mercredi 2 juin 2021

N- S&M Promenade N° 24 La Ferté Gaucher


La Ferté Gaucher


Rejoindre le parking de la gare avenue de la gare qui se trouve en bas de la D 934 desservant Coulommiers à Esternay. On y trouve un petit parking avec quelques places, la gare et la ligne SNCF étant désinfectée, il ne sert peut être que pour les personnes prenant le bus express pour Coulommiers.

avril 2018

Km     Temps     Arrêt      V/d     V/g     Dénivelé
19       3h36       20 mn     5,4      4,9        79 +


 Carte IGN                 Trace GPS et Topo sans Commentaires           Carte Randogps                   
 
 
  Le code mobile de cette randonnée est b323015

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La Ferté Gaucher ; [Un seigneur de la Cour, nommé Gaucher, devenu possesseur de grands domaines, fait bâtir une ville au milieu de ses terres et l'appelle Fort de Gaucher, actuellement La Ferté-Gaucher. La localité est aussi mentionnée par le nom de Firmitas Galcherii. Ce nom de Firmitas (du latin firmitas) se traduit par solidité, fermeté (en français, ce dernier remplace ferté qui restera limité aux noms de villes).
Devenu, de par son acquisition, voisin du comte de Champagne, Gaucher se lie d'amitié avec ce puissant seigneur et épouse l'une de ses filles. Cette dernière apporte en dot la terre de Montmirail avec comme condition expresse que le premier fils né de ce mariage en porte le nom et lui rende foi et hommage. C'est pourquoi, durant plusieurs siècles, les seigneurs de La Ferté-Gaucher furent également seigneurs de Montmirail. Seigneurs de La Ferté-Gaucher ModifierJean (ou Jehan) de Montmirail (1165 - 29 septembre 1217) était baron de Montmirail, seigneur de La Ferté-Gaucher, d'Oisy, de La Ferté-sous-Jouarre, de Tresmes (aujourd'hui Crouy-sur-Ourcq), de Crèvecœur et/ou Crèvecœur, de Bellonne et/ou Bellot, de Gandelu, de Condé-en-Brie et de La Chapelle-en-Brie, vicomte de Meaux et châtelain de Cambrai. Connétable de France, il sauva la vie de Philippe-Auguste à Gisors et participa à la 
quatrième croisade. Il se retira comme moine à l'abbaye de Longpont, et l'Eglise l'a élevé sur les autels comme bienheureux. Il était le fils d'André de Montmirail et d'Hildiarde d'Oisy (†1177), vicomtesse de Meaux, Dame d'Oisy (-le-Verger) et de Crèvecœur, châtelaine de Cambrai. Wikipédia] Sortons de l’avenue de la gare prenons l’avenue des Etats Unis sur la gauche  jusqu’à la ruelle des grenouilles sur mon topo c'est la rue de Nageot que nous prenons à gauche, passons le Grand Morin, [La vallée du Grand Morin, surnommée la vallée des peintres, a inspiré nombre d'artistes réputés du XIXesiècle, comme Toulouse-Lautrec, Van Gogh et Corot. Les charmants villages de Crécy-la-Chapelle et de Villiers-sur-Morin, nichés au 
bord de la paisible rivière ponctuée de lavoirs et de moulins, offrent au regard des promeneurs et amateurs de peinture des vues à la fois pittoresques et photogéniques. Un parcours artistique, ponctué de chevalets, permet de découvrir les différents endroits où des artistes renommés ont puisé leur inspiration. https://www.france-voyage.com/tourisme/vallee-grand-morin-1490.htm
 Le Grand Morin prend sa source dans le département de la Marne, à Lachy, et se jette dans la rivière la Marne en deux endroits : à Condé-Sainte-Libiaire et à Esbly. Cette rivière est appelée Grand Morin car sa longueur est plus grande que l’autre rivière du même nom, le Petit Morin. Ces deux rivières sont parallèles et traversent le plateau briard. L’étymologie du mot Morin est très incertaine et nous ne donnerons pas d’explication. La longueur du Grand Morin depuis son origine jusqu’à son embouchure est de 120,163 km dont 43,390 km dans le département 
