dimanche 2 octobre 2022

Randonnee Le Plus Loin Possible ; Etape 1061 Aspet - Saint Lary (GRP des Trois Vallees et GR 78)

 Du comté de Comminges à celui du Couserans. Ou du village d’Aspet à Saint Lary

 

Mardi 10 mai 2022

 Journée difficile 

 

Carte IGN             Trace GPS & Topo sans Commentaires            Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b346355

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici


 KM     Temps      Arrêt     V/d        V/g         Dénivelés positifs       Dénivelés négatif    Indice d’effort

28       5h50        2h00      4,8         3,1                  1164 m                     934 m                           5

                                                                                                                              Sur une Echelle de 1 à 5

 Je ne ferais pas cela tout les jours. Sur le plat cela représente une distance de 39 km. Je me suis même permis le luxe de m’égarer et de faire du hors piste.

Départ Aspet ; Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par, le Rucan, le ruisseau du Soueil et par divers autres petits cours d'eau. Elle a connu un pic de population de 5 575 habitants en 1831.

Un peu d’histoire et de Géographie.

Le Comté de Comminges et celui du Couserans

Le pays de Comminges ou Comminges (en gascon Comenge) est une région naturelle et historique des Pyrénées françaises, antique territoire du peuple aquitain des Convenae, regroupé autour de Lugdunum Convenarum (Saint-Bertrand-de-Comminges), puis comté de Comminges (Muret), circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Le val d'Aran, haute vallée de la Garonne en Espagne, faisait aussi partie du Comminges jusqu'au XIIIe siècle et était encore rattaché au diocèse de Comminges jusqu'en 1802, date de sa fusion avec le diocèse de Toulouse. Actuellement, le pays de Comminges est un territoire de la région Occitanie situé dans le sud de la Haute-Garonne (arrondissement de Saint-Gaudens). Actuellement, le pays de Comminges est un territoire de la région Occitanie situé dans le sud de la Haute-Garonne (arrondissement de Saint-Gaudens). Avant la conquête de la Gaule par César, le Comminges était occupé par les Convènes (en latin Convenae), peuple de l'est Aquitaine protohistorique, jouxtant la Province romaine de Gaule établIe vers 120 avant J-C. Après la conquête, les Convènes sont une des cités de la province d'Aquitaine, avec pour chef-lieu Lugdunum Convenarum (Saint-Bertrand-de-Comminges). C'est là que sous le règne de Caligula auraient été exilés Hérode Antipas et sa femme Hérodiade (vers 39), deux personnages mentionnés dans les Évangiles : Hérode Antipas est le meurtrier de Jean le Baptiste. Comme ils sont probablement venus avec quelques serviteurs et fidèles, leur exil a sans doute entraîné le premier établissement de Juifs dans la région. Au IIIe siècle, la cité des Convènes est intégrée à la Novempopulanie (Aquitania novempopulana) ou Aquitaine Troisième (diocèse de Vienne, préfecture des Gaules). À partir de 418, le Comminges fait partie des territoires alloués aux Wisigoths, qui ont alors le statut de peuple fédéré de l'Empire. Lugdunum Convenarum est sans doute devenu un évêché à la fin de l'Antiquité, mais ce n'est qu'au début du VIe siècle que débute la liste des évêques de Comminges, avec Suavis, qui participe au concile d'Agde en 506 ; ce concile traite notamment des persécutions des Wisigoths ariens contre les chrétiens d'obédience romaine. En 507, les Francs de Clovis refoulent les Wisigoths au-delà des Pyrénées. Le pays de Comminges est inclus en 628 dans le duché d'Aquitaine. Un comté de Comminges a existé de 949 à 1453. À l'extinction de la dynastie de Comminges, il est réuni à la couronne de France. Quelques évêques de Comminges sont particulièrement importants : Saint Bertrand (évêque de 1073 à 1123) ; Bertrand de Got (1295-1299), devenu le pape Clément V..

La vicomté du Couserans, dépendant du comté du Comminges (après la fin de sa "dépendance" du comté de Foix suivie son indépendance), était divisé en deux châtellenies mais quatre petites enclaves (avec six paroisses) dépendaient du diocèse civil de Toulouse, donc du Languedoc. La châtellenie de Saint-Girons comprenait : Saint-Girons (absorbe Lédar en 1793), Aleu, Alos, Araux (absorbé par Erp en 1792), Aulus (Aulus-les-Bains en 1938), Couflens, Encourtiech, Ercé, Erp (absorbe Araux et Régule en 1794), Echeil (Eycheil), La Court (Lacourt), Lédar (absorbé par Saint-Girons en 1793), Régule (absorbé par Erp en 1794), Rivière-Nert (Rivèrenert), Rogalle (absorbé par Soueix en 1973, devient associé en 1992), Sérac-d'Ustou (absorbé par Ustou en 1793), Soulan, Soueich-de-Couserans (devient Soueix en 1793 puis Soueix-Rogalle, fusion en 1992), Vic-d'Oust (absorbé par Oust en 1969), Oust (absorbe Vic-d'Oust en 1969), Saint-Lizier-d'Ustou (absorbé par Ustou en 1793), Sentenac-d'Oust, Trein-d'Ustou (absorbé par Ustou en 1793), Ustou (créé en 1793 en absorbant Saint-Lizier-d'Ustou, Sérac d'Ustou et Trein-d'Ustou). La châtellenie de Castillon comprenait : Castillon (Castillon-en-Couserans en 1958), Amoulis (Moulis en 1801, absorbe Aubert, Luzenac, Montfaucon et Sour en 1793), Angonnes (Engomer en 1801, absorbe Astien en 1793), Antras, Aret (absorbé par Arrien en 1931), Argein, Arrien (devient Arrien-en-Bethmale en 1931 en absorbant Aret, Tournac et Villargein en 1931), Arrout, Astien (absorbé par Engomer en 1793), Aubert (absorbé par Moulis en 1793), Aucasein (Aucazein en 1793), Audressein, Augirein, Augistrou (absorbé par Orgibet en 1793), Aulignac (absorbé par Les Bordes-sur-Lez en 1793, qui fusionne en 2017 avec Uchentein pour devenir Bordes-Uchentein), Ayet et Samortein (devient Bethmale en 1931, se sépare d'Aret, Arrien, Tournac et Villargein en 1931), Balacet, Biert (créé en 1851 en absorbant Le Saraillé et Le Port en 1851), Bonac, Irazein (Bonac-Irazein, fusion en 1971), Bordes (Les Bordes-sur-Lez en 1873, absorbe Aulignac, Idrein et Ourjout en 1793), Boussenac (absorbe Rieuprégon en 1793). Cescau, Couflens (absorbe Salau en 1793), Euc Sentein (Uchentein en 1801), Galey (absorbe Orchein en 1793), Idrein (absorbé par Les Bordes-sur-Lez en 1793), Illartein, Jean (Saint-Jean en 1801, Saint-Jean-du-Castillonnais en 1921), Lary (Saint-Lary en 1793), Leichert (Leychert en 1801), Luzenac (absorbé par Moulis en 1793), Massat (se sépare du Saraillé et du Port en 1851), Montfaucon et Sour (absorbés par Moulis en 1793), Orchein (absorbé par Galey en 1793), Orgibet (absorbe Augistrou en 1793), Ourjout (absorbé par Les Bordes-sur-Lez en 1793), Rieuprégon (absorbé par Boussenac en 1793), Salau (absorbé par Couflens en 1793), Salsein, Sentein, Tournac (absorbé par Arrien en 1931), Villargein (absorbé par Arrien en 1931) et Villeneuve. Wikipédia]

Après cette mise au point sur des noms que nous rencontrerons tout au long de notre balade nous pouvons partir pour cette journée de rando du centre du village d’Aspet.

Cela commence bien nous descendons vers le camping, et, après avoir traversé la rivière nous prenons un chemin entre le terrain de rugby et les tennis. Notre chemin, devient sentier sans balisage, et se nomme ; des granges et prairies (normalement balisage jaune). Après quelques marches, nous entamons une grimpette d'environ six cents mètres avec des parties entre 15 et 20% de pente, en direction des prés de Gèles. Nous sommes dans les bois de la Rouère et débouchons dans les prairies ou pousse au mois de mai, des orchidées. Nous avons une vue magnifique sur la plaine et les montagnes. Dominant une montagne pointu le Pic de Cagire. Sur la crête, nous rencontrons le GRP du Pays des Trois Vallées que nous prenons à gauche en direction de Girosp. Nous traversons ce qui devait être des chalets d’estives malheureusement à l’abandon. Nous sommes peut être au Brouca. L’un est écroulé les deux autres seront bientôt des ruines. Ce n’est pas encore fini nous poursuivons notre grimpette jusqu'à sept cents mètres avant un petit replat. Nous sommes de nouveau en forêt sur le GRP des trois vallées et grimpons jusqu'à 819m de dénivelés positif. Heureusement que nous sommes en forêt, pour un début Mai, j'ai un temps magnifique, il fait chaud. Nous avons des points de vue sur les montagnes enneigées un peu plus haute que celle ou nous sommes. Nous arrivons à la grosse ferme de ‘’gaillarde’’. Ferme d’estive certainement, elle n’est pas ouverte. A moins qu’elle ne soit abandonnée, ici il n’y a rien que les bois et les prairies. Prenons le sentier passant derrière les bâtiments, c’est toujours le GRP. Nous trouvons un panneau d’information. Le col du Lac se trouve à 0h45, Juzer d’Izeaut et Sengouagnet sont à une heure. Nous débouchons sur un chemin formant Té. Je n’ai plus de balises, je crois suivre ma trace en prenant à droite et m’aperçois rapidement que je fais fausse route. Le GRP à la rencontre du chemin prend à gauche. Je redescends vers le GRP. Nous arrivons au col du Lac, c’est un carrefour de chemins mal défini. Nous laissons le chemin de gauche se dirigeant vers Sengouagnet, poursuivons à droite le GRP et direction Juzet d'Izaut se trouvant à une heure. Nous continuons de grimper, le chemin fait fourche nous poursuivons tout droit le large chemin, nous n’avons pas de balisage au niveau de la fourche, mais à une vingtaine de mètres plus loin. Nous sommes dans la foret de Gar Cagire, promenade agréable par ce chaud mois de mai, nous sommes toujours sous couvert de beaux hêtres et de sapins. Je n’ai pas remarqué que nous étions également sur un balisage jaune qui se trouve être également un sentier pédagogique. Les noms des arbres et arbustes se trouvent inscrit sur des pancartes. Nous redescendons. Certaine partie sont aussi difficile que la monté, avec des pourcentages atteignant les douze pour cent. Arrivez à une première fourche poursuivons tout droit. A la seconde fourche, vingt mètres plus loin, laissons le chemin de gauche en direction du Cap de Payssas, à une heure, le balisage n’est pas évident poursuivons tout droit (il serait mieux balisé dans l’autre sens).  Nous débouchons à l’extrémité du village de Juzet d'Izaut et trouvons la maison forestière du col de Buret. De chemin nous passons à bitume puis à rue du lavoir, que nous prenons à droite (laissons l’impasse sur la gauche). Poursuivons la descente jusqu’à la départementale 618, ou nous abandonnons le GRP pour prendre le GR 78 sur la gauche il longe la départementale. [Le chemin du Piémont Pyrénéen Le GR® 78 vous emmène dans une randonnée longue de 500 kilomètres et qui vous propulse dans le piémont pyrénéen à traverser d'est en ouest. Bercés par une flore d'exception et à la croisée des Chemins de Saint-Jacques, ce sentier de grande randonnée vous livrera bien des secrets. Parfois surnommé le "pays aux milles collines", voire "la petite Toscane française". Ce milieu naturel exceptionnel héberge des espèces endémiques fascinantes. Après une halte à Saint-Lizier puis au Col de Portet-d'Aspet et ses fontaines en pagaille, vous entrez ensuite dans la région des Comminges. À 110 kilomètres au sud de Toulouse. Puis, le relief tourmenté annonce les Hautes-Pyrénées et l'humidité atlantique ambiante entraîne une profusion végétale. Des sources thermales de Bagnères-de-Bigorre à la grotte de Lourdes, vous voici au pays de l'eau. Ah ! Cette fameuse eau de Lourdes provenant d'une source dégagée par Bernadette Soubirous et dont les pèlerins s'abreuvent, car réputée miraculeuse. Impossible de vous tromper, vous êtes cette fois-ci à la croisée des Chemins de Saint-Jacques autour desquels s'enracinent histoire et culture catholique. Tandis que vous continuez votre progression vers l'ouest, les champs de maïs s'étirent à l'infini et la petite vallée de Josbaig vous amène jusqu'à l'Hôpital-Saint-Blaise, autre lieu historique de cet itinéraire. Au fil des collines tapissées de landes à fougères, vous entrez en pays Basque.  Passé Mauléon, la montée est rude vers le pic d'Elaudy, mais la beauté du spectacle fait largement oublier le dénivelé. Souvent, des nappes de brume prennent le paysage en écharpe d'où surgissent les cimes pyrénéennes. Une merveille ! Mais voici déjà le temps de rejoindre votre point d'arrivée Saint-Jean-Pied-de-Port, tremplin vers le Camino de Santiago espagnol. https://www.mongr.fr/trouver-prochaine-randonnee/itineraire/gr-78-le-chemin-du-piemont-pyreneen. La voie du Piémont, telle qu'on peut la reconstituer aujourd'hui, partait de Carcassonne et joignait Saint-Lizier, Saint-Bertrand-de-Comminges, l'abbaye de l'Escaladieu, Lourdes et, dans notre département, Lestelle-Bétharram, Asson, Bruges, Mifaget, et Sainte-Colome d'où, primitivement, les pèlerins obliquaient vers la vallée d'Ossau et l'Espagne via Gabas et le col des Moines ou le col de Peyrelue (GR® 108 « Chemin d'Ossau »). A la suite du développement de l'accueil des pèlerins à Saint-Jean-Pied-de-Port, beaucoup de jacquets ont préféré continuer de longer les montagnes en faisant étape à Oloron-Sainte-Marie, Mauléon et Saint-Jean-Pied-de-Port, avant de franchir enfin la montagne au col de Bentarte pour arriver à Roncevaux. Le cheminement, souvent en haut des collines, permet des vues splendides sur la chaîne des Pyrénées. Après Bescat, village aux nombreuses maisons anciennes, perché sur une moraine de l'ancien glacier de la vallée d'Ossau, l'itinéraire redescend dans la vallée et rejoint le quartier Sainte-Croix d'Oloron (église Sainte-Croix et vue sur la ville) puis la cathédrale Sainte-Marie, célèbre par son portail sculpté et carrefour de voies jacquaires : voie d’Arles (GR® 653) et voie du Piémont (GR® 78). Après Oloron, le GR® serpente dans la campagne, passe à L'Hôpital-Saint-Blaise, rejoint Mauléon et file vers le Pays basque. Dernières étapes avant la frontière : Saint-Jean-le-Vieux et Saint-Jean-Pied-de-Port. https://www.cdrp64.com/sentiers-et-topoguides/les-gr/le-gr-78/]. Nous descendons jusqu'à Sanguouagnet et dépassons quelques maisons à l’abandon en bordure de la route (Maison Verte). Traversons le hameau d’Artibens qui n’est pas abandonné et ou, il y a même une maison en construction en 2022. Quel détour… Nous voilà à 4 ou 5 kilomètres d’Aspet, avec 10 km au compteur.  Au carrefour avec la chapelle d’Esplas nous prenons à droite. On a une belle vue sur la montagne pointue. Le Pic de Cagire [Le pic de Cagire est un sommet des Pyrénées françaises, dans la région du Comminges dans la Haute-Garonne. Son altitude est de 1 912 mètres. Situé à la limite entre les communes de Juzet-d'Izaut et de Sengouagnet (Haute-Garonne), le pic de Cagire est un sommet très connu de la Haute-Garonne, malgré sa faible altitude, car très visible du fait de sa position avancée par rapport à la chaîne pyrénéenne. L'estive du pic de Cagire a une superficie d'environ 140 hectares, ce territoire domanial est géré par l'ONF. Dans le panthéon pyrénéen, Kagiri est la divinité associée au pic de Cagire. Il s'agit en fait d'un dieu inventé à la suite d'une mauvaise lecture par Castillon d'Aspet (milieu du XIXe siècle) d'un autel funéraire d'Arguenos (Haute-Garonne), qu'il avait pris pour un autel votif. Wikipédia]. Prenons sur la droite la D 618, en direction de Saint Giron, du col de Portet d’Aspet et de Menté. 150 ou 200 m plus loin, nous prenons à gauche comme le GR. C’est une petite route, en sens interdit. Nous passons le hameau du Pujau, et arrivons par la rue du moulin au hameau du Bout du Pont, prenons à droite traversons la rivière du Ger [De 37,2 km de longueur, le Ger est une rivière du Comminges qui prend sa source dans les Pyrénées au Cap de Gauch (2 147 m), à 2 020 m d'altitude, commune de Melles et se jette dans la Garonne à l'aval de Pointis-Inard (en Haute-Garonne), à 321 m d'altitude. Le débit du Ger a été observé durant une période de 26 ans (1983-2008) à Aspet. Le débit moyen annuel de la rivière y est de 2,67 m3/s. La rivière présente des fluctuations saisonnières de débit typiques d'un régime surtout nival, mais avec une composante pluviale non négligeable, c'est-à-dire un régime nivo-pluvial. Les hautes eaux d'hiver-printemps portent le débit mensuel à des valeurs allant de 3,10 à 4,66 m3/s, de janvier à mai inclus, avec un sommet en avril-mai. Ce dernier est dû essentiellement à la fonte des neiges, bien que des pluies se produisent également. Dès le mois de juin, le débit baisse rapidement et atteint son minimum en été, période de basses eaux, avec un débit mensuel moyen de 1,30 m3/s au mois d'août, ce qui reste d'ailleurs très abondant, il est vrai. Mais ces moyennes mensuelles occultent des fluctuations bien plus prononcées sur de plus courtes périodes et selon les années. Le Ger est une rivière très abondante, puissamment alimentée par les précipitations importantes qui arrosent les sommets pyrénéens. La lame d'eau écoulée dans cette partie du bassin versant de la rivière est de 888 millimètres annuellement, ce qui est très élevé en France (moyenne française : 320 millimètres). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint 28,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin. Wikipédia]. Tout de suite après le pont, nous prenons la rue de droite le long de la rivière, le hameau de ce coté se nome Hountaut. De rue nous passons à chemin, et l'on commence une grimpette vers Razecueillé sous couvert de la foret. Nous montons jusqu'à 1183 m de dénivelés positif, avec des pentes parfois très accentuées, épuisantes. Nous coupons par un petit esse le chemin de l’Artiguelonge, route grimpant vers quelques maisons. Je m'arrête de plus en plus souvent, mes jambes on du mal à me porter. J'aurais dû faire ce trajet en deux temps, mais je n'ai pas trouvé de couchage, ou les transports très rares dans cette région ne m'ont pas permis de faire autrement en cinq jours. Nous débouchons sur une route goudronnée menant aux deux maisons de Beloc, nous prenons à droite le GR. La route nous conduit au hameau de Razecueillé, je m’arrête à la chapelle Saint Anne. Il fait très chaud et moi qui ne bois pas le matin j’ai déjà but mon litre. Pour se réapprovisionner en eau, il faut pousser très fort sur la porte de cimetière. Un peu plus loin en contrebas nous trouvons l’église. Je suis épuisé les deux années de Covid ne mon pas arrangé. La route D 85 fait fourche laissons les rues qui descendent vers l’église, cap de Mail, Cazaril et Testerouge. Poursuivons l’épingle à cheveux sur la gauche en direction de la mairie, et des hameaux de Peyrelise, Bordemont et Escabiros.  Le bitume se termine à Escabiros ou nous trouvons une fontaine avec de l’eau potable. Poursuivons de grimper par un chemin carrossable, nous arrivons à l’intersection avec le GRP des trois Vallées. Nous avons des panneaux d’informations. Laissons le GRP se dirigeant vers, Cazaril et Testerouge. Poursuivons sur la gauche le GR 78 en direction du plan d’Ansot à 1 h 00 et le Col de Portet d’Aspet à 2h30. Cela grimpe toujours et maintenant je m’arrête et pose le sac, au pied de la dénivellation et en haut de la pente, avant de poursuivre par un faut plat, je m’arrêter au changement de pourcentage suivant. L'étape est trop longue avec les dénivelés trop importants pour mon âge. Faut bien dire que dès le premier jour, mille mètres de dénivelé et 26 km cela fait beaucoup, je manque d’entraînement. J'espère qu'en mangeant je vais retrouver des forces. Je regarde le GPS, j’ai fais 16 km 1000 m de dénivelé en 4h00, en fait ce n’est pas si mal, cela nous fait du 4 de moyenne. Je fais une micro sieste, repart, me motivant en regardant la carte et me disant que le chemin reste sur la même ligne de niveau. A la première bosse, je m'arrête de nouveau, je n'ai plus de jambes. Même si l’on ne va pas jusqu’au plateau, le sentier monte tout de même en longeant plus ou moins le flanc de la montagne, mais n’est pas suffisamment plat pour refaire mes forces. J'attends avec impatience la route m'indiquant le col Portet d'Aspect, m'annonçant l'approche de mon gîte. L’information nous dit que le col est encore à 1h20. Le col arrive enfin, après 7 heures de marche. (Les quatre heures devait être sans les poses. Les 7 heures c’est tout compris. Sans déduction du repas et de la sieste. Temps que j’ai déduit dans le bilant total. Ce n’est pas parce que j’ai eu un passage à vide aujourd’hui que je dois démoraliser tout le monde. Pas facile ce chemin de Saint Jacques, devaient être épuisés nos pèlerins). Me voilà arrivé au col 1069 m, je pose mon sac et attend juillet, le passage du Tour de France. Je suis bien placé il n’y a personne [Le nom de ce col serait en fait un toponyme pléonastique de type « col du col », sans autre signification particulière. Situé sur la commune de Portet-d'Aspet, près d'Aspet, (je trouve que le village d’Aspet est bien loin du col, ce qui m’a longtemps posé problème pour trouver un gîte n’étant pas sur que j’étais au même endroit. Il ne faut pas confondre le village de Portet d’Aspet et Aspet ). Dans le massif du Pic de Paloumère (1 608 m). D'une altitude de 1 070 m, il relie la vallée du Ger à celle de la Bouigane en Couserans, environné de forêts domaniales. Le col est le point de passage haut du GR78 appelé Chemin du piémont pyrénéen, lequel est un itinéraire secondaire pour le pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Fabio Casartelli (1970-1995) trouve la mort après une chute dans la descente lors de la 15e étape du Tour de France 1995. Le long de la route qui descend vers Aspet, l'on peut voir une stèle à l'endroit exact de sa chute ainsi qu'un monument dédié à sa mémoire élevé un peu plus loin. Une course cyclosportive est organisée chaque année depuis Saint-Girons en son honneur. Chutant dans cette même descente, Raymond Poulidor avait abandonné lors de la 13e étape du Tour de France 1973. Lors de la 16e étape du Tour de France 2018, Philippe Gilbert, toujours dans la descente, est victime d'une chute impressionnante en passant par-dessus un parapet puis en tombant en contrebas ; il finira l'étape mais abandonnera à cause d'une fracture de la rotule gauche. Wiqipédia]. En cherchant l’information sur le col et apercevant le monument en hommage au cycliste sur le site de wikipédia, j’ai pensé que j’étais bien fatigué, ne l’ayant pas vu. Normal il est beaucoup plus bas. Nous faisons un esse gauche-droite par la route. La descente par le chemin n’est pas facile. Le village de Portet d’Aspect se trouve à 25 minutes. Ouf cela descend enfin. Nous coupons par deux fois la route, puis longeons la chapelle de Pomès. [Sur l’ancien chemin qui reliait le village au col aujourd’hui chemin du Piémont pour aller à Saint Jacques de Compostelle, on découvre la chapelle de Poumé ou Notre Dame de Pomès. Elle daterait du XVème siècle mais aurait été remaniée au XVIIème comme l’indique une pierre gravée « 1664 » sur le pilier à gauche du porche. C'est un bâtiment en pierres du pays de 14 m de long sur 5 de large, ses murs sont épais de 60 cm. Sa toiture en ardoises a été restaurée en 2006. Il est orienté nord-ouest sud-est. La chapelle s'ouvre sur un porche de la largeur de la nef et de 3m50 de profondeur. Autour de ce porche sont construits des bancs maçonnés. Ce porche est séparé de la nef par un muret surmonté d'une grille métallique (relativement récente). Sur les murs extérieurs existent des contreforts vraiment très importants pour un aussi petit bâtiment ; ils participent à sa solidité. On a la nette impression face au porche que les deux murs s'écartent à partir du haut. Une petite sacristie existe à gauche de la chapelle et sur le pignon arrière se trouve une excroissance sans communication avec l'intérieur de la chapelle et pour laquelle nous n'avons aune explication mais qui éveille notre curiosité. Elle pourrait être une récupération des anciennes pierres de fertilité des cultes païens. La nef, longue de 10 m, environ a un sol assez remarquable fait de petits galets posés verticalement et jointoyés, dit en calade, avec quatre motifs en rosaces et un entrelac au centre. Il existe des interprétations ésotériques (alchimie) des motifs du sol (cœur, rosaces, entrelacs) mais qui restent à confirmer. De même, la chapelle aurait pu dépendre de la Commanderie des Templiers de Montsaunès (31). L'autel de bois doré est surmonté d'un retable (vraisemblablement du XVIIIème siècle) avec un décor de feuilles de vigne, grappes de raisin, angelots et oiseaux rappelant celui du retable de l'église paroissiale. Il est surmonté d'un petit vitrail circulaire rénové en 2003. Un chemin de croix fait le tour de la nef. Je regrette la grille et le grillage qui ne permet pas bien voir l’intérieur. https://www.facebook.com/page/102697674760689/search/?q=Chapelle%20de%20Pom%C3%A8s%20]. Après la chapelle le chemin devient rue et nous entrons dans le village, je fais un détour par l’église [la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges wikipédia]. A la sortie du village, nous avons une information nous indiquant que St Lary se trouve à 5 km. Je ne regarde plus le GPS n'y la carte. J'aurais dû m'arrête ici, il y a un gîte d'étape. Dommage ma trace quittait le GR et devait prendre un balisage local qui sur la carte me semblait plus court et descendant un peu plus, pour rejoindre Saint Lary. Je ne fais pas attention et suis le GR partant sur la gauche. J'ai présumé de mes forces. Les 5 km me semblent long. A chaque monté je m'arrête. Je n'en peu plus. Je crois avoir fait mes cinq kilomètres en apercevant les chalets, ou granges de Pontels puis les deux ou trois autres un peu plus loin. Ce ne sont que des bâtiments isolés. Je regarde trop tard ma ligne de survie et je ne suis plus dessus. J’arrive au hameau d'Escarchien je vois une pancarte St Larry sur la droite, il faut sortir du Gr. Je suis fatigué et je n’ai plus l’esprit à réfléchir. Je ne regarde pas ma carte papier, je n’ai plus de réflexion. Il me semble avoir fait les 5 km alors que j’en ai fait que deux. Je vois une pancarte en bois d’un autre âge m’indiquant Saint Lary sur la droite et en plus le chemin descend. Alors je prends. En réalité je regarde le GPS et m’aperçois que je suis bien trop à gauche de mon point de chute, et je pense simplement que le GR à été dévié et que les informations plus haut ne sont plus bonnes. J’ai oublié que je ne suivais pas le GR sur ma trace mais un sentier local. J’aurai regardé la carte papier j’aurais vu que le GR passait bien par Saint Lary, mais il fallait encore grimper une cinquantaine de mètres jusqu’au col de la Hourque avant de redescendre par un large arc de cercle. Je n'aime pas trop improvisé, bien souvent c’est galère et il n’y a que les locaux qui s’en sortent.  Je prends malgré tout, ce chemin herbeux non balisé pour me rapprocher de mon point de chute. D'après le GPS, c'est la bonne direction. Je rentre dans une prairie après avoir ouvert un portillon et comme il fallait sans douter, je perds le chemin au milieu d'une prairie. Les moutons ont tout saccagés. J’ai le choix entre trois voies et ne prends pas la bonne. D’après la carte le chemin passe à la gauche d’un bâtiment. Bêtement, je ne regarde pas la carte papier, suis la draille du milieu, la mauvaise. Je suis perdue au milieu des bois sur le flanc de la montagne. L’adrénaline est là, je n’ai plus mal nulle part, je ne suis plus fatigué, simplement inquiet. Le GPS m’indique une route dans le creux de la vallée, je dois rejoindre coûte que coûte cette route. Ma carte papier restant caché au font de ma poche, je n’ai même plus l’idée de remonter. Je suis le GPS pour rejoindre la route, en me déplaçant sur le flanc de la montagne d’Espones, heureusement pas trop pentue, en zigzagant entre les taillis et les ronces. Je retrouve le chemin que je n’aurais jamais dut quitter. Pas facile, l'adrénaline me donne des forces. Je longe une maison isolé. S’il y a une maison, c’est que le chemin débouche sur une route, mais que cette route est loin, très loin cela m'inquiète. Enfin j’aperçois le bitume. Je prends la route à gauche, un panneau publicitaire m’annonce que mon gîte est à environ 2 km. Heureusement cela descend. Je suis fourbu.

Cela ma donné l’idée de calculer l’indice d’effort. Voici le bilan. IBP = 115 HKG

L'indice IBP index est un système d'évaluation automatique de la difficulté d'un itinéraire parcouru en vélo tout terrain, en vélo de route, en randonnée pédestre ou en course. Cet indice est très utile pour connaître et comparer la difficulté de différents itinéraires.

Il est important de ne pas confondre le degré de difficulté d'un itinéraire avec l'effort physique déployé pour le réaliser : un indice IBP index de 60 sera un parcours très difficile pour une personne non entrainée, normal avec une préparation physique moyenne et très facile pour un professionnel.

 

  La souffrance ou les efforts physiques d'un itinéraire = état de forme physique + rythme de course + conditions météorologiques + IBP index
Classée 5 sur une échelle de 1 à 5

Classé 5 sur la courbe de 1 à 5

Distance totale: 29 Km                                           Distance linéaire: 12.13 Km

Dénivelée positive accumulée: 1285 m              Dénivelée négative accumulée: 1064.5 m

                                                    Altitude maximale: 1178.7 m

Pourcentage de montée: 9.13 %                           Pourcentage de descente: 8.14 %

Dénivelée positive par Km: 44.31 m                     Dénivelée négative par Km: 36.71 m

Temps total: 8:53:42 h                                             Temps de pause: 1:16:50 h

Raison de la différence des horaires. Au vu des nombreux arrêts j’ai coupé le GPS durant le frugale repas et la micro sieste.

Vitesse moyenne totale: 3.26 Km/h                        Vitesse moyenne en mouvement: 3.81 Km/h

Ce qu’il y a d’impressionnant ce sont les temps de poses, au début pour prendre des photos, ensuite cela donnait prétexte à prendre des photos. Dans les temps poses il y a également de comptabilisé le temps de recherche de l’itinéraire.

Distance Km

 Temps de pause

 Altitude

 Temps total écoulé

 1.704

 0:02:56

 563

 0:30:45

 2.869

 0:05:58

 664

 0:54:31

 4.407

 0:05:39

 744

 1:20:33

 12.796

 0:03:43

 587

 3:28:55

 13.611

 0:04:15

 643

 3:45:22

 15.601

 0:03:30

 805

 4:20:46

 16.891

 0:03:48

 955

 4:54:18

 17.73

 0:10:29  > 10'

 1015

 5:20:48

 17.882

 0:02:45

 1021

 5:32:20

 18.748

 0:03:23

 1082

 5:53:45

 20.083

 0:03:14

 1126

 6:19:50

 21.215

 0:04:19

 1173

 6:44:29

 22.39

 0:05:28

 1098

 7:02:34

 22.912

 0:05:13

 1071

 7:15:05

 23.509

 0:02:32

 981

 7:28:34

 24.724

 0:04:28

 863

 7:49:56

 25.687

 0:05:10

 866

 8:06:17

Total:

 1:16:50 h

 


 Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 

 Entre 30 et 55%

 0.036

 0.12

 

 Entre 15 et 30%

 1.874

 6.46

 

 Entre 10 et 15%

 3.823

 13.18

 

 Entre 5 et 10%

 4.346

 14.98

 

 Entre 1 et 5%

 4.001

 13.8

 

 Total

 14.08

 48.55

 Photos de Saint Lary

          

       

               

 

 

 

 

   

 

 

 

 

Les autres photos sur le parcours

              

 

On cherche parfois son chemin  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
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