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Mardi 10 mai 2022
Journée difficile
En
agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte OpenStreet Trace GPS & Topo sans Commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b346355
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Carte VisioRando
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sur le rectangle à coté du numéro
KM Temps
Arrêt V/d V/g Dénivelés positifs Dénivelés négatif Indice d’effort
28 5h50 2h00
4,8 3,1 1164 m 934 m 5
Sur une Echelle de 1 à 5
Je ne ferais pas cela tout les jours. Sur le
plat cela représente une distance de 39 km. Je me suis même permis le luxe de m’égarer
et de faire du hors piste.
Départ
Aspet ; Sur le plan historique et culturel, la
commune fait partie du pays de Comminges, correspondant à
l’ancien comté de Comminges,
circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées
et de l'Ariège. Exposée à un
climat de montagne, elle est drainée par, le Rucan, le ruisseau du Soueil et par divers autres petits cours d'eau.
Elle a connu un pic de population de 5 575 habitants en 1831.
Un
peu d’histoire et de Géographie.
Le
Comté de Comminges et celui du Couserans
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Le pays de Comminges
ou Comminges (en gascon Comenge) est une région naturelle et historique des Pyrénées françaises, antique
territoire du peuple aquitain des Convenae, regroupé autour de
Lugdunum Convenarum (Saint-Bertrand-de-Comminges), puis comté de Comminges
(Muret), circonscription
de la province de Gascogne située sur les
départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées
et de l'Ariège. Le val d'Aran, haute vallée de la
Garonne en Espagne, faisait aussi
partie du Comminges jusqu'au XIIIe siècle
et était encore rattaché au diocèse de Comminges jusqu'en 1802, date de sa fusion avec le diocèse de Toulouse. Actuellement, le pays de Comminges
est un territoire de la région Occitanie situé dans le sud de la Haute-Garonne (arrondissement de
Saint-Gaudens). Actuellement, le pays de Comminges
est un territoire de la région Occitanie situé dans le sud de la Haute-Garonne (arrondissement de
Saint-Gaudens). Avant la conquête de la Gaule par César, le
Comminges était occupé par les Convènes (en latin Convenae),
peuple de l'est Aquitaine
protohistorique, jouxtant la Province romaine de Gaule établIe vers 120
avant J-C. Après la conquête, les Convènes sont une des cités de la province d'Aquitaine, avec pour chef-lieu Lugdunum Convenarum (Saint-Bertrand-de-Comminges). C'est là que sous le règne de Caligula auraient été exilés
Hérode Antipas
et sa femme Hérodiade (vers 39), deux personnages mentionnés dans les
Évangiles : Hérode
Antipas est le meurtrier de Jean le Baptiste. Comme ils sont
probablement venus avec quelques serviteurs et fidèles, leur exil a sans doute
entraîné le premier établissement de Juifs dans la région. Au IIIe siècle,
la cité des Convènes est intégrée à la Novempopulanie (Aquitania
novempopulana) ou Aquitaine Troisième (diocèse de Vienne, préfecture des
Gaules). À partir de 418, le Comminges fait partie des territoires alloués aux Wisigoths, qui ont alors le
statut de peuple fédéré de l'Empire.
Lugdunum Convenarum est sans doute devenu un évêché à la fin de l'Antiquité,
mais ce n'est qu'au début du VIe siècle
que débute la liste des évêques de
Comminges, avec Suavis, qui participe au concile d'Agde en
506 ; ce concile traite notamment des persécutions des Wisigoths ariens contre les chrétiens d'obédience romaine. En 507,
les Francs de Clovis refoulent les
Wisigoths au-delà des Pyrénées. Le pays de Comminges est inclus en 628 dans le duché d'Aquitaine.
Un comté de Comminges
a existé de 949 à 1453. À l'extinction de la dynastie de
Comminges, il est réuni à la couronne de France. Quelques évêques
de Comminges sont particulièrement importants : Saint Bertrand
(évêque de 1073 à 1123) ; Bertrand de Got (1295-1299), devenu
le pape Clément V..
