mardi 2 octobre 2018

Sur la route de mon périple Perpignan

Perpignan

Vous me direz : Que vient faire Perpignan dans mon périple ? Mes traces n'y passe pas. Pour Toulouse, j'avais trouvé la parade en résumant l'histoire des Cathares.

Il est vrai que je n'aime pas les villes, mais j'ai toujours visité les grandes métropoles de mes d'étapes. Visiter est parfois un bien grand mot. Disons que je les ai parcourues. L'une manque à mon répertoire c'est Montpellier. J'en avais une très mauvaise idée, mégalopole, bien trop moderne à mon gout. Le peu que j'ai vu autour de la gare ma fait regretter de ne pas y rester plus longtemps.

Dans plusieurs de mes articles, j'écrivais à tort que je faisais de la marche intelligente, pour contredire les rétifs à ce sport ou à cette passion, du genre "y a rien à voir" et pour justifier tout les commentaires que je mets dans mes articles, mais c'est par manque de vocabulaire. Aujourd'hui je parle de marches curieuses. Je suis curieux de ce que je vois autour de moi, et je cherche à postériori à quoi cela peu correspondre.

Pour Perpignan je vais faire le bilan depuis Nice. A Perpignan je quitte le bassin méditerranéen pour me diriger vers l'atlantique. Et puis Perpignan est une halte presque obligatoire. La ville se trouve tout au bout de la ligne SNCF. Tout au bout de la France au pied des Pyrénées, alors même en TGV c'est un peut long surtout la première partie, mais que c'est jolie lorsque l'on est sur cette bande de terre entre mer et étangs.
Partie en 2014 de Nice me voici rendu après 1155 km au pied des Pyrénées. Quoi dire d'autre que du bonheur, que de beaux paysages, de la belle montagnette (tout ce que j'aime). Avec les hauteurs de Nice, les villages perchés du pays de Fayence, les Gorges du Verdon. Le Lubéron et les montagnes du Vaucluse, mon particulièrement

plus. J'ai un faible pour ce secteur. Les Alpilles mon surpris, pont du Gard cet aqueduc Romain que je voulais voir depuis si longtemps ma impressionné. Ensuite les Cévennes et la monté à l’Aigoual mon inquiétés mais j'y suis passé sans encombre. Ensuite j'ai bien aimé L'Espinouse et la montagne Noir, montagne comportant beaucoup de ruisseaux et c'est agréable d'entendre l'eau coulé. Je voulais voir les châteaux Cathares je l'ai est vues, mais qu'est ce que j'ai souffert de la chaleur, du coup je n'avais plus le courage de les visiter.
Maintenant, j'ai le choix ; - Soit retrouver le GR 36 et me rendre à Bourg Madame en passant derrière le Canigou
                                          - Soit me promener encore un peu dans l'Aude.

J'aimerais bien voir quelques châteaux Cathares, puis me rendre à Reine le Château. Mon imagination à t'il bien retranscrit ce qui était décrit dans un roman qui ma passionné sur l'abbé Saunière. Puis remonter vers Foix par Monségur, c'est à dire traverser les Pyrénées Ariégeoise. je crois que cette partie s'appelle le piémont pyrénéen, ou piedmont pyrénéen ou encore les pré-Pyrénées, cela désigne un ensemble de plissements rocheux pyrénéens de faible altitude, en général à l'étage collinéen ou montagnard, qui se situent de part et d'autre de la ligne centrale des hauts sommets pyrénéens. Leur altitude n'excède que rarement les 2 000 mètres d'altitude, en moyenne autour de 1 000 mètres.
Les plissements rocheux sont souvent étirés en longitude, de manière

parallèle à la chaîne. Côté français, c'est une zone géographiquement caractérisée par des petites vallées, des gorges, de petits espaces de plaine. L'habitat se présente sous la forme d'habitations de type village, comme en Ariège.
Le piémont septentrional (français) est bien plus abrupt que le piémont méridional : le massif pyrénéen s'étend sur parfois plus de 100 kilomètres de large côté espagnol, mais excède rarement les 50 km côté français.
Je pense que c'est ce que je vais faire. En plus cela m'arrange c'est moins connu que le GR 10.

Il est sur que lorsque je suis dans les chambres d'hôtes et que l'on me parle des GR 5 - 10 - 20, de Saint Jacques de Compostelle et que je leur dis que je ne connais pas, que je n'ai pas fait et que cela ne m’intéresse pas trop de faire les autoroutes de la marche, il y a un petit rictus au bord des lèvres. Bobo Marcheur. Le Bobo Marcheur à tout de même fait un peut plus de 5000 km autour de la France... et fait environ 2000 km par an pour son entrainement et le plaisir de la marche sur des boucles toujours un peu insolites et parfois très peu connu, mais je l'avoue c'est beaucoup moins prestigieux que de mettre sur son CV le nom de ses grandes traversées que son ; Les Alpes, Les Pyrénées, et ce long parcours de plus de 2 mois pour traverser l'Espagne et rejoindre Compostelle.
Pour les deux premières c'est peut être que je ne souhaite pas me retrouver seul en haute montagne.

La peur. Peur, d'un sentier en dévers ou en partie rocheux avec 100 mètres de vide de l'autre coté, si plus est, vous avez des rafales de vent et que vous soyez chargé de 14 kg ce n'est pas rassurant. Je dis cela parce qu'il  m'est arrivé quelques désagréments durant de petites promenades en haute montagne (Col Malorie (j'garantie pas l'orthographe) (traduire mauvais vent) dans le Queyras. Pierrier en dessous du fort de l'Olive dans la Clarée, ou rupture de chemin en haute vallée de la Clarée et pour s'en sortir il à fallut descendre dans le lit du ruisseau à sec, j'étais en famille heureusement que j'avais une corde. Sentier  sur les arrêtes des Arravis ou l'on ne peut pas se croiser, peut être un peut de vertige. Tout ses exemples me rendent prudent. Trop peut être... Certain sentier locaux sont peut être plus dur et moins bien entretenu que les GR.
Pour Compostelle c'est un peu différent, je ne me sens pas investis par ce parcours, je pense que pour partir deux mois ou plus, il faut en avoir l'envie. L'envie spirituel. L'envie de se ressourcer, de faire le point avec soit. L'envie de ce déconnecter du monde. L'envie de ce prouver à soit même que l'on est capable. L'envie ou le besoin. Je ne ressent, pour l'instant rien de tout cela, et puis il parait que sur le Camino Français, on marche beaucoup sur le bitume ou en ville au milieu des voitures et camions, ce que j'essaye de proscrire le plus possible.

  Perpignan


Carte IGN  Trace GPX

Nichée au cœur de la plaine horticole du Roussillon, au pied de la chaîne des Pyrénées et du sommet du Canigou, à quelques kilomètres de la mer Méditerranée et des garrigues odorantes des massifs des Corbières et des Albères, cette pimpante cité méridionale aligne ses maisons aux couleurs chaudes en un lacis de rues et de venelles pittoresques s’étendant entre les berges de la Têt et de son affluent la Basse.
Comptant parmi les principales agglomérations de la région Occitanie, forte de près de 120 000 habitants au sein d’une aire urbaine de plus de 300 000 habitants, cette fière cité catalane est la dernière grande ville
française avant l’Espagne. Elle conserve une parure monumentale exceptionnelle due notamment à son statut de capitale continentale du Royaume de Majorque au Moyen Âge, qui lui a valu d’être promue « Ville d’art et d’histoire ».
Centre économique majeur et ville universitaire depuis des siècles, la capitale de la partie française de la Catalogne a le cœur chaud et la jeunesse locale vibre chaque soir dans les nombreux bars et bodegas du centre historique. La ville est en outre connue pour son Festival international du photojournalisme, ses Trobades médiévales et son industrie séculaire du grenat.

La ville de Perpignan se situe au cœur de la plaine littorale du Roussillon, à une dizaine de kilomètres des côtes méditerranéennes et des plages de la Côte d'Améthyste. Elle occupe une situation privilégiée entre la région des Corbières et le massif des Albères, premiers contreforts de la chaîne des Pyrénées et frontière naturelle avec l'Espagne. Le pic du Canigou, montagne emblématique et symbole de la Catalogne, constitue un repère immanquable dans le paysage perpignanais. Plusieurs cours d'eau traversent le territoire communal : les principaux sont la Têt au nord et la Basse en centre-ville.
La croissance démographique a été très importante au cours du XXe siècle, notamment dans les années 1960 au retour des Français suite à l'indépendance de l'Algérie. Ainsi, la ville s'est beaucoup étendue et construite en peu de temps, et souvent de manière assez anarchique, ce qui se voit particulièrement dans les abords de la ville.
En parallèle, le centre-ville a gardé un tissu urbain authentique : des ruelles étroites bordées de maison de briques rouges et des petites places. Le quartier Saint-Jacques notamment (entre la cathédrale Saint-Jean et l'église Saint-Jacques) est un des plus anciens, c'est ici qu'on situe l'ancien call, c'est-à-dire le quartier juif médiéval.
Quelques traces de l'ancienne place forte sont visibles : la citadelle avec la palais des rois de Majorque, le Castillet, quelques remparts. C'est dans l'ensemble une ville au rythme de vie plutôt tranquille qui sait faire preuve de dynamisme.

Histoire

Les plus anciennes traces d’occupation humaine ont été trouvées dans le quartier de Château-Roussillon. Les fondations d’une maison datant du Ier âge de fer (soit approximativement le VIIème siècle avant l’ère chrétienne) ont été révélées au cours de sondages archéologiques effectués de 2000 à 2003, permettant de mieux comprendre le mode de vie à cette époque reculée. Cette construction, sans doute en bois et en roseaux était dotée d’un certain confort avec notamment la présence de banquettes et d’un four. La découverte à proximité d’une tombe contenant les restes d’un nourrisson a également permis de mieux comprendre les pratiques funéraires de cette époque.
Le site de Château-Roussillon connaît son heure de gloire du VIème siècle avant l’ère chrétienne à la période du haut Moyen Âge. Baptisé Ruscino – d’où le nom de « Roussillon » donné par la suite à toute la province – il s’organise en une importante cité, capitale du peuple celte des Sardones. L’occupation romaine en fait une ville prospère, dotée d’un forum, de basiliques, de thermes et de demeures patriciennes. Elle décline ensuite au profit de la ville d’Elne, qui devient le siège épiscopal et le siège du pouvoir comtal.
Plusieurs domaines s’organisent aux abords de l’antique Ruscino et en 927, une charte évoque une « villa Perpiniani ». Il s’agit du plus ancien texte évoquant ce qui deviendra la ville de Perpignan. Cette modeste bourgade se dote d’une petite église et d’un hospice pour les pauvres et les pèlerins au XIème siècle, et est érigée en paroisse. Choisie comme capitale par les comtes de Roussillon qui y édifient leur château, elle gagne en importance rapidement. Lorsque le comte Girard II meurt en 1172, le Roussillon passe à la

couronne d’Aragon. Le roi Alphonse II, soucieux de s’attirer les bonnes grâces des notables, leur octroie des privilèges. En 1197, la ville est dotée d’une charte communale et obtient le droit de s’organiser en consulat : cinq consuls sont élus avec mission de « défendre, garder et régir tout le peuple (…) tant grand et petit (…) ainsi que les droits du roi ».
Perpignan connaît son âge d’or sous le règne de Jacques Ier (1213-1276) et de son fils cadet Jacques II (1276-1311), institué « roi de Majorque » par son père en 1262. Perpignan est choisie comme capitale continentale de ce royaume qui regroupe les Baléares, le Roussillon et la Cerdagne. Théoriquement autonome, ce royaume passe de nouveau sous la suzeraineté des rois d’Aragon en 1279, et est définitivement réincorporé au royaume

d’Aragon en 1344. Pendant cette période, de grands travaux sont entrepris : construction d’une vaste collégiale (l’actuelle cathédrale), du remarquable palais royal, agrandissement des remparts… En 1388, le roi Jean Ier créé le tribunal de mer. Un bâtiment somptueux voit le jour à partir de 1397, tout à la fois tribunal et bourse du commerce : la loge de mer.
Le roi de France Louis XI occupe la ville à partir de 1463, et annexe le Roussillon, mais la population se révolte contre la garnison française en 1473. La ville change de mains à plusieurs reprises et en 1493, Perpignan et le Roussillon réintègrent la couronne d’Aragon : de sa résistance contre les Français, elle tire son surnom de « Fidelissima Vila de Perpinyà » (fidèle ville de Perpignan), octroyé par les souverains aragonais. Avant-poste du
royaume d’Espagne au cours des siècles suivants, elle est dotée de fortifications solides sous Charles Quint et Philippe II. Prise par les armées françaises de Louis XIII en 1642, elle est annexée pour de bon au royaume de France par le traité des Pyrénées, signé en 1659. Vauban est chargé de renforcer ses fortifications afin de les rendre « imprenables ». Au XVIIIème siècle, Augustin-Joseph de Mailly, lieutenant-général du Roussillon, entreprend de grands travaux afin de moderniser la ville. En 1793, l’exécution du roi Louis XVI conduit à l’entrée en guerre des armées espagnoles et portugaises contre la France révolutionnaire : c’est la « guerre du Roussillon » ou « de la Convention ». Le général Luc Siméon Dagobert est chargé de la défense de Perpignan. La résistance inattendue des armées françaises conduit les attaquants espagnols à signer la paix en 1795.

Au XIXème siècle, de nombreux monuments sont reconvertis en casernes par l’armée, d’autres sont détruits afin « d’aérer » la ville. L’industrie se développe et contribue à faire de la ville un grand centre économique. En 1907, d’importantes révoltes opposent les vignerons du Languedoc au gouvernement Clemenceau. La préfecture est prise et incendiée par les insurgés.
Comme tout le pays, la ville est prise dans les tourbillons de l’histoire en 1940, où elle est intégrée à la France dite « libre » dirigée par le maréchal Pétain, avant que les Allemands ne l’envahissent en novembre 1942. L’occupation dure jusqu’au , date de la libération de Perpignan par la Première division française libre. Quelques décennies plus tard, l’indépendance de l’Algérie conduit le gouvernement à rapatrier dans l’urgence des dizaines de
milliers de « Pieds noirs », d’abord logés sommairement. De grands ensembles sont construits en toute hâte et modifient considérablement l’aspect de la ville.
Au cours des années qui suivent, Perpignan connaît un développement économique important, aidé en cela par la proximité d’une Espagne en plein boom économique avec la fin de la dictature franquiste. Si la ville reste un des principaux pôles économiques de la région et garde un certain dynamisme, elle souffre cependant de la crise économique des années 2000 et 2010, faisant envisager de nombreuses pistes de reconversion et d’adaptation aux défis du XXIème siècle.
https://fr.wikivoyage.org/wiki/Perpignan

Castillet : Monument emblématique et véritable symbole de Perpignan, cette ancienne porte de ville fortifiée (appelée aussi « porte Notre-Dame ») est élevée à partir du XIVe siècle sur l'ordre de l'infant Jean d'Aragon. Elle s'inscrit dans une politique générale visant à moderniser totalement les fortifications de la ville, devenues obsolètes. Le Castillet se compose en réalité du Grand Castillet, imposant donjon haut de  
31 mètres, et du Petit Castillet, élevé à partir de 1478 sur l'ordre du roi Louis XI pendant la période d'occupation française du Roussillon. Transformé en prison d'État à partir du XVIIe siècle, il accueille des prisonniers politiques tout autant que des détenus de droit commun. Il n'est sauvé que de justesse de la démolition à la fin du XIXe siècle, lorsque la municipalité fait abattre les vieux remparts pour aérer et assainir le centre-ville. Cet ensemble fortifié en brique rose est couronné de mâchicoulis, d'une tourelle coiffée d'une coupole et d'une terrasse offrant une vue panoramique sur la cité. L'intérieur abrite aujourd'hui le Casa Pairal ou « Musée des arts et traditions populaires ». On y conserve également dans une petite niche la « flamme du Canigou », symbole de la solidarité des Catalans des deux côtés de la frontière. Chaque année au moment des fêtes de la Saint-Jean (déclarées Festa National dels Paisos catalans ou « Fête nationale des Pays catalans »), elle sert à allumer un brasier au sommet du pic du Canigou

 Loge de Mer : Témoignage de la puissance économique des cités catalanes et aragonaises au Moyen Âge, on trouve encore de nos jours des monuments semblables à Barcelone, Palma de Majorque ou Valence, elle était tout à la fois une bourse et un tribunal de commerce. L'autorisation de créer cette institution remonte au , quand le roi Jean Ier d'Aragon permet son installation. L'édifice actuel est construit quelques années plus tard, à partir de 1397. Il est agrandi sous Charles Quint en 1540, comme en témoigne une plaque apposée sur le bâtiment : « Régnant 

glorieusement en Espagne, Charles Quint, Empereur de Rome, ainsi que les honorables consuls de mer, Honoré Fomer, bourgeois, et Francesc Mates, marchand, la seconde partie a été réalisée l'an de la rédemption chrétienne 1540 ». Remarquable témoignage du style gothique flamboyant, la loge de mer ne se visite pas : son rez-de-chaussée a été reconverti en bar, après avoir accueilli... une enseigne de fast-food jusqu'en 2001. Sur la place située devant la Loge se dresse une remarquable statue de Maillol : « La Vénus au Collier ».


Cathédrale Saint-Jean-Baptiste : Édifiée à partir de 1324 par le roi Sanche Ier de Majorque, cette vaste cathédrale en brique rose et galets roulés est un exemple typique du style gothique méridional. La chute du royaume de Majorque, puis les ravages de la peste noire ralentissent considérablement les travaux, qui ne prennent fin qu'en 1509. En 1602, le siège du diocèse est transféré d'Elne à Perpignan et Saint-Jean-Baptiste devient officiellement cathédrale. Les plans de l'édifice ont été révisés à plusieurs occasions et là où devaient s'élever trois nefs de marbre, c'est une nef unique de 80 mètres de long, 18 mètres de large et 26 mètres de haut qui a été érigée. Le chœur se compose d'une abside à sept pans : 
c'est la partie la plus ancienne de l'édifice. L'intérieur conserve un riche mobilier, parmi lequel le remarquable retable en marbre blanc du maître-autel (XVIIe siècle) qui représente des scènes de la vie de Jésus et de saint Jean-Baptiste. Dans l'absidiole nord se dresse le retable de Notre-

Dame-de-la-Magrana (XVIe siècle) et dans l'absidiole sud, le retable de Saint-Pierre, également du XVIe siècle siècle. Une petite chapelle conserve un émouvant témoignage de l'art sacré du début du XIVe siècle : le crucifix en bois sculpté du « dévot Christ », sans doute d'origine rhénane. La façade ouest, très sobre, accueille un petit campanile en fer forgé où a pris place une cloche datée de 1418
     
 
 

Le cloître cimetière Saint jean fut édifié dans le premier tiers du 14 è siècle. Les galeries du cloître étaient couvertes d'un appentis de bois soutenu par des colonnes à chapiteaux sculptés. Chaque niche funéraire est marqué d'écussons aux armes des riches familles perpignanaises
  


 Palais des Rois de Majorque : Établi sur une hauteur dominant la ville (Puig del Rei), ce vaste palais-forteresse voit le jour à l'initiative du roi Jacques II de Majorque, soucieux de doter Perpignan — sa capitale continentale — d'un palais à la mesure de son ambition. Placés sous la direction des maîtres d'œuvres Ramon Pau de Perpinyà et Pons Descoyl, les travaux commencent véritablement en 1276 et se poursuivent jusqu'en 1309. Il connaît ensuite quelques transformations sous le règne des rois aragonais, pendant le « Siècle d'Or valencien ». Formant un ensemble 
rectangulaire organisé autour de trois cours et entouré de luxuriants jardins, cantonné d'une série de huit tours puissamment fortifiées, il est caractéristique du gothique catalan. On entre dans la cour d'honneur du palais en passant sous la « tour de l'hommage », construite en marbre et en grès, et la monumentale salle du trône. Le corps de logis principal, avec ses élégantes arcades et ses deux escaliers latéraux, s'organise autour des appartements royaux et de deux chapelles 

superposées : au premier niveau, la chapelle Sainte-Marie-Madeleine était celle de la reine, et au second niveau, la chapelle Sainte-Croix, celle du souverain. On peut y observer un détail intéressant : une frise en écriture arabe coufique reprenant le nom « Allah », symbole de l'ouverture de la Catalogne médiévale chrétienne vers la cultures mauresque islamique, comme un pont au dessus de la Méditerranée. 

Les derniers vestiges de l'enceinte majorquine : Ces remparts édifiés autour de 1300 sont la seule partie de l'enceinte des rois de majorque. Construit en galets de rivière du lit de la tet, flanqués de tours rondes, ils dominaient un fossé. Cette portion fut épargnée lors de la démolition de 1904 car elle soutenait les terrains de la colline Sains Jacques, puis de soubassement aux nouvelles maisons

 

Les reste de l'emprunte médiévale dans les immeubles de la rue piétonne






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