jeudi 2 mai 2019

Rando dans le Nord de la Seine et Marne ; Promenade 1, La Ferté Sous Jouarre – Méry sur Marne


Rando dans le Nord de la Seine et Marne 


Novembre 2017

Après mes six étapes permettant de joindre la Seine à la Marne, je me suis dit que je ne m’étais jamais promené dans le nord de la Seine et Marne. Dans ma dernière étape, de la Marne, on n’en a pas vue grand-chose. On là traversée à la Ferté sous Jouarre un point c’est tout. Les prochaines séries de randos vont nous donner une idée du ce "Nord" pardon du "Haut" de notre département.

La région de La Brie
La région naturelle de la Brie est assez vaste, et se divise en neuf « pays » :
  • La Brie française (ou Basse-Brie), autour de Brie-Comte-Robert ;
  • La Brie boisée, autour de Tournan-en-Brie ;
  • La Brie humide (ou Brie de Melun), à l'est de Melun ;
  • La Brie centrale, autour de Mormant ;
  • Le Montois, autour de Donnemarie-Dontilly ;
  • la Brie champenoise (ou Provinois), autour de Provins ;
  • La Brie laitière (ou Haute-Brie), à l'est de Coulommiers ;
  • La Brie des étangs, à l'ouest d'Épernay ;
  • La Brie d'Esternay, autour d'Esternay ;
  • on appelait aussi Brie pouilleuse les environs de Château-Thierry. 

J'ai retravaillé des boucles que j’ai trouvées sur un site de randos. Mélangées aux PR et au GR  j’ai agrémenté à ma sauce toute ses traces pour remplir mes conditions ; partir et arriver à un point de transport en commun pour les circuits ouvert de gare en gare et des boucles pour les trajets nécessitant la voiture. Nous commencerons par les boucles de la Marne, mais nous irons jusqu’au porte de l’Aisne avec un passage à Château –Thierry ville de naissance de Victor Hugo mais également à la Ferté Milon. Nous traverserons les vignes de Champagne de la Seine et Marne. Et oui si le Sud produit du pétrole (ou produisait. Les sources s’épuisent) le Nord à quelques arpents (comme on le disait autrefois) de vignes avec l’appellation Champagne. Du vrai champagne. Pas de mousseux ou méthode champenoise. Proche de Meaux nous ferons quelques incursions sur les champs de batailles de la Marne de la guerre 14-18.  Il y aura certainement quelques parcours sur le GR 11 permettant de rejoindre la boucle de Provins et de là les boucles de Thibaut de Champagne, du Montois et de la Bassée. Nous traverserons également l'Orxoy et L'Omois 
contrée correspondant au sud du département de l'Aisne autour de Château-Thierry, dont le site originel était nommé Otmus. L'Omois fut un comté. Il comprend au sud une partie de la Brie, dite Galveuse, et les plateaux y sont armés par la couche de calcaire de Brie, y compris au nord de Château-Thierry. Au nord-ouest il débordait plus ou moins sur l'Orxois, au nord-est sur le Tardenois, ou du moins une partie du Tardenois. Le terme est encore employé, ou restauré à des fins touristiques et de patriotisme local; mais il n'avait pas laissé de trace dans la toponymie, contrairement à l'Orxois et au Tardenois, et le pays officiel qui lui correspond se nomme platement «Sud de l'Aisne».

Enfin boucles par boucles nous reviendrons vers le sud en croisant et recroisant les six étapes qui nous à permis de monter si haut dans le département. 

