jeudi 2 février 2017

70- Petite Promenade. Le Rocher de Samoreau & la Foret de Champagne/Seine

Qu’y a-t-il derrière la Seine


Le Rocher de Samoreau & la Foret de Champagne/Seine

Voilà un peut plus de soixante petites Promenades réalisées coté rive gauche de la Seine, mais qu’y a t’il rive droite ! Il y a la Brie. Les betteraviers…… Au boulot j’ai été surnommé ainsi par des collègues citadins. Pour eux la Seine et Marne ce n’est, à l’automne, qu’un défilé de camions boueux sur des routes boueuses. J’avais beau leur dirent : Fontainebleau c’est un désert de sable planté d’arbres entre la Brie et la Beauce, rien à faire j’étais un betteravier…..
  Ado, j’aimais bien me promener à vélo de l’autre coté de la Seine, Je trouvais ses petits villages charmants, les routes tranquilles. Cela me changeait un peu de la foret, mais je revenais vite à mes premiers amours la foret de Fontainebleau.

Pour rejoindre le village
De Melun : Si vous avez le Temps, il est agréable de remonter la Seine par la D 39 et traverser les villages de Chartrettes – Fontaine le Port (même si ce village se trouve caché par la ligne de chemin de fer) on à une belle vue sur le hameau de la Queue de Fontaine (isolé dans la foret, mais dépendante de Samois.) Héricy –Vulaines pour enfin arriver à Samoreau. Au rond Point suivre en face ‘’rue du Bas Samoreau toujours tout droit on ne remonte pas en ville. Prendre le esse droite – gauche de la rue de l’église, passons devant l’église, puis la grange aux dîmes pour se garer au parking situé juste avant le camping et du centre de Loisir.
Plus simple
La D606 au carrefour de la Table du Roi à gauche Fontainebleau centre – Bois le Roi. Puis Fontainebleau Boi le Roi (Base de Loisirs) Champagne. Au rond point prendre la D138 Champagne Samois ensuite au rond point avec une pyramide la direction d’Avon-Samoreau-Champagne, passons deux ronds points un pont et au troisième ronds point à droite Samoreau. Reprendre la suite de l’itinéraire à la rue du Bas Samoreau.
De Fontainebleau
Traversez fontainebleau pour rejoindre la gare ne pas descendre vers cette dernière par la rue de droite et prendre autres directions descendre vers Avon Butte Monceau- Montereau
 Au rond point la direction de Provins Samoreau passez le pont sur la Seine et reprendre la suite de l’itinéraire à la Rue du bas Samoreau.
 
 
Le code mobile de cette randonnée est b310095
 Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Pour avoir une carte plus lisible    


Samoreau
En 1177 l’Abbaye de Saint-Germain-des-Prés acquiert une partie du territoire du village. En 1316 le roi Philippe V intervient dans le conflit qui oppose les moines aux habitants. En 1520 François Ier achète les coteaux où il fait construire le château des Pressoirs du Roy. De 1592 à 1597, Henri IV fait des séjours aux Pressoirs du Roy en compagnie de la belle Gabrielle d’Estrées. En 1679 fut créée le coche d’eau royal entre Paris et Valvins (village le plus proche de Samoreau, au bord de la Seine). De 1811 à 1825 fut construire le premier pont de Valvins qui supplante le bac. En 1898 Stéphane Mallarmé est mort à Valvins ; il est enterré au cimetière de Samoreau. En 1908 Maurice Ravel compose « Ma Mère l’Oye » à la « Grangette », maison appartenant à Cipa Godebski, fils du sculpteur Cyprien Godebski et demi-frère de Misia Natanson, près de la maison de Mallarmé. (wikipédia)
Sur le parking nous trouvons un drôle de Totem
L'ARBRE DE MAI
Samoreau doit son arbre de mai à son jumelage avec la commune bavaroise de Bernried. L’arbre de mai provient des anciennes traditions remontant aux temps des Celtes il y a 2000 ans. A cette époque, le début du printemps était célébré par une grande fête autour d’un arbre consacré à des rites religieux et même à des sacrifices. A l’origine, l’arbre de mai était un symbole de fécondité et d’amour. On dressait l’arbre de mai dans les villages comme signe de réveil de la vie, comme symbole de la floraison de la nature au printemps. Il amenait dans tout le village la fécondité et le protégeait aussi. Autrefois, l’arbre de mai était un bouleau. Cet arbre éclot en premier de son sommeil hivernal. Plus tard, on le remplaça par un épicéa, car celui-ci est toujours vert et défie la saison froide et sombre, c’est donc un signe de croissance et de force. Bien sûr, l’arbre de mai est aussi un symbole phallique qui exprimait la jonction entre le ciel et la terre. Cela explique la manière de peindre cet arbre. La spirale blanche 
représentait le lever quotidien du soleil et la spirale bleue celui du coucher, mais aussi le changement périodique entre la croissance printanière et le dépérissement automnal. Le coq à la cime montre la liaison entre le ciel et la terre. A côté du coq se trouvent aussi les signes de corporation des artisans et paysans du village. En France, il n’y a que peu de traces historiques de l’arbre de mai. Aujourd’hui, cette tradition est réactivée par-ci et par-là. http://www.samoreau.fr/le-village/histoire-et-patrimoine/
   
