mardi 2 janvier 2018

GR 111 de Milly à Saint Michel sur Orge. Départ Fontainebleau-retour Fontainebleau Etape 1




GR111 De Milly-la-Forêt à Saint Michel-sur-Orge (Essonne)
155km

GR 111 – Vallons de l'Essonne
Le GR 111 décrit, à l’intérieur du département de l‘Essonne, une demi boucle dont le centre peut se situer à Etampes. Avec ses quatre antennes qui le relient aux GR 1 et 11, c’est un ensemble de plus de 100 km de sentiers qui est proposé aux randonneurs : Quoique situé au plus loin à 75 km de Paris, le GR 111 offre au randonneur une grande variété de paysages, lui assurant calme et solitude, et qui ne saurait le laisser indifférent.
Il a son origine à Milly-la-Forêt, bien connue pour ses halles et la chapelle Saint-BIaise-des-Simples.
On aperçoit encore les derniers « monts » bellifontains du massif des Trois-Pignons puis, après la traversée de la jolie vallée de l‘Essonne au Moulin-Paillard, on découvre les plaines qui annoncent le Gâtinais tout proche : les paysages sont vastes mais le parcours n’est jamais monotone. (topo FFRP)

Voici la carte du GR 111.
Pas simple de rejoindre Milly de Fontainebleau  par les transports, la gare la plus proche se trouve à Maisse, à dix kilomètres de là. En train de Fontainebleau ; deux changements sans se rendre à Paris et les correspondances sont longues. On passe pratiquement autant de temps en transport que de temps de marche. Comme c’est une rando qui flirte avec les GR, je me suis dis qu’il était possible de partir de Fontainebleau en empruntant le GR 1e et 11.  Comme moyen d'accès, j’ai choisi la voiture, et réalisé des trajets d’une trentaine de kilomètres en boucle. C’est également un circuit en tiroir.
·         GR 111 A : de La Ferté-Alais (GR 11) à Puiselet-le-Marais (GR 111)
·         GR 111 B : de Brières-les-Scellés (GR 11) à Saint-Hilaire/Chalo-Saint-Mars (GR 111), via Etampes
·         GR 111 C : de Villeconin (GR 11) à Richarville (GR 111)
·         GR 111 D : du carrefour de la Butte-Blanche (GR 111) à Mirgaudon (GR 1 et 11)
  J’ai donc ajouté une branche à ce GR
GR 111E : De Fontainebleau à Milly. Deux étapes en foret de Fontainebleau et comme je suis un grand malade, la première étape sera l’ancien tracé du diverticule GR 1, puis le GR1 en empruntant les anciens tronçons passant dans les rochers. (tronçons que je regrette,bien plus intéressant que le nouveau tracé.) par le Fort des Moulins, le Cassepot, La Solle, Le Cuvier, Apremont et ses rochers (le nouveau tracé est bien trop plat à mon gout) Franchard et le GR 11  ses rochers (le nouveau tracé évite les rochers). Coquibus et l’on arrive à Milly. Ah... Que cela fait du bien de retrouver ces anciens parcours mythiques, ou l'on avaient du mal à passer dans les "diaclases", ou il fallait se contorsionner pour passer entre, sous, sur les rochers.

 Voilà ce que cela donne sur une carte. (trace bleu, GR 111 - Traces rouge, les "tiroirs", Traces de couleur "le retour" ) Pour la compréhension de la carte il n'y figure que les boucles du retour que l'on pourrait appeler promenade en Essonne

GR 111E : Deux étapes en foret de Fontainebleau (sncf) pour rejoindre Mily la Foret
GR 111A : Puiselet le Marais rejoint La Ferté Alais (sncf)
GR 111B : Chalo St Mars rejoint Etampes (sncf)
GR 111D : Richarville rejoint Villeconin
GR111C : Montcouronne rejoint Saint Chéron (sncf)
Comme je suis un grand malade "de la marche" et que l'on emprunte de long parcours au GR 655  (Saint Jacques de Compostelle). Je me suis dit pourquoi ne pas rentrer avec ce dernier, puis GR 1 & 11. Mais il y avait du déjà fait. Je suis revenu sur cette idée en remarquant que nous coupions de nombreux balisages locaux bien tracés et entretenus. Par chance, ils figurent sur la carte, j'ai donc tracé un long parcours sur le 655 pour rejoindre le centre de cet arc de cercle constitué par le GR 111. Je reviens sur Fontainebleau en visitant les vallons de l'Essonne avec de très bonne surprises. Bonne rando 

GR 111 E De Fontainebleau à Franchard
Novembre 2016 Etape 1.