1) Boucle de la Marne ; La Ferté Sous Jouarre – Méry sur Marne

Pour cette balade je n’utilise pas le Bus, j’ai bien trop peur des embouteillages. Le bus me fait arriver à Meaux ensuite il faut prendre le train, c’est un peu plus de 2h00 de trajet. En train et en passant par Paris c’est deux heures (si le train est à l’heure) nous arrivons à gare de l’Est dix minutes avant le départ pour Meaux. Meaux étant la plaque tournante de la ligne P d'un coté la Ferté Milon de l'autre Château Thierry. Les autres branches telle que Provins et Coulommiers sont trop proche de Fontainebleau pour faire le Détour par Paris. La voiture ou le bus sont utilent tout dépend des horaires. Au niveau du temps de trajet, c’est la limite que je me suis fixé. Ne pas dépasser mon temps de parcours en temps de marche. Et plus je vais loin en trajet moins la promenade est longue, étant donné que je réalise ces randos l’hiver il m’est difficile de démarrer avant 8h30 et le retour doit être autour de 16h00 au plus tard cela fait des promenades entre 25 et 30 km maxi.


  Carte IGN          Trace GPS et Topo sans commentaires             Trace Randogps                             
 
Le code mobile de cette randonnée est b312702
                                                                        
  (Explications Code Mobile)

KM     Temps     Arrêt     V/d     V/m     Dénivelé
27        4h39        0h20     5,7      5,4          365+

Départ gare de La Ferté Sous Jouarre. [La Ferté-sous-Jouarre est localisée au confluent de la Marne et du Petit Morin, aux confins de la Brie et de la Champagne. Elle allie les charmes de la campagne aux atouts d'une ville avec ses services, transports et commerces. Après s'être appelée Firmitas Anculfi elle prend le nom de Ferté-Ausculphe, puis Condé-la-Ferté, La Ferté-Ancoul ou La Ferté-Aucoul voire Ferté-Aucol ou La Ferté-au-Col avant de prendre en 1789 le nom de La Ferté-sur-Morin, La Ferté-sur-Marne et enfin La Ferté-sous-Jouarre. Le toponyme La Ferté est issu de 
l'ancien français ferté qui procède lui-même du latin firmitas / firmitate et qui signifie généralement « place forte » ou « château fort ». Dénommée anciennement Condé la Ferté puis La Ferté Aucoul 

du nom d'un de ses seigneurs noms qui furent usités jusqu'en 1789, ou le seigneur de La Ferté-sous-Jouarre était le duc de la Rochefoucauld. La Ferté dû son mon primitif à une forteresse, qui a été complètement détruite, dont les murailles étaient baignées par la Marne. Elle prit son nom actuel en raison de sa position, dominée par l'abbaye de Jouarre. Au XIe siècle la plus grande partie de la ville se trouvait sur la rive gauche de la Marne et formait la paroisse Saint-Étienne-de-Condé et la partie sur la rive droite la paroisse Saint-Nicolas, qui était la chapelle d'origine du château. Au début du XIIe siècle, il y avait à La Ferté un hôtel-Dieu dédié à Saint Léonard et une léproserie qui était située 
 hors de la ville. Jusqu'au milieu du XVIe siècle, l'histoire de La Ferté, ne présente aucun intérêt notable. À cette époque, les protestants y étaient très nombreux et la ville prit parti pour le prince de Condé, qui était leur seigneur. Capitale mondiale de la pierre meulière, La Ferté-sous-Jouarre était mondialement connue jusqu'au XIXe siècle grâce à la dureté exceptionnelle de la pierre extraite dans ses carrières, qui alimentait les moulins du monde entier. Aujourd'hui encore, on retrouve des pierres à pain fertoises dans toute l'Europe mais aussi en Amérique… et jusqu'en Nouvelle-Zélande ! Le pain, nourriture essentielle de tous les temps, est composé de farine devant être broyée. On abandonne progressivement la fabrication de meules « monolithes », c'est-à-dire constituées d'un seul bloc de pierre, pour appliquer la technique de « meules à l'anglaise », constituées de plusieurs morceaux de choix de pierre, les « carreaux ». On extirpait ces pierres dans toutes les collines environnantes de La Ferté-sous-Jouarre : Tarterel, le bois de la Barre… Cette industrialisation verra son apogée au XIXe siècle. La Ferté-sous-Jouarre, à cette époque, comptait 23 entreprises, la production annuelle atteignait 1000 à 1200 meules et 80 à 100 000 carreaux qui partaient par bateaux, puis par chemin de fer dans le monde entier. Wikipédia] A la sortie de la gare nous partons sur la gauche par la petite rue de la gare (ne pas prendre la rue qui monte vers le pont. Nous passons devant une meule de moulin réalisé en carreau. Pourquoi est-elle là sans explications ? (Je vous donnerais la réponse plus tard dans une autre promenade, pour l'instant je ne sais pas et je découvre.) Nous débouchons rue Michel Fauvet que nous prenons à droite, nous arrivons sur la place de l’hôtel de ville et nous prenons à gauche par la rue de Chamigny, puis à droite la rue de l’hôpital qui descend vers la Marne. Nous prenons sur la gauche l’avenue du 8 mai 45 ou nous retrouvons le GR 14 A et le balisage jaune. Je n’ai pas suivi la rue, mais la petite promenade de l’ile cartier en bordure de la Marne [longue de 514 km. Principal affluent de la Seine, la Marne prend sa 

