lundi 22 avril 2013

6-Petite Promenade en foret de Fontainebleau - Le Rocher Canon- La Mare aux Evées

Le Rocher Canon- La Mare aux Evées

 Pour cette seconde édition 5 promenades dans le nord de la foret. 
 La première édition : 4 promenades février 2013
 
 Seconde édition pour ses P.P.F.F toujours basé sur une distance de plus ou moins 10 km.
 La Foret de Fontainebleau ce n'est pas qu'Apremont et, Franchard. Ce n'est pas n'ont plus que des sentiers bleu, des GR, des TMF. Je les ai fréquenté, je les fréquente encore, un peu moins souvent aujourd'hui : Il y a trop de vélo à mon gout. Si encore ceux ci étaient respectueux des piétons qui EUX sont sur leur territoire, mais non je fonce, je gueule, avec la phrase devenu célèbre (casse toi pauvre c.. tu gênes ma progression) , je bouscule car je ne maitrise pas mon engin et je veux absolument passé, les ronces c'est bon pour tes molets pas pour mes pneus (j'risque d'crever). Je suis désolé mais c'est du vécu. On a même bousculé mon chien que je tenais en laisse à deux reprises. Mais c'est surtout une superficie de plus de 25 milles hectares, peu fréquenté dans son espace total. J'espère que vous m'accompagnerez dans mon jardin 'secret'. Les itinéraires peuvent être réalisés dans l'après midi. Un GPS n'est pas indispensable mais utile se sera votre seul fil d'ariane, je ne suivrais pas obligatoirement le balisage. Des guides très bien fait sont édités pour cela. Le parcours sera en noir, la partie "histoire locale" en vert. L'histoire provient de divers documents de ma bibliothèque mais surtout d'internet. Une bonne partie de ma doc à été numérisé et se retrouve sur la toile, ce qui me facilite la tâche fastidieuse du clavier en la simplifiant par un copier collé.
Un lien permettra d'obtenir une carte un peu plus grande que celle présente sur ce blog et vous permettra de réaliser la promenade sans mon inséparable GPS




Carte IGN    Trace GPS & Topo sans commentaires

Trace Randogps.net                   Le code mobile de cette randonnée est b302875

 Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Temps
 d’arrêt
KM

V/g
Dénivelé
2h03
 mn
8.3

3.9
128+
Refait en 2014 aucun changement
2016 - Présentation différente deux parties. Une partie en noir comportant l'itinéraire pour ceux ne disposant pas de GPS avec des N° en exposant. Une seconde partie avec un lexique, les N° en exposant donnant une explication sommaire du lieu, une légende, une histoire.


Le départ se fait au carrefour des Longues vallées, [cette route fut ouverte sous Louis Philippe] sur la route ronde(1) au pied de la côte menant à la table du Grand Maître on a, à droite comme à gauche un bel emplacement pour se garer.
Nous prenons sur quelques centaines de mètres la route de Chailly à Samois pour prendre sur la droite le sentier bleu que nous suivons sur le plat et entre les rochers, rapidement nous grimpons dans le Rocher Canon. C’est la partie la plus difficile, il faut se contorsionner entre les rochers.   
Ce sentier crée en 1950 par le SI de Bois Le Roi. Dans les rochers, vers le parking, je quitte le bleu pour suivre une trace de varappeur  pour le rejoindre un peut plus loin sur la gauche. Ce parcours hors circuit évite les escaliers (je n’aime pas ce type de stabilisation de terrain, trop moderne et pas dans le style de la foret. Des pavés à "la Denecourt "auraient été beaucoup mieux (J’ai failli me tuer sur ce type d’escalier(2)). Nous entrons dans une zone ou les hêtres sont vieillissants. J'aimais bien ce secteur, il contrastait avec d'autres sites appréciés des promeneurs, il y avait des hêtres tortueux qui ressemblait (dans mon imagination) aux hêtres de la foret de Verzy. Ici les arbres au lieu d'avoir 
poussés droit vers le ciel, les branches suivaient la forme des rochers, se plantaient dans le sol, pour renaître un peu plus loin (rien à voir avec les faux de Verzy) mais dans mon imagination d'ado il y avait ressemblance. J’ai remarqué également le remplacement du hêtre par le houx, je ne me souvenais plus qu’il y avait autant dans ce secteur. Nous arrivons à la route des Monts de Faÿ (3), une route droite et plane, puis nous prenons sur la gauche la route de la table du roi. Notre itinéraire ne passe pas par la table, mais l'histoire mérite me semble t-il un intérêt(4). Puis nous arrivons aux canaux de la mare aux Evées. Canaux que j’ai connus rempli d’eau(5).
Puis la mare elle-même. En faisant le tour de la mare aux canards (je me moque car à chaque fois que j’y passe des canards barbotent dans la mare centrale). Nous apercevons des cyprès chauve(6) (chauve car il perdent leur aiguilles l’hiver.) Quittons la mare par un chemin, après avoir parcouru un demi cercle et prenons la route de Dammarie sur la gauche. Nous passons devant une mise en scène d’un ancien puits de pétrole.(7) Nous terminons cette boucle en prenant à droite le sentier bleu qui grimpe dans les rochers, j’aime bien ce sentier en partie haute des crêtes dans les pins. Nous rencontrons la route de Chailly à Samois que nous prenons à gauche sur quelques mètres puis le sentier bleu sur notre droite (le balisage n’est pas terrible dans ce coin). Nous grimpons les longues vallées. Nous remarquons que le sol n’est pas le même, nous marchons sur des cailloux de calcaire. C’est du calcaire de Beauce. Nous sommes plus haut que les sables du stampiens et ici il reste le calcaire qui c’est déposé après le stampien.  Nous longeons la crête des longues Vallées et nous avons entre les hêtres clairsemés de beaux points de vue. L’un de ses points de vue nous fait apercevoir les 
antennes de Saint Assises.(8)  Laissons le sentier bleu qui prend à droite pour rejoindre la large route forestière et continuons notre flanc de coteau sur l’ancien bleu beaucoup plus agréable par ses cailloux calcaires glissant par temps de pluie, mais ce sentier est beaucoup plus pittoresque que le nouveau tracé bleu. Il est toujours bien tracé grâce aux VTT. Coupons le TMF et GR1. Nous abandonnerons notre sentier à l’approche de la route du vallon ou nous rencontrons à nouveau le sentier bleu que nous prenons à gauche. Nous descendons jusqu’au parking ou nous sommes garés.



Lexique
  1.       La Route Ronde : La route ronde qui ceinture la forêt de Fontainebleau fut construite à l’initiative d’Henri IV pour permettre aux dames de la Cour de suivre les chasses en carrosse et placer des relais. Il est entendu que la route Ronde a été créée par Henri IV. Le P. Dan le dit, et il n'y a pas à le contester. Mais cela ne veut pas dire qu'elle a été créée de toutes pièces et qu'aucune de ses parties n'est plus ancienne. Puisque la Belle Croix a été posée en 1300 sur le chemin de Paris à Fontainebleau, c'est qu'à cette date la partie de la route Ronde qui va de la Table du Roi à Belle-Croix et probablement au delà existait, avec cette fonction de relier la capitale au château royal. Nous croyons même que la route se continuait jusqu'au carrefour, innomé, situé près de la Mare aux Corneilles pour mettre en communication, par la route actuelle des Petites Mares, Melun avec Recloses et Franchard avec Melun et Orléans dont il dépendait depuis que les moines de Franchard sortaient de l'abbaye Saint-Euverte d'Orléans. La croix de Franchard suppose l'antiquité de la route. De même il est à remarquer que la partie occidentale de la route Ronde, du carrefour du Grand Maître au carrefour Duchâtel, n'est que la continuation d'une route ancienne citée par le P. Dan, la route de la Tranchée, qui mettait en communication Thomery et Marlotte.  
Au contraire, la partie médiane de la route Ronde me paraît beaucoup plus moderne: c'est cette partie que Henri IV a fait ouvrir. On remarquera que les croix qui s'y rencontrent, Souvray, Saint-Hérem,
 
      Grand Maitre, ne peuvent pas être comparées pour l'antiquité à Belle-Croix, à la Croix de Franchard. Il y a même des sections de cette route qui ont été ouvertes tout récemment. Ainsi, sur le plan de 1809 encore, le carrefour formé par l'intersection de la route Ronde et de la route de Montigny et le carrefour de la Croix du Grand Maître ne sont pas reliés. En cet endroit, la route Ronde fait un coude et va rejoindre le carrefour du Puits Fondu par la route du Bien Aller. Si elle a eu besoin de ces rectifications c'est-qu'elle n'a pas été conçue d'un seul jet et qu'on s'est servi, pour la constituer, des routes anciennes

