Aujourd'hui nous partons en dans
le Nord de la Seine et Marne et plus précisément autour de la rivière Marne
Promenade ouverte départ : gare de Meaux, arrivée dans
la même ville.
Mars 2018
Cela
devait arriver, j'ai loupé la correspondance pour Crouy. Oh
ce n'est pas de ma faute, j’ai couru mais le train est arrivé avec du
retard à Paris, puis le RER a eu une personne de malade et pris
également du
retard. J'ai 20mn pour rejoindre la Gare de l'Est depuis la Gare du Nord
et il n'y a que dix minutes de battement pour la correspondance à
Meaux,
pour la Ferté Milon. 30 minutes, pour une correspondance, en France
c'est bien
trop court. Heureusement que j'avais une promenade de secours dans mon
GPS.
En
agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte OpenStreet Trace GPS et topo sans commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b313576
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Carte VisoRando
Cliquez sur le rectangle à coté du numéro
Sur les traces de la Grande Guerre. Ne vous attendez pas à voir des tranchées nous sommes sur les champs
de batailles de la première heure.
Km Temps
Arrêt V/d V/g
Dénivelé
28 5h10 15 mn
5,3 5,1 504 +
plusieurs générations la charge de concierge de l’Hôtel de Ville(panneau
d’information)] remontons jusqu’à
la rue de Tan que nous prenons à droite, nous débouchons rue du général Leclerc
que nous prenons un peu à droite pour voir ce beau bâtiment à la toiture en
forme d’ogive. [LA RUE DU TAN, Sur le décor sculpté du dôme, on peut lire
sur un écusson situé sous la tête du lion les initiales N et G des magasins
Nouvelles Galeries (vous trouverez une visite
beaucoup plus complète de Meaux dans ce topo : https://www.ville-meaux.fr/uploads/docs/LIVRET_patrimoine_2015.pdf].
Reprenons la
rue que nous suivons jusqu’à la cathédrale et la rue Bossuet. J'en fais le tour, je ne peux y entrée elle n'est pas encore
ouverte. [La construction de cette cathédrale
commence au xiie siècle
pour s'achever
Son chœur, la grande élévation de ses cinq vaisseaux — vaisseau
central et doubles collatéraux —,
la tour flamboyante qui la surmonte, la luminosité de
l'intérieur, la riche ornementation du transept, la tombe de Bossuet, la teinte de la pierre avec laquelle elle a été
construite, sont les principaux attraits de cette cathédrale.
La construction de la cathédrale gothique débuta par
le chœur, entre 1175 et
1180.
Dès 1198, la veuve du comte de Champagne Henri le Libéral fut inhumée dans la
cathédrale, et
avant 1200, le déambulatoire, trois chapelles rayonnantes, les doubles bas-côtés du chœur et l'étage des tribunes situé
au-dessus des bas-côtés intérieurs étaient construits.
Cela est attesté par un dessin datant des environs
de 1220, fait par Villard de Honnecourt, et représentant ce chœur primitif
doté de trois chapelles rayonnantes.
Un nouvel architecte édifia le transept et les deux dernières travées de la nef de 1220 à 1235, et déjà en 1235, la
chapelle du bas-côté droit
de la nef, située au niveau de la dernière travée fut créée.
À peine 50 ans après l'édification du chœur, il fallut
procéder à sa reconstruction-restauration. En effet, les fondations avaient été
mal faites et le chœur primitif, doté de tribunes trop lourdes, était en train
de s'affaisser. Le chœur actuel, de style gothique rayonnant, fut érigé entre
1253 et 1278 par Gautier de Vainfroy. Pour régler le problème de la
stabilité du chœur, Gautier de Varinfroy employa la méthode utilisée pour la cathédrale Notre-Dame de Rouen en supprimant le niveau des tribunes
du chœur, mais en conservant les baies des tribunes donnant sur la partie
centrale de ce dernier. Subséquemment, les trois chapelles absidiales furent
surélevées afin de les mettre en correspondance avec la nouvelle hauteur du
déambulatoire.
Une nouvelle campagne de construction débuta en 1266
et fut financée par Jeanne de Navarre, dernière héritière du comté de Champagne et future épouse de Philippe IV le Bel. On
modifia alors les façades des deux croisillons du transept afin de les mettre
au goût du jour. Ce fut un architecte dont le nom reste inconnu qui procéda aux
travaux de la façade du bras sud du transept.
Pierre de Varinfroy, un descendant de Gautier, réalisa la façade du bras nord en s'inspirant de celle de Notre-Dame de Paris. Pour ce faire il réutilisa les sculptures créées au début du xiiie siècle, lesquelles furent remontées sur le nouveau portail.
