Dans mon cycle des promenades situées dans le nord de la Seine et Marne je vais vous proposer, soit de petits randos, soit des randos, dans les forets périurbaines, appelées la Ceinture Verte. Foret de Bréviande, poumon vert du nord de Melun, du Mée, de l’extrémité ‘’sud Est’’ de la ville nouvelle de Melun Sénart. Du Rougeau, de Sénart, poumon vert de Melun Sénart. De Notre Dame, poumon vert de la banlieue parisienne. J’ai poussé le plus loin possible vers l’urbanisation sans y entrer. Je vais vous proposer également des promenades quelques peu surprenante en bordure de l’Yerres. Lorsqu’elle entre dans sa partie urbaine. Un écran de verdure, cachant un monde minérale en béton. Surprenant.
L’allégement des interdits du deuxième confinement dut à La pandémie du Covid 19 me permet en trichant un peut sur les horaires, de réaliser de courtes promenades un peut plus loin de chez moi. Cela m’a donné l'idée de créer des randos en m'approchant des zones urbanisées. Découvrir ses bois, que je méprisais, tant j'aimais la forêt de Fontainebleau. La ceinture verte, l'arc vert de l'Est parisien.
L'Arc boisé de 3 000 ha de verdure. Ce gigantesque massif,
situé à cheval entre l'Essonne, la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne, poumon
vert du Grand Paris, Ceinture verte d’Île-de-France est un territoire
particulièrement représentatif de l’action régionale en matière de protection
de l’environnement. Esquissé au milieu des années 1970, le concept de «
ceinture verte » exprime d’abord une volonté régionale ambitieuse puis une
politique régionale constante qui se concrétise, à partir de 1983, par un
certain nombre d’actions : acquisitions et aménagement d’importants espaces
boisés et forestiers pour une ouverture au public, veille foncière sur les
espaces agricoles périurbains fragilisés, subventions aux départements, aux
communes et aux associations pour leur permettre de traduire, en cohérence et à
leur échelle, les objectifs régionaux. Ce projet a également montré la capacité
de la Région de trouver, dans un cadre qui n’est pas prescriptif mais partagé,
des solutions originales et adaptées pour concilier la vision régionale et les
contraintes locales. Aujourd’hui, la Région a la possibilité de réinventer un
véritable espace de vie dans le périurbain dense, entre «Paris» et la
«campagne», qui concilie à la fois le développement urbain et la préservation
des espaces ouverts. Pour appuyer cette politique, l'institut a fait un
état des lieux de ce territoire, précisé les enjeux et étudié ce que pourraient
être les objectifs d’un projet de Ceinture verte renouvelé. Espace singulier
entre ville et campagne, la Ceinture verte offre une grande diversité
d’interactions entre espaces ouverts et espaces construits. Son poids est
croissant en Île-de-France : elle accueille le tiers d’une population qui
présente des disparités sociodémographiques importantes, le quart des emplois
sur un cinquième de la superficie régionale. Au total, 42 % des actifs
franciliens y vivent ou y travaillent. La Ceinture verte est fortement marquée
par la présence des cinq villes nouvelles et du pôle de Roissy. La consommation
d’espaces naturels y a été importante : entre 1982 et 1999, 1 260 ha d’espaces
ruraux ont disparu, en moyenne chaque année, au profit de 1 015 ha d’espaces
urbains construits et de 245 ha d’espaces urbains ouverts (parcs et jardins,
équipements sportifs). Les objectifs d’une nouvelle vision de la Ceinture verte
passeraient par trois approches : celle, spécifique, de l’espace périurbain
dense que constitue ce territoire par rapport au périurbain diffus de la
couronne rurale ; l’approche intégrée des espaces ouverts et des espaces
construits comme un «espace de vie» à mieux connaître et valoriser ; enfin, une
approche plus fine, à l’échelle de chacune de ses composantes
territoriales. Extraie de l’étude reliée
aux catégories suivantes :
Aménagement
et territoires | Périurbain
| Environnement
urbain et rural | Milieux
naturels
https://www.institutparisregion.fr/fileadmin/NewEtudes/Etude_129/test2.pdf
Soignolles en Brie se trouve sur la D 471 entre Brie Comte Robert et Melun.
