mardi 2 mai 2023

Petite Promenade N° 138 Héricy - Samoreau – Vulaines


 La pandémie du Covid 19 et l’interdiction de sortir, à plus de 10 km, m’a fait rechercher des itinéraires inconnus pour moi et inscrit dans le cercle autorisé. Pour l’instant j’ai un peu oublié mes parcours dans le Nord du département, il me reste quatre ou cinq promenades à réaliser autour de Crécy la Chapelle et Mouroux. La pandémie fait que je ne prends plus le train pour me rendre à mes points de départ, et c’est un peut loin en voiture. Je vous propose des itinéraires un peu plus urbain que d’habitude. 10 km c’est mieux que 1 km. Ce promener la journée est bien mieux qu’une heure, mais l’on n’est jamais content. J’ai entendu à la télé des personnes qui étaient toute contentes durant les vacances elles avaient louées à la limite de la ligne de démarcation des 10km (on ne peut pas parler de frontière, elles sont restées ouvertes avec soit disant un contrôle…) Cette interdiction lier à l’interdiction de sortir du département leur faisaient découvrir des coins qu’ils ne connaissaient pas prêt de chez eux. Ce n’est pas tout à fait mon cas c’est là que je me suis rendu compte que 10 km c’est bien proche et que j’avais pas mal vadrouillé autour de chez moi. Vous allez retrouver des balades que je n’aurais jamais réalisé sans le confinement, certaine sans surprises, d’autres très atypiques. 

Pour ce rendre à Héricy ; De Melun prendre la D 605 en direction de Montereau, Le Chatelet, Vaux le Pénil. Traversons le village de Sivry Courtry, puis du Chatelet, poursuivre en direction de Montereau au quatrième feu tricolore (dans le bas de la descente) prendre à droite la D 47 en direction de Champagne, Avon, Vulaines et Féricy. A la fourche après la station d’épuration poursuivre sur la gauche. Laissons une route sur la gauche. Au carrefour à l’orée de la foret laissons sur la gauche la D 110 en direction de Vulaine et de Féricy, poursuivre tout droit. Traversons la foret la route descend le plateau de Brie en lacet comme à la montagne, dans le bas à la patte d’oie poursuivre tout droit en direction de Champagne, Avon, Héricy. Au carrefour prendre à gauche D 39 Héricy. Nous entrons dans Héricy. Laissons la rue du Fossé Chevalier sur la droite avec la direction de la Seine. Faire le tour de l’église direction Vulaines, Montereau, Fontainebleau. Au rond point après l’église prendre à droite la D39, en direction de Fontainebleau, Avon, Vulaines, Samoreau. Au carrefour faire un esse Droite-gauche , pour descendre la place du Général de Gaulle (laisser le premier parking), descendre jusqu’à la Seine. A la fourche prendre à gauche la rue de la Gaudine. Nous trouvons un parking sur la gauche.

De Montereau ; Prendre la D 605, A5, Melun, Provins, Nangis. Dans la cote au feu tricolore poursuivre tout droit. Au feu tricolore en haut de la côte poursuivre tout droit A5, Melun, Provins (poids lourd). Au rond point prendre à gauche la D 210 direction Bois le Roi, puis Fontainebleau. Au rond point poursuivre tout droit la D 210. Au second rond point toujours tout droit la direction de Fontainebleau, Samoreau, Vulaines, Bois le Roi. Au rond de la zone artisanale poursuivre tout droit Fontainebleau, Samoreau, Bois le Roi, Melun. Au rond point de sortie de Zone Artisanale poursuivre Fontainebleau, Samoreau, Bois le Roi, Melun. Descendons le plateau de la Brie. Au rond point en bas de la descente prendre à droite la D 35 Vulaines, Héricy, Le Chatelet. Traversons le bas de Vulaines, nous arrivons à Héricy. Au feu tricolore poursuivre tout droit. Au carrefour en forme de fourche prendre à gauche la direction de la Seine. descendre la place du Général de Gaulle (laisser le premier parking), descendre jusqu’à la Seine. A la fourche prendre à gauche la rue de la Gaudine. Nous trouvons un parking sur la gauche.

De Fontainebleau ; Rejoindre le plateau de la gare d’Avon Fontainebleau, Decendre la D 210 autres direction. Au rond point, poursuivons la D 210 Provins, Champagne, Bois le Roi, Samois, Samoreau. Au rond point après le feu tricolore, prendre à droite Provins, Nangis, Champagne, Vulaines, Samoreau. Passer le Pont de Valvins. Au rond point, prendre à gauche la D 35 Vulaines, Héricy, Le Chatelet. Traversons le bas de Vulaines, nous arrivons à Héricy. Au feu tricolore poursuivre tout droit. Au carrefour en forme de fourche prendre à gauche la direction de la Seine. descendre la place du Général de Gaulle (laisser le premier parking), descendre jusqu’à la Seine. A la fourche prendre à gauche la rue de la Gaudine. Nous trouvons un parking sur la gauche.