Pierre de Varinfroy, un descendant de Gautier, réalisa la façade du bras nord en s'inspirant de celle de Notre-Dame de Paris. Pour ce faire il réutilisa les sculptures créées au début du xiiie siècle, lesquelles furent remontées sur le nouveau portail.
En 1317, le roi de France Philippe V le Long donna un terrain pour construire deux chapelles rayonnantes supplémentaires. Puis en 1322, Charles IV le Bel, fit
également une donation.
Vers 1331-1335, un bourgeois de Meaux, Jean de Rose, subsidia la dernière chapelle latérale à droite de la nef.
Vers 1331-1335, un bourgeois de Meaux, Jean de Rose, subsidia la dernière chapelle latérale à droite de la nef.
Ils reprirent en 1390, avec la construction de la
partie gauche des trois premières travées, ce qui dura jusque 1410. Puis la
situation militaire de la France se dégrada sérieusement et les travaux
s'arrêtèrent à nouveau, à la suite de l'occupation de la ville par les Anglais
(1422-1439).
L’ourcq [Avant de commencer à Mareuil-sur-Ourcq pour rejoindre le bassin de la Villette à Paris, la rivière l'Ourcq est canalisée et navigable depuis le
« Port aux Perches » sur la commune de Silly-la-Poterie.
Avec le canal Saint-Denis, le bassin de la Villette et
le canal Saint-Martin, il
constitue le réseau des canaux parisiens, long de 130 km et qui appartient à la ville de Paris.
À l'origine, le canal a pour premier objectif d'alimenter
Paris en eau
potable ; aujourd'hui, son utilisation est réservée à la voirie. Sa construction débute Les travaux du Canal de l’Ourcq destiné à la
navigation des bateaux-marchands pour approvisionner Paris et ravitailler Paris
en eau sont entrepris dès 1676 sur l’initiative de Colbert. Mais la roche de
Crégy est si dure que le chantier doit s ‘arrêter là. C’est avec l’arrivée
au pouvoir de Bonaparte que les travaux du canal allaient se poursuivre en 1802 et s'achève en 1825, en faisant
disparaître les vignes et les jardins du domaine du couvent.. Il fait l'objet par la suite de plusieurs remaniements
notamment l'ajout de cinq écluses, d'une usine alimentant le canal en eau à Trilbardou et l'élargissement du gabarit sur les onze premiers
kilomètres. Des entreprises, des
usines vont prospérer le long du canal, notamment la Platrière
« Bary » qui dominait le canal et la rue de la Roche. Pendant les mois d’été où le niveau du
canal était trop bas pour la navigation, des usines élévatoires ont été créées
en amont et en aval de Crégy à Villers-les-Rigault à Trilbardou, l’eau de la
Marne étant acheminée au moyen de pompes et de canalisations dans le canal de
l’Ourcq. Jusque dans
Crégy est perché sur une colline à 100 mètres d’altitude. A flancs de coteaux, existait un rocher remarquable pour sa grotte et ses pétrifications qui a disparu lors de la construction du canal de l’Ourcq. Cette roche doit sa formation à une source chargée de matière calcaire. De nombreuses sources descendaient des hauteurs de Crégy et certaines jusque Meaux.
En 1622, Claude Débonnaire, de la Chambre du roi Louis
XIII, fonda le Couvent des Carmes Déchaussés nommé ainsi, car les moines
allaient pieds nus. Il espérait, par le bon exemple, amener les nombreux
protestants du village à revenir au catholicisme.
