samedi 2 juin 2018

Promenade en Essonne 8 Retour à Fontainebleau - Fontainebleau - Bois le Roi

Retour de lEssonne vers Fontainebleau

L’étape 15 terminait notre itinéraire officiel sur le GR 111. Mes pérégrinations autour de cette demie boucle entre Milly et Saint Michel sur Orge mon fait découvrir une partie du département de l'Essonne que je ne connaissais pas. LEssonne se résumait à mes yeux, aux grands ensembles de Massy-Palaiseau-Evry-Corbeil, ou à dhideux pavillons de banlieues. Jai découvert des champs, des parcs et des balisages locaux bien entretenus, bien balisés dont la Seine et Marne pourrait prendre exemple, et ce qui est rare, nous retrouvons le tracés des balisages locaux sur la carte.
Ma première idée était de revenir sur Fontainebleau en ligne direct, d’où cette balade de Saint Michel sur Orge à d'Etrechy. Je ne voulais pas utiliser, ou le moins possible les GR 1 -  11 & 32 que nous avions déjà fait et en empruntant un maximum de sentiers locaux.
Au fur et a mesure de mes pérégrinations, je me suis rendu compte que je ne rentrais pas en ligne direct sur Fontainebleau mais que je faisais des boucles remplissant le demi cercle constitué par le GR 111. Ce qui devait avoir pour titre Retour vers Fontainebleau et comporter des numéros de 16 à 20 se transforme en Randonnée en Essonne.
  
En Bleu le GR 111
En Rouge touchant le bleu les branches du GR 111 A,B,C & D  et celui que j'ai appelé pompeusement "E" afin de relier la gare de Fontainebleau à Milly
Les circuits en autre couleur sont mes randonnées en Essonne.

Carte, Randonnée N°8 : Fontainebleau - Bois le Roi



Carte IGN    Trace GPX & Topo sans Commentaires      Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b311199

 Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Fontainebleau – Bois Le Roi - Fontainebleau

 

La boucle est bouclée. Parti il y a 23 étapes de la gare de Fontainebleau pour Randonner en Essonne. Nous y voilà revenu.

Septembre 2017

 Deux départs l’un de la gare de Fontainebleau l’autre de la gare de Bois le Roi, en voiture il est peut être plus facile de ce garer au parking de la gare de Bois le Roi

KM     Temps     Arret     V/d     V/g     Dénivelé
 30        5h39       1h00      5,3      4,5      301 +

Premier départ Gare de Fontainebleau
En provenance de Paris : Sortir de la gare par la gare routière, remonter la rue, traverser le boulevard et longer la ligne SNCF jusqu'à l’entrée de la foret.
En provenance de Montereau : Sortir de la gare se diriger vers le café, monter les marches, traverser le boulevard et longer la ligne SNCF jusqu'à l’entrée de la foret.

Laissons sur la gauche la route de la Tour Denecourt et poursuivons la route Gaston Bonnier longeant la ligne SNCF passons devant le laboratoire, puis les agrandissements permettant aux élèves habitants loin de rester sur place. [La station de biologie végétale de Fontainebleau est une annexe de l'université Paris 7 Il s'agit d'un ensemble de cinq bâtiments. Édifiée par le botaniste Gaston Bonnier en 1889, la station regroupe 1 243 m² de locaux entourés par un parc boisé de 3,5 ha de zones forestières, de pelouses, de pépinières ainsi que de différents massifs. Elle est ainsi gérée par le Laboratoire de Biologie Végétale et d'Ecologie Forestière.


La zone forestière représente plus de la moitié de la superficie du domaine. Sa biodiversité est importante, elle possède des essences exotiques plantées depuis le début du siècle. Elle comprend aussi des arbres d'origine nord américaine.

