Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 121 & 122 Vieux condé (haut) - Condé sur Escault Etape 44

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 121

Vieux condé (haut) - Condé sur Escault Etape 44

Du 20 juillet 2015 au 25 juillet 2015 

 

 Carte IGN       Trace GPS & Topo sans Commentaires            Trace Randogps

 Le code mobile de cette randonnée est b309102

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 Etape 44 Vieux Condé (haut) - Condé sur Escault 19 km    

  Vendredi 24 juillet

 km    Temps      arret         V/d       V/g     Dénivelé  
 19,3    3h42      0:21mn       5,2       4,7        128 +

  Mon tracé d'hier ma permis de raccourcir l'étape du jour tout en respectant "le GR". Sur mon ancienne trace je faisais un large détour vers Hergnies pour retrouver le balisage, et parcourir ce que je n'avais pas fait la veille, ce qui portait cette dernière journée à plus de trente kilomètres. Cela faisait un peut beaucoup sachant que j'avais 1h00 de tram pour rejoindre Valencienne et mon TGV.  De ce fait, j'avais choisi un horaire tardif pour rentrer sur Paris. 


Au départ de la chambre d’hôte je ne rejoins pas le GR, mais je suis la route le long de la frontière afin de rejoindre plus directement Notre Dame de Bon Secours. La route me fait sourire suivant les virages je passe de France en Belgique et de Belgique en France, du moins c'est ce que je pense en regardant les plaques minéralogiques. Après Mont de Péruwelz je rentre en foret et me dirige vers le château de l'Ermitage entouré d'un grand parc de verdure. [ Unique témoignage de l’architecture néoclassique palladienne de la région, le château de l’Hermitage fut édifié entre 1786 et 1789 par l’architecte Chaussard pour le prince Anne-Emmanuel de Croÿ. Le bâtiment principal actuel fut construit  entre 1785 et 1788 par le Duc 

Chateau de l'Ermitage

Anne-Emmanuel de Croÿ, fils du Maréchal, en remplacement de l’ancien pavillon de chasse, maintes fois agrandi, du comte Christophe de Roghendorf en 1546. http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-nord-chateau-a-conde-escaut-chateau-l-hermitage.html]. Je me trompe. je crois être à la Basilique. je suis un peu étonné, mais je n'ai rien de plus précis en tête, et ce matin j'ai laissé mes extraies de carte dans mon sac. alors je décide de couper pour rejoindre Condé sur Escault. En effet ma trace remonte jusqu’à la frontière pour redescendre et le tout en foret (sur mon GPS la basilique n'est pas indiqué.) Ce n'est
pas une bonne idée. Si au départ, le chemin est convenable, la fin est désastreuse... plein d'herbes et d’orties. [Vaste écrin de verdure enchâssant ce joyau qu'est le château de l'Hermitage" ou lambeau de la mythique forêt charbonnière, la forêt de Bonsecours couvre 484 hectares sur la commune de Condé et 297 en Belgique, compte non tenu des enclaves privées. Elle forme ainsi le noyau du premier parc naturel transfrontalier.
Elle est divisée en deux par une percée rectiligne, la route de Bonsecours, qui permet depuis Condé d'apercevoir la silhouette ramassée de la basilique Notre-Dame dominant une colline de 63 mètres.
Dans ses parcelles aux noms parfois insolites, comme "Gilles le sot" ou "le Cerf vaillant", les essences dominantes sont le chêne pédonculé, le hêtre et 

le frêne. Cette forêt a connu une multitude de petits propriétaires, acant de tomber entièrement en 1608 dans l'escarcelle des Croÿ qui en dessinèrent la forme actuelle dans les moindres détails. Sa singularité tient en ses huit allées en étoile qui convergent vers le château.
Dans sa rotonde, le regard se perd aussi dans huit directions correspondant à autant de baies vitrées, comme l'avait voulu Emmanuel de Croÿ.
C'est lui qui fit aménager un rendez-vous de chasse du XVIe siècle en gentilhommière. En revanche, c'est son fils Anne-Emmanuel qui voulut lui donner l'aspect et proportions qu'il a conservés. Le château fut terminé juste à temps pour être séquestré à la Révolution comme bien d'émigré. Aujourd'hui propriété privée, il n'entre pas dans le cadre des visites de Condé mais il vaut plus que le détour. 

Basilique N.D. de Bon Secours

Condé, ville frontalière, a vécu. Ne demeure que la ville d'histoire et de nature, où le visiteur se plaît à revenir. http://www.mairie-conde-s-escaut.fr/Tourisme/Les-monuments-de-Conde/Le-chateau-de-l-Hermitage]
lorsque je coupe la route je m’aperçois que la Basilique est plus haut sur la gauche. j'aurai du suivre ma trace. Je remonte cet immense boulevard sorte de troué dans la foret, jusqu'au village. Dommage en arrivant par ce coté nous passons devant des resto abandonnés [La basilique Notre-Dame de Bon-Secours, (autrefois dite Notre-Dame-du-chêne-entre-deux-bois) est située au centre même de Bon-Secours, un village à la frontière franco-belge qui fait aujourd'hui partie de Péruwelz, dans la province de Hainaut (Région wallonne de Belgique). Elle est le centre 

d'un pèlerinage qui débuta au Moyen Âge autour d'un vieux chêne dédié 
à Notre-Dame-du-chêne-entre-deux-bois).
La basilique actuelle, dédiée à la Vierge-Marie, fut construite de 1885 à 1892 dans un style néogothique assez massif. Un chêne au sommet d’une butte sert au Moyen Âge de borne entre les territoires de Péruwelz, Blaton et Condé-sur-l'Escaut. Une statue s’y trouve accrochée. Elle est vénérée sous le vocable de Notre-Dame du chêne entre-deux-bois, surtout par les habitants de 

 
Peruwelz pour lesquels ces lieux étaient terrain commun, laissé à l’usage de tous pour  le pâturage, la récolte de bois et autres produits de la forêt. Au début du XVII^e siècle le chêne est mourant, et l’image disparue. Le bois de l’arbre abattu est utilisé pour faire une nouvelle statue de la Vierge Marie portant l’Enfant Jésus. Elle est placée dans un petit abri de pierre, à l’endroit même du chêne disparu. Le vénération reprend (sous le nom de Notre-Dame de Bon-Secours) d’autant plus que la peste ravageant la région épargne la ville de Peruwelz. En 1637 les autorités de Péruwelz, reconnaissant de la protection mariale reçue, adoptent en quelque sorte la statue. Une chapelle est construite pour l’abriter. Tous les jours une messe y est célébrée. Les pèlerins commencent à affluer. wikipédia] 
Je quitte le GR 121 et poursuis 

Le terril "montagne du nord"

par le 122. Mon itinéraire traverse la foret et se trouve limite à la frontière. Le chemin est bien balisé. Ma carte GPS s'arrête "pile poile" à la frontière et lorsque je ne suis  plus raccord avec le satellite, je perds tout le détail de ma carte et me retrouve avec un fond jaune, le pointeur, et ma trace. Cela me prouve qu'il ne faut pas que je m’aventure hors frontière sans acheter la carte du coin. En cas d'erreur, il me serait impossible de mi retrouver. (C'est un aparté pour la suite de mon périple. En effet pour la suite de mon itinéraire, {2016} j'ai plus ou moins de balisage jusqu'à Montmédy. puis plus rien jusqu'à Verdun. Tout les GR passent par les Ardennes Belge.) J'avais pensé prendre le sentier Eiffel franchissant la frontière et faisant faire un long parcours dans les Ardennes Belges, mais
la carte coté Belge n'est pas plus détaillé sur Géoportail que sur mon GPS, je n'ai plus le détail. En mai, je me suis rendu compte qu'il ne fallait pas se fier à une trace reprise sur une carte routière (voir début du périple 2015 et ma mise en condition en voulant rejoindre Aix en Provence par le GR 2013.) Nous traversons la foret de Bonsecours en direction de Condé sur Escault. Je retrouve les champs, le balisage à changé par endroit et nous 

poursuivons en traversant quelques villages. Nous arrivons sur un ancien site minier transformé en étang et base de Loisirs. Hier à la chambre d'hôte on ma conté que lors de l’arrêt des mines de charbon, les galeries ont été inondées, ces dernières, ce sont effondrées et c'est devenu d'immenses lacs. De loin nous apercevons un chevalement. Nous longeons un terril en cours de  plantation. Je n'y résiste pas je grimpe sur le tas de charbon et de pierre noir. C'est compact ça tiens sous les chaussures (moi qui est connu le charbon comme mode de chauffage. Papa était obligé de mettre des planches pour contenir la pyramide qui avait toujours tendance à s'écrouler.) De la haut belle vue sur les étangs, le chevalement. La descente est encore plus rude que la monté. "Bien fait t'avais qu'a pas monté" En bas je retrouve mon balisage. Enfin je vois un chevalement de prêt, il a été reconstruit sur un ancien carreau de mine ou tout a été démolie. Cela me fait bizarre, et je trouve cette tour mal à propos, il manque les bâtiments autours.
Je contourne tout les étangs. Je suis surpris par Condé sur Escault, c'est une ancienne ville fortifiée, il reste un ancien fort et un système d’inondation. [Le nom Condé vient du celtique Condat(e), qui signifie « confluent » (ici celui de la Haine, aujourd'hui détournée, et de l'Escaut). Le nom est romanisé en Condatum à l'époque gallo-romaine avant de devenir Conde au XIV^e siècle.
Durant la période révolutionnaire, à la demande des autorités et par décret du 25 vendémiaire an II (16 octobre 1793), comme beaucoup de communes 

de France dont le nom tient alors d'une connotation féodale ou religieuse, la commune, alors nommée Condé, prend le nom de Nord-Libre et ce, jusqu'à l'ordonnance de 1814^{[Informations douteuses]}

Condé sur Escault

La ville, très disputée, est tour à tour prise par les troupes flamandes de Jacques van Artevelde, par le roi de France Louis XI en 1477.
^{par les forces espagnoles de don Juan d'Autriche, par le maréchal français Turenne. En 1655 et en 1656, la ville est défendue par, entre autres Vauban (qui ne commande pas).}
En 1676, le « Roi Soleil » s'empare de Condé (le siège est dirigé par Vauban) qui devient définitivement française en 1678 par le traité de Nimègue. Vauban puis du Buat améliorent les fortifications de la vieille place forte.

 

 

En 1901, Condé-sur-l'Escaut perd son titre de place forte : l'État autorise alors son démantèlement en 1923 et durant la Seconde Guerre mondiale, la 
 
commune est occupée par les Allemands qui exploitent ses ouvriers et sa mine de charbon.
Le charbon est exploité à la fosse Ledoux jusqu'en 1989, date de la fermeture définitive de la mine, jusque-là première source d'emplois pour les hommes. Le site est détruit en 1991. La commune prend son nom actuel de « Condé-sur-l'Escaut », en 1886. wikipédia]

 je prends le tram pour Valencienne ou je vadrouille en ville en attendant l'heure du train.


              

 

 

 

 

 Valenciennes

 

    

     

              
    

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 121b Rosult-Vieux condé (haut) Etape 43

  Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 121b 

Rosult-Vieux condé (haut) Etape 43

Du 20 juillet 2015 au 25 juillet 2015

   

 Carte IGN            Trace GPS & Topo sans Commentaires            Trace Randogps

 

Le code mobile de cette randonnée est b309097

 

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Etape 43  Rosult - Vieux Condé (haut) 33 km    

jeudi 23 juillet

  km    Temps      arr         V/d       V/g     Dénivelé  
 32,7    6h05      1:09mn    5,4       4,5        74 +

Ferme à Rosult

 

Journée difficile, je n'ai pas la bonne trace sur mon GPS et mes extrais de cartes ne correspondent pas. j'ai zappé la mise à jour de la journée après avoir trouvé ma chambre d’hôte. Que faire ??? Une chance hier, j'avais la wifi. Avec mon livre électronique en noir et blanc j'arrive à choper mon planificateur de rando favori. j'ai deux choix :

1) refaire en sens inverse les cinq km me séparent du GR. Faire cette trace jusqu’à Vieux Condé. Mais ma chambre d'hôtes ce trouve au nord de celui que l'on trouve sur la carte, elle est situé proche de la frontière Belge vers Rengis. Soit un bon 37 km. 

2) Soit abandonner une partie du GR notamment  dans les

Sur la route de St. Amant

bois de Saint Amant, trouver ma route jusqu’à cette même ville et, rejoindre le GR, ce qui raccourci considérablement. Poursuivre le GR autour de Vieux Condé. 

Avantage du second parcours ; il passe par Saint Amant et il risque de sauver la semaine au niveau du reportage photos. Il est plus court et me permet de gagner du terrain sur l’itinéraire de demain. En effet vu la distance que j'avais à faire, je zappais une partie du GR pour couper au plus court. Le lendemain par un itinéraire tortueux ne me faisant pas beaucoup avancer je parcourais malgré tous une bonne trentaine de kilomètres, et prenais mon TGV dans la soirée. 

Chemin retenu par Saint Amant. Sur le GPS, il est possible de tracer sa route simplement avec un nom de ville ou de village, l’inconvénient c'est qu'il fait prendre généralement les routes

goudronnées. En prenant de village en village, on peut dévier par les chemins, tout en restant proche de la trace. Comme toute les deux minutes il recalcule l’itinéraire, il prend en charge dans ce cas les chemins. Manque de chance pas de chemins dans les champs, les routes sont petites ne desservent que des villages. Je ne rencontre pas trop de voitures. Entre deux villages nous sommes dans la campagne. Nous passons devant des fermes, d'élevages de poules, canards, oies et autres volatils, certes, ils étaient logés dans de grand hangar, les portes étaient grandes ouvertes, ils pouvaient sortir se dégourdir les pattes dans un grand terrain. Ce n'est pas ses affreuses constructions ou les poules ne sortent pas, avec des ventilateurs géants vous crachant une odeur nauséabonde à la figure, que vous gardez sur vous jusqu’à la douche du soir. (une mésaventure m'étant arrivée sur le GR 32 dans la Beauce.) j'arrive à Saint Amant qui me sauve au niveau photo. je fais un petit tour en ville. Je ne trouve pas les thermes, mais ne cherche pas beaucoup non plus. Je m'apercevrais plus tard qu'ils sont décentrés et proches de la foret. Ici ce trouve une voie Jacquaire, matérialisée par des coquilles en bronze sceller dans le trottoir. J'ai appris hier qu'elle avait été tracé récemment. Après mon petit tour en ville.

 [Selon le site Web de la ville, Saint-Amand, outre le nom d'Elnon, datant de l’époque mérovingienne, a également porté le nom de Saint-Amand-en-Pévèle (du latin in pabula, signifiant « dans un pays de pâturages »), sans précision quant à l’époque de cette dénomination ni à sa durée exacte. On trouve l'inscription Sancti Amandi in Pabula sur le blason de la ville. Durant la période révolutionnaire, à la demande des autorités et par décret du 25 vendémiaire an II - 16 octobre 1793), comme beaucoup de communes de France dont le nom tient alors d'une connotation d'ancienne noblesse ou religieuse, Saint-Amand prend le nom de Elnon-libre.

Saint Amand des Eaux

 La commune a officiellement pris le nom de Saint-Amand-les-Eaux le 16 mai 1962, à la suite d’un décret du 10 mai précédent paru au Journal officiel le 15 mai.

 La remise en service de la source thermale en 1697 provoqua la découverte d'un site antique. On observa la présence de nombreuses pièces de bois et de plus de deux cents statues du même matériau, longues de plus de trois mètres. On y trouvait des monnaies de César, Auguste, Néron, Vespasien et Trajan.(extraie Wikipédia)

L'abbaye de Saint-Amand, initialement abbaye d'Elnon, installée à Saint-Amand-les-Eaux (Nord), fut en activité de 639 à 1790. Elle fut dès le IX^e siècle un centre culturel important, avec une bibliothèque et un scriptorium de production de manuscrits, tels que la Bible de Charles Le Chauve, et des écolâtres célèbres tels que Milon (mort en 872) et Hucbald (mort en 930).
Une des plus anciennes abbayes de France, elle fut plusieurs fois réduite en cendres, au point que les annalistes ont découpé son histoire selon les grandes périodes séparant chaque incendie. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Saint-Amand)]
          

        

La Scarpe

Nouveau chemin Jacquaire

 
je descend vers mon GR, je passe la scarpe [La Scarpe prend sa source à Berles-Monchel, près d'Aubigny-en-Artois. Elle mesure 102 kilomètres dont les deux-tiers sont canalisés (à partir d'Arras). La Scarpe-rivière se jette à Arras dans la Scarpe canalisée à une altitude de 55 mètres. wikipédia] 
 par une route à forte circulation comportant une piste cyclable ce qui me fait marcher en toute sécurité.

Avant de regagner ma trace nous passons devant un blockhaus comportant un camion militaire dessus et un monument aux morts. Il est 9h30. Vue ce qu'il me reste à faire, je serais arrivé à 12h30. J'ai trouvé que la foret de Saint Amant était mieux entretenue que celle de Marchienne. Les sous bois sont plus

Foret plus Propre

Hergnies

propre il y a moins d'orties, de ronces. j’arrive à un carrefour avec une route goudronnée et un maison forestière, il y a une modification, le sentier part sur la droite, mais je ne trouve pas de traces rouge et blanche, il faut peut être dans un premier temps prendre un large chemin. Je suis les informations de mon GPS,j'ai pris la route forestière. Je retrouve le balisage au carrefour suivant, ce fut un petit raccourci. A la sortie de la foret l'itinéraire à changé également, ou il y a

L'Escault

une erreur sur la carte. Au lieu de suivre la lisière sur la droite il continue tout droit, ce changement me fait peur m'éloignant de ma trace. Je coupe la poire en deux, je passe devant l'auberge et prend la route sur ma droite. Je suis entre maisons et champs, la route débouche sur une rue et l'on retrouve le balisage. La déviation ne devait pas être très longue. Nous voilà dans le village d'Odemez du moins dans son extension ici cela s'appelle La Haute Ville. Le GR semble ici ne plus correspondre à ma carte. C'était également ici que je quittais le balisage  pour me rendre directement à ma chambre d'hôte. La rando étant plus courte, je n'avais plus de raisons de couper. Je poursuis le GR passe par le village et j'arrive sur l'Escault, comme prévu vers 12:30.

Lac d'Amaury

[L'Escaut prend sa source près de Gouy au nord de Saint-Quentin, dans l'Aisne, au pied de l'abbaye du Mont-Saint-Martin (XVIII^e siècle).L'Escaut (de Schelde en néerlandais) est un fleuve européen de 355 km de long, qui traverse trois pays (France, Belgique et Pays-Bas) avant de se jeter en mer du Nord.

Une eau un peut verte

C'est un fleuve lent et peu puissant sur lequel l'influence de la marée se fait sentir jusqu'à 160 km de l'embouchure. Son estuaire (Westerschelde) fait jusqu'à cinq kilomètres de largeur et les vasières qu'il a créées présentent une richesse écologique exceptionnelle, bien qu'il soit artificialisé par la poldérisation des Pays-Bas. En France, le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) de l'Escaut est en cours d'élaboration et en Wallonie des contrats de rivières sont mis en place, mais des réflexions sont également menées au niveau international avec l'ONG Escaut-Vivant. wikipédia] Ce parcours avec le taillis couvrant les rives de la rivière, il est difficile de voir l'eau. Les berges sont très raides. On remonte très haut, pour trouver un pont. Je me dis que "l'ancien tracé était peut être plus intéressant que celui-ci surtout que nous refaisons le même parcours et dans les mêmes conditions de l'autre coté. Nous passons le pont à Hergnies, Je repère un beau clocher et perd mon temps à chercher l’église dont le clocher ma semblé intéressant et je pensais trouver des maisons caractéristiques. Je suis un peu déçu de ce détour.

Une route pavée de bonne attention.

Je retrouve mon GR et refais sur l'autre berge le chemin parcouru à l'instant. Je fais ma pose déjeuné au pied d'un arbre en bordure de la rivière que je devine, je suis dérangé dans ma méditation par deux péniches et un bateau de promenade. L'Escaut vie. Je traverse la base de loisir ou je trouve l'eau très verte. Trop verte pour être honnête [Le Centre d’Amaury accueille les visiteurs dans un environnement préservé au cœur de 200 hectares de nature. Le site se compose d’un espace boisé et de son étang issu de l’éboulement d’un ancien site minier wikipédia.]  Après tout, je fais bien du kayak sur la Seine.... Cette couleur est certainement du à un reflet de la végétation. Nous sommes de nouveau dans la campagne avant de rejoindre le village d'Hergnies et de me retrouver pratiquement  au centre de ce village. Lorsque j'étais dans ce dernier pour photographier le clocher, j'aurai du suivre la départementale. Si j'étais un peu moins obtus à vouloir suivre impérativement les traces rouge et blanche, j'aurai gagné mon temps. Je poursuis le 121 et retrouve la campagne et les rues en pavés du nord.  Au hameau de Mont de Compiémont je quitte le GR et suivrais la route jusqu’à ma chambre. Bonne surprise à mon arrivée dans la ferme d'hôte. On me propose de dîner...... En effet ce n'est pas sur la fiche de la chambre d'hôte, mais comme la ferme est loin de tout, qu'elle est sur un chemin Jacquaire (encore un) pour les marcheurs et uniquement pour eux, la maitresse de maison propose le repas. J'ai accepté avec joie sans même demandé le prix... Non seulement, celui-ci est excellent, copieux, pour un prix très honnête. 

 

 

 

 

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