Pour se rendre à Soignolles de Melun, rejoindre Le Rond point de Rubelles, au rond point prendre la troisième sortie D 471 en direction Gretz-Tournant, Voisenon. Au rond point suivant poursuivre tout droit Gretz-Tournant, Soignolles. Au feu du village d’Aubigny, poursuivre tout droit. Traversons le village de Lissy, nous arrivons au rond point et prendre la seconde sortie D 130 Soignolles en Brie.
Ou, par la Francilienne en venant de Melun A 5b Sortie 12 - Moissy, Evry, Grégy prendre la première sortie D 619 Provins, Meaux.
En venant de Paris A 5b sortie 12 b Provins prendre la troisième sortie D 619 Provins, Meaux
Au rond point, prendre la seconde sortie D 619 Provins, Meaux, Soignolles. Au rond point suivant prendre la troisième sortie Soignolles Centre.
Dans le centre du village au niveau de l’église prendre à gauche la rue de Corbeil, on trouve un petite parking sur la droite.
Octobre 2020
Carte IGN Trace GPS & Topo sans Commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b346690
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Km Temps Arret V/d V/g Dénivelé
17 2h40 0h30 6,4 5,4 163 +
Elle fut probablement construite vers 1650 par Nicolas Sainctot, maître d’hôtel du roi et introducteur des ambassadeurs à la cour. Elle était constituée d’un corps de logis principal, avec une petite cour, de part et d'autre de laquelle se trouvaient deux petits pavillons reliés au corps de logis formant plusieurs appartements et une chapelle. En 1684, elle fut aussi la propriété de madame Des OEillets, maîtresse de Louis XIV. Bougainville en fait l’acquisition le 26 juillet 1799 (8 thermidor an VII) et le revend le 7 juillet 1809. Le baron de Noirmont l'achète en 1851 et en 1856 fait l’acquisition du domaine voisin, le château seigneurial construit en 1499 avec son parc à l'anglaise. Ce nouvel ensemble fait 17 hectares. Duchenne père puis Duchenne fils se succèdent et détruisent le château seigneurial en 1899. Aujourd'hui, il ne reste plus que le pavillon nord. Les murs mitoyens sont abattus et une nouvelle circulation générale a été créée. En 2000, une liquidation judiciaire provoque l'abandon du domaine. Le château est pillé puis saccagé, le parc retourne à l'état sauvage. Repris en 2006, par Tanguy de Vienne, le site fait depuis l'objet d'une restauration progressive. Vous trouverez le détail de la propriété et la vie des Bougainville à Suisnes sur le site http://lesamisdebougainville.wifeo.com/chateau-de-suisnes.php] A l’angle du mur nous prenons sur la gauche la rue de Bougainville balisage jaune. La rue devient piétonne nous entrons dans Suisnes [Suisnes est un lieu-dit de la commune de Grisy-Suisnes. Au XIXe siècle, jusque dans les années 1970, Grisy-Suisnes vit de la culture de la rose. Les établissements Cochet en expédient dans l'Europe entière. Christophe Cochet (1777-1819), installe en 1802 sa première roseraie à Suisnes (Prieuré de Vernelle) grâce au soutien de l’amiral de Bougainville dont il était le jardinier. Il est à l’origine d’une longue lignée de rosiéristes à Grisy-Suisnes et dans les environs de Brie-Comte-Robert, dont Pierre Cochet, Scipion Cochet (maire de la commune), Philémon Cochet, Pierre Cochet fils, etc. Une ligne de chemin de fer spéciale relie Grisy-Suisnes à Paris pour livrer des roses fraîches aux Halles, (On à lu, un peu plus haut qu’elle servait surtout à doubler la ligne stratégique en temps de guerre Paris Troye). Le pic de l'activité est de mai à juillet. Louis-Antoine de Bougainville (1729-1811), navigateur et explorateur (voyage autour du monde à bord de La Boudeuse) achète en 1799 le château de Suisnes, à l'origine vide bouteille de la Baratte construit par Sainctot (maître d'hôtel et introducteur des ambassadeurs de Louis XIV). Bougainville charge Bellanger d'agrandir l'édifice et lui donne ainsi, en 1800, sa silhouette définitive. Claude de Vin des Œillets (1637-1687), dite Mademoiselle des Œillets, dame de compagnie de Madame de Montespan, maîtresse de Louis XIV, devient propriétaire du château de Suisnes en 1684. Sa