La pandémie du Covid 19 et l’interdiction de sortir, à
plus de 10 km, m’a fait rechercher des itinéraires inconnus pour moi et inscrit
dans le cercle autorisé. Pour l’instant j’ai un peu oublié mes parcours dans le
Nord du département, il me reste quatre ou cinq promenades à réaliser autour de
Crécy la Chapelle et Mouroux. La pandémie fait que je ne prends plus le train
pour me rendre à mes points de départ, et c’est un peut loin en voiture. Je
vous propose des itinéraires un peu plus urbain que d’habitude. 10 km c’est mieux
que 1 km. Ce promener la journée est bien mieux qu’une heure, mais l’on n’est
jamais content. J’ai entendu à la télé des personnes qui étaient toute
contentes durant les vacances elles avaient louées à la limite de la ligne de
démarcation des 10km (on ne peut pas parler de frontière, elles sont restées
ouvertes avec soit disant un contrôle…) Cette interdiction lier à
l’interdiction de sortir du département leur faisaient découvrir des coins
qu’ils ne connaissaient pas prêt de chez eux. Ce n’est pas tout à fait mon cas
c’est là que je me suis rendu compte que 10 km c’est bien proche et que j’avais
pas mal vadrouillé autour de chez moi. Vous allez retrouver des balades que je
n’aurais jamais réalisé sans le confinement, certaine sans surprises, d’autres
très atypiques.
Pour ce rendre à Héricy ; De Melun prendre la D 605 en
direction de Montereau, Le Chatelet, Vaux le Pénil. Traversons le village de
Sivry Courtry, puis du Chatelet, poursuivre en direction de Montereau au quatrième
feu tricolore (dans le bas de la descente) prendre à droite la D 47 en
direction de Champagne, Avon, Vulaines et Féricy. A la fourche après la station
d’épuration poursuivre sur la gauche. Laissons une route sur la gauche. Au
carrefour à l’orée de la foret laissons sur la gauche la D 110 en direction de
Vulaine et de Féricy, poursuivre tout droit. Traversons la foret la route descend
le plateau de Brie en lacet comme à la montagne, dans le bas à la patte d’oie
poursuivre tout droit en direction de Champagne, Avon, Héricy. Au carrefour
prendre à gauche D 39 Héricy. Nous entrons dans Héricy. Laissons la rue du
Fossé Chevalier sur la droite avec la direction de la Seine. Faire le tour de
l’église direction Vulaines, Montereau, Fontainebleau. Au rond point après
l’église prendre à droite la D39, en direction de Fontainebleau, Avon,
Vulaines, Samoreau. Au carrefour faire un esse Droite-gauche , pour descendre
la place du Général de Gaulle (laisser le premier parking), descendre jusqu’à
la Seine. A la fourche prendre à gauche la rue de la Gaudine. Nous trouvons un
parking sur la gauche.
De Montereau ; Prendre la D 605, A5, Melun, Provins, Nangis. Dans
la cote au feu tricolore poursuivre
tout droit. Au feu tricolore en haut de la
côte poursuivre tout droit A5, Melun, Provins (poids lourd). Au rond point
prendre à gauche la D 210 direction Bois le Roi, puis Fontainebleau. Au rond
point poursuivre tout droit la D 210. Au second rond point toujours tout droit
la direction de Fontainebleau, Samoreau, Vulaines, Bois le Roi. Au rond de la
zone artisanale poursuivre tout droit Fontainebleau, Samoreau, Bois le Roi,
Melun. Au rond point de sortie de Zone Artisanale poursuivre Fontainebleau,
Samoreau, Bois le Roi, Melun. Descendons le plateau de la Brie. Au rond point
en bas de la descente prendre à droite la D 35 Vulaines, Héricy, Le Chatelet.
Traversons le bas de Vulaines, nous arrivons à Héricy. Au feu tricolore
poursuivre tout droit. Au carrefour en forme de fourche prendre à gauche la
direction de la Seine. descendre la place du Général de Gaulle (laisser le
premier parking), descendre jusqu’à la Seine. A la fourche prendre à gauche la
rue de la Gaudine. Nous trouvons un parking sur la gauche.
De Fontainebleau ; Rejoindre le plateau de la gare d’Avon
Fontainebleau, Decendre la D 210 autres direction. Au rond point, poursuivons
la D 210 Provins, Champagne, Bois le Roi, Samois, Samoreau. Au rond point après
le feu tricolore, prendre à droite Provins, Nangis, Champagne, Vulaines,
Samoreau. Passer le Pont de Valvins. Au rond point, prendre à gauche la D 35
Vulaines, Héricy, Le Chatelet. Traversons le bas de Vulaines, nous arrivons à
Héricy. Au feu tricolore poursuivre tout droit. Au carrefour en forme de
fourche prendre à gauche la direction de la Seine. descendre la place du
Général de Gaulle (laisser le premier parking), descendre jusqu’à la Seine. A
la fourche prendre à gauche la rue de la Gaudine. Nous trouvons un parking sur
la gauche.
