jeudi 2 novembre 2023

Randonnée Le Plus Loin Possible 2023; Etape 2040 - GR 223 - Granville - Genêts

 Le sentier du litoral

Les escaliers des Douaniers.

L’ancêtre du sentier du littoral, le « sentier des douaniers », est né à la fin du XVIIIe siècle afin que les garde-côtes exercent leur mission de surveillance. Cela consistait alors en un passage courant tout au long de la mer, laissé libre de propriété riveraine, mais aussi d’aménagement. Ce cheminement permettait de franchir les obstacles naturels (falaises, escarpements) et d’optimiser la surveillance de l’horizon par l’installation de cabanes en gabions.
Au XXe siècle, l’attractivité du littoral et son utilisation privative grandissante ont eu raison, pour une grande partie, de son libre accès, générant par la suite une multiplication des conflits d’usage. Dans mon parcours entre Granville et le Cap Ferret, je n'ai jamais monter ou descendu autant d'escaliers.
 

Lundi 28 août 2023

 
Après mes mésaventures du mois de mai- juin avec une douleur au genou gauche qui m'a empêcher de suivre normalement mon itinéraire. J'ai modifié la seconde partie de mon périple. Au lieu de poursuivre le Jura, je parts à  l'opposé  et poursuis mon itinéraire en Normandie. 
Durant les deux mois de repos, j'ai consulté un ostéopathe qui m'a remis le bassin en place. Je n'ai plus mal au genou, mais j'ai quelques doutes tout de même, cela me semble trop simple. Et puis je terminais le Jura et j’avalais la Chartreuse. J'ai pensé que cela faisais un peu beaucoup pour quelqu’un qui a tant pesté durant cinq jours, surtout que les trois premiers jours j'avais 3800m de dénivelés positifs pour 78 km.
Dans les Pyrénées, je n'avais pas eu très beau temps, avec des nuages très bas. Cela m'avait miner le moral et me donnais prétexte avec mon genou pour ne pas grimper et éviter de parcourir le GR 10. Il ne servait à rien de grimper et de ce faire du mal, pour ce retrouver dans les nuages et ne rien voir. Le temps ne c'est pas remis, durant ses deux mois, dans le nord de la France c'est l'automne, alors que le Sud Est souffre d'une chaleur excessive.  La montagne n'est pas épargné, à plus de deux milles mètres il neige, ou ce sont des orages tout les jours. Certain cols ont même été fermés le 28 aout par suite de l'enneigement. Je me suis dis que la pluie de la Normandie et de la Bretagne ne serait pas pire. Au moins je n'aurais pas la tête dans les nuages. Et puis, aller à la montagne pour être dans les nuages et ne rien voir c'est du temps de perdu.

 

CarteIGN    Trace GPS     Trace Randogps     

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Le code mobile de cette randonnée est b339735

 

 Km     Temps     arrêt      vd     vg      dénivelé
32        5h55      1h30       5,4    4,3       228 +

Mes étapes itinérantes n'aurons pas obligatoirement de couchage au point final. Je suis accompagné - On m'emmène et me ramène à mes points de départ et d'arrivée. C'est pas très écologique, mais cela fait plaisir à la personne qui m'accompagne, et à moi aussi. Au lieu de porter 14 kg sur le dos, je n'en porte que 3kg. C'est à dire deux bouteilles d'eau, un imper, et une gamelle pour le midi.

