lundi 2 mars 2020

Promenade dans le Nord de la Seine et Marne, Prom 10 Boucle autour de Meaux

Promenade dans le Nord de la Seine et Marne, De Meaux à la Ferté Milon

Promenade ouverte départ : gare de Meaux, arrivée dans la même ville.

Prom 10

 Une boucle au dessus de Meaux en passant par Barcy

Mars 2018
Cela devait arriver, j'ai loupé la correspondance pour Crouy. Oh ce n'est pas de ma faute, j’ai couru mais le train est arrivé avec du retard à Paris, puis le RER a eu une personne de malade et pris également du retard. J'ai 20mn pour rejoindre la Gare de l'Est depuis la Gare du Nord et il n'y a que dix minutes de battement pour la correspondance à Meaux, pour la Ferté Milon. 30 minutes, pour une correspondance, en France c'est bien trop court. Heureusement que j'avais une promenade de secours dans mon GPS.
Carte IGN                                            Trace GPS et topo sans commentaires

Trace Randogps                                        Le code mobile de cette randonnée est b313576

Sur les traces de la Grande Guerre. Ne vous attendez pas à  voir des tranchées nous sommes sur les champs de batailles  de la première heure.

Km     Temps     Arrêt     V/d      V/g       Dénivelé
28        5h10       15 mn   5,3        5,1         504 +