2.       Les Escaliers : je n’aime pas ce type de stabilisation de terrain, trop moderne et pas dans le style de la foret. Des pavés à "la Denecourt "auraient été beaucoup mieux (J’ai failli me tuer sur ce type d’escalier. Un jour ou l’autre il devient glissant. On y ajoute un grillage pour une meilleure accroche, que l’on ne remplace pas lorsqu’il est usé, déchiré et qu’il fait sailli. Fatigué par une promenade d’un peu plus de trente kilomètres, les chaussures un peut lourdes, je me suis pris les pieds dans ce grillage à la descente avec un sac de 14kg sur le dos.

3.       Route des Monts de Faÿ : Son nom provient du latin fagetum, lieu planté de hêtres (fagus).
4.       Table du Roi : Elle a été construite en 1723 et réparée en 1854. Tous les ans, au 1er mai, les officiers des eaux et forêts, sous la présidence du maître particulier ou de son lieutenant, s'assemblaient à une table de pierre, dite Table du Roi, pour recevoir les droits et hommages de quelques usagers. Le P. Dan les énumère : c'est l'abbesse du Lys (ou quelqu'un de sa part), avec un jambon et deux bouteilles de vin ; le meunier du moulin de Poignet, à Melun, de même avec un jambon et deux bouteilles de vin ; le boulanger du four à ban du roi, à Melun, avec un grand gâteau ; les habitants du faubourg des Carmes et du Petit-Clos, paroisse Saint-Ambroise de Melun, avec cinq deniers par feu ; les nouveaux mariés et les nouveaux habitants doivent, outre les cinq deniers, chacun un gâteau. En résumé, sauf les deniers encaissés par le receveur du domaine du roi, les redevances consistaient dans les éléments d'un déjeuner pour les officiers des eaux et forêts, et c'est pour cela que la table avait été dressée..
MM. Quesvers et Stein donnent de la Table du Roi la description suivante :
A l'est : TABLE DU Roi ; à l ouest : RESTAURÉE EN 1854 ; sur les quatre bornes placées aux coins : 1723.
Cette inscription est sculptée en relief sur le rebord de cette table formée d'un seul morceau de grès qui mesure deux mètres sur toutes ses faces ; la date de son érection est gravée en creux sur quatre bornes carrées et presque brutes qui entourent cette table. Les pieds, brisés pendant la Révolution, ont été refaits en 1854, ainsi que le rappelle l'inscription gravée en creux sur le rebord ouest.

2014 l'eau est revenue
       5.      Mare aux Evées : Mare complètement transformée par les travaux exécutés sous le règne de Louis-Philippe. Ces travaux ont eu pour but d'assainir le territoire marécageux qui l'entoure et d'assurer le débit de la mare par la création d'un ru, lequel, à l'origine, à causé des inondations : ce qu'on a peine à croire aujourd'hui. Sur le plan de 1750, la mare occupe tout l'emplacement délimité par la route circulaire actuelle ; de plus, on y trouve trois autres petites mares, l'une vers le carrefour de l'Épine Foreuse, l'autre près de la route du Nord, la troisième à cheval sur cette même route.« La mare aux Evées était jadis une vaste crapaudière, il est vrai, mais c'était le sublime du genre, le désordre primordial le plus vigoureux, le fouillis marécageux le plus riche, entouré d'un vaste amphithéâtre des arbres les plus vieux et les plus remarquables. La grandeur exubérante de la végétation dans tout ce canton prouvait surabondamment que l'influence de ce marécage n'était rien moins que délétère et les exhalaisons ne pouvaient nuire aux habitations, dont la plus voisine est distante de deux lieues. Mais les forestiers ont cru faire un coup de maître en appliquant sur ce  terrain le principe du dessèchement des marais et vite on s'est mis a faucher le fouillis aquatique, puis à pratiquer des saignées qui se rattachent à une petite mare centrale et il en est résulté un beau soleil dont les rayons sont des fossés d'eau verte et des digues de sable jaune : ce que voyant, les forestiers se sont applaudis, car ils avaient réussi à tracer une figure fort régulière: « Ah ! Messieurs, disait un garde à des artistes, on a fait une bien belle chose de la Mare aux Evées depuis que vous l'avez dessinée : c'est de toute beauté maintenant. » L'Artiste, 1839, p. 291.
Voici un complément
 La Mare aux Evées est artificielle. Elle occupe le fond d'une cuvette imperméable dont l'épaisseur d'argile atteint plusieurs mètres et sans véritable évacuation. Son nom provient de "œuvée", lieu où les oiseaux et les serpents déposaient leurs œufs.
C'était autrefois une "vaste crapaudière" marécageuse. Sous le règne de Louis-Philippe, de 1833 à 1835, des travaux importants furent entrepris pour assainir ce canton et pour donner du travail aux chômeurs.
Plus de 20 km de fossés furent creusés, rayonnant autour d'un bassin central de 12 300 m3 d'après le plan d'Achille Marier de Bois d'Hyver. Les talus furent plantés de chênes pédonculés, mais aussi de divers chênes américains, de sapins, d'épicéas et surtout de cyprès à proximité du bassin central.
Les fossés de la mare furent à plusieurs reprises curés entre 1859 et 1982. C'est en 1979 que le Syndicat intercommunal du ru de la Mare aux Evées fut mis en place, afin d'assurer l'aménagement et l'entretien des canaux qui représentent 48 000 mètres de berges à entretenir. Cet assainissement général du canton a été entrepris en 1984, parallèlement à celui de la plaine agricole de la Bière.
Concernant six communes alentour (Chailly-en-Bière, Dammarie-les-Lys, Fontainebleau, La Rochette, Perthes-en-Gâtinais, Villiers-en-Bière), le ru termine sa course sur le territoire de Boissise-le-Roi, où il se jette dans la Seine par l'étang de la prairie Malécot.
6  .      Le Cyprès chauve ou Cyprès de Louisiane : (Taxodium distichum) et Cipre en français de Louisiane, est un arbre de la famille des Taxodiaceae originaire du sud-est des États-Unis. C'est une espèce remarquable par son adaptation aux milieux humides. Le cyprès chauve est un grand arbre pouvant atteindre 30 à 50 mètres de haut pour un diamètre de tronc de 2 mètres. L'arbre vit de 300 à 500 ans. Le feuillage léger, gracieux et souple est formé de feuilles claires, aplaties et aciculaires, disposées en spirales sur les rameaux mais tordues à leur base, ce qui les fait paraître disposées en deux rangs aplatis. Elles mesurent de 1 à 1,6 cm de long sur 1 à 2 mm de large. Elles sont caduques, tombant à la mauvaise saison. Ce dernier caractère est à l'origine du nom de cyprès « chauve ».
Les cyprès chauves vivant dans les marais se distinguent par la croissance de racines aériennes particulières, les pneumatophores. Ces organes lignifiés, qui peuvent atteindre 1,7 m de haut, émergent du sol ou de l'eau tout autour du tronc. Leur fonction semble être doubles. D'une part ils assurent la fourniture en dioxygène du système racinaire immergé qui risquerait sans cela l'anoxie ; d'autre part ils permettent une meilleure stabilisation et un meilleur ancrage de l'arbre dans le sol très souvent imbibé d'eau.

7.      Le pétrole à Fontainebleau : Les forages pour l'extraction du pétrole francilien dans les années 70 et 80 ont modifié certaines zones au nord de Bleau. Les puits Bellifontains ont produit jusqu'à 0,2 % de la production française. Notre département entre 1980 et 1990 produisait en moyenne un million de tonnes de brut par an. La chute du prix du baril jusqu'à 12 dollars durant les années 90 avait rendu l'exploitation des nappes franciliennes inintéressantes.
Il reste pourtant en Seine et Marne une centaine de puits ouverts selon la DRIRE et cinq sociétés se partagent l'extraction : Vermillion (canadienne), Lundin (Suédoise), Toreador Energy (américaine) et Petrorep et Geopetrol, toutes deux françaises. La production tourne autour de 200 000 tonnes annuelles soit 60% de la production intérieure nationale mais seulement 0,3% de notre consommation ! ] 
[Peu rentables avec la fin de la crise pétrolière, ils le redeviennent aujourd'hui et, nous verrons probablement revenir bientôt, ces puits de pétrole à balancier... En effet, si le prix du baril monte comme à l'été 2008 ou en février 2011, la recherche de nouveaux gisements et leur exploitation deviennent rentables alors que le sous-sol de notre département semble avoir des réserves pour une vingtaine d'années notamment dans le nord-est. L'avantage de ce pétrole, c'est qu'il est exploitable sur place à moindre coût car de nombreux pipelines souterrains convergent ici vers la raffinerie Total de Grandpuits.]
8.      Antenne de Saint Assise : Voici l'histoire
Son antenne était portée par 11 mâts de 250 mètres et 5 mats de 180 mètres. À son inauguration en 1921, l'émetteur était le plus puissant au monde et balayait une zone s'étalant entre les Amériques et le Japon.
En novembre 1921, y fut réalisé la première retransmission radiophonique française. Par la suite, le site a été un centre d'expérimentation pour la télévision.
Réquisitionné par la Kriegsmarine en 1941 pour permettre les communications entre Berlin et les U-Boots. Paradoxalement, Sainte-Assise n'a pas souffert des bombardements alliés et toutes les antennes ont survécu.
Le 1er janvier 1954, les PTT reprirent ces installations.

