Qu’y a-t-il derrière la Seine
Le Rocher de Samoreau & la Foret de Champagne/Seine
Voilà un peut plus de soixante petites Promenades réalisées
coté rive gauche de la Seine, mais qu’y a t’il rive droite ! Il y a la Brie. Les
betteraviers…… Au boulot j’ai été surnommé ainsi par des collègues citadins.
Pour eux la Seine et Marne ce n’est, à l’automne, qu’un défilé de camions
boueux sur des routes boueuses. J’avais beau leur dirent : Fontainebleau
c’est un désert de sable planté d’arbres entre la Brie et la Beauce, rien à
faire j’étais un betteravier…..
Ado, j’aimais bien
me promener à vélo de l’autre coté de la Seine, Je trouvais ses petits villages
charmants, les routes tranquilles. Cela me changeait un peu de la foret, mais je
revenais vite à mes premiers amours la foret de Fontainebleau.
Pour rejoindre le village
De Melun : Si vous avez le
Temps, il est agréable de remonter la Seine par la D 39 et traverser les
villages de Chartrettes – Fontaine le Port (même si ce village se trouve caché
par la ligne de chemin de fer) on à une belle vue sur le hameau de la Queue de
Fontaine (isolé dans la foret, mais dépendante de Samois.) Héricy –Vulaines
pour enfin arriver à Samoreau. Au rond Point suivre en face ‘’rue du Bas
Samoreau toujours tout droit on ne remonte pas en ville. Prendre le esse droite
– gauche de la rue de l’église, passons devant l’église, puis la grange aux
dîmes pour se garer au parking situé juste avant le camping et du centre de
Loisir.
Plus simple
La D606 au carrefour de la Table du
Roi à gauche Fontainebleau centre – Bois le Roi. Puis Fontainebleau Boi le Roi
(Base de Loisirs) Champagne. Au rond point prendre la D138 Champagne Samois
ensuite au rond point avec une pyramide la direction d’Avon-Samoreau-Champagne,
passons deux ronds points un pont et au troisième ronds point à droite Samoreau.
Reprendre la suite de l’itinéraire à la rue du Bas Samoreau.
De Fontainebleau
Traversez fontainebleau pour
rejoindre la gare ne pas descendre vers cette dernière par la rue de droite et
prendre autres directions descendre vers Avon Butte Monceau- Montereau
Au rond point la direction de Provins Samoreau passez le pont
sur la Seine et reprendre la suite de l’itinéraire à la Rue du bas Samoreau.
Le code mobile de cette randonnée est b310095
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Pour avoir une carte plus lisible
Pour avoir une carte plus lisible
Samoreau
En 1177 l’Abbaye de Saint-Germain-des-Prés acquiert une partie du territoire du village. En 1316 le roi Philippe V intervient dans le conflit qui oppose les moines aux habitants. En 1520 François Ier achète les coteaux où il fait construire le château des Pressoirs du Roy. De 1592 à 1597, Henri IV fait des séjours aux Pressoirs du Roy en compagnie de la belle Gabrielle d’Estrées. En 1679 fut créée le coche d’eau royal entre Paris et Valvins (village le plus proche de Samoreau, au bord de la Seine). De 1811 à 1825 fut construire le premier pont de Valvins qui supplante le bac. En 1898 Stéphane Mallarmé est mort à Valvins ; il est enterré au cimetière de Samoreau. En 1908 Maurice Ravel compose « Ma Mère l’Oye » à la « Grangette », maison appartenant à Cipa Godebski, fils du sculpteur Cyprien Godebski et demi-frère de Misia Natanson, près de la maison de Mallarmé. (wikipédia)
Sur le parking nous trouvons un drôle de Totem
En 1177 l’Abbaye de Saint-Germain-des-Prés acquiert une partie du territoire du village. En 1316 le roi Philippe V intervient dans le conflit qui oppose les moines aux habitants. En 1520 François Ier achète les coteaux où il fait construire le château des Pressoirs du Roy. De 1592 à 1597, Henri IV fait des séjours aux Pressoirs du Roy en compagnie de la belle Gabrielle d’Estrées. En 1679 fut créée le coche d’eau royal entre Paris et Valvins (village le plus proche de Samoreau, au bord de la Seine). De 1811 à 1825 fut construire le premier pont de Valvins qui supplante le bac. En 1898 Stéphane Mallarmé est mort à Valvins ; il est enterré au cimetière de Samoreau. En 1908 Maurice Ravel compose « Ma Mère l’Oye » à la « Grangette », maison appartenant à Cipa Godebski, fils du sculpteur Cyprien Godebski et demi-frère de Misia Natanson, près de la maison de Mallarmé. (wikipédia)
Sur le parking nous trouvons un drôle de Totem
L'ARBRE DE MAI
Samoreau doit son
arbre de mai à son jumelage avec la commune bavaroise de Bernried. L’arbre de
mai provient des anciennes traditions remontant aux temps des Celtes il y a
2000 ans. A cette époque, le début du printemps était célébré par une grande
fête autour d’un arbre consacré à des rites religieux et même à des sacrifices.
A l’origine, l’arbre de mai était un symbole de fécondité et d’amour. On
dressait l’arbre de mai dans les villages comme signe de réveil de la vie,
comme symbole de la floraison de la nature au printemps. Il amenait dans tout
le village la fécondité et le protégeait aussi. Autrefois, l’arbre de mai était
un bouleau. Cet arbre éclot en premier de son sommeil hivernal. Plus tard, on
le remplaça par un épicéa, car celui-ci est toujours vert et défie la saison
froide et sombre, c’est donc un signe de croissance et de force. Bien sûr,
l’arbre de mai est aussi un symbole phallique qui exprimait la jonction entre
le ciel et la terre. Cela explique la manière de peindre cet arbre. La spirale
blanche
représentait le lever quotidien du soleil et la spirale bleue celui du coucher, mais aussi le changement périodique entre la croissance printanière et le dépérissement automnal. Le coq à la cime montre la liaison entre le ciel et la terre. A côté du coq se trouvent aussi les signes de corporation des artisans et paysans du village. En France, il n’y a que peu de traces historiques de l’arbre de mai. Aujourd’hui, cette tradition est réactivée par-ci et par-là. http://www.samoreau.fr/le-village/histoire-et-patrimoine/
représentait le lever quotidien du soleil et la spirale bleue celui du coucher, mais aussi le changement périodique entre la croissance printanière et le dépérissement automnal. Le coq à la cime montre la liaison entre le ciel et la terre. A côté du coq se trouvent aussi les signes de corporation des artisans et paysans du village. En France, il n’y a que peu de traces historiques de l’arbre de mai. Aujourd’hui, cette tradition est réactivée par-ci et par-là. http://www.samoreau.fr/le-village/histoire-et-patrimoine/
Km temps arret V/d V/g Dénivelé
15,8 3h00 5,3 5,3 132 +
Prenons la rue de l’église sur la gauche et passons devant cette immense bâtisse en pierre
L'existence
de la Grange aux Dîmes est liée à la vie rurale et religieuse du moyen âge et
de la renaissance. Elle existait déjà au 13ème siècle. La charpente actuelle
date de la fin du 15ème ou du début du 16ème siècle. Elle est, avec le
pigeonnier, le seul bâtiment qui subsiste de l'ensemble formé par la grande
ferme (ferme du Bas-Samoreau) qui comportait des écuries, une étable, une
porcherie, une laiterie. Le fermier était chargé de "lever et percevoir
les dîmes de grain et de vins". Il existait également une chapelle qui, en
mauvais état, disparut il ya une vingtaine d'années. En 1956 la Mairie achète la Grange aux Dîmes pour en assurer la sauvegarde. http://www.samoreau.fr/le-village/histoire-et-patrimoine/
mauvais état, disparut il ya une vingtaine d'années. En 1956 la Mairie achète la Grange aux Dîmes pour en assurer la sauvegarde. http://www.samoreau.fr/le-village/histoire-et-patrimoine/
Remontons la
rue de l’église et arrêtons-nous un instant devant ce petit bâtiment
L’Eglise : probablement construite au
XIIIe siècle par les moines originaires de l'abbaye de Saint Germain-des-Prés.
Le patron est Saint Pierre
Construits ultérieurement, le chœur et le transept droit, couverts d'ardoises, sont de style gothique tardif ou flamboyant comme l'attestent les arcs tiercerons (nervures auxiliaires). L'intérieur abrite un ensemble intéressant de peintures et sculptures. L'église possédait avant 1870 une belle flèche
élancée qui fut détruite par la foudre (sur un autre site on dit que c’est un cyclone). Avant la Révolution, le clocher abritait deux cloches. L'une d'elles a été descendue et transportée à Melun pour être fondue. Celle qui nous reste, quoique petite, est peut-être l'une des plus anciennes du département. Elle porte l'inscription suivante :
«L'an 1500 fut faicte à Samoisseau en Brie et fut nommée Marie»
http://www.samoreau.fr/le-village/histoire-et-patrimoine/
Construits ultérieurement, le chœur et le transept droit, couverts d'ardoises, sont de style gothique tardif ou flamboyant comme l'attestent les arcs tiercerons (nervures auxiliaires). L'intérieur abrite un ensemble intéressant de peintures et sculptures. L'église possédait avant 1870 une belle flèche
élancée qui fut détruite par la foudre (sur un autre site on dit que c’est un cyclone). Avant la Révolution, le clocher abritait deux cloches. L'une d'elles a été descendue et transportée à Melun pour être fondue. Celle qui nous reste, quoique petite, est peut-être l'une des plus anciennes du département. Elle porte l'inscription suivante :
«L'an 1500 fut faicte à Samoisseau en Brie et fut nommée Marie»
http://www.samoreau.fr/le-village/histoire-et-patrimoine/
Continuons la rue et remarquons dans
un virage le joli puits. Derrière ce dernier nous trouvons une ruelle menant à
une espèce de cours intérieure laisser la première ruelle sur la gauche et en
sortir par la seconde. Nous
sommes sur un balisage jaune. Nous prenons sur notre droite la rue grande, passons la ligne SNCF et nous rencontrons le GR2 ainsi que le GRP Thibault de Champagne (Vous trouverez les 11 boucles de ce circuit dans) : (http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-1.html) la rue forme un Té avec celle de Montmelian que nous prenons à droite. Remarquez sur le pignon d’une maison la mosaïque représentant un poste téléphonique. Je me suis toujours posé la question de savoir si c’était la seul maison avec le téléphone du village ? ou si c’est la maison d’un ancien des PTT (Postes-Télégraphes – Téléphones) Nostalgie .... lorsque tu me tiens. (Les jeunes et les moins jeunes avec leur portables, ne savent pas que dans les années 60 et même début 1970 toute les maisons n'avaient pas le téléphone.) Nous tournons à gauche, la rue du Rocher, puis sur notre droite entre des maisons nous trouvons une ruelle passant sous un porche : La ruelle des forges. C’est également le GR 2. Nous sortons de la ruelle pour entrer dans un bois parsemé de maisons. Nous sommes sur le GR 2 et suivons le balisage. Ce dernier fait un virage à gauche, longe une ligne à haute tension et fait
un nouveau virage à droite. [Le Rocher de Samoreau est le site le plus pittoresque de cette forêt rappelant par certains aspects les paysages rocheux de la forêt voisine de Fontainebleau. On y trouve les traces d’anciennes carrières qui produisaient les pavés pour les rues de Paris. http://www.champagne-sur-seine.fr/environnement_naturel.aspx] Le sentier serpente sur la colline et traverse d’anciennes carrières de grès. Coupons un chemin menant aux pressoirs du roi dont nous allons longer le mur du parc. LES PRESSOIRS DU ROY
sommes sur un balisage jaune. Nous prenons sur notre droite la rue grande, passons la ligne SNCF et nous rencontrons le GR2 ainsi que le GRP Thibault de Champagne (Vous trouverez les 11 boucles de ce circuit dans) : (http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-1.html) la rue forme un Té avec celle de Montmelian que nous prenons à droite. Remarquez sur le pignon d’une maison la mosaïque représentant un poste téléphonique. Je me suis toujours posé la question de savoir si c’était la seul maison avec le téléphone du village ? ou si c’est la maison d’un ancien des PTT (Postes-Télégraphes – Téléphones) Nostalgie .... lorsque tu me tiens. (Les jeunes et les moins jeunes avec leur portables, ne savent pas que dans les années 60 et même début 1970 toute les maisons n'avaient pas le téléphone.) Nous tournons à gauche, la rue du Rocher, puis sur notre droite entre des maisons nous trouvons une ruelle passant sous un porche : La ruelle des forges. C’est également le GR 2. Nous sortons de la ruelle pour entrer dans un bois parsemé de maisons. Nous sommes sur le GR 2 et suivons le balisage. Ce dernier fait un virage à gauche, longe une ligne à haute tension et fait
un nouveau virage à droite. [Le Rocher de Samoreau est le site le plus pittoresque de cette forêt rappelant par certains aspects les paysages rocheux de la forêt voisine de Fontainebleau. On y trouve les traces d’anciennes carrières qui produisaient les pavés pour les rues de Paris. http://www.champagne-sur-seine.fr/environnement_naturel.aspx] Le sentier serpente sur la colline et traverse d’anciennes carrières de grès. Coupons un chemin menant aux pressoirs du roi dont nous allons longer le mur du parc. LES PRESSOIRS DU ROY
Le domaine se situe entre Samoreau et
Champagne sur Seine. Ses jardins s’allongent sur 1600 m. La demeure est
enserrée dans un amphithéâtre de terrasses et surmontée d’un parc de 60 ha
planté d’arbres séculaires se confondant à la Forêt de Champagne. Cette
illustre propriété connut, à travers quatre siècles, les destins les plus
divers. Tour à tour gentilhommière royale de deux souverains, exploitation
viticole, briqueterie, résidence bourgeoise, hôpital et maintenant Maison
d’enfants. En 1530, lors d’une chasse à courre, François 1er découvre le site.
Il fait construire le château et étendre le vignoble.
Sous Louis XIII, en 1613, Nicolas
Jacquinot restaure le bâtiment.
En 1690, la famille Baillon de Pixérécourt
devient propriétaire.
De 1739 à 1750, Philippe Le Reboullet
fait connaître aux Pressoirs une nouvelle phase industrielle avec la
construction d’une briqueterie comportant douze fours à chaux.
Puis, de 1750 à 1890, se succèdent
Gaspard Boniface de Castellane, la Princesse de Béringhem, la Princesse de
Bergues, Lasteyrie du Saillant, Siret, Nully d’Héricourt, Brunet, le Comte de
Traversy, Sieyès, Othon de Clermont.
1894. La construction de la ligne ferrée
coupe le parc. Le vignoble est abandonné.
1914. Les Pressoirs deviennent hôpital
militaire de convalescence.
1920. Le nouveau propriétaire,
Fabre-Luce en donne jouissance à l’œuvre départementale des Pupilles de la
Nation pour installer un centre d’apprentissage horticole. A sa mort, il lègue
les Pressoirs à la Fondation Cognacq-Jay.
1932. La Fondation y ouvre une Ecole
d’Horticulture.12 des 72 ha du domaine sont transformés à cet effet et
l’intérieur devient un internat pour 80 élèves.
1954. Ouverture de l’Orphelinat de la
«Fondation Michel Cognacq» dirigé par la communauté des sœurs Salésiennes
jusqu’en 1979.
1975. Agrément Maison d’enfants à
caractère social par le département de Seine et Marne.
Nous ne verrons que le mur plus ou moins
délabré le château se trouve sur la terrasse basse coinsé entre la colline et
la ligne de chemin de fer. Même en circulant sur la route en bord de Seine on a
du mal à voir le château. Nous arrivons au parking que nous traversons coupons
la D 39 et poursuivons en face le GR 2. Nous entrons dans la foret de
Champagne.
Bien que nous
ne pénétrerons pas en centre ville de Champagne, ce qu’il faut connaître de ce
village.
La ville de
Champagne-sur-Seine se situe dans une boucle de la Seine. Niché autour de
l’église, le bourg se situait dans la plaine, adossé au coteau boisé. Il semble
qu’au XIIe siècle, après une période mouvementée, un temps de paix s’installa,
propice au déboisement. Le lieu « Campani », correspondant à notre
ville apparaît en 1176. Le territoire de Champagne était partagé, au Moyen-Âge
entre deux abbayes et un seigneur.
La présence des deux abbayes permet le défrichement, la mise en culture de quelques arpents sur le coteau. Il nous reste de cette époque quelques noms de lieu ou de chemin : chemin des vaches, rue des pressoirs du Roi, vaine pâture, …
Le village de Champagne-les-Moret (premier nom de notre ville en 1385) fut pendant quelques siècles un petit village briard vivant de culture. En 1685 un pressoir fut édifié, les Champenois devant y faire presser leurs récoltes de pommes et de raisin et s’acquitter ainsi d’un impôt auprès du propriétaire (les moines de Barbeau, puis le sire de Graville). A la fin du XVIIIe siècle, les vignerons de Champagne (sous l’impulsion des Thomeryons) diversifient leur production avec le chasselas, raisin de table. Des murs à vigne furent édifiés, des chambres à raisin furent installées dans les maisons afin de conserver les grappes jusqu’à la Noël. Elles étaient acheminées vers Paris pour y être vendues. D’après http://www.champagne-sur-seine.fr/histoire.aspx
La présence des deux abbayes permet le défrichement, la mise en culture de quelques arpents sur le coteau. Il nous reste de cette époque quelques noms de lieu ou de chemin : chemin des vaches, rue des pressoirs du Roi, vaine pâture, …
Le village de Champagne-les-Moret (premier nom de notre ville en 1385) fut pendant quelques siècles un petit village briard vivant de culture. En 1685 un pressoir fut édifié, les Champenois devant y faire presser leurs récoltes de pommes et de raisin et s’acquitter ainsi d’un impôt auprès du propriétaire (les moines de Barbeau, puis le sire de Graville). A la fin du XVIIIe siècle, les vignerons de Champagne (sous l’impulsion des Thomeryons) diversifient leur production avec le chasselas, raisin de table. Des murs à vigne furent édifiés, des chambres à raisin furent installées dans les maisons afin de conserver les grappes jusqu’à la Noël. Elles étaient acheminées vers Paris pour y être vendues. D’après http://www.champagne-sur-seine.fr/histoire.aspx
Pendant
longtemps, la commune de Champagne-sur-Seine est un village rural sans
histoire, occupé, pour l'essentiel, par des maraîchers et des vignerons.
Cependant, un changement fondamental intervient au début du XXe siècle.
En 1902, la compagnie Schneider décide d’implanter, non loin de Paris, des ateliers de construction mécanique pour alimenter la
construction du Métropolitain. Le site de Champagne est choisi, entre une
boucle de la Seine et la ligne du PLM. La jonction entre le Loing (prolongement du canal du Centre) et la Seine, non loin de là à
Saint-Mammès, permet par ailleurs une liaison directe avec Le Creusot, siège d'origine de l'entreprise. Le contexte social et
politique a joué en faveur de cette implantation car des grèves très dures se
sont déroulées à la fin des années 1890 au Creusot et ont donné lieu à des licenciements et à une restructuration des usines. Il est décidé d’éloigner les électriciens,
principaux initiateurs de ces grèves, mais main-d’œuvre qualifiée indispensable
pour le futur développement économique de la firme. 256 familles sont ainsi
déplacées soit 649 Creusotins recensés en 1906. (Wikipédia) La forêt domaniale de Champagne couvre 513
hectares et regroupe trois forêts ecclésiastiques. Dès 1812, un aménagement
reboise des secteurs vides. La forêt offre aux promeneurs des chemins ponctués
de nombreuses mares. Peuplée en majorité de chênes et de quelques résineux,
cette forêt abrite une faune riche en chevreuils, sangliers et lièvres. Elle
est traversée par le GR 2 de Vernou-la-Celle à Samoreau.
http://www.champagne-sur-seine.fr/environnement_naturel.aspx
Poursuivons
le GR, en traversant le parking et la D 39 prenons la route des
chevaux des coches, nous faisons environs 200m sur cette grande allée puis nous la quittons pour
suivre sur la droite le sentier et le GR pénétrant dans une parcelle ou nous trouvons de beaux
chênes. Nous longeons les clôtures des dernières maisons de Champagne quittons
le sentier jaune poursuivons encore un peu le GR sur la droite. Ensuite il
n’est pas facile d’expliquer comment quitter le GR étant donné que les chemins
ne comportent pas tous des noms. Le GR débouche sur un chemin formant Té, nous
prenons la branche de gauche. Après une intersection nous débouchons de nouveau
sur un chemin formant Té face à la borne 48 nous prenons à droite le long d’un
fossé délimitant peut être la foret domaniale. Coupons un chemin, poursuivons le
long du fossé. A la borne 52 nous arrivons sur un chemin formant Té, nous
prenons à gauche. Nous arrivons à une intersection avec une barrière et un
panneau de couleur bleu "foret privée" le carrefour est mal foutu, passons le
fossé. Ne prenons pas la route perpendiculaire mais celle en biais : "la
route des vieux prés", passons une immense mare du moins en 2016. Coupons la
D210 poursuivons en face et au premier carrefour prenons à gauche le chemin des
Petits Près. Nous arrivons au chemin du bornage ou nous rencontrons le balisage
jaune que nous suivons sur la gauche. Au carrefour suivant nous quittons le
balisage jaune pour suivre les doubles flèches jaunes vers la mare périlleuse.
Normalement nous devons faire demi tour, mais j’ai
trouvé plus ‘’périlleux" de poursuivre un petit sentier contournant la mare. Dans la parcelle le sentier longe un ru. Bien sur, se dernier disparait après la seconde mare. Perdu ? Non, utilisons le GPS... On avance au ‘’Sud Ouest’’ et nous trouvons un chemin que nous prenons sur la gauche (la route des Bouites). Pas de GPS, pas de boussole suivre le ru on rencontre le même chemin. Traversons la D 210 poursuivons en face et au carrefour nous prenons le chemin de droite la route des chevaux des coches. Nous rencontrons le GR coupons la D39 retraversons le parking et au lieu de suivre le GR et le balisage jaune sur la gauche nous prenons le chemin face à nous. De chemin il devient sentier passe à l’arrière du centre de compostage (seule moment peut agréable de cette promenade.) Nous coupons le chemin menant au pressoir du roi poursuivons le chemin en face. Nous arrivons dans le haut Samoreau longeons le poney club, nous débouchons dans la rue du Rocher. Nous laissons la route du château d’eau sur la droite et prenons la suivant rue de la Croix Saint Jacques sur notre droite, nous débouchons rue des Préfoix que nous prenons à gauche, puis la rue du haut samoreau à droite et enfin prendre à gauche la rue des Dames. Nous descendons, passons la ligne SNCF, prenons la rue du bas Samoreau sur la droite et le chemin du bac sur la gauche
trouvé plus ‘’périlleux" de poursuivre un petit sentier contournant la mare. Dans la parcelle le sentier longe un ru. Bien sur, se dernier disparait après la seconde mare. Perdu ? Non, utilisons le GPS... On avance au ‘’Sud Ouest’’ et nous trouvons un chemin que nous prenons sur la gauche (la route des Bouites). Pas de GPS, pas de boussole suivre le ru on rencontre le même chemin. Traversons la D 210 poursuivons en face et au carrefour nous prenons le chemin de droite la route des chevaux des coches. Nous rencontrons le GR coupons la D39 retraversons le parking et au lieu de suivre le GR et le balisage jaune sur la gauche nous prenons le chemin face à nous. De chemin il devient sentier passe à l’arrière du centre de compostage (seule moment peut agréable de cette promenade.) Nous coupons le chemin menant au pressoir du roi poursuivons le chemin en face. Nous arrivons dans le haut Samoreau longeons le poney club, nous débouchons dans la rue du Rocher. Nous laissons la route du château d’eau sur la droite et prenons la suivant rue de la Croix Saint Jacques sur notre droite, nous débouchons rue des Préfoix que nous prenons à gauche, puis la rue du haut samoreau à droite et enfin prendre à gauche la rue des Dames. Nous descendons, passons la ligne SNCF, prenons la rue du bas Samoreau sur la droite et le chemin du bac sur la gauche
A VALVINS, un bac fait le service du passage de la Seine.
D'après H. STEIN, ce bac appartenait encore au XVIIIème siècle à l'abbaye de St
Germain-des-Près. http://www.samoreau.fr/le-village/histoire-et-patrimoine/.