La vicomté du Couserans, dépendant du comté du Comminges (après la fin de sa
"dépendance" du comté de Foix suivie son indépendance), était divisé
en deux châtellenies mais quatre petites enclaves (avec six paroisses)
dépendaient du diocèse civil de Toulouse, donc du Languedoc. La châtellenie de
Saint-Girons comprenait : Saint-Girons (absorbe Lédar en 1793), Aleu,
Alos, Araux (absorbé par Erp en 1792), Aulus (Aulus-les-Bains en 1938),
Couflens, Encourtiech, Ercé, Erp (absorbe Araux et Régule en 1794), Echeil
(Eycheil), La Court (Lacourt), Lédar (absorbé par Saint-
Girons en 1793), Régule
(absorbé par Erp en 1794), Rivière-Nert (Rivèrenert), Rogalle (absorbé par
Soueix en 1973, devient associé en 1992), Sérac-d'Ustou (absorbé par Ustou en
1793), Soulan, Soueich-de-Couserans (devient Soueix en 1793 puis Soueix-Rogalle,
fusion en 1992), Vic-d'Oust (absorbé par Oust en 1969), Oust (absorbe
Vic-d'Oust en 1969), Saint-Lizier-d'Ustou (absorbé par Ustou en 1793),
Sentenac-d'Oust, Trein-d'Ustou (absorbé par Ustou en 1793), Ustou (créé en 1793
en absorbant Saint-Lizier-d'Ustou, Sérac d'Ustou et Trein-d'Ustou). La
châtellenie de Castillon comprenait : Castillon (Castillon-en-Couserans en 1958), Amoulis (Moulis en 1801, absorbe
Aubert, Luzenac, Montfaucon et Sour
en 1793), Angonnes (Engomer en 1801, absorbe
Astien en 1793), Antras, Aret (absorbé par
Arrien en 1931), Argein, Arrien (devient Arrien-en-Bethmale
en 1931 en absorbant Aret, Tournac et Villargein en 1931), Arrout, Astien (absorbé par
Engomer en 1793), Aubert
(absorbé par Moulis en 1793), Aucasein (Aucazein en 1793), Audressein, Augirein, Augistrou (absorbé
par Orgibet en 1793), Aulignac
(absorbé par Les Bordes-sur-Lez en 1793, qui fusionne en 2017 avec Uchentein
pour devenir Bordes-Uchentein),
Ayet et Samortein (devient Bethmale en 1931, se sépare d'Aret, Arrien, Tournac
et Villargein en 1931), Balacet, Biert (créé en 1851 en absorbant Le Saraillé et Le Port en 1851),
Bonac, Irazein (Bonac-Irazein, fusion en 1971),
Bordes (Les Bordes-sur-Lez
en 1873, absorbe Aulignac, Idrein et Ourjout en 1793), Boussenac (absorbe Rieuprégon
en 1793). Cescau, Couflens (absorbe Salau en
1793), Euc Sentein (Uchentein en 1801), Galey (absorbe Orchein en 1793), Idrein (absorbé par Les
Bordes-sur-Lez en 1793), Illartein, Jean (Saint-Jean
en 1801, Saint-Jean-du-Castillonnais en 1921), Lary (Saint-Lary en 1793), Leichert
(Leychert en 1801), Luzenac (absorbé par Moulis en
1793), Massat (se sépare du Saraillé et du Port en 1851),
Montfaucon et Sour (absorbés par Moulis en 1793), Orchein
(absorbé par Galey en 1793), Orgibet (absorbe Augistrou
en 1793), Ourjout (absorbé par Les Bordes-sur-Lez en 1793), Rieuprégon (absorbé
par Boussenac en 1793), Salau (absorbé par Couflens en 1793), Salsein, Sentein, Tournac (absorbé
par Arrien en 1931), Villargein (absorbé par Arrien en 1931) et Villeneuve. Wikipédia]
Après
cette mise au point sur des noms que nous rencontrerons tout au long de notre
balade nous pouvons partir pour cette journée de rando du centre du village
d’Aspet.
Cela commence bien nous descendons vers le camping, et, après
avoir traversé la rivière nous prenons un chemin entre le terrain de rugby et les
tennis. Notre chemin, devient sentier sans balisage, et se nomme ; des
granges et prairies (normalement balisage jaune). Après quelques marches, nous
entamons une grimpette d'environ six cents mètres avec des parties entre 15 et
20% de pente, en direction des prés de Gèles. Nous sommes dans les bois de la
Rouère et débouchons dans les prairies ou pousse au mois de mai, des orchidées.
