mercredi 2 juin 2021

Nord de la Seine et Marne ; De la Ferté Gaucher à la Ferté Sous Jouarre. Prom 26 - Jouy - la Ferté - Gaucher

Jouy - la Ferté - Gaucher

Deux promenades autour de cette ville ; 1) Jouy – La Ferté Gaucher et
     2) La Ferté Gaucher.

Avril 2018


Carte IGN               Trace GPS et Topo sans commentaires         Trace Randogps                
 
Le code mobile de cette randonnée est b323018

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KM      Temps     Arrêt     V/d     V/g      Dénivelé
26         4h34        20mn    5,7      5,3           277+

C’est une boucle. Nous trouvons un parking place de l’église D 66 rue Saint Pierre.
Reprenons la D66 passons un bras du Grand Morin, [la source du Grand Morin se situent sur la commune de Lachy. Un petit cours d'eau nommé « Ruisseau de l'étang de la Morelle » relie les étangs de la Morelle aux sources du Grand Morin. SANDRE localise néanmoins la source du Grand Morin au niveau des étangs de la Morelle, sur la commune de La Villeneuve-lès-Charleville. Le Grand Morin se jette 118,2 kilomètres plus loin dans la rivière Marne à Condé-Sainte-Libiaire (à l'est de Marne-la-Vallée). Un bras moins important conflue avec la Marne plus en aval, sur 
la commune de Lesches, les deux bras et la Marne formant ainsi l'« île de Condé ». C'est la plus grande rivière après la Marne, de la région naturelle de la Brie, avec son jumeau septentrional le Petit Morin (débit moyen moitié moindre de celui du Grand Morin).
Son importance anthropique est telle qu'elle a donné son nom à un des terroirs de la Brie : « la Brie des Morins » et en a structuré l'occupation humaine depuis l'Antiquité (orientation des voies de communication et urbanisation francilienne dite « en doigt de gant » le long de la vallée).
Son tracé est orienté dans le sens est-ouest, avec un parcours très ondulé de 43 km dans le département de la Marne, puis 
de 77 km en Seine-et-Marne. En plusieurs endroits, le cours de la rivière se divise en deux bras, formant de petits îlots sur des distances assez courtes (La Celle-sur-Morin, Coulommiers, Jouy-sur-Morin, La Ferté-Gaucher). wikipédia] Puis le Grand Morin suivons la départementale sur la gauche elle devient rue de la gare, puis nous prenons à droite la rue de la grimpette. La rue fait fourche, poursuivons tout droit, nous rencontrons le balisage jaune. Passons la ligne de chemin de fer. Au carrefour nous prenons à droite le chemin de la Montagne (balisage jaune). De rue nous passons à chemin. Nous débouchons de nouveau sur du bitume. Nous poursuivons tout droit, retrouvons notre chemin et le balisage jaune. Bois et champs se succèdent. Nous débouchons de nouveau sur une route. Quittons le balisage jaune et prenons la route sur la gauche puis la rue de Pouligny sur la droite. Nous 
arrivons dans le petit hameau de Pouligny la rue tourne sur la droite. Nous trouvons un panneau d’information municipal et entre deux maisons une petite cour herbeuse, prendre à droite vers le puits envahi de lierre et la maison abandonnée. On trouve un sentier permettant de rejoindre le bois et un chemin qui descend le long de la papeterie. Nous retrouvons notre rue et le balisage jaune que nous prenons à gauche, traversons la voie ferrée. Passons devant la papeterie,[ Les Papeteries Royales   : Au XIXe siècle, la renommée de Jouy-sur-Morin viendra de la fabrique du papier, là encore favorisée par l'eau (et déjà préexistante à petite échelle manufacturière), pour assignats puis billets de la Banque de France à la papeterie du quartier Crèvecoeur-Marais (les travaux définitifs étant achevés en 1865) ; même sous statut privé, la papeterie était un lieu très sécurisé et surveillé, 
notamment par l'État, comme en témoigne la présence d'un dossier jouyssien détaillé (1816) aux Archives nationales dans les fonds F7 (Police générale). Économiquement, l'établissement du Marais va même prendre encore de l'ampleur, quand en 1828 son propriétaire Félix Delagarde absorbe la papeterie de Sainte-Marie (en aval à Boissy-le-Châtel) et fonde l’une des premières sociétés anonymes françaises : "les papeteries du Marais et de Sainte-Marie".