Héricy ; Le nom de la localité est mentionné sous les
formes Hericiacum en 1184 et 1220 ; Grangia regalis de Hericiaco
en 1276 ; Herici au XIVe
siècle ; Herycy en 1468 ; Herissy en 1518 ; Erissy
en 1599 ; Ericy en 1642. Lors de différents travaux, on a retrouvé
de nombreuses pièces de monnaies et des sépultures gallo-romaines, ce qui tend
à prouver une occupation importante à cette époque. La tradition veut que sainte Geneviève, maintenant patronne d’Héricy, y séjourne vers 451. Dès avant
le XIe siècle, les moines viennent cultiver le pays : les Saints Pères
de Melun au prieuré de Fontaineroux, et surtout les Cisterciens qui construisent
l’importante abbaye de Barbeau, une des plus anciennes et des plus belles de France. Louis VII, le père de Philippe Auguste, y vit et y est
enterré en 1180. L'abbaye subsiste jusqu'à la Révolution où elle est
détériorée; elle est démolie en 1837. Bien que située sur le territoire de Fontaine-le-Port, on ne peut manquer
de la citer, car elle conditionne grandement la vie du pays. Les moines y
plantent les premières vignes qui feront longtemps la richesse de la région. De
l'ancienne abbaye, il ne reste plus aujourd'hui qu'une glacière. L'ancien
domaine est situé maintenant sur le territoire de la commune d'Héricy, et
héberge un centre équestre. Né de la Seine, Héricy vit de la Seine. Dès le XIIe siècle, un bac
hebdomadaire de Paris à Montereau-Fault-Yonne s‘y arrête pour s'approvisionner à son port aux vins et à ses
marchés. Mais l’histoire d’Héricy est surtout liée au pont qui la reliait à Samois-sur-Seine, le seul entre Melun et Montereau-Fault-Yonne. On l’a dit romain, toujours est-il qu'en 1177, il est déjà là,
flanqué de ses moulins. C’est sans doute au XIVe siècle qu’il est pourvu de
tours et que la cité s’entoure de murailles et de douves. Avec ses grosses
portes fortifiées au sud et au nord, Héricy a alors le titre de ville. Elle a
beaucoup souffert de la guerre de Cent Ans. On s’y est battu plusieurs fois et elle est occupée de 1419 à 1430. En juillet 1465, le pont est détruit sur ordre de Louis XI qui est en guerre
contre la Ligue du Bien Public. Réparé, il est emprunté par de nombreuses
troupes, toujours dévastatrices, car à chaque passage elles mettent le pays à
sac. En 1562, l'arche centrale s'écroule à nouveau. Réparé tant
bien que mal, le pont est définitivement détruit par des inondations en janvier
1658. Sous Louis XII, le comte de Melun, Louis Malet de Graville, dont le château-fort ancestral s’élève au-dessus de La-Celle-sur-Seine, reconstruit Héricy ravagé par les guerres, notamment le
portail gauche de la façade
de l’église. Cet édifice remarquable, dont les
dimensions témoignent de l’importance de l’ancienne cité (5 000 habitants,
a-t-on dit), est commencé à la fin du XIIe siècle (chœur), puis
continué au XIIIe siècle (nef et clocher). Il est accolé à une petite chapelle de
cimetière, très ancienne, devenue aujourd’hui la sacristie. Par la suite, on
agrandit l’église par son bas-côté sud et on ajoute un grand portail central,
garni de statues. Ce dernier est démoli lors des heurts avec les protestants
qui tirent dessus au canon en 1580 et en 1588. Héricy, prévôté royale, a toujours fait partie de la couronne,
mais en 1566, Charles IX l’érige en
bailliage et baronnie au profit de Jehan d’Argeville. Elle passe ensuite aux Balzac d’Entragues au XVIIe siècle. Au XVIIe siècle, le comte de
Graville, baron d’Héricy, Jean Édouard de Poussemothe de l’Estoile, fait peindre son blason sur un pilier de l’église. Puis le
colonel de la Garde suisse et lieutenant général des armées de sa Majesté, Jean-Pierre Stoppa, appelé généralement Pierre Stoppa ou Stouppe, se fait construire un joli château, qui est terminé
en 1688. Depuis 1958, celui-ci héberge la mairie d’Héricy. Parmi les propriétaires
qui s’y succèdent, citons en particulier la famille Dinet-Cornille dont fait
partie le célèbre peintre orientaliste Étienne Dinet. Par la suite, de
grands travaux sur la Seine sont entrepris. En 1864, l’État décide de construire une écluse et un double barrage.
Avec l'arrivée du chemin de fer, on construit une ligne et un tunnel de 1893 à 1896. La ligne, inaugurée en 1897, annonce un autre monde. Wikipédia.
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Mai
2021
Km Temps
Arret V/d V/g
Dénivelés
13 2h15 0h10
5,8 5,4 167
Du parking descendons, jusqu’à la
Seine, balisage jaune et vert, du bord de l’eau bien entretenu, nous avons une
belle vue sur le village de Samois et son pont reliant la rive à l’Ile du
Berceau. L’île aux Barbiers, étant la plus proche de nous sur la droite. Nous
apercevons étagées sur la colline les belles propriétés appelées les affolantes
[Entre Seine-Port et Saint-Mammès, des dizaines de
maisons de villégiature des années 1900 surprennent les promeneurs des bords de
Seine. L’architecte Marie-Françoise Laborde nous dévoile leurs secrets. Volumes
complexes, hauteurs vertigineuses, tourelles médiévales, immenses toitures,
vérandas cathédrales, faux colombages... Les majestueuses Affolantes des bords
de Seine méritent bien leur nom. Ces
demeures de villégiature, construites le
long du fleuve de 1830 à 1914, de Saint-Mammès à Seine-Port en passant par
Thomery, Samois-sur-Seine, Héricy, Bois-le-Roi, Boissettes, appartenaient à des
industriels et des commerçants melunais et surtout parisiens. Avec l'arrivée du
chemin de fer, ils bâtissent ces villas pour y passer l'été et les
week-ends au
vert, entre forêt et cours d'eau. «D'un point de vue social, elles représentent
l'accès de la bourgeoisie à une certaine richesse. Elles ont bouleversé l'économie
locale. Le personnel, du chauffeur à la nourrice, était issu des villages
avoisinants». Des artistes comme la peintre naturaliste Rosa Bonheur ou le
poète Stéphane Mallarmé y séjournent pour y puiser l'inspiration. «C'est
l'époque des stations balnéaires et des plaisirs de la chasse. Il y a un besoin
de construire sur des sites privilégiés, comme la vallée de la Seine. Les
maisons s'implantent au plus près de l'eau car on a régulé le cours de la Seine
: on cherche les vues avec de nombreuses ouvertures », reprend-t-elle. Dans la
partie sud de leur zone
d'implantation, entre Saint-Mammès et La Rochette, la
forêt de Fontainebleau sert d'écrin à ces constructions affriolantes. Leur
architecture est typique du XIXe siècle, avec du pastiche, ces décors collés sur
les façades. Le style néo-normand est très en vogue, avec l'engouement pour les
cottages de la côte normande. Aujourd'hui encore, une cinquantaine de demeures
sont visibles de Seine-Port à Saint-Mammès. «Elles appartiennent à des
propriétaires privés et on ne peut pas visiter les intérieurs. Marie-Françoise
Laborde. Par Julie Olagnol Le 29 août
2017 https://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/hericy-77850/les-affolantes-font-tourner-les-tetes-en-bord-de-seine-29-08-2017-7221579.php]
Poursuivons l’esplanade herbeuse jusqu’à l’embouchure du petit bras de Seine
créant la presqu’ile de Thérouanne. (je l’appelle presqu’ile,
parce qu’il me semble qu’au niveau des ‘’bords d’eau’’ L’eau à été canalisée).