Nous arrivons sur le chemin de halage à droite ‘’le nouveau Pont de Valvins‘’
LE PONT DE VALVINS
A la Révolution, le gouvernement s'attribue la propriété
des bacs et bateaux établis à poste fixe. Le droit de passage est vendu aux
enchères. Au début du XIXème siècle ce bac est établi juste en face de la rue
du bac actuelle. Cependant la construction d'un pont à VALVINS est décidée. Les
travaux commencent en 1811 et le pont est livré à la circulation en 1825. Il
fallait payer pour le traverser : un sou par personne, âne, vache ou cochon, 2
sous par cheval ou mulet non chargés et 3 sous étant chargés, et ceci jusqu'en
1849. Le dernier passeur ne vivra jusqu'à sa ruine complète en 1833, que des
besognes courantes du port de VALVINS. C'est vers les années 1908-1909, à
l'occasion de la réfection du pont de VALVINS, que la ligne de tramway, reliant
Fontainebleau à VALVINS, est prolongée jusqu'à la gare de VULAINES-SAMOREAU. Le
pont est reconstruit en bois en 1940. Le 17 août 1944, les Allemands qui
craignent que celui-ci soit coupé par les bombardements alliés, ont prévu la
construction d'un pont de bateaux, situé face au restaurant «les Rosiers». Le
18 août, devant l'avancée des Américains, ils le font sauter. Les hommes de
Patton construisent un pont constitué de canots en caoutchouc qui rejoint
l'autre rive à la hauteur de la plage de SAMOREAU. (un peu plus bas que le
parking ou nous sommes garé.) Ils rencontrent une vive résistance et ripostent vigoureusement
avec des tirs de 75, 105 et 250. Ils réussissent à établir un point d'appui et
la 3ème Armée franchit le fleuve à SAMOREAU.
Les bords de Seine à Valvins
L'occupation des bords de Seine est ancienne.
Le port de Samois a servi très tôt à l'embarquement vers Paris du bois de chauffage et des pavés de grès de la Forêt de Fontainebleau.
C'est à Valvins qu'arrivait la cour de France quand le Roi venait séjourner en son château de Fontainebleau.
Le port a accueilli aussi les coches d'eau pouvant être tirées par plusieurs chevaux, bien avant les bateaux à vapeur ou le toueur, lourde barge qui remorquait plusieurs péniches à la fois.
Il a existé aussi jusqu'en 1938 un établissement de bains clôturé où de nombreux enfants de Samois ont appris à nager.
Le port de Samois a servi très tôt à l'embarquement vers Paris du bois de chauffage et des pavés de grès de la Forêt de Fontainebleau.
C'est à Valvins qu'arrivait la cour de France quand le Roi venait séjourner en son château de Fontainebleau.
Le port a accueilli aussi les coches d'eau pouvant être tirées par plusieurs chevaux, bien avant les bateaux à vapeur ou le toueur, lourde barge qui remorquait plusieurs péniches à la fois.
Il a existé aussi jusqu'en 1938 un établissement de bains clôturé où de nombreux enfants de Samois ont appris à nager.
On ne traverse plus depuis longtemps la Seine à gué ou par le
bac.
Mais le pont de Valvins a une histoire mouvementée depuis sa construction en 1825 ; il a été maintes fois démoli, reconstruit, modifié, au gré des différents conflits, des progrès techniques et du développement de la circulation. Le pont actuel date de 1977. http://www.samois-sur-seine.fr/rubrique.php?id=154&do=art&id_art=266
Mais le pont de Valvins a une histoire mouvementée depuis sa construction en 1825 ; il a été maintes fois démoli, reconstruit, modifié, au gré des différents conflits, des progrès techniques et du développement de la circulation. Le pont actuel date de 1977. http://www.samois-sur-seine.fr/rubrique.php?id=154&do=art&id_art=266
Entre le pont actuel et le pont
de péniches construit pour le passage de l’armée libératrice il fut construit un
pont provisoire (peut être Bailey) je n’en suis pas certain ses derniers n’ayant
qu’une porté de 60m alors que la Seine en fait un peu plus de 100 à cet
endroit, mais c’était un pont à ossature métallique comme la tour Eiffel et des
planches en bois recouvert plus ou moins de bitume. A chaque fois qu’une
voiture passait les planches devaient bouger et cela faisait un bruit terrible
pour mes oreilles d’enfant. J’avais peur que l’on tombe dans l’eau. Attenant à
la voie pour les automobiles se trouvait un passage pour piéton on le prenait
lorsque l’on se rendait à la plage de Samoreau qu’elle peur pour un enfant de traverser ce
pont.
Nous remontons la Seine passons "le bord d’eau des belles propriétés des bords de Seine." longeons la plage. Nous arrivons à la descente à bateau et à la buvette (ouverte l’été) Nous remontons à gauche vers le parking et l’arbre de Mai.
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