de la Marne. Sur les 76,773 km en Seine et Marne, 17,400 km sont navigables. Son bassin s’étend sur 111 communes dont 28 dans la Marne. http://www.cc-payscrecois.fr/Le-Grand-Morin.html] Nous arrivons au square avec ses deux petites mares remplient de grenouilles et de crapauds. Juste avant les grillages nous trouvons sur la droite un chemin intra muros que nous prenons à droite, longeons le square et débouchons rue des promenades que nous prenons à gauche. Au carrefour nous prenons à droite la rue de Paris, sur la gauche nous apercevons une petite place avec la Mairie et à côté du moins en 2018 Nous trouvons une ancienne quincaillerie comme on en voie dans les films retraçant les villages d’après guerre. Une façade peinte d'un vert un peu délavé avec de grandes baies vitrées, derrière des ustensiles d'un autre siècle. Faisons le tour de la place, 
par la rue du Général de Gaulle. Revenons rue de Verdun, prenons sur la droite la rue d'Orient, nous débouchons rue Ernest Delbet (D14) que nous prenons à droite nous passons un parking puis un stade. Nous trouvons un balisage jaune partant sur la gauche évitant de prendre la route, mon seule problèmes fut qu’il faut passer le ru des marais et que la passerelle était retirée afin que personne n'aille patauger dans le marais qui lui aussi était gorgé d'eau et débordait sur les terrains de sport et la petite allée permettant de faire le tour du lac. Les autres chemins que nous trouvons sur la carte ne débouchent que sur des clôtures en barbelés. L’été il sera possible d'éviter un tout petit bout de cette route. Il n'est peut être pas nécessaire de faire le détour. 
Poursuivons le bitume et prenons sur la gauche la route menant à la commanderie, nous sommes sur un balisage jaune. Malheureusement elle est incluse dans la ferme et il faut traverser la cour d’habitation pour espérer s’en approcher. Faisant parti d'un enclos pour chevaux il n'est pas possible de s'en approcher par un autre coté. A la ferme nous quittons le bitume et poursuivons sur la droite par un chemin empierré. Ne chercher pas à contourner la ferme par le ru afin de voir de plus près la commanderie. Vous risquer simplement d'attraper des tics dans les hautes herbes et de vous faire piquer par les orties… Des barbelés vous couperons 
l'accès. J’ai copié la majeure partie de l’article de l’histoire de ce bâtiment sur un site internet comportant des photos de l’intérieure de la chapelle en ruine.  [La commanderie de La Ferté-Gaucher fut fondée grâce à un don de Guillaume de Sablonnière, vers 1194 - 1195, à partir d’une grange à dîme appelée la « Grange de Costram ». Elle devint rapidement le siège d’un florissant domaine agricole qui lui valut des démêlés avec Jean de Montmirail, seigneur d'Oisy, et Mathieu de Montmirail, seigneur de La Ferté-Gaucher. Les frères disaient qu'après la mort de leur père, et pendant leur minorité, l'incurie de leur mère ou sa trop grande condescendance envers les Templiers, avait permis à ceux-ci d'agrandir leur établissement de La Ferté, au préjudice de leur domaine et de leurs droits seigneuriaux. Jean de Montmirail leur reprochait d'avoir ruiné sa pêcherie, en détournant le cours des eaux, et, ce qui était plus grave, d'avoir incorporé dans leur domaine diverses parties de terre de la seigneurie. Il ajoutait que toutes les acquisitions qu'ils avaient faites, dépendant du fief de La Ferté, avaient eu lieu à l'insu du 
seigneur, et sans payer aucun droit de relief ou de cens. Un état de la commanderie de 1474 documente une grande maison avec une chapelle dédiée à Notre-Dame, entourée d’un verger et close de murs, le long du grand chemin menant de la Ferté à Sézanne. Le domaine comprenait 350 arpents de terre, 29 arpents de vignes, 30 arpents de prés, 90 arpents de bois, un moulin ainsi que des biens et des droits dans de nombreuses localités environnantes. La chapelle, conservée, est du même type que celles d’Avalleur, de Coulommiers et de Fresnoy. La chapelle fut sans doute édifiée au début du deuxième tiers du XIIIe siècle. Construite sur un plan rectangulaire, elle se compose d’une nef à quatre travées, barlongues, voûtées en croisées d’ogives et épaulées par des contreforts. Elle possède trois portes et douze fenêtres en arc brisé, dont un triplet oriental et une lancette