Km     Temps    Arrêt     V/d     V/g     Dénivelé
31,7    6h10      15mn     5,0      4,8       511+


 Trace Ranogps                    Le code mobile de cette randonnée est b310981
 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici


  Le départ se trouve à la gare de Fontainebleau, si vous venez de Paris en train. sortir et remontez la rue d’accès au parking des bus. Traversez la rue et le pont pour longer la ligne de chemin de fer et la maison forestière de la porte aux vaches.

Pour  ceux venant de Montereau en train. Sortir de la gare se diriger vers le café et gravir les escaliers. Traverser la rue et le pont pour longer la ligne de chemin de fer et la maison forestière de la porte aux vaches.
Suivons la route bitumée de Gaston Bonnier. Nous prenons le premier chemin sur la gauche,



Fontaine Dorly
  route Baudrillard qui grimpe vers le fort des Moulins. Nous rencontrons le sentier bleu N° 2 que nous prenons à droite . Au milieu du chemin nous trouvons un vieux chêne formant giratoire, haut perché il subsiste le fléchage de cet ancien GR qui permettait de rejoindre la gare de Bois le Roi, par le sentier des fontaines, la tour Denecourt, le cassepot, la solle, un peu du cuvier, les mont de fay, le canon et enfin Bois le Roi.
Fontaine Désirée
 Je regrette cette suppression (comme les autres en foret) ce balisage montrait de magnifiques paysages, On y trouvait un peut d'histoire local avec le sentier des fontaines, la tour. Au Cassepot  des rochers aux formes bizarres ou en équilibres sur des socles plus minces ou en mille feuilles on passait des chaos rocheux au calcaire de Beauce. Des pins aux hêtres et aux chênes. Poursuivons par le sentier bleu sur la droite. Nous passons devant les Fontaines Dorly, Désiré (Prénoms des filles d’un forestier qui à bien aidé Denecourt) et du Touring club, nous avons de beaux points de vues sur l’est de la foret.
Fontaine du Touring club
 Nous passons une partie du sentier en flanc de colline récemment stabilisé à la "Denecourt" par des pavés renforçants et stabilisants le sable entre les racines qui filait vers la pente avec les intempéries et les VTT voir quelques marcheurs voulant éviter ce passage peut confortable. C’est tout de même plus jolie qu’un platelage en bois. Malheureusement des inconscients ont fait basculer quelques bordures (pavé trop petit) dans la pente. Poursuivons par une descente et un sentier serpentant sur le flanc de la "dune de sable" (SVP ne coupez pas cela déstabilise le sable qui ne tient que par la fine couche d'humus noir sur le dessus.)
Nous entamons un large virage et arrivons au carrefour de la Tour Denecourt, traversons la route Jean bart et poursuivons le sentier bleu situé entre les deux routes bitumées (interdite à la circulation.) Après une patte d’oie ou nous prenons la branche de droite, nous grimpons sur un chemin stabilisé en pavé pour déboucher sur la ligne de crête rocheuse.     
Prenons à droite le sentier bleu, passons sous une roche formant dolmen et nous arrivons à la tour Denecourt. [Construite en 1851 par Claude-François Denecourt, la tour est inaugurée le par Napoléon III et l'impératrice Eugénie. Écroulée en 1878 à la suite d'un tremblement de terre, elle fut rebâtie par Claude-Charles Colinet grâce à une souscription publique (wikipédia). Pour plus de détail voir : http://randosacaudos.blogspot.fr/2016/06/des-randos-pour-ouvrir-les-yeux-2.html (station 4 du glossaire) & http://archives.seine-et-marne.fr/claude-francois-denecourt-1788-1875
  Belle vue sur l’ensemble de la foret.
 Redescendons les quelques marches. Sur cette esplanade nous trouvons plusieurs départs de sentiers, il faut prendre le sentier bleu N°2 en direction du sentier 2-3 et de la croix d’Augas. On contourne simplement la fin du « môle » rocheux et repartons coté nord sur cette crête. A l’autre extrémité  nous arrivons à l’intersection des sentiers 2 et 3 laissons la branche du sentier bleu tournant à gauche et poursuivons en descendant les quelques rochers par le sentier 3-2, nous coupons la D116 poursuivons en face soit par la route renforcé par du silex de la Vallée de la Solle, soit par le sentier bleu qui suit à quelques mètres cette même route. Nous arrivons à un carrefour et rencontrons dans l'angle formé par la route de la vallée de la solle et celle des points de vues du rocher cassepot le sentier bleu N° 3 que nous prenons à droite, il grimpe vers le 

Parfois nous rencontrons d'anciennes traces
rocher en forme de mille feuilles (roche feuilletée) situé sur le bord du plateau. Poursuivons le sentier bleu. Nous passons devant des rochers en équilibres semblant donner raison à la théorie que la mer à façonnée les rochers, on a vraiment l’impression que les vagues sont venues usées la base de ses derniers. Nous arrivons au point de vue ou nous apercevons sur la gauche les antennes de Saint assise  [Les Antennes de Sainte Assise. Son antenne était portée par 11 mâts de 250 mètres et 5 mats de 180 mètres. À son inauguration en 1921, l'émetteur était le plus puissant au monde et balayait une zone s'étalant entre les Amériques et le Japon.

