Colmar
Comme pour Toulouse pour mon périple dans le sud, Colmar est devenu ma plaque tournante de mes deux randos dans le Grand Est.
Reprise de mon itinéraire dans le Grand Est. L'année dernière je finassais mon étape à Sarrebourg. Je voyais la ligne bleue des Vosges se dessiner dans le paysage. Dans ma tête en une journée j'étais au pied de la montagne. Il y a une bonne trentaine d'année, nous visitions les Vosges par l'incontournable route des crêtes et je m'étais dit il faut que je revienne. Cela à mi du temps mais j'ai tenu mon idée traverser les Vosges.
Comme pour Toulouse pour mon périple dans le sud, Colmar est devenu ma plaque tournante de mes deux randos dans le Grand Est.
Reprise de mon itinéraire dans le Grand Est. L'année dernière je finassais mon étape à Sarrebourg. Je voyais la ligne bleue des Vosges se dessiner dans le paysage. Dans ma tête en une journée j'étais au pied de la montagne. Il y a une bonne trentaine d'année, nous visitions les Vosges par l'incontournable route des crêtes et je m'étais dit il faut que je revienne. Cela à mi du temps mais j'ai tenu mon idée traverser les Vosges.
Je suis allé de déception en déception.
Retour en arrière, en 2017. Une fois rentré de Sarrebourg, je prépare mes étapes de l'année suivante, j'ouvre Geoportail aucune trace de GR dans les Vosges, j'ouvre un autre site de carte aucun tracé non plus. Aucune carte ne comporte les tracés des sentiers dans les Vosges. Cela ma révolté.
Pour avoir la trace il faut acheter
les cartes du club Vosgien. Même la FFRP est bafoué. Le GR 5, Gr classé ‘'Européen’’ n'y figure pas. Sur
place on se rend compte que les GR en général ne sont pas balisés par des traits blanc et
rouge, mais avec des rectangles, ou des losanges jaune, bleu ou rouge en 2017 sur le GR 5 j’avais des losanges. Comme la FFRP, le club vosgiens
entretien les sentiers avec des bénévoles, à la différence que la FFRP fournie à l'IGN ses
grands itinéraires de randonnée GR et GRP, que l'on
retrouve sur les cartes au 50 000 ème. J’ai été baliseur volontaire, je sais qu’il faut acheter quelques fournitures, payés grâce aux cotisations, et, les à cotés, stages, éditions des livres sur les randos et subventions pour utilités public… Papillonnant de sentier en sentier il est vrai que je n’achète plus de guides. Guide très utiles pourtant puisque l'on y trouve, le descriptif de la rando, les lieux ou l'on trouve des commerces, et les lieux de couchage, les kilomètres de l'étape et les dénivelés, un peu d’histoire et de légendes.
retrouve sur les cartes au 50 000 ème. J’ai été baliseur volontaire, je sais qu’il faut acheter quelques fournitures, payés grâce aux cotisations, et, les à cotés, stages, éditions des livres sur les randos et subventions pour utilités public… Papillonnant de sentier en sentier il est vrai que je n’achète plus de guides. Guide très utiles pourtant puisque l'on y trouve, le descriptif de la rando, les lieux ou l'on trouve des commerces, et les lieux de couchage, les kilomètres de l'étape et les dénivelés, un peu d’histoire et de légendes.
[Ouf, un bienfait pour le randonneur... En 2020 {du moins je m'en suis aperçu cette année là} le club vosgien c'est rendu compte qu'il était inutile de cacher ses itinéraires pour uniquement faire acheter ses cartes auprès des randonneurs. Aujourd'hui avec les GPS, les Blog et autres sites, tout le monde est capable de fournir une trace gratuite sur le net d'un sentier balisé, ou non. Le massif Vosgien est rempli de signes cabalistiques que l'on ne rencontre nul part ailleurs. Même le GR 5 n'est pas en Blanc et rouge, pourtant il traverse la France du Nord au Sud (Luxembourg-Nice). Avant les Vosges, il est en Blanc et Rouges, après les Vosges, il retrouve cette couleur Comme Partout en France, mais pour la traversée des Vosges il change de sigle, il me semble que c'est un rectangle rouge. (Pour ma traversée des Vosges je n'ai pas suivi que le GR5). J'aime bien les couleurs et sigles différents, c'est une lecture que j'aime bien si on là retrouve sur une carte, car elle permet de mieux s'y retrouver. Dans les Vosges aucun signes ou couleur identiques ne se croisent. Un rêve pour le randonneur débutant. Je parts avec une croix verte, j'arrive deux ou trois heures plus tard avec une croix verte. A Fontainebleau on doit choisir entre du bleu, du bleu, voir peut être du bleu. A Fontainebleau il n'y a que le bleu qui compte. Dans les Vosges sans guide on ne savait ou aller la carte était vide de traces. A Fontainebleau sans guide on ne sait ou l'on se trouve, même sur la carte tout est bleu. A Fontainebleau j'ai surnommé les sentiers bleu ''les sentiers des SCHTROUMPF" Tant pis si vous êtes perdu entre le bleu 7, bleu 6, bleu 8, bleu 8-8, bleu 7-8, et il doit bien exister un bleu 6-7 ou 8-6 tout cela dans le même secteur Gorges aux houx-Long rocher, Mont Fessas. Tout simplement parce que le créateur à balisé en bleu ses premiers sentiers et que les autres, par manque d'imagination, ou d'organisation ont continués à baliser tout les sentiers en bleu. Je dirais même plus. Dès l'instant qu'un sentier passe dans l'escarcelle de Fontainebleau, il devient bleu, même s'il était d'une autre couleur avant. Dans les deux cas, cela a un avantage. Il fallait être un "Sachant" pour s'y retrouver... Aujourd'hui avec le GPS sur le téléphone on arrive à s'y retrouver, même si la carte n'est pas celle de l'IGN... Ces quelques lignes pour me faire pardonner toute les critiques sur le balisage des Vosges. Critique parce que je ne retrouvais pas les sigles sur une carte (Gratuite de l'IGN). Le rectangle bleu, le rectangle rouge, inconnu pour moi. Je vais pester durant toute ma traversée des Vosges. Mais une fois que l'on a compris et si j'étais un peu moins radin, j'aurais peut être acheté une carte, pas assez, deux cartes, peut être trois pour traverser les Vosges, un peut chère pour 15 jours de rando... Et j'aurais su comme je l'ai compris sur place, qu'à t'elle intersection je quittais un rectangle rouge pour prendre un bleu. Je me suis aperçu que cela m'obligeait à regarder soit mon GPS soit mon extraie de carte, inutile en pleine foret vosgienne je n'avais rien de tracé. Alors il fallait que je face confiance à ma trace, et que mon esprit prenne en compte que je suis passé sur du bleu, ou du rouge. Ce n'est pas pire que dans d'autre région ou un GR Blanc et Rouge N°5 on passe sur un GR ... Blanc et rouge on ne voit pas la différence, et si l'on est pas attentif on se plante. Dans les Vosges Le GR 532 est jaune cela attire l'attention.]
Mon fil rouge me faisait passer par le Mont Saint Odile et le château du Haut Koenisbourg, je me suis rendu compte que cela me rallongeait d'une bonne semaine, je me souviens avoir eu du mal à trouver ou coucher. Connaissant les deux sites pour y être passé il y a trente ans, j’ai zapper les Vosges du Nord et suis parti directement du sud. Cela me fait qu'une journée de marche d'approche et en forçant un peu sur les kilomètres et les dénivelés, je boucle les Vosges du sud en 10 jours. Malheureusement je retrouverais un tracé sur une carte qu'après Montbéliard, j'aurais encore pour l'année prochaine un doute sur la trace à suivre. Dommage rien qu'avec les GR 5-531-532 & 533 il y a de quoi arpenter ses montagnes que je ne ferais que traverser. Tant pis pour eux ils veulent rester entre eux qu'ils y reste, je naviguerais comme je le souhaite dans le jura, les Corbières et le Piedmont pyrénéens, ou l'on trouve le tracé des itinéraires et même certain circuit locaux sur les cartes.
Pour faire la trace je me suis
servi de Géoportail avec la "carte classique" carte
routière on trouve tout de même la trace grossière du passage des GR. Donc avec très peu de précisions. De cette trace primaire, j’ai mis la carte rando et j’ai ajusté la trace aux chemins les plus
proches. En réalité à 2017 j'utilisais un autre site me permettant de modifier ma trace sans être obligé de la retracer, chose que l'on ne peut pas encore faire sur Géoportail. Sur ce site, il y avait OpenStreetMap comportant
encore plus de chemins que la carte rando, certain proche de ma
trace sont en rouge et blanc, je modifie encore ma trace. Sur Géoportail la street mondiale se rapproche de celle trouvée sur l'autre site internet. Je me dis que les Américains n’ont rien à faire de l’égo Vosgien puisque ce sont les randonneurs qui mettent à jours le carte. On verra bien et je part un peu dans l'inconnu, les chemins seront-il là ? Sur 26 ou 30 km avec des 1000 ou 1400 m de dénivelés positifs combien aurais-je de kilomètres en plus, de détour à faire ? Et bien j’ai vu, je ne me suis pas perdu. J’ai
pratiquement toujours été sur ma trace. J’ai même été étonné de voir sur le terrain une déviation de sentier et de constaté que je l’avais sur mon GPS. Jamais cela n’arrive avec l’IGN…
Je suis tellement contant de ma trouvaille que j'ai viré (c'est le mot) la carte au 50 000 ème de type numérique, jamais mis à jour, que j'avais acheté avec mon GPS pour y mettre Open Street Map.
Carte de ma traversée des Vosges (Carte primaire sans corrections de traces)
C'est un parcours tout de même sportif surtout la deuxième semaine. Je voulais traverser les Vosges en deux semaines, je l'ai fait. C'est tout de même 286 km et 8900m de dénivelés positif...
avec leur idées, et cela n'a pas été suivi par les autres associations, dommage. Aujourd'hui il ne reste malheureusement que les GR (Blanc & Rouge) GRP (Jaune et Rouge) et les PR jaune, couleur également prise par la régions. Lorsqu'un jaune rencontre un autre jaune, on se raconte des histoire et l'on cherche sur la carte surtout lorsque sur le terrain les itinéraires ne disposent pas de poteaux indicateurs comme en Seine et Marne.
Les Vosgiens ont conservés cette idée de code de couleur, personnellement je trouve cela très bien. Cela permet lorsque vous êtes dans une région pour très peu de temps de réaliser une rando sans être obligé de s'encombrer de carte et de guide, pour deux heures ou quatre heures à passer sur un sentier. on choisi sa boucle par rapport à la couleur et de la forme correspondante et l'on ne la quitte plus jusqu'à la fin de sa boucle. Je trouvais cela génial dommage que ce ne fut pas généralisé.
A Fontainebleau ont aurait bien du prendre ce principe, cela aurait évité de ne voir que du bleu qui de toute façon ne se voit pas beaucoup, sur les arbres et les rochers, de se promener le nez sur la carte pour savoir si l'on est sur le 8, le 8-8 surtout lorsqu'il y a deux raccordement 8-8 à moins que ce soit le 7-8 ou 8-7, non là on est sur le 7, alors on c'est trompé c'est le 8 que je voulais faire mais en passant par le 8-8. C'est le genre de conversation des groupes un peu paumé que je rencontre parfois lors de mes randos, même s'il y a ''un chef'', il y a toujours trois ou quatre, soit disant bon lecteurs de carte qui ne lisent et ne disent pas la même chose, ne sachant pas eux même ou ils sont exactement.
Après cet aparté voici les explications des signes que vous avez plus haut.
Les sentiers inter-départementaux sont balisés de losanges rouges, bleus, jaunes ou verts.
Colmar est mentionnée pour la première fois au IXe siècle. Ville libre du Saint-Empire, elle est membre de la Décapole. Elle connaît un développement rapide à la fin du Moyen Âge et au cours de la Renaissance. Dotée d'une ceinture de remparts, elle souffre néanmoins des troubles liés à la Réforme, de la guerre des Paysans puis de la guerre de Trente Ans, à la suite de laquelle elle devient française.
Colmar est annexée à l'Empire allemand en 1871 puis rendue à la France à la suite de l'armistice de 1918. Bien que n'étant pas chef-lieu de région, Colmar abrite une cour d'appel. Cette particularité est due à l'élévation de la ville au rang de capitale judiciaire par l'ancien Conseil souverain d'Alsace en 1698.