au-dessus du portail ouest. L’état intérieur de l’édifice est très préoccupant. Certains des voûtains des croisées d’ogives sont partiellement effondrés. En 1795, sous la période révolutionnaire, la commanderie fut vendue et la chapelle désacralisée devint une grange. Le logis du commandeur qui avait perdu son étage supérieur, fut malheureusement détruit par un incendie en décembre 1981. Il fut remplacé par un pavillon sans intérêt. La chapelle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 19 avril 2011. Elle sert aujourd'hui de hangar agricole, sans entretien particulier, eu égard à son histoire… Pour en assurer sa préservation ce bâtiment mériterait de connaître un autre avenir. Le propriétaire actuel n’exclut pas la possibilité de vendre cette chapelle à des repreneurs qui souhaiteraient restaurer et valoriser ce bâtiment.  Vous trouverez un très bel article et surtout des photos de cette chapelle sur : https://www.templedeparis.fr/actualit%C3%A9s-1/chapelle-de-la-fert%C3%A9-gaucher/] Après la grimpette nous avons une belle vue sur la chapelle, et je me dis que je n’ai rien gagné pour les photos à avoir
longé les barbelés. Le chemin débouche sur un autre formant Té nous prenons à droite sur ce plateau nous avons une belle vue sur la vallée, et la chapelle. Nous débouchons de nouveau sur un chemin formant Té et prenons à gauche, (Sur notre gauche sur un caillou nous trouvons le balisage jaune, qui suivant la hauteur de l'herbe cette balise devient invisible). Arrivée à la station de pompage de la Chapelle Montis, nous prenons à gauche, je ne sais pas si je suis toujours sur le jaune. Longeons l’orée d’un bois et au carrefour après le bois prenons à droite (cote 164). Nous arrivons à Coupigny par le chemin du bois Huon. A l’entrée du village, nous débouchons dans la rue de la croix Belle Chair 
formant Té que nous prenons à droite. Laissons une impasse sur la gauche et prenons la route de la petite Renoue sur la gauche, en direction de la petite et de la grande Renoue. Nous ne faisons qu'une cinquantaine de mètres dans cette rue et prenons à la sortie du village à l’angle d'une propriété le chemin sur la droite. Au départ en bitume, nous longeons la clôture, de rue nous passons à chemin entre deux grillages nous contournons le village, laissons l'impasse de la bonne femme, poursuivons en face le chemin dans les champs bien tondu le long de la première maison, l'herbe devient plus haute ensuite. Le chemin débouche sur un autre formant Té nous prenons à gauche. Nous arrivons à un carrefour avec un poteau électrique le chemin forme de nouveau un Té (côté 186) Nous prenons à gauche, laissons un chemin donnant accès au village, puis un 
autre sur la droite. Nous passons au loin de la petite Renoue et débouchons sur la route que nous prenons à droite sur quelques mètres, en vue de la Grande Renoue nous prenons à droite avant les bâtiments agricoles. Le chemin dans les champs, longe l'orée d’un bois puis fait un esse droite gauche puis débouché sur un chemin formant Té, nous prenons la branche de droite. Nous arrivons sur la D14 que nous prenons à droite sur quelques mètres, traversons et prenons le chemin sur la gauche le chemin longe quelques maisons isolé et débouche sur une petite route prenons à droite nous traversons le hameau de Montvinot, nous rencontrons le balisage jaune. La rue principale se nomme chemin de Cormeaux. Quittons le bitume un peu avant la fin du village par un chemin sur la gauche, balisage jaune, la flèche nous indiquant que l'on tourne est bien positionné, mais 
dans le chemin aucune trace de peinture. Nous longeons ce qui est en 2018 un chenil. Le chemin descend légèrement dans un taillis fait un Y, laissons la branche de gauche se dirigeant vers un bois et prenons à droite. Nous longeons des clôtures traversons un champ avant de longer le bois de la Pierre aux Fées, nous sommes sur le balisage jaune, traversons le bois puis quelques langues de champs pénètrant dans le bois. Nous arrivons à un carrefour de balisage jaune sur la droite le circuit de la haute vallée du Grand Morin, nous prenons à gauche le circuit de Cormeaux. L’intersection se trouve à une vingtaine de mètres. Nous débouchons au niveau de la ferme devenue propriété privée de Trotignon, contournons l’ancienne ferme et prenons sur la gauche 
