mardi 2 avril 2024

Petite Promenade N° 149 Saint Leger la Montagne - Sauvagnac – Saint Pierre la Montagne

"Devant nous se déroulait un pays vert et mouvant,
silencieux et profond, coupé de haies épaisses,
empli d'ombres puissantes et tout mouillé d'eaux vives.
Point de fleuves, des rivières, point de lacs, des étangs,
point de vallées, des vallons, une gravité touchante.
Nous étions en Limousin."

Jérôme et Jean Tharaud

Promenade que j’ai trouvé sur le site de Saint Léger la Montagne balisage Rose https://www.saintlegerlamontagne.fr/activites/chemins-de-randonnee/circuit-n-1 . Mes déboires à créer mes propres balades dans le Limousin me font reprendre, lorsque je suis dans la région des promenades existantes. La carte IGN est rarement à jour, les divers remembrements font que certain chemin sont devenus sans issu, que d’autres sont passés sous le socle de la charrue. Aujourd’hui je suis un balisage rose, ou fuchsia. (tout dépend de la décoloration de la peinture.)

Ou se trouve Saint Leger la Montagne ? Au milieu des Mont d’Ambasac. Entre Ambazac et Laurière.

D’Ambazac ; prendre la D 914 en direction de Laurière, Saint Léger la Montagne, Jonchère Saint Maurice et Laurière. Au feu tricolore de cette dernière ville prendre sur la gauche la D 50 en direction de St. Léger la Montagne.

En venant de Laurière ; prendre la D 914 direction Ambazac, La Jonchère Saint Maurice, Saint Sulpice Laurière sur plus de 8 km, passer le col de la Roche. Au feu tricolore de Jonchère Saint Maurice. Prendre à droite la D 50, en direction de St. Léger la Montagne.

Nous trouvons un parking en centre ville Rue Grande face à la Mairie.

 Carte IGN           Trace GPS & Topo sans Commentaires          Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b298499 

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Km     Temps      Arrêt       V/d         V/g          Dénivelé

13       2h45         0h15       4,7          4,3               366 +

 

Saint Léger la Montagne ; Les clochers de trois églises veillent sur notre commune : L’église du Bourg, dédiée à saint Léger d’Autin, est composée d’une partie romane et d’une partie gothique. Elle abrite une remarquable stalle de bois de l’Abbé de Grammont ; La chappelle de Sauvagnac. Construite au XIIe siècle, remaniée à plusieurs reprises, elle a gardé la nef et les piliers massifs de ses origines. On peut y admirer une Pietà classée du XVe siècle. C’est aussi un lieu de pèlerinage à Notre-Dame-de-Sauvagnac. Saint-Pierre-la-Montagne, petite merveille du XVe siècle, recueille une Vierge de Pitié et un reste de peinture murale datant de sa construction. Sa porte en cuivre, unique dans la région, est de facture contemporaine. https://www.saintlegerlamontagne.fr/activites/chemins-de-randonnee/les-circuits

Faisons le tour de l’église du XIIe siècle [Edifice bâti aux XIIème (les murs de la nef sont d'origine) et XVème siècles (chevet, mur ouest et chapelles) sur une commune qui a la particularité de disposer de 3 églises : celle du bourg dédiée à Saint-Léger d'Autun, composée d'une partie romane et d'une partie gothique, celle de St Pierre la Montagne et la chapelle Notre Dame de Sauvagnac. A l'intérieur de l'église de St Léger : statue de Saint-Roch de grande taille (1,40 m) du XVème, remarquable stalle de bois de l'Abbé de Grammont dite "fauteuil du Prieur". A l'extérieur : table reposoir, pierre tombale médiévale. L'église n'avait plus de vitraux, grâce aux dons et à différents partenaires (Fondation du Patrimoine, conseil général), la commune a pu investir dans la création de 12 mètres de vitraux colorés. 6 à 8 mois de travail ont été nécessaires pour créer les vitraux avant d'être posés. Le thème est celui du berger des montagnes. https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/1409857-eglise-saint-leger . Historique :

