lundi 2 septembre 2019

Randonnée Le Plus Loin Possible 2019 - Etape 1053 - Foix - Col de Bouich

Foix - col de Bouich

Seconde étape de cinq jours dans les Pyrénées. Difficile, très difficile. Que 91 km, mais 4146 m de dénivelés positifs. je n'ai pas privilégié les grands GR, qui me détournaient trop de l'axe que je m'étais fixé ; rester entre 1000 et 1700 mètres d'altitudes et trouver tout les soirs le gîte et le couvert, avec en supplément le pique nique. Cela ma obligé à utiliser des balisages locaux (généralement jaune) mal balisés, mal entretenus. SI JE N'AVAIS PAS EU MON GPS ET SURTOUT MA TRACE... JE ME SERAIS PERDU PLUS D'UNE FOIS ...
 L'utilisation que vous pouvez faire des informations que vous trouverez sur cette page sont de votre propre responsabilité et n'engage que vous. En randonnée, chacun est responsable de sa propre sécurité et du choix des chemins qu'il emprunte...

lundi 24 juin

km     temps     arrêt     V/d     V/g    dénivelé
9         2:20       0:20      3,9     3,4        537 +

 
Carte IGN                                     Trace GPS et Topo sans Commentaires

Trace Randogps                                         Le code mobile de cette randonnée est b313072

Pas de retard dans les transports. Aujourd'hui que 9 km, mais quelles kilomètres... Mon petit tour en ville, du mois dernier, ma fait gagner du temps, je n'ai pas eu à trop chercher mon chemin dans les rues du bourg. Heureusement, mon GPS cherche depuis plus d'une demi-heure à accrocher des satellites. Bourg que j'ai trouvé toujours aussi calme, mais cette fois ci je n'avais pas vraiment à traverser la ville, il suffisait de rejoindre la collégiale par les rues Pierre Sémard, la D 919, traverser l'Ariège par le vieux pont, continuer par la rue du vieux pont puis sur la droite la rue violet, nous arrivons à la halle que nous traversons en biais pour passer devant l'abbatiale suivre la rue de la préfecture, jusqu'au square l'Arget, prendre la D1 (rue de l'espinet) sur la gauche, puis de traverser la rivière du

l'Arget [De 23,1 km de longueur, l'Arget prend sa source dans les Pyrénées vers 1 600 m d'altitude au pic de Fontfrède, dans le massif Nord-Pyrénéen de l'Arize, et se jette dans l'Ariège en rive gauche au pied du château de Foix. La vallée de l'Arget est appelée la Barguillière.
L'Arget présente un régime pluvio-nival (maximum en mai, égal à 1,5 fois le débit moyen, minimum en août un peu supérieur à 40 % du débit moyen). Son débit est assez régulier et ses étiages en particulier sont assez soutenus en raison de sols granitiques épais, constituant de bonnes réserves dans le bassin versant.Wikipédia] venant ce jeter dans l’Ariège. [Histoire de Foix : http://armieros.blogspot.com/2018/01/voyage-dantoine-ignace-melling-dans-les.html

l'Ariège, se jette dans la Garonne au sud de Toulouse, à la hauteur de Portet-sur-Garonne, dans le département de la Haute-Garonne, après un parcours de 163,2 km.
L'Ariège prend sa source au lac Noir, dans le cirque de Font Nègre, aux environs du Pas de la Case et du port d'Envalira, un des plus hauts cols des Pyrénées (2 400 m). Coulant d'abord vers le nord-est dans une vallée étroite et souvent en gorges profondes, elle arrive à Ax-les-Thermes, où son parcours s'oriente au nord-ouest en même temps qu'elle reçoit sur sa rive droite les eaux de l'Oriège et de la Lauze, deux torrents descendus comme elle de la crête frontière et qui doublent son débit, lequel atteint alors environ 10 m3/s.
Grotte ou départ de source ? Déjà à sec fin juin
Dans son cours supérieur, elle suit un sillon d'érosion glaciaire qui s'élargit et change de direction à hauteur d'Ax-les-Thermes. Les traces de l'ancien glacier sont particulièrement remarquables jusqu'à Tarascon-sur-Ariège. Par les cluses de Foix et de Saint-Jean-de-Verges, l'Ariège tranche les chaînes calcaires du massif du Plantaurel et, gagnant la plaine de Pamiers que ses alluvions ont constituée, s'évade du domaine pyrénéen.
À l'aval d'Ax et jusqu'à Tarascon-sur-Ariège, la vallée s'élargit un peu et prend la forme d'une auge glaciaire à fond plat orientée sud-est/nord-ouest et calée entre les massifs frontaliers du Rulle et du Montcalm (3 077 m) au SO et le massif de Tabe (2 368 m) au nord-est.
Dans ce tronçon, l'Ariège coule presque sur le bord est de son bassin versant. Ainsi, alors que ses affluents de rive droite ne sont que de petits torrents descendus des flancs abrupts du massif de Tabe, ceux de la rive gauche sont plus puissants et comptent parmi eux trois artères majeures, collectant la fonte des neiges des hauts sommets et augmentant considérablement le débit de l'Ariège. 

