mercredi 2 octobre 2019

Randonnée Le Plus Loin Possible 2019 - Etape 1056 Massat - Aulus

Etape 4 Massat Aulus


jeudi 27 juin

km     temps     arret     V/d     V/g     dénivelé
23       6:40       2:00      3,5     2,7        1227+

Dure promenade. On monte toute la matinée et la descente sur Aulus est aussi dure que la montée.



Carte IGN                                                Trace GPS & Topo sans commentaires

Trace Randogps                                                      Le code mobile de cette randonnée est b313080

Pour cet itinéraire j'avais le choix avec deux parcours l'un plus court passant par la vallée avec 20 km et 870 m de dénivelé positif. L'autre plus long de trois kilomètres, mais avec 1227 m de dénivelé positif. Je m'étais dit : Je passerais par la vallée, les chemins seront plus sur, reliant les villages entre eux. Mes déboires d'hier, avec les grillages, et une carte non mis à jour m'a un peu refroidi. Il y a aussi et surtout la chaleur annoncée, j'hésite toujours, entre étouffé sur les routes en fond de vallée (600 m) ou essayer d'avoir un peu de fraicheur à 1400 ou 1500 m. La différence se fait également avec le temps de parcours 1h30 de différence entre les deux. Avec la chaleur annoncé et les alertes orange, l’hôte à avancé d’une heure son petit déj. Il faut dire que ce lieu était rempli de cyclistes et de randonneurs à cheval. Mon choix vient de basculer vers les hauteurs, et puis je n'ai plus trop confiance dans mon tracé passant dans la vallée. Prendre des petits pointillés rouges sur des petits pointillés noir représentant un hypothétique chemin je me méfie. 

Me voila partie pour rejoindre le col Saraillé par la D 17 que je prends sur la droite après la chapelle. Nous suivons la route qui sur les cartes portent de jolies noms suivant les hameaux qu’elle dessert Barrabet, puis Tiquet, Tourounc de Coume d’Or,  jusqu'au hameau du col d’Urbens. A l'entré du hameau nous trouvons sur la gauche un balisage jaune et la direction de Peyrou et sur la droite le col d'Ouen et Le Ker, poursuivons tout droit la route et le balisage jaune, passons une grange en bordure de la route et prenons dans un virage la route qui descend sur la droite, vers les quelques maisons du Catou, c’est un balisage  jaune, la marque se trouve sur la grange en bordure de la route. Nous arrivons devant une belle maison perdu dans la prairie, il est de bonne heure mais le propriétaire prend son petit déj sur sa terrasse, avec un bon accent, mais en français, me fait comprendre que le chemin ne passe pas là, mais un peut plus haut dans les herbes et les ronces. En effet après avoir franchi un fossé servant à l’écoulement de l’eau de pluie, des orties, des ronces, et m’être arraché le dessus de la tête avec une branche trop basse que je n’avais pas vu, me débattant avec les épineux, je trouve le chemin 
traverse à gué un ruisseau que l'on suit. Que ses chemins sont mal entretenus et mal balisés. Nous passons un petit pont et le chemin débouche directement dans la cour des maisons du hameau de Bagen ou nous trouvons la D 118, quittons le balisage jaune tournant à droite. Nous prenons la départementale sur la gauche et traversons les quelques maisons, toutes fermer de Caillet. C'est un peu loin de tout ici. Nous passons dans le bas du village de Mourès, ou nous trouvons un calvaire en pierre à l’angle de la rue montant dans le centre du village. Poursuivons la D 118 ou nous retrouvons un balisage jaune. Dans un virage en épingle à cheveux, nous laissons une route sur la droite montant vers la ferme de Brozy ou le hameau de Le Prignou, nous trouvons  un chemin raviné sur la droite,
nous quittons le bitume pour prendre ce chemin ‘’normalement balisé en jaune’’. C’est un chemin qui grimpe rude, encombré de branches sur les premiers mètres, et semblant être abandonné, recouvert d'un tapis de feuilles ne permettant pas de voir ou l’on met les pieds ce qui le rend très glissant. Ce chemin n’est pas obligatoire il permet simplement de couper le virage de la route. Nous longeons le jardin d'une maison, retrouvons la route que nous prenons sur la droite.  Nous débouchons sur la D 17 dans le bas du hameau de Sarraillé. Je suis perdu... On nous indique Massat à Gauche. Cela m’inquiète ma trace me fait revenir en arrière. Tout ce chemin pour retourner à mon point de départ alors que sur la droite les directions indiquées sont celles de villes se situant autour de mon point de chute. D'instinct j'aurais pris à droite et fait une grosse erreur.  Je fais confiance à ma trace et prends tout de même la direction de Massat en suivant la départementale 17 à gauche, passons le lavoir. Logiquement nous sommes sur un balisage jaune, mais les traces peintes sont parcimonieuses et pas entretenues. Dans cette semaine de rando, si je n’avais pas eu de GPS avec ma trace en surbrillance je me serais perdu plus d’une fois. Après deux virages en épingle à cheveux, passons un petit ruisseau nous quittons le bitume pour suivre un chemin sur la droite, avec un fléchage et la direction de Vièle Morte. Nous grimpons rudement dans les bois de Tretton, le chemin fait fourche, nous prenons à droite de chemin nous passons à sentier longeant un ravin, pas facile ce chemin, plus de balisage, enfin trop distant à mon goût. Par ici rien n’est facile. Au moins dans ses bois, je suis à l’abri des rayons du soleil. Nous arrivons à la Bernère. Ça, c’est sur la carte. Sur le terrain nous n’avons aucun panneau, nous arrivons dans une espèce de clairière qui vient juste d'être coupé  toute une zone vient d’être déblayée. Nous débouchons sur un large chemin cimetière de camions. Nous trouvons enfin un panneau d'information et le GRP du Val de Garbet, nous sommes à 1095 m, 
et venons de gravir 455m de dénivelé positif. Nous quittons le balisage jaune pour prendre le GRP et le large chemin sur la gauche. Heureusement toute cette montée ce fait dans la foret ou les bois, il commence à faire chaud même à plus de mille mètres. Le chemin apres avoir fait un angle aigu, fait fourche, la marque du GRP nous dit de prendre à gauche, c'est également une promenade local ou le treck N°9.  Nous arrivons au col de la Vièle Morte ou l’on trouve encore un camion et d’autres véhicules. Le large chemin se termine et nous 