Guillaume, prieur d'Aureil, céda entre 1160 et 1170 à Gérald, évêque de Limoges, la moitié de l'église de Saint-Pierre. L'édifice présente une nef unique à trois travées dont la dernière forme choeur à chevet plat. Deux chapelles latérales flanquent la seconde travée. Un clocher surmonte la façade occidentale. Une sacristie a été
construite contre le chevet. A l'intérieur, les deux premières travées sont voûtées d'ogives avec clé sculptée. Sur les voûtes, des fragments de peinture apparaissent sous l'enduit. Une niche quadrangulaire a été aménagée dans la maçonnerie nord du choeur et une porte en plein cintre ajoutée pour communiquer avec la sacristie, surmontée de la date 1747. L'intrados de l'arcade de la chapelle sud présente un décor peint polychrome, composé de motifs géométriques et d'un quadrillage imitant un appareillage.

https://monumentum.fr/eglise-saint-pierre-la-montagne-pa00100462.html]. En arrivant nous avons pu deviner une grosse maison bourgeoise avec une tour ‘’Le Château’’. Malheureusement nous n’en verrons pas plus, un affreux bâtiment fut construit devant. Aujourd’hui c’est un centre de vacances pour une grande entreprise de transport nationale. [Le château, à l’entrée Nord-Est du bourg, actuellement centre de vacances, est implanté sur une motte préhistorique de défense. Fortifié au IXe siècle, il fut détruit en 1350 par les troupes du Prince Noir et reconstruit au XIVe siècle. Richard Coeur de Lion y fut hébergé lors d’un de ses pèlerinages à Grammont. https://www.saintlegerlamontagne.fr/activites/chemins-de-randonnee/les-circuits].  Descendre la D 78 en direction de Saint-Sylvestre, balisages jaune, bleu et rose fuchsia. Sur la gauche une fontaine, passons le pont sur la Couze,[ Affluent de la Gartempe, De 35,2 km de longueur, la Couze prend sa source dans les monts d'Ambazac, à 605 mètres d'altitude, près de Saint-Léger-la-Montagne. Elle coule vers l'ouest, remplissant avec son principal affluent le Ritord le lac de Saint-Pardoux. Elle prend la direction du nord-ouest, approchant Saint-Symphorien-sur-Couze et baignant Balledent, avant de se jeter dans la Gartempe près de Rancon. Wikipédia.]. A la fourche, poursuivons par la gauche la D 28a en direction de Saint Laurent les Eglises et Ambazac. Nous grimpons. Laissons la route du stade sur la droite poursuivons notre monté, dépassons le hameau de la Croix du Pâtre, longeons la clôture de la propriété, nous trouvons la Croix du Pâtre dans un renfoncement. (Si j’avais regardé un peu mieux la carte j’aurai pris le chemin de gauche jusqu’au hameau du temple et j’aurais essayé de faire bouger la pierre Tremblante (Groupe de rochers pesant plus d'un millier de tonnes, les plus petits mesurant au moins 20 m cube. 2 de ces rochers sont remarquables : le 1er a une forme ellipsoïdale très aplatie et mesure près de 11 m de long, c'est une pierre branlante, il est possible de la faire osciller. Elle aurait servi jadis de pierre à sacrifices ; le second a la forme curieuse d'un cèpe à grosse tige, il serait réservé au châtiment des petits criminels. Serait-ce l'endroit des ruines de l'ancien Temple d'Oziac ? https://www.tourisme-hautevienne.com/patrimoine-et-visites/patrimoine-bati/petit-patrimoine-insolite/pierre-tremblante-19605 Les paysans racontent qu'elle servait jadis (du temps des seigneurs précisent certains) de pierre à sacrifices, car on voit qu'à sa parie supérieure elle est creusée de profondes cavités de forme allongée et de rigoles ù dit-on étaient placées les victimes, tandis que sur les côtés des profondes rainures visibles du sol permettaient l'écoulement du sang. Le second rocher a la forme d'un champignon-cèpe a grosse tige dont le chapeau serait complètement fermé. Il était réservé au châtiment des petits criminels qui devaient en faire le tour suspendus par les mains au rebord du chapeau ". (Pierres à Légendes du Limousin par A. Goursaud). Fiche d'inventaire de la nature et des sites naturels D.R.A.E. LIMOUSIN - 1984. https://www.saintlegerlamontagne.fr/activites/patrimoine/les-pierres]. D’après les cartes Google Map et Basse Camp il est possible de ressortir sur la D 50. Arriver aux quelques maisons du Temple, nous trouvons une route sur la gauche descendant et rejoignant la D 50. Elle fait fourche laisser la route de gauche se dirigeant vers des maisons, prendre à droite, jusqu’à une nouvelle fourche que nous prenons à droite jusqu’à la D 50, que nous prenons à droite. On retrouve la trace après le hameau ou la ferme de Ségord. Sur la carte IGN nous trouvons au Temple un chemin sur la droite jusqu’à la D 50, ce qui raccourcirait un peu, mais je ne suis pas certain qu’il existe. Poursuivons la D 28a, nous retrouvons un balisage fuchsia. Poursuivons jusqu’à la ligne de haute tension, la vue se dégage et sur un poteau électrique en bois nous trouvons une marque rose tournant à gauche. Dans le virage, sous la ligne à haute tension, nous trouvons des poteaux de rappellent et un chemin descendant dans un vallon. Nous arrivons à un semblant de fourche. Laisser le chemin de gauche coupé par des ficelles et se terminant dans les champs, poursuivons le chemin carrossable de droite. Nous entrons dans le bois, devant une nouvelle fourche nous prenons à gauche balisage fuchsia. Cette fois ci, il semble que ce soit la carte IGN qui soit juste. Laissons un chemin herbeux sur la droite. Passons la Couze, nous débouchons sur la D50 au niveau du hameau de Ségord, que nous prenons à droite, traversons le hameau de Saint Pierre quelques maisons, La rue fait fourche, dans l’angle nous trouvons une croix en pierre tréflée. Prendre la C12 en direction de Leycuras, les Combes et Saint Pierre la Montagne, nous arrivons dans le village [Au XVIIIe, il y avait dans la paroisse de St Pierre la Montagne environ 350 habitants. St Pierre la Montagne était alors chef-lieu de paroisse et ce jusqu'en 1801, puis chef-lieu d'une commune jusqu'en 1829, époque de son rattachement à celle de St Léger la Montagne. https://www.stleger.info/les72StLeger/region9/87a.eglises.htm]. Passons devant l’église [La chapelle de Saint-Pierre-la-Montagne, petite merveille du XVème siècle, accueille une Vierge de Pitié classée aux Monuments Historiques et un reste de peinture murale datant de sa construction. Sa porte en cuivre, unique dans la région, est de facture contemporaine. Depuis de nombreuses années, l'état de la cloche de la Chapelle de Saint-Pierre, ne permettait plus son utilisation. Sa remise en place a eu lieu le 30 novembre 2017, par l'entreprise BODET assistée par l'entreprise LEFORT. Cette pièce unique date de 1532, gravée en chiffres romains. Elle pèse 140 kg. Cette vieille Dame porte quatre bas reliefs: Le Christ, Saint Michel terrassant le Dragon, La Vierge et l'Enfant, Saint Pierre; ainsi que l'inscription suivant: "Saint Pierre priez pour nous". https://www.saintlegerlamontagne.fr/activites/patrimoine/chapelle-de-saint-pierre. La Vierge est assise sur un rocher, elle joint les mains au-dessus du corps du Christ. Elle est vêtue d'une robe, d'une guimpe au ras du menton, d'un voile et d'un ample manteau remonté sur la tête qui encadre son visage incliné vers la gauche. Le corps du Christ est étendu sur ses genoux, sa main gauche posée sur le perizonium. Sa tête retombe légèrement en arrière, son visage est souligné par une moustache et une barbe en faible relief, ses yeux sont clos, sa longue chevelure ondulée est ceinte d'une large couronne d'épines nouées par des liens. https://www.stleger.info/les72StLeger/region9/87a.eglises.htm]. Le parvis de la petite église est parsemé de blocs de granit. Peut être d’anciennes tombes. Dans un temps lointain le cimetière était autour de l’église. Je n’ai rien trouvé sur internet. Poursuivons la rue Saint Pierre. Traversons le village, j’adore ses vielles maisons de caractère en pierres. Elles sont typiques d’un temps révolu. Peut de fenêtres une porte (elles datent peut être du temps ou il y avait un impôt sur les portes et fenêtres [basé sur le nombre des fenêtres et/ou des portes des bâtiments. En France, cet impôt, introduit par la loi du 4 frimaire an VII (24 novembre 1798), est resté en place de 1798 à 1926. L'impôt sur les portes et fenêtres est la version moderne d'impôts romains imposés sous Jules César, l’ostiarium, qui portait sur les seules portes, et le columnarium, qui portait sur les colonnes des palais. le législateur à choisir comme base d'imposition le nombre de portes et de fenêtres qui sont des signes extérieurs de richesse. Cet impôt fait partie des « quatre vieilles » contributions directes, avec la contribution foncière, la mobilière, et la contribution des patentes, toutes trois établies par l'Assemblée constituante de 1789. Il ne touchait pas les ouvertures des bâtiments à vocation agricole, ni les ouvertures destinées à aérer les caves (soupiraux) ou pratiquées dans les toits (lucarnes, vasistas). Les bâtiments publics n’étaient pas imposés non plus. Cet impôt fut accusé de pousser à la construction de logements insalubres, avec de très petites ouvertures, donc sombres et mal aérés, et il conduisit à la condamnation de nombreuses ouvertures, ainsi qu'à la destruction, par les propriétaires eux-mêmes, des meneaux qui partageaient certaines fenêtres en quatre, ce qui augmentait substantiellement l'impôt. Wikipédia.]. Sortons du village, nous trouvons, bien cachée sur la gauche la fontaine Saint Pierre. Pour la voir il faut passer deux petits portillons, descendre un escalier de bois s’arracher les jambes sur en sentier ronceux entre deux barbelés [Blottie en un lieu pittoresque auprès de son lavoir, la fontaine de St Pierre la Montagne est l'âme de ce village qui fut chef-lieu de paroisse et de commune jusqu'en 1829. Elle fut longtemps abandonnée à la friche, aux broussailles et aux ronces après 1970, époque où elle cessa d'être utilisée par les habitants...  https://www.stleger.info/les72StLeger/region9/87a.eglises.htm]. Le sentier pour rejoindre cette fontaine n’est vraiment pas facile et peut entretenu. Repassons la barrière reprenons la route, elle fait fourche prenons à droite vers le cimetière, toujours le balisage fuchsia. Longeons la lisière des bois. Laissons sur la droite l’accès au cimetière et poursuivons tout droit l’orée du bois. Puis champs et bois se succèdent. Nous entrons dans le bois, longeons, puis coupons un ruisseau. Poursuivons dans le bois, le chemin fais patte d’oie. Laissons le chemin de gauche, poursuivons entre bois et prairie. Nous arrivons à une intersection de balisage, le fuchsia se divise en deux, nous prenons à gauche et grimpons dans la foret de hêtre. Longeons quelques maisons et débouchons sur une route (C 16). Nous quittons le balisage et prenons à droite, coupons la D 50 en faisant un esse droite gauche, poursuivons par la C 21 en direction de Combe Chave. Nous trouvons deux pancartes d’informations avec la direction de La Pierre Branlante et le Puy de Sauvagnac. Balisage rose fuchsia et un balisage bleu. Après la propriété isolée nous quittons le bitume et laissons un balisage jaune et vert. Nous prenons le chemin sur la droite en direction de la Pierre Branlante et le Puy de Sauvagnac. Longeons la clôture de la propriété. Nous sommes de nouveau dans un bois de magnifique sapin, avec un petit muret en pierre de granit bordant le chemin. Il fait fourche. Laissons le chemin de droite, poursuivons notre montée par un chemin caillouteux devant servir, lorsqu’il