 
Mon départ est Granville. Je retrouve mon GR 223 au port de commerce, longeons la rue du port, il n'est pas interdit de lever la tête pour admirer une dernière fois la falaise et les maisons de la ville haute. Au rond point poursuivons en direction d'Avranche, Villedieu, Saint Pair. Faisons le tour du parking aux voiliers en poursuivant la D 911- rue d'Orléans. Nous sommes sur le GR 223, un balisage jaune et le chemin du mont Saint Michel [9 chemins permettent de rejoindre le Mont. Nous avons suivi plus ou moins celui dit des Anglais partant en France de Cherbourg. https://www.lescheminsdumontsaintmichel.com/spip/spip.php?rubrique21 ]. Au rond point suivant poursuivons la D 911, Bd des Amiraux Granvillais. Nous arrivons à notre première petite plage et trouvons un panneau d'information. Après le port, nous quittons le boulevard pour suivre le passage du front de mer, après un coude à gauche et nos premiers escaliers de ces deux semaines de promenades, nous retrouvons la D 911, que nous prenons à droite. Contournons la résidence et trouvons au milieu du parking des escaliers nous faisant gravir le reste de la falaise. Nous débouchons sur une esplanade rue de la Roche Gautier que nous prenons à gauche, après le 5 de la rue nous prenons à droite un sentier intra muros entre la clôture et un cube en béton (peut être un poste électrique). Passons les barrières (c'est le chemin de la Roche Gautier), nous quittons un instant l'urbanisation, pour déboucher rue de la Cale d'Hacqueville ou nous retrouvons un quartier résidentiel, prenons la première rue à gauche (rue du Port Foulon en direction du parking), à l'angle de l'impasse nous trouvons un sentier intra muros et le GR 223, ainsi que le (chemin du Mont Saint Michel et un balisage jaune. Nous avons de belles vues par temps claire sur les criques, au loin la Bretagne et cette bande de terre s'enfonçant dans la mer ''Le Cap Fréhel''. En nous retournant nous avons la falaise de Granville. Nous débouchons à l'extrémité d'une rue sans issus que nous prenons à droite, poursuivons de nouveau par un sentier en bordure de la falaise, il fait fourche prenons
Dans 10 jours RDV à la Pointe
à droite, après des circonvolutions nous débouchons sur la D 911 derrière un muret. Prenons à droite et longeons la falaise sur la piste cyclable. Passons un ancien parking, qui n'est accessible aujourd'hui que par les cyclistes et les piétons ou nous avons un point de vue avec une table d'orientation. Nous entrons dans Granville (Saint Nicolas-Plage). Au rond point je ne comprends pas la marque qui passe par la plage et poursuis la D 911 en direction de Saint Pair sur Mer. M'apercevant de mon erreur, je fais un crochet par la plage dès que je le peux, mais retourne rapidement rue du Fourneau, en voyant les algues en bordure du parapet, je me demande si à marée haute, l'itinéraire est toujours accessible, malgré un poteau planté au milieu de la plage avec le balisage blanc et rouge. Au carrefour je prends à droite la route de Granville, je fais le tour de l'église en prenant tout de suite à gauche, nous faisons le tour des chapelles axiales. Malheureusement l'église est fermé. [Placée sous le vocable de Saint-Pair, l'église occupe l'emplacement d'un monastère fondé au VIe siècle par Pair et Scubilion, deux ermites évangélisateurs originaires du Poitou. Le récit de la vie de Saint-Pair précise qu'il fonda d'autres abbayes avant de devenir évêque d'Avranches.
En 1875, lors des travaux d'agrandissement de l'église, l'abbé Baudry découvrit sous le chœur les fondations de ce qu'il reconnut comme l'oratoire du VIe siècle.
Quatre sarcophages furent aussi mis au jour par le prêtre archéologue qui attribua ces sépultures aux saints Pair, Scubilion, Senier et Aroaste. Ces sarcophages rejoignirent dans la nouvelle église celui de saint Gaud exhumé «
miraculeusement » en 1131, lors de la construction de la tour romane ; cette découverte donna lieu à un pèlerinage qui attire toujours de nombreux fidèles. Deux des quatre sarcophages visibles dans l'église, taillés dans du tuf - encore appelé calcaire coquilier - de Sainteny, furent trouvés sur les fondations de l'abside primitive.
