Féricy
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KM Temps Arret V/d V/g Dénivelé
9 1h30 10mn 6 5,4 90 +
Le village est un village rue de plus d'un km de long ; le cœur autour
de l'église, la mairie et son agence postale. Le domaine de la salle relie deux
rues principales : Le Ferland au Sud et le Montceau au Nord.
Le hameau de la Fontaine Ory, situé en contrebas au nord de la plaine,
dépend de la commune de Féricy, ainsi que la ferme de la vue située le long de
la forêt de Barbeau sur le plateau en allant vers la commune du Châtelet en
Brie. Le lieu est mentionné dès le IXe siècle
sous le nom de « Fericiacum ». (wikipédia)
Le passé historique de Féricy est riche d'anecdotes et de lieux insolites
( la légende de la princesse irlandaise Osmanne , à l'origine de nombreux
miracles, et dont l'église de Féricy - du 12ème siècle - détient des reliques,
le pont de la Girafe, l'histoire des cyprès chauves importés d'Amérique du Nord
sous Napoléon 1er en commémoration de la naissance du roi de Rome et qui
bordent la mare du Merisier, le très beau lavoir communal de la Fontaine Ory...
)
Nous prenons la rue de Ferland en direction de l’église, nous passons devant la ‘’Mairie-poste’’ qui a sut conserver son enseigne d’un autre temps. Faisons le tour de l’église [L'édifice comporte une nef de trois travées (XIIIe), un transept, un chœur à chevet plat, un portail du XVIIIe. Parmi les objets mobiliers, il convient de signaler le tabernacle (donné par Anne d'Autriche), le retable du maître-autel, orné de bas-reliefs rococo, une piscine du XVe, (une piscine est une vasque recueillant l’eau du lavage des mains.) une Vierge à l'Enfant de pierre peinte du XVe, les reliques de Sainte-Osmanne, un calvaire d'art populaire du XVe ainsi qu'un bénitier curieux et très ancien.
Elle devint un lieu de pèlerinage important, en raison des vertus de retour en fécondité de l'eau de la source Sainte Osmanne et de la proximité de la Cour de Fontainebleau. Ainsi, les reines Marie-Thérèse d'Autriche et Anne d'Autriche y vinrent-t-elles prier au XVIIe siècle. À la date de 1173 et sans doute beaucoup plus tôt, Féricy avait déjà titre d'église paroissiale, et l'archevêque de Sens, de qui elle dépendait à ce litre, reconnaissait à l'abbé de Saint-Denis le droit de présentation à la cure.
[La Vallée Javot est un affluent de la Seine. Elle prend sa source à Villeneuve-les-Bordes et se jette dans la Seine à Fontaine-le-Port. (wikipédia) Sur la carte ce n’est pas tout à fait vrai. Le ru se termine dans celui de la Gaudine qui lui-même rejoint la Seine à Barbeau situé entre Héricy et Fontaine le Port. Sur un autre site il mette son embouchure à Samois ce qui est impossible puisque ce village se situe sur l’autre rive. L’ancienne abbaye de Barbeau fait ou faisait partie du territoire de Fontaine le Port.] Poursuivons le chemin dans le bois, il fait fourche, on prend la branche de droite (elle n’existe pas sur la carte). De chemin nous passons un sentier et nous marchons à flanc de colline. Le sentier descend
en serpentant, nous passons un affleurement calcaire. Nous traversons un nouveau ru avec de l’eau cette fois ci, mais un grand pas permet de le franchir. Nous débouchons sur un chemin que l’on prend à gauche, c’est également le GRP. Le chemin débouche sur une petite route goudronnée reliant la D605 à Féricy. Quittons le GRP lorsqu’il prend sur la droite la route de la Gennerie. Poursuivons la route bitumée. Nous longeons la lisière de la foret. Nous arrivons à une intersection de chemins champêtres. Attention ici la chasse c’est le week-end entre septembre et mars. Nous laissons le chemin le plus à droite (Route de Vilbiers en stabilisé calcaire) et prenons le second chemin proche de la lisière. Nous entrons de nouveau en foret, longeons un bois privé. Le chemin fait fourche et on longe la foret domanial. Nous sortons du bois et le chemin se termine dans le champ (il semblerait que le soc de la charrue soit passé un peu prêt de la foret.) Il nous est facile de rejoindre le chemin en entrant en foret domaniale cette parcelle est en régénération et il est facile de couper. En espérant que les ronces ne prendront pas le dessus. Au carrefour nous prenons à droite la route de Gennerie et nous arrivons à la mare du Merisier qui contrairement à son nom est entourée de cyprès chauve.