source sur le plateau de Langres, à Balesmes-sur-Marne (Haute-Marne) et se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville (Val-de-Marne). Elle donne son nom à quatre départements français. Son nom provient du gaulois matra (mère, nom divinisé dans le sens de rivière-mère, apparenté à Modron), attesté dans De la Guerre des Gaules de Jules César et La Moselle de Ausone sous la forme latine Matrona. Le débit moyen annuel de la Marne, est de 39,9 m3/s pour une surface de bassin de 3 290 km2. La rivière présente des fluctuations de débit saisonnières, mais dans l'ensemble on peut dire que son débit est assez régulier. Elle est puissamment régularisée depuis la création du grand lac du Der-Chantecoq. Au total, à Frignicourt, la Marne est déjà une rivière puissante bien alimentée par les précipitations relativement abondantes de la Champagne humide. Les hautes eaux sont hivernales et atteignent des moyennes mensuelles de 50 à 61 m3/s, de décembre à avril inclus. Les basses eaux d'été, qui vont de juin à août atteignent leur minimum moyen en juin avec 21,8 m3/s5. Avant la création du lac, le minimum s'établissait en juillet et était de 14,7 m3/s. La Marne est classée navigable et canalisée sur 183 km depuis Épernay jusqu'à son confluent. Ses écluses présentent un gabarit de 45 m sur 7,80 m.

Elle est connectée à l'Aisne par le Canal de l'Aisne à la Marne qui arrose Reims, et indirectement, par l'intermédiaire du Canal latéral à la Marne, au Rhin par le Canal de la Marne au Rhin et à la Saône par le Canal de la Marne à la Saône, tous au gabarit Freycinet.

Plusieurs canaux ont été mis en service pour couper les méandres de la rivière en Seine-et-Marne : le canal CornillonMeaux) et le canal de Chalifert, long de 12,3 kilomètres (entre Meaux et Chalifert). La Marne n'est pas navigable entre Neuilly-sur-Marne et Vaires-sur-Marne, à cause du barrage de Noisiel situé près de l'ancienne chocolaterie Menier. Sur ce tronçon, la navigation passe par le canal de Chelles, parallèle à la rivière et long de 8,5 km environ.

