lundi 2 juin 2025

Promenade dans l’Yonne - Villeneuve sur Yonne - Joigny

  Pour cette Promenade, nous partons au porte de l'Yonne De Joigny à Villeneuve sur Yonne

Promenade en circuit ouvert retour par le train

Je profite de mes promenades autour des aqueducs de la Vanne et de la Choquerie, pour réaliser deux balades dans l’Yonne. Sur la carte IGN Joigny semble être un site remarquable, je trace une balade partant de Villeneuve sur Yonne que j’ai découvert avec l’aqueduc de la Choquerie et descend vers Joigny. Les deux villes disposant de gares, les trains s’arrêtant aux deux gares, je reviendrais ou partirais en train.

Villeneuve-sur-Yonne est situé sur la D606 entre Sens (14 km au nord) et Joigny (17 km au sud-est).

Attention les trains ne sont pas légions les week-ends ; Trois trains dans la matinée et l’après midi

Fiches horaires du lundi au Dimanche. il suffira de choisir les dates de votre rando https://www.trainoclock.com/fr-FR/fichehoraire/villeneuvesuryonne-joigny

https://www.trainoclock.com/fr-FR/fichehoraire/joigny-villeneuvesuryonne

Au vue des horaires, je laisse la voiture à Villeneuve sur Yonne (Je n’ai pas fait tout le trajet en train. de la gare la plus proche de mon habitation, soit j’ai un changement à Paris, soit à Sens). Il n’existe qu’un train en liaison direct, bien trop tard pour ensuite réaliser un parcours de 4 à 5h00 à pied. Je laisse la voiture à Villeneuve et prends le train pour Joigny.

En agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25

Carte OpenStreet        Trace GPS & Topo sans Commentaires         Trace Randogps

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Le code mobile de cette randonnée est b349823 

Carte VisioRando   Cliquez sur le rectangle à coté du numéro

juillet 2022

Km       Temps       Arret       V/g        V/d           
27,5       4h45         0h44        5,8         5,1     

 Joigny ; [Joigny bénéficie d'une avantageuse position stratégique : un éperon rocheux du plateau de la forêt d'Othe dominant l'Yonne, voie de communication.
Dès la fin du Xe siècle, le site est fortifié, sans doute à le demande de Rainard le Vieux, comte de Sens. Au XIe siècle, la ville prend forme : un château avec sa chapelle et son enceinte, un ensemble monastique à l'est et une simple chapelle entourée de vignes à l'ouest.

Au pied de la fortification se développent progressivement trois paroisses :
- à l'est, la paroisse Saint-André,
- au centre, la paroisse Saint-Jean,
- à l'ouest, la paroisse Saint-Thibault.

Du Moyen-âge, Joigny a conservé, outre quelques vestiges de ses enceintes, le réseau de petites rues pentues reliées entre elles par d'étroits passages ou escaliers et de nombreux toponymes. En 1530, un terrible incendie ravage la cité. Grâce à la richesse qu'elle tire du commerce et à la générosité du comte, la ville se relève rapidement de ses cendres, comme en témoignent aujourd'hui les nombreuses maisons à pans de bois sculptés datant du XVIe siècle. Ces demeures en bois, le château et les églises font de Joigny une ville de la Renaissance. https://www.ville-joigny.fr/decouvrir-joigny 