Héricy ; Le nom de la localité est mentionné sous les formes Hericiacum en 1184 et 1220 ; Grangia regalis de Hericiaco en 1276 ; Herici au XIVe siècle ; Herycy en 1468 ; Herissy en 1518 ; Erissy en 1599 ; Ericy en 1642. Lors de différents travaux, on a retrouvé de nombreuses pièces de monnaies et des sépultures gallo-romaines, ce qui tend à prouver une occupation importante à cette époque. La tradition veut que sainte Geneviève, maintenant patronne d’Héricy, y séjourne vers 451. Dès avant le XIe siècle, les moines viennent cultiver le pays : les Saints Pères de Melun au prieuré de Fontaineroux, et surtout les Cisterciens qui construisent l’importante abbaye de Barbeau, une des plus anciennes et des plus belles de France. Louis VII, le père de Philippe Auguste, y vit et y est enterré en 1180. L'abbaye subsiste jusqu'à la Révolution où elle est détériorée; elle est démolie en 1837. Bien que située sur le territoire de Fontaine-le-Port, on ne peut manquer de la citer, car elle conditionne grandement la vie du pays. Les moines y plantent les premières vignes qui feront longtemps la richesse de la région. De l'ancienne abbaye, il ne reste plus aujourd'hui qu'une glacière. L'ancien domaine est situé maintenant sur le territoire de la commune d'Héricy, et héberge un centre équestre. Né de la Seine, Héricy vit de la Seine. Dès le XIIe siècle, un bac hebdomadaire de Paris à Montereau-Fault-Yonne s‘y arrête pour s'approvisionner à son port aux vins et à ses marchés. Mais l’histoire d’Héricy est surtout liée au pont qui la reliait à Samois-sur-Seine, le seul entre Melun et Montereau-Fault-Yonne. On l’a dit romain, toujours est-il qu'en 1177, il est déjà là, flanqué de ses moulins. C’est sans doute au XIVe siècle qu’il est pourvu de tours et que la cité s’entoure de murailles et de douves. Avec ses grosses portes fortifiées au sud et au nord, Héricy a alors le titre de ville. Elle a beaucoup souffert de la guerre de Cent Ans. On s’y est battu plusieurs fois et elle est occupée de 1419 à 1430. En juillet 1465, le pont est détruit sur ordre de Louis XI qui est en guerre contre la Ligue du Bien Public. Réparé, il est emprunté par de nombreuses troupes, toujours dévastatrices, car à chaque passage elles mettent le pays à sac. En 1562, l'arche centrale s'écroule à nouveau. Réparé tant bien que mal, le pont est définitivement détruit par des inondations en janvier 1658. Sous Louis XII, le comte de Melun, Louis Malet de Graville, dont le château-fort ancestral s’élève au-dessus de La-Celle-sur-Seine, reconstruit Héricy ravagé par les guerres, notamment le portail gauche de la façade de l’église. Cet édifice remarquable, dont les dimensions témoignent de l’importance de l’ancienne cité (5 000 habitants, a-t-on dit), est commencé à la fin du XIIe siècle (chœur), puis continué au XIIIe siècle (nef et clocher). Il est accolé à une petite chapelle de cimetière, très ancienne, devenue aujourd’hui la sacristie. Par la suite, on agrandit l’église par son bas-côté sud et on ajoute un grand portail central, garni de statues. Ce dernier est démoli lors des heurts avec les protestants qui tirent dessus au canon en 1580 et en 1588. Héricy, prévôté royale, a toujours fait partie de la couronne, mais en 1566, Charles IX l’érige en bailliage et baronnie au profit de Jehan d’Argeville. Elle passe ensuite aux Balzac d’Entragues au XVIIe siècle. Au XVIIe siècle, le comte de Graville, baron d’Héricy, Jean Édouard de Poussemothe de l’Estoile, fait peindre son blason sur un pilier de l’église. Puis le colonel de la Garde suisse et lieutenant général des armées de sa Majesté, Jean-Pierre Stoppa, appelé généralement Pierre Stoppa ou Stouppe, se fait construire un joli château, qui est terminé en 1688. Depuis 1958, celui-ci héberge la mairie d’Héricy. Parmi les propriétaires qui s’y succèdent, citons en particulier la famille Dinet-Cornille dont fait partie le célèbre peintre orientaliste Étienne Dinet. Par la suite, de grands travaux sur la Seine sont entrepris. En 1864, l’État décide de construire une écluse et un double barrage. Avec l'arrivée du chemin de fer, on construit une ligne et un tunnel de 1893 à 1896. La ligne, inaugurée en 1897, annonce un autre monde. Wikipédia.

 

 CarteIGN          Trace GPS & Topo sans Commentaires                 TraceRandogpg

 Le code mobile de cette randonnée est b346691

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile  : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Mai 2021

Km     Temps     Arret     V/d       V/g       Dénivelés

13        2h15       0h10      5,8         5,4           167  

 

Du parking descendons, jusqu’à la Seine, balisage jaune et vert, du bord de l’eau bien entretenu, nous avons une belle vue sur le village de Samois et son pont reliant la rive à l’Ile du Berceau. L’île aux Barbiers, étant la plus proche de nous sur la droite. Nous apercevons étagées sur la colline les belles propriétés appelées les affolantes [Entre Seine-Port et Saint-Mammès, des dizaines de maisons de villégiature des années 1900 surprennent les promeneurs des bords de Seine. L’architecte Marie-Françoise Laborde nous dévoile leurs secrets. Volumes complexes, hauteurs vertigineuses, tourelles médiévales, immenses toitures, vérandas cathédrales, faux colombages... Les majestueuses Affolantes des bords de Seine méritent bien leur nom. Ces demeures de villégiature, construites le long du fleuve de 1830 à 1914, de Saint-Mammès à Seine-Port en passant par Thomery, Samois-sur-Seine, Héricy, Bois-le-Roi, Boissettes, appartenaient à des industriels et des commerçants melunais et surtout parisiens. Avec l'arrivée du chemin de fer, ils bâtissent ces villas pour y passer l'été et les week-ends au vert, entre forêt et cours d'eau. «D'un point de vue social, elles représentent l'accès de la bourgeoisie à une certaine richesse. Elles ont bouleversé l'économie locale. Le personnel, du chauffeur à la nourrice, était issu des villages avoisinants». Des artistes comme la peintre naturaliste Rosa Bonheur ou le poète Stéphane Mallarmé y séjournent pour y puiser l'inspiration. «C'est l'époque des stations balnéaires et des plaisirs de la chasse. Il y a un besoin de construire sur des sites privilégiés, comme la vallée de la Seine. Les maisons s'implantent au plus près de l'eau car on a régulé le cours de la Seine : on cherche les vues avec de nombreuses ouvertures », reprend-t-elle. Dans la partie sud de leur zone d'implantation, entre Saint-Mammès et La Rochette, la forêt de Fontainebleau sert d'écrin à ces constructions affriolantes. Leur architecture est typique du XIXe siècle, avec du pastiche, ces décors collés sur les façades. Le style néo-normand est très en vogue, avec l'engouement pour les cottages de la côte normande. Aujourd'hui encore, une cinquantaine de demeures sont visibles de Seine-Port à Saint-Mammès. «Elles appartiennent à des propriétaires privés et on ne peut pas visiter les intérieurs. Marie-Françoise Laborde. Par Julie Olagnol Le 29 août 2017 https://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/hericy-77850/les-affolantes-font-tourner-les-tetes-en-bord-de-seine-29-08-2017-7221579.php] Poursuivons l’esplanade herbeuse jusqu’à l’embouchure du petit bras de Seine créant la presqu’ile de Thérouanne. (je l’appelle presqu’ile, parce qu’il me semble qu’au niveau des ‘’bords d’eau’’ L’eau à été canalisée). [Ce petit bras d’eau fait l’objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope. (Dans ce lieu que j’ai connu beaucoup plus sale et impénétrable même en kayak), d'une superficie de 1 ha, est une frayère à Brochet]. Revenons sur la route du  Bas de la Varenne, poursuivons le balisage jaune et longeons le bras d’eau jusqu’aux constructions des petites maisons de villégiatures parsemées d’espaces herbeux agrémentés de tables permettant aux promeneurs d’avoir une vue sur le hameau des Platreries et ses maisons 1900, mais certaine bien plus ancienne. Nous sommes sur un balisage jaune. A l’approche du pont de Valvins sur notre gauche les maisons se densifient nous trouvons la petite maison de Stéphane Mallarmé [Étienne Mallarmé, dit Stéphane Mallarmé, né le 18 mars 1842 à
 Paris et mort le 9 septembre 1898 à Valvins poète français, également enseignant, traducteur et critique d'art. Admirateur de Théophile Gautier, de Charles Baudelaire et de Théodore de Banville, Stéphane Mallarmé fait paraître en revue quelques poèmes en 1862. Professeur d'anglais par nécessité, il est nommé en septembre 1863 au lycée de Tournon-sur-Rhône en Ardèche et séjourne à Besançon et Avignon, avant d'arriver à Paris en 1871. Il fréquente alors des auteurs littéraires comme Paul Verlaine, Émile Zola ou Auguste de Villiers de L'Isle-Adam et des artistes comme Édouard Manet, qui a peint son portrait en 1876. S'il rencontre des difficultés dans son métier de professeur (il est chahuté par ses élèves), il mène une vie familiale paisible, ponctuée de difficultés financières et de deuils, en particulier la mort de son fils Anatole en 1879 à l'âge de huit ans. Il écrit des poèmes très élaborés et reçoit ses amis créateurs lors des Mardis de la rue de Rome ou dans sa maison de campagne, à Valvins, près de Fontainebleau, où il meurt le 9 septembre 1898 à 56 ans. Wikipédia.] Poursuivons notre route qui monte légèrement, lorsqu’elle tourne sur la gauche pour rejoindre la route franchissant le Pont de Valvins nous quittons le bitume pour prendre sur la droite le chemin de halage et passons sous le pont (balisage jaune). Notice pont de Valvins : https://www.vulaines-sur-seine.fr/wp-content/uploads/2021/03/notice-de-pre%CC%81sentation-De%CC%81claration-de-travaux-def-compresse%CC%81.pdf
[Valvins située entre les communes d'Avon et de Samois-sur-Seine, longée par la Seine.
 Historiquement, elle se prolonge de l'autre côté du fleuve constituant le noyau historique de la commune de Vulaines-sur-Seine qui n’était qu’un Hameau à l'origine. De nos jours Valvins est considérée comme un quartier de Vulaines suite à l'expansion urbaine.
Pour traverser la Seine au niveau de Valvins, Il n’y eut longtemps qu’un bac, D'après H. STEIN, ce bac appartenait encore au XVIIIème siècle à l'abbaye de St Germain-des-Près. A la Révolution, le gouvernement s'attribue la propriété des bacs et bateaux établis à poste fixe. Le droit de passage est vendu aux enchères. Au début du XIXème siècle ce bac est établi juste en face de la rue du bac actuelle. Cependant la construction d'un
pont à VALVINS à la frontière Samoreau-Vulaines est décidée. Les travaux commencent en 1811 et le pont est
livré à la circulation en 1825. Il fallait payer pour le traverser : un sou par personne, âne, vache ou cochon, 2 sous par cheval ou mulet non chargés et 3 sous étant chargés, et ceci jusqu'en 1849. Le dernier passeur ne vivra jusqu'à sa ruine complète en 1833, que des besognes courantes du port de VALVINS. Reconstruit quarante ans plus tard pour s’adapter à la vie moderne, il sera modifié suite aux dommages de la guerre de 1870. C'est vers les années 1908-1909, (sur certain site c’est en 1904), à l'occasion de la réfection du pont de VALVINS, que la ligne de tramway, reliant Fontainebleau à VALVINS, est prolongée jusqu'à la gare de VULAINES-SAMOREAU. Le coup de grâce viendra de la Seconde Guerre mondiale : en partie détruit en 1940 par les Français qui cherchaient à freiner l’invasion allemande, reconstruit en bois. Le 17 août 1944, les Allemands qui craignent que celui-ci
soit coupé par les bombardements alliés, ont prévu la construction d'un pont de bateaux, situé face au restaurant «les Rosiers». Le pont actuel, en béton armé, a été inauguré en 1977, il y passe environ 20 000 véhicules et les convoies exceptionnels notamment le transport des éoliennes. http://hapi.sncf.com/fr/apres-le-bac.html. La bataille de Valvins ; C’est vers midi que le 11e régiment de la 5e division d’infanterie américaine dite « Red Diamond » atteint Fontainebleau et traverse la ville sous les vivats de la foule. Les hommes de ce régiment font partie de la 3e armée US commandée par le célèbre général Patton. Ils ont débarqué à Utah Beach le 10 juillet 1944 et se sont durement battus en Normandie. Le 18 août, devant l'avancée des Américains, ils le font sauter. Arrivés à la gare d’Avon, les Américains découvrent et désamorcent des explosifs qui ont pour but de faire sauter le viaduc de Changis. Ont fait quelques prisonniers — où sont les Allemands ? Ils sont à Valvins et se replient sur la rive droite de la Seine sur Vulaines et Samoreau. Le 2e bataillon est envoyé en reconnaissance. Les hommes descendent l’avenue vers la Seine, au moment où ils arrivent à Valvins, le pont saute, mais sa destruction est incomplète. Les soldats américains sont pris sous le tir des Allemands retranchés sur la rive opposée. Il faut agir, le lieutenant-colonel Kelley Lemmon repère des canoës un peu en amont du fleuve, arrimés sur la rive tenue par l’ennemi. Courageusement, sous les tirs des snipers, Kelley traverse la Seine à la nage, s’empare des embarcations et les rapporte sur la rive de départ (il recevra la Distinguished Service Cross pour cet acte de bravoure). Le feu allemand s’intensifie, des obus explosent faisant beaucoup de victimes. Se servant des canoës, la compagnie du capitaine Jack Gerrie traverse le fleuve et attaque l’ennemie, d’autres compagnies suivent à bord d’embarcations de fortune. Les Allemands comprennent le danger et un furieux tir de barrage s’abat sur les Américains, la bataille de Valvins est engagée. Les Allemands ont décidé de se battre, ils demandent des renforts et une colonne de blindés remonte quai des Plâtrerie à Samois. L’aviation américaine les repères et les chasseurs-bombardiers détruisent les véhicules ennemis. Les Américains entament le nettoyage de la rive droite de la Seine, les combats sont difficiles, les Allemands se retranchent derrière les maisons, les haies, les arbres, les talus. Positionnés sur les hauteurs de Vulaines, des chars Panzer pilonnent à coup de 75mm les deux rives du fleuve. La nuit tombe, le feu allemand se calme, les pontonniers américains en profitent pour commencer la construction d’une passerelle qui enjambe la Seine. Mais le répit est de courte durée, vers 22h, les Allemands lancent une contre-attaque, repoussée par les GI retranchés dans les trous qu’ils ont eu le temps de creuser. Vers 23h, les Allemands attaquent de nouveau, en plus grand nombre cette fois, mais l’artillerie américaine a eu le temps de se déployer et repousse l’ennemie sous un feu nourri. Peu après minuit, un orage s’abat sur les combattants épuisés, transformant les trous individuels en cloaque. Les chars s’embourbent, la nuit est parsemée de fusées éclairantes tirées par les deux camps. L’artillerie américaine s’est considérablement renforcée pendant la nuit, elle établit un puissant tir de barrage devant la tête de pont américaine, empêchant toute contre-attaque allemande. Les canons sont placées dans le parc de la Faisanderie à Fontainebleau, ils tirent jusqu'à 40 coups toutes les 15 secondes, les obus pleuvent sur la rive droite de la Seine, les habitants sont terrés dans les caves subissant la terreur d’un bombardement intensif. Vers 16h, le pont flottant est enfin prêt, permettant à de nombreuses unités américaines de se déployer dans Samoreau et Vulaines, puis vers Héricy et Champagne-sur-Seine, quelques unités allemandes résistent encore farouchement. Le soir tombe et la nuit est calme, le vendredi matin les Allemands se replient définitivement. C’est l’heure du bilan, parmi les soldats américains on compte une soixantaine de morts et de très nombreux blessés, environ 250 soldats allemands sont retrouvés morts. Quelques civils ont perdu la vie ainsi que plusieurs résistants. D'après le témoignage de M. Jacques Hitzel, publié dans la Revue d'Histoire de Fontainebleau, n°4 daté de mai 2013.
- Sur la libération de Fontainebleau et la bataille de Valvins : « Cinq mois d’histoire locale à Fontainebleau (juin-octobre 1944). Le carnet d’un témoin de la Libération » par Pierre Doignon, 1955. http://www.fontainebleau-photo.fr/2013/08/la-bataille-de-valvins-mercredi-23-aout.html & https://www.samoreau.fr/articles/histoire-et-patrimoine
 
Le9 juillet 1944, 33 jours après le D. Day (6 juin), la 5" Division d'Infanterie, Red Diamond de la 3 armée commandée par le Général George S. Patton Jr, débarque à Utah Beach. Déterminé à devancer l'armée allemande en déroute, Patton ordornne àla 3 armée de contourner Paris et de traverser la Seine le plus vite possible. L'objectif est de contrôler les ponts au sud de la capitale à Tilly près de Melun, Montereau et Valvins près de Fontainebleau. 
 Les premiers soldats américains, aidés par des volontaires locaux, parviennent à traverser le fieuve à leur tour pour construire une tele de pont sur la rive droite. Bien retranchés, aides par des chars, les allemands slowly ceding ground. The fighting is raging s'accrochent, cédant lentement du terrain. Les combats font rage.  Ce soir-lâ, la tête de pont est presque terminée. Au crépuscule, les Allemands soutenus par l'artillerie lourde, contre-attaquent et tentent de percer les lignes. Mais les unités antichar, armées de bazookas, déjouent leurs tentatives. Les échanges de tirs durent la majeure partie de la nuit lorsqu'un violent orage mét fin aux opérations. Le 24 au matin, la Compagnie A réorganisée, traverse la Seine, suivie de la K qui compte 20 victimes avant même d'atteindre l'autre rive. Le ciel Couvert et la pluie empéchent toute intervention aérienne. d'artillerie américain s'abat sur Samoreau et Vulaines. Dans la soirée, le pont du génie est terminé, permettant aux blindés américains d'atteindre les deux villages. Le matin du 25, les Allemands se retirent.  Dépassés, épuisés, leurs réserves détruites et leurs postes d' observation neutralisés, ils fuient vers l'Est. Parmi les locaux, les pertes sont minimes Mais de nombreux soldats américains et allemands Sont tombés.  Du coté américain, environ 86 sont blessésetenviron 50 tués ou disparus. La Division avance vers |'Est. La mission du 2eme Bataillon est d'établir une nouvelle tête de pont sur la Moselle à Dornot. Mais l'opération tourne au cauchemard. Le 11 septembre, après 60 heures de combat, le 2eme Bataillon a cessé d'exister: sur ses 1 200 GI engagés, 945 ont été tués, blessés Ou portes disparus.  Du 9 juillet 1944 au 9 mai 1945, la 5 division d'infanterie a eu 25047 victimes, dont 2082 morts et 1050 disparus.  N'oublions jamais le sacrifice de ces braves.
Les bornes de la Liberté [La Voie de la Liberté est une route qui symbolise l'avancée des troupes américaines en 1944 pour la libération de l'Europe. C'est un hommage permanent de la terre de France à la terre d'Amérique, qui rappelle le sacrifice de jeunes hommes combattant loin de leur patrie pour l'amour de la liberté. Tout au long de son parcours de 1 145 km, la Voie de la Liberté est matérialisée par ces bornes monumentales, majoritairement remplacées ensuite en France par des copies en matériaux légers, considérées moins dangereuses. Des originaux subsistent à Champillon (Marne), à Frisange (Luxembourg), le long de la route nationale N4 en Belgique jusqu'à Bastogne. Le commandant Guy de la Vasselais, officier de liaison auprès de l'armée américaine, et Gabriel Hocquard, maire de Metz avant et après la Seconde Guerre mondiale, imaginent de matérialiser, à l'instar de la Voie sacrée de Verdun, la route prise par les troupes alliées pour libérer l'Europe par des bornes. Le Comité national de la Voie de la Liberté est créé en 1946 sous le haut patronage du président de la République, Vincent Auriol, du président du Conseil, de ministres, d'ambassadeurs et du maréchal Juin. Le parcours choisi est celui de la 3e Armée américaine commandée par le général George Patton, de son débarquement sur la côte du Cotentin jusqu'en Lorraine. En mars 1946, une association belgo-américaine propose de prolonger la voie de la Liberté jusqu’à Bastogne (Belgique). Le sculpteur François Cogné réalise des bornes en ciment rose de 1,20 mètre et 435 kg. Chacune est ornée d'une flamme rouge, copie de celle de la statue de la liberté, sortant de l'océan, et à l'opposé des indications comme le kilométrage, le numéro de la borne et les directions. Elles sont couronnées par 48 étoiles, le nombres des états américains en 1944. La dernière borne de la Liberté belge est posée le 5 juillet 1947, la borne N° 0 est inaugurée par l'American Legion le 16 septembre 1947 à Sainte-Mère-Église, tandis que la voie est inaugurée le 16 septembre, à Fontainebleau (Seine-et-Marne). Défendu par son maire, Alexandre Renaud, proche de Guy de la Vasselais, le choix de Sainte-Mère-Église comme point de départ de la voie se fait au détriment d'autres communes normandes revendiquant cette primauté comme Carentan, Cherbourg, Bayeux, mais surtout Sainte-Marie-du-Mont où se trouve Utah Beach, celle-ci installant sa propre borne 00, en bordure de la plage où a débarqué la 3e Armée. À Paris, dans l'église Saint-Louis des Invalides, une réplique de la borne contient de la terre prélevée en 1945 dans les cimetières américains le long de la Voie. Sur son côté droit, est inscrite la liste des lieux de sépultures, dont Sainte-Mère-Église, Blosville, Le Chêne-Guérin et Saint-James. Wikipédia]. Nous sommes dans le quartier du Bac. Nous
apercevons sur la rive d’en face le port de plaisance de Valvins.  Le chemin descend légèrement. Sur la gauche derrière la clôture dans un trou entre deux thuyas, vous ne rêver pas vous apercevez un ‘’Mirage’’ en position de décollage. Il faut être attentif les thuyas sont tout de même dense. (Sur mapcarta il est signalé Dassault Mirage). Je cherche sur internet ne trouve pas grand-chose (hors mis les caractéristiques de l’appareil). Grâce au site d’une randonneuse je peux vous donner quelques renseignements.
[Ancienne aviatrice je suis étonnée de trouver : un énorme " Mirage" , oui l'avion de chasse de Dassault vendu à des centaines d'exemplaires, trône sur la pelouse, cabré vers le ciel, comme prêt à s'envoler ; pas un modèle réduit, sans doute un avion réformé ayant cumulé son pesant d'heures 
de vol, avec son camouflage et ses marques rouges typiques de l'armée française.
juste à ce moment, un petit garçon et une petite fille, avec une belle fleur dans les cheveux, déboulent dans ce jardin ; je ne puis m'empêcher de les questionner et ils répondent de bonne grâce. Non, leur papa n'est pas aviateur professionnel, il est chirurgien mais c'est bien lui qui a acheté le bel avion encore fringant. 
Oui,  il l'a fait transporter en pièces détachées et l' a reconstitué sur place. Non, ils n'ont pas le droit de monter dans le cockpit, tout juste monter sur les ailes. 
Oui, ils aimeraient bien être aviateurs tous deux quand ils seront grands...
Dans la foulée, je questionne d'autres promeneurs qui longent la Seine, autre surprise: ils sont tous au courant de l'existence de ce monstre dans un petit jardin privé ! KOSMANEK Edith Universitaire retraitée. https://kosmosya.xooit.fr/t387-Il-suffit-de-passer-le-pont.htm]
Poursuivons les bords de Seine [long de 774,76 kilomètres. Sa source se situe à 446 m d'altitude2 à Source-Seine, en Côte-d'Or, sur le plateau de Langres. Son cours a une orientation générale du sud-est au nord-ouest. La Seine se jette dans la Manche entre Le Havre et Honfleur. a forme la plus ancienne se trouve chez César : Sequana, Ier siècle av. J.-C. ; le grec Strabon au Ier siècle écrit : Sēkouanós. La plupart des spécialistes considèrent l’origine du nom Sequana comme incertaine et obscure. Pour expliquer Sequana, Ernest Nègre a proposé un hypothétique thème préceltique seikw « verser, couler, ruisseler » suivi du suffixe gaulois -ana. Jacques Lacroix le fait dériver d'un radical (S)Ico- « eau ».
Albert Dauzat propose une racine hydronomique pré-celtique sēc- (cf. Secalonia > Sologne, peut-être de sec- « marécage »), dont des variantes figureraient dans d'autres hydronymes seg-, sac-/sag-, sic-/sig. Les Vikings la nommaient Signa qui est encore son nom en islandais. Les « sources officielles » de la Seine sont situées sur le territoire de la commune de Source-Seine, sur le plateau de Langres, à une altitude de 446 mètres. Les sources de la Seine sont la propriété de la ville de Paris depuis 1864
. Une grotte artificielle a été construite l'année suivante pour abriter la source principale et la statue d'une nymphe symbolisant le fleuve. Cependant, la capitale s'en est désintéressée et la parcelle devrait revenir à la régionBourgogne qui souhaite valoriser le site. Celui-ci abrite également les vestiges d'un temple gallo-romain (actuellement enfouis). Des objets témoignant du culte aux sources du fleuve (Dea Sequana) sont exposés au musée archéologique de Dijon. Il est possible que la Loire ait rejoint au Miocène ou au Pliocène, la Seine par le cours de l’actuel Loing. La Seine traversait alors une vaste pénéplaine de nature argileuse sous un climat subtropical. Il y a trois millions d'années, la région subit un refroidissement et un soulèvement dû à la poussée des chaînes pyrénéenne et alpine au sud.
Les glaciations de l'ère quaternaire firent baisser le niveau des mers et océans, si bien que la Seine se jetait alors au large de la Bretagne actuelle (la Manche était la vallée du Rhin augmentée de la Meuse, de la Tamise et de la Somme, entre autres). Cette période fut marquée par la migration des méandres du fleuve, encore visible en Normandie, et par une intense érosion rabotant les plateaux et formant des terrasses alluviales. L'aspect actuel de la Seine remonte à la fin de la dernière glaciation, vers -12 000. Suite dans wikipédia] Nous arrivons après avoir passé une barrière le long du camping de Samoreau et d’un espace herbeux permettant l’été de se détendre. [Le nom de la localité est mentionné sous les formes Semesiolum au XIIe siècle, Samoisolum en 1289, Samoeseau en 1384, Samoisseau en Brie en 1500. L'étymologie du toponyme Samoreau 
est liée aux racines celtiques “sam” (tranquille) et “arau” (eau) pour désigner une zone du fleuve plus calme. Cette construction apparaît dans le nom d'autres communes comme Sambrie, Samarie ou Sammeron. Selon Littré, le samoreau est également le nom d'un cépage de l'arrondissement de Sens, or le village a été longtemps couvert de vergers et de vignes. Samoreau est déjà occupé au temps du néolithique: de nombreux silex taillés (burins, grattoirs, perçoirs, scies…) trouvés par le Dr Lénez témoignent que des peuplades y étaient « attirées par le fleuve où elles trouvaient à la fois l'eau nécessaire à leurs besoins, des poissons dans ces eaux, du gibier sur ces rives, enfin la matière première elle-même de leurs armes et de leurs outils, le précieux silex. » Dans l'antiquité, on parle d'unoppidum des Meldes dominant une boucle de la Seine.
En 1177 l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés acquiert une partie du territoire du village. En 1316 le roi Philippe V intervient dans le conflit qui oppose les moines aux habitants. En 1520 François Ier achète les coteaux où il fait construire le château des Pressoirs du Roy. De 1592 à 1597, Henri IV fait des séjours aux Pressoirs du Roy en compagnie de la belle Gabrielle d’Estrées. En 1679 est créé le coche d’eau royal entre Paris et Valvins (village le plus proche de Samoreau, au bord de la Seine). De 1790 à 1796, tous les biens appartenant à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés et à la cure sont réquisitionnés et vendus. Le premier instituteur arrive à Samoreau en 1813. En septembre 1870, une tempête ravage la région et abat la flèche de l’église. Il faut attendre 1986 pour que l’église soit restaurée et qu'elle retrouve sa flèche d'origine. De 1895 à 1897, la voie ferrée qui traverse Samoreau est construite. En 1898, Stéphane Mallarmé meurt dans sa maison de Valvins ; il est enterré au cimetière de Samoreau. La maison de villégiature où il vécut est aujourd'hui le Musée départemental Stéphane-Mallarmé. En 1898 est fondé le corps de sapeurs-pompiers. En 1908 la ligne de tramway Fontainebleau-Valvins est prolongée jusqu’à la gare de Vulaines-Samoreau.
En 1908, Maurice Ravel compose « Ma Mère l’Oye » à la Grangette, maison appartenant à Cipa Godebski, fils du sculpteur Cyprien Godebski et demi-frère de Misia Natanson, près de la maison de Mallarmé. En 1956, la mairie achète la Grange aux Dîmes pour en assurer la sauvegarde. Wikipédia]. Sur la gauche nous trouvons la descente à bateau et un estaminet ouvert aux beaux jours. Abandonnons le balisage jaune. Quittons un instant le chemin de halage, gravissons le talus par le sentier entre les barrières. Sur la gauche nous avons le parking et un drôle de mat [Samoreau doit son arbre de mai à son jumelage avec la commune bavaroise de Bernried.L’arbre de mai s’est développé des anciennes traditions remontant aux temps des Celtes il y a 2000 ans. A cette époque, le début du printemps était célébré par une grande fête autour d’un arbre consacré à des rites religieux et même des sacrifices. A l’origine, l’arbre de mai était un symbole de fécondité et d’amour. On dressait l’arbre de mai dans les villages comme signe de réveil de la vie, comme symbole de la floraison de la nature au printemps. Il amenait dans tout le village la fécondité et le protégeait aussi. Autrefois, l’arbre de mai était un bouleau. Cet arbre éclôt en premier de son sommeil hivernal. Plus tard, on le remplaça par un épicéa, car celui-ci est toujours vert et défie la saison froide et sombre, c’est donc un signe de croissance et de force. Bien sûr, l’arbre de mai est aussi un symbole phallique qui exprimait la jonction entre le ciel et la terre. Cela explique la manière de peindre cet arbre. La spirale blanche représentait le lever quotidien du soleil et la spirale bleue celui du coucher, mais aussi le changement périodique entre la croissance printanière et le dépérissement au- tomnal. Le coq à la cime montre la liaison entre le ciel et la terre. A côté du coq se trouvent aussi les signes de corporation des artisans et paysans du village. En France, il n’y a que peu de traces historiques de l’arbre de mai. Aujourd’hui, cette tradition est réactivée par-ci et par-là dans le cadre de jumelages franco-bavarois. https://maquettesamoreau5.jimdofree.com/le-village/histoire-et-patrimoine/] Poursuivons le chemin longeant l’aire de jeux avec son terrain de basket, traversons la pelouse pour suivre au plus prêt l’étang du parc Saint Aubin. Longeons ce plan d’eau (qui je crois provient d’une ancienne carrière de sable) d’environ 12 ha parsemé de petits rochers. Entamons la courbe en extrémité du lac pour jouir du paysage et grimpons le talus, au niveau du banc, nous trouvons un chemin en bordure du champ. Prenons à droite et approchons nous de l’Ile Saint Aubin. Le chemin fait fourche, je n’ai pas pris le chemin de droite (chemin de halage) j’ai pris celui de gauche entre le champ et l’eau, ce qui m’a permis de voir un chevreuil brouter la pâture… D’un coté comme de l’autre vous arriverez à la route de Champagne, qu’il faudra prendre sur une cinquantaine mètres à gauche. La route fait fourche, poursuivons tout droit passons sous le pont SNCF et grimpons le coteau de Samoreau, nous longeons un mur en mauvais état, c’est celui du château de Montmélian que nous ne verrons pas. Au mieux la grille d’honneur [Le domaine de Montmélian est à lui seul unique. 