Meaux : [Ancienne capitale de la Brie, Meaux est au centre d'une agglomération de 71 746 habitants en 2011, et de la communauté d'agglomération du Pays de Meaux, peuplée de 85 775 habitants en 2011. Meaux est, avec Provins, Torcy et Fontainebleau, l'une des quatre sous-préfectures du département de Seine-et-Marne, Melun étant la préfecture.]
Gare Meaux ; Sortie du côté de la gare routière, rejoindre la Marne par la rue des Trinitaires poursuivre par le quai Victor Hugo nous arrivons au vieux pont. Passons devant le pont du marché [La Jacquerie est sans nul doute l'un des épisodes les plus noir de l'histoire de la ville de Meaux. En témoigne cette enluminure, représentant sous un beau ciel bleu, les jacques (bourgeois, commerçants et paysans révoltés), massacrés et jetés à la Marne, par les soldats de Gaston Phoebus et du Dauphin de France. La scène se passe en 1358, en pleine Guerre de Cent Ans. Les campagnes de Picardie et d''île de France connaissent, alors que l'armée Française est défaite à Poitiers par les anglais, des soulèvements paysans. La guerre est cause de trouble sociaux forts dans la France de cette époque, et les jacques accusent le roi et la noblesse d'en être la cause. Les révoltes des paysans sont d'une extrême violence : ils attaquent les châteaux et massacrent leurs habitants. A Meaux, les dames de la noblesse ont quitté Paris et trouvé refuge derrière les murailles du Marché. Les Jacques tentent alors de prendre le Marché. Ils seront défait et massacrés par la soldatesque venue en renfort (j'aimerais bien savoir comment ils ont pu se débrouiller pour appeler les renfortsParmi les insurgés on trouvera le nom de Jean Rose. Puissant commerçant en grain (?), dont le fils était ami d'Etienne Marcel (prévost des marchants de Paris), il sera parmi les grands responsables de cette révolte à Meaux. Il en réchappera et sera pardonné ainsi que sa famille. J'aurais l'occasion de revenir sur le personnage de Jean Rose, intrigante figure meldoise, à la fois chrétiens très croyant, riche marchand, clerc et bourgeois, bienfaiteur de la ville, et insurgé parmi les jacques... http://meaux.over-blog.net/article-5368712.html] Poursuivons par le quai Jacques Prévert. Nous descendons jusqu'au cours Raoult ou nous trouvons une tour à moitié démolie [Cette tour dominait la Marne à l’angle des anciennes fortifications de Meaux depuis 1488. Elle était appelée tour du Gué. D’après la tradition cette tour était le logis de l’exécuteur des hautes œuvres. Une autre hypothèse voudrait que le nom Bourreau soit la déformation de Bourrée , nom d’une famille qui avait occupé durant 
plusieurs générations la charge de concierge de l’Hôtel de Ville(panneau d’information)] remontons jusqu’à la rue de Tan que nous prenons à droite, nous débouchons rue du général Leclerc que nous prenons un peu à droite pour voir ce beau bâtiment à la toiture en forme d’ogive. [LA RUE DU TAN, Sur le décor sculpté du dôme, on peut lire sur un écusson situé sous la tête du lion les initiales N et G des magasins Nouvelles Galeries (vous trouverez une visite beaucoup plus complète de Meaux dans ce topo : https://www.ville-meaux.fr/uploads/docs/LIVRET_patrimoine_2015.pdf].
Reprenons la rue que nous suivons jusqu’à la cathédrale et la rue Bossuet. J'en fais le tour, je ne peux y entrée elle n'est pas encore ouverte. [La construction de cette cathédrale commence au xiie siècle pour s'achever 
quatre siècles plus tard, au milieu du xvie siècle. Cette longue attente trouve partiellement son explication avec la guerre de Cent Ans et l'occupation anglaise de la cité.
Son chœur, la grande élévation de ses cinq vaisseaux — vaisseau central et doubles collatéraux —, la tour flamboyante qui la surmonte, la luminosité de l'intérieur, la riche ornementation du transept, la tombe de Bossuet, la teinte de la pierre avec laquelle elle a été construite, sont les principaux attraits de cette cathédrale.
La construction de la cathédrale gothique débuta par le chœur, entre 1175 et 1180.
Dès 1198, la veuve du comte de Champagne Henri le Libéral fut inhumée dans la 
cathédrale, et avant 1200, le déambulatoire, trois chapelles rayonnantes, les doubles bas-côtés du chœur et l'étage des tribunes situé au-dessus des bas-côtés intérieurs étaient construits.
Cela est attesté par un dessin datant des environs de 1220, fait par Villard de Honnecourt, et représentant ce chœur primitif doté de trois chapelles rayonnantes.