 


Ce sont d'amont en aval, le Najar, l'Aston et le Vicdessos. Ce dernier rejoint l'Ariège à Tarascon-sur-Ariège et est l'affluent montagnard le plus important.
Juste après la confluence, le débit de l'Ariège atteint alors environ 35 m3/s et le cours prend son orientation définitive au nord. Dans le même temps la vallée se resserre alors que l'Ariège, rejoint par le Saurat et la Courbière sur sa rive gauche et l'Arnave sur sa rive droite pénètre dans la retenue du barrage de Garrabet puis passe sous le pont du Diable.



Au-delà, la rivière reçoit encore le Scios sur sa rive droite avant d'arriver à Foix, préfecture de l'Ariège célèbre pour son château comtal au pied duquel elle rencontre en rive gauche son dernier affluent montagnard : l'Arget. Au terme de son parcours montagnard, l'Ariège roule alors autour de 45 m3, pour un bassin d'environ 1 500 km2 ce qui représente un drainage important (30 l/s/km2).
La vallée de l'Ariège présente de hautes falaises calcaires creusées d'innombrables grottes qui servirent de gîte à l'homme préhistorique ou de refuge pendant les guerres de Religion. 
Après les cluses de Foix et de Saint-Jean-de-Verges à travers le Plantaurel, commence la plaine de Basse Ariège où la rivière traverse les villes de Varilhes, Pamiers et Saverdun. Au-delà, elle quitte le département de l'Ariège et rentre dans la Haute-Garonne juste avant de rencontrer l'Hers-Vif sur sa rive droite en amont de Cintegabelle.
Alors que l'Ariège n'avait rencontré depuis Foix d'autres affluents que des ruisseaux temporaires (Estrique, Crieu…) qui n'avaient que peu augmenté son débit, elle reçoit avec l'Hers-Vif la plus grosse contribution qui lui aura été versée : 15 m3 en moyenne, ce qui porte son débit à 63 m3/s. Outre cette augmentation notable du module, l'Hers-Vif modifie le régime de l'Ariège. En effet, bien que ses sources se trouvent vers 2 000 m d'altitude dans le massif de Tabe (2 368 m), l'Hers présente un régime pluvial avec des hautes eaux d'hiver et de début de printemps (de décembre à avril ou mai), alors que l'Ariège a un régime nival avec des hautes eaux d'avril à juillet à la fonte des neiges mais des débits plus faibles au cœur de l'hiver (rétention nivale). La combinaison de ces deux régimes complémentaires confère à l'Ariège un débit plus régulier et abondant une grande partie de l'année.
Cependant les étiages généralement faibles de l'Hers peuvent se répercuter sur l'Ariège et accentuer les déficits en période sécheresse, ce à quoi remédient le soutien d'étiage à partir des réserves de Montbel (Hers) et des barrages de montagne (Ariège).

