vendredi 2 mars 2018

GR 111 de Milly à Saint Michel sur Orge. Etape 10 Pussay - Chalo saint Marc

GR 111 de Milly à Saint Michel sur Orge. 

GR 111 Pussay - Chalo saint Marc : Etape 10

(trace bleu, GR 111 - Traces rouge, les "tiroirs", Traces de couleur "le retour" ) Pour la compréhension de la carte il n'y figure que les boucles du retour que l'on pourrait appeler promenade en Essonne.


GR 111E : Deux étapes en foret de Fontainebleau (sncf) pour rejoindre Mily la Foret
GR 111A : Puiselet le Marais rejoint La Ferté Alais (sncf)
GR 111B : Chalo St Mars rejoint Etampes (sncf)
GR 111D : Richarville rejoint Villeconin
GR111C : Montcouronne rejoint Saint Chéron (sncf)
Comme je suis un grand malade "de la marche" et que l'on emprunte de long parcours au GR 655  (Saint Jacques de Compostelle). Je me suis dit  ; pourquoi ne pas rentrer avec ce dernier, puis GR 1 & 11. Mais il y avait du déjà fait. Je suis revenu sur cette idée en remarquant que nous coupions de nombreux balisages locaux bien tracés et entretenus. Par chance, ils figurent sur la carte, j'ai donc tracé un long parcours sur le 655 pour rejoindre le centre de cet arc de cercle constitué par le GR 111. Je reviens sur Fontainebleau en butinant de ci de là avec de très bonne surprises. Bonne rando  

Carte : GR 111 Pussay - Chalo saint Marc : Etape 10



Carte IGN    Trace GPS & Topo sans commentaires       Trace Randogps    

Le code mobile de cette randonnée est b311001
 
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Avril 2016

Km     Temps     Arret    V/d      V/g     Dénivelé
33,5    6 :00        0 :42    5,5        5            231+

Départ Pussay. [Gaulois et Mérovingiens y auraient séjourné (cimetière sur la colline de Granville). Pussay aurait également appartenu à un Romain (Pudicius ou Pullicius). Le village était alors traversé par une voie Romaine allant de Paris à Blois par Étampes.
Le village est situé en plein cœur de la Beauce, véritable « grenier à blé » de Paris.
Ce petit village a vécu au rythme de l'histoire de France : le règne de Charlemagne, la puissance des Capétiens, l'essor du XIIe siècle, la guerre de Cent Ans.
C'est à cette époque (1433) que pour la première fois la seigneurie de Pussay est citée en la personne de Guillaume de Languedoue. De très ancienne noblesse, cette famille demeurera à Pussay jusqu'à la Révolution.
En novembre 1793, Pierre-Paul Dujoncquoy, fabricant de bas, est élu maire de la commune.
 L'ère des Seigneurs prend fin et celle des manufacturiers commence.
Pussay deviendra un village dont la prospérité était due au siècle dernier à l'industrie de la laine. Les établissements A.Brinon fils (1796-1953) qui comptaient 478 emplois à leur fermeture comportaient deux activités très différentes: le textile cardé et une cordonnerie. Wikipédia]
Pas de chance en ce beau dimanche d’avril il y a course cycliste à Pussay, les rues sont fermées, mais l’on me prend  peut être en cette heure matinale pour un participant et l’on me dirige vers le parking face au terrain de sport ou je trouve une place. Je remonte la rue de la bréche, puis j'emprunte la D 18 sur une petite longueur. Prenons la rue du 19 mars 1962 ou nous retrouvons le GR 111, et visitons le village. A droite la rue Charles Michels, puis la
seconde à droite la rue des FFI. Pas facile toutes ses rues, le balisage est un peut distant. Dans cette dernière rue nous avons une ancienne maison "bourgeoise" avec de beaux épis de faîtage en plomb ou en zinc. En bout de rue nous prenons à droite la rue Etienne Laurent puis à gauche l’impasse des Tilleuls, qui se termine par un sentier portant le même nom. En bout la rue du nord et enfin à droite la rue des Evanrits qui se termine par un chemin dans les champs. Ouf, nous avons terminé notre virée dans ce petit village. Avec tout ses zig-zag plus ou moins bien balisés, à un moment je me croyais perdu. Nous serpentons dans le bois de la vallée de Thionville et débouchons sur une  route que nous prenons à gauche sur quelques centaine de mètres, puis le premier chemin à droite. Bois et champs se succèdent. De la Vallée Thionville succède, la fosse des sorciers et le GR y fait une pointe en angle aigu, on aurait tendance à quitter notre itinéraire et à remonter vers la plaine. Un poteau d’information nous indique cette bifurcation. Nous arrivons à Chalou Moulineux [Le village est situé à mi chemin entre Paris et Orléans
Chalou-Moulineux s'est construit sur la dépression du front de Beauce. La Chalouette y prend sa source. Elle alimente deux étangs avant de s’écouler paisiblement par une large vallée aux pentes adoucies vers Chalo-Saint-Mars puis plus loin Étampes. Calau au IXe siècle, Chalotum Regine, Chalou-la-Reine, Chalo-la-Royne, Chalo en 1793, Chalou-Moulineux et Chalon-Moulineux en 1801.