Un nouvel architecte édifia le transept et les deux dernières travées de la nef de 1220 à 1235, et déjà en 1235, la chapelle du bas-côté droit de la nef, située au niveau de la dernière travée fut créée.
À peine 50 ans après l'édification du chœur, il fallut procéder à sa reconstruction-restauration. En effet, les fondations avaient été mal faites et le chœur primitif, doté de tribunes trop lourdes, était en train de s'affaisser. Le chœur actuel, de style gothique rayonnant, fut érigé entre 1253 et 1278 par Gautier de Vainfroy. Pour régler le problème de la stabilité du chœur, Gautier de Varinfroy employa la méthode utilisée pour la cathédrale Notre-Dame de Rouen en supprimant le niveau des tribunes du chœur, mais en conservant les baies des tribunes donnant sur la partie centrale de ce dernier. Subséquemment, les trois chapelles absidiales furent surélevées afin de les mettre en correspondance avec la nouvelle hauteur du déambulatoire.
Une nouvelle campagne de construction débuta en 1266 et fut financée par Jeanne de Navarre, dernière héritière du comté de Champagne et future épouse de Philippe IV le Bel. On modifia alors les façades des deux croisillons du transept afin de les mettre au goût du jour. Ce fut un architecte dont le nom reste inconnu qui procéda aux travaux de la façade du bras sud du transept.
Pierre de Varinfroy, un descendant de Gautier, réalisa la façade du bras nord en s'inspirant de celle de Notre-Dame de Paris. Pour ce faire il réutilisa les sculptures créées au début du xiiie siècle, lesquelles furent remontées sur le nouveau portail.
En 1317, le roi de France Philippe V le Long donna un terrain pour construire deux chapelles rayonnantes supplémentaires. Puis en 1322, Charles IV le Bel, fit également une donation.
Vers 1331-1335, un bourgeois de Meaux, Jean de Rose, subsidia la dernière chapelle latérale à droite de la nef.
En 1335, le roi Philippe VI autorisa l'allongement de la nef de trois travées, les dernières, situées à l'ouest de l'édifice. Dès lors, les travaux repartirent, mais concernèrent uniquement la moitié droite des trois premières travées, ainsi que la porte droite et la porte centrale de la façade occidentale. En 1336, les tympans de ces deux portails furent sculptés, mais en 1358, les travaux s'arrêtèrent à la suite d'une jacquerie paysanne. Peu après, la guerre de Cent Ans débuta et, comme presque partout en France, les travaux s'arrêtèrent.
Ils reprirent en 1390, avec la construction de la partie gauche des trois premières travées, ce qui dura jusque 1410. Puis la situation militaire de la France se dégrada sérieusement et les travaux s'arrêtèrent à nouveau, à la suite de l'occupation de la ville par les Anglais (1422-1439).
.Wikipédia] Prenons la rue Bossuet et (rue devant le parvis) entrons dans la cour de l'archevêché [le vieux chapitre (xiiie siècle) anciens palais des chanoines de la cathédrale, Il était orné de quatre tourelles d’angle. Il aurait servi de lieu de justice ecclésiastique, de lieu de réunion pour le chapitre de la cathédrale et de grange aux Dîmes long de 26m, large de 13m. La passerelle à pans de bois qui relie le bâtiment à la cathédrale fut construite en 1937 lors des travaux de restauration. Panneau d’information ] Nous ressortons de l'autre côté, la rue Notre Dame que nous prenons à gauche, nous débouchons  rue Jean de Rose que nous prenons à gauche  et nous longeons les remparts [Sous le Bas Empire, en raison d'une instabilité politique croissante et de la menace d'invasions, une enceinte fortifiée fut construite dans la partie sud de la ville (vestiges boulevard Jean-Rose) et la partie extra-muros de 
la ville fut progressivement délaissée. Wikipedia] Au dessus nous apercevons le toit de la maison de Bossuet [Originaire d'une famille de magistrats, il fait ses études secondaires au collège des Jésuites de Dijon, qui lui donnent une éducation classique et un goût pour les langues anciennes (apprentissage du grec et du latin). À 15 ans il vient à Paris pour y poursuivre ses études au collège de Navarre, où il a pour maître Nicolas Cornet. Il y étudie en profondeur la philosophie et la théologie. Bien que destiné au sacerdoce, il côtoie pour quelque temps un milieu mondain : il apprécie Corneille, il s'adonne à l'écriture de vers précieux et fréquente l'Hôtel de Rambouillet. Ordonné sous-diacre à Langres par Sébastien Zamet en 1648, il fait l'expérience d'une conversion religieuse et abandonne sa vie mondaine. C'est l'époque de sa Méditation sur la Brièveté de la Vie, qui porte les traces de ses futurs ouvrages. La même année, il expose l'essentiel de ses idées sur le rôle de la Providence, 