Son pont, sa riche vallée propice aux pâturages et à la culture tant vivrière que céréalière, et sa situation stratégique furent à l'origine de sa richesse, notamment grâce à la culture de la vigne sur les coteaux calcaires (au moins jusqu’à l’apparition du phylloxera). Sur le plateau, la vaste forêt d'Othe, qui occupe les deux-tiers de la surface de la commune, permit la construction des maisons à pans de bois dont la ville s’enorgueillit encore ; l’écorce des chênes fournit le tan nécessaire aux nombreuses tanneries — elles comptèrent jusqu’à 140 fosses — situées sur la rive gauche d’un bras du Tholon, le ru des tanneries. Le site est occupé à la période néolithique. La ville actuelle est fondée pendant l'époque romaine par Flavius Jovinius préfet de la milice romaine en Gaule en 369 (Joviniacum en latin). On peut voir des ferriers (peut-être antérieurs à l'époque gallo-romaine) et des thermes gallo-romains dans le Bois du Grand Marchais. Durant l'époque médiévale, c'est la construction d'une place forte à la fin du Xe siècle par Renard Ier le Vieux, comte de Sens, sur une partie des terres de l'abbaye Sainte-Marie du Charnier de Sens, qui marquera la naissance de la ville actuelle, fondée officiellement en 996. Avant l'an mille, Joigny faisait partie du comté de Sens. Un chroniqueur de Sens indique que le comte Renard Vetulus a fait bâtir un château sur une terre appartenant à Saint-Jean de Sens. Ce comte a régné un demi-siècle. L'institution d'un comté à Joigny faisait, jusqu'il y a peu, l'objet d'un consensus parmi les historiens et les érudits : le comté était né d'un partage successoral et d'un héritage affectant l'ancien comté de Sens. Ensuite, la date de l'érection variait au gré des plumes : 996, 999, 1008, 1015, 1034, 1055 et 1058. Par exemple, pour justifier la date 996/999, on avait coutume de prendre la date de la mort du comte Renard Ier de Sens (Vetulus) comme première attestation de l'existence documentaire de Joigny (à distinguer du comté !). Alors dès 996/999, apparaissait un héritier de Renard à Joigny, son gendre Geoffroy Ier de Ferréol, comte de Joigny, aussi baron de Joinville et doyen des sept pairs de Champagne. Il semble que le rattachement féodal du comté de Joigny à celui de Champagne (et juridiquement à celui de Troyes pour son château de Saint-Florentin) soit une conséquence de la situation du XIe siècle. Le jeune comté, érigé entre 1042 et 1080, aurait été initialement placé dans la vassalité du comte de Valois, de Vexin et d'Amiens Raoul IV. Au décès de celui-ci en 1074, son héritage a donné lieu à une guerre entre ses héritiers. Le comte de Blois Thibaut III (par ailleurs comte de Troyes, ancêtre des comtes de Champagne – sous le nom de Thibaut Ier – et gendre de Raoul IV de Valois dont il épouse en deuxièmes ou troisièmes noces la fille Adélaïde de Valois, héritière du Valois par son père et de Bar-sur-Aube par sa mère) l'a emporté. Il y a gagné le comté de Bar-sur-Aube mais aussi sans doute la suzeraineté sur le comté de Joigny, qui n'est connue au plus tôt qu'en 1100. Le vicomte de Joigny lui aussi était vassal du comte de Troyes et le service était attaché à Saint-Florentin. Ce vicomte possédait l'essentiel de ses domaines dans un quadrilatère formé par Lailly et Les Sièges, Armentières et Séant-en-Othe. Vers 1200, il a choisi de faire de Rigny-le-Ferron le centre de ses domaines et finalement, d'en prendre le nom. Dès lors, le comte de Joigny apparaît, comme ses confrères les comtes de Bar-sur-Seine et de Brienne, auprès des comtes de Blois-(Champagne) lorsque ces derniers fréquentent leur comté de Troyes. Par la suite, la qualité de premier pair du comté de Champagne est attribuée au comte de Joigny, à l'instar de ce que la littérature médiévale a imaginé dans le roman des chevaliers de la Table Ronde. (Je n’ai mi qu’un extraie de cette filiation très compliqué d’appartenance de la ville de Joigny, le détail est dans wikipédia). Un pont est construit sur l'Yonne. La ville se développe, et comme à Troyes et à Auxerre, entreprend la construction d'une vaste enceinte venant englober différents quartiers (dont celui du vicomte). Elle communique avec les Foires de Champagne et notamment la foire de Troyes par un grand chemin passant à travers la forêt d'Othe, gagnant Coulours et Villemaur. Le comte se lie avec la famille comtale de Nevers et y gagne en dot Coulanges-la-Vineuse. On ne le repère pas dans les croisades d'Orient alors qu'il va participer à l'aventure de Sicile dans la seconde moitié du XIIIe siècle. Les prises de position des comtes de Joigny ne sont pas négligées par les pouvoirs supérieurs. C'est ainsi que la comtesse de Champagne Blanche de Navarre, mère de Thibaud né posthume (1201-1253), obtiendra des garanties de la comtesse de Joigny lors de l'ouverture de sa délicate régence en se faisant "rendre" le château de Joigny. Le comté de Joigny sera fidèle à la comtesse de Champagne dans la guerre de succession de Champagne engagée par Érard de Brienne, seigneur de Venisy, et Thibaud le Chansonnier conservera sa couronne comtale. Les comtes de Joigny étaient aussi pairs de France, ainsi que nous l'apprend un jugement de Philippe Auguste en 1216 concernant un différend qui opposait la reine de Chypre et la comtesse Blanche en présence des pairs du royaume dont Guillaume Ier.

