lundi 5 octobre 2015

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR - 4 Etape 1012 - Allemagne en Provence - Manosque

  Allemagne en Provence - Manosque

Juin 2015


Le code mobile de cette randonnée est b238239

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  Allemagne en Provences - Manosque GR 4 Etape 1012

jeudi 18 juin
km    Temps     Arret     V/d     V/g      Dénivelé
28      5:36        1:06      4,9       4,1      672+ maxi 558


Que dire de cette journée, hors mis que les grimpettes et les descentes qui sont très dures, face à la colline sur des galets, roulant sous nos souliers. Chemin tracé directement dans le lit de l’écoulement des eaux d'orages. Pas de difficultés particulières, larges chemins, on ne fait que monter et descendre. La fatigue commence à se faire sentir. J'ai l'impression de me trainer, j'ai mal aux cuisses, aux épaules, je commence à avoir le contre coup de mes deux journées très difficiles, ou craignant l'orage j'ai forcé le rythme et fait peu de pose.
Saint Martin de Brôme

 Hier une journée tranquille ou du moins se n’était pas une promenade technique. Sur le plateau de Valensole, on se repose avec une vue majestueuse sur les montagnes alentour et au loin celle du Lubéron vers les-quelles je me dirige. Cela repose de la montagne. Une marche dans les champs de lavande, et de céréales, cela sent bon. Je me suis permis de "voler" quelques fleurs que j'ai mis dans mes poches et mon sac à dos, cela sent meilleur que la transpiration. En avril dans les Yvelines, je faisais remarquer dans mon topo des trois promenades complétant la route du retour ou du contournement de Paris (Paraitra en février 2016) la beauté des champs entre le jaune éclatant du colza et le vert tendre des céréales, ici c'est le mauve de la lavande et le blond des céréales...

Tout cela pour dire que cette rando n'a aucune difficultés. juste le départ est dur avec cette méchante grimpette, ce chemin attaquant la colline perpendiculairement à la montagne, totalement raviné et jonché de galets roulants sous les chaussures qui sont toujours mouillé. Hier J'ai profité du jardin et du soleil pour passer à l'eau chaussettes et 
chemise qui ont séché, mais pas les chaussures. Une fois sur la colline nous retrouvons le GR et un large chemin sur la crête dans une foret en pleine régénération. Avant Saint Martin de Brômes, j'ai eu du mal a trouver les traces, l'exploitation forestière du moment a supprimé les balises et le chemin est boucher par des arbres. Une fois retrouvée, nous tombons dans un champs d'amandiers. Plus de chemin j'en fais le tour, on trouve bien un chemin mais les traces rouges et blanches sont effaces et l'on marche dans le champ d'amandier. Il y a peut être un nouveau tracé, mais je ne l'ai pas trouvé.
  Tant pis j'ai suivi l'ancienne trace. je ressors du verger par le chemin permettant à l'agriculteur d'y accéder. Mais en bas je n'ai rien vue permettant de contourner le secteur. Nous arrivons donc face a l’église et de sa tour clocher indépendant. charment village.
 [Bâti en amphithéâtre sur le flanc de la colline du Castelleras, le vieux village provençal de Saint-Martin-de-Brômes, dominé par la tour de l'horloge et l'église paroissiale. Le village s'est installé à l'époque médiévale sur une petite hauteur, sur la rive droite du Colostre.
Le nom du village apparaît pour la première fois en 1042 (ecclesiam. de 
Brumeç), puis vers 1064-1079, sous le nom de Sancti Martini de Bromezes, forme occitane du nom de saint Martin de Tours, qui a été francisée par la suite. Le toponyme Brumeç est préceltique, et sa signification très probablement liée à un cours d’eau.
 La commune a livré des vestiges de l’occupation romaine : tombes et sarcophages (début du IVe siècle), arènes. Elle se trouvait sur la 
voie allant de Riez (Colonia Julia Augusta Apollinarium Reiorum) à Aix-en-Provence
 La tour de l’Horloge ou des Templiers est un donjon des Castellane.
 L’église paroissiale Saint-Martin, assez trapue, est un ancien prieuré de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. La nef à trois travées voûtée en berceau et l’abside, datent du début du XIIe siècle. Au 
XVIe siècle, elle est agrandie d'un collatéral sud au XIVe siècle, puis d'une chapelle au Nord et d'un clocher à sommet pyramidal au XVe ou au XVIe siècle. Le bâtiment est classé monument historique. Le pont sur l’affluent du Colostre, est construit après 1650, voire au XVIIIe siècle. Il est constitué d’une arche en plein cintre. Ses arcs de tête sont doublés par des arcs en pierres taillées de façon plus fruste (wikipédia)]
Gréoux

Poursuivons par une nouvelle grimpette. Sur le plateau, je rencontre quelques promeneurs. Gréoux n'est plus très loin. Par ici nous trouvons des chemins et des petites randonnées balisées en jaune. Nous faisons un détour qui ne sert a rien, sauf pour le point de vue. Face à nous Gréoux, J'ai traversé cette ville par deux fois en bus et je ne reconnait pas. Face à nous son château, En bus je n'avais pas vu le château trop haut placé sur la colline. A partir d'ici on ce promène un peu, on prend à droite à gauche et puis on tourne, on descend, et l'on se retrouve au Verdon, tout cela pour remonter au château. D'après la carte cet itinéraire est le seul possible. Une fois sur le bord du Verdon on s'y trouve bien. Il fait chaud et l'eau est rafraichissante, il est midi et je pourrais y faire ma pose, c'est tellement 
jolie que j'ai peur de ne pas en repartir. Nous remontons en ville, puis au château. La cote est rude sous le soleil de la ville. Ville grouillante, comme il est midi, les curistes sortent de leur soins, font leur petites courses, et soit rentre chez eux à pied, soit attendent la navette.
 [Village du canton de Valensole, situé à deux minutes de la rive droite du Verdon, dans une accueillante vallée. Les Romains ne manquèrent pas de fréquenter l’endroit, pour les eaux thermales minéralisées qu’eux-mêmes découvrirent. Ils en firent la recherche en creusant un puits profond. La source très abondante jaillit alors du fond en bouillonnant et en s’élevant 
Le verdon
d’une manière verticale. Même la sécheresse ne put faire diminuer son volume d’eau… L’invasion des barbares du Nord et celle des Sarrasins firent entièrement oublier les vertus des eaux de cette fontaine. Possession des Templiers, les derniers seigneurs de Gréoux eurent le talent d’attirer nombre de chevaliers français qui, lors des croisades, avaient pris l’habitude de s’y baigner. Les guerres intestines qui pendant plusieurs siècles endeuillèrent la Provence, ravagèrent cet
  établissement précieux pour la santé. Après une longue période d’oubli, les Thermes furent relancés à la fin du XVIIème siècle, et Pauline Borghèse, sœur de Napoléon, y séjourna à plusieurs reprises.
Le Château des Templiers
 Tout laisse à supposer qu’au XIIème siècle furent posées les premières pierres qui constitueront plus tard le château dit « des Templiers»


Au XIVème siècle, propriété du Comte de Provence, Charles II, il est cédé aux Hospitaliers de St Jean de Jérusalem, puis à Arnaud de Trian vers 1319-1322.

Les Trian, puis les Glandevez (union des deux familles Trian et Glandevez) resteront seigneurs de Gréoux jusqu’au début du XVIIème siècle. Le château est, dès lors, « la maison des champs » d’une noblesse urbaine qui estive à Gréoux en rentière du sol. Celle-ci, enserre dans ses caves et greniers : vendanges, moissons et
récoltes, transforme en séchoir à fruits le crénelage du donjon, et fait de la tour avancée un colombier.
Le monument échappe à la démolition en 1792. Acheté comme bien national par Arnoux Guibert, il est assiégé et pillé.
Finalement, le Château fut classé comme Monument Historique en 1840.]
 Je fais le tour du château, belle vu sur la ville. Je ferais bien ma pose midi ici, m’étend pas arrêté en bordure du Verdon, mais le seul coin d'ombre avec une vue est déjà pris. j'avale en regardant le paysage mes compotes et ma crème chocolaté. Ses sucres rapides me redonnent du courage et me voila reparti. Nous quittons la route pour un chemin pénétrant en foret. 

Manosque n'est plus très loin une dizaine de kilomètres, je profite de l'ombre pour faire ma pose midi sous les arbres. Je déballe et constate que mon cake salé n'a pas supporté la chaleur de ses derniers jours, des taches de moisissures se sont formées, je goutte et je ne retrouve pas le gout habituelle, il finira dans un fourré à l’abri  des regards humains et nourrira les oiseaux ou des quadrupèdes. Que me reste t'il ? Quelques fromages à pâte cuites, du pain de quatre jours.
   Dommage je me serais arrêté en bordure du verdon, mon cake aurai nourri les poissons et j'aurai pu m'arrêter en centre ville acheter des victuailles pour midi. Petite sieste  et je repars sur ce large chemin forestier qui débouche sur la route menant à Manosque  Nous y trouvons un sentier pour éviter le bitume, puis nous retrouvons un sentier nous faisant éviter les méandres de la route. Face à nous Manosque, la vue n'est pas 
On change de montagne face à nous le Lubéron
idyllique,zone commerciale ou industrielle je ne sais trop, je suis un peu déçus, je pensais trouver un village comme Puymoisson. Nous débouchons sur la départementale que je ne quitterais plus jusqu’à l’hôtel. Départementale dangereuse, menant à l'autoroute. Me voilà revenu dans la civilisation. Voitures et camions en continus. Face à moi un vieux pont suspendu, le seul pont face à ce bourg. Vieux pont suspendu, mal entretenu rouillé, limité à 44 tonnes impératifs. Me voila 
Les tresses de la Durance

engagé. Tout est fait pour la voiture, le trottoir qui sert également de passage de câble à des trous, dalles cassées, disjointes un vrai piège, entre les dalles de l'herbe pousse, les camions me frôlent, le pont bouge et grince, pleure, il n'en peu plus de ce trafic ininterrompu et dans les deux sens. J'ai franchi la Durance qui est de couleur marron. C'est jours derniers, il a du bien pleuvoir dans les hautes Alpes pour qu'elle soit de cette couleur !!! La durance ...... c'est ce que nous dit nos livres de géographie....... Connaissez vous Briançon - Montgenèvre et la vallée de la clarée!!!!!
[La Durance (en occitan : Durença selon la norme classique, ou en 
Manosque

provençal : Durènço selon la norme mistralienne) est une rivière se jetant dans le Rhône, dont elle est le deuxième affluent après la Saône pour la longueur et le troisième après la Saône et l’Isère pour le débit. Longue de 323,8 km, la Durance est la plus importante rivière de Provence.
Rivière dite « capricieuse », autrefois redoutée pour ses crues, elle a été soumise à un effort continu d'aménagement, en particulier depuis le XIXe siècle, à des fins hydrauliques (approvisionnement en eau potable de Marseille et des villes alentour), agricole (irrigation de 75 000 ha de 
cultures, responsable du prélèvement de jusqu'à 114 m3/s d'eau dans la rivière, souvent au moment de l'étiage) et hydroélectriques. Elle conserve cependant sa forme de cours d'eau en tresses sur la plus grande partie de son cours.
La Durance prend ses source sur la commune de Montgenèvre vers 2 390 mètres d'altitude, sur les pentes du sommet des Anges. Les sources se trouvent en contrebas de l’ancien fort du Gondran. Elle se jette dans le Rhône à quelques kilomètres au sud-ouest d'Avignon.
Son affluent qui constitue le système le plus long, la Clarée, prend sa source sur les pentes du mont Thabor (3 178 m), au Seuil des Rochilles, à  
2 450 m d’altitude, également dans les Hautes-Alpes. Elle emprunte la vallée de Clarée et, après un cours de 28 km, rejoint la Durance (qui est longue de 8 km à ce moment-là).
Voila ce que nous dit wikipédia. Mais il on simplement oublié la Guisane !!! 
[ (commentaire perso) Il me semble que fleuves et rivières sont principales, ou affluents suivant leur débits respectifs. Lorsque l'on se promène dans la vallée de la Clarée entre La Vachette et le Rosier, on trouve un "ru" descendant du sommet des Anges venant ce jeter dans la clarée : C'est la Durance. Vu le débit pour moi la Durance devrait s'appeler "Clarée". Lorsque l'on se promène au sommet des anges et au pied du Janus on cherche la Durance sous les feuilles. Bon là j'exagère un peu.... Le pire c'est après Briançon lorsque Clarée-Durance rencontre la Guisane la je ne puis dire qui des deux à le plus de débit. ..... Vous trouverez une photo sur la page suivante https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=3645118411897232550#editor/target=post;postID=5783677921545089612;onPublishedMenu=allposts;onClosedMenu=allposts;postNum=144;src=postname]
Nous sommes à Manosque : (des fouilles ont mit à jour des vestiges d'un noyau urbain du IIIe siècle), L'église Notre-Dame est mentionnée dans les archives du Xème siècle. De style roman, elle a été remanier au cours des siècles. Jusqu'au XIIème siècle Notre Dame de Romigier est l'unique paroisse de Manosque. (topo copier sur place
 J'arrive à l’hôtel en bordure de la route perdu entre la zone industriel proche de l'autoroute, et la zone commerciale proche de Manosque et Manosque. L’hôtel est en retraie de la route, j'ai une chambre sur cour c'est a dire coté rue, mais je 
n'entend pas les voitures fenêtre fermé. Il y a la clim. Car il fait chaud, très chaud. Je suis bien content d'être arrivée. Douche lessive et je fais séché tout cela au soleil sur mon petit balcon, j'en profite pour y mettre mes chaussures qui ne sont pas sèche d'hier. Après une sieste de remise en forme, je pars visiter la ville et faire mes courses pour demain. Comme je l'ai dit mon hôtel est isolé entre deux zones industriels à trois kilomètres du centre ville. Je chausse mes sandales et me voila reparti à l'assaut de la ville. J'ai été un peu déçus...... Jolie ville piétonne, porte d'entrée fortifier, maisons formant rempart, les douves ont été remplacé par un boulevard circulaire, petites rues sombres, petites places, enfin tout serait la, pour être admiratif, tout est la, pour dire que c'est un beau
bourg provençale.... Sauf que les boutiques de la rue principale vendent des produits de marques (ou pas) que l'on trouve partout dans les autres villes de cette importance. J'ai cru être à Paris. Je n'ai pas vue beaucoup d’artisanat local. Vue ce que j'avais manger à midi, j'ai mi un temps fou à trouver une boulangerie vendant un simple flan. Je pense que la fatigue ne ma pas fait apprécier cette ville à sa juste valeur..... Ici avec les zones industriels on trouve tout et c'est peut être pour cela qu'il y a autant d'embouteillage.... et cela ma bien fatigué après quatre jours de promenades solitaire en montagne.
[La légende situe l’existence de « Maneasq » alors qu’Hannibal, venant d’Afrique avec son armée d’hommes et d’éléphants, remontait le cours de 
la Durance pour atteindre les cols des Alpes sur la frontière de l’Italie vers les années 218 avant Jésus Christ. Une autre légende nous raconte qu’un général romain du nom de « Manueascu » aurait campé sous les murs de la ville au cours de l’invasion de la Provence par les Romains. Des écrits certifient que Manosque existait à l’époque romaine. ers l’an 900, lorsque Manosque fut détruite par les Sarrasins, elle avait déjà 3 églises dans son enceinte.
http://www.ville-manosque.fr/n-ot/en-savoir-plus-histoire-manosque/
Cité "Manoasca" en 978, étymologie celte qui évoque source et rivière.
La fondation de la ville de Manosque est probablement d'origine celte, elle fut occupée par les Romains, puis détruite par les Sarrasins au haut Moyen Age. La ville fût reconstruite par "Osco de Manosco", d'où le nom de Manosque (?), selon des informations locales reprises par une plaque de marbre, dans la partie ouest de l'ancien centre de la ville.
La reine Jeanne (comtesse de Provence) lui donna le surnom de Manosque-
la-Fleurie, puis François Ier celui de la "Pudique" (une légende assure qu'une jeune fille se défigura plutôt que de céder au roi).
Patrie de nombreux naturalistes et écrivains dont Elémir Bourges (19ème), Jean Giono (1895 - 1970) et Pierre Magnan.
La ville de Manosque est une ville bâtie sur un contrefort des collines du Luberon oriental, au-dessus de la plaine alluviale de la Durance. 
  
Vieille ville médiévale.
  • Restes d'enceinte fortifiée du 14ème.
  • Belles maisons nobles et portes anciennes.
  • Hôtel de ville du 18ème.
  • Maison "le Paraïs" de Jean Giono.
  • Eglise Saint-Sauveur romano-gothique.
  • Eglise Notre-Dame-de-Romigier romane.
  • Statue de la Vierge Noire du 12ème/13ème.
  • Chapelle des Observantins du 15ème/16ème (habitation).
  • Ancien couvent de la Présentation, avec ses salles voûtées souterraines.
  • Chapelle Saint-Pancrace du 12ème, sur la colline de Toutes-Aures (pèlerinage). http://www.luberonweb.com/luberon/Manosque/
Cela fait très dépliant publicitaire, et c'est encore une déception je n'ai pas trouvé grand chose résumant la ville. Soit des dates et des dates, soit des livres certainement très détaillés sur cette ville mais aucun résumer pouvant donner envie d'y retourner.....




 
 
 
 
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https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html

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