La ville possède un riche patrimoine architectural, notamment une ancienne collégiale, plusieurs couvents, un théâtre remarquable, des canaux (petite Venise) et des maisons du Moyen Âge. Sa situation, au centre du vignoble alsacien et proche du piémont vosgien, et son climat particulier propice à la culture de la vigne, lui valent le surnom de « capitale des vins d'Alsace ». C'est également une ville de culture, siège du musée Unterlinden abritant le
retable d'Issenheim. Colmar est par ailleurs la ville natale du créateur de la statue de la Liberté à New York, Auguste Bartholdi et de Jean-Jacques Waltz, plus connu sous le nom de Hansi.
Le territoire de la commune se situe au sein de la plaine d'Alsace. Ce fossé rhénan d'effondrement, séparant le massif des Vosges à l'ouest de celui de la Forêt-Noire à l'est, est né il y a 65 Ma à l'occasion de la surrection des Alpes. Des fissures orientées nord-sud se formèrent alors ; la partie médiane s'effondra et fut envahie par la mer à l'Éocène supérieur (vers -35 Ma) et à l'Oligocène inférieur (Rupélien, vers -30 Ma). D'abord comblée par des dépôts marins qui recouvrirent le socle hercynien, la plaine accueillit le cours du Rhin qui y déposa ses alluvions fluviatiles, il y a un
million d'années seulement. Dans la bordure ouest du fossé, où se trouve aujourd'hui Colmar, l'épaisseur des dépôts sédimentaires augmente avec des dépôts éocènes et oligocènes issus de l'érosion des Vosges.
Colmar est située au nord du bassin potassique et du bassin houiller sous-vosgien mais également au sud du bassin houiller de la vallée de Villé. La Lauch et ses affluents (le Brennbaechlein, le Muhlbach, le Sinnbach, le Gerberbach et la Thur) irriguent de nombreux quartiers de Colmar. Le canal du Logelbach, en partie couvert, longe la cité et l'Ill y coule à proximité, à l'est.
trace sont en rouge et blanc, je modifie encore ma trace. Sur Géoportail la street mondiale se rapproche de celle trouvée sur l'autre site internet. Je me dis que les Américains n’ont rien à faire de l’égo Vosgien puisque ce sont les randonneurs qui mettent à jours le carte. On verra bien et je part un peu dans l'inconnu, les chemins seront-il là ? Sur 26 ou 30 km avec des 1000 ou 1400 m de dénivelés positifs combien aurais-je de kilomètres en plus, de détour à faire ? Et bien j’ai vu, je ne me suis pas perdu. J’ai
pratiquement toujours été sur ma trace. J’ai même été étonné de voir sur le terrain une déviation de sentier et de constaté que je l’avais sur mon GPS. Jamais cela n’arrive avec l’IGN…
Je suis tellement contant de ma trouvaille que j'ai viré (c'est le mot) la carte au 50 000 ème de type numérique, jamais mis à jour, que j'avais acheté avec mon GPS pour y mettre Open Street Map.
Carte de ma traversée des Vosges (Carte primaire sans corrections de traces)
C'est un parcours tout de même sportif surtout la deuxième semaine. Je voulais traverser les Vosges en deux semaines, je l'ai fait. C'est tout de même 286 km et 8900m de dénivelés positif...
Les Vosges ayant un balisage à part, il valait mieux savoir à quoi cela correspondait.
J'ai trouvé à quoi correspondait les croix (plus), les triangles et les cercles, sur le site du club Vosgien et je me demande qui à copié sur l'autre... Dans les années 80 (date à laquelle je m’intéresse un peut plus à la rando et ou j'ai l'age de me déplacer en voiture, une petite voiture, mais c'était tout de même mieux que la mobylette, j'achetais les guides de la FFRP. Il avait essayé de mettre des couleurs en rapport au temps de parcours ou du nombre de kilomètres, je ne sais plus. En faite personne n'a copié, les Vosgiens en tant que "Vosgien" sont restésavec leur idées, et cela n'a pas été suivi par les autres associations, dommage. Aujourd'hui il ne reste malheureusement que les GR (Blanc & Rouge) GRP (Jaune et Rouge) et les PR jaune, couleur également prise par la régions. Lorsqu'un jaune rencontre un autre jaune, on se raconte des histoire et l'on cherche sur la carte surtout lorsque sur le terrain les itinéraires ne disposent pas de poteaux indicateurs comme en Seine et Marne.
Les Vosgiens ont conservés cette idée de code de couleur, personnellement je trouve cela très bien. Cela permet lorsque vous êtes dans une région pour très peu de temps de réaliser une rando sans être obligé de s'encombrer de carte et de guide, pour deux heures ou quatre heures à passer sur un sentier. on choisi sa boucle par rapport à la couleur et de la forme correspondante et l'on ne la quitte plus jusqu'à la fin de sa boucle. Je trouvais cela génial dommage que ce ne fut pas généralisé.
A Fontainebleau ont aurait bien du prendre ce principe, cela aurait évité de ne voir que du bleu qui de toute façon ne se voit pas beaucoup, sur les arbres et les rochers, de se promener le nez sur la carte pour savoir si l'on est sur le 8, le 8-8 surtout lorsqu'il y a deux raccordement 8-8 à moins que ce soit le 7-8 ou 8-7, non là on est sur le 7, alors on c'est trompé c'est le 8 que je voulais faire mais en passant par le 8-8. C'est le genre de conversation des groupes un peu paumé que je rencontre parfois lors de mes randos, même s'il y a ''un chef'', il y a toujours trois ou quatre, soit disant bon lecteurs de carte qui ne lisent et ne disent pas la même chose, ne sachant pas eux même ou ils sont exactement.
Après cet aparté voici les explications des signes que vous avez plus haut.
Les
sentiers balisés d'un rectangle d'une seul couleur sillonnent les
Vosges du nord au sud et constituent les grands parcours.
Ils
sont homologués par la FFR (Fédération Française de Randonnée).
Il
s'agit du rectangle rouge crée en 1897, suivie des rectangles bleu
et jaune en 1942,
et
enfin du rectangle vert créé en 1981.
Alors
pourquoi ne pas avoir repris ce que l'on trouve dans la France
entière ?
Les
rectangles des mêmes couleurs barrés de blanc
sont
réservés aux accès,
à
des variantes ou à des prolongements.
Les sentiers inter-départementaux sont balisés de losanges rouges, bleus, jaunes ou verts.
Les sentiers de liaison et de petite
randonnée (sentiers locaux)
sont balisés de triangles, de croix et
de chevalets,
dans les couleurs rouge, jaune et vert.
Exception n°1 : pour le "Sentier
de la Sarre" balisé du chevalet bleu.
- Exception n°2 : lors de la création de sentiers en Moselle risquant de croiser un losange existant,
il
a été adapté des losanges bicolores
(2
couleurs séparées verticalement : rouge et jaune, vert et jaune ou
bleu et jaune)
Les
promenades circulaires sont balisées d'anneaux
Pour
les durées de marche de plus de 1/2 journée,
elles
sont balisées à l'aide du disque (cercle plein).
Tous
au long de ma traversée des Vosges je nommerais des sentiers locaux,
notre et nos GR étant souvent commun
Parlons tout de même de Colmar
Mon but n'étant pas de vous faire découvrir la ville, je m'y suis promené en curieux et en ouvrant simplement les yeux. J'espère que cela vous donnera l'envie de mieux la connaître par vous même.Colmar est mentionnée pour la première fois au IXe siècle. Ville libre du Saint-Empire, elle est membre de la Décapole. Elle connaît un développement rapide à la fin du Moyen Âge et au cours de la Renaissance. Dotée d'une ceinture de remparts, elle souffre néanmoins des troubles liés à la Réforme, de la guerre des Paysans puis de la guerre de Trente Ans, à la suite de laquelle elle devient française.
Colmar est annexée à l'Empire allemand en 1871 puis rendue à la France à la suite de l'armistice de 1918. Bien que n'étant pas chef-lieu de région, Colmar abrite une cour d'appel. Cette particularité est due à l'élévation de la ville au rang de capitale judiciaire par l'ancien Conseil souverain d'Alsace en 1698.
La ville possède un riche patrimoine architectural, notamment une ancienne collégiale, plusieurs couvents, un théâtre remarquable, des canaux (petite Venise) et des maisons du Moyen Âge. Sa situation, au centre du vignoble alsacien et proche du piémont vosgien, et son climat particulier propice à la culture de la vigne, lui valent le surnom de « capitale des vins d'Alsace ». C'est également une ville de culture, siège du musée Unterlinden abritant le
retable d'Issenheim. Colmar est par ailleurs la ville natale du créateur de la statue de la Liberté à New York, Auguste Bartholdi et de Jean-Jacques Waltz, plus connu sous le nom de Hansi.
Le territoire de la commune se situe au sein de la plaine d'Alsace. Ce fossé rhénan d'effondrement, séparant le massif des Vosges à l'ouest de celui de la Forêt-Noire à l'est, est né il y a 65 Ma à l'occasion de la surrection des Alpes. Des fissures orientées nord-sud se formèrent alors ; la partie médiane s'effondra et fut envahie par la mer à l'Éocène supérieur (vers -35 Ma) et à l'Oligocène inférieur (Rupélien, vers -30 Ma). D'abord comblée par des dépôts marins qui recouvrirent le socle hercynien, la plaine accueillit le cours du Rhin qui y déposa ses alluvions fluviatiles, il y a un
million d'années seulement. Dans la bordure ouest du fossé, où se trouve aujourd'hui Colmar, l'épaisseur des dépôts sédimentaires augmente avec des dépôts éocènes et oligocènes issus de l'érosion des Vosges.
Colmar est située au nord du bassin potassique et du bassin houiller sous-vosgien mais également au sud du bassin houiller de la vallée de Villé. La Lauch et ses affluents (le Brennbaechlein, le Muhlbach, le Sinnbach, le Gerberbach et la Thur) irriguent de nombreux quartiers de Colmar. Le canal du Logelbach, en partie couvert, longe la cité et l'Ill y coule à proximité, à l'est.
À la Préhistoire, entre 5000 et 4000 avant notre ère, des groupes humains venant du bassin du Danube ont peuplé les bords du Rhin, comme en
témoignent les silex exposés au musée Unterlinden. Ces peuplements s'identifient à la culture rubanée et sont attestés dans les environs de Colmar. La présence de l'Ill et de ses confluents (la Lauch, la Thur et la Fecht) a fortement contribué à l'implantation humaine sur le site.
Une présence celte est attestée entre 1200 et 800 av. J.-C. grâce à la découverte de plusieurs urnes funéraires. Dans les derniers siècles avant notre ère et toujours aux environs de la ville, près du Hohlandsbourg, une agglomération remontant au Bronze final et se rattachant à la civilisation des champs d'urnes a été découverte et fouillée en 1968.
Les Raurarques ou Rauraques, dont la capitale est Argentovaria (le futur Horbourg), défendent la Villa Columbaria au moment de l'invasion alamane.
En 378, l'empereur romain Gratien soumet ces envahisseurs germaniques, dont des contingents entiers vont intégrer l'armée romaine et qui dès lors vont commencer à coloniser la région. Ces auxiliaires alamans ne parviendront pas à s'opposer, malgré une résistance acharnée, au passage du Rhin par d'autres tribus germaniques et orientales, comme les Huns, en 406. Cependant, les colons alémaniques vont devenir peu à peu majoritaires au sein d'une population gallo-romaine. Le bas-latin, parlé par ces derniers, va alors disparaître au profit du germanique.
C'est aux Ve et VIe siècles, lors de la conquête de la Gaule que les souverains francs occupent de grands territoires sur le futur domaine de la
ville. Il s'agit là d'un peuple nomade qui construit de grands bâtiments de bois et de pisé (terre argileuse) : granges, écuries, pressoir, cuisine, basse-cour, colombier... et crée au centre une construction soignée pour son souverain.L'aristocratie alémanique va finalement être défaite et massacrée par les Francs, mettant un terme au conflit multiséculaire qui oppose ces deux fédérations de peuples germaniques. La région de Colmar va alors être dominée par les clans mérovingiens et christianisée.
L'acte de donation de Louis le Pieux, rédigé à Francfort le 12 juin 823, mentionne pour la première fois la ville sous le terme « Notre fisc nommé colombier ». L'empereur carolingien cède à l'abbaye de Munster une partie
de forêt du fisc de Columbarium, alors habité par quelques domaines fermiers.
témoignent les silex exposés au musée Unterlinden. Ces peuplements s'identifient à la culture rubanée et sont attestés dans les environs de Colmar. La présence de l'Ill et de ses confluents (la Lauch, la Thur et la Fecht) a fortement contribué à l'implantation humaine sur le site.
Une présence celte est attestée entre 1200 et 800 av. J.-C. grâce à la découverte de plusieurs urnes funéraires. Dans les derniers siècles avant notre ère et toujours aux environs de la ville, près du Hohlandsbourg, une agglomération remontant au Bronze final et se rattachant à la civilisation des champs d'urnes a été découverte et fouillée en 1968.
Les Raurarques ou Rauraques, dont la capitale est Argentovaria (le futur Horbourg), défendent la Villa Columbaria au moment de l'invasion alamane.
En 378, l'empereur romain Gratien soumet ces envahisseurs germaniques, dont des contingents entiers vont intégrer l'armée romaine et qui dès lors vont commencer à coloniser la région. Ces auxiliaires alamans ne parviendront pas à s'opposer, malgré une résistance acharnée, au passage du Rhin par d'autres tribus germaniques et orientales, comme les Huns, en 406. Cependant, les colons alémaniques vont devenir peu à peu majoritaires au sein d'une population gallo-romaine. Le bas-latin, parlé par ces derniers, va alors disparaître au profit du germanique.
C'est aux Ve et VIe siècles, lors de la conquête de la Gaule que les souverains francs occupent de grands territoires sur le futur domaine de la
ville. Il s'agit là d'un peuple nomade qui construit de grands bâtiments de bois et de pisé (terre argileuse) : granges, écuries, pressoir, cuisine, basse-cour, colombier... et crée au centre une construction soignée pour son souverain.L'aristocratie alémanique va finalement être défaite et massacrée par les Francs, mettant un terme au conflit multiséculaire qui oppose ces deux fédérations de peuples germaniques. La région de Colmar va alors être dominée par les clans mérovingiens et christianisée.
L'acte de donation de Louis le Pieux, rédigé à Francfort le 12 juin 823, mentionne pour la première fois la ville sous le terme « Notre fisc nommé colombier ». L'empereur carolingien cède à l'abbaye de Munster une partie
de forêt du fisc de Columbarium, alors habité par quelques domaines fermiers.
Vers 965, le domaine royal carolingien est scindé entre l'Oberhof (domaine d'en-haut), qui revient au monastère clunisien de Payerne (canton de Vaud en Suisse) ; et le Niederhof (domaine d'en-bas), qui devient propriété de l'évêque Conrad de Constance. Vers l'an mil, on y construit une église en lieu et place de l'actuelle Collégiale Saint-Martin. Elle se composait d'une abside carrée, d'un transept de 19 par 8 mètres ainsi que d'une nef de 15 mètres de long. La ville est détruite par un incendie en 1106.
L'empereur Frédéric Barberousse fait étape à Colmar, sans doute pour signer le traité de Constance (il y repassera en 1156, 1179 et 1186) ainsi que le roi Philippe de Souabe en 1212.
La commune se développe progressivement et accède au statut de ville impériale en 1226, sous la suzeraineté de l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen (qui se rendra dans la ville en 1235). C'est à cette époque que commencent à s'installer diverses communautés religieuses, telles que les Franciscains, les Dominicains et les Augustins.
Le prévôt Jean Roesselmann, après avoir libéré les Colmariens de la domination de l'évêque de Strasbourg en 1261, repousse une nouvelle attaque en 1262 au prix de sa vie.
En 1278, Rodolphe de Habsbourg donne à la ville libre du Saint-Empire romain germanique ses Libertés communales. Dans ce document daté du et rédigé en allemand, le comte affiche quarante-quatre prescriptions relevant du droit pénal, du droit privé et des procédures. Par exemple, pour un meurtre sur le ban de la commune, la punition était la décapitation et la démolition de la maison.
En 1293, la ville tente en vain de se soulever contre le roi Adolphe de Nassau. Deux ans plus tard, Colmar construit son premier hôtel de ville En 1512, la communauté juive est exclue de la ville. Elle y était présente depuis le XIIIe siècle et ne trouvera plus droit de cité jusqu'à la Révolution.
Le statut communal est modifié en 1521, le nombre de corporations est rapporté à vingt.
La ville devient un foyer de propagande luthérienne entre 1522 et 1525 grâce aux ouvrages de l'imprimeur Farckall. À la suite de la guerre des paysans, les premiers groupes de sympathisants de la Réforme se rassemblent (affaire du prédicateur Hans, tentative de sédition de l'aubergiste Bader). La ville échappe de peu aux violences de la guerre des paysans en 1525.
En 1528, le médecin-alchimiste Paracelse se réfugie à Colmar avant de reprendre sa vie errante.
Malgré la ralliement de nombreuses villes alentour, la Réforme ne parvient pas à s'introduire à Colmar. L'échéance est retardée notamment par le prédicateur dominicain Jean Fabbri et le prieur des Augustins Jean Hoffmeister.
Le gouvernement de Colmar réglemente, en 1538, la vie des clercs à l'intérieur des couvents à la suite d'abus constatés.
La peste de 1541 fait 1 560 victimes dans la ville, les franciscains sont décimés.
Georges Wickram, considéré comme le créateur du roman populaire en langue allemande, crée en 1548 une école de chanteurs (Meistersingerschule).
En 1555, la paix d'Augsbourg rétablit officiellement la coexistence du catholicisme et du luthéranisme dans l'Empire.
Le magistrat est renouvelé en 1564 et voit arriver des hommes neufs favorables à un changement de situation.
La réforme luthérienne est introduite en 1575, un demi-siècle après Strasbourg ou Bâle. Le 14 mai, le conseil de la ville, sous la direction de l'Obristmeister Michel Buob, autorise le culte protestant à côté du culte catholique. Le lendemain a lieu le premier culte protestant en l'église des Franciscains, officié par le pasteur de Jebsheim Jean Cellarius.
L'architecte strasbourgeois Daniel Specklin dote la ville de nouvelles fortifications en 1580.
En 1683, Colmar accueille la commanderie militaire de la Haute-Alsace (commissaires des guerres, commissaire régional d'artillerie, contrôleur de l'hôpital royal militaire, commissaire provincial des poudres et salpêtres). Une nouvelle division territoriale relevant de l'Intendant d'Alsace voit le
jour en 1695 : Colmar devient chef-lieu de subdélégation. La ville obtient en 1698 le siège du Conseil souverain d'Alsace (anciennement à Ensisheim), devenant ainsi la capitale judiciaire de la province d'Alsace. La première séance date du 22 mai et a lieu dans la maison dite du Wagkeller.
En 1714, la ville fait l'acquisition de la seigneurie du Hohlandsbourg et
cède le prieuré de Saint-Pierre aux jésuites qui sont installés dans la ville depuis 1698. L'architecte strasbourgeois Jean-Jaques Sarger édifie l'église des Jésuites entre 1735 et 1750, actuellement sur le terrain du lycée Barthold.
La ville, promue chef-lieu du Haut-Rhin en 1790, compte alors plus de 13 000 habitants. Étienne Ignace Salomon en devient le premier maire. En
1791, la ville devient siège de l'évêché constitutionnel du département et la collégiale Saint-Martin est érigée en cathédrale, et ce jusqu'au concordat de 1802. Hérault de Séchelles convertit le tribunal criminel du Haut-Rhin en tribunal révolutionnaire en 1793. Treize exécutions seront prononcées en
quelques mois. En 1800, la ville devient chef-lieu du département et accueille son premier préfet, Jean-Baptiste Harmand. Son siège se trouve initialement dans l'abbaye cistercienne de Pairis (actuel hôtel de ville), avant de déménager en 1866. La ville redevient capitale judiciaire et reçoit un tribunal d'appel qui deviendra une cour d'appel en 1804. À la suite du plébiscite pour l'Empire, elle devient une cour impériale et la ville retrouve un maire, François Antoine Richter.
Colmar accueille le roi Charles X en 1828, ainsi que le duc d'Orléans et de Nemours en 1831.
Au XIXe siècle, Colmar est marquée par de nombreuses émeutes. La première se tient en 1833. Surnommée « émeute de la piquette ». Elle fait
suite à la volonté de l'administration fiscale de taxer un petit vin local, le Bubberi, comme les vins des grandes tables. La révolte gronda fin octobre : les ouvriers rejoignent les maraîchers et les vignerons. Des barricades sont dressées. La garde nationale fut requise mais le texte fut retiré sous la menace du déversement de la piquette dans le ruisseau de la Sinn. Le vicomte de Croismare fut destitué.
L'inauguration de la ligne de chemin de fer Bâle-Colmar-Strasbourg a lieu en 1841. L'année suivante se tient l'émeute dite « des fagots » : en 1842, la municipalité, conduite par le maire
Chappuis, décida de taxer le bois de chauffage. Des manifestant occupent la mairie en juin et, devant leur détermination à en découdre avec le maire, il fait intervenir un escadron de lanciers venu de Sélestat.
La ville atteint les 20 000 habitants en 1845. En 1854, une épidémie de choléra sévit sur la ville : 505 personnes sont touchées, et 349 décèdent des suites de la maladie. La cause principale en est la propreté des rues et des maisons. Au plus fort de l'épidémie et effrayée par l'hygiène déplorable, l'administration décide d'interdire
les aliments à risques, dont le concombre. S'ensuit une troisième émeute, dite « des concombres ». Les maraîchers, et notamment trois sœurs, s'en prirent au marché à un sergent et à son escouade. Ils furent bombardés de légumes. La police et l'armée durent intervenir pour rétablir le calme. Le maire Chappuis se serait bien passé de cette nouvelle émeute.
En 1855, Colmar est encore marquée par une émeute, dite cette fois « des corbillards ». Les Colmariens avaient la tradition de leur dernière demeure au Rappendantz (l'endroit où dansent les
corbeaux), accompagnés par des charpentiers, serruriers, sculpteurs et porteurs. Cette année-là, la ville voulut confier les enterrements à une société de pompes funèbres. Les premiers corbillards durent travailler entourés de gendarmes et de policiers. L'affaire déplut au préfet qui finit par destituer le maire Chappuis
L'empereur Frédéric Barberousse fait étape à Colmar, sans doute pour signer le traité de Constance (il y repassera en 1156, 1179 et 1186) ainsi que le roi Philippe de Souabe en 1212.
La commune se développe progressivement et accède au statut de ville impériale en 1226, sous la suzeraineté de l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen (qui se rendra dans la ville en 1235). C'est à cette époque que commencent à s'installer diverses communautés religieuses, telles que les Franciscains, les Dominicains et les Augustins.
Le prévôt Jean Roesselmann, après avoir libéré les Colmariens de la domination de l'évêque de Strasbourg en 1261, repousse une nouvelle attaque en 1262 au prix de sa vie.
En 1278, Rodolphe de Habsbourg donne à la ville libre du Saint-Empire romain germanique ses Libertés communales. Dans ce document daté du et rédigé en allemand, le comte affiche quarante-quatre prescriptions relevant du droit pénal, du droit privé et des procédures. Par exemple, pour un meurtre sur le ban de la commune, la punition était la décapitation et la démolition de la maison.
En 1293, la ville tente en vain de se soulever contre le roi Adolphe de Nassau. Deux ans plus tard, Colmar construit son premier hôtel de ville En 1512, la communauté juive est exclue de la ville. Elle y était présente depuis le XIIIe siècle et ne trouvera plus droit de cité jusqu'à la Révolution.
Le statut communal est modifié en 1521, le nombre de corporations est rapporté à vingt.
La ville devient un foyer de propagande luthérienne entre 1522 et 1525 grâce aux ouvrages de l'imprimeur Farckall. À la suite de la guerre des paysans, les premiers groupes de sympathisants de la Réforme se rassemblent (affaire du prédicateur Hans, tentative de sédition de l'aubergiste Bader). La ville échappe de peu aux violences de la guerre des paysans en 1525.
En 1528, le médecin-alchimiste Paracelse se réfugie à Colmar avant de reprendre sa vie errante.
Malgré la ralliement de nombreuses villes alentour, la Réforme ne parvient pas à s'introduire à Colmar. L'échéance est retardée notamment par le prédicateur dominicain Jean Fabbri et le prieur des Augustins Jean Hoffmeister.
Le gouvernement de Colmar réglemente, en 1538, la vie des clercs à l'intérieur des couvents à la suite d'abus constatés.
La peste de 1541 fait 1 560 victimes dans la ville, les franciscains sont décimés.
Georges Wickram, considéré comme le créateur du roman populaire en langue allemande, crée en 1548 une école de chanteurs (Meistersingerschule).
En 1555, la paix d'Augsbourg rétablit officiellement la coexistence du catholicisme et du luthéranisme dans l'Empire.
Le magistrat est renouvelé en 1564 et voit arriver des hommes neufs favorables à un changement de situation.
La réforme luthérienne est introduite en 1575, un demi-siècle après Strasbourg ou Bâle. Le 14 mai, le conseil de la ville, sous la direction de l'Obristmeister Michel Buob, autorise le culte protestant à côté du culte catholique. Le lendemain a lieu le premier culte protestant en l'église des Franciscains, officié par le pasteur de Jebsheim Jean Cellarius.
L'architecte strasbourgeois Daniel Specklin dote la ville de nouvelles fortifications en 1580.
En 1683, Colmar accueille la commanderie militaire de la Haute-Alsace (commissaires des guerres, commissaire régional d'artillerie, contrôleur de l'hôpital royal militaire, commissaire provincial des poudres et salpêtres). Une nouvelle division territoriale relevant de l'Intendant d'Alsace voit le
jour en 1695 : Colmar devient chef-lieu de subdélégation. La ville obtient en 1698 le siège du Conseil souverain d'Alsace (anciennement à Ensisheim), devenant ainsi la capitale judiciaire de la province d'Alsace. La première séance date du 22 mai et a lieu dans la maison dite du Wagkeller.
En 1714, la ville fait l'acquisition de la seigneurie du Hohlandsbourg et
cède le prieuré de Saint-Pierre aux jésuites qui sont installés dans la ville depuis 1698. L'architecte strasbourgeois Jean-Jaques Sarger édifie l'église des Jésuites entre 1735 et 1750, actuellement sur le terrain du lycée Barthold.
La ville, promue chef-lieu du Haut-Rhin en 1790, compte alors plus de 13 000 habitants. Étienne Ignace Salomon en devient le premier maire. En
1791, la ville devient siège de l'évêché constitutionnel du département et la collégiale Saint-Martin est érigée en cathédrale, et ce jusqu'au concordat de 1802. Hérault de Séchelles convertit le tribunal criminel du Haut-Rhin en tribunal révolutionnaire en 1793. Treize exécutions seront prononcées en
quelques mois. En 1800, la ville devient chef-lieu du département et accueille son premier préfet, Jean-Baptiste Harmand. Son siège se trouve initialement dans l'abbaye cistercienne de Pairis (actuel hôtel de ville), avant de déménager en 1866. La ville redevient capitale judiciaire et reçoit un tribunal d'appel qui deviendra une cour d'appel en 1804. À la suite du plébiscite pour l'Empire, elle devient une cour impériale et la ville retrouve un maire, François Antoine Richter.
Colmar accueille le roi Charles X en 1828, ainsi que le duc d'Orléans et de Nemours en 1831.
Au XIXe siècle, Colmar est marquée par de nombreuses émeutes. La première se tient en 1833. Surnommée « émeute de la piquette ». Elle fait
suite à la volonté de l'administration fiscale de taxer un petit vin local, le Bubberi, comme les vins des grandes tables. La révolte gronda fin octobre : les ouvriers rejoignent les maraîchers et les vignerons. Des barricades sont dressées. La garde nationale fut requise mais le texte fut retiré sous la menace du déversement de la piquette dans le ruisseau de la Sinn. Le vicomte de Croismare fut destitué.
L'inauguration de la ligne de chemin de fer Bâle-Colmar-Strasbourg a lieu en 1841. L'année suivante se tient l'émeute dite « des fagots » : en 1842, la municipalité, conduite par le maire
Chappuis, décida de taxer le bois de chauffage. Des manifestant occupent la mairie en juin et, devant leur détermination à en découdre avec le maire, il fait intervenir un escadron de lanciers venu de Sélestat.
La ville atteint les 20 000 habitants en 1845. En 1854, une épidémie de choléra sévit sur la ville : 505 personnes sont touchées, et 349 décèdent des suites de la maladie. La cause principale en est la propreté des rues et des maisons. Au plus fort de l'épidémie et effrayée par l'hygiène déplorable, l'administration décide d'interdire
les aliments à risques, dont le concombre. S'ensuit une troisième émeute, dite « des concombres ». Les maraîchers, et notamment trois sœurs, s'en prirent au marché à un sergent et à son escouade. Ils furent bombardés de légumes. La police et l'armée durent intervenir pour rétablir le calme. Le maire Chappuis se serait bien passé de cette nouvelle émeute.
En 1855, Colmar est encore marquée par une émeute, dite cette fois « des corbillards ». Les Colmariens avaient la tradition de leur dernière demeure au Rappendantz (l'endroit où dansent les
corbeaux), accompagnés par des charpentiers, serruriers, sculpteurs et porteurs. Cette année-là, la ville voulut confier les enterrements à une société de pompes funèbres. Les premiers corbillards durent travailler entourés de gendarmes et de policiers. L'affaire déplut au préfet qui finit par destituer le maire Chappuis
Débutant le 19 juillet 1870, la guerre oppose la France du Second Empire et le royaume de Prusse. Le , Colmar s'illustre par la résistance de ses habitants au pont de Horbourg, épisode auquel participe Auguste Bartholdi.
L'Alsace est particulièrement meurtrie ; de nombreux combats ont lieu. Le bombardement de Strasbourg a notamment entraîné la destruction d'un manuscrit du XIIe siècle, le Hortus deliciarum.
Le conflit prend fin le et la France, défaite, signe le traité de Francfort le suivant et donne l'Alsace et la Moselle. Colmar devient chef-lieu du district de la Haute-Alsace dans le Reichsland d'Alsace-Lorraine. Le Conseil municipal reste en place et les élections à l'Assemblée Constituante française sont tolérées par les nouvelles autorités. Une
disposition libérale du traité permet à plus de 3 000 habitants de prendre la nationalité française.
Le français est banni des textes officiel en 1883La première Guerre mondiale débute le . Le , des patrouilles de chasseurs à cheval français pénètrent dans la ville et laissent croire à une conquête rapide. L'armée se repliera sur les Vosges.
Quatre personnes meurent dans des bombardements le . D'importants dégâts sont occasionnés aux bains municipaux et à l'école d'Unterlinden. Le 16 août, un combat aérien oppose 14 appareils allemands à des avions français.
La guerre prend fin le . Le 22, la ville acclame l'arrivée du commandant en chef des armées de l'est, le général Castelnau. Les représentants du gouvernement Clemenceau et Poincaré arrivent en ville le 10 décembre. D'autres personnalités suivront comme Joffre et Foch.
Le traité de Versailles signé le met fin à la guerre et rend à la France ses territoires perdus, l'Alsace et la Lorraine.
Le 6 octobre 1922, la commune a été décorée de la croix de guerre 1914-1918
L'Alsace est particulièrement meurtrie ; de nombreux combats ont lieu. Le bombardement de Strasbourg a notamment entraîné la destruction d'un manuscrit du XIIe siècle, le Hortus deliciarum.
Le conflit prend fin le et la France, défaite, signe le traité de Francfort le suivant et donne l'Alsace et la Moselle. Colmar devient chef-lieu du district de la Haute-Alsace dans le Reichsland d'Alsace-Lorraine. Le Conseil municipal reste en place et les élections à l'Assemblée Constituante française sont tolérées par les nouvelles autorités. Une
disposition libérale du traité permet à plus de 3 000 habitants de prendre la nationalité française.
Le français est banni des textes officiel en 1883La première Guerre mondiale débute le . Le , des patrouilles de chasseurs à cheval français pénètrent dans la ville et laissent croire à une conquête rapide. L'armée se repliera sur les Vosges.
Quatre personnes meurent dans des bombardements le . D'importants dégâts sont occasionnés aux bains municipaux et à l'école d'Unterlinden. Le 16 août, un combat aérien oppose 14 appareils allemands à des avions français.
La guerre prend fin le . Le 22, la ville acclame l'arrivée du commandant en chef des armées de l'est, le général Castelnau. Les représentants du gouvernement Clemenceau et Poincaré arrivent en ville le 10 décembre. D'autres personnalités suivront comme Joffre et Foch.
Le traité de Versailles signé le met fin à la guerre et rend à la France ses territoires perdus, l'Alsace et la Lorraine.
Le 6 octobre 1922, la commune a été décorée de la croix de guerre 1914-1918
En 1928, a lieu le « procès de Colmar » contre les chefs autonomistes
alsaciens. Cela fait suite au malaise suscité entre autres par les
déclarations d'Édouard Herriot (le ) qui voulait introduire l'ensemble de la législation républicaine dans la région.
Le 3 août 1931 a été inaugurée la station uvale. Le président en est le maire de la ville, Eugène Hertzog. La station uvale d'Avignon a servi de modèle pour l’élaboration des statuts de celle de Colmar. Son but est de dynamiser la consommation de raisin au point de vue hygiénique et thérapeutique, ainsi que l’organisation dans toute l'Alsace d'une journée de propagande en faveur du raisin de table de la région viticole alsacienne. Par la suite, une fédération regroupant 13 villes de France fut créée : Colmar, Avignon,
Béziers, Fontainebleau, Lamalou-les-Bains, Le Thor, Moissac, Montpellier, Nîmes, Prayssac, Port-Sainte-Marie, Tarascon et Tours
Le 3 août 1931 a été inaugurée la station uvale. Le président en est le maire de la ville, Eugène Hertzog. La station uvale d'Avignon a servi de modèle pour l’élaboration des statuts de celle de Colmar. Son but est de dynamiser la consommation de raisin au point de vue hygiénique et thérapeutique, ainsi que l’organisation dans toute l'Alsace d'une journée de propagande en faveur du raisin de table de la région viticole alsacienne. Par la suite, une fédération regroupant 13 villes de France fut créée : Colmar, Avignon,
Béziers, Fontainebleau, Lamalou-les-Bains, Le Thor, Moissac, Montpellier, Nîmes, Prayssac, Port-Sainte-Marie, Tarascon et Tours
La France entre en guerre le et les Allemands entrent à Colmar le , l'Alsace est annexée de fait. Il s'ensuit une brutale germanisation et nazification. Des monuments sont saccagés comme la statue de l'amiral Bruat et la statue du général Rapp. La région reste cependant juridiquement sous souveraineté française.
En 1942, les Allemands démantèlement le réseau de résistance colmarien, actif depuis 1940, et emprisonnent ses responsables. Le 25 août, une ordonnance rend obligatoire le service militaire, et 123 000 jeunes sont contraints d'endosser l'uniforme de la Wehrmacht ou de la Waffen-SS, 40 000 n'en reviendront pas.
Le , un train de munitions explose à la gare de marchandises, provoquant des dégâts dans un rayon d'un kilomètre.
Fin janvier 1945, Colmar est l'objectif de l'attaque en tenaille montée par le général de Lattre de Tassigny pour liquider la poche dangereuse que les troupes allemandes conservent en Alsace.
Le , les lignes allemandes sont percées au Nord de Colmar par l'infanterie américaine du 21e corps qui arrive aux abords de la ville.
Un beau geste met alors en valeur la fraternité d'armes franco-américaine :
Étant la dernière ville alsacienne à être libérée de l'occupation nazie le colonel du 109e régiment d'infanterie US, sur ordre du général Milburn, cède le pas pour l'entrée dans Colmar au général Schlesser qui commande une fraction des chars de la 5e DB de la 1re armée Française. Négligeant toute préparation d'artillerie, les Français se jettent dans la ville, qu'ils cueillent intacte le 2 février dans l'après-midi. À cette occasion, l'insigne Rhin et Danube prendra les armes de la ville de Colmar. Le général de Gaulle se rendra dans la ville libérée le et y reviendra en tant que président de la République le
En 1942, les Allemands démantèlement le réseau de résistance colmarien, actif depuis 1940, et emprisonnent ses responsables. Le 25 août, une ordonnance rend obligatoire le service militaire, et 123 000 jeunes sont contraints d'endosser l'uniforme de la Wehrmacht ou de la Waffen-SS, 40 000 n'en reviendront pas.
Le , un train de munitions explose à la gare de marchandises, provoquant des dégâts dans un rayon d'un kilomètre.
Fin janvier 1945, Colmar est l'objectif de l'attaque en tenaille montée par le général de Lattre de Tassigny pour liquider la poche dangereuse que les troupes allemandes conservent en Alsace.
Le , les lignes allemandes sont percées au Nord de Colmar par l'infanterie américaine du 21e corps qui arrive aux abords de la ville.
Un beau geste met alors en valeur la fraternité d'armes franco-américaine :
Étant la dernière ville alsacienne à être libérée de l'occupation nazie le colonel du 109e régiment d'infanterie US, sur ordre du général Milburn, cède le pas pour l'entrée dans Colmar au général Schlesser qui commande une fraction des chars de la 5e DB de la 1re armée Française. Négligeant toute préparation d'artillerie, les Français se jettent dans la ville, qu'ils cueillent intacte le 2 février dans l'après-midi. À cette occasion, l'insigne Rhin et Danube prendra les armes de la ville de Colmar. Le général de Gaulle se rendra dans la ville libérée le et y reviendra en tant que président de la République le
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