En novembre 1921, y fut réalisé la première retransmission radiophonique française. Par la suite, le site a été un centre d'expérimentation pour la télévision.
 Réquisitionné par la Kriegsmarine en 1941 pour permettre les communications entre Berlin et les U-Boots. Paradoxalement, Sainte-Assise n'a pas souffert des bombardements alliés et toutes les antennes ont survécu.
Le 1er janvier 1954, les PTT reprirent ces installations.
 En 1991, une partie de la station est vendue par France Télécom à la Marine nationale, Centre de transmissions marine (CTM) de Sainte-Assise, pour les communications non-confidentielles avec les sous-marins. Le site, inauguré en 1998, est devenu un terrain militaire surveillé par une compagnie de fusiliers-marins. 
 Un mat de 250 mètres non relié à l'antenne reste la propriété de Globecast, filiale de France Telecom qui est désormais le propriétaire du téléport de Sainte-Assise. Il sert de support à de multiples antennes et émetteurs (GSM, satellites...). De plus une partie du site héberge station de liaison vidéo/audio avec les satellites de France-Telecom. En décembre 2000, 3 mats inutilisés de 180 mètres ont été détruits.]  Nous apercevons également les bâtiments les plus hauts de Melun et s’il fait beau ou légèrement brumeux face à nous les torchères de la raffinerie de Grampuits. Nous abandonnons le 
Mon seul repère pour la Rte Des Graviers
sentier bleu pour prendre la large route tournante des points de vue du Rocher Cassepot. Ensuite ce n’est pas très simple à expliqué les routes ressemblant à des sentiers et même sur la carte les chemins n’existent plus. Il faut grossir à l’extrême la carte pour retrouver les chemins "cavaliers" traversant le cassepot . A croire que l’on voudrait qu’ils disparaissent. Juste avant un large virage à gauche nous trouvons un sentier dans les fougères sur la droite (si vous arrivez au point de vue du sport avec  la vue sur l’hippodrome vous avez louper le sentier.) prenons le. Un peut plus loin nous trouvons un sentier qui descend sur la gauche c’était la route Des Graviers (En deux mots sur le dictionnaire de la foret en un seul sur la carte.
On a vraiment l’impression que l’on ne veut plus de cette route c'est dommage ce passage est très jolie. Le seul repère éphémère que j’ai, c’est un arbre dont le tronc à poussé horizontalement. Si vous arrivez à l’intersection des sentiers 3 et 14 c’est que vous l’avez loupé. Le sentier descend dans les rochers et les fougères, coupe le sentier bleu N° 3 poursuit sa descente, malheureusement nous ne retrouvons que peut de trace de peinture pour nous aider (une seul dans cette descente) Dans le bas le sentier est un peut mieux tracé. Nous débouchons au carrefour de la route Fouilloux et de la Vallée de la Solle, poursuivons par le chemin face à nous (sans nom) même sur la carte sauf si on la met en plan mais c'est toujours la route Des Graviers. Traversons la D 606 poursuivons en face toujours la route des graviers. Attention nous entrons dans une zone en réserve biologique intégrale…  N’y entrez pas par grand vent, il y a toujours un risque. (Enfin cela 
Panneau éphémère pour la Tempête du siècle