La Marne présente la particularité de permettre à un bateau de parcourir intégralement sa vallée, jusqu'à passer presque sous sa source par la voûte de Balesmes. Cette source est toute proche de la grotte dans laquelle le rebelle gaulois Sabinus est réputé s'être réfugié en compagnie de sa femme pendant neuf ans, avant d'être capturé par les Romains. En fait la légende qui dit que Sabinus s'est caché dans la grotte qui surplombe la source de la Marne à Balesmes sur Marne, en compagnie de sa femme Éponine n'est étayée par aucun écrit ni trace réelle tangible. D'ailleurs à l'entrée de la grotte on peut y lire cette information en point d'interrogation. Mais il plaît aux Haut-Marnais du sud de perpétuer cette légende à la gloire du rebelle gaulois. Wikipédia.] Nous longeons l’île et la halte fluviale, le chemin longe un espace caravanes ou camping cars et se termine à la descente à bateau de club d’aviron de la ville. Nous remontons sur la gauche longeons le bâtiment et prenons à droite la rue de l’île cartier que nous prenons à droite cette route devient chemin et nous retrouvons le GR et un balisage jaune. Nous traversons un champ, et entrons dans le parc naturel sensible de Tanqueux. Traversons le bois de Bergette [d’une superficie de 26 ha cet espace permet de découvrir la vallée de la marne au travers de ses milieux caractéristiques : coteux boisé, friches, prairie inondable, berge (panneau d’info.)] En bordure du chemin, nous trouvons une construction en pierre meulière abritant une source. A la sortie du bois nous suivons le GR sur la gauche et une branche du balisage jaune. Longeons l’orée du bois, nous avons abandonné l’autre branche du balisage jaune. Traversons la ligne de chemin de fer notre chemin devient rue de Tanqueux, nous prenons sur la droite la D 80 sur une dizaine de mètres puis à gauche une rue devenant sentier un peu plus haut. Laissons le petit chemin donnant accès à la cour sur notre droite, nous grimpons. Le chemin fait fourche prenons la branche de droite et sortons du village, nous sommes toujours sur le GR. Limite entre champs et bois, le chemin débouche sur un autre formant Té nous prenons à gauche le chemin fait virage à droite  on retrouve les marques blanche & rouge. De sentier nous passons à chemin desservant quelques 

maisons. Nous arrivons à Chamigny [Le nom du village provient du nom Caminiacum, la maison du chemin, qui devient Cheminiacum et vers 1144 Chamini car l'église Saint-Étienne, ecclesia de Chamini, est citée le 14 avril 1144 dans la bulle du pape Lucius II, au cartulaire de La Charité-sur-Loire, abbaye dont dépendait Reuil. Monsieur Jean Quéguinier fait la description de l'église dans le dictionnaire des églises de France en 1968 (éd. Robert Lahout). Celle-ci est monument historique, tout d'abord fin du XIXe siècle la crypte du XIIe siècle qui contient une Vierge à l'enfant qui 

représente Notre-Dame-de-la-Cave. Ce serait Saint Louis qui en aurait fait don à l'église de Chamigny, puis toute l'église déclarée monument historique par un arrêté du 6 février 1981.

Le peintre Fernand Sabatté (1874-1940) est autre personnage célèbre qui a vécu à Chamigny. Il fut grand prix de Rome et possédait une résidence dans le village. Un de ses tableaux est exposé au musée du Luxembourg.

le peintre Joseph Paul Meslé (1855-1927), peintre de talent. En 1890 il épouse Yacintthe Brémontier, fille d'une famille aisée. Il expose des portraits de sa femme. Il souhaite se rapprocher de sa belle-famille qui réside à La Ferté-sous-Jouarre, il achète donc une maison à Chamigny en 1894, Il peint beaucoup sur le thème de  

Chamigny, des paysages dans le givre et le brouillard, sous la neige, la belle église. En 1904, il est élu au conseil municipal de la commune. Wikipédia.]  [Église Saint-Étienne, érigée en 1130 qui possède une crypte du XIIIe siècle construite sur une autre plus ancienne est classée au titre des monuments historiques.] Avec son église restauré et son clocher bien blanc visible de loin, au retour il nous servira de guide, pas que nous soyons perdu mais le temps passe si vite que l’heure du train risque de nous glisser entre les doigts. Prenons la rue des sonnettes sur la droite, puis la rue de l’église (mon topo orale dit rue de la messe. La rue doit avoir les deux noms suivant que l’on soit coté parvis ou chevet de l’église,) à gauche traversons la place de l’église tout en pente, c’est également le PR jaune des artistes. 
Nous débouchons rue Léopold Bellan que nous prenons à droite, nous débouchons rue Robineau que nous prenons à gauche longeons quelques maisons. Laissons une première allée sur la gauche et prenons le second sentier intra muros sur la gauche, laissons la cour sur la droite et l’on monte par un petit chemin entre les clôtures. Une fois sortie du village le sentier serpente sur les pentes du coteau et débouche sur un chemin formant Té. Attention le balisage jaune nous indique un peut trop tôt qu’il faut tourner à droite, attendre la flèche du GR. Nous prenons à droite un large chemin forestier. Traversons un ru et poursuivons notre chemin en foret. Dommage nous sommes à flanc de coteau et même en hiver on ne voit pas la Marne n’y les étangs créés par l’extraction du sable dans l’intérieur de la boucle. Le chemin tourne sur la droite puis débouche sur un chemin formant Té ou nous prenons la branche de gauche, nous rencontrons un chemin formant Té nous prenons de nouveau à gauche gravissons le coteau et 

tournons à droite, pour de nouveau longer le flanc de la colline. Une trouée dans les arbres nous permet enfin de voir la Marne (ce petit filet d’eau au plus prêt de coteau, derrière la grande étendue d’eau c’est le lac créé après l’extraction du sable, mais le brouillard me bouche un peu l’horizon). Nous débouchons sur une route que nous prenons à gauche. La route serpente, un chemin sur la droite permet de couper les virages, nous retrouvons la route et à la sortie de la foret nous apercevons quelques maisons. Les Gâcheux (une ferme dans le style Moyen Age, à l’ancienne tout traîne surtout le superflu ce qui la rend peu agréable). Nous prenons le premier chemin sur la droite, nous sommes entre deux clôtures dans les prairies, puis nous longeons un bois et débouchons sur un chemin formant Té nous prenons à droite. Nous longeons de nouveau un bois, puis y pénétrons. Laissons le PR jaune prendre le chemin de droite et poursuivons le GR 14 A tout droit. Bois et 
champs s’alternent, nous débouchons sur une route avec une information ‘’les Davids’’, nous prenons à droite, nous apercevons les serres d’un maraîcher. Au carrefour avec la route ‘’C2’’ au niveau des Chanois. Nous continuons par le chemin dans les champs face à nous. De champ nous descendons dans un bois que nous traversons. Il semblerait que nous ayons perdu le balisage jaune nous ne voyons que les marques du GR. A l’extrémité du bois, nous débouchons sur une route que nous prenons à gauche et l’on retrouve le balisage jaune. A la fourche nous quittons la route bitumée pour prendre sur la gauche le chemin carrossable ‘’au dessus des montagnes’’ desservant quelques maisons, à la seconde fourche nous prenons à droite.  De nouveau nous longeons le flanc du coteau dommage même l’hiver nous n’avons pas de points de vues sur la vallée. Chemin peu facile avec cette humidité je glisse plus que je marche. Enfin un point de vue, dommage, le brouillard me cache l’horizon. Laissons deux chemins partant sur les cotés. Au troisième carrefour, nous débouchons sur un chemin formant Té, nous prenons la branche 
de droite, nous descendons, passons dans le haut du village de Moitièbard et débouchons sur un chemin carrossable. Sur la carte notre chemin change de nom et devient chemin de Gramaille. A la fourche, nous abandonnons la bande carrossable pour un chemin caillouteux sur la droite nous continuons de descendre vers le village. Nous sommes toujours sur le GR et le balisage jaune. Nous coupons de nouveau les deux bandes de roulement en bitume pour déboucher sur une route, ou nous retrouvons un balisage jaune. On trouve sur la droite de la route un chemin conduisant à une propriété et au portail un sentier sur la droite que nous prenons (chemin de Charly.) Nous descendons le coteau coupons le ru de Caumont, et, surprise nous avons l’impression d’être en Normandie ; petite vallée et deux maisons à toits de chaumes. Nous débouchons sur la rue des marais que nous coupons, pousuivons en 

face le sentier grimpant de nouveau vers le haut du village. (Il est normal de trouver ces toitures de chaumes, c’est le domaine des chaumes location de salles et hébergement.) Le chemin devient rue et nous entrons dans le village de Caumont. Prenons face à nous un peu sur la gauche la rue des vires de Caumont. Dans le village prenons le premier chemin sur la gauche un chemin entre des maisons, il grimpe dans les prairies et au carrefour nous prenons à droite toujours le GR et le balisage jaune. Nous sommes en lisière de bois et champs. Le sentier est à flanc de colline effleure une rue sans issus pour les voitures et poursuivons notre itinéraire par le sentier de gauche desservant au départ une sorte de garage, toujours le balisage blanc et rouge ainsi que le jaune du PR. Nous traversons une belle foret de chêne (bois Brûlé) et arrivons à un grand carrefour (cote 170 

sur la carte) Nous prenons à droite passons les quelques maisons du Frouet, laissons la PR continuer tout droit et prenons à gauche le GR 14 A et l’une des branche du balisage jaune. Nous descendons. Nous débouchons sur une route que nous prenons à droite. Nous remarquons deux antennes dont l’une dans un pin de haute taille, on n’y a pas coupé la tête et l’antenne est presque invisible. Descendons la rue de Limon et prenons à gauche le chemin entre le réservoir d’eau et les maisons de la sente des plantes,  se trouvant à l’entrée du village de Méry. Il débouche sur 
un chemin formant Té ou nous rencontrons le GR 11A, nous sommes également sur le GR de Saint Jacques de Compostelle ; Reims - Paris) et nous prenons à droite en lisière de bois et de champs. Notre chemin fait un coude sur la droite et débouche sur la route du Limon que nous prenons à gauche. Nous entrons dans Méry sur Marne. [L'étymologie possible de Méry-sur-Marne est un nom qui se serait formé à partir du nom de personne romaine Marius plus le suffixe gallo-romain -acum, d'où "le lieu de Marius". La commune est longée sur sa limite Nord par la Marne. Le bourg est installé sur le flanc d'un coteau qui finit en gravière dans un méandre de la Marne. il offre de 

belles vues sur la rivière ainsi que d'agréables traversées de sous-bois. http://www.mery-sur-marne.fr/] Prenons à droite la rue du bac, GR 11 A & le balisage jaune vers Luzancy. Juste avant un virage à la fourche avec la croix et le banc, prendre à droite le sentier de la Brussette. Après les champs nous longeons les clôtures des propriétés dont les portails sont encombrés de ronces et de charmilles. De chemin nous passons à rue et débouchons sur la D 80E route de Courcelles, nous longeons la Marne par la route. Difficile cette route j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de voitures. Passons le pont de la ligne SNCF. Si l’on prend la carte Open Street Map, nous y trouvons un chemin de halage inexistant sur la carte de l’IGN. J’en ai loupé le départ. J’ai donc poursuivi la départementale et suis entrée dans Courcelles sous Méry. Je trouve après une jachère entre des 
clôtures séparent deux propriétés un petit sentier semblant se diriger vers la Marne et peut être le chemin de halage. Normalement nos fleuves navigables étaient longés par un chemin permettant de tirer les bateaux. [Le halage est un mode de traction terrestre des péniches, des coches d'eau et d'une manière générale des bateaux fluviaux, qui consiste à les faire avancer le long d’une rivière, d’un canal, au moyen d’une corde tirée jadis à force de bras ou par des chevaux, à présent par un engin automoteur. Sans se substituer aux fonctions écologiques d'une vraie berge

cet aménagement joue encore un certain rôle de corridor biologique. Il nécessite un chemin dégagé et mis hors d'eau qui longe de près la berge des voies d'eau navigables. Wikipédia.] Aujourd’hui ils peuvent être intermittents, les taillis ou la foret les ayant happés, il n’y a plus de gué ou de bac pour passer d’un coté à l’autre. Le pire ce sont les propriétés possédant des bords d’eau qui ont clôturées sans autorisation le chemin afin que personne ne viennent dans leur espaces bien entretenus. Alors qu’un chemin de halage doit toujours rester libre, ne serait ce que pour que les voies navigable de France interviennent sur la berge. Le chemin peut être également coupé par un ru, ou un accès à un étang artificiel sans pont. Je m’engage donc sur ce petit chemin avec un gros doute, en bout je rencontre le chemin de halage que je prends à droite. Un propriétaire, 

travail dans sont jardin à une taille d’hiver sur ses arbres. Je lui demande si l’on peut rejoindre La Ferté sous Jouarre par la berge. Il me regarde goguenard et me dit Oui, mais…

