mardi 12 mars 2013

Vallée de la Clarée-Le Rosier-Granon-Rocher de l'Olive-Plampinet-Le Rosier

Vallée de la Clarée -

Le Rosier-Granon (par le sentier des anciens)-Rocher de l'Olive-Plampinet-Le Rosier


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Trace randogps                           Le code mobile de cette randonnée est b302867
                                                                   (Explications Code Mobile)

 km   Temps   arret   V/déplacement   V/Global   Dénivelé
26km  5h23    1h10      4,7 km/h         3,9 km/h    1173 +

Je profite de nos vacances dans les Hautes Alpes de septembre 2012 pour randonner un tout petit peu. J’ai déjà d’écrit l’une de mes promenades dans Randonner le Plus Loin Possible, elle se trouve sur mes itinéraires autour de la France.
Lorsque l’on est dans la vallée de la Clarée (proche de Briançon) les anciens chalets d’alpages sont importants. Pour ceux qui ont la chance d’en posséder un, ils l’entretiennent. Aujourd’hui ce sont bien souvent des chalets de villégiatures (sans eau, sans électricité en provenance des grosses sociétés qui nous assomme de taxes) l’eau provient des sources naturelles, l’électricité des panneaux solaires. Depuis peut tout les sanitaires sont reliés à des fausses septiques. Été comme hiver, j’aime bien monté la haut. Cette  année j’ai décidé de prendre le sentier des anciens, impraticable l’hiver. L'hiver c'est une belle ballade en rackettes en utilisant la route empierrée et les raccourcies. L'été, je voudrais renouer avec ce petit sentier que j'avais fait, il y a une bonne quinzaine d'années.
C’est une rando difficile par sa première partie, le sentier longeant le ravin du rivet à été rafistolé et, par la descente du rocher de l’olive quelques mètres dans un pierrier abrupt.
 Si je devais le refaire, je le ferais dans l’autre sens, il me semble qu’il est plus facile de monter dans le pierrier que de le descendre et, une fois à Granon, si l’on est fatigué il est toujours possible de couper par la route et de ne pas prendre le chemin des anciens.
Ouvrage du ravin de la Ruine
- Dans le village du Rosier je prends le chemin d’une promenade locale balisé en jaune qui grimpe vers une route forestière nous faisant passer à gué devant l’ouvrage impressionnant du ravin de la ruine qui laisse en fin de saison s'écouler un filet d’eau. Nous quittons la route forestière pour prendre à gauche le fameux sentier des anciens qui grimpe à flanc de montagne, nous arrivons vite au ravin du torrent du rivet. Nous avons un passage difficile, le sentier c’est écroulé à deux endroit, il a été réparé par des ponts en bois. Il faut avoir confiance et ne pas avoir vu par le chemin qui se trouve de l’autre coté du ravin comment la réparation à été réalisé. Ça tient. Ce qui veut dire qu'en continuent le chemin et en prenant le premier chemin à gauche nous contournons cette difficulté. Nous rejoindrons le sentier un peu plus haut (après le captage des eaux de sources.) 
Ensuite la difficulté c’est l’inclinaison du chemin. Nous sommes dans les bois de l’Infernet, ne compter pas sur un balisage, quelques traces sont visibles, parfois jaune, parfois des ronds bleus. Rien de
Chemin des Anciens Ravin du Rivet
précis. Des traces de temps en temps.


Nous passons devant la fontaine du ou des rois. Si vous avez oublié votre bouteille d’eau ce n’est pas à cette fontaine que vous la remplirez.


















Je comprends pourquoi l'hiver c'est déconseillé ? Nous débouchons sur un large chemin de débardage de bois.
Granon
 La foret est en exploitation et le petit sentier s’est trouvé involontairement élargie, l’ensemble est boueux. Face à nous, les toits des chalets d’alpage de Caro village situé juste au dessous de Granon. En prenant la route empierrée, nous arrivons à Granon. Nous parcourons la rue principale reliant Caro et Granon ou nous trouvons de beaux chalets en bois et en pierres certains on leurs toits de bois (tavaillons de mélèze) mais, et c’est dommage, beaucoup de toit sont en tôle. Dans ce village peut de chalets sont en ruine. Les chalets sont tassés les un sur les autres mais les anciens venaient ici pour travailler pas pour voir le paysage. On conservait les champs pour les animaux et les foins. On grimpe jusqu'à la chapelle. On y dit la messe, il me semble que c’est le jour du saint patron du village et à une ou deux autres occasions. De cet emplacement en plein soleil (l’hiver tous les randonneurs se donnent, vers midi rendez-vous à cette endroit. On est à 2000m mais le petit parvis est toujours sec et, on se prend un bain de soleil en regardant le paysage :  La tête noir, la pointe de Dormillouse, le grand Peyron.
Granon : La Chapelle


Chemin de Granon par la route carrossable
Prenons le chemin empierré que nous ne quitterons plus. Très belles vues sur le haut de la vallée et en se retournant sur la grande Peyrolle, rocher des Chaumes, petit et grand Meyret, nous rejoignons le GR 57 vers le ravin des fonds de Bernond. Nous continuons une très belle route empierrée menant au rocher de l’Olive et à son fort, nous quittons les près pour un univers plus minérale.  Nous arrivons à un carrefour ou nous trouvons une route montant vers le fort. Ici nous trouvons une information sur le temps de parcours pour atteindre le village qui se trouve juste en bas : 1h30. Cela me semblait étonnant de mettre ce temps (qui me semblait long) pour rejoindre Plampinet, il est là, le village, juste en bas, ce n’est qu'à 700 m (de dénivelé) par cette large route. Sauf qu’une fois franchi  l’éperon sous la construction militaire. 
Vallée de la Clarée














Plampinet est juste en dessous

















Le chemin se rétréci et une fois franchi une belle porte en plein cintre le chemin devient sentier, et le sentier devient vite invisible disparaissant dans les cailloux, et là, avant d’y mettre le pied, moi qui ne suit pas un habitué de la haute montagne j’y réfléchi à deux fois. Si encore les cailloux étaient stables, mais non ils roulent et la marche est haute 700 m de dénivelé, je ne vois rien pour m’arrêter en contre bas, peut être simplement la clarée et le village de Plampinet. J’essaye de me faire des marches du moins des assises pour les pieds, en tassant, mais voilà les cailloux qui roulent et je détruits le semblant de stabilité.  J’essaie de gratter avec mon baton piolet en amont  mais ce n’est pas mieux. Je me fais le plus léger possible et je me lance dans la pente en suivant un semblant de trace et en m’agrippant aux branches  des quelques sapins rabougris qui sont là. Cela rassure mais, je ne pense pas que cela me reteindra, si les cailloux glissaient sous mon poids. Heureusement le trajet n’est pas long mais impressionnant pour un néophyte comme moi.

















La Clarée


Le reste du sentier est très stable mais pentu, serpentant fortement. Je comprends  pourquoi nous mettons 1h30 pour descendre. C’est que l’on serpente sur la sape de l’olive, par moment on voie le village du Roubion en contrebas de Névage et au virage suivant la vallée de la clarée, heureusement le chemin est bon. Il est bon, parce qu’il fait sec, il est pendu le bougre. Je commence à avoir mal aux cuisses. Le sentier ne débouche pas du tout ou j’avais prévu, je pensais qu’il arriverait beaucoup plus près de Plampinet , mais voila je n’est pas la carte papier de cette partie du coup c’est de mémoire que j'imaginais mon arrivée. Je rejoins Plampinet et me dirige vers Val des Près en suivant la clarée par la rive droite. Nous passant devant une chambre d’hôte avec balcon sur la rivière, ensuite je quitte le chemin pour emprunter le petite sentier balisé en jaune. Je commence à être fatigué et je trouve se passage assez long même si le chant mélodieux de la Clarée me tient éveillé.

 A Val des Prés j’ai deux choix : La rive gauche ou la foret par la rive droite. La rive droite est plus musclée par de petites bosses mais me semble plus courte que la rive gauche. Connaissant un peu le secteur, je promène le chien tout les jours sur les chemins, je ne suis pas le balisage jaune dans sa totalité. Je coupe par ce que j’appelle la liaison. (Car l’hiver ce large chemin en foret, sert de liaison entre deux pistes de ski de fond. Après le pont je débouche dans les « clapiers » ces parcelles de petits champs séparées par des monticules de cailloux, je fais attention ou je marche, certain champs me semble encore en plantation (nous sommes en septembre.) Cela évite un large détour, mais je pense qu’au printemps et en début d’été il faut continuer le balisage jaune qui me fait revenir par le chemin d’allé jusqu’au rosier.


 



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