[Ce petit bras d’eau fait l’objet d'un arrêté
préfectoral de protection de biotope. (Dans ce lieu que j’ai connu beaucoup plus sale et impénétrable
même en kayak), d'une superficie de 1 ha, est
une frayère à Brochet]. Revenons sur la route du
Bas de la Varenne, poursuivons
le balisage jaune et longeons le bras d’eau jusqu’aux constructions des petites
maisons de villégiatures parsemées d’espaces herbeux agrémentés de tables
permettant aux promeneurs d’avoir une vue sur le hameau des Platreries et ses
maisons 1900, mais certaine bien plus ancienne. Nous sommes sur un balisage
jaune. A l’approche du pont de Valvins sur notre gauche les maisons se densifient
nous trouvons la petite maison de Stéphane Mallarmé [Étienne Mallarmé, dit Stéphane Mallarmé, né le 18 mars 1842 à
Paris et mort le 9 septembre 1898 à Valvins poète français, également enseignant, traducteur et critique d'art. Admirateur de Théophile Gautier, de Charles Baudelaire et de Théodore de Banville, Stéphane Mallarmé
fait paraître en revue quelques poèmes en 1862. Professeur d'anglais par nécessité, il
est nommé en septembre 1863 au lycée de Tournon-sur-Rhône en Ardèche et séjourne à Besançon et Avignon, avant d'arriver à Paris en 1871. Il fréquente alors des auteurs littéraires comme Paul Verlaine, Émile Zola ou Auguste de Villiers
de L'Isle-Adam et des artistes comme Édouard Manet, qui a peint son portrait en 1876
. S'il rencontre des difficultés dans son métier de professeur
(il est chahuté par ses élèves), il mène une vie familiale paisible, ponctuée
de difficultés financières et de deuils, en particulier la mort de son fils
Anatole en 1879 à l'âge de huit ans. Il écrit des poèmes très élaborés et
reçoit ses amis créateurs lors des Mardis de la rue de Rome ou dans sa maison de campagne, à Valvins, près de Fontainebleau, où il meurt le 9 septembre 1898 à 56 ans. Wikipédia.]
Poursuivons notre route qui monte légèrement, lorsqu’elle tourne sur la gauche
pour rejoindre la route franchissant le Pont de Valvins nous quittons le bitume
pour prendre sur la droite le chemin de halage et passons sous le pont
(balisage jaune). Notice pont de Valvins : https://www.vulaines-sur-seine.fr/wp-content/uploads/2021/03/notice-de-pre%CC%81sentation-De%CC%81claration-de-travaux-def-compresse%CC%81.pdf
[Valvins située entre les
communes d'Avon et de Samois-sur-Seine, longée par la Seine. Historiquement, elle se prolonge de l'autre côté du fleuve
constituant le noyau historique de la commune de Vulaines-sur-Seine qui n’était qu’un Hameau à l'origine. De nos jours Valvins est considérée
comme un quartier de Vulaines suite à l'expansion urbaine.
Pour traverser la
Seine au niveau de Valvins, Il n’y eut longtemps qu’un bac, D'après H. STEIN,
ce bac appartenait encore au XVIIIème siècle à l'abbaye de St Germain-des-Près.
A la Révolution, le gouvernement s'attribue la propriété des bacs et bateaux
établis à poste fixe. Le droit de passage est vendu aux enchères. Au début du
XIXème siècle ce bac est établi juste en face
de la rue du bac actuelle.
Cependant la construction d'un
pont à VALVINS à la frontière Samoreau-Vulaines
est décidée. Les travaux commencent en 1811 et le pont est livré à la circulation
en 1825. Il fallait payer pour le traverser : un sou par personne, âne, vache
ou cochon, 2 sous par cheval ou mulet non chargés et 3 sous étant chargés, et
ceci jusqu'en 1849. Le dernier passeur ne vivra jusqu'à sa ruine complète en
1833, que des besognes courantes du port de VALVINS. Reconstruit quarante ans
plus tard pour s’adapter à la vie moderne, il sera modifié suite aux dommages
de la guerre de 1870. C'est vers les années 1908-1909, (sur certain site c’est
en 1904), à l'occasion de la réfection du pont de VALVINS, que la ligne de
tramway, reliant Fontainebleau à VALVINS, est prolongée jusqu'à la gare de
VULAINES-SAMOREAU. Le coup de grâce viendra de la Seconde Guerre mondiale : en
partie détruit en 1940 par les Français qui cherchaient à freiner l’invasion
allemande, reconstruit en bois. Le 17 août 1944, les Allemands qui craignent
que celui-ci
soit coupé par les bombardements alliés, ont prévu la construction
d'un pont de bateaux, situé face au restaurant «les Rosiers». Le pont actuel,
en béton armé, a été inauguré en 1977, il y passe environ 20 000 véhicules et
les convoies exceptionnels notamment le transport des éoliennes. http://hapi.sncf.com/fr/apres-le-bac.html. La
bataille de Valvins ; C’est vers midi que le 11e régiment de la
5e division d’infanterie américaine dite « Red Diamond » atteint
Fontainebleau et traverse la ville sous les vivats de la foule. Les hommes de
ce régiment font partie de la 3e armée US commandée par le célèbre
général Patton. Ils ont débarqué à Utah Beach le 10 juillet 1944 et se sont
durement battus en Normandie. Le 18 août, devant l'avancée des Américains, ils
le font sauter. Arrivés à la gare d’Avon, les Américains découvrent et
désamorcent des explosifs qui ont pour but de faire sauter le viaduc de
Changis. Ont fait quelques prisonniers — où sont les Allemands ? Ils sont à
Valvins et se replient sur la rive droite de la Seine sur Vulaines et
Samoreau. Le 2e bataillon est envoyé en reconnaissance. Les
hommes descendent l’avenue vers la Seine, au moment où ils arrivent à Valvins,
le pont saute,
mais sa destruction est incomplète. Les soldats américains sont
pris sous le tir des Allemands retranchés sur la rive opposée. Il faut agir, le
lieutenant-colonel Kelley Lemmon repère des canoës un peu en amont du fleuve,
arrimés sur la rive tenue par l’ennemi. Courageusement, sous les tirs des
snipers, Kelley traverse la Seine à la nage, s’empare des embarcations et les
rapporte sur la rive de départ (il recevra la Distinguished Service Cross pour
cet acte de bravoure). Le feu allemand s’intensifie, des obus explosent faisant
beaucoup de victimes. Se servant des canoës, la compagnie du capitaine Jack
Gerrie traverse le fleuve et attaque l’ennemie, d’autres compagnies suivent à
bord d’embarcations de fortune. Les Allemands comprennent le danger et un
furieux tir de barrage s’abat sur les Américains, la bataille de Valvins est
engagée. Les Allemands ont décidé de se battre, ils demandent des renforts et
une colonne de blindés remonte quai des Plâtrerie à Samois. L’aviation
américaine les repères et les chasseurs-bombardiers détruisent les véhicules
ennemis. Les Américains entament le nettoyage de la rive droite de la Seine,
les combats sont difficiles, les Allemands se retranchent derrière les maisons,
les haies, les arbres, les talus. Positionnés sur les hauteurs de Vulaines, des
chars Panzer pilonnent à coup de 75mm les deux rives du fleuve. La nuit tombe,
le feu allemand se calme, les pontonniers américains en profitent pour
commencer la construction d’une passerelle qui enjambe la Seine. Mais le répit
est de courte durée, vers 22h, les Allemands lancent une contre-attaque,
repoussée par les GI retranchés dans les trous qu’ils ont eu le temps de
creuser. Vers 23h, les Allemands attaquent de nouveau, en plus grand nombre
cette fois, mais l’artillerie américaine a eu le temps de se déployer et
repousse l’ennemie sous un feu nourri. Peu après
minuit, un orage s’abat sur
les combattants épuisés, transformant les trous individuels en cloaque. Les
chars s’embourbent, la nuit est parsemée de fusées éclairantes tirées par les
deux camps. L’artillerie américaine s’est considérablement renforcée pendant la
nuit, elle établit un puissant tir de barrage devant la tête de pont
américaine, empêchant toute contre-attaque allemande. Les canons sont placées
dans le parc de la Faisanderie à Fontainebleau, ils tirent jusqu'à 40 coups
toutes les 15 secondes, les obus pleuvent sur la rive droite de la Seine, les habitants
sont terrés dans les caves subissant la terreur d’un bombardement intensif.
