samedi 2 février 2019

78 - Petite Promenade ; Saint Mammes


Saint mammès – Moret sur Loing

Février 2018

 
                       Le code mobile de cette randonnée est b312085
 
                                                                     (Explications Code Mobile)

Le départ se trouve à Saint Mammès. (Le parcours à été fait peu de temps après les inondations j'aurais du attendre le printemps ou l'été... ce fut cinq mois pratiquement sans pluie)


Km   Temps   Arrêt     V/d      V/g       Dénivelé
12     2h2-10   21         5,3        4,6          96+
Géographiquement, Saint-Mammès a mêlé son destin à celui de la rivière au confluent de la Seine et du Loing par sa position stratégique. Elle explique en effet, en partie, la spécificité actuelle du bourg. Celle d’être « un village de mariniers » - Cela lui offre la possibilité de jouer très tôt un rôle important dans l’histoire de la batellerie. Les développements technologiques ont rythmé la vie de la batellerie corrélativement à celle du bourg qui a ainsi connu tous les modes de navigation : le halage humain et animal, la descente des rivières au gré du courant, la traction mécanique, le remorquage à vapeur, la motorisation des bateaux ; mais aussi tous les types de batellerie : la batellerie séquanaise sous l’ancien Régime, la batellerie ligérienne, la batellerie du 
Centre, celle du Nord et enfin celle venue de l’ensemble de l’Europe. Les bateliers ont toujours su apprécier les charmes de Saint-Mammès, ce qui en fait aujourd’hui encore une terre de mariniers par excellence. De nombreux vestiges carolingiens ou néolithiques découverts sur la commune attestent d’une occupation très ancienne du site. Il y aurait même eu une occupation viking, sans doute à cause de cette position de carrefour fluvial.  Jusqu’à la fin du XIXème siècle, un véritable culte fut voué au saint patron de la commune, tué à quinze ans d’un coup de trident, Mammès de Cappadoce est devenu le symbole de la pureté de la conscience et de l’amour généreux qui va jusqu’au sacrifice de la vie. 

C’est probablement Adam Péniers, dont la dalle tumulaire se dresse dans notre église, qui rapporta de Constantinople une relique du jeune Martyr et des linges imprégnés de son sang. Il en fit don à son petit pays et bâtit en son honneur le sanctuaire devenu le centre de ce village. Dès lors, le hameau s’appellerait Saint-Mammès. Il fut surtout invoqué contre la rage et les maux d’entrailles. La légende dit même que les chiens enragés prenaient d’eux-mêmes le chemin de Saint-Mammès et venaient se coucher sur une dalle devant la statue. Ils en repartaient guéris. www.saint-mammès.com La terre est déréglée mais l'humain oubli...

Saint Mammès se trouve dans cette pointe de terre au carrefour entre la Seine et le Loing. Situé entre Champagne sur Seine et  Montereau par la D 40E2 ou de Moret sur Loing par la D 218. De grands parkings se trouvent sur les quais en bordure de Seine.
Malheureusement nous étions en période d'inondations et je n'ai pas pu les utiliser.
Saint Mammès est un ancien port marchant comportant une bourse des bateliers qui permettait de distribuer le frêt. La Seine en comportait deux, l'autre étant à Conflant Saint Honorine. Après s'être garé remontons la Seine [long de 776,6 kilomètres, coule dans le Bassin parisien et arrose notamment Troyes, Paris, Rouen et Le Havre. Sa source se situe à 446 m d'altitude.  Sa source se trouve, en Côte-d'Or, sur le plateau de Langres. Elle se jette dans la Manche entre Le Havre et Honfleur. Wikipédia] par le quai de Seine un peu avant l'église nous trouvons un passage sous porche que 

nous prenons (elle n'existe pas sur la carte rando.) (Ruelle « hochart », elle se trouve vers la maison avec une petite grille de protection et un auvent en tuile) nous avons quitté le balisage jaune {mais l’on peut prendre la ruelle de la vieille forge, ou la ruelle du pas.} Nous débouchons rue du clos que nous prenons à droite, puis la première venelle sur la gauche (qui n'existe pas sur la carte, il faut le plan) (si vous avez pris la ruelle de la vieille forge il faut tourner à droite pour suivre l’itinéraire. Si vous avez pris la ruelle du pas il faut tourner à gauche dans la rue du clos pour poursuivre notre rando.) « l'intersection entre venelle est pavé », au premier carrefour nous prenons sur la gauche coupons deux venelles à gauche et prenons la deuxième venelle à droite. On retrouve le balisage jaune. Nous débouchons rue Alfred Pierrard (balisage jaune) que nous prenons à droite puis à gauche la rue de Fleury puis à droite nous prenons la promenade de la Bourse un 

passage sous voûte dans un ancien mur suivons
 [Nous traversons une partie de l'ancienne pépinière ou on y trouve de belles représentations du canal sur des laves émaillées. La pépinière servait alimenter les bords du canal en arbres. Vers le quai nous trouvons une voûte et un tunnel communiquant avec le quai servait à évacuer l'eau après les inondations. (Panneau d'information)] Permettant de rejoindre le quai du Loing. Nous débouchons quai du Loing face à l'ancienne écluse [En 1719, le duc d’Orléans lança des travaux importants pour le creusement du canal du Loing. Avec sa mise en service en 1726, le village connut une grande expansion économique. Plus tard, le développement accru des activités industrielles assura à la batellerie et à Saint-Mammès une période de grande prospérité. Peu à peu les mariniers ont 

choisi de faire de Saint-Mammès leur lieu d’habitation. La mise en culture de petits jardins en apport supplémentaire est une preuve de leur volonté de sédentarisation. C’est pourquoi la commune possède aujourd’hui une structure urbaine tout à fait particulière. En effet, par souci d’économie d’un espace très mesuré –territoire de 224 ha seulement-, l’espace-rue est réduit à d’étroites venelles qui serpentent de cour en cour et de jardin en jardin. Ce parcellaire, très original, est à l’échelle de l’espace exigu dont se 

contentent les mariniers sur leurs péniches. Les jardins sont tout naturellement à la même échelle. Aujourd’hui, la batellerie traverse une période difficile. Celle-ci se caractérise par la baisse sensible du nombre de transports par voie d’eau proposés aux mariniers et par une diminution des effectifs. La libéralisation du marché du fret fluvial a accentué le marasme dans la batellerie en 2000, malgré la création de « bourses d’affrètement » privées visant à fédérer les mariniers. « Cale Info Service », à Saint-Mammès, répond donc à une demande de la profession. www.saint-mammès.com]
Après l’ouverture du canal de Briare, en 1642 et du canal d’Orléans en 1692, le canal du Loing permit à de nombreux bateaux de rejoindre la Seine, malgré les vingt-six pertuis à franchir. Le canal, qui relie Montargis à Saint-Mammès, fut 
construit entre 1719 et 1724. La compagnie fermière qui l’exploita, propriété du duc d’Orléans, fit alors construire sur son parcours des bureaux et maisons éclusières pour assurer la police, l’entretien, le passage des bateaux et l’encaissement des péages. A Saint-Mammès, situés dans un vaste enclos qui comprend des jardins et une pépinière, la maison éclusière et l’hôtel du lieutenant du juge-conservateur et de l’adjoint au procureur fiscal du canal subsistent. Par la suite, l’hôtel fut occupé par le Receveur et le Contrôleur. Aujourd’hui, seule la belle grille rappelle les fastes du Duché. L’hôtel abrite actuellement l’agence de Voie 

Navigable de France. Discrète et intacte, la maison de l’éclusier est, à quelques modifications près, telle qu’elle a été conçue au XVIIIème siècle. Sa particularité est d’être coiffée d’ardoise, dans une région où la tuile domine. Créée en 1749, la pépinière avait pour rôle principal de fournir des arbres pour l’agrément et l’ornement du canal du Loing. Elle servait également à cultiver l’osier qui était ensuite vendu aux villageois. L’écluse de Saint Mammès est une exception sur le canal du Loing. Toutes les écluses sont à perrès celle de Saint Mammès est à bajoyers.La municipalité, dans un souci de mise en valeur de son patrimoine batelier, a décidé d’aménager le quai du Loing, notamment avec la création du parcours de « la Bourse » et l’installation de fresques représentant les métiers de la voie d’eau. www.saint Mammès.com ] 
Digues perrés : Une digue est un remblai longitudinal le plus souvent composé de terre. La fonction principale de cet ouvrage est d'empêcher la submersion des basses-terres se trouvant le long de la digue par les eaux d'un lac, d'une rivière ou de la mer. Un perré est un dispositif de revêtement de levées ou des parois inclinées du canal, notamment à l'approche de ponts, constitué de pierres non jointives et non scellées, ou seulement de façon légère, de manière à laisser s'écouler l'eau entre elles. http://www.vercheenne.fr/nos-ouvrages/ouvrages-genie-civil/digues-perres/
Un bajoyer est une des deux parois latérales d’une écluse. Il fait office de mur de soutènement des terres.
Les bajoyers peuvent être en bois, en maçonnerie, en béton ou en métal. 
Dans les écluses en béton, on distingue deux types principaux de section courante selon que les bajoyers sont indépendants du radier ou solidaires.
Par extension, un bajoyer désigne également les berges bordant la culée d'un pont. Wikipedia ]l'allée de la bourse.  Remontons le quai par la droite après  avoir regarde l’écluse en brique et la maison éclusière. Nous remontons jusqu'à la nouvelle passerelle construite en 2015 [Les premiers projets de franchissement sur le site datent de 1930. Le Syndicat des maisons du bornage, maître d’œeuvre de l’ouvrage, a relancé le dossier en 2007.
La passerelle, longue de 76 mètres, mesure 5 mètres de largeur et pèse environ 90 tonnes. Le tablier est à 6 mètres au-dessus du niveau de l’eau.
Le coût de la réalisation est de 2 600 000 € environ, financés pour 1 220 000 par la Région, et 400 000 par le Département. https://actu.fr/ile-de-france/melun_77288/le-loing-a-desormais-sa-passerelle-pour-rejoindre-veneux_6813536.html] permettant de franchir l'embouchure du Loing avant cette passerelle pour se rendre à pied sur l'autre rive il fallait aller chercher le pont à Moret ou Champagne. [Le Loing Affluent gauche de la Seine, dont le cours long de 143 km. Il prend sa source à Sainte-Colombe-sur-Loing et arrose la Puisaye et le Gâtinais (dont il constitue en quelque sorte « l'épine dorsale »), passant à Saint-Fargeau, Châtillon- Coligny, Montargis, Nemours et Moret-sur-Loing (peu avant son confluent avec la Seine).
Les géologues admettent en général que l’ancien tracé de la Loire se prolongeait vers le nord entre Briare et Gien pour rejoindre la Seine. A une époque difficile à déterminer, un accident géologique a provoqué le déplacement vers l'ouest et l'Océan du cours du fleuve. Le Loing d'aujourd'hui représente donc le vestige de ce parcours primitif.
Le cours du Loing est resté navigable jusqu'au début du xviiie siècle, assurant la subsistance de nombreuses familles (voituriers par eau, mariniers, flotteurs) tout au long de son cours. Les principales marchandises transportées : textiles et surtout sous-produits de la vigne (vin, vinaigre).
L'irrégularité du débit du Loing (aujourd'hui oubliée en raison de la construction de nombreux bassins de retenue) a très tôt conduit à la canalisation de son cours, puis à son doublage par des ouvrages d'art : le canal de Briare, au début du xviie siècle, quittant la Loire à Briare pour rejoindre le Loing à Rogny et suivant son cours jusqu'à sa jonction, peu après Montargis, avec le canal d'Orléans (aujourd'hui désaffecté) et le canal du Loing (construit dans les années 1720, et qui prend le relais pour suivre la rivière jusqu'à son confluent avec la Seine, en limite des communes de Saint-Mammès et Veneux-les-Sablons. Wikipedia ] Prenons la passerelle, ma première  idée était  de prendre à droite après  la passerelle et de suivre la Seine jusqu'à  la rencontre du balisage jaune, mais ce ne doit pas être  faisables …. Enfin pour moi ce ne fut pas faisable ayant réalisé la 

balade quelques temps après les inondations et l'eau n’était pas totalement retiré des points bas du chemin et communiquait encore avec les terrains vagues et l'étang du Lutin. Ce lutin ma joué un mauvais tour (j’ai tout de même noté en rouge ce projet sur la carte, mais vous ne la retrouverez pas sur la trace GPS.) J'ai donc après la passerelle pris à gauche, puis la première rue à droite. On trouve un balisage jacquaire nouvellement installé pour soit disant relancer la voie par la Bourgogne et la Basilique de Vézelay  en 12 étapes. [Ce serait, si j'ai bien lu l'article ; l'un des chemins ancestrales pour se rendre dans les Pyrénées. Je ne suis pas un spécialiste du chemin de Compostelle. Pour moi ancestrale veut dire ancien ou primitif et ce qui me semble bizarre c’est son tracé, avec la traversée de la forêt de Fontainebleau. Traversée qui n’est pas très agréable utilisant les anciennes routes bitumées de la foret.  Après Melun il passe par Barbizon-Fontainebleau, puis Moret.
Après quelques recherches développées dans https://randosacaudos.blogspot.fr/2015/02/le-tour-des-sentiers-balises-de_5.html  En l'an mille Babizon était loin d'être le village des peintres que nous connaissons aujourd'hui. Il y avait trois m’assures entourées de buissons (d’où son non primitif Bar buisson) La forêt n'était pas comme aujourd'hui et l'on avait peur des loups et autres bêtes fauves et puis il y avait les bandes de soldats sans solde, les reîtres, mercenaires sans maîtres en attente d’une guerre, devenus brigands de grand chemin. Sans oublier toutes les histoires de fées, de lutins et autres maléfices faisant peur. Fontainebleau était inconnu, trois masures sans église, avec un pavillon de chasse, plus tard un château vide la plupart du temps, qui ne se remplissait comme le village que lorsque le roi était là. Avon était bien plus grand avec une église mais je n’ai pas trouvé trace de pélerinnage. Et puis le parcours entre Avon et Moret n'est pas terrible longeant la ligne de chemin de fer. Si c'est le chemin ancestrale cela passe et encore… Mais j’ai des doutes. Mon idée c'est qu’après Melun en tant que pèlerin je suivrais la Seine jusqu’à Montereau. Samois et Montereau étaient fortifiées, à Montereau je longerais l'Yonne jusqu'à Sens.  J’aurais suivi plus ou moins ce qui est aujourd’hui le GR 2. En plus je n'étais pas seul il y avait les coches d'eau… d’ailleurs on retrouve le jacquaire commun au GR 2 à partir de Sens ou un peu avant.
A Saint Mammès en effet j’aurai pu rejoindre Moret en longeant le Loing pour me rendre à la Basilique de Larchant connu pour soigner la folie et j’aurais continué par Yèvre le Châtel. Sur l’escalier de l’ancienne citadelle on y trouve une coquille pour rejoindre la voie classique.
Pour conclure avec ce tracé, la foret avec les plus ou moins mille et une certifications, un état de protection absolu…  et ses mille et une balise comme l’annonce les panneaux d’informations, la foret avait elle besoin d’un chemin jacquaire. Cela devait manquer sur son CV de randonneur…]
Reprenons notre itinéraire par la rue du passeur. Au chemin du lutin nous retrouvons le balisage jaune et perdons le jacquaire. Poursuivons la rue, passons l'accès au camping « le Lido» et prenons le chemin suivant sur la gauche ou nous retrouvons le GR 11 sur la carte se chemin de terre qui est au départ entre deux maisons puis entre des clôtures n'aboutit pas, mais la carte est fausse et il débouche au pied du viaduc. [Le viaduc de Saint-Mammès, connu aussi sous le nom de viaduc de Moret, est un pont ferroviaire situé à la limite des communes de Veneux-les-Sablons et de Saint-Mammès dans le département de Seine-et-Marne en France, qui permet à la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles de franchir la rivière le Loing. construit entre 1846 et 1848. Il est mis en service en septembre 1849 lors de l'inauguration de la ligne entre Paris et Tonnerre. À sa mise en service, le viaduc est constitué de trente arches de 10 m de haut, dont deux (celles qui permettent le franchissement du Loing) sont en fonte.
Le 16 juin 1940, l'arche qui enjambe le Loing est dynamitée par le Génie français pour ralentir l’avancée des troupes allemandes. Pendant toute la durée de la guerre, le trafic ferroviaire est interrompu entre la gare de Moret - Veneux-les-Sablons et celle de Saint-Mammès ; le transbordement des voyageurs se fait par la route en empruntant un pont en bois construit par les Allemands au-dessus du Loing. 

Les deux arches en fonte, du côté de Saint-Mammès, sont reconstruites en maçonnerie à la fin de la guerre] Wikipedia ] Longeons la rue du viaduc nous sommes sur le balisage jaune et le GR 11. Laissons les rues traversant le viaduc et poursuivons tout droit jusqu'au Loing. Prenons à droite et remontons la rivière (sur la carte le chemin est sans issu) passons sous le viaduc. Deux jours plus tôt nous ne pouvions suivre la berge, le Loing se déversait par le point bas dans les prairies et jardins attenants. Je passe en faisant deux grands pas et en me mouillant les pieds, mais sans la crue on passe très bien. Nous sommes sur le GR11 et le jaune ainsi que le jacquaire. Nous arrivons à Moret par la halte fluviale.
Normalement nous devions poursuivre jusqu'aux premières maisons et sortir face à la rue du champ de mars (grand parking). Mais voilà que le Loing fait encore des siennes et préfère visiter les berges, je suis obligé  de sortir et de prendre sur la gauche la rue  Edmond Dupray jusqu'à  la rue du champs de mars. Un parking se trouve à gauche, sur la droite une esplanade herbeuse, nous y trouvons une belle maison dans les style 1900 s’appelant du cadrans solaire [construite entre 1910 et 1912] A la statue au milieu de la pelouse traversons la rue et prenons en face la rue
Charles Geoffroy et passons sous le porche horloge, gagnons la place centrale du vieux Moret et derrière les remparts. [Située à la frontière de l’île de France et de la Bourgogne, cette cité du XIIème siècle, médiévale et fortifiée, conserve dans ses murs les traces de son passé : une ville royale avec église, donjon, remparts et portes fortifiées.
Avec la Renaissance, la ville se transforme et plusieurs témoignages architecturaux traduisent ce renouveau.
De nombreux sites, encore intacts aujourd’hui, témoignent de ce glorieux passé. Mais, Moret sur Loing est aussi une ville baignée par les eaux du Loing, propice à l’inspiration des peintres.

Depuis que le peintre impressionniste Alfred Sisley et ses amis ont découvert Moret-sur-Loing, de nombreux artistes viennent y poser leur chevalet. Www.ville-moret.com][ Les origines semblent remonter à l'époque gallo-romaine. Elle prend de l'importance (stratégique notamment) en 1081 en entrant dans le domaine royal.
D'intéressants vestiges (portes et donjon du xiie siècle entre autres)

Personnalités liées à la commune

§  D'Artagnan, chargé de la garde de Fouquet en 1664.
§  Nicolas Fouquet (1615-1680), enfermé au donjon de Moret à l'été 1664.
§  La négresse de Moret, aussi appelée mauresse de Moret (v. 1660 ou 1665-1732 ou 1745), peut-être née de Louis XIV et d'une servante noire. Wikipedia ]

Remarquer les façades moyenâgeuses des maisons entourant la place. Remontons vers la droite admirez la façade en bois sculptée remontons la rue Grande 

     

  

 

et passons sous la porte de Samois regardez à l'angle du passage piéton [le boulet de canon. La vierge date de 1556. De l'autre côté nous avons une belle vue sur cette porte datent de la fin du 12ème une des tourelles abrite l'escalier' l'autre est de surveillance.]

Sur le côté gauche nous trouvons la statue d’Alfred Sisley [Le peintre commence à vivre à Moret en 1882 et s'y installé définitivement en 1889, il déclare que c'est ici qu'il à réaliser  ses meilleurs œuvres. ]  
 Passons de nouveau sous la porte de Samois. Juste derrière  la porte nous trouvons une borne en grès [Grande borne milliaire tronconique en grès portant le numéro 36, correspondant à 36 demi-lieues de Paris, (environ 72 kms) gravé au dessus de la fleur de lys malheureusement effacée à la révolution. Au dos, le numéro 37 apparaît. http://cfpphr.free.fr/invbmoret.htm
Comme suggéré par son père Louis VII le Jeune, Philippe Auguste choisit la fleur de lys pour emblème de la royauté au début de son règne vers 1180, époque où il séjourna à Grez-sur-Loing. Les bornes royales ornées de la fleur de lys jalonnent plusieurs grandes voies historiques espacées d'une demie lieue de poste. Cette borne porte le numéro 36 et provient du relais de poste de l'Auberge à Grez-sur-Loing. 1/2 lieue de poste = 1000 toises = 1949 mètres. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=77216_2 ]
 
Poursuivons la rue Grande et prenons sur la droite le passage sous voûte et nous arrivons à la façade François I [Galerie provenant d'une demeure construite en 1515-1547 par l’officier des finances de François I. Elle reliait son logis et un bâtiment de la rue grande. Les sculptures proviennent certainement des plus grands sculpteurs de l'époque. La façade fut démonté pour être remonté comme façade d'un hôtel particulier à PARIS, cour la Reine en 1823. En 1956 la ville vit revenir sa belle façade. Les restaurateurs du 19ème siècle y on ajoutés des médaillons de François II, Henri II et diane de Poitiers.]

 












 Sortons par la rue du pavé neuf que nous prenons à droite, puis à gauche (presque en face) la rue des Demoiselles, puis à droite la rue de la Grange Taton et enfin à gauche la rue des fossés. Remontons la rue jusqu'au carrefour avec la D 104. Nous sommes à la porte de Grez sur loing. Il n'en reste plus rien sauf une maison avec un bas relief (je ne suis pas sûr qu'il soit d’origine).
 
 
Descendons la rue de Grez et passons devant le couvent des Sœurs de Moret, elle fabrique de très bon sucre d’orge, dont je ne verrais pas la façade en pleine restauration.[Fondation du couvent Notre Dame des Anges par Jacqueline de Bueil, marquise de vardes. Le couvent vit grâce à la fabrication de Sucre d'Orge. Le couvent reçu une bien lourde responsabilité : Louise Marie Thérèse ou encore sœur Louise Marie de Sainte-Thérèse dite la « Mauresse de Moret » (? - vers 1732) est une religieuse française bénédictine du couvent de Villechasson-Moret, à Moret-sur-Loing.
La Mauresse de Moret est le nom sous lequel on désigne communément Soeur Louise-Marie de Sainte-Thérèse, une religieuse qui vécut à la fin du 17e siècle et au début du 18e au couvent de Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne). Sa particularité était non seulement sa couleur de peau (plus ou moins sombre selon les trois portraits que nous avons d’elle) mais aussi sa ressemblance avec le roi 
C'est tout de même plus jolie après restauration

de France, si l’on en croit Voltaire qui la rencontra vers 1719. Le portrait principal de la Mauresse, réalisé d’après nature par le peintre Pierre Gobert(1662-1744) , dont la fille, également religieuse à Moret, était une amie de la Mauresse, a été retrouvé au musée de Remiremont (Vosges). Une inscription au dos du cadre laisse peu de doutes sur les liens de la religieuse et de Louis XIV : « la princesse noire religieuse à Morey, donné par Mme de Mercy (la supérieure du couvent de Moret) à ma tante… »
Certains chroniqueurs évoquent un scandale au Louvre le 16 novembre 1664 lorsque la reine de France, Marie-
Thérèse, aurait accouché publiquement, selon l’usage, d’une petite fille « un peu moresque ». Les faits sont évoqués par plusieurs mémorialistes, mais certains historiens, probablement poussés par des préventions racistes, ont cherché, pendant plus de trois siècles, à les écarter sans examen sérieux. Selon ces mémorialistes, la reine aurait eu à son service un jeune page d’origine africaine dont la petite taille ne nuisait ni à la beauté, ni à l’esprit. C’était « un petit maure fort joli »  et 

« bien fait dans son espèce de nain et de maure » si l’on en croit Mademoiselle de Montpensier, cousine du roi. On a dit également que le 17 février 1664 – neuf mois jour pour jour avant cette naissance remarquée – la reine aurait reçu une lettre (imitant l’écriture du roi d’Espagne) l’informant qu’elle était trompée. Il était par ailleurs communément admis, à une époque où les lois de la génétique restaient à découvrir, qu’une forte émotion causée à une femme enceinte pouvait influer sur le nouveau-né. On tenait donc pour vraisemblable que le jeune homme de compagnie ait pu s’amuser à faire peur à la reine, et que cela ait pu influer la couleur de l’enfant. Quant au jeune Africain facétieux, il aurait disparu mystérieusement et fort opportunément.
Ce qui est certain, c’est qu’une vingtaine d’années plus tard, on remarqua, au couvent de Moret-sur-Loing, une pensionnaire à la peau brune, à laquelle la famille royale allait rendre de fréquentes visites, sous le prétexte de séjours au château tout proche de Fontainebleau.
La pensionnaire avait pris le nom de Louise-Marie-Thérèse (les prénoms du roi et de la Reine). Et lorsque la demoiselle prononça officiellement ses vœux, la famille royale et la Cour se déplacèrent.
On pourrait soutenir que ce sont là des inventions si Madame de Maintenon n’avait écrit le 30 septembre 1695 cette lettre peu ambiguë.
Difficile, dès lors, de mettre cette histoire au compte de la rumeur d’autant que Voltaire lui-même, qu’on ne saurait soupçonner de négrophilie, réussit à s’introduire dans le couvent et à « interviewer » la religieuse. Il en conclut – dans son ouvrage Le Siècle de Louis XIV – que c’était le portrait craché du roi.
Une énigme peut en cacher une autre puisqu’un historien a soutenu que le jeune page aurait été arrêté et incarcéré à la citadelle de Pignerol, au fort Sainte-Marguerite puis à la Bastille sous le nom d’Eustache Danger, et que ce serait lui qui serait à l’origine de l’histoire du masque de fer.
Un portrait de la religieuse est conservé à Paris à la bibliothèque Sainte-Geneviève qui détient également un dossier intitulé : « Papiers concernant la Moresque, fille de Louis XIV.  Je vous laisse lire la suite dans http://www.une-autre-histoire.org/la-mauresse-de-moret/] Nous arrivons à l'église [Cette splendide église gothique fut en fait commencée au XIIe siècle et consacrée peut-être par Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry, alors en exil à Sens. Reconstruite au XIIIè Elle ne fut terminée qu’après la guerre de Cent Ans, au milieu du XVe siècle en remplacement d’un édifice antérieur. Le portail fut achevé au XVe. Une tour clocher richement décorée fut alors ajoutée sur la face nord du chœur : 
malheureusement, les assises étant insuffisantes pour un tel poids, le clocher penchait dangereusement et 
l’on dut, en 1697, combler les ouvertures intérieures pour éviter l’effondrement du chœur. Depuis la petite rue de l’Hôtel Dieu, la vision du clocher qui penche sur la droite s’apprécie par rapport à la verticalité des contreforts et des culées des arcs-boutants. http://www.ville-moret-sur-loing.com/la-ville/patrimoine/eglise.html Sisley consacra à l’église de Moret une série de toiles, peintes selon les différents heures du jour dans des harmonies de couleurs très variées] Longeons l'église par la droite en empruntant la rue du Nord, puis à droite la rue de l’Est,
  nous débouchons rue du donjon que nous prenons à droite [unique souvenir du 
 château royal. Ce lieu de résidence a été élevé au 12ème d'abord sous Louis VI, puis sous Louis VII qui appréciait particulièrement Moret. Le donjon comportait trois étages, Le couronnement défensif était muni d’échauguettes aux angles. A partir du XIVe siècle il sert de prison et il abritera Nicolas Fouquet arrêté par Dartagnan en 1664. Au XVIe siècle les rois pour se procurer des fonds louent la châtellenie de Moret. Le 4 septembre 1725 la princesse Marie Leczinska y passe la nuit précédant son mariage avec Louis XV. Après la révolution, l’édifice est vendu et sa démolition commence. Racheté par un particulier au début.Racheté au XXe, il fut reconstruit et remaniée par l’adjonction de la rosace de style XVe (panneau d’info)] Revenons sur nos pas prenons sur la droite les escaliers du donjon nous débouchons rue de la Tannerie que nous prenons à gauche. Par un passage il est possible de se rendre en bordure du loin. Nous retrouvons la rue grande que nous prenons à droite et passons sous la porte de Borgogne [En 1081 Philippe Ier obtient le ville de Moret du duc de Bourgogne en échange de fiefs à Montereau. Moret devient un point stratégique du domaine des Capétiens. La ville marquait la frontière entre le royaume de France et la Bourgogne. Philippe Auguste fait de Moret une place forte et l'entoure d'une ceinture de remparts, flanquée de 3 portes, vingt tours, un château. A l'Ouest, la porte de Samois (anciennement de Paris), à l'Est celle de Bourgogne, la porte d'Orléans ayant disparu au XIXè. Formées d'une tour carrée flanquée vers l'extérieur de deux imposants contreforts qui portent chacun une tourelle en encorbellement, elles sont percées de deux arcs en plein cintre, entre lesquels coulissait la herse. La porte de Bourgogne est ouverte au public lors des Journées du Patrimoine. http://www.msl-tourisme.fr/companies/133/28/La-Porte-de-Bourgogne.html ] Traversons le pont sur le Loing, retourner vous c’est un magnifique paysage on ne sait ou regarder, je vous laisse admirer le tableau … de Sisley. Au rond point nous prenons à gauche la rue de Saint Mammès D 218. Sur la gauche une belle esplanade en bordure du loing nous avons un beau tableau (de Sisley) sur la cité. Un peu plus loin nous passons le centre sportif et la piscine fermer  
En temps normal vous trouvez une promenade au pied du rampart
depuis 2016. Inondée avec une rupture de digue en amont sur le Loing, les responsables du manque d’entretien des installations n’ont certainement pas été condamnés à la remise en état et aux normes de cette installation. 


 



    
Poursuivons et arrivons devant une grosse bâtisse en pierre ressemblant à une grange aux Dîme. Poursuivons nous passons la fin du canal du Loing et tout à coté un menu cours d’eau perdu entre le canal et les contreforts de la colline l’Orvanne [La longueur de son cours d'eau est de 38,9 km. Elle prend sa source au nord de Saint-Valérien et se jette dans le Loing à Moret-sur-Loing Elle est appelée Ravamus au Haut-Moyen Âge (wikipédia). (j’ai une rando en 9 étapes autour du Lunain et de L’Orvanne. https://randosacaudos.blogspot.fr/2013/05/grp-de-la-vallee-du-lunain-etape-1.html)] Profitons de ses inondations pour remarquer ce petit cours d'eau que l'été nous avons du mal à remarquer étant coincé le long du canal Dans le virage nous quittons la route pour prendre sur la droite 

le chemin du Larris sur quelques mètres, tout de suite après la maison d’angle nous prenons le chemin de gauche montant sur le plateau. Après un esse nous rencontrons un chemin en provenance de la droite poursuivons tout droit. Arrivée sur le plateau nous trouvons une croix en pierre. Nous sommes au calvaire. S’il n’a rien d’un calvaire Breton cela à tout de même le mérite de nous donner une magnifique vue sur Moret. Poursuivons le chemin se nomment rue du calvaire et rapidement nous arrivons aux premières maisons de Saint Mammès. Passons sous la ligne de chemin de fer poursuivons de l’autre coté par la rue La Fontaine, puis sur la quatrième à gauche rue Gambette, à droite la rue des trop chères
que nous descendons jusqu’à la Seine, quai de la Croix Blanche. Remarquez sur certaine façade la hauteur de la Seine en 1910… laissons un premier passage intra muros et prenons le second sur la gauche. Chemin entre des maisons puis entre les jardins, nous débouchons rue Gambetta que nous prenons à droite (il ma semblé que le passage sur la droite était bouché. Mais je n’ai pas été vérifié.) puis à droite la rue 

grande à l’église [L’église, dédiée à Mammès, saint guérisseur de Cappadoce, a sans doute été élevée autour de l’an mil. Elle abrite une statue du saint datant du XIIIème siècle, une statue représentant une très belle Vierge à l’enfant (XIVème siècle), ainsi que plusieurs pierres tombales du XIIIème siècle.
Actuellement situé sur le parking de l’église un polissoir de grès, fut découvert à Saint-Mammès vers 1890 au lieu-dit « La Bande à l’aise », au niveau de l’actuelle rue des Ecoles. Il fut ensuite transporté en 1923 dans la propriété de M. George LIORET, ancien maire de Moret-sur-Loing. Pour 
cela, il fut cassé en deux morceaux. Depuis avril 2003, il a retrouvé sa terre d’origine. Ce polissoir atteste une occupation préhistorique de notre territoire et servait à nos lointains ancêtres à réparer leurs haches. D’un poids d’environ 1.5 à 2 tonnes, l’ensemble a une longueur de 1.70m pour une largeur de 1.40m et une épaisseur de 0.45m à 0.65m. http://www.saint-mammes.com/Eglise-Quai-de-Seine.html#.WqthfJfA8dU]

Nous prenons à gauche et retrouvons les parking.
 




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