Le village s’est d’abord appelé Chalo-Saint-Aignan, puis en 1174, la reine Adèle de Champagne ayant échangé le domaine avec le chapitre de Saint Aignan d’Orléans contre la terre d’Artenay, il prit tout naturellement le nom de Chalo-la-Reine. En 1793, la commune fut créée sous le nom de Chalo, en 1801 dans le bulletin des lois se trouvaient deux orthographes, l'actuelle et Chalon-Moulineux.
Chalou représenterait une altération du celtique caliavum (= le lieu pierreux).
Moulineux « moulins neufs ( nouveaux) ».
Michel Billard en préface de l'ouvrage de Charles Forteau cité dans la 
rubrique bibliographie avance deux hypothèses. La première dériverait du bas latin Cala signifiant « maison abri sous roche », la seconde hypothèse du celtique Cala signifiant « cours d'eau ». Les deux idées avancées dépeignent bien les lieux, les pentes gréseuses dévalent vers le cours de la rivière. Toutefois l'origine la plus souvent citée est Calau comme « calcaire » La paroisse distincte de Moulineux fut rattachée à Chalo-la-Reine en 1791 pour former la commune de Chalou-Moulineux. La reine Adèle en fit don aux chevaliers du Temple qui occupèrent la commanderie de Saint-Aignan ou de Chalo-la-Reine jusqu’à la confiscation de 

leurs biens par Philippe IV le Bel. Ces biens furent accordés aux chevaliers de l’hôpital Saint Jean de Jérusalem qui en jouirent jusqu’à la Révolution.wikipédia] nous ne rentrons pas dans le village, notre chemin devient bitume avec les premières maisons, nous débouchons sur la D 109 (rue Saint Apolline) que nous prenons à droite. Quittons cette rue pour prendre sur la gauche la petite rue descendant vers la source Saint Apolline, ou nous rencontrons le GRP de l’Hurepoix. [Une inscription, datée de 1886, est gravée sur la fontaine : « Passant, qui que tu sois, courbe ton front rebelle ! /En ce lieu vénérable, ont prié nos aïeux./De la Vierge Apolline on voyait la chapelle/Bonne Sainte Apolline, exaucez tous nos vœux ». Le pèlerinage remonte cependant à une époque bien plus ancienne.
 Sainte Apolline, à qui toutes les dents ont été arrachées par les bourreaux, est invoquée, à cause de son martyre, contre les maux de dents. Les paysans se rendent également à la fontaine afin de solliciter la pluie en temps de sécheresse. Un vitrail de l'église rappelle l'un des grands pèlerinages, ayant rassemblé plusieurs milliers de paroissiens en 1891. La statue de la sainte, placée auprès de la fontaine, est une œuvre de M. Dullier exécutée en 1998. http://fr.topic-topos.com/fontaine-sainte-apolline-chalou-moulineux]
Nous prenons le chemin sur la droite du lavoir et de la statue de la Sainte. Nous sommes en fond de vallée et longeons un marais c’est la naissance de la marette qui devient un peu plus loin la Chalouette [affluent de la Juine, donc un sous-affluent de la Seine par l'Essonne. La longueur de son cours d'eau est de 17,6 km

Elle prend naissance à Chalou-Moulineux et se jette dans la Juine à Étampes. Wikipédia] Nous trouvons de beau rochers sur ce chemin en fond de vallée. Longeant un étang nous avons une vue sur une église ressemblant à un château au dessus de Moulineux. J’ai voulu m’approcher un peut plus prêt de l’eau et j’ai mis le pied la ou il ne fallait pas. Recouvert par des feuilles fraîches, je n’ai pas vu qu’en dessous c’était de la vase. Mon pied c’est enfoncé jusqu'à la cheville, mais j’ai fait une belle photo… [L'église Saint-Thomas-Becket édifiée en 1228 sur un contrefort des berges de l’étang, elle servit le culte jusqu’en 1793. Il ne reste plus que les ruines du solide clocher et quelques travées de la nef. 

Elle fut vendue à la Révolution comme bien national et reste depuis propriété particulière. L’actuel manoir est construit sur l’emplacement de l'ancien presbytère. il existait non loin du moulin un pavillon de chasse et de pêche, appelé Château Gaillard. Les vestiges ont été inscrits aux monuments historiques le 17 avril 1931 wikipédia] Nous arrivons dans le hameau de la Brigallerie ou nous quittons le GRP. La aussi de belles photos sur l’étang et l’église. Poursuivons le long de la rivière Chalouette et marette, par le chemin des roches, ou nous trouvons également de beaux rochers comportant des 

avaloirs. Nous arrivons à Boinville et longeons une grosse ferme. Traversons le rue. Nous entamons un large arc de cercle dans un paysage alternant entre bois et champs. Le chemin débouche sur une route que nous ne prenons pas, nous suivons sur la gauche un chemin descendant vers le hameau "Le Vau" ou après un esse gauche droite, nous traversons la chalouette puis l’un de ses bras. Ici de belles propriétés et, comme nous sommes début avril il reste dans ses 


immenses parcs un tapis de jonquilles. Nous prenons à droite la D 160 (la voie neuve) et ne pas louper le sentier sur la gauche entre les grillages qui grimpe sur le plateau. La cote Chantepie c’est une sacrée côte. Sur le plateau nous avons les champs à perte de vue. Attention le GR fait un angle aigu sur la droite. Notre chemin débouche sur un autre formant Té que nous prenons à droite. De chemin entre les champs nous passons à chemin un peu plus confortable débouchant sur le bitume de la rue du montoir de Chantepie que nous prenons à gauche. De rue, nous passons à chemin. 

Nous arrivons sur la D 21 que nous prenons à droite et quittons le GR 111. Nous descendons par la rue du docteur Solon, vers le cœur du village de Chalo Saint Mars. Laissons sur la droite le balisage jaune et la rue des Carneaux. Arrivée à la rue de l’église, je suis amusé par la maison qui se trouve à la patte d’oie. Pas un mètre de surface perdu dans cet angle aigu. Je prends cette rue sur la gauche et arrive à l’église [Vers la fin du XIe siècle, le maire de Chalo, c'est-à-dire son régisseur, nommé Eudes, reçut du roi Philippe Ier un privilège transmissible à ses descendants, dont le texte fut trafiqué dans les siècles suivants et interprété comme une franchise de tout impôt pour les descendants tant de lignée masculine que féminine.
En 1906, Chalo fut le lieu d'une célèbre enquête criminelle et journalistique sur la disparition mystérieuse du curé de Chatenay, qui donna lieu à d'intéressantes photographies.
La commune, occupée par l'armée allemande depuis le 14 juin 1940, en est libérée le 21 août 1944.
Le 22 août 1997, la commune a reçu la visite du pape Jean-Paul II, venu se recueillir sur la tombe de son ami le professeur Jérôme Lejeune (1926-1994), qui y est enterré. wikipédia]
[La chapelle du château du Grand Saint-Mars du XIXe siècle a été inscrite aux monuments historiques le 20 novembre 1990. Le château du Tronchet des XVIIe et XVIIIe siècles a été inscrit aux monuments historiques le 27 août 1975. L'église Saint-Médard a été inscrite aux monuments historiques le 6 mars 1926 wikipédia]
Revenons sur nos pas et prenons sur la gauche les escaliers débouchant, après avoir traversé la chalouette sur la D82 rue Eudes le Maire que nous prenons à droite. Nous avons une maison qui tranche avec les autres. En architecture je ne sais pas comment on nomme ses avancées vitrées (peut être une loggia) d’après la gravure sur la poutre elle date de 1896. En bout de la rue prendre à gauche toujours la D82 route d’Etampes, passons devant le château traversons la Marette qui va se jeter dans la Chalouette un peut plus loin. Nous prenons sur la droite la rue du hameau des sablons (balisage jaune) à la première patte d’oie à gauche on grimpe et à la seconde la rue pratiquement en face qui grimpe sur la droite (attention ne pas prendre le chemin à notre extrême droite).
              