poursuivons par un sentier qui a subit le ruissellement de l'eau, jusqu’au col à 1126 m poursuivons le GRP un peut mieux balisé dans le bois de Pouts, nous traversons une prairie, la montagne se découvre, nous sommes dans la Coume des Lanes, on retrouve les bois et sommes à 1476 m, on attaque la crête des bois de Trabesses et Surges, les bois deviennes plus clairsemés les hautes prairies parsemées de jeunets apparaissent, la montagne aussi, avec ses hauts sommets dépassant les 2000m dont certain sommet n'ont pas encore perdu toute leur névés. le soleil tape dur, il est presque midi mais je ne peut m’arrêter pour manger en plein soleil. C'est dommage qu'il n'y est pas quelques beaux arbres projetant de l'ombres sur cette herbes naturellement rase, je serais bien resté un 
moment à admirer ce paysage magnifique on a une vue sur toute les hautes montagnes avec en cette fin juin quelques névés. Les plus hautes culminent à 2600 mètres, c’est beau. Nous arrivons au col d'Abriette a 1575m, sur la gauche un layon balisé en jaune nous emmène  à l'étang de Lers : 1h20. Dommage c'est bien trop loin. Je poursuis vers le col Dret se trouvant à vingt minutes d'ici. De notre côté la montagne, moins haute est couverte de prairies et d’ajoncs qui commencent à fleurir.  Ce vert avec ses taches de jaune en premier plan avec au font le gris de la montagne minéral relevé de taches blanche de la neige, je ne sais plus ou regarder et j'aurais bien fait ma pose repas ici, je chercher de l'ombre et n'en trouve pas. Nous grimpons doucement jusqu’à 1589 m. Autant le chemin de Massat jusqu’au col de la Vièle Morte ma paru dur, mais ici on suit plus ou moins la crête, on monte et on descend au rythme de la montagne sans difficulté, le chemin ne suivant pas tout à fait le faîte de la montagne hérissé de poteaux et de fil barbelé. Nous descendons vers le col Dret et nous remarquons cette grosse montagne noir "la Pique ou Mont Béas." Elle se dresse devant nous, son sommet culmine à 1903 m. On comprend tout de suite que l’on est obligé de la contourner. Le col se trouve au milieu de la prairie au pied de cette 

