivons notre descente et à la patte d’oie continuons tout droit et à la seconde fourche prenons à gauche (balisage jaune et bleu), nous débouchons sur le bitume. Laissons la petite pancarte peut être provisoire indiquant le chemin des moines sur la droite et prenons la route du pont du Coudier sur notre gauche, passons le ruisseau et nous retrouvons après un virage notre voiture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 













 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire