jeudi 2 mai 2019

De la Seine à la Marne par les GR 1-14-11 : Etape 6 ; GR 11 - Coulommiers – La Ferté sous Jouarre


De la Seine à la Marne par les GR 1-14-11 :

Etape 6 ; GR 11 - Coulommiers – La Ferté sous Jouarre



 Carte IGN            Trace GPS et Topo sans commentaires             Trace Randogps                                
 
Le code mobile de cette randonnée est b312700    
                                                                         
Novembre 2017
                                                       

Km     Temps      Arrêt      V/d      V/g     Dénivelé
26        4h37        0h17      5,6        5,3       437 +

Toujours le bus entre Melun et Coulommier. Le seul arrêt ce trouve à la gare donc nous refaisons une partie du chemin que nous avons fait dans l’étape 5. Coulommiers : Pour me faire pardonner ce que j’ai écrit dans la promenade précédente, mon désarroi de trouver la commanderie fermé. Voici un texte beaucoup plus avenant provenant, d’une association pédestre de Pommeuse trouvé sur internet et qui corrige ma mauvaise humeur dû certainement à la fatigue [COULOMMIERS : 14 725  columériens en 2013. D’où que nous venions : de LA FERTE/JOUARRE, de LA FERTE GAUCHER, de MELUN par MAUPERTHUIS, de CRECY par VOISINS, il faut toujours descendre pour entrer en ville. COULOMMIERS est située dans une cuvette traversée par le GRAND MORIN aux crues mémorables d’antan. « C’EST LE POT de CHAMBRE de la BRIE » disaient nos anciens. Assez peu élégant il est vrai, mais c’est oublié. A COULOMMIERS, on y vient pour la variété de ces commerces, pour sa zone commerciale en constante 
évolution, mais y venir pour randonner !… plutôt bizarre … Alors c’est méconnaitre les atouts de cette petite ville briarde avec ses vieux quartiers, la rivière et ses multiples canaux appelés brassets, son théâtre, l’incontournable halle aux Fromages datant de 1807, l’église ST DENYS-STE FOIX, l’ancienne prison devenue bibliothèque, la commanderie des Templiers fondée en 1129 et classée monument historique avec son jardin médiéval et ses 250 végétaux anciens, bien connus au Moyen-âge pour soigner, guérir et bien sur se nourrir. COULOMMIERS c’est aussi le parc des CAPUCINS et les vestiges du château de la duchesse de LONGUEVILLE, princesse de CLEVES. Cet espace est l’un des plus beaux parcs fleuris d’ILE de France. http://pommeuse.org/pomrando-a-coulommiers-le-11122016/] Rejoignons le rond point par la rue de la gare. ne pas prendre le GR partant à droite rue Marcel Clavier, prendre celui provenant de la rue de 
Cela me fait mal au ventre les chevaux de la boue jusqu'au genoux
Strasbourg direction centre ville, Hôtel de ville. Nous sommes sur la GR 14. Nous passons un bras du Grand Morin (la fosse rivière). La rue change de Nom et devient Bertrand Flornoy passons un nouveau bras (petit cette fois ci du Grand Morin. Laissons également le GR partir sur la gauche par la petite rue Ménager, passons cette fois ci le Grand Morin et poursuivons par la rue de la pêcherie, après un virage nous poursuivons par la rue du Palais de Justice, la rue fait fourche prenons à gauche. Nous arrivons au rond point devant l’église prenons la D 222 en direction de Boissy le Châtel et Rebais. Au feu tricolore nous retrouvons le GR 11 et le balisage jaune. Prendre à gauche les escaliers sur notre gauche après le mur de 
soutènement en meulière menant au sentier de L’Aitre, il tourne à gauche un peu avant un portillon puis débouche sur un autre sentier formant Té juste avant le stade et les jeux pour enfants, nous prenons à droite, le chemin débouche sur la rue verte que nous prenons à gauche. Nous grimpons cette rude rue jusqu’à l’avenue du maréchal de Lattre de Tassigny faisant fourche avec la notre. Prenons cette dernière à droite puis de suite à droite la rue des Ouches. Nous sommes toujours sur le GR 11 et le balisage jaune. Coupons la rue de la Thibaude poursuivons en face par un chemin carrossable, passons les terrains des forains, coupons 
la rue de la Brisebeche et prenons le chemin en face, descendons jusqu’au chemin du Pont du Theil faisant fourche avec le notre. Cette fois ci laissons la branche du balisage jaune remontant le chemin et poursuivons le GR11 et le balisage jaune sur la droite. Le chemin fait fourche au niveau d’une parcelle maraîchère nous prenons à droite et passons le ru du Rognon (ou des Avenelles. C’est la seule définition que j’ai trouvé dans wikipédia. Pour moi les deux rus sont différant, le confluent étant en Y fortement prononcé. D’après la carte, le ru du Rognon prend sa source proche de la foret du Mans petit hameau composé d’après la photo aérienne d’une ferme. C’est peut être d’ailleurs simplement le nom de la ferme. Il mesure environ 14 km et se jette dans l’Avenelles vers le village du Theil avant que les deux rus se jettent dans le Grand Morin.) Remontons dans le bois par un chemin fortement dégradé, il fait fourche poursuivons tout droit. Au milieu des prairies nous abandonnons une branche du balisage jaune partant tout droit pour prendre sur la gauche le Gr 11 et une nouvelle branche du balisage jaune en direction du bois Louis, il débouche sur un chemin faisant fourche et prenons la branche de gauche, nous redescendons vers le Moulin des Avenelles nous débouchons sur une route que nous prenons à droite, (le balisage est mal fait, il se trouve après l’intersection sur un poteau électrique.) Nous quittons la route et prenons le chemin de droite ici le balisage est bien fait, nous sommes averti à l’avance et le premier chemin sur notre gauche, nous sommes toujours sur le GR11. A l’approche du village de Speuse notre chemin devient un peu plus carrossable, nous débouchons rue des 