montagne. Sur cette crête, j'aurais vu deux personnes descendant dans la vallée par un hypothétique chemin, j'espère qu'ils savent ou ils vont. Sur ma carte je n'ai aucun chemin, j'ai plutôt l'impression  que ce sont les animaux qui ont tracés ce layon descendant dans la vallée... Et puis je vois trois personnes qui discutent au pied du col, ils se séparent l'un va me croiser. Je trouve un peu plus loin un bas de bâton de marche, je le ramasse, la pointe n'est pas usée et elle pourra peut être me servir pour l'un de mes nombreux bâtons fait maison, ou il manque 

justement une pointe d'acier. Un  peu plus loin, je rencontre en effet mon homme sur le chemin, il cherche quelque chose au sol, ne pousse pas sa recherche plus loin et fait demi tour. Je l'interpelle, il cherchait bien son bas de bâton. Nous discutons un peu. Il fait parti d'un groupe dont l'une des personnes rédige des topos de rando, et ils vérifient si l'itinéraire est toujours d'actualité. J'en profite pour lui glisser, que les balisages locaux manque d'entretien et de balises. Sa réponse est cinglante ; il est sur que lorsque l'on ne trouve pas le balisage là ou l'on pense 
qu'elle devrait être, on a l'impression que le chemin est mal entretenu. Ça me fait sourire, c'est à peu près ce que je disais lorsque je donnais un coup de main à mon copain pour baliser les anciens sentiers jaune de de la foret de Fontainebleau, et que l'on me faisait la remarque qu' il manquait des traits par endroits. Pourtant j'appliquais au mieux la règle que l'on m'avait dicté,  toujours perpendiculaire au chemin, la balise suivante devant être vue de la précédente. Généralement le randonneur avait raison. Lorsque je retournais sur le lieu incriminé, 

pour m'assurer que le randonneur avait tord, je trouvais que ma balise n'était pas judicieusement placée. Ce n'est pas en pensant que tout est parfait que l'on améliore le balisage. Pour le baliseur, connaissant par cœur son itinéraire, il est impossible de se tromper. Son travail étant presque parfait... Normal, il à son style de balisage qui se traduit par sa façon de regarder le paysage. On m'avait enseigné, de toujours baliser de la même façon, lorsque c'est possible... Lorsque je commençais à baliser sur les arbres de droite, j'essayais de rester sur cette idée, 

une fois que le randonneur avait compris la méthode du baliseur, son regard se portait automatiquement sur les arbres de droite. Un randonneur venant pour la première fois sur un sentier, c'est tout à fait différent, il est inconsciemment stressé de se promener dans un lieu qu'il ne connait pas. Foret ou montagne, avec pour seul repère des traits de peinture, une carte, une boussole (si, si j'en vois encore...) ou son téléphone avec généralement Google Map, pour se retrouver au cas ou il se perde, il doit être rassuré. Il doit comprendre le style du baliseur. La seule solution pour le rassurer, un trait de peinture toujours visible. Sur les longs chemins rectilignes, quelques traits de rappellent et disposer dans certain carrefour de petits panneaux avec les directions ou le nom des lieux que 

l'on trouve sur une carte, permettant de se situer à coup sur. Le summum on ajoute le temps de parcours ou le kilométrage. Sur la crête et depuis que je suis sur le GRP je n'ai pas de problèmes, des poteaux avec des marques sont visibles. Nous arrivons au col de Dret qui dispose d’un panneau d’information. Aulus se trouve à un peu moins de deux heures.  Je quitte mon randonneur, avant de descendre vers Aulus pour me reposer.  Il est environs midi et je décide de faire ma pose déjeuné. Je trouve un espace à l’ombre au pied des premiers arbres essayant de coloniser 