Il fonde dans le quartier vigneron de Saint-André le prieuré Notre-Dame de Joigny, placé sous la tutelle clunisienne, à l'emplacement d'une chapelle dédiée à saint Georges : les premiers moines viennent du prieuré de La Charité dont Gérard de Cluny, par ailleurs bâtisseur du prieuré de La Charité, devint le premier prieur. L'église prieurale est consacrée le 14 septembre 1085 par l'archevêque de Sens Richer II et deviendra au fil des siècles et des modifications, notamment de la façade au XVIe siècle, l'actuelle église Saint-André. Au XIIIe siècle, ce qui correspond aujourd'hui au quartier Saint-Jean est entouré de remparts munis de tours et de trois portes : la porte aux poissons (démolie en 1824), une porte devant la plate-forme du château, et une porte flanquée de deux tours et un pont-levis donnant sur le pont en bois passant la rivière. Ce pont en bois était en deux parties qui se rejoignaient sur une île, au milieu de la rivière, sur laquelle était construite un moulin. En 1300, Jean II affranchit les "hommes, femmes nés ou à naître à perpétuité" de toute taille, servage ou servitude qu'il avait sur eux, pour la somme de 4 850 livres. Ce comte se fait très menaçant pour le pouvoir royal. À la mort de Louis X le Hutin et de son fils posthume Jean Ier. Le comte de Joigny accepte de se défaire de sa suzeraineté sur Château-Renard, sans doute héritée de l'époque même de la constitution de son comté, pour gagner celle de Malay-le-Roi. On notera la curieuse présence de la châtellenie de La Ferté-Loupière, primitivement détenue par le comte de Sancerre, qui amoindrit le pouvoir du comte de Joigny sur le quart Sud-Ouest de son comté. De même Champlay constitue un fief libre de toute attache envers le comté en face de la ville de Joigny. Le comté de Champagne rejoint par étape en 1284 la Couronne. Celui d'Auxerre est littéralement abandonné en 1370 par ses héritiers dans la première phase de la guerre de Cent Ans. L'horizon autour de Joigny est fleurdelysé. Le comté devient la propriété de la famille bourguignonne de Noyers (Jean Ier, vers 1337/1338, alors qu'il n'est qu'un adolescent. Durant la seconde moitié de la guerre de Cent Ans, le comte de Joigny est le sire de La Trémoille d'Uchon, cousin germain du principal conseiller du dauphin Charles, temporisateur né et l'unique fil de négociation avec le duc de Bourgogne. Joigny jouit des ambiguïtés de la situation. Durant l’Ancien Régime, Joigny est chef-lieu de comté, archives du département de l'Yonne (1866) et siège de nombreux offices. Le 12 juillet 1530 à environ 4 ou 5 heures du soir, la ville fut victime d'un grand incendie qui la ravagea à l'exception de la paroisse Saint-André. Au XVIe siècle on reconstruisit des maisons comme celle de l'arbre de Jessé. À la fin de l'Ancien Régime, la ville, enrichie par l'exploitation de sa part de la forêt d'Othe donnée par un comte, accepte de financer à ses frais la construction de casernes de cavalerie. Ce type de troupes était réputé pour les retombées financières qu'il générait, et la qualité des officiers qu'il drainait. En même temps, elle construit un hôtel de ville. Le pont, cité depuis le XIIe siècle, est un important investissement. Son entretien est financé par un péage. Le massif forestier de la forêt d'Othe est une première source de richesse. Au XVIIIe siècle, le développement de Paris rend impératif la satisfaction de cette population privilégiée, en termes de combustibles. Il faut se chauffer et cuire les aliments d'une ville de 200.000 habitants. Tous pouvoirs sont accordés à la prévôté des marchands pour faire venir du bois jusqu'à l'entrepôt général de bois pour l'approvisionnement de Paris (la moitié Sud du XIIIe arrondissement actuel, alors en la paroisse d'Ivry-sur-Seine). D'avisés bourgeois de la ville, tels les Chomereau, serviront les intérêts parisiens et bâtiront de solides fortunes. Le vin est une autre activité source de revenus (la première