dans sa Méditation sur la félicité des saints. En 1652, reçu docteur en théologie, il est ordonné prêtre et devient l'archidiacre de Sarrebourg dans le même temps, puis, en 1654, celui de Metz. Wikipedia ] Traversons le boulevard et prenons la rue Georges Lugol, puis la rue fait fourche nous prenons la branche de gauche rue de Chaâge. La rue se rétrécie et un tunnel permet de passer sous la ligne SNCF. Coupons la rue Tivôli poursuivons tout droit et prenons à gauche la rue des Capucines. Nous arrivons à un carrefour nous poursuivons tout droit la rue Alfred Maury, débouchons avenue Clémenceau que nous prenons à droite puis à gauche la rue Braille. La rue fait un esse puis nous débouchons sur une longue prairie (prairie de Châage) servant d'aire de jeux on se dirige vers les toboggans et le terrain de Basket approchons nous du ru de Basset canalisé, une allée permet de franchir le remblaie de terre et de gravir le coteau, c'est également le GR 1. Nous débouchons en bordure du canal de 
L’ourcq [Avant de commencer à Mareuil-sur-Ourcq pour rejoindre le bassin de la Villette à Paris, la rivière l'Ourcq est canalisée et navigable depuis le « Port aux Perches » sur la commune de Silly-la-Poterie.
Avec le canal Saint-Denis, le bassin de la Villette et le canal Saint-Martin, il constitue le réseau des canaux parisiens, long de 130 km et qui appartient à la ville de Paris. À l'origine, le canal a pour premier objectif d'alimenter Paris en eau potable ; aujourd'hui, son utilisation est réservée à la voirie. Sa construction débute Les travaux du Canal de l’Ourcq destiné à la navigation des bateaux-marchands pour approvisionner Paris et ravitailler Paris en eau sont entrepris dès 1676 sur l’initiative de Colbert. Mais la roche de Crégy est si dure que le chantier doit s ‘arrêter là. C’est avec l’arrivée au pouvoir de Bonaparte que les travaux du canal allaient se poursuivre en 1802 et s'achève en 1825, en faisant 
disparaître les vignes et les jardins du domaine du couvent.. Il fait l'objet par la suite de plusieurs remaniements notamment l'ajout de cinq écluses, d'une usine alimentant le canal en eau à Trilbardou et l'élargissement du gabarit sur les onze premiers kilomètres.  Des entreprises, des usines vont prospérer le long du canal, notamment la Platrière « Bary » qui dominait le canal et la rue de la Roche. Pendant les mois d’été où le niveau du canal était trop bas pour la navigation, des usines élévatoires ont été créées en amont et en aval de Crégy à Villers-les-Rigault à Trilbardou, l’eau de la Marne étant acheminée au moyen de pompes et de canalisations dans le canal de l’Ourcq. Jusque dans 
les années 1960, il est parcouru sur toute sa longueur par les flûtes d'Ourcq, péniches adaptées au petit gabarit de la plus grande partie du canal. Depuis 1962, seuls les onze premiers kilomètres, entre le bassin de la Villette et Aulnay-sous-Bois, exempts d'écluses, sont ouverts au trafic commercial : environ un million de tonnes sont transportées chaque année par des péniches dont le port en lourd ne peut excéder 400 tonnes. Au-delà, le canal, dont la profondeur est désormais de 80 cm, est dédié à la plaisance. Le canal de l'Ourcq est également utilisé depuis sa création pour alimenter en eau les canaux Saint-Martin et Saint-Denis. Depuis la fin des années 1990, les abords du canal situés dans l'agglomération parisienne sont  réhabilités et aménagés pour en faire un axe vert ouvert aux activités de
loisir. Wikipedia] Passons sur le pont (si l'on continue tout droit nous trouvons un lavoir.) Prenons la rue de la roche et montons vers Crégy lès Meaux nous arrivons à un carrefour en forme de triangle je prends tout de suite à droite un passage herbeux entre des maisons permettant de rejoindre l'esplanade de l'ancien couvent des carmes[Pendant des millénaires, la Marne avait creusé son lit dans le plateau calcaire de la Brie. Ses bords escarpés, érodés par le méandre de la rivière ont créé le coteau de Crégy (Crégiacum, Crex, rocher). 
Crégy est perché sur une colline à 100 mètres d’altitude. A flancs de coteaux, existait un rocher remarquable pour sa grotte et ses pétrifications qui a disparu lors de la construction du canal de l’Ourcq. Cette roche doit sa formation à une source chargée de matière calcaire. De nombreuses sources descendaient des hauteurs de Crégy et certaines jusque Meaux.

En 1622, Claude Débonnaire, de la Chambre du roi Louis XIII, fonda le Couvent des Carmes Déchaussés nommé ainsi, car les moines allaient pieds nus. Il espérait, par le bon exemple, amener les nombreux protestants du village à revenir au catholicisme.
Le domaine fut aménagé en terrasses par la construction d’une haute muraille consolidée par deux tours. Il était entouré de murs et s’étendait sur près de 5ha des hauteurs de Crégy (rue Roger Salengro) jusqu’au parc du « château » de la rue de la Roche. A la Révolution, le domaine fut vendu et peu après les bâtiments ont été en partie détruits.]
Aujourd’hui, nous pouvons longer les murs de l’enceinte du couvent devenu propriété privée, découvrir les arcades du cloître qui se fondent dans le décor des constructions nouvelles et profiter de la vue panoramique entre les deux tours. http://www.cregylesmeaux.fr/index.php?page=histoire-de-cregy Le domaine entouré de mur ou ceinturé par des ruisseaux s’étendait sur 5 ha. Le domaine fut aménagé en terrasse par la construction d’une muraille haute de 10m longue de 180m et épaisse de 6m à la base. Dans les tourelles un escalier permet de descendre à la terrasse inférieure. Le domaine fut morcelé et vendu en 1791] De l’esplanade nous avons une belle vue sur la vallée de la Marne  et sur Meaux. Vers la seconde tour nous trouvons un 
passage entre deux maisons, nous débouchons rue des Tours, c'est une impasse que nous prenons à gauche nous retrouvons notre carrefour en triangle. Le GR 1 se divise en deux la branche de gauche, branche principale se dirigeant vers Saint Marc, et le GR 1 b sur la droite. Prenons sur à droite la rue Salengro, c'est la direction des carmes. On en verra que le porche. Abandonnons le GR 1b lorsqu’il tourne à droite et poursuivons la rue jusqu'à celle de la Mare que nous prenons à gauche longeons le cimetière. Nous arrivons dans les nouveaux quartiers. Au rond point nous prenons la D38 en direction de Barcy, nous sommes dans les champs, au second rond point coupons la D 405 poursuivons en face jusqu'au monument de la guerre 
14-18 [La première bataille de la Marne, souvent identifiée comme « la bataille de la Marne » a eu lieu du 5 septembre au 12 septembre 1914 entre d'une part l'armée allemande et d'autre part l'armée française et le corps expéditionnaire britannique. Cette bataille doit être distinguée de la seconde bataille de la Marne, qui se déroula en juillet 1918. Les combats se déroulent le long d'un arc-de-cercle de 225 km à travers la Brie, la Champagne et l'Argonne, limités à l'ouest par le camp retranché de Paris et à l'est par la place fortifiée de Verdun. Ce champ de bataille est subdivisé en plusieurs batailles plus restreintes : à l'ouest les batailles de l'Ourcq et des deux Morins, au centre les batailles des marais de Saint-Gond et de Vitry, et à l'est la bataille de Revigny. La bataille donne lieu à un célèbre épisode : celui des « taxis de la Marne ». Au cours de cette bataille décisive, les troupes franco-britanniques arrêtent puis repoussent les Allemands, mettant ainsi en échec le plan Schlieffen (revu par Moltke) qui prévoyait l'invasion rapide de la France en passant par la Belgique, pour éviter les fortifications françaises et ensuite rapatrier le gros des troupes sur le front de l'Est. La retraite allemande se termine sur la rive droite de l'Aisne dès le 14 septembre, ce qui déclenche la bataille de l'Aisne. Wikipedia] nous prenons à droite la D 140 vers Chambry et Arcy en 
Multien. Je voulais prendre l'un des chemins sur la gauche dans les champs mais le socle de la charrue est passé par la et la carte IGN n'a pas été mis à jour. Je poursuis le bitume jusqu’à Chambry. [La première mention du village remonte à 1179. Les évêques de Meaux y nommaient le bénéficiaire de la cure, tandis que les droits seigneuriaux était exercés par le grand prieur de l’ordre de Malte, le duc de Tresmes et les religieux de Fontaines. Le premier édifice roman remonte au Xe siècle, mais l’église fut reconstruite au XVe. Le clocher en batière est marqué par ses contreforts évasés et sa couverture en petite tuiles. Durant la guerre de 1914 l’église fut transformée en hôpital de campagne. Panneau d’info] Nous entrons dans le village par la rue de Meaux, Attention avec la haie et le talus il est impossible de marcher en sécurité. La rue fait fourche et prenons sur la 
gauche la rue de la ville, poursuivons par la rue d'Ortheuil. Nous arrivons au cimetière et prenons le chemin sur la Gauche longeant le mur. Nous sommes de nouveau dans les champs passons la ligne de TGV et arrivons au monument de Notre Dame de la Marne. [Ce site hautement historique vit se dérouler de sanglants combats entre le 6 et 9 septembre 1914. Il fallait reconquérir cette importante position investie alors par le général allemand Von Kluck, qui y avait installé son état-major. Après la 1ère bataille de la Marne, Monseigneur Marbeau, Évêque de Meaux, fit un vœu pour que la ville de Meaux soit épargnée et décida d’édifier un monument commémoratif à l’endroit même où fut stoppée l’avancée allemande.
 
Ce monument, religieux et patriotique, est inauguré en 1924 et le site fut l’objet de très nombreux pèlerinages pour célébrer le « Miracle de la Marne ».
L’édifice est en granit et en fonte et représente la Vierge Marie avec l’inscription « Tu n’iras pas plus loin ».
http://www.tourisme-paysdemeaux.com/1686-monument-notre-dame-de-la-marne] Prenons la D 97 sur la gauche coupons la D 38 Nous entrons dans Barcy par la rue de Meaux, traversons le village poursuivons par la rue Châtel. Nous arrivons au cimetière et prenons le chemin du joli croc, longeant le mur on se dirige vers le banc. Nous sortons du village, passons un remblaie, le chemin fait fourche, prenons le chemin sur la gauche. Nous sommes 
de nouveau dans les champs. Nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à droite. Après une petite butte, au premier carrefour nous prenons à gauche, (5 chevreuils gambade dans les champs) passons un bosquet le chemin fait un esse et à la côte 106 il forme Té avec un autre nous prenons à gauche. Sur la carte, les chemins sont sans issus, sur le terrain nous trouvons un talus herbeux nous permettant de longer un fossé et de retrouver le chemin des ruelles. Nous arrivons à  Monthyon après avoir traversé les stabules d’une ferme. Nous entrons dans le village par le chemin des ruelles, traversons la D 330 (rue de la marche) elle fait fourche et prenons la 
Petite moment de plaisir
branche de droite, rue de la république. Nous arrivons à l'église et prenons à gauche la rue Gambetta, nous retrouvons le Gr 1. Coupons la D 97 et prenons en face le chemin de Senlis à Meaux. Passons le lieu dit L'hopital (usine totalement à l’abandon), nous retrouvons les champs et passons sous la ligne TGV. Passons la croix de fer. Nous arrivons dans le bas de la butte du bois Penchard, [Penchard est surtout connu pour son rôle dans les premiers jours de la Bataille de la Marne, lors de la Première Guerre mondiale. Le 2 septembre 1914, les Allemands sont à Meaux, un dernier effort doit les amener à Paris, que le gouvernement vient d'évacuer. Devant eux,
l'armée française épuisée recule presque sans arrêt depuis le début du conflit. Mais les Allemands idéalement placés au Nord (sud de l'Oise) décident d'encercler le gros des troupes françaises et descendent le long de l'actuelle RN330 pour prendre en étau Paris et les troupes qui y sont retranchées. Ils prêtent ainsi leur flanc droit à la garnison de Paris, et particulièrement la 6e armée du Général Maunoury. Maunoury attaque le 5 septembre 1914 sur la ligne de l'Ourcq, avec pour objectif principal les hauteurs boisées de Monthyon et Penchard, sur lesquelles les Allemands disposent de positions d'artillerie et de postes d'observation idéalement placés. 
La Brigade Marocaine attaque sur Penchard, et au prix de lourdes pertes parvient à s'établir dans le village vers midi. Les Marocains ont progressé au corps à corps dans les vergers et les jardins, perdant près de 1200 combattants. La position sera abandonnée dans la soirée, car l'attaque de la 55e division ayant échoué sur la colline de Monthyon, Penchard reste sous le feu de l'artillerie allemande qui y est positionnée. Les forces allemandes évacueront le village dans la nuit, et jugeant leur position trop exposée se replieront sur Chambry. C'est le début du retournement de l'armée française, qui trouvera les ressources pour repousser les armées allemandes au-delà de la Marne, où commencera la guerre de tranchées. À noter que c'est au pied des collines de Penchard que le poëte Charles Péguy a trouvé la mort, en lançant un assaut sur Monthyon. http://www.mairiedepenchard.com] je quitte le GR pour suivre tout droit le chemin local du 
caporal et de la Stèle Hugo Derville. Nous longeons une clôture. Au sommet prendre un petit sentier sur la droite, permettant de rejoindre la cheminée géodésique [Une cheminée géodésique est un haut édifice creux, généralement en brique ou en pierre. De forme oblongue, il ressemble souvent à une cheminée d'usine. Au sol, en son centre, est scellée une borne géodésique, rendue accessible depuis l'extérieur par une ou plusieurs ouvertures à la base de l'édifice.
La hauteur de la structure permet de faire passer à l'intérieur un long fil à plomb, lequel est ainsi protégé du vent, afin de positionner le théodolite à l'aplomb de la borne géodésique qu'elle surmonte, et ainsi réaliser des mesures précises avec d'autres points géodésiques connus.
On peut aussi, au contraire, y positionner une mire (signal géodésique) ou un miroir, afin que la cheminée puisse être visée depuis un autre point ; mais sa partie supérieure étant souvent effilée, son axe et sommet pouvaient être visés sans que l'installation d'un signal supplémentaire soit nécessaire. Ces cheminées était souvent utilisées en terrain plat ou boisé pour observer ou être observées par-dessus les obstacles et aussi s'affranchir des turbulences atmosphériques au niveau du sol. En France
les cheminées géodésiques sont construites à la fin du xixe siècle ou au début du xxe siècle, principalement dans l'est et le nord du pays. En effet, à cette époque, les régions qui sont prioritairement cartographiées sont les zones de front Wikipedia ] revenons sur nos pas et prenons le chemin de droite, nous descendons la butte et retrouvons le GR 1 un peu plus bas. Nous le quittons après quelques centaines de mètres et poursuivons tout droit lorsqu'il tourne sur la gauche. Un sentier indiqué par une flèche nous dirige vers la tombe du soldat Hugo Derviĺle [Alors que le Capitaine de Régiment de Chasseurs Indigènes à Pied Guy Hugot-Derville à la tête de la 9ème compagnie réussit à pénétrer dans le bois du Télégraphe et à gravir la pente, la contre-attaque allemande stoppa nette leur progression à mi-hauteur. Le capitaine de 33 ans blessé à la cuisse d’une première balle, est tué d’une seconde alors qu’il continuait couché à faire usage de son revolver.