30 hectares de forêt, un tennis avec des disponibilités (hors week-end pour jouer) et les bords de Seine, vous apporteront le calme et la sérénité recherchés. Hors mis la pub pour la location, je ne trouverais rien de plus sur l’histoire de se château]. Après un virage, juste avant la ligne à haute tension, nous quittons le bitume pour prendre sur la droite un chemin mal empierré montant en équerre dans la foret, nous débouchons sur la fin d’une rue bitumée devant les grilles du château. Poursuivons par le sentier longeant un mur plus ou moins en ruine. Laissons les chemins sur la droite permettant de rejoindre le rocher de Samoreau, longeons la clairière artificiel sous la ligne à haute tension, le chemin fait fourche prenons à gauche, passons sous la ligne à haute tension, nous débouchons sur un chemin formant Té, prenons à gauche nous trouvons le GR 2, ainsi qu’un balisage jaune. Après avoir franchi une barrière, le chemin fait fourche devant une petite maison. Nous prenons à droite.  Passons une seconde barrière, nous retrouvons le bitume au niveau d’une résidence, nous sommes chemin des sables, la rue fait un coude d’équerre sur la droite, poursuivons tout droit par la ruelle des forges (chemin intra-muros), passons sous le porche, quittons le GR tournant à gauche et prenons à droite la rue du rocher, nous sommes sur le l’ancien GRP Thibaut de Champagne. (Nous ne retrouvons plus cet itinéraire de tracé sur la carte IGN. Sur le terrain dû moins ici les balises semblent être refaite, mais ce n’est pas le cas partout. Vous retrouverez cet itinéraire en 10 boucles sur le site https://randosacaudos.blogspot.com/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-1.html] remontons la rue jusqu’à celle du château d’eau que nous prenons à gauche, nous débouchons rue des Préfoix que nous prenons à droite. Traversons le rond point et prenons le chemin de la vielle route entre le château d’eau et les clôtures des maisons, nous longeons le bois Gasseau. [La mare du Bois-Gasseau est une vaste dépression asséchée qui se remplit au cours des intempéries dans le Bois-Gasseau, près du chemin de la Vieille-route. La mare est fréquentée, dit-on, par une Dame blanche qui y lave quotidiennement ses vêtements : « À l’époque où l’on croyait aux revenants, on prétendait qu’une dame blanche revenait la nuit laver son linge à la mare du Bois Gasseau » (Georges Guillory). À moins de 2 km de là, comme par hasard, une auto-stoppeuse fantôme s’est manifestée en 1984. wikipédia] Nous débouchons sur une route sans issu desservant des maisons, poursuivons par le chemin de droite plus ou moins stabilisée. Nous retrouvons un chemin traversant le bois et débouchant sur la voie de la liberté devant une maison au allure d’un temple grec  Traversons la rue et poursuivons en face par le chemin de la Bonde, nous débouchons avenue de la Libération, que nous prenons à droite sur une cinquantaine de mètres. Après une maison nous trouvons un espace herbeux sur la gauche. Derrière la barrière nous trouvons le large chemin des Bardins que nous prenons. Nous longeons les jardins des propriétés. Laissons les chemins intra-muros à gauche et à droite, passons une petite mare. Notre chemin devient rue, Prenons à droite la rue des genièvres, nous débouchons rue Jame que nous prenons à droite et passons devant le Lavoir des Chapeaux de 1825, puis prenons la rue de la Fontaine Saint Fiacre, sur la gauche. Nous débouchons rue des Vazaniers que nous prenons à droite, jusqu’à la rue de l’église que nous prenons à gauche, (après la rue du Gros Saule il est possible de prendre sur la gauche la sent des 3 maisons sur la gauche. Nous débouchons rue de l’église que nous prenons à gauche.) Coupons la rue des Aulnettes et nous arrivons à une fourche, prenons sur la droite la rue (chemin des Cailloux), il porte bien son nom… Nous avons abandonné le GRP. Après le bitume desservant les maisons, nous retrouvons les bois. Laissons un chemin sur la droite poursuivons tout droit, nous débouchons chemin des Manœuvres que nous prenons à droite. Nous retrouvons le GRP. Nous débouchons rue (chemin) de Champagne (au lieu dit les cailloux quartier haut de Héricy.) Prenons sur la gauche, la rue (chemin) de Champagne, au carrefour avec son petit parc pour enfants et des bancs, prenons à droite la ruelle aux Anes. Longeons le bois sur la gauche et à la première maison (en 2021) nous trouvons un chemin sur la gauche longeant la clôture du jardin (ce chemin est à environs cinquante mètres plus bas que le chemin des cailloux.) Nous entrons dans le bois des Bouillants (GRP). Traversons le bois, nous abandonnons le GRP lorsqu’il tourne sur la droite, poursuivons tout droit et débouchons route des Vallées. Traversons le ru de Froideur et poursuivons en face par la rue (chemin du pont Philippe). Après la grimpette nous débouchons chemin des hauts de Vaux que nous prenons à droite. La rue tourne sur la gauche et devient place du carrefour avec la petite place Paul Delouvrier, [Paul Delouvrier, né le 25 juin 1914 à Remiremont (Vosges) et mort à Provins (Seine-et-Marne) le 16 janvier 1995 (à 80 ans), est un haut fonctionnaire français sous la IVe et la Ve République, et l'un des principaux artisans de la planification qui a remodelé la France pendant les « Trente Glorieuses ». Président de l'Association des amis de la forêt de Fontainebleau de 1988 à 1991. Il repose dans le cimetière d’Héricy. Wikipédia]. Elle débouche rue Paul Allaine (D 227E) que nous prenons à gauche. Prenons un peu plus loin, sur la droite, la rue du chemin blanc. Un peu avant de déboucher sur la rue de la Cave Sainte Geneviève, nous prenons à gauche le sentier intra muros des Fontaines. Il forme Té avec un autre sentier intra-muros que nous prenons à droite et débouchons à la Cave Sainte Geneviève [En échange des travaux d’aménagement de l’ancienne fontaine, Alexandre Stoppa obtint l’autorisation de construire une canalisation nommée la “Cave Sainte Geneviève” pour amener l’eau à sa propriété. Aujourd’hui, elle alimente le jet d’eau de la mairie et le lavoir du château. https://www.hericy.fr/la-cave-sainte-genevieve/]. Remontons la rue de la Cave Sainte Geneviève sur la droite. Face (ou presque) de la rue du chemin blanc, nous trouvons sur la gauche le sentier de l’Hôpital que nous prenons à gauche. Il débouche dans le chemin du Cormier descendant sur la gauche, (balisage jaune et vert) nous retrouvons le bitume rue de la Croix Neuve, elle fait fourche prenons à droite (toujours rue de la Croix Neuve) nous abandonnons les balisages jaune et vert. Descendons la rue passons la ligne de chemin de fer, nous débouchons route de Barbeau D 39 que nous prenons à gauche, jusqu’au cimetière. A ce dernier nous trouvons un espace herbeux et des conteneurs de tries, prenons le sentier le long du mur descendant vers la Seine. Nous débouchons sentier de Chenevis (chemin de halage) que nous prenons à gauche. Remontons la Seine en longeant d’un coté les bords d’eau. Certain son devenus des résidences principales. Longeons le mur d’une propriété, puis à l’angle de la rue du Fossé Chevalier, nous trouvons un pavillon d’angle clôturant le parc du château devenu Mairie [château construit à la fin du XVIIème siècle par Alexandre Stoppa (d’origine suisse), Lieutenant Général des Gardes Suisses, qui s’illustra lors des guerres menées par Louis XIV dans la deuxième partie du XVIIème siècle. C’est lors d’une visite à son ami Jean-François de Watteville, également officier des Gardes Suisses, qui avait le premier fait construire à Héricy sa