Dans la restructuration industrielle de l'après-guerre, la société de papéterie change de nom en 1953, et les usines d’ARches, de JOhannot, du MArais et de Rives se fondent en une seule grande entreprise : Arjomari. Les « Trente Glorieuses » d'après-guerre ne le seront pas spécialement pour Jouy, qui suivra certes l'évolution nationale de sa voirie et de ses équipements 
collectifs, mais qui verra la disparition progressive de ses petits commerces, du nombre d'exploitations agricoles, des animations collectives. L'arrivée de la crise économique depuis les années 1970, provoquera d'importantes pertes d'emplois dans les usines de la commune malgré des intégration à des groupes internationaux (naissance du groupe Arjo-Wiggins-Appleton en 1991, issu de la fusion du français Arjomari Prioux et de l'anglais Wiggins Teape Appleton, puis rachat en 2000 par l'OPA de la compagnie financère Worms, maintenant Sequana Capital. Jusqu'à nos jours, dans le contexte de vagues de licenciements sur l'ensemble de l'arrondissement ; en 2001, passage de 114 à 17 salariés pour la liquidation judiciaire de Droguet International (entrepôt décorations de Noël, toute une figure de l'identité jouyssienne) et sa reprise partielle au deuxième plan par son concurrent 
Certainement une ancienne papeterie
Sapin-Lutin (racheté en 2006 par LMR) avec diversification à tous articles de fêtes ; et en 2003 perte d'un bon tiers des salariés de la papeterie ArjoWiggins (deux plans sociaux en quelques années sur l'usine) J’ai trouvé se topo sur le site http://evazionrando.over-blog.com/article-jeudi-24-03-jouy-sur-morin-les-papeteries-royales-9km-70474642.html et m’aperçois que je ne suis pas le seul à marcher curieux.] Au carrefour le balisage jaune se divise en deux. Prenons la rue de la papeterie sur la gauche, ainsi qu’une branche d’un balisage jaune, traversons le Grand Morin, nous avons un lavoir sur la gauche. Nous arrivons sur la D 66 rue de la vallée, que nous prenons à 
gauche, puis à droite la route de Voigny. Nous sommes dans les hameaux de Crèvecœur et Champgoulin et toujours sur le balisage jaune que nous quittons rapidement pour prendre un chemin sur la droite alternance de bois et de champs se succèdent. Nous débouchons sur la D 66 que nous prenons à droite sur une cinquantaine de mètres puis la rue des Hantes sur la gauche. La rue fait patte d’oie poursuivons sur la gauche, passons devant une chapelle à flanc de colline nous sommes au lieu dit Le  Marais, puis une grosse bâtisse plus ou moins à l’abandon peut être une ancienne papeterie attention vous êtes filmés malgré l’abandon des bâtiments proche de la rue, les autres sembles habités ou en activités. Nous sommes rue de la fontaine sous pierre. La rue fait un coude et se rapproche du grand Morin. Passons l’aire de pique nique, poursuivons la rue champlat et à la fourche prenons à gauche la rue Eustache Lenoir, nous arrivons face à l’école. Prenons la rue communale N° 7 en direction de Rebais. La rue grimpe dans une alternance de bois et de champs. A la maison en restauration (grosse ferme ou hangar) nous prenons le chemin du clos sur la gauche et nous retrouvons le balisage jaune. Le chemin traverse les bois puis débouche à Voigny. Remontons sur la gauche la rue de Voigny, à la sortie du village nous quittons le balisage jaune et prenons le chemin de droite, après des bâtiments industriels… carcasses de voitures coupons une route (en réalité je devais prendre à gauche, mais j’ai loupé l’intersection. Nous débouchons sur un chemin formant Té prenons à gauche puis au carrefour suivant en forme de trident (cote 159) nous prenons à gauche. Attention nous débouchons sur un carrefour formant Té sur la carte c’est 