mention du vin à Joigny remontant à 1082, dans le quartier de Saint-Thibault). Il mobilise une grande quantité de vignerons, tonneliers et marchands de vins. Son évacuation par voie d'eau est confiée aux voituriers par eau. Comme toute ville d'une certaine taille, et au centre d'une plaine occupée par des prairies inondables, Joigny dispose de tanneurs au fonctionnement dynastique (Déon, Picard). Remarquablement placé sur le tracé de la route de Paris à Auxerre, et à l'embranchement vers Tonnerre, la ville dispose d'hôtelleries, puis avec l'arrivée des diligences et de la vitesse, d'auberges renommées. Un fils d'aubergiste est le cuisinier de Montcalm, fait prisonnier par les Anglais à la reddition de Québec. Les coches d'eau arrivés d'Auxerre y passent pour se rendre à Paris. Elle est l'embarcadère naturel des productions issues des villages des vallées du Tholon, du Ravillon et du Vrin. Le port est, en direction d'Auxerre, le dernier à être accessible la majeure partie de l'année et à ne pas être bloqué par des étiages estivaux. La pêche est active et réglementée. Une porte en bas de la ville porte significativement le nom de Porte aux Poissons. Les Templiers et les Hospitaliers. Un document de 1138 fait état d'un don de 15 livres de rentes par le comte de Joigny aux Templiers, sur ses droits de péage, pour l'entretien d'une de leurs chapelles. En 1162 ils échangent cette rente contre des bois et terres. En 1211 ils achètent les terres de Simon de Courtanron à Corberie. En 1188 les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem reçoivent en donation du comte Guillaume des prés et terres situés à Saint-Thomas. Leur commanderie est réunie à celle de Launay en 1469. Lors de la Révolution française, Joigny devient chef-lieu de district puis sous-préfecture à la création des départements ; qualité qu’elle perd en 1926 pour n’être plus que chef-lieu de canton. Le 6 mars 1814, lors de la Sixième Coalition contre la France de Napoléon, le maire de Joigny abandonne son poste alors qu'une colonne de 8 000 cosaques et hussards hongrois passe à Joigny pour aller stationner à Villeneuve-sur-Yonne le 8 mars 1814. La ville accueille en garnison le frère de Napoléon Bonaparte. Sous la Restauration, la ville est prospère. Ses revenus forestiers font rêver l'administration centrale. Le fils du duc d'Orléans tient garnison avec son régiment. Il quitte la ville en apprenant la révolution parisienne de 1830. La ville accueille le petit séminaire et le lycée catholique du diocèse de Sens-Auxerre (lycée Saint-Jacques). Joigny perd son statut de sous-préfecture lors de la réforme de 1926 (comme Tonnerre). De ce fait, sa Chambre d'arrondissement des Notaires disparaît. Son tribunal est amoindri. L'arrondissement est absorbé par celui d'Auxerre. La ville est victime des bombardements durant la Seconde Guerre mondiale. La place Saint-Jean est fortement touchée par ces bombardements, tout comme la porte Saint-Jean ainsi que la maison du bailli dont la façade avant est soufflée. Elle est ensuite rénovée puis rétablie monument historique comme avant la guerre. De nombreuses victimes sont dénombrées vers le pont. Extraie wikipédia & https://www.auxpaysdemesancetres.com/pages/region-bourgogne/yonne-89/joigny.html ]. Sortons de la gare et prenons la rue du Général De Gaulle en direction de la pépinière d’entreprise, (balisage jaune) au rond point nous poursuivons tout droit par la D 959 (avenue Gambetta) en direction de Sens, Migennes et centre ville. La rue est bordée de maisons parfois cossu à deux étages il semble que certaine ont eu un passé prestigieux.  Au 46 de la rue nous avons une plaque commémorant [Jean Tulasne, né le 27 novembre 1912 à Nancy est un pilote de chasse français de la France libre, compagnon de la Libération. Il est tué au combat le 17 juillet 1943, dans le ciel d'Orel, dans le Sud-Ouest de la Russie, lors de la bataille de Koursk, alors qu'il dirigeait 