 Les pelouses constituent environ le quart de la surface du site. Elles offrent un terrain d'étude précieux car elles forment une mosaïque présentant aussi bien une végétation des pelouses calcaires qu'une végétation des prairies mésoxérophiles sur sols filtrant siliceux ou bien encore une végétation des prairies mésophiles de fauche.
Les massifs ont été créés afin de proposer une grande diversité de plantes.
Ce bâtiment est établi sur plusieurs niveaux distincts. L'ensemble représente une surface totale
habitable d'un peu plus de 800 m2. Une cave à plusieurs compartiments est située sous l'aile sud.  Au rez-de-chaussée, on trouve des bureaux et des pièces équipées en différents postes de travail. L'entresol, comprend des surfaces de laboratoire. Le "pavillon des travaux pratiques", construit vers 1914, comporte 3 salles (135 m2) d'une capacité d'accueil modulable. La serre tropicale (120 m2) a été rééquipée en 1996-97, elle est maintenant munie de nombreux dispositifs d'éclairage, d'arrosages et d'aération. La véranda attenante au bâtiment du foyer permet la culture de plantes d'orangerie et de plantes grasses.
Voilà ce que l'on peut dire de ce batiment hors d'age à l'orée de la foret. Coté ligne SNCF une construction moderne est en cours d'aménagement]
.  Nous passons la barrière à l'angle du grillage ou nous trouvons une grosse borne en grès (malheureusement graphité).  Regardez bien vous y trouverez la gravure d'une couronne [Borne posée sous Louis XV et délimitant le territoire d'Avon.  Ancienne borne de limite du domaine royal à Avon. Vers 1750, le roi Louis XV décida de faire ceindre le domaine royal de bornes marquant les limites de ses terres. A peu de choses près, ce domaine constitue aujourd'hui l'essentiel de la commune de Fontainebleau, forêt comprise. Il fallut exactement 1055 bornes en grès pour boucler ce périmètre. Actuellement, la majeure partie de ces édicules, d'importance assez inégale, existent encore. La borne n° 1050, présentée ici, est celle ayant le plus grand nombre gravé encore conservée. En effet, les 5 suivantes et dernières ont été détruites il y a peu
lors de la construction d'un lotissement. Sur notre borne l'on distingue trois niveaux de gravures ; en chef la couronne royale, au centre le nombre 1050, et pour terminer la lettre C qui signifiait couchant (direction de l'ouest sous l'ancien régime). A son sommet, la limite qui tournait à angle droit à cet endroit est matérialisée par une gravure coudée. Cette grande borne en grès mesure 124 cm hors sol dans sa partie la plus haute. Elle se situe dans le bois aux Moines. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=77014_1] Nous arrivons au pont de la Trémoille [Fils de Guy VI de La Trémoille et de Marie de Sully, il grandit à la cour de Bourgogne, très lié au futur duc Jean sans Peur. Il est nommé grand chambellan du duc en 1413.Il sert également le roi de France Charles VI, et il est nommé grand chambellan de France le 18 mai 1413, souverain maître réformateur des Eaux et Forêts et gouverneur du royaume.] Nous traversons la D 137. Puis le chemin prend sur la gauche, poursuivons en face, nous sommes sur un sentier bleu de raccordement (gare-sentier Samoisien) et le TMF. Prendre tout de suite le sentier de gauche, nous longeons le grillage du Château de Bellefontaine, qui fut dans les année 1980 aménagé en IUT provisoire d’où cette porte bleu au milieu de la clôture. Il sera peut être possible de vous y en approcher pour retrouver une borne couronnée. Dommage que tous ses aménagements ne soient plus utilisés. Passons devant l’entrée du  château de Bellefontaine, à l’abandon, mais qui a appartenu à la ville de Paris. [La première construction sur ce domaine date du XVIIIe siècle et appartenait à des maîtres tailleurs parisiens. En 1834, le prince de Tarente, duc de la Trémoille, en prend possession. C'est lui qui construira le château actuel. La grande histoire romanesque survient en 1846, quand la famille du prince russe Troubetskoï s'y installe. Ils donneront du faste à ce château avec 40 employés. Puis c'est Nikolaï Orloff, aide de camp de l'empereur de Russie, qui l'occupera. Nicolas Orloff (1824-1885), ambassadeur de Russie à Londres, Paris et Berlin, épousa Catherine,fille de Nicolas Troubetzkoï, propriétaire du château de Bellefontaine à Samois-sur-Seine. Catherine décéda en 1875, à l’âge de 35 ans. Nicolas Orloff fut l'un des créateurs de l'Alliance franco-russe, son père était le prince Alexis Fyodorovich Orloff (1787 -1862), militaire russe qui combattit Napoléon de 1805 à 1815. C’est en son honneur que le Chef Urbain Dubois (1818-1901) créa la fameuse recette de rôti de veau « Orloff ». Nicolas Orloff est mort à Bellefontaine, Qui sait que la fameuse recette du veau Orloff a été inventée au château de Bellefontaine par le prince Alexis Orloff, issue d'une grande dynastie russe qui s'installa à Samois-sur-Seine en 1846? Le jeune prince, qui habite à Paris, en fait sa résidence d'été. Une nuit, de retour à Samois, il demande à son cuisinier d'improviser une recette pour ses amis. Le cuisinier accomode les restes : un rôti de veau, une farce aux champignons, des épices, dont du paprika.
photo internet
La recette entre dans la légende.   
Le Prince Nicolas Troubetzkoï, qui, on le rappelle, contribua à la construction du Presbytère actuel pour une somme de 8000 francs et fit don du jardin qui l'entoure. C'est lui qui pendant la guerre de 1870 joua un rôle de médiateur auprès des Prussiens pour éviter des réquisitions et des exécutions d’otages et il participa aux dépenses de l'invasion par une somme de 2284 francs.
A sa mort, le prince Nicolas Orloff, son gendre, fut en 1875 un des artisans les plus dévoués de la paix, offrant ses services en tant qu'ambassadeur de Russie en France comme médiateur auprès du Kaiser, qui menaçait d'une reprise de la guerre. Il fut l'un des créateurs de l'Alliance franco-russe. Son décès, en avril 1885, donna lieu à Samois à de grandioses funérailles.
Pendant 50 ans Wladimir et Alexis Orloff et leurs descendants subventionnèrent l'hospice et le bureau de bienfaisance.
Pour mémoire, rappelons le mariage en1857 du Duc de Morny (1811-1865) demi-frère de Napoléon III, avec Sophie Troubetzkoï (décédée à Paris en 1886) sans doute fille illégitime de Nicolas Ier.] [ Se château passa successivement à la ville de Paris, on pouvait le loué pour des réceptions. Puis devint une IUT abandonné pour des locaux plus appropriés, il est laissé à l'abandon, baraquements murés, 