[Plantés par Napoléon à l'occasion de la naissance du Roi de Rome.) Le Cyprès chauve ou Cyprès de Louisiane et Cipre en français de Louisiane, est une espèce d'arbres de la famille des Taxodiaceae originaire du sud-est des États-Unis. C'est une espèce remarquable par son adaptation aux milieux humides. Pouvant atteindre 30 à 50 mètres de haut pour un diamètre de tronc de 2 mètres. L'arbre vit de 300 à 500 ans. Ses Feuilles sont caduques, tombant à la mauvaise saison. Ce dernier caractère est à l'origine du nom de cyprès « chauve. Les cyprès chauves vivant dans les marais se distinguent par la
croissance de racines aériennes particulières, les pneumatophores. Ces organes lignifiés, qui peuvent atteindre 1,7 m de haut, émergent du sol ou de l'eau tout autour du tronc. Leur fonction semble être double. D'une part ils assurent la fourniture en dioxygène du système racinaire immergé qui risquerait sans cela l'anoxie ; d'autre part ils permettent une meilleure stabilisation et un meilleur ancrage de l'arbre dans le sol très souvent imbibé d'eau. Wikipédia]
Nous retrouvons le GRP que nous prenons à gauche, nous le quittons à nouveau lorsqu’il tourne à gauche et nous prenons un chemin de lisière perpendiculaire à ce dernier qui n’existe pas sur la carte. Nous avons des panneaux d’informations Machault & Féricy. On ne prend pas la direction de Machault. Profitons que ce chemin ne soit pas encore passé sous le socle de la charrue, nous sommes entre champs et taillis. Nous aboutissons sur un chemin que nous prenons à droite nous sommes de nouveau en sous bois. Laissons un chemin sur la gauche et prenons le suivant sur la gauche, (sur le terrain il semblerait que ce soit le premier chemin.) Nous laissons les chemins de droite et de gauche passons devant un abreuvoir en ciment pour
les animaux sauvage, traversons à nouveau le ru Javot. Nous débouchons dans la plaine. Après la peupleraie nous retrouvons un balisage orange, nous ne poursuivons pas tout droit vers le village mais prenons le chemin de gauche vers le chalet en bois qui abouti à une route. Nous passons devant le lavoir de la fontaine Ory.
[Construit au XIX dans une architecture caractéristique de la région. Il permet d’accueillir une vingtaine de lavandières. C’est un aménagement important dans une commune il rend un véritable service à la population en abritant du vent et de la pluie les lavandières. Aujourd’hui on ouvre un hublot on remplit un tambour de linge on referme et on choisi un programme. Hier il fallait « couler » la lessive dans un chaudron de longues heures à une température de 70°. Le lendemain les lavandières amenaient le linge (dans des brouettes ou des bassines) au
lavoir. Elles pouvaient rester agenouillées pendant plusieurs heures, à tremper le linge dans l’eau froide, puis à taper avec un battoir en bois avant de retourner faire sécher le linge. Extraie panneau d’information] Remontons la rue (chemin de la fontaine Ory.) Laissons un premier chemin en provenance des champs et prenons le second sur la gauche. Si vous le louper ce n’est pas grave à la patte d’oie prenez à
gauche la route de la Plaine. En prenant le raccourcie nous débouchons sur la route
Le puits ou une boule de lierre |
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