Avenelles que nous prenons à droite. Laissons deux rues sur la gauche, et prenons la troisième après un virage, rue sans issu pour les voitures et permettant de rejoindre le chemin du champ chevillard. Je vous rassure c’est tout simple nous sommes toujours sur le GR. Au carrefour dans les champs nous prenons à gauche et retrouvons un balisage jaune. Notre chemin est une succession de bois et de champs. A la fourche nous prenons à gauche traversons le ru des Avenelles [Les Avenelles ou ru du Rognon ;  C'est un affluent de l'Orgeval en rive droite, donc un sous-affluent de la Seine par l'Orgeval, le Grand Morin puis la Marne. D'une 

longueur de 13,2 km. La rivière naît sur le territoire de la commune de Pierre-Levée, dans une zone boisée. La rivière a une orientation générale allant du nord-ouest vers le sud-est. Tout au long de son parcours, elle reçoit des petits affluents venus du nord et de l'ouest. Elle conflue avec l'Orgeval (rive droite) à Boissy-le-Châtel, peu avant que l'Orgeval ne se jette dans le Grand Morin. Wikipédia] Un peut compliquer tout ces rus qui conflue entre eux, portant des noms que l’ont ne retrouve pas sur la carte …  Je pense que dans wikipédia il y a une erreur entre le ru du Rognon prenant sa source à la ferme du mans proche de la foret du même nom, et le ru de la fosse 

Rognon prenant sa source dans le champ de la pierre (cote 172 en dessous du bois clos.) Ce ru en pointillé sur la carte  passe en contrebas de la butte de Doue et rejoint le confluent du ru de l’étang de la motte dans le village de Croupet devenant d’après la carte le ru des Avenelles, ce dernier ce jetant dans le ru du rognon (celui provenant du Mans) en dessous du Theil et toujours d’après la carte c’est ce dernier qui ce jette dans le Grand Morin ce qui porte son cours à environ 17 km et non pas 14 comme annoncé plus haut. Je n’ai pas trouvé de ru d’Orgeval sur la carte. C’est peut être le nom local de la partie entre les deux confluents, mais sur la carte elle est attribué au ru du rognon. Le chemin débouche sur un chemin formant Té. Nous prenons à gauche. Nous allons faire un U pour contourner une pièce de terre. (Ici on regrette l’aménagement des sentiers et du balisage que nous avons rencontré dans l’Essonne. On ne s’y trompe pas on est 
bien chez les Betteraviers.) Au carrefour nous prenons à droite nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à droite le balisage est sur un arbre cornière d’un bois et nous prenons après le bois, le premier chemin sur la gauche. Nous passons un vergé et sur la droite le mauvais coté d’une ferme. De chemin nous passons à rue de Saint Come, nous longeons un ru sur la droite et un étang sur la gauche. Nous entrons dans le village de saint Germain sous Doue. Nous débouchons dans la rue des Epochettes que l’on prend à gauche, puis la rue de l’église à droite. A la fourche laissons la rue Saint Damien sur la gauche et poursuivons la rue de l’église, nous débouchons 
rue Saint Pierre que nous prenons à gauche et prenons à droite la rue sans issu se terminant par un chemin nous sommes toujours sur le GR 11 mais avons abandonné le PR. Ce petit détour évite de suivre la D 37a que nous retrouvons et prenons sur la gauche juste avant le hameau de Croupet. A l’entré du village nous prenons à gauche la rue de Croupet, rue sans issu avec une alternance de maisons entretenues et d’autres ou le superflu est laissé à l’avenant. Les villages traversés me semblent pauvres. Ma rue débouche sur un chemin formant Té nous prenons à droite, nous coupons la D 19 poursuivons en face, puis prenons le 
premier chemin sur la droite passons le ru de
l’Etang de la Motte. Notre chemin sur la carte porte le nom du pont de pierre. Nous débouchons dans le quartier du Bout d’en Bas rue du pont saint pierre que nous prenons à gauche nous sommes à Doue après une rue sur la droite notre rue devient de la Croissette [Doue est située dans l'Est du bassin parisien, dans la partie de la Brie historiquement connue sous le nom de Brie Champenoise à 10 km au nord-est de Coulommiers. La commune est situé sur une plaine agricole, dominée par une butte, la « Butte de Doue ».Cette butte est du point de vue géologique une butte témoin. Elle résulte d'un phénomène d'érosion inégale entre les zones entourant la butte et la butte elle-même. Cette butte est donc apparue peu à peu en raison de sa moindre exposition à l'érosion naturelle, grâce au plateau calcaire qui la surmonte. Ce petit plateau est d'une composition moins tendre que la strate calcaire qui jadis s'étendait sur la région, à la même altitude que l'actuel sommet de la butte. Cette dernière nous renseigne donc sur la composition des sols dans cette partie du bassin parisien, d'où son nom. La formation est donc faite de roche calcaire (marne) au sommet, de sable en son milieu (où affleurent de nombreux fossiles marins : le plus souvent des planorbes ou des limnées, mais aussi des dents de requins), ainsi que d'autres types de roches sédimentaires. Le sable disponible a fait l'objet d'une petite exploitation. Certaines zones de la commune sont plus humides, à l'image de la zone de l'étang de Croupet.
     
La première mention de la commune au XIe siècle fait référence à Duensis. Ce nom vient d'une dénomination du vieux français signifiant « mare ».
La commune est mentionnée dès le XIe siècle. L'église qui domine toujours actuellement le village a été construite au XIIIe siècle sur l'emplacement d'un ancien temple païen.
L'église du village.
Au XIIe siècle, Manassès Ier, évêque de Meaux, donne l'autel à son 
Les betteraves sucrières
chapitre. À la même époque, la paroisse est rattachée à la seigneurie des Juvénal des Ursins. Au XVIe siècle, l'église est remaniée. Au XVIIe siècle, la famille de Harville récupère la paroisse. Le dernier seigneur, le général d'Harville, militaire et homme politique français, écuyer de l'Impératrice Joséphine, a été inhumé dans le cimetière en mai 1815. Sa tombe y est toujours visible. Wikipédia] toujours dans le quartier du Bout d’en bas, dans un virage nous prenons à l’angle d’un gîte rurale un chemin intra muros serpentant entre les jardins sur la droite. Nous débouchons rue du général D’Harville que nous prenons à droite, j’ai poussé jusqu'à la rue principale pour une photo. Je reviens sur mes pas et prend la rue de la butte qui se termine par un sentier entre les jardins s’appelant rue Sainte Catherine passons une barrière le chemin fait fourche on prend à droite, longeons le stade et l’aire de jeux. Passons la barrière, nous débouchons sur la route face à une 