l'escadrille Normandie-Niémen. Jean Tulasne est le fils de François Tulasne, officier de cavalerie devenu aviateur à la fin de 1914 et mort lors d'une collision aérienne le 5 octobre 1929 dans l’Allier. Il entre à Saint-Cyr en 1931, il en sort deux ans plus tard avec le grade de sous-lieutenant (promotion Tafilalet 1933). Ayant choisi l'aviation, il passe deux ans à l'École de l'Air de Versailles Villacoublay. Il obtient le brevet de pilote (no 24430) le 7 juillet 1934. Il est promu lieutenant le 1er octobre 1935 et se voit affecter à un groupe de bombardement à Avord puis est muté à Dijon le 6 avril 1936 dans la chasse (3e escadre de Dijon). Jean Tulasne ne supporte pas l'armistice de 1940. Il est stationné à Rayak aux confins libano-syriens où il ronge son frein et n'a qu'une idée, rejoindre la France libre. Il est rendu responsable de la désertion de trois de ses camarades, le lieutenant Péronne et les sous-officiers Coudray et Ballatore, partis fin juin rejoindre les Forces françaises libres. Il est d'abord interdit de vol puis autorisé à voler de nouveau mais sous surveillance, avec comme équipier l'adjudant-chef Amarger.

Le 5 décembre 1940, il pilote un Morane 406 et décide de fausser compagnie à son équipier en simulant une panne de moteur dans les nuages et se mettant en vrille. Il atterrit à Lydda, près de Haïfa. Il s'engage dans la Royal Air Force. Il rejoindra la France libre et commandera le Groupe de chasse « Alsace » en 