durant un moment il aurait du faire partie des locaux pour réinsertion des délinquants. Quelle tristesse de voir se magnifique bâtiment se perdre il me semble avoir lu que ses jardins étaient inscrits au patrimoine historique. https://randosacaudos.blogspot.fr/2013/02/2-petite-promenade-en-foret-de.html]. Puis nous surplombons la Seine par la route Berthe. Je ne suis pas le balisage des sentiers qui remonte sur la gauche simplement pour nous faire traverser au rond point un peu plus haut. (Aujourd’hui le balisage est plus ou moins abandonnée le sentier est encombré de branches, d’herbes de fougères. Soit les randonneurs continuent la route Berthe, soit il y a personne empruntant ce chemin. Je continue la route Berthe tout droit. Je trouve qu’il est moins dangereux de traverser la D138 à mi côte, même si les voitures descendent vite. La haut au rond point les voitures ayant "les clignotants en options" vous ne savez jamais s’ils vont descendre. Il est certain que traverser de 7 à 9h00 ou autour de 17h00 cela devient difficile par une fille ininterrompue de voitures mais au moins vous savez qu'elle ne tournerons pas au dernier moment. Poursuivons en face nous trouvons le GR 2. Nous arrivons au château de la Madeleine [Le très ancien domaine de la Madeleine, divisé entre le château, appelé aussi "Ermitage" et le Moulin, visible des bords de Seine. Le château et l'ermitage de La Madeleine, fondé par le gentilhomme breton Jacques Godemel avec l'assentiment du roi Louis XIII. L'ermitage devient rapidement un lieu de pèlerinage.  le château de la Madeleine dont la plus célèbre habitante a été Fortunée Hamelin. Celle-ci a attiré par son charme les plus beaux esprits de son temps, dont Bonaparte, Talleyrand, Victor Hugo et Chateaubriand. A sa mort en 1851, Alfred Tattet achète l'ermitage de la Madeleine. Son ami, Alfred de Musset, est fréquemment de ses invités. A l'occasion de l'un de ses séjours, ce dernier écrit le célèbre poème "Souvenir" immortalisant ainsi son escapade avec Georges Sand en 1833 à Fontainebleau. Aujourd’hui propriété d’un éditeur. https://randosacaudos.blogspot.fr/2013/02/2-petite-promenade-en-foret-de.html] Nous retrouvons le TMF et le balisage N°13 des Sentiers  Samoisiens. Après les communs du château, nous côtoyons un secteur marécageux. Juste avant de traverser la route de L'agaric nous passons au dessus du hameau
des Platreries
[Ce hameau comporte une succession de belles demeures, parmi lesquelles "La Pêcherie" qui fut autrefois un restaurant réputé sous le nom de "à la Bonne Matelote". S'y trouve également la maison qui abrita les amours clandestines de Victor Hugo et de l'épouse du propriétaire de l'époque, M. François Biard. https://randosacaudos.blogspot.fr/2013/02/2-petite-promenade-en-foret-de.html]
 Poursuivons notre chemin à flanc de colline. Nous avons de belles vues sur la Seine et la vallée avec le village de Vulaine. Nous arrivons à un carrefour abandons les balisages et prenons la route de l'île qui descend sur la droite. Longeons la route sur la gauche et remarquons les maisons hors du temps. Maisons datent pour certaine des années 1900 on peut également y remarquer de beaux jardins. [Les villas du bord de Seine
L'entrée dans Samois par les bords de Seine est dominée par les immenses et magnifiques villas, surnommées par l'auteur Françoise Laborde, "Les Affolantes du Bord de Seine" construites entre la fin du XIXème siècle et l'entre-deux-guerres. La première villa, à l'orée de la forêt, "Les Fontaines Dieu" est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. http://samois-sur-seine.fr/article.php?id_art=266&id_rub=154&histo=1]
[Samois et les bords de Seine : Les premiers hommes recherchaient des situations insulaires, afin de se protéger et de se défendre plus facilement. Les marécages et les nombreuses îles se trouvant sur le bas-Samois, plus nombreuses autrefois, offraient une situation privilégiée. Aujourd'hui, on peut en reconnaître trois :
  • « l'Île aux Barbiers », la plus grande, au milieu du fleuve où s'adossait jadis un barrage (« l'Île de la Jonchère » jointe à celle au Barbier par le service des Ponts et Chaussées au siècle dernier) ;
  • « l'Île du Berceau », très rapprochée du bas-Samois, rattachée en amont et en aval par un pont rénové en béton. Une Avau-terre (ou Avaut-terre) en eau morte recouverte d'un pont nommé de « Pont de l'Avaut-terre » permet au courant d'eau de maintenir une ouverture étroite entre les deux terres. C'est sur cette île que se déroule chaque année le festival de jazz manouche, le Festival Django Reinhardt ;
  • « l'Île de Thérouenne » (ou Thiérouante), plus rapprochée de la rive droite de la commune d'Héricy, se devine encore (face au stade de La Touffe et en aval) mais commence à se combler par l'amas de vases, de roseaux et parfois de déchets ménagers, donc à fusionner, avec la terre ferme.

                                      

Le pont de bois gaulois

pont joignant l'ile du Berceau

Les relations commerciales entre les deux rives de la Seine nécessitaient la création d'un « grand pont ». Un pont en bois fut construit entre le Bas-Samois (face à la rue du Bas-Samois) et Héricy, s'appuyant en son milieu sur l'île de la Jonchère. Ainsi fut constitué, l'un des ponts le plus long qui ait existé sur la Seine (il avait plus de 300 mètres), entre Montereau-Fault-Yonne et Evry.

Le pont de pierre romain

Les Romains, maîtres du pays, ayant besoin d'un passage stratégique et colonisateur, utilisèrent et remplacèrent le pont de bois destructible, par un pont de pierre. Ce serait à l'empereur Julien que l'on voudrait attribuer la construction, mais le long règne de Constance Chlore, de 293 à 306, paraît bien plus propice à l'exécution d'une œuvre aussi importante. Le « pont de pierre de Samois » d'une longueur de 300 mètres, fut reconstruit au XIIe siècle, pour créer un grand chemin royal de Melun, Moret-sur-Loing et Montereau-Fault-Yonne. À l'époque Samois se nommait Samosius ou Samusius.
Il a été trouvé à Héricy dans des sépultures, des monnaies aux effigies de Néron, de Marc Aurèle, de Constantin Ier et autres ; ce qui confirme que les Romains étaient installés sur les deux rives de la Seine. La présence de ce pont explique que Jeanne d'Arc soit passée par Samois lorsqu'elle a voulu traverser la Seine pour se rendre de Vaucouleurs à Chinon.
Le square est devenu inaccessible
En 1779, les voyageurs se rendant de Paris à Fontainebleau prennent le coche d'eau jusqu'à Valvin, pour un prix de 2 livres 10 sous. Le voyage dure douze heures.
Wikipédia] Poursuivons le balisage du GR et du TMF que nous avons retrouvé au pied de l'immense escalier permettant de gravir la colline à la limite du village nous entrons dans Samois. Face à l’immense platane nous suivons sur la droite le chemin permettant de franchir  grâce à un pont un bras de Seine. Sur la gauche la statue de Django Reinhardh [Jean  Reinhardt, plus connu sous le nom de Django Reinhardt, est un guitariste de jazz français né le 23 janvier 1910 à Liberchies — aujourd'hui une section de la commune de Pont-à-Celles — en Belgique et mort le 16 mai 1953 à Samois-sur-Seine. Son style de jeu et de composition a ensuite été suivi d'adeptes, donnant naissance à un style de jazz à part entière, le jazz manouche.
Issu d’une famille sinté et communément appelée en France « manouche », il est encore aujourd’hui un des guitaristes les plus respectés et influents de l’histoire du jazz. Gravement blessé dans l'incendie de sa roulotte, il garde toute sa vie les séquelles de ses brûlures à la main gauche qui l'obligent à trouver une nouvelle technique et à jouer dans un style si particulier que ses adeptes des générations suivantes poussent l'idolâtrie jusqu'à s'entraver les doigts pour reproduire son infirmité et sa technique. 
 
Wikipédia ] Sur la gauche remarquer les belles propriétés et jardins étagées sur la colline. Passons le second pont.  Nous pouvons prendre sur quelques mètres la rue du bas Samois afin de voir la maisons ou le célèbre guitariste de jazz décéda. Un peut plus loin un pont au dessus de la terre, ancien lit de la Seine ou d’un bras de Seine il y subsiste la marque de trois arches dans la maçonnerie ancien emplacement des roues des moulins à eau.  