monumentale église. [Située en hauteur, au sommet de la célèbre butte de Doue, l'église Saint-Martin de Doue se dresse sur un lieu de culte déjà utilisé du temps des Celtes. La fondation de l'église daterait elle de l'époque de Saint-Martin (VIe siècle), même si aucune trace n'en subsiste aujourd'hui.
Le bâtiment actuel de l'église Saint-Martin date du XIIIe siècle et n'a subit que peu de modification au fil du temps. A la nef, basse et classique à charpente de bois, succède une nef élevée - comparable à celle de Vaudoy-en-Brie - dont les hautes baies vitrées fournissent une importante lumière au bâtiment. Les transepts sont eux aussi agrémenté de larges ouvertures et complète l'aspect monumental de l'édifice. Seul élément ultérieur au XIIe siècle, le clocher porche de l'église est construit vers 1827 en remplacement d'un flèche qui surmontait le transept et 
frappée par la foudre. Il abrite les cloches de l'église.
A l'intérieur, la décoration de l'édifice est riche, et surtout marqué par certains chapiteaux de colonne sculptés et peints de la fin de l'époque romane. Les boiseries du choeur, datées du XVIIIe siècle, ont la particularité d'avoir été offerte à sanctuaire par Louis XVI en personne, encore Dauphin de France, à l'occasion d'une chasse dans les forêts environnantes.
Eglise du ; XIIIe siècle, clocher-porche du XIXe siècle Architecture ; Gothique.
Visite le Dimanche Après Midi : http://www.balades-en-brie.com/brie/doue/eglise-saint-martin.html] Redescendons la butte par la route nous sommes toujours sur le GR 11. Nous débouchons face au château (grosse propriété que j’ai pris pour une ferme). Nous débouchons sur une route que nous prenons à gauche, laissons une rue sur la droite puis coupons la D 37 poursuivons en face 
par un chemin dans les champs nous buttons sur une parcelle et notre chemin tourne à gauche. Nous longeons la Chevrie ferme ou ancienne ferme devenue chambre d’hôte et nous prenons la route sur la droite, nous sommes toujours sur le GR 11. Après les vallons du Petit & du Grand Morin nous retrouvons le plateau de brie avec ses betteraves. Laissons les routes que nous rencontrons et traversons les Petits Montgoins, nous coupons la D 204 et prenons le chemin après avoir longé un dépôt de pierre faisant rapidement fourche ou nous prenons la branche de gauche. Nous descendons sur un chemin caillouteux faisant souffrir les chevilles dans le bois Marcou. Nous débouchons sur un chemin que nous
 prenons à gauche toujours le GR 11 et retrouvons un balisage jaune. Heureusement que je ne suis pas le GR de Saint Jacques de Compostelle la branche Reims – Paris, je ne vois que des croix bleu et jaune mais aucune 
balises indiquant l’itinéraire à suivre. Cela doit dérouter les Jacquaires il est si bien tracé, et matérialisé par des chambres d’hôtes dans les Ardennes, qu’ici on a un désert de balise. Après un virage longeons le ru Choisel (dans ce lieu j’ai l’impression d’être dans les Monts d’Ambazac). Dans mon topo oral le PR ne porte pas ce nom là, il porte le nom du hameau le Ru de Vrou situé en limite du plateau. Quittons une branche du jaune remontant sur la gauche traversons le ru et poursuivons le GR 11 notre chemin fait fourche nous rencontrons encore des croix jacquaires, nous prenons à gauche. Nous longeons une aire de mobil-homes et de petits chalets. Nous débouchons sur un chemin formant Té et prenons la branche de Gauche, nous grimpons la colline et ce n’est pas facile sur ses cailloux de meulières et cette marne qui glisse sous les chaussures. Traversons la D 204 poursuivons en face. Le chemin fait fourche laissons la branche de droite à la seconde fourche il y a un trou dans le balisage du GR, il passe d’après la carte par la D 114, seulement je n’ai pas vu de balisage. Je suis donc redescendu les quelques mètres pour suivre le balisage jaune (sur la droite lorsque l’on monte) le chemin n’est pas facile en automne ; ornières pleines d’eau et terrain très glissant, mais c’est mieux que le bitume. Nous longeons des prairies et laissons les chemins descendant sur la droite desservant des propriétés privés. Après une énième fourche nous prenons à gauche. Nous débouchons malgré tout sur la D 114 ou nous retrouvons les marques du GR à l’entrée de Romeny, que nous prenons à droite sur quelques centaines de mètres rue grande puis à gauche la rue du cloud. nous prenons ensuite à droite le sentier intra muros  qui devient à son extrémité rue Albert Besnard nous sommes toujours à Romeny. Traversons la Grande Rue (D114) puis la rue de la mare, prenons en face le chemin alternant entre champs et bois. Après un virage nous débouchons sur un chemin formant Té et prenons à droite, puis à la rencontre de la fourche encore la branche de droite, On aperçois sur la gauche Jouarre [La ville est située sur un plateau à 150 m d'altitude. Avec 4 219 hectares, c'est en termes de superficie la seconde commune de Seine-et-Marne après celle de Fontainebleau. La racine toponymique de Jouarre renvoie sans doute à une ancienne occupation celte, peut-être le gaulois duro, "porte" d'où "forteresse", ou divoduro, "forteresse divine"".Domus Dei de Jotro - Jouerre-en-Brie - Juere - Jouarre-Balleau et Courcelles. Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Jouarre-la-Montagne. l’essor jotrancien est à rechercher dans la première moitié du VIIe siècle, lorsque saint Adon fonde à cet endroit une abbaye, encore en activité à l’heure actuelle. Les invasions normandes du IXe siècle, les dégradations de la guerre de Cent  Ans au XVe siècle, la Révolution française, autant d’événements majeurs qui ont touché cette commune. Mais le patrimoine local est resté intact, et si chaque époque a laissé sa trace, c’est pour mieux révéler ce qui avait été fait antérieurement… Ainsi Jouarre reste l’une des rares communes de la région à conserver autant de vestiges des temps révolus. Joyau du patrimoine et de l’art mérovingien, les cryptes de Jouarre demeurent un ensemble unique en Europe de par leur conservation et de par leur âge. En 1915, les bâtiments de l'abbaye de Jouarre sont réquisitionnés pour servir d'hôpital militaire à l'arrière du front. wikipédia] Je pensais traverser le 