Le domaine fut aménagé en terrasses par la construction d’une haute muraille consolidée par deux tours. Il était entouré de murs et s’étendait sur près de 5ha des hauteurs de Crégy (rue Roger Salengro) jusqu’au parc du « château » de la rue de la Roche. A la Révolution, le domaine fut vendu et peu après les bâtiments ont été en partie détruits.]Aujourd’hui, nous pouvons longer les murs de l’enceinte du couvent devenu propriété privée,
découvrir les arcades du cloître
qui se fondent dans le décor des constructions nouvelles et profiter de la vue
panoramique entre les deux tours. http://www.cregylesmeaux.fr/index.php?page=histoire-de-cregy
Le domaine entouré de mur ou ceinturé par des
ruisseaux s’étendait sur 5 ha. Le domaine fut aménagé en terrasse par la
construction d’une muraille haute de 10m longue de 180m et épaisse de 6m à la
base. Dans les tourelles un escalier permet de descendre à la terrasse
inférieure. Le domaine fut morcelé et vendu en 1791] De
l’esplanade nous avons une belle vue sur la vallée de la Marne et sur Meaux. Vers la seconde tour nous
trouvons un
Le domaine fut aménagé en terrasses par la construction d’une haute muraille consolidée par deux tours. Il était entouré de murs et s’étendait sur près de 5ha des hauteurs de Crégy (rue Roger Salengro) jusqu’au parc du « château » de la rue de la Roche. A la Révolution, le domaine fut vendu et peu après les bâtiments ont été en partie détruits.]Aujourd’hui, nous pouvons longer les murs de l’enceinte du couvent devenu propriété privée,
passage entre deux maisons, nous débouchons rue des Tours, c'est
une impasse que nous prenons à gauche nous retrouvons notre carrefour en
triangle. Le GR 1 se divise en deux la branche de gauche, branche principale se
dirigeant vers Saint Marc, et le GR 1 b sur la droite. Prenons sur à droite la
rue Salengro, c'est la direction des carmes. On en verra que le porche. Abandonnons
le GR 1b lorsqu’il tourne à droite et poursuivons la rue jusqu'à celle de la
Mare que nous prenons à gauche longeons le cimetière. Nous arrivons dans les
nouveaux quartiers. Au rond point nous prenons la D38 en direction de Barcy, nous
sommes dans les champs, au second rond point coupons la D 405 poursuivons en
face jusqu'au monument de la guerre
14-18 [La première
bataille de la Marne, souvent identifiée comme « la bataille de la
Marne » a eu lieu du 5
septembre au 12 septembre 1914 entre d'une part l'armée allemande et
d'autre part l'armée française et
le corps expéditionnaire britannique.
Cette bataille doit être distinguée de la seconde bataille de la Marne, qui se déroula en juillet
1918. Les combats se déroulent le long d'un arc-de-cercle de 225 km à travers la Brie, la Champagne et l'Argonne, limités à
l'ouest par le camp retranché de Paris et
à l'est par la place fortifiée de Verdun. Ce champ de bataille est
subdivisé en plusieurs batailles plus restreintes : à l'ouest les
batailles de
l'Ourcq et des deux Morins, au
centre les batailles des marais de Saint-Gond et
de Vitry, et à l'est la bataille de Revigny. La
bataille donne lieu à un célèbre épisode : celui des « taxis de la Marne ». Au cours de cette bataille
décisive, les troupes franco-britanniques arrêtent puis repoussent les
Allemands, mettant ainsi en échec le plan Schlieffen (revu
par Moltke) qui prévoyait
l'invasion rapide de la France en passant par la Belgique, pour éviter
les fortifications françaises et ensuite rapatrier le gros des
troupes sur le front de l'Est. La retraite allemande se termine sur la
rive droite de l'Aisne dès le
14 septembre, ce qui déclenche la bataille de l'Aisne. Wikipedia] nous prenons à droite la D 140 vers Chambry et Arcy en
Multien. Je voulais prendre l'un des chemins sur la gauche dans les champs mais
le socle de la charrue est passé par la et la carte IGN n'a pas été mis à jour.
Je poursuis le bitume jusqu’à Chambry. [La
première mention du village remonte à 1179. Les évêques de Meaux y nommaient le
bénéficiaire de la cure, tandis que les droits seigneuriaux était exercés par
le grand prieur de l’ordre de Malte, le duc de Tresmes et les religieux de
Fontaines. Le premier édifice roman remonte au Xe siècle, mais
l’église fut reconstruite au XVe. Le clocher en batière est marqué
par ses contreforts évasés et sa couverture en petite tuiles. Durant la guerre
de 1914 l’église fut transformée en hôpital de campagne. Panneau d’info] Nous entrons dans le village par la rue de Meaux,
Attention avec la haie et le talus il est impossible de marcher en sécurité. La
rue fait fourche et prenons sur la
gauche la rue de la ville, poursuivons par
la rue d'Ortheuil. Nous arrivons au cimetière et prenons le chemin sur la
Gauche longeant le mur. Nous sommes de nouveau dans les champs passons la ligne
de TGV et arrivons au monument de Notre Dame de la Marne. [Ce site hautement historique vit se dérouler de sanglants combats entre
le 6 et 9 septembre 1914. Il fallait reconquérir cette importante position
investie alors par le général allemand Von Kluck, qui y avait installé son
état-major. Après la 1ère bataille de la Marne,
Monseigneur Marbeau, Évêque de Meaux, fit un vœu pour que la ville de Meaux
soit épargnée et décida d’édifier un monument commémoratif à l’endroit même où
fut stoppée l’avancée allemande.
Ce monument, religieux et patriotique, est
inauguré en 1924 et le site fut l’objet de très nombreux pèlerinages pour
célébrer le « Miracle de la Marne ».