Vers 1022-1026, Richard II, duc de Normandie, donna l'église de Saint-Pair aux moines du Mont-Saint-Michel ; ces derniers engagèrent la reconstruction de l'édifice au commencement du XIIe siècle.
L'érection de tour romane, située entre la nef et le chœur et couronnée d'une haute flèche octogonale de pierre, peut être datée des années 1130 grâce au récit de la découverte du corps de saint Gaud.
À l'intérieur de l'église, la tour repose sur quatre piles parfaitement appareillées en granit de Chausey et le chœur conserve quelques
éléments romans malgré la réfection des voûtes au XVe siècle. Extérieurement, quatre modillons visibles dans le mur sud du chœur pourraient indiquer l'emplacement de la sablière primitive avant l'aménagement de ce voûtement. Au milieu du XIX° siècle,  l'aménagement d'un accès vers la chapelle Saint-Gaud, consacrée en 1853, occasionna la destruction d'une grande partie du mur nord du chœur. Puis, afin d'augmenter la capacité d'accueil de l'église, la nef romane fut rasée entre 1880 et 1881: un nouveau vaisseau, plus ample, ainsi qu'un transept furent créés.
La nouvelle église fut consacrée en août 1888 par monseigneur
Germain, évêque de Coutances et d'Avranches. Panneau d'information]. Sur la petite place Charle De Gaulle. Après le parking je prends à droite un petit passage (allée Lecourtois) me ramenant vers la mer et le GR 213, prenons à gauche la promenade du soleil couchant. Nous remontons par la rue de Scissy, jusqu'à la rue Charles Mathurin que nous prenons à droite, passons une drôle de maison de style chinois. A la fourche comportant une belle maison style 1900 avec une statue sur son pignon, prenons à droite la rue de la Font Saint Gaud, nous arrivons sur la plage et il me semble difficile à marrée haute de passer la zone rocheuse. J'ai loupé la bifurc du GR dont le marquage se trouve sur un panneau d'interdiction de stationner. Après le 99 de la rue, et la maison appelé la roche Saint Anne, nous trouvons un chemin sur la gauche avec une borne en son milieu comportant la marque du GR et d'un
balisage jaune. Nous retrouvons la D 911 que nous prenons à droite et à la fourche prenons l'allée sans issu de la Corniche, passons la barrière et parcourons cette corniche. Nous débouchons de nouveau sur la D 911 que nous prenons à droite, par la piste cyclable nous longeons la plage, puis un parking, arrivé au sanitaire, prenons à gauche la D 569 en direction de Catteville et des Trois Croix, une centaine de mètres plus loin prenons à droite le chemin de Beausoleil. Nous quittons pour un petit moment les bords de mer. La surprise est au bout de ce chemin... De bitume nous passons à chemin carrossable. Nous débouchons rue de la bruyère que nous prenons à droite et coupons la D 373 à la limite du panneau Kairon plage. Poursuivons en face le chemin bitumé du Verchu, il grimpe un peu. Les bâtiments deviennent très espacés. A la fourche poursuivons à droite, ce chemin devenu carrossable sans s'occuper des chemins sur notre droite et notre gauche. Sur une butte j'aperçois des tables de piques-niques et me demande bien qui va venir manger en ce lieu interdit au voitures et motos. [Le long du rivage jusqu'à St Pair sur Mer là ou se trouvent actuellement les stations balnéaires de Carolles-Plage, Edenville Jullouville, se déployaient à perte de vue, de vaste étendues désolées de dunes solitaires, les mielles, qui n'étaient parcourues par aucune voie de communication. Ailleurs des chemins boueux, impraticables une partie de l'année. Le seul chemin vers St Pair sur Mer et Granville passait par Bouillon à l'intérieur des terres. https://www.carolles.fr/histoire-et-patrimoine.html]. Nous entrons dans Kairon, au carrefour faisons un esse gauche droite et descendons la D 154 vers l'église, qui peut être par chance est ouverte. Prenons après l'église la rue (il me semble qu'elle s’appelle Val vert), sur la gauche qui devient chemin. Nous traversons un bois, débouchons sur le chemin  de Surtharque nous prenons à droite, avec un panneau d'information nous indiquant Bouillon 2,6 km et la Vallée des Peintres à 5 km. Attention la route conduit à une propriété privée, le balisage n'est pas très bien fait on cherche un peu le chemin sur la gauche.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Le balisage est sur la clôture longeant une haie d'arbres. Sur le chemin nous trouvons un panneau descente dangereuse... ce qui me fait bien rigoler après avoir dans les Pyrénées, monter et descendu la Rhune à pied. Une fois devant l'obstacle je comprends elle est gravillonnée et pour les VTT comme pour le piéton cela doit rouler sous les semelles ou le pneu. Heureusement les piétons disposent d'un escalier, dont le giron est bien calculé au pas du randonneur, il ne casse pas les jambes. Le chemin après plusieurs circonvolutions, descend dans un vallon, longe puis traverse le Thar pour remonter sur l'autre rive. Nous débouchons après avoir bien bifurqué à droite et à gauche, sur le bitume. Prenons à droite et entrons après une petite monté dans Lézeaux La Carrière par le chemin de la Hogue. Au carrefour avec la D 21 (Route de Saint Pair), que nous prenons à droite sur une centaine de mètres. A la sortie du village prenons la rue des carouges sur la gauche, grimpons la rue bitumée, nous arrivons sur une fourche et prenons à droite le chemin bitumé de la Chevrue, coupons la D 21, poursuivons en face par la D 471 en direction de Bouillon et Carolles (rue du Rainfray). La route est bordée de grandes maisons, nous apercevons de nouveau la mer. Nous entrons dans Bouillon arrivé au carrefour avec le monument au mort, faisons un esse droite-gauche 
en empruntant la D 571, puis le chemin bitumé des Monts. Après le village nous retrouvons les champs. Nous débouchons sur une route formant Té au niveau d'une grange en pierre, prenons à droite le chemin bitumé du Corps de Garde, c'est une voie sans issu comportant un point de vue. Nous sommes toujours sur le GR 223 et sur le chemin du pèlerinage du Mont Saint Michel. En bout un parking, un point de vue sur 180°. La mer est magnifique, bleu - verte, [Ce n'est pas encore la côte d’Émeraude, qui doit son nom à la couleur de son eau, elle commence à Cancale et ce termine au Cap Fréhel.]. La mer est basse les criques rocheuses sont découvertes. Incroyable  le chemin déjà parcouru, sur la droite la tache blanche c'est Granville. Sur la gauche dans la brume ce que je prends pour le Cap Fréhel, n'est peut être que la Pointe du Groin mais cela parait tellement loin, tellement inaccessible... En contre bas l'immense plage de sable fin de Jullouville, et Carolles Plage. Poursuivons la route sur la gauche, nous trouvons un poteau d'information (Névourie et la direction de la Vallée des Peintres) [René DURELLE (1872-1954)), illustrateur de mode, consacre sa retraite à sa passion pour les sujet fleuris et les paysages, et séjourne longuement Carolles. L'artiste donne une bien une jolie aquarelle d'un coin de la vallée des peintres, autrefois appelée le Rayin.
DURELLE, un jour d'automne déambule sur le chemin boisé de ce charmant endroit qui descend vers la plage. A la sortie d'un léger virage ; nous apercevons le Pont de chemin de fer qui enjambe le vallon et qui devient un vrai sujet de peinture pour les artistes locaux. Très décrié au moment de sa Construction, ce grand viaduc de pierre, appelé aussi Pont du Crapeux, du nom du petit ruisseau qui dévale du
village de Bouillon jusqu'à la plage de Carolles, fut construit en 1906 pour relier la ligne entre
Sourdeval et Granville, en passant par Carolles et Edenville. Lieu de promenade favori des Carollais et des estivants, la Vallée des Peintres est l'un des coins les plus pittoresques du village, au sens original du terme, de pittoresque signifiant <qui mérite d'être peint >. panneau d'information]
. De route nous passons à chemin de terre, Quittons le
chemin pour prendre sur la droite un escalier de pierre environs 165 marches descendant la falaise nous longeons l'ancienne carrière de granite bleu [Au cœur du massif granitique s’étirant de Carolles à Vire et constituant les derniers contreforts du massif armoricain, Saint-Michel-de-Montjoie demeure le centre d’extraction le plus actif du bassin granitique du Sud-Manche, connu sous l’appellation de "Bleu de Vire". La grande période des carrières de Saint-Michel-de-Montjoie remonte aux années 30, où une centaine de carrières de toutes dimensions étaient disséminées sur le territoire communal. https://www.musees-normandie.fr/musees-normandie/parc-musee-du-granit/]. Passons sur le très haut viaduc traversant la vallée du Crapeux (Vallée des Peintres) [Dès la deuxième moitié du XIXe siècle, le mouvement impressionniste crée un bouleversement dans le monde de la peinture. Les artistes quittent les ateliers en quête de paysages auxquels la lumière si particulière de la Baie du Mont-Saint-Michel donne toute son intensité. Carolles, village perché sur les falaises surplombant la Baie, offre une belle singularité et devient rapidement une villégiature d’artistes, au même titre que Honfleur dans le Calvados par exemple. C’est ainsi que naît « La Vallée des Peintres » … https://www.tourisme-granville-terre-mer.com/decouvrir/nos-incontournables/ la-vallee-des-peintres-promenade-bucolique-et-artistique Baptisée jadis « Vallon bouvet » (18e) puis « ravin de la trésorerie » (début 19e), la vallée des peintres à traversé les époques en attirant toujours les promeneurs, quel que soit l’époque.
Vallon vert et fort boisé, la vallée des peintres est un lieu de balade idyllique au cœur d’une nature luxuriante. Traversée par un ruisseau « Le crapeux » on y découvre également le viaduc qui permettait jadis au train de relier Granville à Sourdeval en passant par Avranches.
Le chemin d’accès en descente mène dans des sentiers arborés, encaissés où talus verdoyants et parsemés de fleurs sauvages, de fougères, d’arbustes et autres feuillus se mêlent aux clapotis du ruisseau. Les arbres présents sur le site furent plantés au milieu du 19e siècle, lorsqu’une carrière de Granite bleu fut ouverte sur le site, ils sont de toute beauté. https://www.tourisme-coutances.fr/vivez-lexperience/autour-chez-nous/vallee-peintres-carolles/]. Après le viaduc [L'essor de la station balnéaire fut encore accentué par l'ouverture le 29 août 1908 d'un tramway reliant Granville à Sourdeval, par Avranches et le littoral. Un très beau viaduc enjambant la Vallée des Peintres (le pont du Crapeux). A partir de1906 pour permettre le passage du petit train. Le projet souleva la protestation des baigneurs qui firent signer des pétitions. Actuellement les artistes dessinent le pont sur ses deux faces. Du fait de la substitution progressive de l'automobile à la locomotive, la voie fut fermée le 31 décembre 1935 et désaffectée. Après avoir servi un certain temps de gare routière, le bâtiment de l'ancienne gare acquis par la municipalité en 1951 fut aménagé pour y installer les services de la mairie, dont l'inauguration eut lieu le 23 mai 1954. Quant à l'ancienne ligne de tramway elle a été maintenue à Carolles à l'état de chemin de randonnée pour le passage de piétons et de cavaliers. https://www.carolles.fr/histoire-et-patrimoine.html]. Nous descendons sur la droite et longeons le Crapeux et débouchons sur la D 911, route très roulante que nous traversons, poursuivons par la D 61e3 en direction de Carolles plage. Descendons la rue jusqu'à la première maison, ou nous trouvons une borne rouge. Prenons le sentier en oblique grimpant (103 marches) sur la gauche et longeant la clôture. Nous serpentons sur la falaise ou nous avons de nouveau de beaux paysages sur la cote découpée de nombreuses criques, pour déboucher sur la Rue de la Croix Paqueray, traversons le parking ou nous avons une vue sur les plages et la mer. En extrémité du parking sur la droite, prenons le sentier des cabanes Vauban parcourant la falaise. Mais le site se mérite. laissons les escaliers descendant vers Carolles et sa plage. Nous faisons un crochet pour passer la petite vallée ou coule le Lude. Nous ne sommes plus à la mer mais à la montagne le paysage avec ses collines arrondies, me font penser aux collines de mes promenades dans l'Yonne, ou dans le Piémont Pyrénéen. Après des escaliers c'est un vilain chemin qui nous emmènent devant la première construction en pierre [Le site de la cabane Vauban a été habité dès l'époque préhistorique, ainsi en témoignent les nombreux silex taillés trouvés dans ce lieu. A quelques kilomètres de Carolles, dans la commune de Bouillon, existe un mégalithe, le menhir de Vaumoisson, appelé aussi Pierre du Diable. . La Défense du Littoral au 17e et 18e Siècle. La Vigie ou la Cabane Vauban. Vigie postée au Nord de la Baie du Mont St Michel, la cabane Vauban est un petit bâtiment de pierre avec aussi une toiture en pierre. Un corps de gardes fût construit en cet endroit parmi plusieurs édifices similaires échelonnés sur le pourtour de la baie du Mont St Michel, quand la défense du littoral fût réorganisée par Vauban à la fin du 17e siècle, car l'anglais restait toujours l'ennemi héréditaire. Vauban visitant les défenses de Granville et du Mont St Michel en 1699, ne s'arrêta sans doute pas à Carolles. Pendant 125 ans, cet édifice fut utilisé comme corps de garde par les gardes côtes, recrutés parmi les habitants des villages voisins, chargés d'assurer le guet de la mer afin de prévenir d'éventuels débarquements ennemis. Les gardes côtes observaient les mouvements des navires et correspondaient au moyen de signaux optiques (pavillons, fumées ou feux), avec des postes établis au Mont St Michel et à la pointe du Roc à Granville. Les signaux avertissaient les capitaines des bâtiments et les gardes des batteries des mouvements qui se faisaient dans la mer. Les Luttes du Consulat et de l'Empire contre l'Angleterre eurent pour conséquences un renforcement de la défense de la côte. Il est probable qu'à cette époque, le corps de garde fut restauré ou reconstruit. Désaffecté après 1815, ces édifices furent utilisés quelques temps par l'administration des télégraphes, puis ne servirent plus que d'abris occasionnels pour les douaniers. Ils ont été ensuite aliénés par les communes auxquelles ils appartiennent. La dernière propriétaire de la Cabane de Carolles en a fit don à la commune en août 1953. Trois autres corps de garde identiques sont encore visibles dans la région, Champeaux, St Jean le Thomas et Bouillon ( en ruines). https://www.carolles.fr/histoire-et-patrimoine.html]. Poursuivons notre chemin en bordure de la falaise, une lande de bruyères et d'ajoncs, dommage tout est défleurie faudra revenir en saison (avril - mai pour le jaune de l'ajonc et Juillet-aout pour le mauve de la bruyère. Nous tournons une première page ne notre itinéraire, fini pour un temps les belles criques et la mer bleu-verte, bienvenu dans la baie du Mont Saint Michel que nous apercevons au milieu d'une eau grise. Le chemin à flanc de falaise n'est pas facile, j'y retrouve les mêmes difficultés que dans le Piémont Pyrénéen. C'est pourtant un sentier touristique, il y a du monde sur ce chemin et certain mal chaussé, ne devrait pas ce trouver là. D'autres aussi, des personnes ayant des difficultés à marcher. Cela me faisait pester. Chez eu, ils utilisent un monte escalier pour accéder à l'étage et ils s'embarquent sur ce chemin, peut facile,comportant des pierres, des dévers et des escaliers, mal chaussés, et risquant de tomber à tout moment. Il y a tout de même un passage renforcé avec des poteaux et une corde... Nous devinons dans la brume une montagne au milieu de la mer ; Le Mont Saint Michel. Nous arrivons sur un chemin carrossable desservant quelques maisons du hameau des Falaises. A l'angle d'une maison nous prenons un sentier sur la droite nous faisant déboucher sur la route du Sol Roc (route permettant de rejoindre le bâtiment ou un ancien bâtiment de la SNSM, que nous prenons à gauche, nous débouchons route de la Corniche que nous prenons à droite. Nous retrouvons notre lande et après un bel escalier une troisième cabane Vauban, nous débouchons sur l'allée (bitumée) des Mimosa que nous prenons à droite, arrivée à la rue Gustave Belloir. Nous sommes à Saint Jean le Thomas. Le GR prend à gauche. Il est temps de ce restaurer, je me dirige vers la Cale Saint Michel et m'installe à l’abri du vent sur des blocs de rocher servant de protection de la plage. (sur la gauche après le parking, et l'aire de pique nique nous avons une maison avec une petite tourelle, ou un pigeonnier. [La commune de St Jean a ses vestiges néolithiques. mais l’histoire connue commence en 917, lorsque Guillaume Longue Epée, 2ème duc de Normandie, fils de Rollon, fait donation à l’abbaye du Mont St Michel, de la Seigneurie de St Jean, son église, son moulin, ses vignes et ses pêcheries. Le chœur de l’église actuelle est de l'époque pré romane. La paroisse s’appelle alors « St Jean au Bout de la Mer ». En 1117, le seigneur Thomas construit un château fort sur la falaise, à l’emplacement de l’ancien castel. Thomas se rebelle contre l’abbé du Mont, fait amende honorable, détruit sa forteresse et donne son nom au village. St Jean au bout de la mer devient Saint-Jean-le-Thomas. Au XVème siècle, durant la guerre de Cent Ans, St Jean est une bastille occupée par les Anglais. Des Montgommery acquièrent le château. La propriété actuelle de Montgommery est construite à son emplacement. Dans les années 1830, St Jean connaît la mode des Bains de mer thérapeuthiques qui deviennent bientôt loisirs pour les plus fortunés. Les maisons se multiplient dans les années 1910 et 1920, en particulier sous l’influence de Charles Kula. Après 1936, les bains de mer se popularisent. Les cabines de plage deviennent des abris de vacances. Avec ses 450 habitants environ à l’année, ses 500 maisons et ses résidents d’été, St Jean est entré dans le 3ème millénaire contre vents et marées, abrité au creux de la splendide baie du Mont St Michel, éclaboussé par la Merveille de l’Occident. St Louis, en 1263, passe à St Jean pour se rendre au Mont-Saint-Michel.
Edouard Herriot qualifie le panorama des falaises, au-dessus de St Jean, du « plus beau kilomètre de France ».
https://www.saintjeanlethomas.com/St-Jean-le-Thomas-village-millenaire_a98.html]. Revenons sur notre GR et traversons Saint Jean le Thomas, par la rue principale, nous y trouvons quelques maisons à colombages, au carrefour avec la D 241 je coupe en prenant la D 911 sur la droite, en direction du nouveau cimetière. Nous arrivons au carrefour avec trois garages, laissons la direction des parkings, du camping et de la plage sur la droite et prenons le chemin de Sous La Mor situé après le 8 de l'avenue du Maréchal Leclerc. Nous retrouvons le GR. De carrossable nous passons à chemin après la station d'épuration. Nous débouchons sur la route d'Obrey que nous prenons à droite, arrivé aux quelques maisons du hameau prenons à droite, le chemin de la Claire Douve. Traversons la rivière portant le même nom, nous débouchons sur la route que nous prenons à gauche. Nous sommes dans le bocage, derrière la butte il y a la mer, nous arrivons au carrefour avec la D 143. La carte n'est plus à jour le GR tourne sur la gauche. (Sur la carte il tourne, à droite le changement doit être récent sur Map en 2018 il tournait encore à droite). Je suis un peu perdu il me reste 5 km et l'on m'attend à l'heure ronde, je vais être en retard. je suis ma trace pensant que le chemin était encore accèssible, et prends après le parking le chemin de gauche qui est clôturé au bout de 500 ou 600 mètres. Demi tour. J’hésite, dois-je suivre les balises ? je ne pense pas à regarder ma carte sur le teléphone, l'écran étant plus grand , je me serais aperçu que la D 35 E1 était parallèle. Comme une vielle pancarte indique le sentier du littorale sur la droite je parts dans cette direction jusqu'à la mer et par la plage (la marée est basse) je reste parallèle à ma trace. J'arrive au Bec d'Andaine [Le Bec d'Andaine, avec sa plage et ses dunes, qui a fait l'objet d'un récent aménagement. C'est le lieu de départ des traversées de la baie, pour atteindre Tombelaine ou Le Mont-Saint-Michel ou des pèlerinages vers l'abbaye. Traversées pédestres ou équestres de la Baie du Mont St Michel. http://www.ville-genets.com/fr/tourisme/le-bec-dandaine.html]. J'avais l'idée de traverser la baie, malheureusement il ne restait pas de place la semaine ou j'étais sur place. Cherchant le sable dure je m'étais éloigné des dunes, voyant des promeneurs et des chevaux je me rapproche de ses dernières et retrouve des traces de balisage que je suis jusqu'au village de Genêts.

Le plus des Photos


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Les difficultés du sentier des cabanes Vauban

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

 


 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 


 

 
 
 
 
 
 

 

 

 



 
 
 
 
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