la route permettant l'accès à cette maison isolée. Nous arrivons à l’ancienne ligne de chemin de fer. L’ancienne gare portant le beau nom de Lescherolles à été transformée vélo rail. Nous prenons face de la gare (ou presque) un chemin longeant l'ancienne ligne de chemin de fer, c'est une piste cyclable, piste pour chevaux, et piétons longeant plus ou moins le Grand Morin, c'est le balisage jaune. Après le taillis nous longeons le village de Champgris et son extension la ferme de la Vigne perchés sur la butte, nous traversons une rue donnant accès à ses villages. Le chemin est tout plat, passons quelques rus venant se jeter dans le Grand Morin traversons également cette rivière qui a creusée un profond fossé et nous arrivons à l’entrée de La Ferté Gaucher. Traversons la D934 et poursuivons le chemin en face jusqu'au grand pont permettant de franchir la rue de ce profond fossé creusé dans la colline. Le pont franchi nous trouvons une allée en béton sur la gauche 
que nous prenons et débouchons rue des sapins. Nous entrons en ville, traversons la D 934 (Avenue des Alliés) poursuivons en face par la rue de Sézanne. Nous passons un ru puis le Grand Morin, d'après la carte c'est peut être l’inverse. Sur la droite une construction ressemblant à une église et un château. C'est la rue du Prieuré un aller retour nous permet de voir l'ancien couvent plus ou abandonné ou transformé en habitation. [L'habitation des prieurs est reconstruite par l'un d'eux, le prieur Hogeder, de façon luxueuse. Avec son fronton en stuc et ses toits à la Mansart, cette demeure devient en 1865 le bureau de l'enregistrement. Elle est ensuite transformée en résidence privée. Vestiges de l'ancienne église du prieuré Saint-Martin, xiie siècle inscrite en 2004 au titre des monuments historiques. L'édifice sert de grange depuis le xixe siècle. façade du Prieuré 
Saint-Martin. Bâtie sur l'île du Morin, le Prieuré Saint-Martin de La Ferté-Gaucher est l'ancien lieu de vie des Prieurs avant la Révolution Française. A la gauche du Prieuré Saint-Martin, l'ancienne Chapelle du Prieuré est transformée en grange de haute élégance.
Le Prieuré Saint-Martin et l'ancienne Chapelle du Prieuré de La Ferté-Gaucher sont toutes deux aujourd'hui des propriétés privées.
http://www.viafrance.com/fr/france/evenements/prieure-saint-martin-la-ferte-gaucher-decouverte-e-617217] Nous prenons sur la gauche la rue Lefèvre. Nous passons devant l'église [Cette église est dédiée à Saint Romain d'Antioche, soldat romain converti au christianisme et martyrisé à Rome en 258. En 1133, la paroisse Saint-Romain, qui dépend jusqu'alors de l'abbaye de Molesme, passe aux chanoines de Saint-Jean-des-Vignes de 
Soissons. Les dîmes et les bénéfices rattachés à la cure; ainsi que l'aide financière des familles seigneuriales, permettent aux chanoines d'entreprendre la construction de l'église. Des travaux sont réalisés au cours de la période gothique tardive, puis jusqu'à la Révolution : construction de la nef et des bas-côtés, voûtement du choeur et l'abside et extension des chapelles latérales. De nouvelles transformations sont réalisées pendant le Concordat et le premier Empire, ainsi qu'au début du XXe siècle. https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.annuaire-mairie.fr/eglise-saint-romain-la-ferte-gaucher.html&ved=2ahUKEwjBnuiK9_zaAhXSKewKHXKBAfYQFjATegQICRAB&usg=AOvVaw11ErPLo9zJWUb4vvyTTxY5] Poursuivons  la rue Lefèvre  jusqu’à la D 204 rue de Paris que nous prenons à gauche et nous arrivons au carrefour de la D 934 Avenue des États Unis que nous prenons à droite  et nous retrouvons un peu plus haut notre parking.
   

 




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