En 1991, une partie de la station est vendue par France Télécom à la Marine nationale, Centre de transmissions marine (CTM) de Sainte-Assise, pour les communications non-confidentielles avec les sous-marins. Le site, inauguré en 1998, est devenu un terrain militaire surveillé par une compagnie de fusiliers-marins.
Un mat de 250 mètres non relié à l'antenne reste la propriété de Globecast, filiale de France Telecom qui est désormais le propriétaire du téléport de Sainte-Assise. Il sert de support à de multiples antennes et émetteurs (GSM, satellites...). De plus une partie du site héberge station de liaison vidéo/audio avec les satellites de France-Telecom.
En décembre 2000, 3 mats inutilisés de 180 mètres ont été détruits. 
 Il reste pourtant en Seine et Marne une centaine de puits ouverts selon la DRIRE et cinq sociétés se partagent l'extraction : Vermillion (canadienne), Lundin (Suédoise), Toreador Energy (américaine) et Petrorep et Geopetrol, toutes deux françaises. La production tourne autour de 200 000 tonnes annuelles soit 60% de la production intérieure nationale mais seulement 0,3% de notre consommation ! ] 
[Peu rentables avec la fin de la crise pétrolière, ils le redeviennent aujourd'hui et, nous verrons probablement revenir bientôt, ces puits de pétrole à balancier... En effet, si le prix du baril monte comme à l'été 2008 ou en février 2011, la recherche de nouveaux gisements et leur exploitation deviennent rentables alors que le sous-sol de notre département semble avoir des réserves pour une vingtaine d'années notamment dans le nord-est. L'avantage de ce pétrole, c'est qu'il est exploitable sur place à moindre coût car de nombreux pipelines souterrains convergent ici vers la raffinerie Total de Grandpuits.]
                              
  les antennes de Saint Assises  [ Voici l'histoire
Son antenne était portée par 11 mâts de 250 mètres et 5 mats de 180 mètres. À son inauguration en 1921, l'émetteur était le plus puissant au monde et balayait une zone s'étalant entre les Amériques et le Japon.
En novembre 1921, y fut réalisé la première retransmission radiophonique française. Par la suite, le site a été un centre d'expérimentation pour la télévision.
Réquisitionné par la Kriegsmarine en 1941 pour permettre les communications entre Berlin et les U-Boots. Paradoxalement, Sainte-Assise n'a pas souffert des bombardements alliés et toutes les antennes ont survécu.
Le 1er janvier 1954, les PTT reprirent ces installations.

En 1991, une partie de la station est vendue par France Télécom à la Marine nationale, Centre de transmissions marine (CTM) de Sainte-Assise, pour les communications non-confidentielles avec les sous-marins. Le site, inauguré en 1998, est devenu un terrain militaire surveillé par une compagnie de fusiliers-marins.
Un mat de 250 mètres non relié à l'antenne reste la propriété de Globecast, filiale de France Telecom qui est désormais le propriétaire du téléport de Sainte-Assise. Il sert de support à de multiples antennes et émetteurs (GSM, satellites...). De plus une partie du site héberge station de liaison vidéo/audio avec les satellites de France-Telecom.
En décembre 2000, 3 mats inutilisés de 180 mètres ont été détruits.]










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