résidence, appelée aujourd’hui «le Vieux Logis», que Stoppa décida de s’y installer et d’y construire sa demeure. Terminé en 1688, le château fut occupé par la famille de Stoppa jusqu’en 1754. En 1850, il fut racheté par Charles Boucher, grand-père maternel du célèbre peintre orientaliste Etienne Dinet (1861-1929). Ce dernier y passa, enfant, ses vacances et y exécuta ses premières œuvres. En 1958, ce château fut racheté par le Maire, Monsieur Griffault, pour le compte de la commune et devint la mairie. https://www.hericy.fr/chateau-mairie/] Le pavillon carré à abrité l’atelier du peintre Etienne Dinet [peintre orientaliste et lithographe français, qui a vécu une grande partie de sa vie en Algérie. Reconnu de son vivant, il se fait appeler Nasr ad Dine après s'être converti à l'islam. Les toiles de Dinet sont aujourd'hui recherchées sur le marché de l'art, et son travail tend à être reconsidéré. Alphonse-Étienne Dinet est né à Paris le 28 mars 1861. Il a une sœur, Jeanne, née en 1865, qui sera plus tard sa biographe. Il entre en 1871 comme interne au lycée Henri-IV où il a pour condisciple le futur président Alexandre Millerand. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1881, il entre à l'École des beaux-arts de Paris, dans l'atelier de Pierre-Victor Galland. Mais ce sont vraisemblablement William Bouguereau et Tony Robert-Fleury qui exercent sur lui une réelle influence, le jeune peintre ayant suivi leurs cours à l'Académie Julian, lieu beaucoup plus libre et moins académique. En 1882, il expose d'ailleurs pour la première fois au nouveau Salon des artistes français et l'année suivante, obtient une mention honorable, puis en 1884, une médaille. Décrochant une bourse en 1884, Dinet entreprend son premier voyage dans le sud de l'Algérie, en compagnie d'une équipe de savants entomologistes. La culture Naili le marque profondément puisqu'il y retournera de nombreuses fois. En 1888-1889, il expose chez Georges Petit au sein du « groupe des Trente-Trois » (ou XXXIII), dans lequel on trouve des artistes français et étrangers, des femmes et des hommes, en marge de certains courants, et présentant une grande variété de tons. En 1893, il est parmi les membres fondateurs de la Société des peintres orientalistes français et participe à leur première exposition officielle au palais de l'Industrie à Paris. En juillet 1896, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur et participe à l'exposition internationale du Centenaire de la lithographie (Paris). En 1900, il installe son premier atelier algérien à Biskra. Son tableau L'Arabe en prière amorce le mouvement qui l'amènera à se convertir en 1913. En 1905, il achète une maison à Bou-Saâda pour y passer les trois quarts de l'année. En février, l'artiste est fait officier de la Légion d'honneur. Il obtient une médaille d'or lors d'une exposition internationale de peintures à Munich. Durant la Première Guerre mondiale, la famille Dinet transforme le château familial d'Héricy en hôpital pour accueillir les blessés de guerre. Il s'inquiète du moral des troupes musulmanes et esquisse des projets de stèles mortuaires pour les combattants musulmans tombés au combat. Après l'armistice de 1918, et sur intervention auprès du ministère des Armées afin de rendre hommage aux bataillons algériens, Dinet, en collaboration avec son ami Sliman ben Ibrahim, écrit et illustre La Vie de Mohammed, prophète d'Allah publié par Piazza ; les enluminures, remarquables, sont de Mohammed Racim. En 1922, il perd sa mère et achète l'année suivante une villa à Saint-Eugène à Alger où il expose régulièrement. Dans la foulée, le château d'Héricy est vendu. En 1925, il fait ériger à Bou-Saâda la qubba devant abriter sa future tombe. Wikipédia] Face au parc du château l’Ile aux Barbiers, et un muret de pierre s’avancent vers le fleuve [L'île aux Barbiers appartenant à la commune de Samois-sur-Seine. Durant l'Antiquité, un pont existait à ce niveau. De nos jours, il n'y en a aucun qui puisse permettre un accès terrestre à l'île. Elle s'étend sur plus de 780 m de longueur pour une largeur d'environ 160 m. wikipédia]. Elle abrite la maison du barragiste [Suite au décret du 18 juillet 1860, un barrage est construit sous la direction de l'ingénieur en chef Chanoine en 1864 sur le grand bras (droit) et une écluse avec barrage également dans le petit bras (gauche) pour assurer un mouillage constant de 1,60 m nécessaire à la navigation. Le barrage comprend deux passes dont une est emprunté par les bateaux lors des hautes eaux. Les deux passes sont séparées par une pile centrale. Aujourd'hui le barrage et l'écluse ont été démolis et le lit dragué pour assurer un mouillage de 3,20 m. Il ne subsiste que le bajoyer gauche de l'écluse qui sert de quai et la culée du barrage dans le petit bras et les massifs de départ du barrage sur les deux berges du grand bras. Dans l'ile se trouvent les batiments d'habitation et de travail abandonnés du barragiste. Les berges de l'ile ont été remblayées avec de nombreux blocs de grès erratiques mis au jour lors des dragages. Vous trouverez sur ce site des photos et dessins du pont romain reliant la rive de Samois à la rive de Héricy. http://archsubgras.free.fr/sitesseine/psamois.html] Nous arrivons à la rue Grande. Rue Grande qui m’a toujours surpris, elle est perpendiculaire à l’actuelle axe principale de la ville. Sur l’autre rive à Samois, face à notre rue se trouve la rue du Bas Samois. Au Moyen Age un pont reliait les deux rives. [Les sources écrites et cartographiques montrent l'existence d'un pont de pierre reliant HERICY (rive droite) à SAMOIS (rive gauche) dès le XIIe s.Le pont passait juste à l’amont de l’île aux Barbier (île de la Roty en 1848) et s’alignait entre la rue du Bas-Samois qui se termine par un quai haut en rive gauche et la rue Grande (rive droite). Un bras actuellement disparu séparait le haut Samois avec le bas Samois (ile de la Cité). Il s'y trouvait trois arches ou baies sur lesquelles étaient installés les "grands moulins".Le pont est coupé par fait de guerre sous Louis XI. En 1529, il subsiste 19 arches - en état ou non - donc 18 piles. Les arches praticables par les bateaux sont la 1 et la 4 en partant de la rive gauche. Les arches 9, 10, 11, 12 et 17 sont occupées par des moulins. Les arches 7, 8 et 13 sont occupées par des pêcheries. On ne peut pas dire si le pont avait toujours sa fonction de franchissement à cette époque car si les moulins étaient installés sur les arches et non accolés au tympan aval du pont, le passage se trouvait impossible au moins par les animaux et les engins tractés. Les documents graphiques montrent un délabrement progressif. Jusqu'en 1843, il subsistait trois arches attenante à la berge en rive droite, arche aux oies, Maraud, des religieux, dont l'une supportaint encore un moulin. D'autres arches du milieu du lit sont encore debout en 1738 mais elles sont écroulées en 1839. Dans l'île aux Barbier il subsiste des restes de trois piles dont une élevée de plusieurs mètres et une autre en bordure du petit bras dont la base est moyennement conservée. Il n’en subsiste que les noyaux en maçonnerie dégarnis de leurs pierres de parement. Dans L'eau il reste un haut fond du côté de l'ile qui englobe les restes de plusieurs piles. http://archsubgras.free.fr/sitesseine/psamois.html] remarquer à l’angle de la rue de l’Abreuvoir cette fenêtre ouverte sur le jardin de la propriété, ou l’inverse du jardin de la propriété se balcon sur la Seine. Nous retrouvons  la rue Gaudine et notre parking.
 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire