Vallée de la Clarée -
Le Rosier-Granon (par le sentier des anciens)-Rocher de l'Olive-Plampinet-Le RosierPour une carte plus Grande Trace GPS
Trace randogps Le code mobile de cette randonnée est b302867
(Explications Code Mobile)
km Temps arret V/déplacement V/Global Dénivelé
26km 5h23 1h10 4,7 km/h 3,9 km/h 1173 +
Je profite de nos vacances dans les Hautes Alpes de septembre 2012 pour
randonner un tout petit peu. J’ai déjà d’écrit l’une de mes promenades dans
Randonner le Plus Loin Possible, elle se trouve sur mes itinéraires
autour de la France.
Lorsque l’on
est dans la vallée de la Clarée (proche de
Briançon) les anciens chalets d’alpages sont importants. Pour ceux qui
ont la
chance d’en posséder un, ils l’entretiennent. Aujourd’hui ce sont bien
souvent des
chalets de villégiatures (sans eau, sans électricité en provenance des
grosses sociétés qui nous assomme de taxes) l’eau provient des sources
naturelles, l’électricité des panneaux solaires. Depuis peut tout les
sanitaires sont reliés à des fausses septiques. Été comme hiver, j’aime bien
monté la haut. Cette année
j’ai décidé
de prendre le sentier des anciens, impraticable l’hiver. L'hiver c'est
une belle ballade en rackettes en utilisant la route empierrée et les raccourcies.
L'été, je voudrais renouer avec ce petit sentier que j'avais fait, il y a
une bonne quinzaine d'années.
C’est une rando difficile par sa première partie, le sentier longeant le ravin du
rivet à été rafistolé et, par la descente du rocher de l’olive quelques mètres dans un pierrier
abrupt.
Si je devais le
refaire, je le ferais dans l’autre sens, il me semble qu’il est plus facile de
monter dans le pierrier que de le descendre et, une fois à Granon, si l’on est fatigué
il est toujours possible de couper par la route et de ne pas prendre le chemin
des anciens.
Ouvrage du ravin de la Ruine |
Ensuite la difficulté c’est l’inclinaison du chemin. Nous sommes dans les bois de l’Infernet, ne compter pas sur un balisage, quelques traces sont visibles, parfois jaune, parfois des ronds bleus. Rien de
Chemin des Anciens Ravin du Rivet |
Nous passons devant la fontaine du ou des rois. Si vous avez oublié votre bouteille d’eau ce n’est pas à cette fontaine que vous la remplirez.
Je comprends pourquoi l'hiver c'est déconseillé ? Nous débouchons sur un large chemin de débardage de bois.
Granon |
La foret est en exploitation
et le petit sentier s’est trouvé involontairement élargie, l’ensemble est
boueux. Face à nous, les toits des chalets d’alpage de Caro village situé juste
au dessous de Granon. En prenant la route empierrée, nous arrivons à Granon. Nous
parcourons la rue principale reliant Caro et Granon ou nous trouvons de beaux
chalets en bois et en pierres certains on leurs toits de bois (tavaillons de
mélèze) mais, et c’est dommage, beaucoup de toit sont en tôle. Dans ce village peut de
chalets sont en ruine. Les chalets sont tassés les un sur les autres mais les
anciens venaient ici pour travailler pas pour voir le paysage. On
conservait les champs pour les animaux et les foins. On grimpe jusqu'à la
chapelle. On y dit la messe, il me semble que c’est le jour du saint patron du village
et à une ou deux autres occasions. De cet emplacement en plein soleil (l’hiver tous les
randonneurs se donnent, vers midi rendez-vous à cette endroit. On est à 2000m mais
le petit parvis est toujours sec et, on se prend un bain de soleil en regardant le
paysage : La tête noir, la pointe de
Dormillouse, le grand Peyron.
Granon : La Chapelle |
Chemin de Granon par la route carrossable |
Prenons le chemin empierré que nous ne quitterons
plus. Très belles vues sur le haut de la vallée et en se retournant sur la grande Peyrolle, rocher des Chaumes, petit et
grand Meyret, nous rejoignons le GR 57 vers le ravin des fonds de Bernond. Nous
continuons une très belle route empierrée menant au rocher de l’Olive et à son
fort, nous quittons les près pour un univers plus minérale. Nous arrivons à un carrefour ou nous trouvons
une route montant vers le fort. Ici
nous trouvons une information sur le temps de parcours pour atteindre le
village qui se trouve juste en bas : 1h30. Cela me semblait étonnant de mettre ce
temps (qui me semblait long) pour rejoindre Plampinet, il est là, le village,
juste en bas, ce n’est qu'à 700 m (de dénivelé) par cette large route. Sauf
qu’une fois franchi l’éperon sous la
construction militaire.
Vallée de la Clarée |
Plampinet est juste en dessous |
Le chemin se rétréci et une fois franchi une belle porte en plein cintre le chemin devient sentier, et le sentier devient vite invisible disparaissant dans les cailloux, et là, avant d’y mettre le pied, moi qui ne suit pas un habitué de la haute montagne j’y réfléchi à deux fois. Si encore les cailloux étaient stables, mais non ils roulent et la marche est haute 700 m de dénivelé, je ne vois rien pour m’arrêter en contre bas, peut être simplement la clarée et le village de Plampinet. J’essaye de me faire des marches du moins des assises pour les pieds, en tassant, mais voilà les cailloux qui roulent et je détruits le semblant de stabilité. J’essaie de gratter avec mon baton piolet en amont mais ce n’est pas mieux. Je me fais le plus léger possible et je me lance dans la pente en suivant un semblant de trace et en m’agrippant aux branches des quelques sapins rabougris qui sont là. Cela rassure mais, je ne pense pas que cela me reteindra, si les cailloux glissaient sous mon poids. Heureusement le trajet n’est pas long mais impressionnant pour un néophyte comme moi.
La Clarée |
Le reste du sentier est très stable mais pentu, serpentant fortement. Je comprends pourquoi nous mettons 1h30 pour descendre. C’est que l’on serpente sur la sape de l’olive, par moment on voie le village du Roubion en contrebas de Névage et au virage suivant la vallée de la clarée, heureusement le chemin est bon. Il est bon, parce qu’il fait sec, il est pendu le bougre. Je commence à avoir mal aux cuisses. Le sentier ne débouche pas du tout ou j’avais prévu, je pensais qu’il arriverait beaucoup plus près de Plampinet , mais voila je n’est pas la carte papier de cette partie du coup c’est de mémoire que j'imaginais mon arrivée. Je rejoins Plampinet et me dirige vers Val des Près en suivant la clarée par la rive droite. Nous passant devant une chambre d’hôte avec balcon sur la rivière, ensuite je quitte le chemin pour emprunter le petite sentier balisé en jaune. Je commence à être fatigué et je trouve se passage assez long même si le chant mélodieux de la Clarée me tient éveillé.
A Val des Prés j’ai deux choix : La rive gauche ou la foret par la rive droite. La rive droite est plus musclée par de petites bosses mais me semble plus courte que la rive gauche. Connaissant un peu le secteur, je promène le chien tout les jours sur les chemins, je ne suis pas le balisage jaune dans sa totalité. Je coupe par ce que j’appelle la liaison. (Car l’hiver ce large chemin en foret, sert de liaison entre deux pistes de ski de fond. Après le pont je débouche dans les « clapiers » ces parcelles de petits champs séparées par des monticules de cailloux, je fais attention ou je marche, certain champs me semble encore en plantation (nous sommes en septembre.) Cela évite un large détour, mais je pense qu’au printemps et en début d’été il faut continuer le balisage jaune qui me fait revenir par le chemin d’allé jusqu’au rosier.
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