Continuons de grimper par cette route elle
entame un virage à droite nous la quittons dès que nous trouvons un chemin sur la gauche. Nous coupons une route et continuons en face. Sortez votre carte ou le GPS. Attention durant les périodes de chasse entre Septembre et Mars, il se peut que dans ses bois et champs la tranquillité soit perturbée par des coups de fusil. Nous sommes en lisière de bois et les points de repères pour les bifurcations ne sont pas facile à expliquer. Au loin nous apercevons Etampes. Coupons un chemin, poursuivons en face toujours en limite de bois et de champs, nous descendons légèrement. En fond de cette petite dépression nous ne prenons pas le chemin de gauche, 

mais un chemin non tracé sur la carte face à nous. Des pancartes nous disent ; qu’il est piégées, (peut être le taillis), mais je n’ai rien vu sur le chemin. Par précaution tenez les chiens en laisse. Ce bout de chemin nous évite un long parcours sur la D21. Nous retrouvons un chemin présent sur la carte à la (côte 135 lieu appelé Le Fermé).  Après de nombreux zigzag dans ce qui pourrais s’appeler la grande banlieue d’Etampes, nous débouchons sur une route bitumée que nous prenons à droite (route de l’Huméry) mais nous n’avons aucune indication sur le terrain nous informant de ce nom.

Au loin Etampes
 

Longue route bitumée jusqu’au hameau de l’Huméry, quittons le bitume et poursuivons par le chemin face à nous. Un très long chemin dans les champs jusqu'à Pussay (Il se nome le chemin de Blois. C’est pratiquement plat, et dans les champs, aucun point de repère nous permettant de voir effectivement que nous avançons. J’ai eu le malheur de compter sur mon GPS le nombre de lignes à hautes tensions à couper avant d’arriver. Soit j’ai mal compté, soit depuis la création, des lignes nouvelles on été ajoutées. C'est long, très long, j'ai l'impression de ne pas avancé. Heureusement que nous avons l’aérodrome d’Etampes-Mondésir et ses avions qui tournoient dans le ciel, décollent, atterrissent pour nous distraire. Proche de Pussay, je rencontre sur se chemin interminable deux familles promenant leur chiens. Ses derniers, se complaisent à marcher dans les flaques d’eau restant dans les ornières du chemin ou à vouloir se rouler dans la boue des parcelles de terre, aux désespoirs de leur maîtres. Enfin j’arrive à Pussay mais après avoir coupé le GRP de L’Hurepoix j’ai bien eu peur de me retrouver dans un cul de sac, le léger dénivelé me cachait le chemin menant directement à mon parking. Ce dernier ce nomme le chemin d’Etampes.     

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 Beaucoup de couleur et pas très clair en foret de Fontainebleau. Je n'ai pas voulu surcharger les traces lorsque je passe plusieurs fois au même endroit. 
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