dépend : Dans une réserve biologique il est interdit de s'y promener. De ce coté, on laisse pourrir les arbres pour la science... Mais de l’autre coté, vers l’hippodrome, on a coupé de magnifiques hêtres, fort majestueux,  Principe de précaution pour la sécurisation de la clôture de l’hippodrome ? Pour certain arbres c’est étonnant, car ils étaient loin des bâtiments. Pour la sécurisation, des promeneurs parcourant le sentier jaune du Conseille Générale ... longeant la réserve biologique ? Peut être. Car on à supprimé ce magnifique GR et on à repris une partie de ce chemin par un balisage jaune faisant le tour de hippodrome. 
 Revenons à notre balade. Par grand vent, prendre la route goudronner de l’hippodrome. 
Il y avait de quoi graver cette tragédie
Après avoir passé la barrière de sécurité de la D606 nous suivons le sentier face à nous, (ancienne route Des Graviers devenue sentier) franchissons quelques arbres au sol. Nous débouchons sur un chemin plus ou moins tracé que nous prenons à gauche (notre sentier est encore bien marqué au sol) puis nous l’abandonnons pour suivre le sentier sur la droite pour l'instant on ne grimpe pas sur les hauteurs de la solle. Pas facile par ici dans l’herbe, le chemin est un peut moins tracé. Nous longeons la route bitumée, débouchons sur un chemin (route Buffon) que nous prenons à droite (le chemin se poursuivait au niveau du bivouac, mais ce n’est pas facile le chemin se perd, les ronces et le houx nous piquent de trop.) Il est plus simple de traverser ce dernier, mais il faut se baisser pour passer sous les barrières et de l'autre coté ce n'est pas beaucoup mieux. Il est donc plus simple de prendre la route Buffon jusqu'au bitume face à la tour permettant au caméraman de filmer les courses hippiques. prenons la route à gauche. Nous trouvons le balisage jaune que nous suivons. Prendre sur la gauche
Mare à Dagneau
le chemin juste avant la maison forestière, nous longeons la clôture et retrouvons un sentier passant derrière cette dernière. Nous longeons le grillage, puis l’hippodrome. Nous grimpons légèrement et constatons le désastre. Tout ses beaux hêtres abattus par l’homme pour rien, ils pourrissent sur place. C’est bien triste. Nous abandonnons la route de la vallée de la solle et le balisage jaune pour prendre sur notre gauche la route de la Reine Amélie. Nous arrivons à un carrefour, prenons à droite la route formant un angle droit. Au carrefour suivant nous abandonnons la route de la reine Amélie pour prendre sur la droite la route de l’Union.
On a certainement plus le droit

Ce chemin fait un virage sur la droite. Nous laissons le chemin de gauche. Nous arrivons au carrefour ou nous rencontrons de nouveau le sentier jaune et la route de la Vallée de la Solle, nous prenons cette dernière sur la gauche et grimpons les hauteurs de la solle coupons le sentier bleu et la route des ligueurs. Poursuivons en face par la route Lebel qui est également le nouveau sentier bleu N° 5. Nous le quittons lorsqu’il tourne à droite, continuons tout droit et coupons la route Henri Chapu puis la route des Monts Saint Pères et le balisage bleu. Nous descendons pour arriver au carrefour avec la route du Luxembourg. Nous retrouvons le balisage bleu. Prenons le chemin face à nous qui est également le sentier bleu.
De graver pour l'éternité la Tempête
Quittons le bleu lorsqu’il tourne à gauche, poursuivons tout droit le chemin qui grimpe en serpentant dans les rochers, nous débouchons sur la plus ancienne branche du sentier bleu N° 5 (En effet Denecourt ou ses successeurs avaient réalisés plusieurs circuits dans le Cuvier Chatillon. Une grande partie étant devenue réserve biologique les sentiers ont été abandonnés. Longtemps une seule branche du sentier n’a subsisté, allant de Belle Croix au carrefour de l’épine. Le changement de statue du secteur à permit de réaliser une boucle à ce sentier, malheureusement en empruntant la route Mory de Neuflieux qui est droite et morne et n'est qu’une infime partie des sentiers historiques.  Il aurait, mais ce n’est qu’un avis personnel revoir la totalité du circuit en empruntant la trace des sentiers historiques. Je les ai recherché et m'y suis promené, ils n’ont rien à voir avec ce qui a été créé,
Mais l'on ale droit de percer et dénaturer