 village, mais le GR en a décidé autrement et je le regrette. En tapant le topo je me rends compte que c’est un village méritant un détour. Nous resterons donc en périphérie. Nous arrivons à une fourche et prenons à gauche la rue sans issu de chemin vert débouchant sur la rue du Marteroy que nous prenons à droite, laissons une rue sur la gauche, et prenons un peu plus loin le chemin de Vanry sur la droite (toujours le GR) Je me crois arrivé et me dit que la ferté c’est là en bas. Lorsque l’on regarde le paysage on ne peut pas penser le contraire, nous sommes dans un nœud de vallée, la Marne elle coule là en bas… Il est impossible que ce soit autrement, je dois prendre mon train à la Ferté sous Jouarre, étant sur le plateau à Jouarre la ferté sous Jouarre ne peut être que le village en creux de vallée. J’ai malgré tout un doute je ne vois pas la ligne de chemin de fer. Vous me direz regarde ta carte et du verra que ce n’est pas ça. Seulement je n’ai pas de 
 carte, je marche avec uniquement mon GPS et il me faut des lunettes pour lire le nom des villages qui s’inscrivent sur l’écran, et mes lunettes pour lire de prêt, elles sont dans mon sac. Donc nous descendons dans le bois qui devient privé et occupé par des récupérateurs de ferrailles. Pas très jolies le coin avec les carcasses de voitures et les caravannes. Nous débouchons sur un carrefour ou nous rencontrons le PR balisage jaune nous prenons à gauche poursuivons notre descente avec encore des ferrailleurs ‘’pas très romantique le coin’’ nous arrivons sur une grande trouée nous prenons à droite c’est le GR et le balisage jaune de l’abbaye de Jouarre. (Le balisage jaune continuant tout droit porte le nom de la vallée du Petit Morin.)Nous sommes sur l’aqueduc de la Dhuys [L'aqueduc souterrain de la Dhuis (également écrit Dhuys) Construit entre 1863 et 1865 pour alimenter Paris en eau potable, il parcourt 130 km presque à 
 l'horizontale. Actuellement, il sert essentiellement à fournir en eau le complexe Disneyland Paris. Wikipédia. (Et cela me fait mal au ventre… Chaque été on nous dit que l’on manque d’eau potable, et on la gaspille pour des manèges … Au départ l’aqueduc il était bien prévu pour alimenter en EAU POTABLE l’Est Parisien, comme l’aqueduc de la vanne alimente le sud. Aujourd’hui l’ l’Est Parisien est alimenté par quoi, la Seine ou le canal de l’Ourcq, Dépollué ? Alors que la Marne et le Grand Morin ne passe pas aussi loin que cela du parc à thèmes. ] (Nous en reparlerons un peut plus en détail lors de notre prochaine rando ou nous suivrons un long moment l’aqueduc.) Nous resterons en limite du Courcelles sur Marne. Traversons une rue poursuivons en face traversons la D 204. Nous entrons dans Courcelles sous Jouarre (que j’avais pris pour la Ferté.) Le GR prend la rue du pressoir sur la droite, puis la rue du pont à gauche, nous passons le Petit Morin [affluent de la rive gauche de la Marne, sous-affluent de la Seine. La source de la rivière est sur la commune de Val-des-Marais, dans les Marais de Saint-Gond dans le département de la Marne. Se dirigeant vers l'ouest, le Petit Morin arrose Montmirail puis après un bref passage dans le sud de l'Aisne, il pénètre en Seine-et-Marne. Il coule parallèlement au Grand Morin au nord de ce dernier, de manière générale vers l'ouest. Il conflue avec la Marne à La Ferté-sous-Jouarre après un parcours de 86,3 km. Le débit moyen annuel du Petit Morin, calculé sur 47 ans à Jouarre (de 1962 à 2008), est de 3,4 mètres cubes par seconde pour une surface de bassin de 605 km2.
Le Petit Morin présente des fluctuations saisonnières de débit relativement modérées et typiques des rivières de la Brie (Grand Morin, Surmelin). Les hautes eaux surviennent en hiver, et portent les débits mensuels moyens à un niveau de 
4,54 à 6,28 mètres cubes par seconde, de décembre à avril inclus (avec un maximum en février), et les basses eaux en été, de juillet à octobre, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu'au niveau de 1,34 mètre cube par seconde aux mois d'août et de septembre. Wikipédia] Après le pont nousprenons la rue des prés sur la gauche et devant la mairie à droite la rue André et Gaston Solvet, à mis pente le GR prend à droite un chemin intra muros (ruelle de la vigne sur la droite. Le sentier n’est pas large et pas trop bien entretenu. Traversons la D407 et poursuivons en face un sentier encore plus en mauvais état. Nous grimpons entre clôture et bois, coupons la prairie de l’aqueduc de la Dhuys, ça grimpe dure et cela glisse sur cette marne détrempée attention aux chevilles. Notre chemin débouche sur un autre formant Té, nous prenons la branche de gauche et rencontrons un nouveau balisage jaune, nous débouchons sur le chemin matérialisé de la Bitorderie, traversons les quelques maisons du ‘’four blanc’’ puis la D 70 poursuivons en face le chemin de la noue. Nous faisons le tour de la Ferté Sous Jouarre. Le chemin fait fourche et prenons à gauche. De rue nous passons à chemin ce dernier fait fourche, nous prenons
à droite dans une zone pavillonnaire en construction. Coupons un chemin et nous débouchons rue du guet que nous prenons à droite dans les faubourgs de la Ferté sous Jouarre. Coupons la rue de Reuil (D402) prenons en face la rue du Faubourg. Voilà nous sommes arrivés à la Marne [longue de 514 km. Principal affluent de la Seine, la Marne prend sa source sur le plateau de Langres, à Balesmes-sur-Marne (Haute-Marne) et se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville (Val-de-Marne). Elle donne son nom à quatre départements français. Son nom provient du gaulois matra (mère, nom divinisé dans le sens de rivière-mère, apparenté à Modron), attesté dans De la Guerre des Gaules de Jules César et La Moselle de Ausone sous la forme latine Matrona. Le débit moyen annuel de la Marne, est de 39,9 m3/s pour une surface de bassin de 3 290 km2. La rivière présente des fluctuations de débit saisonnières, mais dans l'ensemble on peut dire que son débit est assez régulier. Elle est puissamment régularisée depuis la création du grand lac du Der-Chantecoq. Au total, à 

Frignicourt, la Marne est déjà une rivière puissante bien alimentée par les précipitations relativement abondantes de la Champagne humide. Les hautes eaux sont hivernales et atteignent des moyennes mensuelles de 50 à 61 m3/s, de décembre à avril inclus. Les basses eaux d'été, qui vont de juin à août atteignent leur minimum moyen en juin avec 21,8 m3/s5. Avant la création du lac, le minimum s'établissait en juillet et était de 14,7 m3/s. La Marne est classée navigable et canalisée sur 183 km depuis Épernay jusqu'à son confluent. Ses écluses présentent un gabarit de 45 m sur 7,80 m.
Elle est connectée à l'Aisne par le Canal de l'Aisne à la Marne qui arrose Reims, et indirectement, par l'intermédiaire du Canal latéral à la Marne, au Rhin par le Canal de la Marne au Rhin et à la Saône par le Canal de la Marne à la Saône, tous au gabarit Freycinet.

Plusieurs canaux ont été mis en service pour couper les méandres de la rivière en Seine-et-Marne : le canal CornillonMeaux) et le canal de Chalifert, long de 12,3 kilomètres (entre Meaux et Chalifert). La Marne n'est pas navigable entre Neuilly-sur-Marne et Vaires-sur-Marne, à cause du barrage de Noisiel situé près de l'ancienne chocolaterie Menier. Sur ce tronçon, la navigation passe par le canal de Chelles, parallèle à la rivière et long de 8,5 km environ.
La Marne présente la particularité de permettre à un bateau de parcourir intégralement sa vallée, jusqu'à passer presque sous sa source par la voûte de Balesmes. Cette source est toute proche de la grotte dans laquelle le rebelle gaulois Sabinus est réputé s'être réfugié en compagnie de sa femme pendant neuf ans, avant d'être capturé par les Romains. En fait la légende qui dit que Sabinus s'est caché dans la grotte qui surplombe la source de la Marne à Balesmes sur Marne, en compagnie de sa femme Éponine n'est étayée par aucun écrit ni trace réelle tangible. D'ailleurs à l'entrée de la grotte on peut y lire cette information en point 

d'interrogation. Mais il plaît aux Haut-Marnais du sud de perpétuer cette légende à la gloire du rebelle gaulois. Wikipédia.] Traversons le pont et entrons dans la Ferté sous Jouarre [La Ferté-sous-Jouarre est localisée au confluent de la Marne et du Petit Morin, aux confins de la Brie et de la Champagne. Elle allie les charmes de la campagne aux atouts d'une ville avec ses services, transports et commerces. Après s'être appelée Firmitas Anculfi elle prend le nom de Ferté-Ausculphe, puis Condé-la-Ferté, La Ferté-Ancoul ou La Ferté-Aucoul voire Ferté-Aucol ou La Ferté-au-Col avant de prendre en 1789 le nom de La Ferté-sur-Morin, La Ferté-sur-Marne et enfin La Ferté-sous-Jouarre. Le toponyme La Ferté est issu de l'ancien français ferté qui procède lui-même du latin firmitas / firmitate et qui signifie généralement « place forte » ou « château fort ». Dénommée anciennement Condé la Ferté puis La Ferté Aucoul du nom d'un de ses seigneurs noms qui furent 

usités jusqu'en 1789, ou le seigneur de La Ferté-sous-Jouarre était le duc de la Rochefoucauld. La Ferté dû son mon primitif à une forteresse, qui a été complètement détruite, dont les murailles étaient baignées par la Marne. Elle prit son nom actuel en raison de sa position, dominée par l'abbaye de Jouarre. Au XIe siècle la plus grande partie de la ville se trouvait sur la rive gauche de la Marne et formait la paroisse Saint-Étienne-de-Condé et la partie sur la rive droite la paroisse Saint-Nicolas, qui était la chapelle d'origine du château. Au début du XIIe siècle, il y avait à La Ferté un hôtel-Dieu dédié à Saint Léonard et une léproserie qui était située hors de la ville.
Jusqu'au milieu du XVIe siècle, l'histoire de La Ferté, ne présente aucun intérêt notable. À cette époque, les protestants y étaient très nombreux et la ville prit parti pour le prince de Condé, qui était leur seigneur. Capitale mondiale de la pierre meulière, La Ferté-sous-Jouarre était mondialement connue jusqu'au XIXe siècle grâce à la dureté exceptionnelle de la pierre extraite dans ses carrières, qui alimentait les moulins du monde entier. Aujourd'hui encore, on retrouve des pierres à pain fertoises dans toute l'Europe mais aussi 
en Amérique… et jusqu'en Nouvelle-Zélande ! Le pain, nourriture essentielle de tous les temps, est composé de farine devant être broyée. On abandonne progressivement la fabrication de meules « monolithes », c'est-à-dire constituées d'un seul bloc de pierre, pour appliquer la technique de « meules à l'anglaise », constituées de plusieurs morceaux de choix de pierre, les « carreaux ». On extirpait ces pierres dans toutes les collines environnantes de La Ferté-sous-Jouarre : Tarterel, le bois de la Barre… Cette industrialisation verra son apogée au XIXe siècle. La Ferté-sous-Jouarre, à cette époque, comptait 23 entreprises, la production annuelle atteignait 1000 à 1200 meules et 80 à 100 000 carreaux qui partaient par bateaux, puis par chemin de fer dans le monde entier. Wikipédia] Remontons la rue principale (rue des Pelletiers.) Nous passons devant l’hôtel de ville [L'hôtel de ville est un des bâtiments les plus remarquables de La Ferté-sous-Jouarre.
D'architecture néo-gothique, sa construction date de 1885. Il fut érigé à la place du « Grand Dauphin Couronné », auberge du XVIe siècle, transformée en mairie en 1762 sous l'égide de Simon Gueuvin, alors maire de la ville et meulier. Un programme de concours architectural fut élaboré. Il prévoyait chaque détail de
la construction, depuis les matériaux (dont naturellement la pierre meulière pour les fondations) jusqu'aux poignées des fenêtres. Ainsi était-il précisé que les briques plates devaient provenir de la région de Reuil-en-Brie. Treize candidats présentèrent leurs projets. C'est celui de l'architecte Paul Héneux qui fut retenu. Pour la réalisation du projet, il s'entoura des meilleurs artistes de l'époque : Bourgeois, Glaize, Deshayes, Desbois… Aujourd'hui, le bâtiment qui s'élève au cœur de la ville tient lieu de lien historique entre le patrimoine d'antan qui n'a pas résisté aux guerres successives et aux bouleversements des modes de vie, et le patrimoine contemporain propre au paisible de l'âme fertoise pour celui qui sait flâner.] en nous retournant nous avons le chevet de l’église Saint Etienne et Saint Denis. Drôle d’église enclavé dans les maisons pas de parvis pas de porche. Une simple entrée entre deux immeubles. [Église Saint-Étienne-Saint-Denis : (XVe siècle-XVIIe siècle)
Jusqu'à la fin du XIVe siècle, il y a deux églises paroissiales catholiques à La Ferté : celle située à Condetz et Saint-Nicolas.
Saint-Denis était tout d'abord une petite
chapelle successivement agrandie. L'église de Condetz fut construite entre le IXe et le Xe siècle, en remplacement de la chapelle Saint-Martin. Elle fut érigée par les moines de 

Reuil qui, depuis l'époque de leur fondation, veillaient aux intérêts religieux des habitants. Elle était située à 500 ou 600 mètres de la chapelle Saint-Martin, au bord de la Marne. L'église Saint-Étienne de Condetz, se trouvant de l'autre côté de la rivière était excentrée par rapport au château. La célébration des offices s'en trouvait souvent compromise.
Au début du XVe siècle, un mouvement de population, en grande partie dû aux diverses invasions, puis à la guerre contre les anglais, poussa les habitants à chercher aide et protection à l'intérieur de la forteresse. Les habitants choisirent comme « chapelle de secours » le
beffroi ou tour du Guet. Elle fut agrandie peu à peu aux frais des paroissiens. C'est un peu plus tard que l'on construisit les dernières travées englobant la tour.
L'église Saint-Denis fut érigée entre 1620 et 1625. D'après le journal de l'abbé Duchêne, malgré son mauvais état, l'église Saint-Étienne faisait toujours office de paroisse jusqu'en 1637. Son usage étant moins fréquent, on abandonna l'idée de la réparer et les dégradations devinrent irréparables.

En 1750, lors d'une assemblée de la ville et de la paroisse, qui eut lieu à l'hôtel de ville, il fut décidé que les matériaux de la démolition de Saint-Étienne serviraient à la restauration de Saint-Denis.
D'après les bulletins paroissiaux les plus anciens, en 1580, l'église de Saint-Denis avait déjà pris le double vocable Saint-Étienne-Saint-Denis. Les deux églises servent simultanément jusqu'en 1624. La forme de la tour de l'église actuelle date de sa reconstruction en 1750, elle possédait un carillon.
Les
orgues furent achevés le 29 octobre 1628, le maréchal de La Force, seigneur de la ville à cette époque, vint entendre les premiers tuyaux.
Le sculpteur et photographe Samuel Adam-Salomon (1818-1881) est d’ailleurs né à La Ferté-sous-Jouarre. (On trouve en foret de Fontainebleau des bronzes moulés par ce sculpteur.  Ses parents s’installent à Fontainebleau vers 1830.  En 1849, la mairie de Fontainebleau lui commande un grand médaillon en fonte représentant Némorosa, d’après la légende écrite par le poète menuisier de la ville : Alexis Durand. Le médaillon est accroché à un rocher sur le sentier inventé par Denecourt. Adam-Salomon est lié d’amitié avec Denecourt avec qui, il parcourt la forêt de Fontainebleau. Si l’histoire du sculpteur vous intéresse vous trouverez sa biographie sur http://www.fontainebleau-photo.com/2013/11/exposition-adam-salomon.html

Après la mairie la rue change de nom et devient rue Michel Fauvet. En haut de la rue prenons sur la gauche la rue de la gare (nous ne sommes pas obligés de monté jusqu’à la D 603 et le pont de la ligne SNCF.) Dans la rue de la gare nous trouvons en exposition une meule de moulin à carreaux. Avant de réaliser ce topo je me demandais bien ce qu’elle faisait là ? Et surtout je ne comprenais pas pourquoi elle était en morceau. Pour moi les meules pour écraser le grain étaient d’une seule pièce.

 



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