fille, Louise de Maisonblanche, enfant naturelle de Louis XIV, née en 1676, y fut élevée de 1684 à 1687. Wikipédia] Nous débouchons rue de Melun (D35) que nous prenons à gauche. Nous arrivons sur une placette pavée devant les grilles monumentales du château, prenons le chemin carrossable de gauche. Nous sommes dans la partie la moins jolie de cette balade le chemin fait fourche prendre à droite, (balisage jaune), ronces et orties nous griffent un peu, longeons ce taillis d’épineux. Nous débouchons dans un espace carrossable, faisons un esse gauche – droite, le taillis de ce coté n’est pas plus beau que le précédent, (balisage jaune). De sentier nous passons à rue de la Coudras. Au loin nous apercevons le lycée agricole. Après un virage en angle droit, nous remontons vers la D 319 et le Petit Grisy. Traversons la départementale, poursuivons en face la rue du Maréchal Gallieni, nous arrivons à une bande de verdure peut large c’est le chemin des roses. [Située sur l'ancienne voie ferrée, le chemin des roses (initialement appelé Chemin Vert) est un lieu aménagé sur une portion de l'ancienne ligne de Vincennes reliant la gare de la Bastille dans Paris à Verneuil-l'Etang. Étendue sur 17km, c’est une promenade familiale idéale pour cyclistes et piétons au travers de paysages classés espace naturel sensible par la Seine-et-Marne. Le chemin des roses emprunte l'ancien chemin de fer qui desservait la commune. La culture du rosier ayant marqué notre territoire, le chemin a dignement hérité de cette histoire. En effet, la culture de la rose s'est progressivement développée à la fin du XIXe, début XXe dans les environs de Brie, remplaçant ainsi la culture de la vigne, décimée par le phylloxéra. Le chemin de fer a permis d'acheminer la production jusqu'aux Halles de Paris. En juillet 1900, pas moins de 85 tonnes ont été acheminées par cette voie !
Richesse écologique ; À la fermeture de la voie au trafic de voyageurs et de marchandises, puis la suppression des rails, le chemin a connu une nouvelle jeunesse en devenant un chemin de promenade et un corridor écologique. Se déroulant sur 17 km, il offre un panel de plus de 200 espèces végétales comme des orchidées. Chouette hulotte, chevreuil, hérisson, bruant jaune, rossignol Philomèle, criquets ou sauterelles.. Complètent le paysage. https://www.briecomterobert.fr/Cadre-de-vie/Patrimoine-naturel/Le-chemin-des-roses
Initialement appelé Chemin Vert, est une voie réservée aux vélos et aux piétons qui a été aménagée sur une portion de l'ancienne ligne de Vincennes reliant la gare de Paris-Bastille dans Paris à Verneuil-l'Étang. Le chemin long de 18 km. La ligne de Paris-Bastille à Marles-en-Brie dont le premier tronçon est inauguré en 1859 est prolongée en 1892 jusqu'à Verneuil-l'Étang, à 54,1 km de Paris. Il s'agit à l'époque essentiellement de disposer d'une alternative, en cas de conflit militaire, à l'axe ferroviaire entre Paris et Troyes partant de la gare de Paris-Est et qui passe par Verneuil-l'Étang. À la fin du XIXe siècle, la ligne est utilisée pour acheminer vers la capitale les roses cultivées aux alentours de Grisy-Suisnes. Le tronçon le plus éloigné de Paris, dont le trafic est très faible, est fermé au trafic voyageurs dès 1939 puis au transport du fret en 1969, hormis une section entre Coubert - Soignolles et Verneuil-l'Étang qui est desservie jusqu'en 1990. La portion de la ligne située en proche banlieue jusqu'à Boissy-Saint-Léger est intégrée à la ligne A du RER en 1969. Entre Servon et Yèbles, une piste cyclable qui reçoit l'appellation poétique de « Chemin des Roses » pour rappeler la nature du fret qui a, un temps, circulé sur cette ancienne voie ferroviaire, est inaugurée en septembre 2010. Le 10 août 1918, un train en panne arrêté sur le viaduc de Solers a été heurté par le train suivant et plusieurs voitures sont projetées sur l'autre voie. Un troisième train se dirigeant vers Paris percute ces voitures et franchit le parapet pour tomber dans l'Yerres en contrebas. Le chemin commence, à l'ouest, à la limite entre les départements du Val-de-Marne et de Seine-et-Marne, près de l'ancienne gare de Santeny - Servon, démolie en 2009. Projet, Le chemin des Roses sera en connexion avec la Tégéval, anciennement désignée sous le nom de « Coulée verte de l'interconnexion des TGV », après les travaux prévus en 2021. Ainsi, un parcours de voie verte de 38 km sera créé entre la base de loisirs de Créteil et Yèbles. Wikipédia]. Passons la barrière et empruntons ce chemin vert. Traverssons un petit pont, le chemin est encaissé dans le talus. Nous arrivons à un pont, quelques mètres avant, nous trouvons sur la droite un alignement de pierres évitant aux voitures ou aux tracteurs de venir sur le chemin des roses, et un banc, prenons ce chemin en forme de plan incliné jusqu’au pont, prenons le chemin à droite. Au niveau du Bois de Bouille Pot, notre chemin devient privée, prenons celui de droite, nous longeons le bois. Le chemin débouche sur la route du château de Villemain (restons discret au abord de cette propriété) [Cachée dans le vallon cette ancienne seigneurie est de style Louis XIII, le château les jardins et le parc furent à un moment la propriété de Jean Nicot, l’importateur du tabac en France. https://www.grisy-suisnes.fr/decouvrir-la-ville/la-commune-de-grisy-suines/photos-anciennes/ wikipédia. Ce château aurait été acheté pour en faire un centre Islamique. Voir l’article du Parisien de 2004 https://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/le-mysterieux-chateau-de-ville-main-intrigue-les-enqueteurs-13-03-2004-2004827706.php.] Nous passons le ru de la Barbançonne (12 km de long). Remontons la rue jusqu’à l’entrée de Grisy Suisnes nous sommes toujours sur un balisage jaune. A la fourche, laissons la rue de gauche (Rue de Villemain) et poursuivons à droite la rue de L’égalité. [Suisnes est un lieu-dit de la commune de Grisy-Suisnes. Au XIXe siècle, jusque dans les années 1970, Grisy-Suisnes vit de la culture de la rose. Les établissements Cochet en expédient dans l'Europe entière. Christophe Cochet (1777-1819), installe en 1802 sa première roseraie à Suisnes (Prieuré de Vernelle) grâce au soutien de l’amiral de Bougainville dont il était le jardinier. Il est à l’origine d’une longue lignée de rosiéristes à Grisy-Suisnes et dans les environs de Brie-Comte-Robert, dont Pierre Cochet, Scipion Cochet (maire de la commune), Philémon Cochet, Pierre Cochet fils, etc. Une ligne de chemin de fer spéciale relie Grisy-Suisnes à Paris pour livrer des roses fraîches aux Halles, (On à lu, un peu plus haut qu’elle servait surtout à doubler la ligne stratégique en temps de guerre Paris Troye). Le pic de l'activité est de mai à juillet. Louis-Antoine de Bougainville (1729-1811), navigateur et explorateur (voyage autour du monde à bord de La Boudeuse) achète en 1799 le château de Suisnes, à l'origine vide bouteille de la Baratte construit par Sainctot (maître d'hôtel et introducteur des ambassadeurs de Louis XIV). Bougainville charge Bellanger d'agrandir l'édifice et lui donne ainsi, en 1800, sa silhouette définitive. Claude de Vin des Œillets (1637-1687), dite Mademoiselle des Œillets, dame de compagnie de Madame de Montespan, maîtresse de Louis XIV, devient propriétaire du château de Suisnes en 1684. Sa fille, Louise de Maison
En novembre 1921, y fut réalisé la première retransmission radiophonique française. Par la suite, le site a été un centre d'expérimentation pour la télévision. Réquisitionné par la Kriegsmarine en 1941 pour permettre les communications entre Berlin et les U-Boots. Paradoxalement, Sainte-Assise n'a pas souffert des bombardements alliés et toutes les antennes ont survécu.
Le 1er janvier 1954, les PTT reprirent ces installations.
En 1991, une partie de la station est vendue par France Télécom à la Marine nationale, Centre de transmissions marine (CTM) de Sainte-Assise, pour les communications non-confidentielles avec les sous-marins. Le site, inauguré en 1998, est devenu un terrain militaire surveillé par une compagnie de fusiliers-marins.
Un mat de 250 mètres non relié à l'antenne reste la propriété de Globecast, filiale de France Telecom qui est désormais le propriétaire du téléport de Sainte-Assise. Il sert de support à de multiples antennes et émetteurs (GSM, satellites...). De plus une partie du site héberge station de liaison vidéo/audio avec les satellites de France-Telecom.
En décembre 2000, 3 mats inutilisés de 180 mètres ont été détruits]. Nous arrivons à Coubert, poursuivons le chemin des roses, longeons une usine, le chemin s’élargie avec un espace herbeux, et des contres allées bordées de maisons. Nous arrivons à la route de Soignolles que nous prenons à droite. Nous trouvons sur la gauche derrière une barrière en bois la fontaine Sainte Geneviève érigé en 1905, et entièrement clôturée d’un mur en pierre meulière avec sa pompe à godets sur le dessus. Prenons le chemin sur la droite de la station d’épuration. Nous sommes sur le chemin du Moulin de la Fontaine. Nous entrons dans Soignolles, de chemin, nous passons à rue bitumée. Descendons la rue. A la fourche nous poursuivons tout droit la rue du moulin. Il ne m’a pas été possible de prendre l’allée du barrage, les rives de la rivière étant en cours de renforcement. Poursuivons la rue du Moulin jusqu’à la D 48 (rue du pont) que nous prenons à droite, passons le pont, nous arrivons à une fourche prenons sur la droite la rue de Melun. Nous arrivons devant l’église ["La première mention d’une église à Soignolles apparaît en 1220. Celle-ci dépend alors du chapitre de Notre-Dame de Paris. Elle est placée, comme son aînée, sous la protection de la Vierge. Lorsque le chapitre cathédral de Paris est supprimé, en application de la Constitution civile du Clergé du 24 août 1790 qui met fin immédiatement et totalement à tous les chapitres existant en France, la paroisse est rattachée au diocèse de Meaux. L'édifice, en apparence homogène, est le résultat d'une succession de constructions et d'aménagements dont la lecture est plus facile à l'intérieur qu'à l'extérieur, malgré un enduit de faux joints, de la fin du XIX siècle, qui unifie l’espace intérieur. Le chœur et la tour-clocher sont les éléments les plus anciens. Leurs caractéristiques architecturales et décoratives permettent de proposer de les dater de la fin du XIIe siècle, ou peut-être du début du XIIIe siècle (il est impossible de trancher). Le chevet plat, influencé par l'architecture cistercienne, est percé par trois baies à arc brisé, dont celle du milieu domine les deux, formant le triplet, symbole de la Trinité. Les chapiteaux, sculptés de feuilles de chêne, de feuilles d’eau et de feuilles d’acanthe se rattachent à la période du gothique primitif. Le clocher, massif, haut d’une trentaine de mètres, percé de baies en lancettes (certaines sont aujourd'hui obturées) adopte un parti courant en Île-de-France au XIIe siècle. Il se termine par une toiture en bâtière et conserve quelques traces de modillons, sous le larmier, au niveau des cloches. La façade occidentale, la nef et les bas-côtés auraient été construits dans la première moitié du XVIe siècle. François Jouvenel des Ursins, « seigneur de Coubert, Soignolles, Nandy et autres lieux », aurait apporté une aide financière substantielle à ces travaux, selon l’Abbé Duchein, (ancien curé de Soignolles, membre de la Société d’archéologie, sciences, lettres et arts de Seine-et-Marne, auteur, en 1927, d’une monographie bien documentée sur l’église). La consécration de l’église, par Charles Boucher d’Orsay, abbé de Saint-Magloire de Paris, signalée en 1545, correspond à cette période d'agrandissement. Le bas-côté septentrional, côté chœur (aujourd’hui fermé), était aménagé en chapelle dédiée à saint Vincent, patron des vignerons, rappelant ainsi que les vignes, jusqu’au XIXe siècle, étaient nombreuses sur le terroir de Soignolles. Au début du 17e siècle, les travaux se poursuivent : l’église est entièrement recouverte de voûtes d’ogives quadripartites. Pour sa réalisation, le maître d'œuvre s'appuie, pour le chœur, sur les éléments antérieurs réutilisables, pour les bas-côtés sur de nouveaux supports (des culots) qu'il créé, et pour la nef, sur un nouvel