juste à la corne d’un bois (sur le terrain on peut continuer tout droit, le long d’un verger enfin quelques arbres alignés.) Nous prenons à droite puis le chemin fait fourche et nous prenons à gauche, traversons le bois, nous débouchons sur un chemin formant Té et prenons à droite c’est également le GR 14. Nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche, traversons le ru du Couru, grimpons vers la D 204 que nous prenons à gauche (attention dans le virage il y a peu de visibilité et les voitures roulent bien vite.) Dans le virage nous trouvons un chemin sur la droite traversant un bois toujours GR 14. Nous passons en marge du village de Lettrée. Nous sommes toujours sur le GR 14. Bois et champs se succèdent, nous arrivons à une patte d’oie prenons à droite, notre chemin devient bitume, nous entrons dans le hameau du Petit Champcormolin (bourg composé d’une grosse ferme et trois maisons.) A la sortie du village laissons la route de droite (elle vous servira peut être de sortie de secours au cas ou…) nous trouvons un lavoir qui doit dater des années 1900 en béton et charpente métallique je suis toujours étonnée de ses lavoirs positionnés éloignés d’un cour d’eau.  Juste avant le virage se dirigeant vers le Grand Champcormolin et le ru, nous abandonnons le GR 14. Nous cherchons le chemin sur la droite longeant le ru, de l'herbe jusqu’aux genoux je devine les traces de deux roues d’un tracteur, je me demande si cela va déboucher. Au fur et mesure que j’avance cela s’améliore quelque peu (si le départ 
vous semble impossible, rebrousser chemin et prenez la route à gauche au lavoir.)Nous débouchons sur la route que nous prenons à gauche passons un pont sur le ru Couru et à la sortie du bois nous quittons le bitume pour prendre à gauche et suivre l’orée du bois. C’est un beau chemin dans les champs. Au carrefour (cote 164) nous prenons à droite. Nous débouchons sur un chemin formant Té, nous prenons à gauche, puis au suivant à droite (cote 159). Nous arrivons à la D 204 la traversons, derrière laissons la route bitumée menant à Hardoy et Beauchien, et prenons dans la prairie sur la gauche un chemin que j’ai eu bien du mal à trouver, nous longeons un bois c’est un balisage jaune. Au carrefour nous tournons à gauche ou nous entrons dans le bois et à
l’orée du suivant nous prenons à droite nous rencontrons un balisage (attention ici il me semble qu’il y est beaucoup de jaune, ce ne doit pas être les mêmes itinéraires. (On est bien en Seine et Marne ou les randonneurs doivent se débrouiller, ce que je regrette mes balades en Essonne ou chaque balisage est bien identifié sur des poteaux. On ne trouve rien sur la carte IGN. Le chemin descend. Coupons un carrefour à la cote 148 et descendons jusqu’au Grand Morin [En toponymie, l'origine du mot "Grand Morin" ne fait pas l'objet d'un consensus scientifique, et plusieurs hypothèses philologiques ont été avancées, dont deux principales. Pour certains, comme Paul Bailly les toponymes Morin et Mœurs désignent un marais, du
mot More qui signifie "marais" en celtique gaulois. Pour d'autres, comme Auguste Longnon, Morin viendrait du lot Mucra, déformation du latin (au ixe siècle, le Grand Morin se nomme Mogra, puis au xiiie siècle Mucra). Dans les variantes modernes, on trouve aussi l'orthographe "Morain" sous l'Ancien Régime). Wikipedia ] passons quelques maisons et en bordure de l’eau prenons à gauche, remontons le cours de la rivière. Nous arrivons à Montigny par le chemin des Gailles, le balisage jaune se divise en deux à droite c’est le chemin des Gailles et à gauche c’est le bois des amourettes. Nous prenons à 
gauche, la rue de la Planchotte et le PR N°3 de la Ferté Gauché. Dans le village prenons la rue Grande sur la droite toujours le PR jaune du bois des Amourettes, nous sortons du village. La rue fait un virage aigu sur la droite nous trouvons un chemin sur la gauche que nous prenons. Champs et bois se succèdent, on s’approche de la rivière, puis nous nous en éloignons, nous sommes dans une grande plaine servant à éponger les débordements du Grand Morin. Nous entrons dans la Ferté Gaucher par la rue du 8 mai 1945. [Un seigneur de la Cour, nommé Gaucher, devenu possesseur de grands domaines, fait bâtir une ville au milieu de ses terres et l'appelle Fort de Gaucher, actuellement La Ferté-Gaucher. La localité est aussi mentionnée par le nom de Firmitas Galcherii. Ce nom de Firmitas (du latin firmitas) se traduit par solidité, fermeté (en français, ce dernier remplace ferté qui restera limité aux noms de villes).

Devenu, de par son acquisition, voisin du comte de Champagne, Gaucher se lie d'amitié avec ce puissant seigneur et épouse l'une de ses filles. Cette dernière apporte en dot la terre de Montmirail avec comme condition expresse que le premier fils né de ce mariage en porte le nom et lui rende foi et hommage. C'est pourquoi, durant plusieurs siècles, les seigneurs de La Ferté-Gaucher furent également seigneurs de Montmirail.
Seigneurs de La Ferté-Gaucher Jean (ou Jehan) de Montmirail (1165 - 29 septembre 1217) était baron de Montmirail, seigneur de La Ferté-Gaucher, d'Oisy, de La Ferté-sous-Jouarre, de Tresmes (aujourd'hui Crouy-sur-Ourcq), de Crèvecœur et/ou Crèvecœur, de Bellonne et/ou Bellot, de Gandelu, de Condé-en-Brie et de La Chapelle-en-Brie, vicomte de Meaux et châtelain de Cambrai. Connétable de France, il sauva la vie de Philippe-Auguste à Gisors et participa à la quatrième croisade. Il se retira comme moine à l'abbaye de Longpont, et l'Eglise l'a élevé sur les autels comme bienheureux. Il était le fils d'André de Montmirail et d'Hildiarde d'Oisy (†1177), vicomtesse de Meaux, Dame d'Oisy (-le-Verger) et de Crèvecœur, châtelaine de Cambrai. Wikipedia ] La rue faisant un coude nous poursuivons tout droit. Après les immeubles nous débouchons sur la D 204 que nous prenons à droite rue du docteur Cochot, puis à droite la ruelle des Grenouilles, longeons le parc et les mares aux grenouilles et vu les chants elles doivent pulluler de crapauds et de grenouilles. On avait abandonné un balisage jaune et nous en retrouvons un autre. Traversons de nouveau le Grand Morin prenons tout de suite après sur la droite la route de Nageot. La route fait fourche laissons la branche de droite se dirigeant vers les jardins familiaux. Prenons la route de gauche on a plus de balisage jaune et pour cause [Dois-je vous emmener dans cette galère …. Nous devons contourner l’usine de carrelage et l’on n’a pas grand choix ; soit la route D934 et D66 ou un no man’s land] Sur la carte nous n’avons qu’un chemin celui qui passe derrière le poste de gaz, je pensais que ce serait un petit enclos et que nous pourrions passer le long des étangs. Le seul problème c’est que tout est clôturé pas moyen de passer. Au poste de gaz je trouve une porte de sortie en franchissant le remblaie et les ronces sur la gauche me permettant de rejoindre l’ancienne ligne de chemin de fer Coulommiers – La ferté Gaucher, nous avons un peu moins de 700 m à réaliser sur du ballaste et des traverses de chemin de fer. L’ancienne voie ferrée est truffée d’épineux aux épines très pointues. Nous arrivons à un passage à niveau et prenons la route sur la droite. Notre calvaire est 
terminé. La route se termine par un chemin, nous retrouvons un balisage jaune. Le chemin descend le long de maisonnettes abandonnés et devenues des dépotoirs. Nous longeons le Morin. Des sacs plastiques sont dans les branches assez haut perchées et je me demande si les crues successives du mois de février sont monté jusque là ou si c’est le vent qui a accroché les détritus aux arbres. Nous débouchons au hameau de la Chair aux Gens, rue des Orgeveaux que nous prenons à gauche, passons le Morin, nous retrouvons le balisage jaune N°3 encore à gauche la rue des Brûlis et à la fourche à droite la rue des Prés des Rois toujours le balisage jaune. Nous longeons des serres à l’abandon et débouchons sur la D 66 rue de la Ferté Gaucher que nous prenons à droite, attention pas de trottoirs. Elle devient rue de la gare et nous retrouvons le parking après avoir franchi de nouveau et pour la dernière fois le Grand Morin. [Un canal latéral au Grand Morin existe sur sa partie aval, dérivant à partir de la commune de Saint-Germain-sur-Morin, pour se jeter 4 kilomètres plus loin dans le canal de Chalifert latéral de la Marne à Esbly ; ouvert à la navigation en 1846 (ingénieur Baptiste Legrand), et finalement radié en 1963, il est navigable au gabarit dit « Freycinet ». (fermé et comblé au niveau de son écluse avec le Grand Morin). Wikipedia ]
 




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