 

 Km   temps   arret        V/d        V/g      Dénivelé
15,8    3h00                    5,3         5,3        132 +

Prenons la rue de l’église sur la gauche et passons devant cette immense bâtisse en pierre
LA GRANGE AUX DÎMES
L'existence de la Grange aux Dîmes est liée à la vie rurale et religieuse du moyen âge et de la renaissance. Elle existait déjà au 13ème siècle. La charpente actuelle date de la fin du 15ème ou du début du 16ème siècle. Elle est, avec le pigeonnier, le seul bâtiment qui subsiste de l'ensemble formé par la grande ferme (ferme du Bas-Samoreau) qui comportait des écuries, une étable, une porcherie, une laiterie. Le fermier était chargé de "lever et percevoir les dîmes de grain et de vins". Il existait également une chapelle qui, en 
mauvais état, disparut il ya une vingtaine d'années. En 1956 la Mairie achète la Grange aux Dîmes pour en assurer la sauvegarde. http://www.samoreau.fr/le-village/histoire-et-patrimoine/
Remontons la rue de l’église et arrêtons-nous un instant devant ce petit bâtiment
L’Eglise : probablement construite au XIIIe siècle par les moines originaires de l'abbaye de Saint Germain-des-Prés. Le patron est Saint Pierre
Construits ultérieurement, le chœur et le transept droit, couverts d'ardoises, sont de style gothique tardif ou flamboyant comme l'attestent les arcs tiercerons (nervures auxiliaires). L'intérieur abrite un ensemble intéressant de peintures et sculptures. L'église possédait avant 1870 une belle flèche 
élancée qui fut détruite par la foudre (sur un autre site on dit que c’est un cyclone). Avant la Révolution, le clocher abritait deux cloches. L'une d'elles a été descendue et transportée à Melun pour être fondue. Celle qui nous reste, quoique petite, est peut-être l'une des plus anciennes du département. Elle porte l'inscription suivante :
«L'an 1500 fut faicte à Samoisseau en Brie et fut nommée Marie»
http://www.samoreau.fr/le-village/histoire-et-patrimoine/
Continuons la rue et remarquons dans un virage le joli puits. Derrière ce dernier nous trouvons une ruelle menant à une espèce de cours intérieure laisser la première ruelle sur la gauche et en sortir par la seconde. Nous 

sommes sur un balisage jaune. Nous prenons sur notre droite la rue grande, passons la ligne SNCF et nous rencontrons le GR2 ainsi que le GRP Thibault de Champagne (Vous trouverez les 11 boucles de ce circuit dans) : (http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-1.html) la rue forme un Té avec celle de Montmelian que nous prenons à droite. Remarquez sur le pignon d’une maison la mosaïque représentant un poste téléphonique. Je me suis toujours posé la question de savoir si c’était la seul maison avec le téléphone du village ? ou si c’est la maison d’un ancien des PTT (Postes-Télégraphes – Téléphones) Nostalgie .... lorsque tu me tiens. (Les jeunes et les moins jeunes avec leur portables, ne savent pas que dans les années 60 et même début 1970 toute les maisons n'avaient pas le téléphone.) Nous tournons à gauche, la rue du Rocher, puis sur notre droite entre des maisons nous trouvons une ruelle passant sous un porche : La ruelle des forges. C’est également le GR 2. Nous sortons de la ruelle pour entrer dans un bois parsemé de maisons. Nous sommes sur le GR 2 et suivons le balisage. Ce dernier fait un virage à gauche, longe une ligne à haute tension et fait
                
 un nouveau virage à droite. [Le Rocher de Samoreau est le site le plus pittoresque de cette forêt rappelant par certains aspects les paysages rocheux de la forêt voisine de Fontainebleau. On y trouve les traces d’anciennes carrières qui produisaient les pavés pour les rues de Paris. http://www.champagne-sur-seine.fr/environnement_naturel.aspx] Le sentier serpente sur la colline et traverse d’anciennes carrières de grès. Coupons un chemin menant aux pressoirs du roi dont nous allons longer le mur du parc. LES PRESSOIRS DU ROY
Le domaine se situe entre Samoreau et Champagne sur Seine. Ses jardins s’allongent sur 1600 m. La demeure est enserrée dans un amphithéâtre de terrasses et surmontée d’un parc de 60 ha planté d’arbres séculaires se confondant à la Forêt de Champagne. Cette illustre propriété connut, à travers quatre siècles, les destins les plus divers. Tour à tour gentilhommière royale de deux souverains, exploitation viticole, briqueterie, résidence bourgeoise, hôpital et maintenant Maison d’enfants. En 1530, lors d’une chasse à courre, François 1er découvre le site. Il fait construire le château et étendre le vignoble.
De 1592 à 1597, Henri IV séjourne aux pressoirs et y installe Gabrielle d’Estrée.
Sous Louis XIII, en 1613, Nicolas Jacquinot restaure le bâtiment.
En 1690, la famille Baillon de Pixérécourt devient propriétaire.
De 1739 à 1750, Philippe Le Reboullet fait connaître aux Pressoirs une nouvelle phase industrielle avec la construction d’une briqueterie comportant douze fours à chaux.
Puis, de 1750 à 1890, se succèdent Gaspard Boniface de Castellane, la Princesse de Béringhem, la Princesse de Bergues, Lasteyrie du Saillant, Siret, Nully d’Héricourt, Brunet, le Comte de Traversy, Sieyès, Othon de Clermont.
1894. La construction de la ligne ferrée coupe le parc. Le vignoble est abandonné.
1914. Les Pressoirs deviennent hôpital militaire de convalescence.
1920. Le nouveau propriétaire, Fabre-Luce en donne jouissance à l’œuvre départementale des Pupilles de la Nation pour installer un centre d’apprentissage horticole. A sa mort, il lègue les Pressoirs à la Fondation Cognacq-Jay.
1932. La Fondation y ouvre une Ecole d’Horticulture.12 des 72 ha du domaine sont transformés à cet effet et l’intérieur devient un internat pour 80 élèves.
1953. Mort de Gabriel Cognacq et fermeture de l’Ecole.
1954. Ouverture de l’Orphelinat de la «Fondation Michel Cognacq» dirigé par la communauté des sœurs Salésiennes jusqu’en 1979.
1975. Agrément Maison d’enfants à caractère social par le département de Seine et Marne.
Nous ne verrons que le mur plus ou moins délabré le château se trouve sur la terrasse basse coinsé entre la colline et la ligne de chemin de fer. Même en circulant sur la route en bord de Seine on a du mal à voir le château. Nous arrivons au parking que nous traversons coupons la D 39 et poursuivons en face le GR 2. Nous entrons dans la foret de Champagne.
Bien que nous ne pénétrerons pas en centre ville de Champagne, ce qu’il faut connaître de ce village.
La ville de Champagne-sur-Seine se situe dans une boucle de la Seine. Niché autour de l’église, le bourg se situait dans la plaine, adossé au coteau boisé. Il semble qu’au XIIe siècle, après une période mouvementée, un temps de paix s’installa, propice au déboisement. Le lieu « Campani », correspondant à notre ville apparaît en 1176. Le territoire de Champagne était partagé, au Moyen-Âge entre deux abbayes et un seigneur.
La présence des deux abbayes permet le défrichement, la mise en culture de quelques arpents sur le coteau. Il nous reste de cette époque quelques noms de lieu ou de chemin : chemin des vaches, rue des pressoirs du Roi, vaine pâture, …
Le village de Champagne-les-Moret (premier nom de notre ville en 1385) fut pendant quelques siècles un petit village briard vivant de culture. En 1685 un pressoir fut édifié, les Champenois devant y faire presser leurs récoltes de pommes et de raisin et s’acquitter ainsi d’un impôt auprès du propriétaire (les moines de Barbeau, puis le sire de Graville). A la fin du XVIIIe siècle, les vignerons de Champagne (sous l’impulsion des Thomeryons) diversifient leur production avec le chasselas, raisin de table. Des murs à vigne furent édifiés, des chambres à raisin furent installées dans les maisons afin de conserver les grappes jusqu’à la Noël. Elles étaient acheminées vers Paris pour y être vendues. D’après http://www.champagne-sur-seine.fr/histoire.aspx
Pendant longtemps, la commune de Champagne-sur-Seine est un village rural sans histoire, occupé, pour l'essentiel, par des maraîchers et des vignerons. Cependant, un changement fondamental intervient au début du XXe siècle. En 1902, la compagnie Schneider décide d’implanter, non loin de Paris, des ateliers de construction mécanique pour alimenter la construction du Métropolitain. Le site de Champagne est choisi, entre une boucle de la Seine et la ligne du PLM. La jonction entre le Loing (prolongement du canal du Centre) et la Seine, non loin de là à Saint-Mammès, permet par ailleurs une liaison directe avec Le Creusot, siège d'origine de l'entreprise. Le contexte social et politique a joué en faveur de cette implantation car des grèves très dures se sont déroulées à la fin des années 1890 au Creusot et ont donné lieu à des licenciements et à une restructuration des usines. Il est décidé d’éloigner les électriciens, principaux initiateurs de ces grèves, mais main-d’œuvre qualifiée indispensable pour le futur développement économique de la firme. 256 familles sont ainsi déplacées soit 649 Creusotins recensés en 1906. (Wikipédia) La forêt domaniale de Champagne couvre 513 hectares et regroupe trois forêts ecclésiastiques. Dès 1812, un aménagement reboise des secteurs vides. La forêt offre aux promeneurs des chemins ponctués de nombreuses mares. Peuplée en majorité de chênes et de quelques résineux, cette forêt abrite une faune riche en chevreuils, sangliers et lièvres. Elle est traversée par le GR 2 de Vernou-la-Celle à Samoreau. http://www.champagne-sur-seine.fr/environnement_naturel.aspx
Poursuivons le GR, en traversant le parking et la D 39 prenons la route des chevaux des coches, nous faisons environs 200m sur cette grande allée puis nous la quittons pour suivre sur la droite le sentier  et le GR pénétrant dans une parcelle ou nous trouvons de beaux chênes. Nous longeons les clôtures des dernières maisons de Champagne quittons le sentier jaune poursuivons encore un peu le GR sur la droite. Ensuite il n’est pas facile d’expliquer comment quitter le GR étant donné que les chemins ne comportent pas tous des noms. Le GR débouche sur un chemin formant Té, nous prenons la branche de gauche. Après une intersection nous débouchons de nouveau sur un chemin formant Té face à la borne 48 nous prenons à droite le long d’un fossé délimitant peut être la foret domaniale. Coupons un chemin, poursuivons le long du fossé. A la borne 52 nous arrivons sur un chemin formant Té, nous prenons à gauche. Nous arrivons à une intersection avec une barrière et un panneau de couleur bleu "foret privée" le carrefour est mal foutu, passons le fossé. Ne prenons pas la route perpendiculaire mais celle en biais : "la route des vieux prés", passons une immense mare du moins en 2016. Coupons la D210 poursuivons en face et au premier carrefour prenons à gauche le chemin des Petits Près. Nous arrivons au chemin du bornage ou nous rencontrons le balisage jaune que nous suivons sur la gauche. Au carrefour suivant nous quittons le balisage jaune pour suivre les doubles flèches jaunes  vers la mare périlleuse. Normalement nous devons faire demi tour, mais j’ai
trouvé plus ‘’périlleux" de poursuivre un petit sentier contournant la mare. Dans la parcelle le sentier longe un ru. Bien sur, se dernier disparait après la seconde mare. Perdu ? Non, utilisons le GPS... On avance au ‘’Sud Ouest’’ et nous trouvons un chemin que nous prenons sur la gauche (la route des Bouites). Pas de GPS, pas de boussole suivre le ru on rencontre le même chemin. Traversons la D 210 poursuivons en face et au carrefour nous prenons le chemin de droite la route des chevaux des coches. Nous rencontrons le GR coupons la D39 retraversons le parking et au lieu de suivre le GR et le balisage jaune sur la gauche nous prenons le chemin face à nous. De chemin il devient sentier passe à l’arrière du centre de compostage (seule moment peut agréable de cette promenade.) Nous coupons le chemin menant au pressoir du roi poursuivons le chemin en face. Nous arrivons dans le haut Samoreau longeons le poney club, nous débouchons dans la rue du Rocher. Nous laissons la route du château d’eau sur la droite et prenons la suivant rue de la Croix Saint Jacques sur notre droite, nous débouchons rue des Préfoix que nous prenons à gauche, puis la rue du haut samoreau à droite et enfin prendre à gauche la rue des Dames. Nous descendons, passons la ligne SNCF, prenons la rue du bas Samoreau sur la droite et le chemin du bac sur la gauche
A VALVINS, un bac fait le service du passage de la Seine. D'après H. STEIN, ce bac appartenait encore au XVIIIème siècle à l'abbaye de St Germain-des-Près. http://www.samoreau.fr/le-village/histoire-et-patrimoine/. Nous arrivons sur le chemin de halage à droite ‘’le nouveau Pont de Valvins‘’
LE PONT DE VALVINS
 A la Révolution, le gouvernement s'attribue la propriété des bacs et bateaux établis à poste fixe. Le droit de passage est vendu aux enchères. Au début du XIXème siècle ce bac est établi juste en face de la rue du bac actuelle. Cependant la construction d'un pont à VALVINS est décidée. Les travaux commencent en 1811 et le pont est livré à la circulation en 1825. Il fallait payer pour le traverser : un sou par personne, âne, vache ou cochon, 2 sous par cheval ou mulet non chargés et 3 sous étant chargés, et ceci jusqu'en 1849. Le dernier passeur ne vivra jusqu'à sa ruine complète en 1833, que des besognes courantes du port de VALVINS. C'est vers les années 1908-1909, à l'occasion de la réfection du pont de VALVINS, que la ligne de tramway, reliant Fontainebleau à VALVINS, est prolongée jusqu'à la gare de VULAINES-SAMOREAU. Le pont est reconstruit en bois en 1940. Le 17 août 1944, les Allemands qui craignent que celui-ci soit coupé par les bombardements alliés, ont prévu la construction d'un pont de bateaux, situé face au restaurant «les Rosiers». Le 18 août, devant l'avancée des Américains, ils le font sauter. Les hommes de Patton construisent un pont constitué de canots en caoutchouc qui rejoint l'autre rive à la hauteur de la plage de SAMOREAU. (un peu plus bas que le parking ou nous sommes garé.) Ils rencontrent une vive résistance et ripostent vigoureusement avec des tirs de 75, 105 et 250. Ils réussissent à établir un point d'appui et la 3ème Armée franchit le fleuve à SAMOREAU.
Les bords de Seine à Valvins
L'occupation des bords de Seine est ancienne.
Le port de Samois a servi très tôt à l'embarquement vers Paris du bois de chauffage et des pavés de grès de la Forêt de Fontainebleau.
C'est à Valvins qu'arrivait la cour de France quand le Roi venait séjourner en son château de Fontainebleau.
Le port a accueilli aussi les coches d'eau pouvant être tirées par plusieurs chevaux, bien avant les bateaux à vapeur ou le toueur, lourde barge qui remorquait plusieurs péniches à la fois.
Il a existé aussi jusqu'en 1938 un établissement de bains clôturé où de nombreux enfants de Samois ont appris à nager.
On ne traverse plus depuis longtemps la Seine à gué ou par le bac.
Mais le pont de Valvins a une histoire mouvementée depuis sa construction en 1825 ; il a été maintes fois démoli, reconstruit, modifié, au gré des différents conflits, des progrès techniques et du développement de la circulation. Le pont actuel date de 1977. http://www.samois-sur-seine.fr/rubrique.php?id=154&do=art&id_art=266
Entre le pont actuel et le pont de péniches construit pour le passage de l’armée libératrice il fut construit un pont provisoire (peut être Bailey) je n’en suis pas certain ses derniers n’ayant qu’une porté de 60m alors que la Seine en fait un peu plus de 100 à cet endroit, mais c’était un pont à ossature métallique comme la tour Eiffel et des planches en bois recouvert plus ou moins de bitume. A chaque fois qu’une voiture passait les planches devaient bouger et cela faisait un bruit terrible pour mes oreilles d’enfant. J’avais peur que l’on tombe dans l’eau. Attenant à la voie pour les automobiles se trouvait un passage pour piéton on le prenait lorsque l’on se rendait à la plage de Samoreau qu’elle peur pour un enfant de traverser ce pont. 

Nous remontons la Seine passons "le bord d’eau des belles propriétés des bords de Seine." longeons la plage. Nous arrivons à la descente à bateau et à la buvette (ouverte l’été) Nous remontons à gauche vers le parking et l’arbre de Mai.

 



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