 Après Cintegabelle, l'Ariège traverse encore Auterive et Venerque, reçoit la Lèze, son dernier affluent notable (2 m3/s) en rive gauche, et se jette dans la Garonne (rive droite) en face de Portet-sur-Garonne, au Sud de Toulouse. La contribution de l'Ariège (environ 75 m3) permet à la Garonne de devenir un véritable fleuve et d'atteindre un débit moyen de 200 m3/s à Toulouse.wikipédia] de l'autre coté, nous avons un panneau d'information et un balisage jaune. Le calvaire commence... Au départ c'est une rue sans issu desservant des maisons, monter sur cinquante mètres la rue du St Sauveur 
et rapidement nous la quittons pour tourner à gauche sur un sentier de montagne bordé de murettes, grimpant au dessus de Foix. Le chemin est raide, caillouteux. A froid, après 8h00 de train, c'est dur. Le mois dernier j'avais froid, aujourd'hui, j'ai trop chaud. A peine débuté cette grimpette que je suis en eau, il doit bien faire trente degrés, mais le ciel est plombé. Après avoir but une demi bouteille d'eau pour gravir les 110 m de dénivelé, j'arrive enfin au calvaire et au point de vue sur Foix. [Sur la partie ouest de la « cluse de Foix », une entaille creusée par la rivière Ariège, qui se fraye là un passage vers la plaine de Toulouse. La vue plongeante est superbe sur la ville de Foix, le cloître de l’abbaye, les allées de Villote bordées de platanes (qui permettent de repérer l’ancienne enceinte du 14e siècle) et le Pont Vieux. Au delà, on peut admirer le « pain de sucre de Montgaihlard » qui supportait un fameux bastion médiéval et qui sert de premier plan au mont Fourcat (2001m), poste avancé du massif de Tabe. http://www.foix-tourisme.com/foix/la-croix-du-saint-sauveur-a-foix/tabid/1968/offreid/ed68b7ae-b77a-41fc-be9b-330c5765bee3] Le reste de la grimpette est facile, on arrive dans les alpages. je passe un portillon grimpe toujours et je débouche sur un plateau en pente avec un troupeau de vache, toutes allongées, épuisés par la chaleur, ruminant les yeux fermés, j'ai beau les contourner, c'est la panique. Par la suite c'est catastrophique, plus vraiment de balisage et avec les layons créés par les vaches on ne sait plus par ou aller, on se perd, heureusement que j'ai le GPS. Difficultés supplémentaires le chemin plus ou moins tracé au sol se trouve bloqué par un panneau propriété privée il faut se dévier sur la gauche suivre un layon avec des points oranges entre des clôtures, puis plus rien. J'essaye de retrouver ma trace en contournant la maison en espérant ne pas me retrouver sur la pelouse de l'entrée. Difficile de se retrouver dans ses arbrisseaux et ronces entremêles. Je retrouve un chemin, que je perds rapidement, aperçois ce qui me semble être un cairn me montrant le chemin. Ce passage semble pourtant balisé par des traces pratiquement effacées, nous débouchons enfin sur une route. Route Saint Sauveur menant à la ferme. Une grosse porte de stabul. bloc l’accès à la maison.
J'ai retrouvé ma trace et suis la route sur la gauche, après un virage en angle aigu sur la droite, nous traversons le hameau de Lizonne, poursuivons la route. Laissons une route sur la droite conduisant à la ferme de Coume Torte, poursuivons tout droit nous arrivons aux fermes de Lanque, prenons sur la droite la rue de Lanque se dirigeant sur la droite vers la ferme de Couleil. Balisage jaune. On pénètre dans un bois par une "route-chemin" avec de l'herbe dans le milieu. Après un virage nous prenons un chemin sur la gauche sans aucun balisage et nous débouchons sur les soucies. Chemin ou l'on devine un balisage, mais également, et malheureusement le sentier. Nous sommes sur le Quéré de Cos. Mon idée était de suivre le chemin jusqu’à la rencontre du GRP de Barguillère, sauf que je suis dans l'herbe et les ronces jusqu'aux genoux, le tout sur des rochers plein de trous. Heureusement que j'ai mon GPS, il ne quitte plus ma main, je ne regarde plus le paysage, mon œil fait qu'un allé retour entre le GPS et mes pieds. Je retrouve enfin une vieille trace de GR à moitié effacée. Il vaudrait mieux que l'on voit ou l'on pose les pieds. Pas facile ce passage, dangereux même. (j'ai lu un petit topo d'un internaute proposant en 2012 une virée sur le Quéré de Cos il a rencontré le même problème et depuis il semble que cela n'a pas beaucoup bougé. ) Nous voilà sur le rocher dur et pur. Je n'avais pas prévus de faire de l'escalade, ce n'est pas possible je me suis trompé de chemin !!! mais non, il y a bien un semblant de balisage. Dure cette partie, cela fait au moins vingt ans que ce chemin n'a pas été utilisé. Il me fait penser à des passages difficiles dans le Verdon sur les crêtes de l'Ourbes ou les
Alpilles. Nous redescendons sur un chemin aussi dangereux que celui qui montait et nous débouchons, dans une prairie, on perd de nouveau le balisage et le sentier, déjà sur le rocher la peinture ne se voyait pas alors dans le taillis ... c'est pire. Comme je suis plus ou moins dans des alpages il est facile de se tromper avec les layons créé pas les animaux. Ils devraient leur apprendre à suivre les sentiers, cela nous arrangerait. je me dirige grâce au GPS,  m'arrache bras et jambes dans des ronces grosses comme mon pouce, je ne sais plus ou je suis, j'espère m'en sortir, enfin la clôture et une espèce de porte faite par un vieux sommier métallique, derrière un chemin et la départementale. Je passe cette porte improvisé et débouche sur un chemin faisant fourche. Je me dirige vers la route et retrouve un balisage blanc et rouge un peu plus à droite. je suis enfin arrivé.





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