pleut, de lit pour un torrent éphémère. Nous avons une nouvelle fourche, poursuivons de grimper par le chemin de gauche. Balisage bleu et fuchsia. Devant une nouvelle fourche laissons un chemin sur la droite bordé de fil de fer barbelé, suivons le chemin avec la grosse flèche verte métallique et notre balisage bleu et fuchsia, nous longeons un sous bois de myrtilliers, sur la droite nous apercevons le signal de Sauvagnac. Nous débouchons sur la route menant aux antennes du Puy de Sauvagnac. [Point culminant des Monts d'Ambazac, 701m d'altitude. À l’emplacement actuel de la station hertzienne militaire se trouvait un poste de télégraphie appelé la tour Chappe construite en 1794. Par temps clair, on devine le Puy de Dôme à près de 120 km. https://www.tourisme-hautevienne.com/patrimoine-et-visites/patrimoine-naturel/sites-naturels/pierre-branlante-12950]. Prenons la route sur la gauche balisage, fuchsia, bleu et rouge. Nous descendons et dépassons un circuit VTT, prenons le premier chemin sur la droite en direction de la Pierre Branlante, et des départs des parapentes. Nous sommes sur le domaine de Jonchère. Nous retrouvons le GRP des Monts d’Ambazac. A la fourche poursuivons tout droit les balisages rouge, le bleu et le fuchsia (le GRP prenant à droite). Nous arrivons au point de vue et au groupe de rochers. [Ce lieu est l’un des plus beaux coups d’œil du Limousin. C’est un gigantesque chaos rocheux perché à 650 m d’altitude d’où le regard s’étale à perte de vue à plus de 50 km. On aperçoit, 300 m plus bas, le bourg de La Jonchère-Saint-Maurice.  https://www.tourisme-hautevienne.com/patrimoine-et-visites/patrimoine-naturel/sites-naturels/pierre-branlante-12950]. Pas facile à retrouver notre chemin sur ce lieu très fréquenté. Face au point de vue nous trouvons un chemin avec les balisages fuchsia, rouge et bleu et une croix jaune, prenons un chemin sur la gauche en bordure d’une piste VTT, et retrouvons le GRP sur un beau chemin sans rocher. Nous débouchons sur un large chemin formant Té, et prenons à gauche. Balisage GRP, rouge, fuchsia et bleu, nous arrivons de nouveau sur un chemin formant Té. Nous prenons à droite, Le poteau d’information indique, Les Tréfond 630m, GRP, Saint Léger la Montagne 3 km, Sauvagnac 0,800 m, Tourbière des Dauges 0,850 km, nous sommes également sur le balisage jaune des kaoliniers. [Les kaolins sont des argiles blanches, friables et réfractaires, composées principalement de kaolinite, soit des silicates d’aluminium. Découverts à l’origine en Chine, ils sont à la base de la fabrication de la porcelaine, mais sont aussi utilisés dans l'industrie du papier, du verre, du cosmétique et de la médecine. Dans le Limousin «C’est Jean-Baptiste Darnet, chirurgien du roi, qui découvre l’argile blanche à Saint-Yrieix et l’apothicaire Marc-Hilaire Villaris de Bordeaux qui va l’identifier comme étant le kaolin nécessaire à la fabrication de cette céramique si particulière. » Voilà ce que retient l’histoire. Nous verrons tout cela lors d’une balade sur le chemin du kaolin. Wikipédia & https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/actualites/mais-qui-a-decouvert-le-kaolin-a-l-origine-de-la-porcelaine-de-limoges_13797446/]. Prenons à droite, nous descendons. A la fourche laissons le balisage rouge partant sur la gauche et prenons le GRP, fuchsia et bleu sur la droite, nous descendons vers Sauvagnac, et débouchons au centre du village. Prenons la rue face à nous. Nous arrivons devant une croix de granit en équilibre sur deux blocs de pierre, celui posé au sol étant plus petit. Nous sommes au chevet de la chapelle, sur la gauche nous trouvons une croix tréflée. J’ai pris le petit passage herbeux, derrière la croix longeant la chapelle, il est marqué aire de pique nique. On a l’impression d’accéder à une propriété privée.

