De la Seine à la Marne par les GR 1-14-11 : Etape 6 ; GR 11 - Coulommiers – La Ferté sous Jouarre
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Novembre 2017
Km Temps Arrêt
V/d V/g Dénivelé
26 4h37 0h17 5,6
5,3 437 +
Cela me fait mal au ventre les chevaux de la boue jusqu'au genoux |
Laissons deux rues sur la gauche, et prenons la troisième après un virage, rue sans issu pour les voitures et permettant de rejoindre le chemin du champ chevillard. Je vous rassure c’est tout simple nous sommes toujours sur le GR. Au carrefour dans les champs nous prenons à gauche et retrouvons un balisage jaune. Notre chemin est une succession de bois et de champs. A la fourche nous prenons à gauche traversons le ru des Avenelles [Les Avenelles ou ru du Rognon ; C'est un affluent de l'Orgeval en rive droite, donc un sous-affluent de la Seine par l'Orgeval, le Grand Morin puis la Marne. D'une longueur de 13,2 km.
sa source dans le champ de la pierre (cote 172 en dessous du bois clos.) Ce ru en pointillé sur la carte passe en contrebas de la butte de Doue et rejoint le confluent du ru de l’étang de la motte dans le village de Croupet devenant d’après la carte le ru des Avenelles, ce dernier ce jetant dans le ru du rognon (celui provenant du Mans) en dessous du Theil et toujours d’après la carte c’est ce dernier qui ce jette dans le Grand Morin ce qui porte son cours à environ 17 km et non pas 14 comme annoncé plus haut. Je n’ai pas trouvé de ru d’Orgeval sur la carte. C’est peut être le nom local de la partie entre les deux confluents, mais sur la carte elle est attribué au ru du rognon. Le chemin débouche sur un chemin formant Té. Nous prenons à gauche. Nous allons faire un U pour contourner une pièce de terre. (Ici on regrette l’aménagement des sentiers et du balisage que nous avons rencontré dans l’Essonne. On ne s’y trompe pas on est
l’Etang de la Motte. Notre chemin sur la carte porte le nom du pont de pierre. Nous débouchons dans le quartier du Bout d’en Bas rue du pont saint pierre que nous prenons à gauche nous sommes à Doue après une rue sur la droite notre rue devient de la Croissette [Doue est située dans l'Est du bassin parisien, dans la partie de la Brie historiquement connue sous le nom de Brie Champenoise à 10 km au nord-est de Coulommiers. La commune est situé sur une plaine agricole, dominée par une butte, la « Butte de Doue ».Cette butte est du point de vue géologique une butte témoin. Elle résulte d'un phénomène d'érosion inégale entre les zones entourant la butte et la butte elle-même. Cette butte est donc apparue peu à peu en raison de sa moindre exposition à l'érosion naturelle, grâce au plateau calcaire qui la surmonte. Ce petit plateau est d'une composition moins tendre que la strate calcaire qui jadis s'étendait sur la région, à la même altitude que l'actuel sommet de la butte. Cette dernière nous renseigne donc sur la composition des sols dans cette partie du bassin parisien, d'où son nom. La formation est donc faite de roche calcaire (marne) au sommet, de sable en son milieu (où affleurent de nombreux fossiles marins : le plus souvent des planorbes ou des limnées, mais aussi des dents de requins), ainsi que d'autres types de roches sédimentaires. Le sable disponible a fait l'objet d'une petite exploitation. Certaines zones de la commune sont plus humides, à l'image de la zone de l'étang de Croupet.
La commune est
mentionnée dès le XIe siècle.
L'église qui domine toujours actuellement le village a été construite au XIIIe siècle sur l'emplacement d'un ancien
temple païen.
L'église du village.
Au XIIe siècle, Manassès Ier, évêque de Meaux,
donne l'autel à son
chapitre. À la même époque, la paroisse est rattachée à la
seigneurie des Juvénal des Ursins.