L’édifice est en granit et en fonte et représente la Vierge Marie avec l’inscription « Tu n’iras pas plus loin ». http://www.tourisme-paysdemeaux.com/1686-monument-notre-dame-de-la-marne] Prenons la D 97 sur la gauche coupons la D 38 Nous entrons dans Barcy par la rue de Meaux, traversons le village poursuivons par la rue Châtel. Nous arrivons au cimetière et prenons le chemin du joli croc, longeant le mur on se dirige vers le banc. Nous sortons du village, passons un remblaie, le chemin fait fourche, prenons le chemin sur la gauche. Nous sommes
L’édifice est en granit et en fonte et représente la Vierge Marie avec l’inscription « Tu n’iras pas plus loin ». http://www.tourisme-paysdemeaux.com/1686-monument-notre-dame-de-la-marne] Prenons la D 97 sur la gauche coupons la D 38 Nous entrons dans Barcy par la rue de Meaux, traversons le village poursuivons par la rue Châtel. Nous arrivons au cimetière et prenons le chemin du joli croc, longeant le mur on se dirige vers le banc. Nous sortons du village, passons un remblaie, le chemin fait fourche, prenons le chemin sur la gauche. Nous sommes
de nouveau dans les
champs. Nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à droite. Après
une petite butte, au premier carrefour nous prenons à gauche, (5 chevreuils
gambade dans les champs) passons un bosquet le chemin fait un esse et à la côte
106 il forme Té avec un autre nous prenons à gauche. Sur la carte, les chemins
sont sans issus, sur le terrain nous trouvons un talus herbeux nous permettant
de longer un fossé et de retrouver le chemin des ruelles. Nous arrivons à Monthyon après avoir traversé les stabules
d’une ferme. Nous entrons dans le village par le chemin des ruelles, traversons
la D 330 (rue de la marche) elle fait fourche et prenons la
Petite moment de plaisir |
l'armée française épuisée recule presque sans arrêt depuis le début
du conflit. Mais les Allemands idéalement placés au Nord (sud de l'Oise)
décident d'encercler le gros des troupes françaises et descendent le long de
l'actuelle RN330 pour prendre en étau Paris et les troupes qui y sont
retranchées. Ils prêtent ainsi leur flanc droit à la garnison de Paris, et
particulièrement la 6e armée du Général Maunoury. Maunoury attaque le 5 septembre
1914 sur la ligne de l'Ourcq, avec pour objectif principal les hauteurs boisées
de Monthyon et Penchard, sur lesquelles les Allemands disposent de positions
d'artillerie et de postes d'observation idéalement placés.
caporal et de la Stèle Hugo Derville. Nous
longeons une clôture. Au sommet prendre un petit sentier sur la droite, permettant
de rejoindre la cheminée géodésique [Une cheminée géodésique est un haut édifice creux,
généralement en brique ou en pierre. De forme oblongue, il ressemble souvent à une cheminée d'usine. Au sol, en son centre, est scellée une borne géodésique, rendue accessible depuis l'extérieur par une ou
plusieurs ouvertures à la base de l'édifice.
La hauteur de la structure
permet de faire passer à l'intérieur un long fil à plomb, lequel est
ainsi protégé du vent, afin de positionner le théodolite à l'aplomb
de la borne géodésique qu'elle surmonte, et ainsi réaliser des mesures précises
avec d'autres points géodésiques connus.
On peut aussi, au contraire, y
positionner une mire (signal géodésique)
ou un miroir, afin que la cheminée puisse être visée depuis un autre
point ; mais sa partie supérieure étant souvent effilée, son axe et sommet
pouvaient être visés sans que l'installation d'un signal supplémentaire soit
nécessaire. Ces cheminées était souvent utilisées en terrain plat ou boisé pour
observer ou être observées par-dessus les obstacles et aussi s'affranchir
des turbulences atmosphériques
au niveau du sol. En France,
Revenons une nouvelle fois sur nos pas remontons le sentier et le
chemin. A la rencontre du GR 1 cette fois ci nous le prenons à droite, nous
longeons une clôture, passons des antennes et les réservoirs d'eau du village
nous débouchons dans Penchard. Notre chemin devenant rue de l'église,
[placé sous le vocable de Saint Nicolas elle fut une
ancienne bergerie dont elle conserve les structures intérieure. L’église abrite
une statue du XIIe ainsi qu’un tableau de la même époque. (jusqu’en
1980 elle connue une importante activité industrielle autour des carrières de
pierre et l’extraction du gypse. Panneau d’info] Nous descendons. Durant
cette balade je me demandais pourquoi les églises étaient recouvertes de crépi,
le petit topo trouvé à l’entrée de celle ci me donna la réponse. Partiellement
démolie durant la première guerre, elles furent reconstruites après guerre.

Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ;
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