lundi 25 mars 2013

Montgenèvre - Au sommet des Anges



De la Durance à la Doire

Je profite de nos vacances dans les Hautes Alpes pour randonner un tout petit peu. J’ai déjà d’écrit l’une de mes promenades dans Randonner le Plus Loin possible, Cette rando entre Plampinet et Briançon sur le GR 5, se trouve sur mon projet d’itinéraire autour de la France.(Voir RLPLP -11 de novembre 2012)

20 kilomètres en altitude et un peu plus de 1100 mètres de dénivelé positif, une vue à couper le souffle, au milieu des marmottes. Le territoire se situe sur les pentes du Chenaillé entre la Durance et la Doire.

Carte IGN            Trace GPS

Trace Randogps                             Le code mobile de cette randonnée est b302869
                                                                     (Explications Code Mobile)      

L’itinéraire débute à coté du Télémix (cabines et sièges de remontées mécanique.) Au départ nous disposons de pancartes, par la suite elles se font rares et il ne faut pas compter sur le balisage de peinture.
Le janus


 Le sentier part au pied du telemix des chalmettes, et grimpe doucement dans le bois on suit un moment un ruisseau que je pense être la Durance. Arrivée à la partie basse des télésièges des Gondrans prendre sur la droite le chemin qui monte au janus,  malgré les deux remontées mécaniques, je n’ai pas trouvé le paysage trop dégradé, nous arrivons sur la crête. Après la surprise de trouver un immense patrimoine militaire en ruine, nous avons une vue à 360° sur le Briançonnais et la vallée de Cervière, on reconnait la montagne de Roquebrune, l’Isoire et sa route qui serpente, le Prorel et derrière les Ecrins et l’on continue notre rour d’horizon avec les montagnes de Peyrolle de l’Enrouyeres et plus proche de nous, le rocher Diseur, le Chalvet, la Lauze et le Chaberton.


                        Le Janus                                                                             Le Chaberton



Sur la crête un immense patrimoine militaire en ruine





Comme je ne trouve pas un chemin précis et que nous sommes sur une crête, je dirais plutôt au sommet d’un ancien alpage (avant que ce ne soit un terrain militaire.) Je marche donc vers le fort du Gontrand en regardant de gauche et de droite pour bien me graver en mémoire ce paysage. Je regarde également ou je mets mes les pieds : la prairie est truffée de trous de marmottes.
Le Prorel avec sa piste de ski au fond les écrins
Au loin à gauche Rochebrune
toujours le Janus










Je pénètre pas trop loin dans le fort du Gontrant. Voir des salles dévastées ne m’intéressent pas.

   En resortant je me dirige vers la vallée de Cervière. Lorsque nous nous promenions dans cette vallée avec ma femme, je rêvais de réaliser la grande traversée : Cervière, Montgenèvre voir ensuite la descente sur la vachette, j’ai toujours hésité, mais maintenant que je suis monté sur la crête je me rends compte que c’est faisable, il y a, un point difficile dans la zone rocheuse juste au dessus de Cervière mais comme nous sommes dans une prairie pas trop pentue, il y a quelques sentiers de chèvre qui parcours les pentes et qui contournent les rochers en passant vers les chalets d’alpages.

  Je prends un chemin (balisé) qui m’approche de la zone rocheuses en effet c’est pentu, c’est balisé, c’est donc faisable …… Ce n’est pas mon but aujourd’hui. Ce le sera lors de prochaine vacances ou, jamais. Je fais une pose au dessus des aiguilles et j’admire le paysage à la jumelle. Je reprends le sentier et, je suis le chemin des géologiques.










 En cours de route, je me sens observé par une tourelle de blockhaus

 
 

je passe me semble t’il sous le sommet des Anges, mais du coté de Cervière et, j’arrive vers le petit lac « de Sarrailles ». Nous remontons vers la cabane « peut être celle des douaniers et je change de versant, je reviens coté Montgenèvre et descend sans but précis vers le lac des anges.



Source ? de la Durance

 Entre temps je trouve ce que je pense être la source de la Durance : trois trous d’eau dans un secteur humide et quant je pense que c’est ça, le troisième affluent du Rhône pour le débit !  Il faut voir lorsqu’elle se jette dans la Clarée le peut de débit qu’elle a.


Retenue d'eau pour les pistes de skies






 Encore une erreur de géographe comme la Seine et l’Yonne, le débit le plus important c’est L’Yonne, on pourrait en conclure que c’est l’Yonne qui passe à Paris. Je me pose même la question ne serait ce pas la retenue d’eau pour alimenter les pistes de skie en neige artificiel qui aurait asséché ce secteur ?
Lac de Chausse
 Je reprends ma route, disons plutôt une piste de skie jusqu'à la station haute du télémix des Chalmettes. On remonte encore une piste de skie pour passer sous le Chenaillet. La montagne est magnifique, il y a bien les quelques câbles qui barrent le paysage mais l’on arrive à les faire disparaitre de notre panorama et à croire que nous sommes seule au milieu de la montagne. Nous quittons l’univers des marmottes pour entrée dans celui du minérale, nous grimpons par un petit sentier vers le grand Charvia, nous passons devant deux lacs pratiquement à sec en septembre.


     D’après ma carte je ne devrai pas tarder à redescendre par la vallée de la Doire mais je ne vois rien, je commence à douter et je n’ai pas envie de grimper sur le grand Charvia, ça me semble dure dans ses cailloux et puis de l’autre coté c’est l’Italie, un sacré détour pour revenir sur Montgenèvre. Je commence à avoir mal au jambes.  Cela m’inquiète, je ne vois toujours pas de chemin sur ma gauche, en plus je suis seul, pas âme qui vive. Et puis sur la gauche entre deux rochers une pointe de couleurs des pèlerins montent un sentier, cela me semblait trop raide pour qu’il y est un sentier dans le coin, mais si, des gens montent, donc je dois pouvoir descendre. En effet je trouve mon intersection avec des informations. Il faut bien descendre par se chemin pentu.

Mes pèlerins font la pose. Ce sont des Italiens qui me disent comme tout bon randonneurs  bonjours . Eux continues vers le Charvia et débute leur ascension, moi je descends. De temps en temps je me retourne et mes quatre pèlerins grimpent, enfin trois d’entre eux ont bien du mal à gravir ce tas de cailloux. La descente n’est pas facile non plus, mais je ne glisse pas, par temps humide cela doit être une autre histoire.
Arrivée dans le bois nous empruntons une piste de skie ou un chemin forestier c’est peut être les deux à la fois. Cela fait du bien aux cuisses de marcher un peut à l’horizontale sur un chemin ou l’on ne risque pas de se tordre une cheville à chaque pas, mais faut pas s’endormir, cette route file vers l’Italie et il ne faut pas louper le petit sentier  sur la gauche qui nous ramène vers Montgenèvre, ensuite seulement nous retrouvons un chemin forestier qui nous fait passer devant le golf et les lacs de Montgenèvre. Prendre la route empierrée sur la gauche de l’esplanade, passez sous le pont et nous voilà arrivée à notre parking.
 



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