Nous avons une vue magnifique sur la plaine et les montagnes. Dominant une
montagne pointu le Pic de Cagire. Sur la crête, nous rencontrons le GRP du Pays
des Trois Vallées que nous prenons à gauche en direction de Girosp. Nous
traversons ce qui devait être des chalets d’estives malheureusement à
l’abandon. Nous sommes peut être au Brouca.
L’un est écroulé les deux autres
seront bientôt des ruines. Ce n’est pas encore fini nous poursuivons notre
grimpette jusqu'à sept cents mètres avant un petit replat. Nous sommes de
nouveau en forêt sur le GRP des trois vallées et grimpons jusqu'à 819m de
dénivelés positif. Heureusement que nous sommes en forêt, pour un début Mai,
j'ai un temps magnifique, il fait chaud. Nous avons des points de vue sur les
montagnes enneigées un peu plus haute que celle ou nous sommes. Nous arrivons à
la grosse ferme de ‘’gaillarde’’. Ferme d’estive certainement, elle n’est pas
ouverte. A moins qu’elle ne soit abandonnée, ici il n’y a rien que les bois et
les prairies. Prenons le sentier passant derrière les bâtiments, c’est
toujours
le GRP. Nous trouvons un panneau d’information. Le col du Lac se trouve à 0h45,
Juzer d’Izeaut et Sengouagnet sont à une heure. Nous débouchons sur un chemin
formant Té. Je n’ai plus de balises, je crois suivre ma trace en prenant à
droite et m’aperçois rapidement que je fais fausse route. Le GRP à la rencontre
du chemin prend à gauche. Je redescends vers le GRP. Nous arrivons au col du
Lac, c’est un carrefour de chemins mal défini. Nous laissons le chemin de
gauche se dirigeant vers Sengouagnet, poursuivons à droite le GRP et direction
Juzet d'Izaut se trouvant à une heure. Nous continuons de grimper, le chemin
fait fourche nous poursuivons tout droit le large chemin, nous n’avons
pas de
balisage au niveau de la fourche, mais à une vingtaine de mètres plus loin. Nous
sommes dans la foret de Gar Cagire, promenade agréable par ce chaud mois de
mai, nous sommes toujours sous couvert de beaux hêtres et de sapins. Je n’ai
pas remarqué que nous étions également sur un balisage jaune qui se trouve être
également un sentier pédagogique. Les noms des arbres et arbustes se trouvent
inscrit sur des pancartes. Nous redescendons. Certaine partie sont aussi
difficile
que la monté, avec des pourcentages atteignant les douze pour cent. Arrivez
à une première fourche poursuivons tout droit. A la seconde fourche, vingt
mètres plus loin, laissons le chemin de gauche en direction du Cap de Payssas,
à une heure, le balisage n’est pas évident poursuivons tout droit (il serait
mieux balisé dans l’autre sens). Nous
débouchons à l’extrémité du village de Juzet d'Izaut et trouvons la maison
forestière du col de
Buret. De chemin nous passons à bitume puis à rue du
lavoir, que nous prenons à droite (laissons l’impasse sur la gauche).
Poursuivons la descente jusqu’à la départementale 618, ou nous abandonnons le
GRP pour prendre le GR 78 sur la gauche il longe la départementale. [Le chemin du Piémont Pyrénéen Le GR® 78 vous emmène dans une randonnée longue de 500
kilomètres et qui vous propulse dans le
piémont pyrénéen à traverser d'est en
ouest. Bercés par une flore d'exception et à la croisée des Chemins de
Saint-Jacques, ce sentier de grande randonnée vous livrera bien des secrets. Parfois surnommé le "pays aux
milles collines", voire "la petite Toscane
française". Ce milieu naturel exceptionnel héberge des espèces
endémiques fascinantes. Après une halte à Saint-Lizier
puis au Col de Portet-d'Aspet et ses fontaines en pagaille, vous
entrez ensuite dans la
région des Comminges. À 110 kilomètres au sud de
Toulouse. Puis, le relief tourmenté annonce les Hautes-Pyrénées et l'humidité
atlantique ambiante entraîne une profusion végétale. Des sources thermales de
Bagnères-de-Bigorre à la grotte de Lourdes, vous voici au pays de l'eau. Ah
! Cette fameuse eau de Lourdes provenant d'une source dégagée par
Bernadette Soubirous et dont les pèlerins s'abreuvent, car réputée miraculeuse.
Impossible de vous tromper, vous êtes cette fois-ci à la croisée des Chemins de
Saint-Jacques autour desquels s'enracinent histoire et culture
catholique. Tandis que vous continuez votre progression vers l'ouest, les
champs de maïs s'étirent à l'infini et la petite vallée de Josbaig vous amène
jusqu'à l'Hôpital-Saint-Blaise, autre lieu historique de cet itinéraire. Au fil
des collines tapissées de landes à
fougères, vous entrez en pays Basque.
Passé Mauléon, la montée est rude vers le pic d'Elaudy, mais la beauté du
spectacle fait largement oublier le dénivelé. Souvent, des nappes de brume
prennent le paysage en écharpe d'où surgissent les cimes pyrénéennes. Une
merveille ! Mais voici déjà le temps de rejoindre votre point d'arrivée Saint-Jean-Pied-de-Port,
tremplin vers le Camino de Santiago espagnol. https://www.mongr.fr/trouver-prochaine-randonnee/itineraire/gr-78-le-chemin-du-piemont-pyreneen.
La voie du Piémont, telle qu'on peut la reconstituer
aujourd'hui, partait de Carcassonne et joignait Saint-Lizier,
Saint-Bertrand-de-Comminges, l'abbaye de l'Escaladieu, Lourdes et, dans notre
département, Lestelle-Bétharram, Asson, Bruges, Mifaget, et
Sainte-Colome d'où,
primitivement, les pèlerins obliquaient vers la vallée d'Ossau et l'Espagne via
Gabas et le col des Moines ou le col de Peyrelue (GR® 108 « Chemin
d'Ossau »). A la suite du développement de l'accueil des pèlerins à
Saint-Jean-Pied-de-Port, beaucoup de jacquets ont préféré continuer de longer
les montagnes en faisant étape à Oloron-Sainte-Marie, Mauléon et
Saint-Jean-Pied-de-Port, avant de franchir enfin la montagne au col de Bentarte
pour arriver à Roncevaux. Le cheminement, souvent en haut des collines, permet
des vues splendides sur la chaîne des Pyrénées. Après Bescat, village aux
nombreuses maisons anciennes, perché sur une moraine de l'ancien glacier de la
vallée d'Ossau, l'itinéraire redescend dans la vallée et rejoint le quartier
Sainte-Croix d'Oloron (église Sainte-Croix et vue sur la ville) puis la
cathédrale Sainte-Marie, célèbre par son portail sculpté et carrefour de voies
jacquaires : voie d’Arles (GR® 653) et voie du Piémont (GR® 78). Après
Oloron, le GR® serpente dans la campagne, passe à L'Hôpital-Saint-Blaise, rejoint
Mauléon et file vers le Pays basque. Dernières étapes avant la frontière :
Saint-Jean-le-Vieux et Saint-Jean-Pied-de-Port. https://www.cdrp64.com/sentiers-et-topoguides/les-gr/le-gr-78/].
Nous
descendons jusqu'à Sanguouagnet et dépassons quelques maisons à l’abandon en
bordure de la route (Maison Verte). Traversons le hameau d’Artibens qui n’est
pas abandonné et ou, il y a même une maison en construction en 2022. Quel
détour… Nous voilà à 4 ou 5 kilomètres d’Aspet, avec 10 km au compteur. Au carrefour avec la chapelle d’Esplas
nous prenons à droite. On a une belle vue sur la montagne pointue. Le Pic de
Cagire [Le pic
de Cagire est un sommet des Pyrénées
françaises, dans la région du Comminges
dans la Haute-Garonne. Son altitude est de
1 912 mètres. Situé à la limite entre les communes de Juzet-d'Izaut
et de Sengouagnet (Haute-Garonne),
le pic de Cagire est un sommet très connu de la Haute-Garonne, malgré sa faible
altitude, car très visible du fait de sa position avancée par rapport à la
chaîne pyrénéenne. L'estive du pic de Cagire a une
superficie d'environ 140 hectares, ce territoire domanial est géré par l'ONF.
Dans le panthéon pyrénéen
, Kagiri est la divinité
associée au pic de Cagire. Il s'agit en fait d'un dieu inventé à la suite d'une
mauvaise lecture par Castillon d'Aspet (milieu du XIXe siècle)
d'un autel funéraire d'Arguenos (Haute-Garonne), qu'il
avait pris pour un autel votif. Wikipédia]. Prenons sur
la droite la D 618, en direction de Saint Giron, du col de Portet d’Aspet et de
Menté. 150 ou 200 m plus loin, nous prenons à gauche comme le GR. C’est une
petite route, en sens interdit. Nous passons le hameau du Pujau, et arrivons
par la rue du moulin au hameau du Bout du Pont, prenons à droite traversons la
rivière du Ger [De 37,2 km de longueur, le Ger
est une rivière du Comminges
qui prend sa source dans les Pyrénées
au Cap de Gauch
(2 147 m), à 2 020 m d'altitude,
commune de Melles
et se jette dans la Garonne à l'aval de Pointis-Inard
(en Haute-Garonne), à 321 m
d'altitude.
Le débit du Ger a été observé durant une période de 26 ans
(1983-2008) à Aspet.
Le débit moyen annuel de la rivière y est de 2,67 m3/s. La
rivière présente des fluctuations saisonnières de débit typiques d'un régime
surtout nival, mais avec une composante pluviale non négligeable, c'est-à-dire
un régime nivo-pluvial.
Les hautes eaux d'hiver-printemps portent le débit mensuel à des valeurs allant
de 3,10 à 4,66 m3/s, de janvier à mai inclus, avec un sommet en
avril-mai. Ce dernier est dû essentiellement à la fonte des neiges, bien que
des pluies se produisent
également. Dès le mois de juin, le débit baisse
rapidement et atteint son minimum en été, période de basses eaux, avec un débit
mensuel moyen de 1,30 m3/s au mois d'août, ce qui reste
d'ailleurs très abondant, il est vrai. Mais ces moyennes mensuelles occultent des
fluctuations bien plus prononcées sur de plus courtes périodes et selon les
années. Le Ger est une rivière très abondante, puissamment alimentée par les
précipitations importantes qui arrosent les sommets pyrénéens. La lame
d'eau écoulée dans cette partie du bassin versant de la
rivière est de 888 millimètres annuellement, ce qui est très élevé en France
(moyenne française : 320 millimètres). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint
28,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
Wikipédia]. Tout de
suite après le pont, nous prenons la rue de droite le long de la rivière, le
hameau de ce coté se nome Hountaut. De rue nous passons à chemin, et l'on
commence une grimpette vers Razecueillé sous couvert de la foret. Nous montons
jusqu'à 1183 m de dénivelés positif, avec des pentes parfois très accentuées,
épuisantes. Nous coupons par un petit esse le chemin de l’Artiguelonge, route
grimpant vers quelques maisons. Je m'arrête de plus en plus souvent, mes jambes
on du mal à me porter. J'aurais dû faire ce trajet en deux temps, mais je
n'ai
pas trouvé de couchage, ou les transports très rares dans cette région ne m'ont
pas permis de faire autrement en cinq jours. Nous débouchons sur une route
goudronnée menant aux deux maisons de Beloc, nous prenons à droite le GR. La route
nous conduit au hameau de Razecueillé, je m’arrête à la chapelle Saint Anne. Il
fait très chaud et moi qui ne bois pas le matin j’ai déjà but mon litre. Pour
se réapprovisionner en eau, il faut pousser très fort sur la porte de
cimetière. Un peu plus loin en contrebas nous trouvons l’église. Je suis épuisé
les deux années de Covid ne mon pas arrangé. La route D 85 fait fourche
laissons les rues qui descendent vers l’église, cap de Mail, Cazaril et
Testerouge. Poursuivons l’épingle à cheveux sur la gauche en direction de la
mairie, et des hameaux de Peyrelise, Bordemont et Escabiros. Le bitume se termine à Escabiros ou nous
trouvons une fontaine avec de l’eau potable. Poursuivons de grimper par un
chemin carrossable, nous arrivons à l’intersection avec le GRP des trois
Vallées. Nous avons des panneaux d’informations. Laissons le GRP se dirigeant vers,
Cazaril et Testerouge. Poursuivons sur la gauche le GR 78 en direction du plan
d’Ansot à 1 h 00 et le Col de Portet d’Aspet à
2h30. Cela grimpe toujours et maintenant
je m’arrête et pose le sac, au pied de la dénivellation et en haut de la pente,
avant de poursuivre par un faut plat, je m’arrêter au changement de pourcentage
suivant. L'étape est trop longue avec les dénivelés trop importants pour mon
âge. Faut bien dire que dès le premier jour, mille mètres de dénivelé et 26 km
cela fait beaucoup, je manque d’entraînement. J'espère qu'en mangeant je vais
retrouver des forces. Je regarde le GPS, j’ai fais 16 km 1000 m de dénivelé en
4h00, en fait ce n’est pas si mal, cela nous fait du 4 de moyenne. Je fais une
micro sieste, repart, me motivant en regardant la carte et me disant que le
chemin reste sur la même
ligne de niveau. A la première bosse, je m'arrête de
nouveau, je n'ai plus de jambes. Même si l’on ne va pas jusqu’au plateau, le
sentier monte tout de même en longeant plus ou moins le flanc de la montagne,
mais n’est pas suffisamment plat pour refaire mes forces. J'attends avec
impatience la route m'indiquant le col Portet d'Aspect, m'annonçant l'approche de
mon gîte. L’information nous dit que le col est encore à 1h20. Le col arrive
enfin, après 7 heures de marche.
(Les quatre heures
devait être sans les poses. Les 7 heures c’est tout compris. Sans déduction du
repas et de la sieste. Temps que j’ai déduit dans le bilant total. Ce n’est pas
parce que j’ai eu un passage à vide aujourd’hui que je dois démoraliser tout le
monde. Pas facile ce chemin de Saint Jacques, devaient être épuisés nos pèlerins).
Me voilà arrivé au col 1069 m, je pose mon sac et
attend juillet, le passage du Tour de France. Je suis bien placé il n’y a
personne [Le nom de ce col serait en fait un toponyme pléonastique
de type « col du col », sans autre signification particulière. Situé
sur la commune de Portet-d'Aspet,
près d'Aspet, (je trouve que le village d’Aspet est bien loin du col, ce
qui m’a longtemps posé problème pour trouver un gîte n’étant pas sur que
j’étais au même endroit. Il ne faut pas confondre le village de Portet d’Aspet
et Aspet ). Dans le massif du Pic de Paloumère
(1 608 m). D'une altitude de 1 070 m, il relie la vallée du
Ger à celle de la Bouigane
en Couserans,
environné de forêts domaniales. Le col est le point de passage haut du GR78
appelé Chemin du piémont pyrénéen,
lequel est un itinéraire secondaire pour le pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
Fabio Casartelli (1970-1995) trouve la
mort après une chute dans la descente lors de la 15e étape
du Tour de France 1995. Le long de la route qui
descend vers Aspet, l'on peut voir une stèle
à l'endroit exact de sa chute ainsi qu'un monument dédié à sa mémoire élevé un
peu plus loin. Une course cyclosportive est organisée chaque année depuis Saint-Girons
en son honneur. Chutant dans cette même descente, Raymond
Poulidor avait abandonné lors de la 13e
étape du Tour de
France 1973.
Lors de la 16e étape
du Tour de France 2018,
Philippe Gilbert,
toujours dans la descente, est victime d'une chute impressionnante en passant
par-dessus un parapet
puis en tombant en contrebas ; il finira l'étape mais abandonnera à cause
d'une fracture de la rotule gauche. Wiqipédia]. En cherchant l’information sur le col et apercevant le
monument en hommage au cycliste sur le site de wikipédia, j’ai pensé que
j’étais bien fatigué, ne l’ayant pas vu. Normal il est beaucoup plus bas. Nous
faisons un esse gauche-droite
par la route. La descente par le chemin n’est pas
facile. Le village de Portet d’Aspect se trouve à 25 minutes. Ouf cela descend
enfin. Nous coupons par deux fois la route, puis longeons la chapelle de Pomès.
[Sur l’ancien chemin qui reliait le
village au col aujourd’hui chemin du Piémont pour aller à Saint Jacques de
Compostelle, on découvre la chapelle de Poumé ou Notre Dame de Pomès. Elle
daterait du XVème siècle mais aurait été
remaniée au XVIIème comme l’indique
une pierre gravée « 1664 » sur le pilier à gauche du porche. C'est un bâtiment
en pierres du pays de 14 m de long sur 5 de large, ses murs sont épais de 60
cm. Sa toiture en ardoises a été restaurée en 2006. Il est orienté nord-ouest
sud-est. La chapelle s'ouvre sur un porche de la largeur de la nef et de 3m50
de profondeur. Autour de ce porche sont construits des bancs maçonnés. Ce
porche est séparé de la nef par un muret surmonté d'une grille métallique
(relativement récente). Sur les murs extérieurs existent des contreforts
vraiment très importants pour un aussi petit bâtiment ; ils participent à sa
solidité. On a la nette impression face au porche que les deux murs s'écartent
à partir du haut. Une petite sacristie existe à gauche de la chapelle et sur le
pignon arrière se trouve une excroissance sans communication avec l'intérieur
de la chapelle et pour laquelle nous n'avons aune explication mais qui éveille
notre curiosité. Elle pourrait être une récupération des anciennes pierres de
fertilité des cultes païens. La nef, longue de 10 m, environ a un sol assez
remarquable fait de petits galets posés
verticalement et jointoyés, dit en
calade, avec quatre motifs en rosaces et un entrelac au centre. Il existe des
interprétations ésotériques (alchimie) des motifs du sol (cœur, rosaces,
entrelacs) mais qui restent à confirmer. De même, la chapelle aurait pu
dépendre de la Commanderie des Templiers de Montsaunès (31). L'autel de bois
doré est surmonté d'un retable (vraisemblablement du XVIIIème siècle) avec un
décor de feuilles de vigne, grappes de raisin, angelots et oiseaux rappelant
celui du retable de l'église paroissiale. Il est surmonté d'un petit vitrail
circulaire rénové en 2003. Un chemin de croix fait le tour de la nef.
Je regrette
la grille et le grillage qui ne permet pas bien voir l’intérieur. https://www.facebook.com/page/102697674760689/search/?q=Chapelle%20de%20Pom%C3%A8s%20]. Après la chapelle le
chemin devient rue et nous entrons dans le village, je fais un détour par
l’église [la commune est dans le pays de Comminges,
correspondant à l’ancien comté de Comminges
wikipédia]. A la sortie du village, nous avons une information nous
indiquant que St Lary se trouve à 5 km. Je ne regarde plus le GPS n'y la carte.
J'aurais dû
m'arrête ici, il y a un gîte d'étape. Dommage ma trace quittait le
GR et devait prendre un balisage local qui sur la carte me semblait plus court
et descendant un peu plus, pour rejoindre Saint Lary. Je ne fais pas attention
et suis le GR partant sur la gauche. J'ai présumé de mes forces. Les 5 km me semblent
long. A chaque monté je m'arrête. Je n'en peu plus. Je crois avoir fait mes cinq
kilomètres en apercevant les chalets, ou granges de Pontels puis les deux ou
trois autres un peu plus loin. Ce ne sont que des bâtiments isolés. Je regarde
trop tard ma ligne
de survie et je ne suis plus dessus. J’arrive au hameau
d'Escarchien je vois une pancarte St Larry sur la droite, il faut sortir du Gr.
Je suis fatigué et je n’ai plus l’esprit à réfléchir. Je ne regarde pas ma
carte papier, je n’ai plus de réflexion. Il me semble avoir fait les 5 km alors
que j’en ai fait que deux. Je vois une pancarte en bois d’un autre âge
m’indiquant Saint Lary sur la droite et en plus le chemin descend. Alors je prends.
En réalité je regarde le GPS et m’aperçois que je suis bien trop à gauche de
mon
point de chute, et je pense simplement que le GR à été dévié et que les
informations plus haut ne sont plus bonnes. J’ai oublié que je ne suivais pas
le GR sur ma trace mais un sentier local. J’aurai regardé la carte papier j’aurais
vu que le GR passait bien par Saint Lary, mais il fallait encore grimper une
cinquantaine de mètres jusqu’au col de la Hourque avant de redescendre par un
large arc de cercle. Je n'aime pas trop improvisé, bien souvent c’est galère et
il n’y a que les locaux qui s’en sortent. Je
prends malgré tout, ce chemin herbeux non
balisé pour me rapprocher de mon point de chute. D'après le GPS, c'est la bonne
direction. Je rentre dans une prairie après avoir ouvert un portillon et comme
il fallait sans douter, je perds le chemin au milieu d'une prairie. Les moutons
ont tout saccagés. J’ai le choix entre trois voies et ne prends pas la bonne. D’après
la carte le chemin passe à la gauche d’un bâtiment. Bêtement, je ne regarde pas
la carte papier, suis la draille du milieu, la mauvaise. Je suis perdue au
milieu des bois sur le flanc de la montagne. L’adrénaline est là, je n’ai plus
mal nulle part, je ne suis plus fatigué, simplement inquiet. Le GPS m’indique
une route dans le creux de la vallée, je dois rejoindre coûte que coûte cette
route. Ma carte papier restant caché au font de ma poche, je n’ai
même plus
l’idée de remonter. Je suis le GPS pour rejoindre la route, en me déplaçant sur
le flanc de la montagne d’Espones, heureusement pas trop pentue, en zigzagant
entre les taillis et les ronces. Je retrouve le chemin que je n’aurais jamais
dut quitter. Pas facile, l'adrénaline me donne des forces. Je longe une maison
isolé. S’il y a une maison, c’est que le chemin débouche sur une route, mais
que cette route est loin, très loin cela m'inquiète. Enfin j’aperçois le bitume.
Je prends la route à gauche, un
panneau publicitaire m’annonce que mon gîte est
à environ 2 km. Heureusement cela descend. Je suis fourbu.
Cela ma donné l’idée de calculer l’indice d’effort. Voici le
bilan. IBP = 115 HKG
L'indice IBP index est un système d'évaluation
automatique de la difficulté d'un itinéraire parcouru en vélo tout terrain, en
vélo de route, en randonnée pédestre ou en course. Cet indice est très utile
pour connaître et comparer la difficulté de différents itinéraires.
Il est important de ne pas confondre le degré de
difficulté d'un itinéraire avec l'effort physique déployé pour le réaliser : un
indice IBP index de 60 sera un parcours très difficile pour une personne non
entrainée, normal avec une préparation physique moyenne et très facile pour un
professionnel.
La souffrance ou les efforts physiques d'un itinéraire = état de forme physique
+ rythme de course + conditions météorologiques + IBP index
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Classée 5 sur une échelle de 1 à 5
Classé 5 sur la courbe de 1 à 5
Distance totale: 29 Km Distance
linéaire: 12.13 Km
Dénivelée positive accumulée: 1285 m Dénivelée négative accumulée: 1064.5
m
Altitude maximale: 1178.7 m
Pourcentage de montée: 9.13 % Pourcentage de
descente: 8.14 %
Dénivelée positive par Km: 44.31 m Dénivelée négative par
Km: 36.71 m
Temps total: 8:53:42 h Temps
de pause: 1:16:50 h
Raison de la différence des horaires. Au vu des nombreux
arrêts j’ai coupé le GPS durant le frugale repas et la micro sieste.
Vitesse moyenne totale: 3.26 Km/h Vitesse moyenne en
mouvement: 3.81 Km/h
Ce qu’il y a d’impressionnant ce sont les temps de poses, au
début pour prendre des photos, ensuite cela donnait prétexte à prendre des
photos. Dans les temps poses il y a également de comptabilisé le temps de
recherche de l’itinéraire.
Distance
Km
|
Temps
de pause
|
Altitude
|
Temps
total écoulé
|
1.704
|
0:02:56
|
563
|
0:30:45
|
2.869
|
0:05:58
|
664
|
0:54:31
|
4.407
|
0:05:39
|
744
|
1:20:33
|
12.796
|
0:03:43
|
587
|
3:28:55
|
13.611
|
0:04:15
|
643
|
3:45:22
|
15.601
|
0:03:30
|
805
|
4:20:46
|
16.891
|
0:03:48
|
955
|
4:54:18
|
17.73
|
0:10:29
> 10'
|
1015
|
5:20:48
|
17.882
|
0:02:45
|
1021
|
5:32:20
|
18.748
|
0:03:23
|
1082
|
5:53:45
|
20.083
|
0:03:14
|
1126
|
6:19:50
|
21.215
|
0:04:19
|
1173
|
6:44:29
|
22.39
|
0:05:28
|
1098
|
7:02:34
|
22.912
|
0:05:13
|
1071
|
7:15:05
|
23.509
|
0:02:32
|
981
|
7:28:34
|
24.724
|
0:04:28
|
863
|
7:49:56
|
25.687
|
0:05:10
|
866
|
8:06:17
|
Total:
|
1:16:50
h
|
|
|
Montées
|
Distance Km
|
Km au total en %
|
|
Entre
30 et 55%
|
0.036
|
0.12
|
|
Entre
15 et 30%
|
1.874
|
6.46
|
|
Entre
10 et 15%
|
3.823
|
13.18
|
|
Entre
5 et 10%
|
4.346
|
14.98
|
|
Entre
1 et 5%
|
4.001
|
13.8
|
|
Total
|
14.08
|
48.55
|
Photos de Saint Lary
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Les autres photos sur le parcours
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On cherche parfois son chemin
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