Selon sa volonté, il sera enterré là où la mort la frappé. La famille Hugot-Derville fit ériger une croix en granit de Bretagne. Une plaque fut apposée ultérieurement à la mémoire de ses jeunes frères, tous deux lieutenants, morts pour la France : Georges tué le 25 août 1914 en Lorraine, et René tué le 29 avril 1915 aux Eparges dans la Meuse. https://www.guerre1914-1918.fr/stele-du-capitaine-guy-hugot-derville-au-bois-du-telegraphe-chauconin-neufmontiers-77-seine-et-marne/]

Revenons une nouvelle fois sur nos pas remontons le sentier et le chemin. A la rencontre du GR 1 cette fois ci nous le prenons à droite, nous longeons une clôture, passons des antennes et les réservoirs d'eau du village nous débouchons dans Penchard. Notre chemin devenant rue de l'église,  
[placé sous le vocable de Saint Nicolas elle fut une ancienne bergerie dont elle conserve les structures intérieure. L’église abrite une statue du XIIe ainsi qu’un tableau de la même époque. (jusqu’en 1980 elle connue une importante activité industrielle autour des carrières de pierre et l’extraction du gypse. Panneau d’info] Nous descendons. Durant cette balade je me demandais pourquoi les églises étaient recouvertes de crépi, le petit topo trouvé à l’entrée de celle ci me donna la réponse. Partiellement démolie durant la première guerre, elles furent reconstruites après guerre. 
Nous descendons jusqu’à la Grande rue (D 140) en direction de Chambry que nous prenons à gauche, puis à droite la rue Lucien Duquesne, puis à gauche la rue de l’arpent Noir nous longeons un centre scolaire. La rue tourne sur la gauche, nous trouvons un chemin sur la droite longeant l’école, nous sommes de nouveau dans les champs. On se demande comment on va franchir la N 330 situé sur un talus. Le chemin longe la nationale sur la gauche et un passage en tunnel, nous permet de franchir la route. Nous retrouvons derrière la route notre chemin, nous revenons à  Crégy lès Meaux, traversons la D 38, poursuivons dans un terrain vague qui sera certainement bientôt  construit. Traversons un centre aéré, coupons la rue de l’île de Beauté et prenons en face la rue Yves Montant, nous arrivons
à  un carrefour, nous prenons à gauche  la rue Émile Zola, coupons la D 38 (rue Henri Duflocq) poursuivons en face, nous revenons à  notre carrefour en triangle  face l'ancien prieuré. Poursuivons le GR 1 sur notre droite par la rue de la roche, passons le pont du canal et reprenons le chemin sur la droite, quittons le GR partant sur la gauche et poursuivons le chemin de hallage en bordure du canal. Je suis étonné, le canal à du courant. D’ordinaire du moins sur celui du Loing, il n'y en a pas. Passons sous le pont d'une route, poursuivons le chemin jusqu’à l’église. Le chemin contourne l’église nous prenons la rue Henri Magisson N 330,  nous poursuivons par la rue de Senlis, au carrefour nous prenons à gauche  la rue Jean Bureau, puis la rue Saint Rémy, puis à  droite la rue des vieux 
moulins, encore à droite la rue de l’hôtel de ville et enfin le cours de Verdun et nous retrouvons la gare.
 
 



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