- Vous avez beau avoir une belle allonge c’est tout de même de l’autre coté de la boucle. A au moins… dix kilomètres.

-  Ha ! Dix kilomètres, pas de problèmes. Mais c’est également pour cette raison que je ne voudrais tomber sur une clôture et être obligé de faire demi-tour… Me voilà longeant enfin la Marne à son plus prêt et je trouve qu’elle est bien haute. Je vérifie tout de même sur mon GPS, mais il n’est pas facile de mesurer une distance dans une boucle, le GPS (du moins le miens, a plus de 10 ans) il le calcul à la corde. Nous passons le ru de Courcelles venant ce jeter dans la Marne. Heureusement un pont en état permet de le traverser. A peut prêt au milieu de la boucle nous traversons de nouveau un ru, celui de Caumont beaucoup plus important que le précédent. Nous rencontrons également le balisage jaune. Maintenant je suis sur que le chemin de halage ne sera plus coupé. Nous avons quelques vues sur les maisons étalées sur le coteau pour certain village les maisons viennent jusqu’au chemin. Je remarque en passant dans le bas de Saint Aulde l’église et la mairie, cette dernière possède un clocheton ayant toute proportion gardé la même forme que le clocher de l’église… Laissons le balisage jaune partir sur la droite, poursuivons le long de la rivière. Passons de nouveau sous le pont de la ligne SNCF. Derrière la vallée s’élargit et les villages sont un peut
plus loin sur la colline. Nous longeons un champ. Le balisage jaune fait un esse, au niveau d’un ru dans un fossé que l’on ne voit pas sur la carte et l’on se demande bien pourquoi, surtout qu’un chemin existe sur le terrain permettant de rejoindre, l’écluse de Courtaron, un pont un peut rouillé passe ce fossé plein d’eau. Je fais une pose pour réfléchir à mon itinéraire ; remonter ou suivre la Marne ? Il me reste une heure avant le train que je souhaite prendre, à vol d’oiseau, mon GPS me dit qu’il me reste environ 4 km, si je passe par l’écluse, la marne faisant denouveau un virage, je risque de louper mon train. Je suis le PR, fait le esse droite, gauche et suis au milieu des champs. Le chemin est boueux. Le chemin et le balisage jaune tournent sur la droite pour rejoindre le village de Chamigny et son clocher d’une blancheur éclatante me servant de phare.  Sur la carte street map, j’ai remarqué que le chemin traversait la pleine et sur le terrain le chemin est là. Ce n’est pas comme sur la carte IGN ou il est absent. La pièce de terre traversée me semble longue, la fatigue certainement et cette balise blanche à ma droite que j’ai toujours en vue ne semble pas s'approcher, il en met du temps à passer derrière moi, je n’ai pas l’impression de marcher. La pièce de terre traversée nous retrouvons le GR 14a et le balisage jaune au niveau du bois de Tanqueux. Je refais l’itinéraire inverse de ce matin, mais cette fois ci je ne passe pas par la promenade de l’ile Cartier, je poursuis le chemin, s’appelant rue de l’ile cartier, au lieu de promenade. Nous longeons le terrain réservé aux caravanes, débouchons sur le boulevard du 8 mai 1945. Prenons à droite la rue de l’hôpital, nous débouchons sur la
rue de chamigny que nous prenons à gauche longeons la mairie, prenons à droite la rue michel Fauvet puis à gauche la petite rue de la gare. Heureusement mon train à 10 minutes de retard, il aurait fallu que j’attende une heure pour le suivant.


 



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