Au XVIe siècle, l'église est
remaniée. Au XVIIe siècle, la famille
de Harville récupère la paroisse. Le dernier seigneur, le général d'Harville, militaire et homme politique français, écuyer de l'Impératrice Joséphine,
a été inhumé dans le cimetière en mai 1815. Sa tombe y est toujours visible. Wikipédia] toujours dans le quartier du Bout d’en bas, dans un virage
nous prenons à l’angle d’un gîte rurale un chemin intra muros serpentant entre
les jardins sur la droite. Nous débouchons rue du général D’Harville que nous
prenons à droite, j’ai poussé jusqu'à la rue principale pour une photo. Je
reviens sur mes pas et prend la rue de la butte qui se termine par un sentier
entre les jardins s’appelant rue Sainte Catherine passons une barrière le
chemin fait fourche on prend à droite, longeons le stade et l’aire de jeux. Passons
la barrière, nous débouchons sur la route face à une monumentale église.
[Située en hauteur, au sommet de la célèbre butte de Doue, l'église Saint-Martin de Doue se dresse sur un lieu de culte déjà utilisé du temps des Celtes. La fondation de l'église daterait elle de l'époque de Saint-Martin (VIe siècle), même si aucune trace n'en subsiste aujourd'hui.
Les betteraves sucrières |
[Située en hauteur, au sommet de la célèbre butte de Doue, l'église Saint-Martin de Doue se dresse sur un lieu de culte déjà utilisé du temps des Celtes. La fondation de l'église daterait elle de l'époque de Saint-Martin (VIe siècle), même si aucune trace n'en subsiste aujourd'hui.
Il abrite les cloches de l'église.
A l'intérieur, la
décoration de l'édifice est riche, et surtout marqué par certains chapiteaux de
colonne sculptés et peints de la fin de l'époque romane. Les boiseries du
choeur, datées du XVIIIe siècle,
ont la particularité d'avoir été offerte à sanctuaire par Louis XVI en personne, encore Dauphin
de France, à l'occasion d'une chasse dans les forêts environnantes.
Eglise du ;
XIIIe siècle, clocher-porche du XIXe siècle Architecture ;
Gothique.
Visite le Dimanche
Après Midi : http://www.balades-en-brie.com/brie/doue/eglise-saint-martin.html]
Redescendons la butte par la route nous sommes toujours sur le GR 11. Nous
débouchons face au château (grosse propriété que j’ai pris pour une ferme).
Nous débouchons sur une route que nous prenons à gauche, laissons une rue sur
la droite puis coupons la D 37 poursuivons en face par un chemin dans les
champs nous buttons sur une parcelle
et notre chemin tourne à gauche. Nous
longeons la Chevrie ferme ou ancienne ferme devenue chambre d’hôte et nous
prenons la route sur la droite, nous sommes toujours sur le GR 11. Après les
vallons du Petit & du Grand Morin nous retrouvons le plateau de brie avec
ses betteraves. Laissons les routes que nous rencontrons et traversons les
Petits Montgoins, nous coupons la D 204 et prenons le chemin après avoir longé
un dépôt de pierre faisant rapidement fourche ou nous prenons la branche de
gauche. Nous descendons sur un chemin caillouteux faisant souffrir les
chevilles dans le bois Marcou. Nous débouchons sur un chemin que nous prenons à
gauche toujours le GR 11 et retrouvons un balisage jaune. Heureusement que je
ne suis pas le GR de Saint Jacques de Compostelle la branche Reims – Paris, je
ne vois que des croix bleu et jaune mais aucune
balises indiquant l’itinéraire à suivre. Cela doit dérouter les Jacquaires il est si bien tracé, et matérialisé par des chambres d’hôtes dans les Ardennes, qu’ici on a un désert de balise. Après un virage longeons le ru Choisel (dans ce lieu j’ai l’impression d’être dans les Monts d’Ambazac). Dans mon topo oral le PR ne porte pas ce nom là, il porte le nom du hameau le Ru de Vrou situé en limite du plateau. Quittons une branche du jaune remontant sur la gauche traversons le ru et poursuivons le GR 11 notre chemin fait fourche nous rencontrons encore des croix jacquaires, nous prenons à gauche. Nous longeons une aire de mobil-homes et de petits chalets. Nous débouchons sur un chemin formant Té et prenons la branche de Gauche, nous grimpons la colline et ce n’est pas facile sur ses cailloux de meulières et cette marne qui glisse sous les chaussures. Traversons la D 204 poursuivons en face. Le chemin fait fourche laissons la branche de droite à la
seconde fourche il y a un trou dans le balisage du GR, il passe
d’après la carte par la D 114, seulement je n’ai pas vu de balisage. Je suis
donc redescendu les quelques mètres pour suivre le balisage jaune (sur la
droite lorsque l’on monte) le chemin n’est pas facile en automne ;
ornières pleines d’eau et terrain très glissant, mais c’est mieux que le bitume.
Nous longeons des prairies et laissons les chemins descendant sur la droite
desservant des propriétés privés. Après une énième fourche nous prenons à
gauche. Nous débouchons malgré tout sur la D 114 ou nous retrouvons les marques
du GR à l’entrée de Romeny, que nous prenons à droite sur quelques centaines de
mètres rue grande puis à gauche la rue du cloud. nous prenons ensuite à droite
le sentier intra muros qui devient à son
extrémité rue Albert Besnard nous sommes toujours à Romeny. Traversons la
Grande Rue (D114) puis la rue de la mare, prenons en face le chemin alternant
entre champs et bois. Après un virage nous débouchons sur un chemin formant Té
et prenons à droite, puis à la rencontre de la fourche encore la branche de droite,
On aperçois sur la gauche Jouarre [La ville est
située sur un plateau à 150 m d'altitude. Avec 4 219 hectares, c'est en termes de superficie la
seconde commune de Seine-et-Marne après celle de Fontainebleau. La racine toponymique de Jouarre renvoie sans doute à
une ancienne occupation celte, peut-être le gaulois duro,
"porte" d'où "forteresse", ou divoduro,
"forteresse divine"".Domus Dei de Jotro - Jouerre-en-Brie
- Juere - Jouarre-Balleau et Courcelles. Au cours de la Révolution française,
la commune porte le nom de Jouarre-la-Montagne. l’essor jotrancien est à
rechercher dans la première moitié du VIIe siècle,
lorsque saint Adon fonde à
cet endroit une abbaye, encore en activité à l’heure actuelle. Les invasions
normandes du IXe siècle, les
dégradations de la guerre de Cent
Ans
au XVe siècle, la Révolution française,
autant d’événements majeurs qui ont touché cette commune. Mais le patrimoine
local est resté intact, et si chaque époque a laissé sa trace, c’est pour mieux
révéler ce qui avait été fait antérieurement… Ainsi Jouarre reste l’une des
rares communes de la région à conserver autant de vestiges des temps révolus.
Joyau du patrimoine et de l’art mérovingien, les cryptes de Jouarre demeurent
un ensemble unique en Europe de par leur conservation et de par leur âge. En
1915, les bâtiments de l'abbaye de Jouarre sont réquisitionnés pour servir
d'hôpital militaire à l'arrière du front. wikipédia] Je pensais
traverser le village, mais le GR
en a décidé autrement et je le regrette. En tapant le topo je me rends compte que c’est un village méritant un détour. Nous resterons donc en périphérie. Nous arrivons à une fourche et prenons à gauche la rue sans issu de chemin vert débouchant sur la rue du Marteroy que nous prenons à droite, laissons une rue sur la gauche, et prenons un peu plus loin le chemin de Vanry sur la droite (toujours le GR) Je me crois arrivé et me dit que la ferté c’est là en bas. Lorsque l’on regarde le paysage on ne peut pas penser le contraire, nous sommes dans un nœud de vallée, la Marne elle coule là en bas… Il est impossible que ce soit autrement, je dois prendre mon train à la Ferté sous Jouarre, étant sur le plateau à Jouarre la ferté sous Jouarre ne peut être que le village en creux de vallée. J’ai malgré tout un doute je ne vois pas la ligne de chemin de fer. Vous me direz regarde ta carte et du verra que ce n’est pas ça. Seulement je n’ai pas de carte, je marche avec uniquement mon GPS et il me faut des
lunettes pour lire le nom des villages qui
s’inscrivent sur l’écran, et mes lunettes pour lire de prêt, elles sont dans
mon sac. Donc nous descendons dans le bois qui devient privé et occupé par des
récupérateurs de ferrailles. Pas très jolies le coin avec les carcasses de
voitures et les caravannes. Nous débouchons sur un carrefour ou nous
rencontrons le PR balisage jaune nous prenons à gauche poursuivons notre
descente avec encore des ferrailleurs ‘’pas très romantique le coin’’ nous
arrivons sur une grande trouée nous prenons à droite c’est le GR et le balisage
jaune de l’abbaye de Jouarre. (Le balisage jaune continuant tout droit porte le
nom de la vallée du Petit Morin.)Nous sommes sur l’aqueduc de la Dhuys [L'aqueduc souterrain de la
Dhuis (également écrit Dhuys) Construit entre 1863 et 1865 pour alimenter Paris en eau potable, il parcourt 130 km presque à l'horizontale.