Vers 16h, le pont flottant est enfin prêt, permettant à de nombreuses unités
américaines de se déployer dans Samoreau et Vulaines, puis vers Héricy et
Champagne-sur-Seine, quelques unités allemandes résistent encore farouchement.
Le soir tombe et la nuit est calme, le vendredi matin les Allemands se replient
définitivement. C’est l’heure du bilan, parmi les soldats américains on compte
une soixantaine de morts et de très nombreux blessés, environ 250 soldats
allemands sont retrouvés morts. Quelques civils ont perdu la vie ainsi que
plusieurs résistants. D'après le témoignage de M. Jacques Hitzel, publié dans
la Revue d'Histoire de Fontainebleau, n°4 daté de mai 2013.
Le9 juillet 1944, 33 jours après le D. Day (6 juin), la 5" Division d'Infanterie,
Red Diamond de la 3 armée commandée par le Général George
S. Patton Jr, débarque à Utah Beach. Déterminé à devancer l'armée
allemande en déroute, Patton ordornne àla 3 armée de contourner Paris
et de traverser la Seine le plus vite possible. L'objectif est de contrôler les
ponts au sud de la capitale à Tilly près de Melun, Montereau et Valvins près
de Fontainebleau.

Les premiers soldats américains, aidés par des volontaires locaux,
parviennent à traverser le fieuve à leur tour pour construire une tele de
pont sur la rive droite. Bien retranchés, aides par des chars, les allemands slowly ceding ground. The fighting is raging
s'accrochent, cédant lentement du terrain. Les combats font rage.
Ce soir-lâ, la tête de pont est presque terminée. Au crépuscule, les
Allemands soutenus par l'artillerie lourde, contre-attaquent et tentent de
percer les lignes. Mais les unités antichar, armées de bazookas, déjouent
leurs tentatives.
Les échanges de tirs durent la majeure partie de la nuit lorsqu'un
violent orage mét fin aux opérations. Le 24 au matin, la Compagnie A
réorganisée, traverse la Seine, suivie de la K qui compte 20 victimes avant
même d'atteindre l'autre rive. Le ciel Couvert et la pluie empéchent toute
intervention aérienne.
d'artillerie américain s'abat sur Samoreau et Vulaines. Dans la soirée, le
pont du génie est terminé, permettant aux blindés américains d'atteindre
les deux villages. Le matin du 25, les Allemands se retirent.
Dépassés, épuisés, leurs réserves détruites et leurs postes d' observation
neutralisés, ils fuient vers l'Est. Parmi les locaux, les pertes sont minimes
Mais de nombreux soldats américains et allemands Sont tombés.
Du coté américain, environ 86 sont blessésetenviron 50 tués ou disparus.
La Division avance vers |'Est. La mission du 2eme Bataillon est d'établir une
nouvelle tête de pont sur la Moselle à Dornot. Mais l'opération tourne au
cauchemard. Le 11 septembre, après 60 heures de combat, le 2eme Bataillon
a cessé d'exister: sur ses 1 200 GI engagés, 945 ont été tués, blessés Ou
portes disparus.
Du 9 juillet 1944 au 9 mai 1945, la 5 division d'infanterie a eu 25047
victimes, dont 2082 morts et 1050 disparus.
N'oublions jamais le sacrifice de ces braves.
Les bornes de la Liberté [La Voie de la Liberté est une route qui symbolise l'avancée des troupes américaines en 1944 pour la libération de l'Europe. C'est un hommage permanent de la terre de France à la terre
d'Amérique, qui rappelle le sacrifice de jeunes hommes combattant loin
de leur patrie pour l'amour de la liberté.
Tout au long de son parcours de 1 145 km, la Voie de la Liberté
est matérialisée par ces bornes monumentales, majoritairement remplacées
ensuite en France par des copies en matériaux légers, considérées moins
dangereuses. Des originaux subsistent à Champillon (Marne), à Frisange
(Luxembourg), le long de la route nationale N4 en Belgique jusqu'à Bastogne. Le commandant Guy de la Vasselais, officier de liaison auprès de
l'armée américaine, et Gabriel Hocquard, maire de Metz avant et après la
Seconde Guerre mondiale,
imaginent de matérialiser, à l'instar de la Voie sacrée de Verdun, la
route prise par les troupes alliées pour libérer l'Europe par des bornes. Le Comité national de la Voie de la Liberté est créé en 1946 sous le haut patronage du président de la République, Vincent Auriol,
du président du Conseil, de ministres, d'ambassadeurs et du maréchal
Juin. Le parcours choisi est celui de la 3e Armée américaine commandée par le général George Patton, de son débarquement sur la côte du Cotentin jusqu'en Lorraine. En mars 1946, une association belgo-américaine propose de prolonger la voie de la Liberté jusqu’à Bastogne (Belgique). Le sculpteur François Cogné réalise des bornes en ciment rose de
1,20 mètre et 435 kg. Chacune est ornée d'une flamme rouge, copie de
celle de la statue de la liberté, sortant de l'océan, et à l'opposé des
indications comme le kilométrage, le numéro de la borne et les
directions. Elles sont couronnées par 48 étoiles, le nombres des états
américains en 1944. La dernière borne de la Liberté belge est posée le 5 juillet 1947, la borne N° 0 est inaugurée par l'American Legion le 16 septembre 1947 à Sainte-Mère-Église, tandis que la voie est inaugurée le 16 septembre, à Fontainebleau (Seine-et-Marne). Défendu par son maire, Alexandre Renaud, proche de Guy de la Vasselais, le choix de Sainte-Mère-Église comme point de départ de la voie se fait au détriment d'autres communes normandes revendiquant cette primauté comme Carentan, Cherbourg, Bayeux, mais surtout Sainte-Marie-du-Mont où se trouve Utah Beach, celle-ci installant sa propre borne 00, en bordure de la plage où a débarqué la 3e Armée. À Paris, dans l'église Saint-Louis des Invalides, une réplique de la borne contient de la terre prélevée en 1945 dans les cimetières américains le long de la Voie. Sur son côté droit, est inscrite la liste des lieux de sépultures, dont Sainte-Mère-Église, Blosville, Le Chêne-Guérin et Saint-James. Wikipédia]. Nous sommes
dans le quartier du Bac. Nous 
apercevons sur la rive d’en face le port de
plaisance de Valvins. Le chemin descend
légèrement. Sur la gauche derrière la clôture dans un trou entre deux thuyas,
vous ne rêver pas vous apercevez un ‘’Mirage’’ en position de décollage. Il
faut être attentif les thuyas sont tout de même dense. (Sur mapcarta il est
signalé Dassault Mirage). Je cherche sur internet ne trouve pas grand-chose
(hors mis les caractéristiques de l’appareil). Grâce au site d’une randonneuse
je peux vous donner quelques renseignements.