ensemble de culs-de-lampes et de colonnes surmontées de chapiteaux. Ces nouveaux éléments sont sculptés de têtes d’angelots joufflus, de palmettes et de rosaces. L'hétérogénéité des supports est contrebalancée par l'unité de forme des nouvelles voûtes harmonisant ainsi le chœur, la nef et le bas-côté méridional. La datation, proposée notamment à partir du répertoire décoratif, est confortée par l'inscription « 1616 » gravée sur le tailloir de l'un des chapiteaux de la nef. À cette période, et ce, depuis le dernier tiers du XVIe siècle, la seigneurie de Soignolles est entre les mains d’une famille alliée aux Jouvenel des Ursins : les L’Hôpital, seigneurs de Vitry. L’impressionnante clé de voûte mise en place dans la nef, après 1597, (voir encadré page suivante) marque cette appartenance. Elle porte les armes de Louis de L’Hôpital, gouverneur de Brie et de Champagne, mort en 1611 et, lui aussi, bienfaiteur de l’église de Soignolles.En 1898, la figure d'un saint, une croix de consécration, et une litre funéraire, peintes sur les murs, ont été découvertes à l'occasion d'une période d'entretien (documentée par Duchein et les archives communales) qui consistait notamment à peindre un décor de faux appareil, visible aujourd’hui, sur l’ensemble des murs. Une dernière curiosité est à relever dans l’église. Dans l’espace fermé sous le clocher se trouve un grand nombre de graffiti. Il s’agit d’inscriptions funéraires de membres de la paroisse de Soignolles, gravées dans les maçonneries ou peintes sur les enduits, mentionnant des noms et des dates de naissance et de mort. La plus ancienne inscription visible date des années 1850, la plus récente de 1911.
En 1926, l’église de
Soignolles est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments
historiques." L'église est accessible par une "porte, fermée par un
exceptionnel vantail en chêne du XVIe siècle, inscrit au titre des Monuments
historiques." Elle possède des stalles qui "doivent leur
notoriété à leur origine et à la richesse de leur programme iconographique.
Elles feraient partie, à l'origine, d’un ensemble de 80 à 90 pièces, livré en
1531 par le menuisier Geoffroy Du Cloux, pour le chœur de l’abbaye parisienne
Saint-Victor. En 1779, démodées et inadaptées, elles furent démontées et
vendues par les chanoines, à différentes églises, dont celle de
Soignolles-en-Brie." "Ces sculptures se rapportent
essentiellement à des épisodes de l'Ancien Testament (histoire de Tobie, de
David, de Samson, de Suzanne et les vieillards, arbre de Jessé, et sacrifice
d'Abraham). Les figures sculptées entre l'accoudoir (dit aussi museau) et les
parcloses, parois verticales séparant deux sièges, figurent des moines, des
évê- ques, des saints et des saintes, disposés dans des niches sous dais ajouré
avec arc en accolade et fenestrage gothique. Les parcloses sont ornées de
motifs empruntés à l'antique, tels des angelots, des génies, des chevaux, des
fauves ailés, des chimères, mais aussi un singe, et des motifs végétaux
(fleurs, rameaux de chêne et de vigne)." L'église possède également un
lutrin en bois, remarquable par le déploiement et la sculpture de son
piètement, qui repose sur quatre pieds en forme de pattes d’animaux. Il est du
style rocaille du milieu du 18e siècle.
Elle possède aussi un chandelier pascal, dont le style décoratif s’apparente à
celui de la fin du 17e siècle. Composé d'un piètement en forme de gaine, il
présente une ornementation régulière de perles, enroulements, feuillages, oves
et en particulier de poissons, en son pied et son milieu. Sujet à
interprétations diverses, l'attribut signifiant du poisson pourrait être le
symbole de Jésus-Christ, anagramme grecque du mot Ikhtus signifiant
poisson. Enfin, Jacques-Louis David (1829-1886), petit-fils du célèbre
peintre du même nom, est l'auteur d'un tableau figurant saint Jean Baptiste
prêchant dans le désert. https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/77-Seine-et-Marne/77455-Soignolles-en-Brie/146001-EgliseNotre-Dame-de-lAssomption]. Devant l’église nous prenons à droite la rue
de Corbeil et nous retrouvons notre parking.
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