 ils sont beaucoup plus jolies.) Prenons le sentier bleu sur la gauche (laissons le balisage orange pour les cavaliers partir tout droit.) Ensuite ce n’est pas facile à expliquer ou l’on quitte le balisage (je me suis trompé) en effet j’avais souvenance que le chemin menant à la mare à Dagneau était mieux marqué au sol. Malheureusement on ne le voit plus. Le départ de ce chemin est un peut plus loin que le rocher ayant une forme bizarre (pour moi il ressemble à une bottine du Moyen Age [un pied très allongé]) Comme nous sommes sur un plateau rocheux le chemin sur la droite ne se voit pas beaucoup. Merci GPS. Nous voila (peut être) sur le chemin 
Notre merveilleuse sylve
 (qui ne porte pas de nom (peut être la continuité de la routes des ragots ou celui de Christine (Christine de suède)) il serpente sur ce plateau plus ou moins marécageux. Nous trouvons une pancarte nous informant des dégâts de la tempête de 1999 et ….  Malheureusement c’est de la tôle galva peinte. La peinture n’a pas tenue. [ Du temps de Denecourt une catastrophe de ce genre (cette tempête à traversée la France en laissant un couloir dévasté, et occasionnant des dégâts considérables.)] A une autre époque un forestier aurait gravé sur un rocher : En 1999 les arbres furent dévastés par une tempête. Cette pancarte était utile pour informer 
Denecours ou sont tes pavés?
le randonneur des raisons de ses arbres enchevêtrés au sol. Étant en réserve biologique dirigé le pin et le boulot à pourri sur place, le Balisage du GR étant existant, il fallait rappeler les raisons de ce paysage cataclysmique et l'impossibilité de poursuivre dans ce vaste couloir dévasté. En 1999 ou en 2000 hors de question de transcrire aux règles des réserves ce n'est pas comme quelques années plus tard en bordure de l'hippodrome. [C’est certainement la difficulté d’emprunter ce chemin et la suppression du GR qui fait qu’aujourd’hui le départ est difficile à trouver. Les jeunes ne peuvent comprendre, les arbres sont pourris, la nature reprend sa place doucement, ce n’est pas des pancartes dont la peinture s’écaillent qui laisserons l’histoire locale à nos enfants. Au pied de la pancarte des rochers permettraient cette gravure. Pardon j’ai oublié que nous étions dans une foret d’exception et que bientôt nous n’auront même plus le droit de fouler son sol. Il est certain qu'a d'autres époques un forestier aurait gravé sur le rocher le souvenir de ce désastre et le nombre d'arbres abattus comme on le retrouve pour le gel de 1870 au rocher d'Avon ou de l'incendie de 1876 au grand Mont Chauvet cela rappelle que la foret est vivante...] Le chemin serpente sur un terrain un peu marécageux, il part un peu à gauche par une sente, avant de revenir sur la droite et contourne la mare Dagneau. (Ce n'est pas tout à fait la trace de l'ancien GR mais la plus visible) [[Déformation de Dagnan isidor 1794-1873 paysagiste qui travailla à Fontainebleau] Ensuite le chemin devient visible et nous débouchons sur un carrefour et prenons la route en biais sur la gauche (route tournante du Cuvier Chatillon.) Nous rencontrons le GR 1 à la route des Monts de Fay. [Voilà nous avons terminé la première partie de l’ancien GR menant de la gare de Fontainebleau à Bois le Roi. En prenant à droite nous regagnons la gare de Bois le Roi par le tracé du nouveau GR. Cette partie à également été modifiée comme si les rochers étaient interdits aux randonneurs. En effet l’ancien tracé passait par le rocher canon. Nous le ferons lors de notre dernière étapes (Etape 23) ce que j'ai appelé un peut pompeusement retour du GR 111 mais cela ressemble plus à une balade en Essonne et en foret pous les deux dernières étapes. Je reviendrais par un itinéraire complet et à part sur ce GR que j'affectionnais. Comme je l'écris dans l'étape 23 en traversant le rocher canon il est difficile de réaliser des recherches de balisage et une rando, j'ai donc privilégié la rando.] Revenons à notre itinéraire suivons le GR et le TMF tout droit, mais resté attentif brusquement le GR tourne à gauche, descend et surplombe une ancienne carrière de grès. Nous serpentons dans les rochers. Coupons la belle route de Bellevue en stabilisé calcaire, poursuivons en face dans les rochers. Pas facile cette partie. Nous débouchons sur un plateau. Le GR est un peut plus facile à suivre. Nous descendons vers le carrefour de l’épine par la route de la solitude. Traversons la D 607 par le tunnel et prenons sur la droite du parking la route des artistes. Abandonnons le GR et le sentier bleu pour prendre sur la gauche la route Théodore Rousseau (Nous empruntons par ce chemin
 l’ancien GR. Le nouveau GR1 contourne les rochers. A Fontainebleau les grands randonneurs empruntant le balisage blanc & rouge sont interdits de rochers  …) Nous arrivons dans une parcelle grillagé que nous traversons grâce à un trou d’homme réalisé dans le grillage. De l’autre coté nous débouchons par le même procédé au carrefour Félix Herbet. [Félix Herbet : Dictionnaire Historique et Artistique de la Forêt de Fontainebleau. Avant internet il fut l'une de mes bibles (papier) pour mes promenades. Je tire toute les explications sur les noms des routes de cette ouvrage que l'on trouve aujourd'hui sur le net.] Nous prenons en face la route de la solitude jusqu'à la rencontre du sentier bleu N° 6 que nous prenons à droite, nous passons dans les rochers jusqu'à la caverne des brigands. Ensuite j’aime pas ce qui à été réalisé pour stabiliser le terrain. A la place d’utiliser des pavés pour stabiliser le sable (un travail à la Denecourt) on a réalisé un immense escalier en palette. Comme il casse les jambes des randonneurs et promeneurs en ''marche forcée" pour facilité une digestion devenue difficile après un bon resto en ville, ils s’éparpillent à droite et à gauche et crée de nouveaux ravinements. On a pitonné un grillage sur les rochers. Mal attaché, mal entretenu, mal fait ; il fait sale. Ce platelage et ce grillage qui bat de l’aile n’est pas digne d’une foret d’exception et fait plutôt penser à un parc d’attraction sur le déclin. Que doivent penser nos touristes en voyant ce désastre car ici le dimanche c’est un défilé permanent entre la caverne des brigands et le resto du bas 
Bréau et Barbizonnais.) Attention juste avant le second platelage, nous quittons avec joie ce désastreux paysage pour prendre à gauche le chemin descendant dans les rochers. Nous traversons une zone de varappe et le chemin est un peu plus difficile à trouvé mais toute les traces se rassemble en un seul sentier. Dans le bas il faut franchir les barrières en bois et passé sous les arbres plus que centenaire, que l’on n’a pas sut renouveler. Vestige de l’époque des peintres de Barbizon. Fragile par leur ages ils sont dangereux par la chute de leur branches, alors pour le principe de précaution on empêche le touriste de passer. (Il ne faut pas trop jeter la pierre à l'office des forets responsable en cas d'accident. J'ai assisté un jour sans vent à la chute d'une grosse branche. Lorsque vous entendez craquer, le temps de lever la tête et de trouver l'arbre il est trop tard.... la branche est à terre (dans mon cas) ou sur votre tête.)  Éloignons nous rapidement de ses aménagements en traversant la route de Sully et en prenant en face la route des gorges d’Apremont. Nous retrouvons le GR 1 au carrefour avec la route  des ventes Alexandre que nous prenons à gauche. Nous grimpons vers la crête de cette dune. Un aménagement en palette peut sembler nous aider dans cette grimpette, les marches n’étant pas aux dimensions du pas des marcheurs, une piste est en train de ce créer à coté. Pas de problèmes on créera un second escalier à coté.  Nous voilà en haut. Nous rencontrons le sentier bleu N°6 que nous prenons à gauche suivons le chemin de crête, passons au point de vue ou nous apercevons le cuvier. Le sentier descend et nous arrivons au carrefour André Billy. Nous abandonnons le bleu prenons sur la droite le TMF et le GR 1 par la route du Puits au Géant, nous grimpons les Monts Girard (plus facilement que la platière des gorges.) Au carrefour des Monts Girard nous prenons à droite la route du Fourneau David. Nous passons un carrefour et au second nous prenons à droite la route des trois frères. (C’est le tracé de l’ancien GR1, je ne comprends pas les raisons de ce changement. Ce terrain n'est pas raviné et ne le risque pas puisque nous sommes sur du calcaire. Il arrive au même endroit...)
Nous traversons puis descendons  une belle hêtraie, coupons la D 409 (route de Fontainebleau à Arbonne.) et prenons sur la gauche la route du Monastère que nous suivrons jusqu'à Franchard. Nous passons devant l’ancien monastère, [Cet endroit attira depuis fort longtemps des cénobites. La première chapelle était sous le vocable de saint Alexis de Rome († v.411), puis sous celui de la Vierge.
Le premier ermite fut assassiné vers 1180, le second également, entre 1180 et 1194. Un troisième du nom de Guillaume, chanoine régulier de l'église Saint-Euverte d'Orléans s'y installa, sans tenir compte de l'avis opposé de son ami Étienne de Garlande (v.1070-1150), abbé de l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris. Il fit venir d'autres religieux et bientôt l'ermitage devint monastère.
En 1197, le roi de France Philippe Auguste (1165-1223), exige que soit entretenu deux religieux chargés de prier pour le roi et confirme la propriété de cet ermitage à l'abbaye de Saint-Euverte d'Orléans. Guillaume qui est prêtre, y célèbre l'Eucharistie et reçoit des dons. Après sa mort, il est remplacé par le frère Richard et en 1209 l'ermitage devient un prieuré. Un siècle s'écoula, dans le calme des prières, puis survint la guerre de Cent Ans qui vit la destruction du monastère. Les moines cachèrent selon la légende, leur trésor dans la forêt. Le prieuré est détruit en 1354 et sera reconstruit au XVe siècle.
Ce n'est qu'après plusieurs meurtres, dont le dernier en 1712 qu'un arrêt du Conseil de la Régence en date du ordonna la démolition des bâtiments. C'est à cette époque que fut découvert dans les caves du prieuré des coffres contenant du tissu qui tomba en poussière à l'ouverture de ceux-ci. Il ne reste plus aujourd'hui qu'un pan de mur de cet ermitage, le long duquel sera construite la maison forestière. Ces vestiges furent inscrits à l'inventaire des monuments historiques le .
En 1731 l'abbé Pierre Guilbert décrit ce lieu de la façon suivante:«  Les peintures affreuses que les historiens ont faites de la Thébaïde, les antres obscurs qu'ils ont décrits, et les profondes cavernes qu'ils ont représentées, ne paraîtront toujours que des crayons imaginaires à qui n'aura visité le surprenant désert de Franchard ».

C'est à la suite de cela qu'est construite la première maison du garde forestier sous Louis XV En 1813 pour les commodités du garde forestier l'administration fait creuser un puits à 66 mètres de profondeur, mais celui-ci ne donnera jamais beaucoup d'eau et il sera fermé en 1904. extraie wikipédia] sur notre gauche nous retrouvons le GR 1 et la route du Fourneau David c’est également le sentier bleu N°7. Le chemin est bordé de hêtres ou de charmes tortueux. Nous coupons à nouveau la D 409 et prenons le chemin de droite balisé en bleu. Au carrefour  Cossé Brissac nous ne prenons pas le balisage bleu 7-6 (route de la roche qui pleure) et poursuivons à droite le balisage bleu N°7 par la route du Puits au Géant. Le balisage abandonne la route pour traverser une parcelle récemment libéré de son grillage. Nous côtoyons une futaie d’une quarantaine d’année. 
Coupons la route ronde (D301) poursuivons en face et nous débouchons sur la route goudronnée (interdite à la circulation) du château que nous prenons à droite. Après avoir coupé la route de la Tillaie nous quittons le bitume pour prendre sur la gauche la route de la fosse à râteau. Passons par le tunnel du carrefour de Paris (D607) poursuivons par la route Paul (bitumé) puis à gauche la route du Gros Fouteau (bitumé) abandonnons sans regret le bitume et le balisage 4-5 pour prendre sur la droite la route du Nid de l’Aigle. Attention nous entrons dans la réserve biologique du Gros Fouteau. Tous ses beaux hêtres (beaucoup dépérissant) sont condamnés à mourir sur place et à pourrir au sol. Par grand vent ne pas prendre cet itinéraire. 
Par fort vent au carrefour Louis Philippe poursuivre la route paul  et au carrefour de la butte aux aires abandonner le balisage bleu pour prendre sur la gauche la route du même nom. Nous arrivons à la maison forestière des huit routes nous rencontrons le GR nous poursuivons par ce dernier. Au carrefour nous prenons à droite la route du Mont Ussy qui est également le balisage rouge et blanc. Couper la D 606 au feu tricolore de la chapelle Notre Dame du Bon secours [En1661 Le sieur Dauberon, capitaine du Grand Condé, 
venait rejoindre la cour à Fontainebleau, fin novembre. En descendant le chemin de Melun, son cheval s’emballa et son éperon fut pris dans l’étrier. Le cavalier, traîné sur plusieurs dizaines de mètres jusqu’à l’emplacement de la chapelle actuelle, invoqua Notre-Dame. Son cheval, miraculeusement, s’arrêta net. Le gentilhomme fut relevé sain et sauf ! Il fit placer une image de sa protectrice sur le tronc d’un grand chêne, là où son cheval s’était arrêté 1690 La première chapelle Notre-Dame du Bon-Secours dite chapelle de la Bonne Dame est construite sur l’initiative du curé Maurice Faure et un pèlerinage est instauré.

1793 La révolution entraîne la destruction du petit oratoire. Suite de l'histoire dans
http://randosacaudos.blogspot.fr/2016/06/des-randos-pour-ouvrir-les-yeux-2.html fin de page glossaire station 21 b]
et poursuivons le GR jusqu’à la gare fin de notre boucle. (Balisage jaune sur la carte. Ne figure pas sur la trace GPS.)

Par temps calme nous pouvons longer la réserve biologique en prenant la route du nid de l’aigle coupons la route des Fosses Rouge puis de la Fontaine et nous trouvons sur la droite la route du Mont Ussy. 
Nous avons le choix  suivant le temps imparti pour votre balade ou votre fatigue.

Choix 1 : Prendre à droite la route du Mont Ussy.  Un peut plus loin on rencontre le balisage du GR que nous suivons jusqu'à la gare. C’est tout plat, c’est rapide. (Balisage orange puis jaune sur la carte. Ne figure pas sur la trace GPS.)
(C’est l’itinéraire que j’ai fais, ayant après la gare 4km à réaliser pour retrouver ma voiture. J’avais un autre repérage à faire.)

Le choix 2 le plus long mais le plus jolie. Traverser le Mont Ussy la croix du calvaire et le fort des moulins. C’est rocheux mais c’est beau.

Choix 2 : Poursuivre la route du nid de l’aigle jusqu'à la rencontre du sentier bleu N°1 que l’on prend à gauche. (sur la carte j'ai évité cette première rencontre avec le bleu, j'ai poursuivi la route du nid de l'aigle jusqu'à le rencontre une nouvelle fois des marques bleu que l'on prend à droite) Suivre ce sentier se trouvent dans un premier temps sans beaucoup de rocher, puis nous serpentons à flanc de colline dans les rochers. Le sentier fait un brusque virage à gauche et grimpe sur le plateau, nous arrivons à un point de vue, il est un peut difficile de retrouver le balisage (sauf s’il à été refais en un peu plus serré). En fait il faut plus ou moins suivre le bord de ce plateau pour trouver le sentier partant dans les rochers. Il serpente, passe devant une gravure (voir Ouvrir les yeux 2 ,



 Puis une Vierge peinte sur un rocher (station 29 du même site) Nous coupons la route de la Butte aux aires, poursuivons en face (attention à ne pas suivre la trace bleu 1-1 descendant plus ou moins le long du bitume sauf si vous êtes fatigué. Ce balisage rejoint le GR qu’il est possible de prendre sur la gauche. Il vous mènera directement à la gare.) Poursuivons le sentier bleu en direction de la croix d’Augas (station 27 du même site), passons sur le pont et prenons le sentier bleu 1/3 sur la droite juste avant le restaurant. Il descend dans ‘’un chantier’’ d’une ancienne carrière. Il n’est pas nécessaire de faire la boucle sur la gauche passant devant l’ancienne caverne d’Augas poursuivre le chemin tout droit. U

n peut plus loin nous retrouvons le bleu 1-3. Nous arrivons sur un plateau comportant un nœud de sentiers. Pas facile de s’y retrouver. Même avec les pancartes. Il faut prendre le sentier bleu N°2  en direction du Calvaire (Ne pas prendre la branche partant sur la tour Denecourt) Nous arrivons au point de vue de la croix du calvaire. Le sentier fait une boucle, longe la 
Panoramique au Calvaire
route, puis tourne sur la droite pour suivre la route de la Reine Amélie (sur ce bout de sentier nous trouvons sur un rocher des lyres de gravés c'est la station 19 de http://randosacaudos.blogspot.fr/2016/06/des-randos-pour-ouvrir-les-yeux-2.html) le sentier tourne  
à gauche traverse la route bitumée interdite à la circulation. Nous débouchons entre des rochers sur l’autre branche du sentier bleu N° 2 que nous prenons à droite Nous passons devant les stations  18 - 17 de la rando pour ouvrir les yeux 2, (http://randosacaudos.blogspot.fr/2016/06/des-randos-pour-ouvrir-les-yeux-2.html) poursuivons le bleu qui descend directement à la gare. Nous débouchons entre des rochers sur l’autre branche du sentier bleu N° 2 que nous prenons à droite Nous passons devant les stations  18 - 17 Foucher Careil et Némorosa de la rando pour ouvrir les yeux 2, poursuivons le bleu qui descend directement à la gare.  
Foucher Careil
médaillon Foucher de Careil : Dû au sculpteur Ernest Dubois et inauguré le 25 mai 1907, en l’honneur de ce sénateur qui avait proposé en 1876, l'extension des réserves artistiques de la forêt de Fontainebleau. Sénateur de Seine-et-Marne sous la IIIe République, écrivain et philosophe, Foucher de Careil (1826-1891), siégeait au centre gauche de la Chambre haute. Il proposa d'augmenter de 1000 hectares la série artistique placée en dehors de tout aménagement. (Devenue réserve biologique) http://www.fontainebleau-photo.com/2012/12/balade-le-long-du-sentier-denecourt-n2.html

Némorosa la Reine des Bois
Némorosa
 Ce médaillon en fonte, scellé en 1849, est l'œuvre du sculpteur Adam-Salomon. Ce profil féminin perpétue une légende médiévale inventée de toutes pièces par le poète et menuisier Alexis Durand et publiée dans le guide Denecourt de 1849. Vous trouverez la légende dans ; http://randosacaudos.blogspot.fr/2016/06/des-randos-pour-ouvrir-les-yeux-2.html 
en fin d'article du Glossaire station 18




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 Beaucoup de couleur et pas très clair en foret de Fontainebleau. Je n'ai pas voulu surcharger les traces lorsque je passe plusieurs fois au même endroit. 
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