[Ancienne aviatrice je suis étonnée de trouver : un énorme " Mirage" , oui l'avion de chasse
de Dassault vendu à des centaines d'exemplaires, trône sur la pelouse, cabré vers le ciel, comme prêt à s'envoler ; pas un modèle réduit, sans doute un avion réformé ayant cumulé son pesant d'heures
de vol, avec son camouflage et ses marques rouges typiques de l'armée française.
juste à ce moment, un petit garçon et une petite fille, avec une belle fleur dans les cheveux,
déboulent dans ce jardin ; je ne puis m'empêcher de les questionner et ils répondent de bonne grâce.
Non, leur papa n'est pas aviateur professionnel, il est chirurgien mais c'est bien lui qui a acheté le bel avion encore fringant.
Oui, il l'a fait transporter en pièces détachées et l' a reconstitué sur place.
Non, ils n'ont pas le droit de monter dans le cockpit, tout juste monter sur les ailes.
Oui, ils aimeraient bien être aviateurs tous deux quand ils seront grands...
Poursuivons les bords de Seine [long de
774,76 kilomètres. Sa source se situe à 446 m d'altitude2 à Source-Seine, en Côte-d'Or, sur le plateau de Langres. Son cours a une orientation générale du sud-est au nord-ouest. La
Seine se jette dans la Manche entre Le
Havre et Honfleur. a forme la plus ancienne se trouve chez César : Sequana, Ier siècle av.
J.-C. ; le grec Strabon au Ier siècle écrit : Sēkouanós.
La plupart des spécialistes considèrent l’origine du nom Sequana
comme incertaine et obscure. Pour expliquer Sequana, Ernest
Nègre a proposé un hypothétique thème préceltique seikw
« verser, couler, ruisseler » suivi du suffixe gaulois -ana. Jacques Lacroix le fait dériver d'un radical (S)Ico- « eau ». Albert
Dauzat propose une racine hydronomique pré-celtique sēc- (cf. Secalonia
> Sologne, peut-être de sec- « marécage »), dont des
variantes figureraient dans d'autres hydronymes seg-, sac-/sag-, sic-/sig.
Les Vikings la
nommaient Signa qui est encore son nom en islandais. Les
« sources officielles » de la Seine sont situées sur le territoire de
la commune de Source-Seine, sur le plateau de Langres, à une altitude de 446 mètres. Les sources de la Seine sont la
propriété de la ville de Paris depuis 1864
. Une grotte artificielle a été construite l'année suivante pour abriter
la source principale et la statue d'une nymphe symbolisant le fleuve.
Cependant, la capitale s'en est désintéressée et la parcelle devrait revenir à
la régionBourgogne qui souhaite valoriser le site. Celui-ci abrite également les vestiges
d'un temple gallo-romain (actuellement enfouis). Des objets témoignant du culte
aux sources du fleuve (Dea Sequana) sont exposés au musée archéologique
de Dijon. Il est possible que la
Loire ait rejoint au Miocène ou au
Pliocène, la
Seine par le cours de l’actuel Loing. La Seine traversait alors une vaste pénéplaine de nature argileuse sous un climat subtropical. Il y a trois millions d'années, la région subit un refroidissement et
un soulèvement dû à la poussée des chaînes pyrénéenne et alpine au sud. Les glaciations de l'ère quaternaire firent baisser le niveau des mers et océans, si bien que la Seine se
jetait alors au large de la Bretagne actuelle (la Manche était la vallée du Rhin augmentée de la Meuse, de la Tamise et de la Somme, entre autres). Cette
période fut marquée par la migration des méandres du fleuve, encore visible en Normandie, et par une intense érosion rabotant les plateaux et formant des terrasses alluviales. L'aspect
actuel de la Seine remonte à la fin de la dernière glaciation, vers -12 000. Suite dans wikipédia] Nous arrivons après avoir passé une barrière le long du camping de Samoreau et d’un
espace herbeux permettant l’été de se détendre. [Le nom de la localité est mentionné sous les formes Semesiolum au
XIIe siècle, Samoisolum en
1289, Samoeseau en 1384, Samoisseau en Brie en 1500. L'étymologie
du toponyme Samoreau est liée aux racines celtiques “sam” (tranquille) et
“arau” (eau) pour désigner une zone du fleuve plus calme. Cette construction
apparaît dans le nom d'autres communes comme Sambrie, Samarie ou Sammeron. Selon
Littré, le samoreau est également le nom d'un cépage de l'arrondissement de
Sens, or le village a été longtemps couvert de vergers et de vignes. Samoreau
est déjà occupé au temps du néolithique: de nombreux silex taillés (burins,
grattoirs, perçoirs, scies…) trouvés par le Dr Lénez témoignent que des
peuplades y étaient « attirées par le fleuve où elles
trouvaient à la fois l'eau nécessaire à leurs besoins, des poissons dans ces
eaux, du gibier sur ces rives, enfin la matière première elle-même de leurs armes
et de leurs outils, le précieux silex. » Dans l'antiquité, on parle
d'unoppidum des Meldes dominant une boucle de
la Seine. En 1177 l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés acquiert une partie du territoire du village. En 1316 le roi Philippe
V intervient dans le conflit qui oppose les
moines aux habitants. En 1520 François
Ier achète les coteaux où il fait construire le
château des Pressoirs du Roy. De 1592 à 1597, Henri IV fait des séjours aux Pressoirs du Roy en compagnie de la belle Gabrielle d’Estrées. En 1679 est créé le coche d’eau royal entre Paris et Valvins (village le plus proche de Samoreau, au bord de la Seine). De 1790 à 1796, tous
les biens appartenant à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés et à la cure sont
réquisitionnés et vendus. Le premier instituteur arrive à Samoreau en 1813. En
septembre 1870, une tempête ravage la région et abat la flèche de l’église. Il
faut attendre 1986 pour que l’église soit restaurée et qu'elle retrouve sa
flèche d'origine. De 1895 à 1897, la voie ferrée qui traverse Samoreau est
construite. En 1898, Stéphane Mallarmé meurt dans sa maison de Valvins ; il est enterré au cimetière de
Samoreau. La maison de villégiature où il vécut est aujourd'hui le Musée départemental
Stéphane-Mallarmé. En 1898 est fondé le
corps de sapeurs-pompiers. En 1908 la ligne de tramway Fontainebleau-Valvins est prolongée jusqu’à la gare de Vulaines-Samoreau.
En 1908, Maurice Ravel compose « Ma Mère l’Oye » à la Grangette, maison appartenant
à Cipa Godebski, fils du sculpteur Cyprien
Godebski et demi-frère de Misia Natanson, près de la
maison de Mallarmé. En 1956, la mairie achète la Grange aux Dîmes pour en
assurer la sauvegarde. Wikipédia]. Sur la
gauche nous trouvons la descente à bateau et un estaminet ouvert aux beaux
jours. Abandonnons le balisage jaune. Quittons un instant le chemin de halage,
gravissons le talus par le sentier entre les barrières. Sur la gauche nous
avons le parking et un drôle de mat [Samoreau doit son arbre de mai à son jumelage avec la commune bavaroise
de Bernried.L’arbre de mai s’est développé des anciennes traditions remontant
aux temps des Celtes il y a 2000 ans. A cette époque, le début du printemps
était célébré par une grande fête autour
d’un arbre consacré à des rites
religieux et même des sacrifices. A l’origine, l’arbre de mai était un symbole
de fécondité et d’amour. On dressait l’arbre de mai dans les villages comme
signe de réveil de la vie, comme symbole de la floraison de la nature au
printemps. Il amenait dans tout le village la fécondité et le protégeait aussi.
Autrefois, l’arbre de mai était un bouleau. Cet arbre éclôt en premier de son
sommeil hivernal. Plus tard, on le remplaça par un épicéa, car celui-ci est
toujours vert et défie la saison froide et sombre, c’est donc un signe de
croissance et de force. Bien sûr, l’arbre de mai est aussi un symbole phallique
qui exprimait la jonction entre le ciel et la terre. Cela explique la manière
de peindre cet arbre. La spirale blanche représentait le lever quotidien du
soleil et la spirale bleue celui du coucher, mais aussi le changement
périodique entre la croissance printanière et le dépérissement au- tomnal. Le
coq à la cime montre la liaison entre le ciel et la terre. A côté du coq se
trouvent aussi les signes de corporation des artisans et paysans du village. En
France, il n’y a que peu de traces historiques de l’arbre de mai. Aujourd’hui,
cette tradition est réactivée par-ci et par-là dans le cadre de jumelages
franco-bavarois. https://maquettesamoreau5.jimdofree.com/le-village/histoire-et-patrimoine/]
Poursuivons le chemin longeant l’aire de jeux avec son terrain de basket,
traversons la pelouse pour suivre au plus prêt l’étang du parc Saint Aubin. Longeons
ce plan d’eau (qui je crois provient d’une ancienne
carrière de sable) d’environ 12 ha parsemé de petits rochers. Entamons
la courbe en extrémité du lac pour jouir du paysage et grimpons le talus, au
niveau
du banc, nous trouvons un chemin en bordure du champ. Prenons à droite
et approchons nous de l’Ile Saint Aubin. Le chemin fait fourche, je n’ai pas
pris le chemin de droite (chemin de halage) j’ai pris celui de gauche entre le
champ et l’eau, ce qui m’a permis de voir un chevreuil brouter la pâture… D’un
coté comme de l’autre vous arriverez à la route de Champagne, qu’il faudra prendre
sur une cinquantaine mètres à gauche. La route fait fourche, poursuivons tout
droit passons sous le pont SNCF et grimpons le coteau de Samoreau, nous
longeons un mur en mauvais état, c’est celui du château de Montmélian que nous
ne verrons pas. Au mieux la grille d’honneur [Le
domaine de Montmélian est à lui seul unique. 30 hectares de forêt, un tennis
avec des disponibilités (hors week-end pour jouer) et les bords de Seine, vous
apporteront le calme et la sérénité recherchés. Hors mis la pub pour la location,
je ne trouverais rien de plus sur l’histoire de se château]. Après un
virage, juste avant la ligne à haute tension, nous quittons le bitume pour
prendre sur la droite un chemin mal empierré montant en équerre dans la foret,
nous débouchons sur la fin d’une rue bitumée devant les grilles du château.
Poursuivons par le sentier longeant un mur plus ou moins en ruine. Laissons les
chemins sur la droite permettant de rejoindre le rocher de Samoreau, longeons
la clairière artificiel sous la ligne à haute tension, le chemin fait fourche
prenons à gauche, passons sous la ligne à haute tension, nous débouchons sur un
chemin formant Té, prenons à gauche nous trouvons le GR 2, ainsi qu’un balisage
jaune. Après avoir franchi une barrière, le chemin fait fourche devant une
petite maison. Nous prenons à droite. Passons
une seconde barrière,
nous retrouvons le bitume au niveau d’une résidence, nous
sommes chemin des sables, la rue fait un coude d’équerre sur la droite,
poursuivons tout droit par la ruelle des forges (chemin intra-muros), passons
sous le porche, quittons le GR tournant à gauche et prenons à droite la rue du
rocher, nous sommes sur le l’ancien GRP Thibaut de Champagne. (Nous ne retrouvons plus cet itinéraire de tracé sur la carte
IGN. Sur le terrain dû moins ici les balises semblent être refaite, mais ce
n’est pas le cas partout. Vous retrouverez cet itinéraire en 10 boucles sur le
site https://randosacaudos.blogspot.com/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-1.html]
remontons la rue jusqu’à celle du château d’eau que nous prenons à gauche, nous
débouchons rue des Préfoix que nous prenons à droite. Traversons le rond point
et prenons le chemin de la vielle route entre le château d’eau et les clôtures
des maisons, nous longeons le bois
Gasseau. [La
mare du Bois-Gasseau est une vaste dépression asséchée qui se remplit au cours
des intempéries dans le Bois-Gasseau, près du chemin de la Vieille-route. La
mare est fréquentée, dit-on, par une Dame blanche qui y lave quotidiennement ses vêtements : « À l’époque où
l’on croyait aux revenants, on prétendait qu’une dame blanche revenait la nuit
laver son linge à la mare du Bois Gasseau » (Georges Guillory). À moins de
2 km de là, comme par hasard, une auto-stoppeuse fantôme s’est manifestée
en 1984. wikipédia] Nous débouchons sur une route sans issu desservant
des maisons, poursuivons par le chemin de droite plus ou moins stabilisée. Nous
retrouvons un chemin traversant le bois et débouchant sur la voie de la liberté
devant une maison au allure d’un temple grec
Traversons la rue et poursuivons en face par le
chemin de la Bonde, nous débouchons avenue de la Libération, que nous prenons à
droite sur une cinquantaine de mètres. Après une maison nous trouvons un espace
herbeux sur la gauche. Derrière la barrière nous trouvons le large chemin des
Bardins que nous prenons. Nous longeons les jardins des propriétés. Laissons
les chemins intra-muros à gauche et à droite, passons une petite mare. Notre
chemin devient rue, Prenons à droite la rue des genièvres, nous débouchons rue
Jame que nous prenons à droite et passons devant le Lavoir des Chapeaux de
1825, puis prenons la rue de la Fontaine Saint Fiacre, sur la gauche. Nous
débouchons rue des Vazaniers que nous prenons à droite, jusqu’à la rue de
l’église que nous prenons à gauche, (après la rue du Gros Saule il est possible
de prendre sur la gauche la sent des 3 maisons sur la gauche. Nous débouchons
rue de l’église que nous prenons à gauche.) Coupons la rue des Aulnettes et
nous arrivons à une fourche, prenons sur la droite la rue (chemin des Cailloux),
il porte bien son nom… Nous avons abandonné le GRP. Après le bitume desservant
les maisons, nous retrouvons les bois. Laissons un chemin sur la droite
poursuivons tout droit, nous débouchons chemin des Manœuvres que nous prenons à
droite. Nous retrouvons le GRP. Nous débouchons rue (chemin) de Champagne (au
lieu dit les
cailloux quartier haut de Héricy.) Prenons sur la gauche, la rue (chemin)
de Champagne, au carrefour avec son petit parc pour enfants et des bancs,
prenons à droite la ruelle aux Anes. Longeons le bois sur la gauche et à la
première maison (en 2021) nous trouvons un chemin sur la gauche longeant la
clôture du jardin (ce chemin est à environs cinquante mètres plus bas que le
chemin des cailloux.) Nous entrons dans le bois des Bouillants (GRP).
Traversons le bois, nous abandonnons le GRP lorsqu’il tourne sur la droite,
poursuivons tout droit et débouchons route des Vallées. Traversons le ru de
Froideur et poursuivons en face par la rue (chemin du pont Philippe). Après la
grimpette nous débouchons chemin des hauts de Vaux que nous prenons à droite. La
rue tourne sur la gauche et devient place du carrefour avec la petite place
Paul Delouvrier, [Paul Delouvrier, né le 25 juin 1914 à Remiremont (Vosges) et mort à Provins (Seine-et-Marne) le 16 janvier 1995 (à 80 ans), est
un haut fonctionnaire français sous
la IVe et la Ve
République, et l'un des principaux artisans de la
planification qui a remodelé la France pendant les « Trente
Glorieuses ». Président de l'Association des amis de
la forêt de Fontainebleau de 1988 à 1991. Il repose dans le cimetière d’Héricy. Wikipédia]. Elle
débouche rue Paul Allaine (D 227E) que nous prenons à gauche. Prenons
un peu plus loin, sur la droite, la rue du chemin blanc. Un peu avant de
déboucher sur la rue de la Cave Sainte Geneviève, nous prenons à gauche le
sentier intra muros des Fontaines. Il forme Té avec un autre sentier
intra-muros que nous prenons à droite et débouchons à la Cave Sainte Geneviève [En échange des travaux d’aménagement de l’ancienne
fontaine, Alexandre Stoppa obtint l’autorisation de construire une canalisation
nommée la “Cave Sainte Geneviève” pour amener l’eau à sa propriété.
Aujourd’hui, elle alimente le
jet d’eau de la mairie et le lavoir du château.
https://www.hericy.fr/la-cave-sainte-genevieve/]. Remontons la rue de la Cave Sainte Geneviève sur la
droite. Face (ou presque) de la rue du chemin blanc, nous trouvons sur la
gauche le sentier de l’Hôpital que nous prenons à gauche. Il débouche dans le chemin
du Cormier descendant sur la gauche, (balisage jaune et vert) nous retrouvons
le bitume rue de la Croix Neuve, elle fait fourche prenons à droite (toujours
rue de la Croix Neuve) nous abandonnons les balisages jaune et vert. Descendons
la rue passons la ligne de chemin de fer, nous débouchons route de Barbeau D 39
que nous prenons à gauche, jusqu’au cimetière. A ce dernier nous trouvons un
espace herbeux et des conteneurs de tries, prenons le sentier le long du mur
descendant vers la Seine. Nous débouchons sentier de Chenevis (chemin de
halage) que nous prenons à gauche. Remontons la Seine en longeant d’un coté les
bords d’eau. Certain son devenus des résidences principales. Longeons le mur
d’une propriété, puis à l’angle de la rue du Fossé Chevalier, nous trouvons un
pavillon d’angle clôturant le parc du château devenu Mairie [château construit à la fin du XVIIème siècle par Alexandre Stoppa
(d’origine suisse), Lieutenant Général des Gardes Suisses, qui s’illustra lors
des guerres menées par Louis XIV dans la deuxième partie du XVIIème siècle.
C’est lors d’une visite à son ami Jean-François de Watteville, également
officier des Gardes Suisses, qui avait le premier fait construire à Héricy sa
résidence, appelée aujourd’hui «le Vieux Logis», que Stoppa décida de s’y
installer et d’y construire sa demeure. Terminé en 1688,
le château fut occupé
par la famille de Stoppa jusqu’en 1754. En 1850, il fut racheté par Charles
Boucher, grand-père maternel du célèbre peintre orientaliste Etienne Dinet
(1861-1929). Ce dernier y passa, enfant, ses vacances et y exécuta ses
premières œuvres. En 1958, ce château fut racheté par le Maire, Monsieur
Griffault, pour le compte de la commune et devint la mairie. https://www.hericy.fr/chateau-mairie/] Le pavillon carré à
abrité l’atelier du peintre Etienne Dinet [peintre orientaliste et lithographe français, qui a vécu une grande partie de sa vie en Algérie.