cette grosse montagne noir. Comme j’ai le temps je fais une sieste. La descente est problématique dans tout les sens du terme.  Le sentier descend en empruntant un sentier dans le talweg que forme la grosse montagne noir et la ligne de crête. Au départ nous apercevons des petits poteaux, cela se poursuis un peu dans la descente, puis le balisage change, des bandes métalliques sont fixées sur le rocher que l’on ne voit pas, ou mal. Habitué à chercher en hauteur, l’œil cherche sur les rares arbres une peinture inexistante (le réflexe du baliseur habitué à baliser sur les arbres). Naturellement on a tendance à partir à droite dans la vallée des Plagnaux, comportant un chemin que les vaches ou les montons ont mieux marquées au sol que le chemin devant être utilisé par les randonneurs. Ce layon descend vers une vallée, alors que tout le reste ce 
dirige vers cette montagne infranchissable. Ce point est pourtant stratégique et mériterait une meilleure information. Je perds les balises, commence à descendre en suivant le layon des vaches, m’aperçois relativement vite de mon erreur en regardant mon GPS, j'essaye de retrouver le chemin en suivant le GPS, coupe ma trace, ne voit n'y balises n'y sentier, je me dis que c'est impossible de partir plus haut vers cette montagne, je passe une bonne demi heure à essayer de retrouver quelques marques de peinture. je commence à paniquer, je ne remonte pas assez haut, coupe à plusieurs reprises, ma trace mais ne suis pas certain que c'est le bon sentier, aucun
pas facile cette descente
  balisage, je bougonne je panique. Mes aller et venue me font approcher de rudes pente, abrupte, impossible de les descendre, enfin je ne pense pas que l'on aurait tracé un GR sur ses pentes. L'autre chemin le plus visible dans cette petite vallée m'éloigne de mon but. Je zig-zag sur le flanc de la vallée, ne pensant pas que nous prenons un chemin aussi prêt de la montagne minérale. Le sentier et les balises ne se voient pas dans l’herbe. Je me calme un peu, pense à ce que m'a dit mon randonneur sur l'idée que l'on se faisait du positionnement des balises...
Aulus dans son fond de vallée

Je remonte à grand peine jusqu'au dernier poteau, avant de me résigner à suivre le vallon m'éloignant de mon but. Je découvre au sol les balises et m'aperçois que le sentier mal marqué au sol se dirige vers la montagne minérale. Le balisage, pas si mal fait que cela, une fois que l'on a compris que le baliseur avait changé de style ... il aurait put rassurer par quelques marques sur les rares arbres. Cela m'impressionne un peu de suivre un petit sentier, qui se voit mal sur ce sol rocailleux accroché sur le flanc boisé de cette montagne, montant plus ou moins, avec par moment la roche nu partant verticalement vers le ciel. Heureusement qu'il y a le balisage, je ne serais jamais passé par là pour me rendre à Aulus. Nous commençons de descendre en passant un espèce de pierrier et entrons en foret. Nous passons le col de la Lau et entamons un virage contournant les rochers, puis c’est la descente du Pic de Cayzardet, je pensais avoir une descente tranquille et bien 
c’est encore une grosse erreur. La haut j’ai perdu mon temps à chercher les marques, ici nous descendons lentement la montagne par un sentier pentu et zigzaguant sur une espèce de crête boisée, même l'été le chemin est glissant par un tapis de feuilles. La chute risque de faire mal on pourrait débouler cette rude pente, seul les arbres pourraient nous arrêter. Quant je pense que j'ai vu un couple avec un porte bébé... Je trouve cela très dure, et je préfère malgré tout la descendre que de la monté. Il ne faut pas se 

laisser entraîner, ce serait la chute assurée. Ce chemin dans les bois n’en fini pas, dans le bas nous n’avons plus de chemin mais marchons dans le lit d’un ruisseau heureusement à sec pour moi, avec les cailloux au fond de son lit, lors de pluie abondante, ou de la fonte de la neige, ce doit être difficile de marcher sur cette portion. Même à sec c'est dangereux, on est fatigué  par cette longue descente abrupt, les cailloux roulent sous les pieds, enfin nous trouvons un large chemin entretenu et relativement plat annonçant le village, nous passons quelques ruines et apercevons le village blotti dans son font de vallée. Fatigué, je me prends le pied entre deux dalles sur ce beau chemin empierré et entretenu desservant les jardins. Je m'étale de tout mon long. Je n’ai plus de jambes.

 



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