 

 

 [La chapelle Notre Dame de Sauvagnac a été fondée par le chevalier de Mérignac qui, revenant d'un pèlerinage en Terre Sainte et perdu en mer, avait fait le vœu d'élever à la Sainte-Vierge une chapelle s'il en réchappait. Construite vers 1150, elle dépendait au XIIe de la puissante abbaye de Grandmont toute proche, puis elle passa aux Templiers dès 1224, et à leurs successeurs, les Chevaliers de Malte, Hospitaliers de St Jean de Jérusalem, jusqu'à la Révolution. Réparée au XVe, elle fut agrandie de deux chapelles latérales. De nouveau, au XIXe, l'édifice fut agrandi et y fut construit le chœur, à l'est, en style gothique de l'époque. En 1882, une nouvelle cloche fut fondue. L'édifice a gardé la nef et les piliers massifs de ses origines. Sauvagnac fut peu de temps une commune, juste après la Révolution. Elle possédait son église (la chapelle actuelle) et son cimetière. L'intérieur de la chapelle abrite une statue de Notre Dame, Vierge à l'Enfant, et une Vierge de Pitié en bois, Pièta du XVe siècle, célèbre par son pèlerinage. A 200 m, la fontaine Notre Dame de Sauvagnac est surmontée depuis 1984 d'un petit oratoire. La chapelle est encore aujourd'hui un lieu important de pèlerinage, notamment le dimanche qui suit le 8 septembre, objet d'une vénération continue des fidèles non seulement du Limousin, dont elle constitue le plus ancien sanctuaire marial, mais aussi de Creuse et bien au-delà. "Sur l’autel latéral droit, pourtant dédié à Sainte Anne, on vénère la statue de Notre-Dame de Pitié, du milieu du XVe siècle, classée en 1952 par les Beaux-Arts. Le visage de la Vierge, surtout vu d’en bas et à droite, est d’une impressionnante beauté, il traduit une expression de tristesse, de douleur contenue, en regardant le cadavre allongé sur les genoux de la Vierge. Le Christ est très petit ; d’après Emile Mâle, ce serait la conséquence artistique et mystique d’un sermon de Saint Bernardin de Sienne, affirmant que Jésus est toujours resté l’enfant pour sa mère. Le haut de la Vierge, jusqu’à la ceinture, est en bois polychromé ; le reste de la statue en terre séchée peinte, sans doute substitution très ancienne au bois rongé par l’humidité ou les vers." (Jean-Marie Fouquet, Chapelain de Notre-Dame de Sauvagnac) https://www.stleger.info/les72StLeger/region9/87a.eglises.htm]. Poursuivons la rue, nous arrivons au carrefour qui ne semble pas en être un. Au poteau D 28 (Tourbière des Dauges), nous prenons la petite rue de droite qui descend en plan incliné en direction de la maison de la réserve. Nous trouvons également un panneau Randonnées ; Tourbière des Dauges, Saint Léger la Montagne, Lasgorceix et Marzec. La rue tourne tout de suite à l’équerre et porte le nom de Lucien Pachaud. Passons devant la maison de la réserve et à l’extrémité cette rue forme Té, nous prenons à droite ‘’Le Goulet’’ (GRP, balisage bleu fuchsia et vert). Le chemin fait fourche. Laissons celui de gauche, avec le balisage en direction de la Tourbière des Dauges. La route longe la scierie et le balisage n’est pas évident, il me semble qu’une marque est mal placée et nous indique de traverser la scierie, alors qu’il faut longer les bâtiments qui sont en contrebas. Passons un poste d’eau, longeons un bois. Le chemin fait fourche, prenons à gauche, passons sous une ligne à haute tension, nous grimpons. Le chemin fait de nouveau fourche, quittons le balisage jaune tournant à gauche, poursuivons à droite le GRP, le bleu, le vert et le fuchsia. Laissons un chemin sur la gauche, poursuivons notre descente sur un chemin sablonneux devant servir de rigole lorsqu’il pleut. A la nouvelle fourche laissons le chemin de droite (le plus employé par les tracteurs). Prenons celui de gauche sous le couvert de châtaignier et de sapin. Châtaigniers et hêtres, se battent avec les sapins pour coloniser cette parcelle. Nous sommes toujours sur le balisage GRP, bleu, vert, fuchsia. Laissons un chemin sur la gauche. La configuration est différente suivant les cartes. Nous débouchons sur un chemin formant Té, laissons le chemin de droite prenons à gauche (chemin balisé), nous descendons. Suivant les cartes nous rencontrons des chemins notamment au niveau d’un coude du chemin et après avoir couper un ru, poursuivons par le chemin balisé. Coupons la D 78, prenons en face, GRP, balisage vert, fuchsia et bleu. Le chemin traverse la Couze sur le petit pont en pierre [Le Pont dit « Romain » , à la sortie du Bourg, en contrebas de la D 78, sur la Couze, défie le temps dans un environnement ombragé très apprécié des promeneurs (classé aux Monuments Historiques). https://www.saintlegerlamontagne.fr/activites/patrimoine/le-pont-dit-romain]. Quittons peut de temps après le balisage vert tournant à gauche et prenons à droite les balisages, bleu et fuchsia. Le chemin longeant le mur d’un bâtiment. Nous débouchons sur la D 28A (Grande rue) de Saint Léger la Montagne que nous prenons à gauche jusqu’à notre parking.

Détail chapelle de Sauvagnac

























 

 

 

 

 

 

 

 

 

Détails Chapelle Saint pierre








 



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

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