Reconnu de son vivant, il se fait appeler Nasr ad Dine après s'être converti à l'islam. Les toiles de Dinet
sont aujourd'hui recherchées sur le marché de l'art, et son travail tend à être
reconsidéré. Alphonse-Étienne Dinet est né à Paris le 28 mars 1861. Il a une sœur, Jeanne,
née en 1865, qui sera plus tard sa biographe. Il entre en 1871 comme interne au
lycée
Henri-IV où il a pour condisciple le futur
président Alexandre Millerand. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1881, il entre à l'École des beaux-arts de Paris, dans l'atelier de Pierre-Victor
Galland. Mais ce sont vraisemblablement William Bouguereau et Tony Robert-Fleury qui exercent sur lui une réelle influence, le jeune peintre ayant suivi
leurs cours à l'Académie Julian, lieu beaucoup plus libre et moins académique. En 1882, il expose
d'ailleurs pour la première fois au nouveau Salon des artistes français et l'année suivante, obtient une mention honorable, puis en 1884, une
médaille. Décrochant une bourse en 1884, Dinet entreprend son premier voyage
dans le sud de l'Algérie, en compagnie d'une équipe de savants entomologistes. La culture Naili le marque profondément puisqu'il y retournera de nombreuses fois. En
1888-1889, il expose chez Georges Petit au sein du « groupe des Trente-Trois » (ou XXXIII), dans
lequel on trouve des artistes français et étrangers, des femmes et des hommes,
en marge de certains courants, et présentant une grande variété de tons. En
1893, il est parmi les membres fondateurs de la Société
des peintres orientalistes français et
participe à leur première exposition officielle au palais de l'Industrie à Paris. En juillet 1896, il est nommé chevalier de la Légion
d'honneur et participe à l'exposition internationale du
Centenaire de la lithographie (Paris). En 1900, il installe son premier atelier algérien à Biskra. Son tableau L'Arabe
en prière amorce le mouvement qui l'amènera à se convertir en 1913. En
1905, il achète une maison à Bou-Saâda pour y passer les trois quarts de l'année. En février, l'artiste est
fait officier de la Légion d'honneur. Il obtient une médaille d'or lors d'une
exposition internationale de peintures à Munich. Durant la Première
Guerre mondiale, la famille Dinet
transforme le château familial d'Héricy en hôpital pour accueillir les blessés de guerre. Il s'inquiète du
moral des
troupes musulmanes et esquisse des projets de stèles mortuaires pour
les combattants musulmans tombés au combat. Après l'armistice de 1918, et sur
intervention auprès du ministère des Armées afin de rendre hommage aux
bataillons algériens, Dinet, en collaboration avec son ami Sliman ben Ibrahim, écrit et illustre La Vie de Mohammed,
prophète d'Allah publié par
Piazza ; les enluminures, remarquables, sont de Mohammed Racim. En 1922, il perd sa mère et achète l'année suivante une villa à
Saint-Eugène à Alger où il expose régulièrement. Dans la foulée, le château d'Héricy est vendu. En 1925, il
fait ériger à Bou-Saâda la qubba devant abriter sa future tombe.
Wikipédia] Face au parc du château l’Ile aux Barbiers, et un
muret de pierre s’avancent vers le fleuve [L'île aux Barbiers appartenant à la
commune de Samois-sur-Seine. Durant
l'Antiquité, un pont existait à ce niveau. De nos jours, il n'y en a aucun qui
puisse permettre un accès terrestre à l'île. Elle s'étend sur plus de
780 m de longueur pour une largeur d'environ 160 m. wikipédia]. Elle
abrite la maison du barragiste [Suite au décret du 18 juillet 1860, un
barrage est construit sous la direction de l'ingénieur en chef Chanoine en 1864
sur le grand bras (droit) et une écluse avec barrage également dans le petit
bras (gauche) pour assurer un mouillage constant de 1,60 m nécessaire à la
navigation. Le barrage comprend deux passes dont une est emprunté par les
bateaux lors des hautes eaux. Les deux passes sont séparées par une pile
centrale. Aujourd'hui le barrage et l'écluse ont été démolis et le lit dragué
pour assurer un mouillage de 3,20 m. Il ne subsiste que le bajoyer gauche de
l'écluse qui sert de quai et la culée du barrage dans le petit bras et les
massifs de départ du barrage sur les deux berges du grand bras. Dans l'ile se
trouvent les batiments d'habitation et de travail abandonnés du barragiste. Les
berges de l'ile ont été remblayées avec de nombreux blocs de grès erratiques
mis au jour lors des dragages. Vous trouverez sur ce site des photos et
dessins du pont romain reliant la rive de Samois à la rive de Héricy. http://archsubgras.free.fr/sitesseine/psamois.html] Nous
arrivons à la rue Grande. Rue Grande qui m’a toujours surpris, elle est
perpendiculaire à l’actuelle axe principale de la ville. Sur l’autre rive à
Samois, face à notre rue se trouve la rue du Bas Samois. Au Moyen Age un pont
reliait les deux rives. [Les
sources écrites et cartographiques montrent l'existence d'un pont de pierre
reliant HERICY (rive
droite) à SAMOIS (rive gauche) dès le XIIe s.Le pont passait juste à l’amont de l’île aux Barbier (île de la Roty en 1848)
et s’alignait entre la rue du Bas-Samois qui se termine par un quai haut en
rive gauche et la rue Grande (rive droite). Un bras actuellement disparu séparait le haut Samois avec le bas Samois (ile de
la Cité). Il s'y trouvait trois arches ou baies sur lesquelles étaient
installés les "grands moulins".Le pont est coupé par fait de guerre sous Louis XI. En 1529, il subsiste 19
arches - en état ou non - donc 18 piles. Les arches praticables par les bateaux
sont la 1 et la 4 en partant de la rive gauche. Les arches 9, 10, 11, 12 et 17
sont occupées par des moulins. Les arches 7, 8 et 13 sont occupées par des
pêcheries. On ne peut pas dire si le pont avait toujours sa fonction de franchissement à
cette époque car si les moulins étaient installés sur les arches et non accolés
au tympan aval du pont, le passage se trouvait impossible au moins par les
animaux et les engins tractés. Les documents graphiques montrent un délabrement progressif. Jusqu'en 1843, il
subsistait trois arches attenante à la berge en rive droite, arche aux oies,
Maraud, des religieux, dont l'une supportaint encore un moulin. D'autres
arches
du milieu du lit sont encore debout en 1738 mais elles sont écroulées en 1839. Dans l'île aux Barbier il subsiste des restes de trois piles dont une élevée de
plusieurs mètres et une autre en bordure du petit bras dont la base est
moyennement conservée. Il n’en subsiste que les noyaux en maçonnerie dégarnis
de leurs pierres de parement. Dans L'eau il reste un haut fond du côté de l'ile qui englobe les restes de
plusieurs piles. http://archsubgras.free.fr/sitesseine/psamois.html] remarquer
à l’angle de la rue de l’Abreuvoir cette fenêtre ouverte sur le jardin de la
propriété, ou l’inverse du jardin de la propriété se balcon sur la Seine. Nous
retrouvons la rue Gaudine et notre
parking.
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