Quelques occupants incongrus du bras d'eau de "l'avant terre" Avauterre  Les maisons face à l'ile du Berceau
L'ile du Berceau
                 
 
L'ile aux Barbiers
Habiter les bords de Seine n'a pas que des avantages l'hiver ou au printemps faut penser aux inondations après juin 2016 on recommence en 2018
Emprunte des roues de l'ancien moulin

 Lors de la monté de la Seine le fleuve retrouve son ancien lit, durant cette période on comprend mieux la présence de moulins. L'été c'est une zone archéologique.

 
 Encore une petite chose sur les bords de Seine caché par la végétation on trouve inclus dans un mur une borne ou l'on a gravé les débordements du fleuve.
Abandonnons les balisages du GR et TMF poursuivons le quai en bordure de Seine. A la fourche prendre la rue de droite longeant le fleuve.  Nous arrivons à l'ancienne écluse (12 péniches me semble t'il) l'écluse fut détruite lors de la mise aux normes des installations pour le passage des péniches à grands gabarits. Ce qui occasionna quelques désagréments sur le paysage. L'écluse et le barrage supprimées occasionna la baisse du niveau de la Seine en amont d’où ses gros pavés et dalles à picots à moitié disloquées par les inondations et les vagues provoquées par le passage des péniches pour maintenir les berges.  Au départ il avait été vendu aux élus locaux un aménagent en terre avec un gazon comme un peut sur les canaux hollandais. Ce devait être jolie et verdoyant, Les crues ne devant plus avoir lieu avec les bassins nouvellement aménagés en amont. Mais à la première crue tout fut emporté seul les cailloux restèrent.  
[J’ai resorti et consulté mon vieux ‘’Loiseau’’ Le Massif de Fontainebleau généralités édition 1970. On y lit page 19 qu’il fut proposé d’élever le plan d’eau du fleuve de 2m au dessus du niveau actuel en créant une digue de 7 km entre Samois et Bois le Roi… Cela aurait entraîné de nombreux inconvénients pour les riverains, la nappe phréatique et la destruction de 40 hectare de foret. Le projet fut limité à une hausse de 1m et un arasement des crêtes du lit du fleuve. Souvenir d’enfance : Il avait été prévu de l’herbe sur les berges]  Malheureusement certain propriétaires de maisons flottantes considèrent la berge comme une déchèterie.
 Les ''péniches résidences '' s'échelonnent plus ou moins loin suivant la saison et nous arrivons au
Petit Barbeau ''plage qui pourrait être mieux aménagé puisqu'elle abrite l'été les bateaux – ski nautique. Leur espace d’évolution étant compris entre cette plage et le pont de Fontaine le port. Nous entrons de nouveau en foret domaniale. Sur la carte vous trouvez le camping de Barbeau ce dernier fut fermé après les inondations de juin 2016. Faut dire qu'il devait coûter plus cher d'entretien qu'il ne rapportait. Dommage situé en foret en bordure du GR2 & du TMF les campeurs étaient tranquille, peut être trop loin des commerces et avec des sanitaires qui n'avaient pas changé depuis leur création. Lorsque j'ai descendu la Seine vers le Havre en réalisant mon périple, je campais dans ce style de camping. je n'ai jamais compris que les sanitaires reste sans chauffages. Dans nos régions même fin mai, il faut du courage pour prendre une douche...même dans des 3 ou 4 étoiles je me suis retrouvé dans des courants d'air pour prendre ma douche.  M’oui on fait le choix d’une piscine ce qui augmente le nombre d’étoiles mais les douches sont sans chauffage allez comprendre…En 2018 on y logea quelques caravanes qui avaient été déplacées de leur emplacement dans le haut du village sur un terrain inondable en bas du village. Poursuivons la boucle de la Seine ou nous retrouvons le GR 2 et
Jolie, certain ce son trompé de région nous sommes en Ile de France

le TMF quelques arbres sont remarquables et disposent d'une  petite affichette. Proche du pont de Fontaine le Port un peut avant que le GR et le TMF tourne à gauche, nous apercevons les premières maisons du hameau de la Queue de Fontaine. Nous trouvons sur la droite un petit sentier longeant la haie de charmille. Le chemin entre la haie et le fleuve n'est pas large et lorsque la Seine est haute, qu'une péniche monte vers Montereau on peut se faire mouiller les pieds. J'espère qu'il sera encore utilisable après les inondations de 2018. J'aime bien ce passage en bordure de ce hameau, il est beaucoup plus agréable que le GR et le TMF passant en foret cela ce comprend pour le TMF mais pas pour le GR2 empruntant le pont... je trouve qu'il remonte trop haut. (Si le sentier n'est plus utilisable suivre le chemin passant derrière les maisons de la Queue de Fontaine, lorsque l'on arrive à la route décervant le hameau prendre à droite jusqu'à la Seine puis passer sous le pont.) Nous passons devant des maisons de villégiatures, représentant tout les styles des années 60. Agréable petit hameau au calme, tranquillité assuré Certaine très imposantes sont devenues des résidences principales. Les bords d'eau sont bien entretenus même si parfois les plantations ont peut de rapports avec notre région. Mais il y a le revers de la médaille. En juin 2016 et janvier 2018 le fleuve s'étendait par endroit du talus de la SNCF situé en face et submergeait la route jusqu'aux maisons. Le chemin que nous avons pris en bordure de la Seine s'appelle la promenade de Samois. Ce chemin était sous les eaux. Le hameau était isolé. Nous avons une belle vue sur le village
 caché de Fontaine le Port [[ la ligne SNCF rive droite a été achevé en 1884 par le PLM dans le cadre de la réalisation de la ligne Corbeil- Melun-Montereau, par Juvisy et Héricy. A partir de la création de la SNCF, intervenue le 1 janvier 1938, les lignes ont été modernisées, électrifiées et se trouvent aujourd'hui intégrées à l'ensemble du réseau de transports d' Ile de France. http://fontaineaucoeur.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=41La mise en service à la fin du 19ème siècle, de la Gare SNCF ainsi que l’impulsion donner par le Maire de l’époque M. Soupeaux Ferdinand en développant le tourisme permirent un nouvel essor pour le village. Avec la proximité de Fontainebleau et de sa forêt,  le village offrait la possibilité de s’adonner aux joies de la pêche et du bateau pour tous les Parisiens.
Grâce à eux, des résidences secondaires se bâtirent et les touristes d’un week-end affluèrent. La renommé des hôtels restaurants et de leur spécialité, permis aux artisans et aux  commerçants de retrouver un peu de prospérité. http://cc-paysdeseine.fr/articles.php?lng=fr&pg=8] Passons sous le pont traversant la Seine, nous trouvons un sentier, ancien chemin de hallage malheureusement mal
entretenu. Dans les années 1970 une carrière de sable se trouvais entre la Seine et la foret domaniale ce qui à créé des étangs, l'un se trouve dans la propriété privée immédiatement à notre gauche, cette propriété  "L'orée du bois" est devenue réserve ornithologique et accueil les oiseaux migrateurs, c'est peut être pour cette raison que le chemin n'est pas mieux entretenu. Arbres au sol et branches de l'année empiétant sur le chemin sera notre quotidien. Attention aux pierres et aux racines. Nous passons au dessus d'un reste de voie étroite amenant les wagonnets de sable ou de gravillon aux péniches. Un peut plus loin nous passons un pont qui fut construit ressemant (peut être en 2014) et malheureusement peut entretenu comme le reste de ce passage. La carrière à produit un second étang et il est utilisé par la base de loisir pour la baignade et un golf. Comme il devait manqué d'eau en été, on a creusé la berge jusqu'au petit marais qu'il y avait entre la Seine et l'étang d’où la pose du pont sur le chemin de hallage. Malheureusement rien n'est entretenu et bientôt le pont sera difficilement accessible. Poursuivons la berge qui devient quai. Nous arrivons à l'écluse de Bois le Roi, longeons cette dernière et dirigeons nous vers la rue de l'île Saint Pierre puis nous remontons la rue Aussavie,
 coupons la rue Castelleni  et poursuivons en face par la rue Auguste frot, nous prenons à droite l'allée de Barbeau. Passons des impasses et arrivons devant un espace herbeux ou nous apercevons un transformateur électrique métallique fort bien décoré. Nous y trouvons le TMF et le GR1 ainsi que deux chemins faisant rapidement fourche l'un porte le nom du Dessous des Pourris (nom d’un quartier de Bois le Roi)  l'autre ne porte pas de nom, nous prenons celui de droite avec le balisage du TMF et GR 2. Remontons la prairie se trouvant derrière la mairie, le sentier disparaît dans l'herbe, nous trouvons un panneau d'information qui est parfois inapprochable l'herbes n'étant pas coupé. La prairie étant conservée en coupe tardive comme réserve de biosphère. Ces bobos écolos parisiens confondent les vendanges tardives qui donnent un excellent vin et la coupe tardive de
Ouf, aujourd'hui l'herbe est coupée
l'herbe qui ne donne que de la mauvaise graine, herbes qui se rependant partout aux alentours et donnant un travail supplémentaire à tout les jardiniers amateurs. Je n'ai jamais vu d'abeilles butinées de l'herbe. Par contre cela fait la joie des rampants, vipères et couleuvres. Les seuls satisfait de cette nouvelle lubie ce sont les ouvriers communaux cela leur fait du travail en moins. Mais les communes sont de plus en plus sale en laissant les mauvaises herbes pousser sur les trottoirs et caniveaux. Les Moines qui ont plus ou moins façonnés la France au niveau du paysage doivent en être malade... Eux privilégiant
L'arrière de la Mairie de Bois le Roi

les ‘’simples’’. Dirigeons nous vers le bâtiment des employés communaux, puis l'allée de droite permettant de passer sur le coté de la mairie. Nous arrivons sur la façade principale et de ce coté pas de réserve de biosphère un beau jardin arboré sans un brin d'herbes... Les marques de balisages ont disparues. Remontons vers la fontaine ressemblant à une grotte puis dirigeons nous vers l'avenue Foch que nous prenons à droite. Passons sous le pont de la ligne SNCF prenons à droite et passons devant la gare.

Second Départ Gare de Bois le Roi
En venant de Paris prendre le souterrain. En venant de Montereau sortir du coté de la poste et du Café.
Traverser l'esplanade de la gare, puis l'avenue de Galliéni prenons un peut sur la droite la ruelle  de la paix nous débouchons rue Pasteur que nous prenons à gauche nous sommes sur le GR1 et le TMF prenons à droite la rue de la foret et tout de suite à droite le chemin des coureurs. [ On y trouve un hommage à Denecourt. La tablette nous dit : Ce premier chemin relie le massif du Rocher Canon à la Gare toute Proche (Le nouveau tracé du GR évite le

rocher.) et l’autre relie la massif du Cuvier Chatillon à la gare de Fontainebleau (il n’existe plus non plus dans sa parie la plus intéressante c'était le diverticule du GR1.)(Nous avons fait une partie de ce sentier dans la première partie de ce périple) ( j’ai également le projet de faire revivre ce balisage, mes recherches ont bien avancées.) Impossible de le louper ce chemin vous avez la maison du rocher sur la gauche [Villa ‘’le Rocher’’ ou vécu le ténor Georges Thill (1897-1984) Il réside à Bois le Roi de 1929 à 1935. L’un des plus grands artistes de son siècle du théâtre lyrique et l’un des plus aimés du public.] et sur la droite du sentier un panneau d'information sur Denecourt. [1788-1875 à qui l’on doit les premiers chemins balisés du monde. Il crée un réseau de 150 km. Il édite le premier guide du voyageur dans la foret de Fontainebleau.] Coupons la rue Gustave Baudoin, poursuivons en
face le chemin de Chailly nous coupons la route de Bourgogne [Voie célébre qui va de Paris  à Lyon. Empruntée dès l’antiquité par titus Labienus lieutenant de César, à la tête de quatre légion et ce dirigeant vers Melun. Sous François I elle est utilisée pour les chasses. En 1600 Henry IV la fait aménager pour permettre aux dames de la cour de suivre les chasse en voiture. Peu sure et mal entretenue Louis XIV lui préfère la route de Chailly pour rejoindre Fontainebleau. En 1685 le maître des Eaux et Foret doit faire couper les buissons pour empêcher les brigands de dresser des embuscades.] Nous poursuivons en face et pénétrons à nouveau en foret de Fontainebleau par la route de la Perlure [Petites inégalités qui se trouvent le long des perches et des andouillers de la tête du cerf, du daim, du chevreuil.]  Quittons le GR1 qui prend à gauche la route des Ventes  Bouchard, poursuivons notre route de la perlure (nous sommes sur le diverticule du GR1 entre la Gare de Bois le Roi et de Fontainebleau. Chemin que je regrette et qui était magnifique. Beaucoup plus beau que ce qui à été crée il y a quelques années.) Coupons la D606. Poursuivons en face par la route du Lancer nous coupons trois routes et traversons la route ronde. [A partir du XVIe siècle, on commence à percer des routes, afin de permettre aux dames de la Cour de suivre les chasses dans leurs voitures à chevaux. Sous Henri IV, on trace la route 
Ronde qui relie la Table du Roi à Thomery, au bout d'un parcours de vingt- six kilomètres, en contournant Fontainebleau. Après 1679, de nouvelles allées sont percées pour la chasse à courre, peu à peu complété jusqu'à la Révolution pour aboutir au maillage actuel de la forêt, avec plus de mille kilomètres d'allées en plaine, ou même à travers les reliefs (cavalières). Des allées conduisent au point de ralliement, marqué d'une croix, d'où partent des voies en étoile qui permettent de se lancer à la poursuivre du gibier, lorsqu'il a été repéré. Les Amis de la Foret http://www.aaff.fr/index.php/la-foret/histoire] Notre chemin devient bitumé c'est l'accès au parking du Rocher Canon. Au carrefour suivant nous abandonnons les routes pour prendre un sentier entre la route du Lancer et de la table du Roi. J'ai plus ou moins suivi et recherché l'ancien balisage du ''GR1 diverticule'',  dont le balisage était réalisé d'un 

trait blanc et rouge superposé d'un trait blanc le barrant. Remplacé plus ou moins  dans ce secteur par le GR 1E complètement insipide et sans saveur. Mais l'on ne peut faire  correctement deux choses à la fois, une rando et des recherches, j'ai vite abandonné la recherche pour la rando (plus tard je me suis rendu compte que je n'étais pas aussi loin que cela de l’ancien tracé.) Reprenons notre itinéraire. Malheureusement beaucoup de sentiers créés par les varappeurs. On aurai laissé ce tracé ils auraient servi à canaliser varappeurs et promeneurs. Nous prenons le sentier le plus marqué sur notre droite, il tourne légèrement sur la gauche. Nous arrivons à une fourche prenons le sentier de gauche, il serpente vers les 

rochers, à la nouvelle fourche nous prenons à droite à la rencontre du sentier bleu nous le prenons à droite et l'abandonnons lorsqu'il tourne franchement à droite par un coude à quatre vingt dix degrés. Nous trouvons un sentier sur la gauche entre les rochers. Nous évitons les grands sites d'escalades, je comprends encore moins les raisons de l’abandon de ce parcours. Le sentier serpente entre les rochers et n'est pas toujours facile à suivre même avec un GPS. Au moins avec lui on ce rencontre vite que l’on n’est plus sur la trace. Nous passons à coté de hêtres tortueux poussant entre les rochers les branches viennent épouser la forme de ses derniers, un chêne est collé à un rocher. Je vais me mettre dans la peau de Mr. Denecourt et reprendre la légende du chêne des fées, du Mont Ussy qui à plus ou moins disparu ayant fortement souffert durant la tempête de 1999 pour un chêne presque semblable. Il a encore beaucoup du travail  pour lui ressembler, mais il est encore jeune. Denecourt le remarque  celui du Mont Ussy en 1876 on peut dire qu’il est mort en 2000 à 124 ans, mais il était certainement bien plus vieux que cela. Il me semble qu'il est bien partie pour lui ressembler.

 [Ne dirait-on pas qu’un pouvoir magique a présidé à sa croissance ? Cet arbre, vigoureux et touffu, semble n’avoir ni souche, ni racines. Son tronc, comme un fût de colonne dressée sur son socle, pose tout entier sur une roche dont la surface est lisse et très inclinée ; on croirait qu’il va glisser sur cette pente ; mais les fées qui le protègent l’ont soudé à une roche voisine qu’il envahit progressivement, au moyen d’une énorme excroissance d’écorce et d’aubier dont il enveloppe la partie saillante du bloc, comme s’il voulait l’engloutir et l’absorber tout entier dans son tronc. » Denecourt, 18e édition, 1876. http://www.fontainebleau-photo.com/2010/09/rochers-du-mont-ussy-sentier-denecourt.html] Il est sur
qu'avec un GPS il est plus facile  de réaliser cette partie du chemin. Poursuivons notre sentier serpentant entre les rochers. Nous nous dirigeons vers un pin, passons en dessous et prenons le sentier de droite. Un passage n'est pas facile dans ce chaos rocheux, mais c'étaient cela aussi les anciens sentiers blanc & rouge faire découvrir notre foret en profondeur. Aujourd'hui je me répète ils sont devenus linéaires et sans saveur à fontainebleau. Sur les rochers nous devons trouver comme repère un trait ou une flèche
bleu et un jaune avec le N°19 (marque de varappe.) nous serpentons entre les rochers sans vraiment entrer dans la zone des grimpeurs notre chemin débouche sur un autre formant Té nous prenons à gauche (sur un pin nous trouvons une ancienne marque. Nous débouchons de nouveau sur un sentier formant Té nous prenons à droite nous grimpons vers les rochers ou nous prenons plutôt la sente de gauche, sur un rocher nous trouvons les marques "39-40 & 36" au hêtre nous tournons sur la gauche vers le rocher avec sa petite pointe, nous passons la marque 33, ne pas prendre à gauche vers les rochers 39-40, grimpons tout droit,  nous passons entre deux rochers (nous ne passons pas à la marque
 
jaune N°47, au pin lyre nous prenons plutôt sur la gauche. De gros rond rouge nous mènent à une
 grotte un peu mystique... marqué "Jésus"(aujourd'hui je sais que l'ancien GR ne passait pas par là, mais un peut plus à droite) au moins nous avons quelques marques nous permettant de nous diriger, le problème c'est que je pense que ces marques indiques des arbres qui devrons être coupés par les bucherons. Une seconde partie ne sera pas facile à traverser ce sera la descente vers la route de Chailly à Samois le chemin est plus ou moins couvert de fougères. La nature et les fougères ont repris leur droit.

Dans le chaos rocheux on s'y perd avec le croisement des sentiers des varappeurs, dans cette partie nous sommes ravis que la trace subsiste grâce à eux. Dirigeons nous vers un rocher perché, prenons le sentier de droite descendant dans les fougères le sentier débouche sur un autre formant Té nous prenons à gauche, nous apercevons une marque sur un arbre à la fourche nous prenons à gauche. Nous voilà arrivée au carrefour de la route de Chailly à Samois et du laissé-courre, prenons sur la droite la route de Chailly à Samois sur une petite centaine de
 mètres et au carrefour nous prenons à gauche la route des Monts de Faÿs.
Si vous ne désirez pas réaliser cette partie de la rando ; Au carrefour de la route du Lancer et de la Table du Roi, poursuivre la route du Lancer , puis la première route à gauche (route des Monts de Faÿ) au carrefour avec la route du Serpolet poursuivons tout droit  coupons le balisage bleu nous arrivons à la route de Chailly à Samois nous retrouvons la trace et poursuivons par la route des Monts de Faÿ.
Poursuivons notre chemin par la longue et dure monté caillouteuse des Monts de Fays traversant les Longues Vallées. Pour que ce soit moins dur, le GR à été dévié sur la gauche. Anciennement on montait tout droit comme je le fais en ce moment. Vous me direz : la déviation à été réalisée pour éviter le ravinement... Que nenni cela va provoquer deux ravinements. Les Vététistes et randonneurs grimperons par la gauche, la pente étant plus douce, mais tout le monde descendra par le plus court surtout le vététiste. Un peut d'adrénaline ne fait pas de mal... Poursuivons notre chemin, en partie haute nous trouvons le GR, le TMF, et le balisage bleu. Passons le grand carrefour du cabinet de Monseigneur  poursuivons en face toujours le GR 1 et le TMF. Nous arrivons à la route tournante du cuvier chatillon, nous abandonnons le GR et le TMF partant sur la droite et poursuivons sur la gauche cette même route. Nous arrivons au carrefour entre la route du cuvier chatillon et du ragot. Je continue la route tournante du cuvier chatillon mais l'on peut prendre la route de la mare à Piat plus étroite et pavée (elles deviennent de plus en plus rare en foret souvent enseveli sous l'humus, le sable  et les feuilles ) [partie de route généralement pavé par les carriers dans des zones difficiles aux charrettes chargées de pavés se rendant au port de la cave à Bois le Roi (la cave étant à l'époque un hameau en bordure de Seine proche de l'actuelle écluse]. Aujourd'hui pour stabiliser un chemin trop sablonneux pour l'exploitation ont étale du cailloutis de calcaire, moins cher, plus facile et plus rapide à étalé, mais ce 

matériaux n'a rien à faire dans notre foret siliceuse. Nous arrivons à la mare à Piat (hommage au garde forestier retrouvé assassiné dans la mare) ou nous trouvons de beaux nénuphars. il y a de longues années, du temps de la photo argentique... les nénuphars étaient roses, à moins qu'ils changent de couleurs suivant la saison. On y trouvait également des petites tortues d'eau d'Amérique, que quelques inconscients avaient abandonnées. Elles ont ravagés la mare de toute vie aquatique européenne. Pour ceux qui ont pris la route de la mare à Piat, se diriger sur la gauche pour retrouver la route tournante du cuvier chatillon.
 Nous côtoyons quelques beaux arbres en traversant la réserve biologique dirigée. Traversons la D 142 (route ronde) avec précaution c'est devenue le boulevard périphérique de Fontainebleau, de nombreux camions et voitures y circulent. Poursuivons en face la route du Mont Saint Germain passons le parking, et descendons par l'escalier menant à la grotte aux cristaux nous retrouvons le sentier bleu N°4 que nous prenons à gauche (Il est bien sur possible de ce rendre devant cette curiosité.  [Cette curiosité naturelle fut découverte en 1771 par un carrier, et Louis XVI aurait fait le déplacement à Fontainebleau pour la voir.
Mais ce n'est qu'en septembre 1850 qu'un ouvrier nommé Benoît révéla de nouveau la présence de cette voûte couverte de cristallisations. Le lieu devint très vite populaire et les touristes affluaient pour la voir. Face à la recrudescence du vandalisme, l'Administration combla la grotte.
 
Elle fut redécouverte et dégagée par Colinet en 1891, avant d'être fermée par l'actuelle grille. 
  La fabrication des pavés en grès a été une industrie très active dans ce secteur de la forêt de Fontainebleau. En 1774, un carrier au nom prédestiné, LAROCHE, découvre entre deux bancs de roche, des "cristaux de grès". Cette même année, le minéralogiste Romé de l'Isle détermine la composition des cristaux. La calcite de Bellecroix est une particularité nouvelle pour la science. En 1850, alors que les cristaux ne sont plus qu'un souvenir, un carrier nommé Benoît découvre la grotte. L'Académie des sciences missionne 
 aussitôt un de ces membres les plus illustres, Elie de Beaumont, pour étudier le gisement. La grotte, victime de sa notoriété, est vandalisée et de nombreux cristaux sont brisés.]

Devant l'abondance, ces cristaux tombèrent vite dans l'oubli jusqu'en 1850 où une voûte garnie de stalactites fût mise à jour et Elie de Beaumont, membre de l' Académie des Sciences, fit un rapport. Le vandalisme conduisit l'administration forestière la fermer la grotte.
[Dés 1781, Fabien Gautier d' Argoty formula cette hypothèse : la cristallisation est celle de la calcite qui a emprisonné des grains de quartz du sable de Fontainebleau. On trouve des concrétions à forme globulaire. Il s'agit de cavités sableuses tapissées de cristaux de type rhomboèdre atteignant jusqu' à 6 centimètres. Au microscope optique, on peut observer la structure poecilitique (minéral contenant de nombreux petits cristaux) de la calcite. Des minéralisations similaires se retrouvent dans la région de Nemours..] Ne pas poursuivre le sentier bleu N°4 le long de la grotte aux cristaux revenir sur ses pas et prendre le bleu sur la droite en venant de la grotte. Sur la gauche si vous n'avez pas été voir la grotte. A la fourche ou le balisage bleu prend le sentier sur la gauche nous poursuivons le chemin tout droit il descend, c'est la route des grès pétrifiés. Nous arrivons à une nouvelle fourche entre les routes des grès pétrifiés et de la recherche, (il me semble, du moins sur la carte que l'une des

pancartes n'est pas sur la bonne route. Il me semble que cela devrait être la route d'Hauy que nous devrions trouver sur la droite.) Nous prenons la route de Gauche. J'aime cette route au milieu du rocher Saint Germain. Je l'ai découvert il y a seulement quelque mois. Au Saint Germain j'ai toujours fait le sentier bleu, maintenant je là fait régulièrement je mi sent bien et je la trouve jolie allez savoir pourquoi.  Restons sur le chemin sans prendre les sentiers montants sur la gauche, ou descendants sur la droite. Dans un virage le chemin principal est difficile à trouver le ''faut chemin'' contourne une roche difficile à négocier en vélo, il se termine en faisant Té il faut prendre à gauche. Nous arrivons à un carrefour avec cette fois ci la route de la recherche et un balisage jaune poursuivons notre chemin qui commence
à disparaître au sol nous entrons dans la zone très fréquenté du rocher Saint Germain. Rejoignons le sentier bleu que nous prenons à gauche. Traversons les rochers. Nous arrivons au Cabaret Masson et la grande clairière de l'hippodrome. Ne pas remonter sur la gauche avec le sentier bleu N°4. Prendre le sentier bleu 4-3 passant entre les deux parkings et traversant la D606 continuer le bleu grimpant au rocher cassepot. Nous passons quelques beaux blocs de rochers. Coupons la route Eugénie. Poursuivons le bleu en face nous arrivons à un carrefour de sentiers (vous ferez peut être comme moi, vous ne verrez peut être pas la marque indiquant le virage à droite et partirez sur le sentier de gauche à flanc de colline (très jolie c'est un raccourci on retrouve le sentier bleu N°3 que l'on prend à gauche.) En suivant la trace bleu nous arrivons à un carrefour de sentier peu facile car dans une boucle du sentier. Ne pas prendre le sentier de droite, prendre celui de gauche. Nous arrivons à un second carrefour de sentier et cette fois ci avec le sentier 14 que nous prenons à gauche. Le sentier 14 n'est pas

contrairement à ce que l'on peut voir un sentier bleu ''Historique'' [C'est un sentier créé dans les années soixante par deux Samoisiens. La promenade du dimanche après midi des habitant de Samois étant de ce rendre à la tour Denecourt, tout les Samoisiens se retrouvaient sur la route du cèpe et Remard presque directe entre le village et la tour. A l'époque il y avait un "Estaminet" on pouvait se désaltérer, se reposer avant de repartir. Ils ont créés 3 sentiers en boucle, de couleur jaune qui à l'époque désignaient des balades auto pédestre c'est à dire en boucle, contrairement aux GR qui traversent une région d'un point à un autre. Le point de départ étant Samois ou la Tour Denecourt. L'association qui gérait les trois sentiers à toujours eu du mal à trouver de bonnes volontés pour l'entretien. Aujourd'hui, ils ont du passer sous tutelle de l'association gérant les sentiers Denecourt. Elle s'est empressée d'imposer sa marque ; le bleu. Et cela me fait mal au ventre car ils n'ont rien à voir avec les Denecourt. 
Ils avaient déjà subit il y a quelques années une agression avec un balisage jeune & bleu à cause d'une administration voulant créer des sentiers sans trop d’intérêt en foret reprenant parfois des traces d'anciens GR, ou situés dans des sites déjà parcouru par les Denecourt. Cette administration départementale voulant imposer sa présence en foret, ce lieu  manquait à son tableau de chasse. Le jaune des pauvres samoisiens fut dénaturé. Au lieu de choisir une autre couleur sur la palette du peintre ils imposèrent un changement de couleur aux sentiers samoisien créé une bonne soixantaine d’années avant eu. Un jour je ferais un topo sur ses trois sentiers.] Descendons. Traversons la route du rocher cassepot poursuivons en face la route Des Graviers qui à disparu des nouvelles cartes. Poursuivons le Jaune (bleu) c'est le sentier 14 retour 15. Abandonnons la route Des Graviers lorsqu'elle descend sur l'autre face du cassepot et suivons le sentier lorsqu'il tourne sur la droite. Nous parcourons la partie ''EST'' du rocher Cassepot, jolie parcours dans les rochers. Sur la

carte nous ne coupons aucune route. Dans la réalité nous en coupons deux ; la route Bongard & la route de la Contrie. Nous coupons la route du Faon qui n'a pas disparue étant le passage du GR 1e. Nous arrivons à la D116 que nous traversons. Poursuivons le Jaune (bleu). Au carrefour avec la route d'Aumale nous rencontrons le GR 1e prenons à droite et sur quelques mètres la route d'Aumale puis le sentier sur la gauche toujours le GR. Coupons la route Jean Bart (goudronnée et sans voiture) poursuivons en face. Au pied de la colline quittons le GR1e partant à gauche et grimpons difficilement à droite.
 Nous arrivons à la tour Denecourt après avoir passé un bel aménagement. (Au moins le changement d'association à apporté  cette avancée, la création de gros aménagements pour éviter le ravinement. A l'époque (il y a longtemps, très longtemps ) mon ami qui faisait partie de la toute petite équipe de baliseurs n'avait pu qu'installer trois troncs de châtaignier en partie haute du sentier 14. Impossible pour lui d'avoir les moyens de réaliser ce style de renforcement. A l’époque on lui disait de changer le départ du sentier…) A la tour Denecourt nous contournons le mole de rochers par la droite et prenons le sentier bleu N° 2 passons sous le dolmen ou nous trouvons à coté de l'étoile une gravure ''saunier, 1926'', c'est peut être un baliseur ou le nom d'un carrier ayant réaménagé le passage. Le sentier descend et le sable à été stabilisé par un beau dallage de pavés . Nous arrivons au carrefour de la tour Denecourt en parti bitumée quittons le balisage bleu et prenons la route de la Vallée de la Solle (c'est la plus prêt de la route.) Nous arrivons au grand carrefour du bois de la Madeleine, nous retrouvons le GR1e que nous prenons sur la droite (route Remard).
Pour ceux étant partie de Fontainebleau,  il est plus court de prendre sur la droite la route Bezout, puis de longer le grillage du laboratoire végétal et prendre à gauche la route goudronnée de la tour Denecourt puis à droite la route toujours goudronnée Gaston Bonnier longer la ligne de chemin de fer jusqu'à la gare.
Pour ceux parties de Bois le Roi ; Poursuivre le GR1e et le TMF, nous arrivons au pont de la Trémoille, quittons le GR1e passons le pont.
 Reprendre la suite du topo en début de page : Pont de la Trémoille surligné en jaune.


Vous trouverez la carte de mes randos de la journée à l'adresse suivante. 
Toute mes randos de la journée
 Beaucoup de couleur et pas très clair en foret de Fontainebleau. Je n'ai pas voulu surcharger les traces lorsque je passe plusieurs fois au même endroit. 
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