Actuellement, il sert essentiellement à fournir en eau le complexe Disneyland Paris. Wikipédia. (Et cela me fait mal au ventre… Chaque été on nous dit que l’on manque d’eau potable, et on la gaspille pour des manèges … Au départ l’aqueduc il était bien prévu pour alimenter en EAU POTABLE l’Est Parisien, comme l’aqueduc de la vanne alimente le sud. Aujourd’hui l’ l’Est Parisien est alimenté par quoi, la Seine ou le canal de l’Ourcq, Dépollué ? Alors que la Marne et le Grand Morin ne passe pas aussi loin que cela du parc à thèmes. ] (Nous en reparlerons un peut plus en détail lors de notre prochaine rando ou nous suivrons un long moment l’aqueduc.) Nous resterons en limite du Courcelles sur Marne. Traversons une rue poursuivons en face traversons la D 204. Nous entrons dans Courcelles sous Jouarre (que j’avais pris pour la Ferté.) Le GR prend la rue du pressoir sur la droite, puis la rue du pont
à gauche, nous passons le Petit Morin [affluent de la rive gauche de la Marne,
sous-affluent de la Seine. La source de la rivière est
sur la commune de Val-des-Marais,
dans les Marais de Saint-Gond
dans le département de la Marne. Se dirigeant
vers l'ouest, le Petit Morin arrose Montmirail puis
après un bref passage dans le sud de l'Aisne, il pénètre
en Seine-et-Marne. Il
coule parallèlement au Grand Morin au nord de ce dernier, de manière générale vers l'ouest.
Il conflue avec la Marne à La Ferté-sous-Jouarre
après un parcours de 86,3 km. Le débit moyen annuel
du Petit Morin, calculé sur 47 ans à Jouarre (de 1962 à 2008), est de 3,4 mètres
cubes par seconde pour une surface de bassin de 605 km2.
balises indiquant l’itinéraire à suivre. Cela doit dérouter les Jacquaires il est si bien tracé, et matérialisé par des chambres d’hôtes dans les Ardennes, qu’ici on a un désert de balise. Après un virage longeons le ru Choisel (dans ce lieu j’ai l’impression d’être dans les Monts d’Ambazac). Dans mon topo oral le PR ne porte pas ce nom là, il porte le nom du hameau le Ru de Vrou situé en limite du plateau. Quittons une branche du jaune remontant sur la gauche traversons le ru et poursuivons le GR 11 notre chemin fait fourche nous rencontrons encore des croix jacquaires, nous prenons à gauche. Nous longeons une aire de mobil-homes et de petits chalets. Nous débouchons sur un chemin formant Té et prenons la branche de Gauche, nous grimpons la colline et ce n’est pas facile sur ses cailloux de meulières et cette marne qui glisse sous les chaussures. Traversons la D 204 poursuivons en face. Le chemin fait fourche laissons la branche de droite à la
en a décidé autrement et je le regrette. En tapant le topo je me rends compte que c’est un village méritant un détour. Nous resterons donc en périphérie. Nous arrivons à une fourche et prenons à gauche la rue sans issu de chemin vert débouchant sur la rue du Marteroy que nous prenons à droite, laissons une rue sur la gauche, et prenons un peu plus loin le chemin de Vanry sur la droite (toujours le GR) Je me crois arrivé et me dit que la ferté c’est là en bas. Lorsque l’on regarde le paysage on ne peut pas penser le contraire, nous sommes dans un nœud de vallée, la Marne elle coule là en bas… Il est impossible que ce soit autrement, je dois prendre mon train à la Ferté sous Jouarre, étant sur le plateau à Jouarre la ferté sous Jouarre ne peut être que le village en creux de vallée. J’ai malgré tout un doute je ne vois pas la ligne de chemin de fer. Vous me direz regarde ta carte et du verra que ce n’est pas ça. Seulement je n’ai pas de carte, je marche avec uniquement mon GPS et il me faut des
Actuellement, il sert essentiellement à fournir en eau le complexe Disneyland Paris. Wikipédia. (Et cela me fait mal au ventre… Chaque été on nous dit que l’on manque d’eau potable, et on la gaspille pour des manèges … Au départ l’aqueduc il était bien prévu pour alimenter en EAU POTABLE l’Est Parisien, comme l’aqueduc de la vanne alimente le sud. Aujourd’hui l’ l’Est Parisien est alimenté par quoi, la Seine ou le canal de l’Ourcq, Dépollué ? Alors que la Marne et le Grand Morin ne passe pas aussi loin que cela du parc à thèmes. ] (Nous en reparlerons un peut plus en détail lors de notre prochaine rando ou nous suivrons un long moment l’aqueduc.) Nous resterons en limite du Courcelles sur Marne. Traversons une rue poursuivons en face traversons la D 204. Nous entrons dans Courcelles sous Jouarre (que j’avais pris pour la Ferté.) Le GR prend la rue du pressoir sur la droite, puis la rue du pont
Le Petit Morin
présente des fluctuations saisonnières de débit relativement modérées et
typiques des rivières de la Brie (Grand Morin, Surmelin). Les hautes eaux
surviennent en hiver, et portent les débits mensuels moyens à un niveau de 4,54
à 6,28 mètres cubes par seconde, de décembre à avril
inclus (avec un maximum en février), et les basses eaux en été, de juillet à
octobre, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu'au niveau de 1,34 mètre cube par seconde aux mois d'août et de
septembre. Wikipédia] Après le pont nous
prenons la rue des prés sur la
gauche et devant la mairie à droite la rue André et Gaston Solvet, à mis pente
le GR prend à droite un chemin intra muros (ruelle de la vigne sur la droite.
Le sentier n’est pas large et pas trop bien entretenu. Traversons la D407 et
poursuivons en face un sentier encore plus en mauvais état. Nous grimpons entre
clôture et bois, coupons la prairie de l’aqueduc de la Dhuys, ça grimpe dure et
cela glisse sur cette marne détrempée attention aux chevilles. Notre chemin
débouche sur un autre formant Té, nous prenons la branche de gauche et
rencontrons un nouveau balisage jaune, nous débouchons sur le chemin
matérialisé de la Bitorderie, traversons les quelques maisons du ‘’four blanc’’
puis la D 70 poursuivons en face le chemin de la noue. Nous faisons le tour de
la Ferté Sous Jouarre. Le chemin fait fourche et prenons à gauche. De rue nous
passons à chemin ce dernier fait fourche, nous prenons
à droite dans une zone
pavillonnaire en construction. Coupons un chemin et nous débouchons rue du guet
que nous prenons à droite dans les faubourgs de la Ferté sous Jouarre. Coupons
la rue de Reuil (D402) prenons en face la rue du Faubourg. Voilà nous sommes
arrivés à la Marne [longue de 514
km. Principal affluent de la Seine, la Marne prend sa source sur le plateau de Langres,
à Balesmes-sur-Marne
(Haute-Marne) et se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville (Val-de-Marne). Elle donne son nom à quatre départements
français. Son nom provient du gaulois matra (mère, nom divinisé dans le
sens de rivière-mère, apparenté à Modron), attesté dans De la Guerre des Gaules de Jules César et La Moselle de Ausone sous la forme latine Matrona. Le débit moyen annuel de la Marne,
est de 39,9 m3/s pour une surface de
bassin de 3 290 km2. La rivière
présente des fluctuations de débit saisonnières, mais dans l'ensemble on peut
dire que son débit est assez régulier. Elle est puissamment régularisée depuis
la création du grand lac du Der-Chantecoq. Au total, à Frignicourt, la Marne
est déjà
une rivière puissante bien alimentée par les précipitations relativement abondantes de la Champagne humide. Les hautes eaux sont hivernales et atteignent des moyennes mensuelles de 50 à 61 m3/s, de décembre à avril inclus. Les basses eaux d'été, qui vont de juin à août atteignent leur minimum moyen en juin avec 21,8 m3/s5. Avant la création du lac, le minimum s'établissait en juillet et était de 14,7 m3/s. La Marne est classée navigable et canalisée sur 183 km depuis Épernay jusqu'à son confluent. Ses écluses présentent un gabarit de 45 m sur 7,80 m.
une rivière puissante bien alimentée par les précipitations relativement abondantes de la Champagne humide. Les hautes eaux sont hivernales et atteignent des moyennes mensuelles de 50 à 61 m3/s, de décembre à avril inclus. Les basses eaux d'été, qui vont de juin à août atteignent leur minimum moyen en juin avec 21,8 m3/s5. Avant la création du lac, le minimum s'établissait en juillet et était de 14,7 m3/s. La Marne est classée navigable et canalisée sur 183 km depuis Épernay jusqu'à son confluent. Ses écluses présentent un gabarit de 45 m sur 7,80 m.
Elle est connectée à
l'Aisne par le Canal de l'Aisne à la Marne qui arrose Reims, et indirectement, par l'intermédiaire du Canal latéral à la Marne, au Rhin par le Canal de la Marne au Rhin et à la Saône par le Canal de la Marne à la Saône, tous au gabarit
Freycinet.
Plusieurs canaux ont
été mis en service pour couper les méandres de la rivière en Seine-et-Marne : le canal Cornillon (à Meaux) et le canal de Chalifert,
long de 12,3 kilomètres (entre Meaux et Chalifert). La Marne n'est pas navigable entre Neuilly-sur-Marne et Vaires-sur-Marne, à cause du barrage de Noisiel situé près de l'ancienne chocolaterie Menier.
Sur ce tronçon, la navigation passe par le canal de Chelles, parallèle à la rivière et long de 8,5
km environ.
La Marne présente la particularité de permettre à un bateau de
parcourir intégralement sa vallée, jusqu'à passer presque sous sa source par la
voûte de Balesmes. Cette
source est toute proche de la grotte dans laquelle le rebelle gaulois Sabinus est réputé s'être réfugié en compagnie de sa femme
pendant neuf ans, avant d'être capturé par les Romains. En fait la légende qui
dit que Sabinus s'est caché dans la grotte qui surplombe la source de la Marne
à Balesmes sur Marne, en compagnie de sa femme Éponine n'est
étayée par aucun écrit ni trace réelle tangible. D'ailleurs à l'entrée de la
grotte on peut y lire cette information en point
Jusqu'au milieu du XVIe siècle, l'histoire de La Ferté, ne
présente aucun intérêt notable. À cette époque, les protestants y étaient très nombreux et la ville prit parti pour le
prince de Condé, qui était leur seigneur. Capitale mondiale de la pierre
meulière, La Ferté-sous-Jouarre était mondialement connue jusqu'au XIXe siècle grâce à la dureté
exceptionnelle de la pierre extraite dans ses carrières, qui alimentait les
moulins du monde entier. Aujourd'hui encore, on retrouve des pierres à pain
fertoises dans toute l'Europe mais aussi 
en Amérique… et jusqu'en Nouvelle-Zélande ! Le pain, nourriture essentielle de tous les temps, est composé de farine devant être broyée. On abandonne progressivement la fabrication de meules « monolithes », c'est-à-dire constituées d'un seul bloc de pierre, pour appliquer la technique de « meules à l'anglaise », constituées de plusieurs morceaux de choix de pierre, les « carreaux ». On extirpait ces pierres dans toutes les collines environnantes de La Ferté-sous-Jouarre : Tarterel, le bois de la Barre… Cette industrialisation verra son apogée au XIXe siècle. La Ferté-sous-Jouarre, à cette époque, comptait 23 entreprises, la production annuelle atteignait 1000 à 1200 meules et 80 à 100 000 carreaux qui partaient par bateaux, puis par chemin de fer dans le monde entier. Wikipédia] Remontons la rue principale (rue des Pelletiers.) Nous passons devant l’hôtel de ville [L'hôtel de ville est un des bâtiments les plus remarquables de La Ferté-sous-Jouarre.
en Amérique… et jusqu'en Nouvelle-Zélande ! Le pain, nourriture essentielle de tous les temps, est composé de farine devant être broyée. On abandonne progressivement la fabrication de meules « monolithes », c'est-à-dire constituées d'un seul bloc de pierre, pour appliquer la technique de « meules à l'anglaise », constituées de plusieurs morceaux de choix de pierre, les « carreaux ». On extirpait ces pierres dans toutes les collines environnantes de La Ferté-sous-Jouarre : Tarterel, le bois de la Barre… Cette industrialisation verra son apogée au XIXe siècle. La Ferté-sous-Jouarre, à cette époque, comptait 23 entreprises, la production annuelle atteignait 1000 à 1200 meules et 80 à 100 000 carreaux qui partaient par bateaux, puis par chemin de fer dans le monde entier. Wikipédia] Remontons la rue principale (rue des Pelletiers.) Nous passons devant l’hôtel de ville [L'hôtel de ville est un des bâtiments les plus remarquables de La Ferté-sous-Jouarre.
D'architecture néo-gothique, sa construction date de 1885. Il fut érigé à la place
du « Grand Dauphin Couronné », auberge du XVIe siècle,
transformée en mairie en 1762 sous l'égide de
Simon Gueuvin, alors maire de la ville et meulier. Un programme de concours
architectural fut élaboré. Il prévoyait chaque détail de la construction,
depuis les matériaux (dont naturellement la pierre meulière
pour les fondations) jusqu'aux poignées des fenêtres. Ainsi était-il précisé que les briques plates devaient provenir de la région de Reuil-en-Brie. Treize candidats présentèrent leurs projets. C'est celui de l'architecte Paul Héneux qui fut retenu. Pour la réalisation du projet, il s'entoura des meilleurs artistes de l'époque : Bourgeois, Glaize, Deshayes, Desbois… Aujourd'hui, le bâtiment qui s'élève au cœur de la ville tient lieu de lien historique entre le patrimoine d'antan qui n'a pas résisté aux guerres successives et aux bouleversements des modes de vie, et le patrimoine contemporain propre au paisible de l'âme fertoise pour celui qui sait flâner.] en nous retournant nous avons le chevet de l’église Saint Etienne et Saint Denis. Drôle d’église enclavé dans les maisons pas de parvis pas de porche. Une simple entrée entre deux immeubles. [Église Saint-Étienne-Saint-Denis : (XVe siècle-XVIIe siècle)
pour les fondations) jusqu'aux poignées des fenêtres. Ainsi était-il précisé que les briques plates devaient provenir de la région de Reuil-en-Brie. Treize candidats présentèrent leurs projets. C'est celui de l'architecte Paul Héneux qui fut retenu. Pour la réalisation du projet, il s'entoura des meilleurs artistes de l'époque : Bourgeois, Glaize, Deshayes, Desbois… Aujourd'hui, le bâtiment qui s'élève au cœur de la ville tient lieu de lien historique entre le patrimoine d'antan qui n'a pas résisté aux guerres successives et aux bouleversements des modes de vie, et le patrimoine contemporain propre au paisible de l'âme fertoise pour celui qui sait flâner.] en nous retournant nous avons le chevet de l’église Saint Etienne et Saint Denis. Drôle d’église enclavé dans les maisons pas de parvis pas de porche. Une simple entrée entre deux immeubles. [Église Saint-Étienne-Saint-Denis : (XVe siècle-XVIIe siècle)
Jusqu'à la fin du XIVe siècle, il y a deux églises
paroissiales catholiques à La Ferté : celle située à Condetz et
Saint-Nicolas.
Saint-Denis était tout d'abord une petite chapelle successivement agrandie. L'église de Condetz fut construite entre le IXe et le Xe siècle, en remplacement de la chapelle Saint-Martin. Elle fut érigée par les moines de Reuil qui,
depuis l'époque de
leur fondation, veillaient aux intérêts religieux des habitants. Elle était
située à 500 ou 600 mètres de la chapelle
Saint-Martin, au bord de la Marne. L'église Saint-Étienne de Condetz, se
trouvant de l'autre côté de la rivière était excentrée par rapport au château.
La célébration des offices s'en trouvait souvent compromise.
Au début du XVe siècle, un mouvement de population, en grande partie dû aux diverses invasions, puis à la guerre contre les anglais, poussa les habitants à chercher aide et protection à l'intérieur de la forteresse. Les habitants choisirent comme « chapelle de secours » le beffroi ou tour du Guet. Elle fut agrandie peu à peu aux frais des paroissiens. C'est un peu plus tard que l'on construisit les dernières travées englobant la tour.
L'église Saint-Denis fut érigée entre 1620 et 1625. D'après le journal de l'abbé Duchêne, malgré son mauvais état, l'église Saint-Étienne faisait toujours office de paroisse jusqu'en 1637. Son usage étant moins fréquent, on abandonna l'idée de la réparer et les dégradations devinrent irréparables.
En 1750, lors d'une assemblée de la ville et de la paroisse, qui eut lieu à l'hôtel de ville, il fut décidé que les matériaux de la démolition de Saint-Étienne serviraient à la restauration de Saint-Denis.
D'après les bulletins paroissiaux les plus anciens, en 1580, l'église de Saint-Denis avait déjà pris le double vocable Saint-Étienne-Saint-Denis. Les deux églises servent simultanément jusqu'en 1624. La forme de la tour de l'église actuelle date de sa reconstruction en 1750, elle possédait un carillon.
Les orgues furent achevés le 29 octobre 1628, le maréchal de La Force, seigneur de la ville à cette époque, vint entendre les premiers tuyaux.
Le sculpteur et photographe
Samuel Adam-Salomon (1818-1881) est d’ailleurs né à La Ferté-sous-Jouarre. (On trouve en
foret de Fontainebleau des bronzes moulés par ce sculpteur. Ses parents s’installent à Fontainebleau vers
1830. En 1849, la mairie de
Fontainebleau lui commande un grand médaillon en fonte représentant Némorosa,
d’après la légende écrite par le poète menuisier de la ville : Alexis Durand.
Le médaillon est accroché à un rocher sur le sentier inventé par Denecourt.
Adam-Salomon est lié d’amitié avec Denecourt avec qui, il parcourt la forêt de
Fontainebleau. Si l’histoire du sculpteur vous intéresse vous trouverez sa
biographie sur http://www.fontainebleau-photo.com/2013/11/exposition-adam-salomon.html] Saint-Denis était tout d'abord une petite chapelle successivement agrandie. L'église de Condetz fut construite entre le IXe et le Xe siècle, en remplacement de la chapelle Saint-Martin. Elle fut érigée par les moines de Reuil qui,
Au début du XVe siècle, un mouvement de population, en grande partie dû aux diverses invasions, puis à la guerre contre les anglais, poussa les habitants à chercher aide et protection à l'intérieur de la forteresse. Les habitants choisirent comme « chapelle de secours » le beffroi ou tour du Guet. Elle fut agrandie peu à peu aux frais des paroissiens. C'est un peu plus tard que l'on construisit les dernières travées englobant la tour.
L'église Saint-Denis fut érigée entre 1620 et 1625. D'après le journal de l'abbé Duchêne, malgré son mauvais état, l'église Saint-Étienne faisait toujours office de paroisse jusqu'en 1637. Son usage étant moins fréquent, on abandonna l'idée de la réparer et les dégradations devinrent irréparables.
En 1750, lors d'une assemblée de la ville et de la paroisse, qui eut lieu à l'hôtel de ville, il fut décidé que les matériaux de la démolition de Saint-Étienne serviraient à la restauration de Saint-Denis.
D'après les bulletins paroissiaux les plus anciens, en 1580, l'église de Saint-Denis avait déjà pris le double vocable Saint-Étienne-Saint-Denis. Les deux églises servent simultanément jusqu'en 1624. La forme de la tour de l'église actuelle date de sa reconstruction en 1750, elle possédait un carillon.
Les orgues furent achevés le 29 octobre 1628, le maréchal de La Force, seigneur de la ville à cette époque, vint entendre les premiers tuyaux.

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