Afrique. Yves Courrière résume en quelques mots : « il est chasseur-virtuose et commandant à 29 ans ». Pilote sur le front de l'Est Il se voit confier l'escadron de chasse 2/30 Normandie qui part représenter l'Armée française sur le front russe en novembre 1942. Il s'agit pour la France, au départ, d'une présence symbolique. Il est tué en combat aérien lors de la grande offensive soviétique sur Orel, dans le sud-ouest de la Russie lors de la bataille de Koursk en juillet 1943. Son camarade de Saint-Cyr, ami et adjoint, Pierre Pouyade, prend sa succession à la tête du Normandie. On retrouvera un corps de pilote français 20 ans après la fin de la guerre. Il sera inhumé à Moscou, au cimetière de la Présentation (où se trouve un carré français), sous une dalle avec la mention « Pilote français inconnu ». Le mémorial Normandie-Niémen affirme que ce corps est celui de Jean Tulasne dont la famille a accepté que sa tombe reste anonyme. Extraie wikipédia]. Nous arrivons au pont au dessus de l’Yonne, sur notre droite un beau bâtiment d’angle [Dans le prolongement du pont, « Rive Gauche », l'avenue est devenue au fil du temps, la rue la plus commerçante de la ville. Son percement a entraîné une destruction partielle de l'hôpital, fondé en 1330 par la Comtesse Jeanne. http://www.tourisme-joigny.fr/decouvrir-joigny_fr_03.html ]. Traversons le pont de pierre [Le pont de pierre, aux arches inégales, relie la « Vieille Ville » au quartier « Rive Gauche ». Il reste encore des vestiges visibles du premier pont dont la construction date du XIIe siècle. Le premier pont sur l’Yonne à Joigny date probablement du XII e siècle. Au fil des années, il a connu de multiples phases d’aménagement pour s’adapter aux besoins de son époque. Le premier pont a probablement été construit en même temps que la deuxième enceinte de la ville, avec la « porte du pont », au début du XII e siècle. Les bases de la porte et la première arche existent toujours. Les dessins (début XVIII e) du maître de l'hôpital, Lefranc, montrent un pont – avec ses deux moulins et son poste de garde – comportant douze arches construites en pierre, sauf les trois correspondants au pertuis, construites en bois afin de pouvoir les détruire en cas de nécessité. Celles-ci sont fragiles, car les bateaux heurtent fréquemment les madriers des piliers. Les embâcles de glace ou de bois flottants s'y concentrent, mettant les bases de l'ouvrage à l'épreuve. Le 25 mars 1725, les trois arches en bois sont emportées à la suite de trois inondations successives survenues en l'espace de six semaines. Le roi Louis XV prend en considération la pétition de la ville et ordonne, par arrêt du conseil du 11 décembre 1725, leur reconstruction. Germain Boffrand, inspecteur central des ponts et chaussées, est chargé du projet. La première pierre du nouvel ouvrage est posée le 6 août 1727. Un an après, le 16 août 1728, les arches sont achevées. Le 7 octobre suivant, le pont est ouvert au public. Les trois arches neuves de la rive droite, construites en plein cintre selon un appareil régulier, forment alors avec les sept arches inégales de la rive sud un contraste tel que la nécessité de leur remplacement semble une évidence. Boffrand l'avait d'ailleurs prévu en donnant aux piles extrêmes des dimensions suffisantes pour servir de culées. Mais la situation financière de la communauté de Joigny n'en permet pas alors la réalisation et 28 ans passent. En 1756, Monsieur Hupeau, premier ingénieur des ponts et chaussées, est chargé du projet. La partie sud du pont est démolie et reconstruite avec une largeur de quatre toises et demie (9 m environ), comme la partie reconstruite par Boffrand en 1727. Aux sept arches inégales sont substituées quatre arches en anse de panier. Un pont modifié au fil des décennies En 1860, sous la direction de l'ingénieur Desmaisons, les deux premières arches de Boffrand sont remplacées par une seule en anse de panier, permettant d'aménager le chemin de halage sous le pont.    

 

 

 

 

 

 

En 1932, pour faciliter la circulation sur le pont, encombré lors des grands déplacements automobiles, des travaux d'élargissement sont exécutés avec la participation de la ville de Joigny, dirigée alors par Albert Garnier. Les travaux sont réalisés, en grande partie de nuit, pour éviter la déviation de la circulation. Depuis lors, les trottoirs sont en encorbellement, la largeur totale du pont Boffrand-Hupeau étant complètement consacrée à la chaussée de roulement, capable de supporter la plupart des convois exceptionnels. https://www.lyonne.fr/joigny-89300/actualites/il-reste-encore-des-vestiges-visibles-du-premier-pont-dont-la-construction-date-du-xiie-siecle_11201382/ ]. Devant nous une magnifique carte postale.  (Sous la première arche du pont actuelle coté quai Leclerc et du premier Dragon, il est encore visible l’embase de la porte du pont du XIIIè). Traversons le quai et prenons face à nous la rue Gabrielle Cortel , rue étroite avec sa petite place pavée et son arbre, prenons tout de suite après, la rue Basse Pêcherie, puis sur la gauche la rue Basse Saint Jean, coupons la rue de la Haute pêcherie et poursuivons jusqu’à la rue Couturat. Nous arrivons sur une belle place ou nous trouvons la maison à pan de bois sculptée, dite du Bailli. [Datant du XVIè Elle fut en son temps la demeure d’un officier chargé de rendre la justice]

 

 

 

 

 
 
 
Face à nous la Porte Saint Jean [d'architecture militaire du XIe siècle est un vestige de la première enceinte autour du château]
Derrière l’église Saint Jean, nous y reviendrons. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Prenons sur la droite la rue Coutura, remarquer le porche monumentale du 17 ème au 44 de la rue (classé depuis1971), sur la gauche le long mur du château, poursuivons par la rue Dominique Grenet, sur la gauche un petit bout de la façade du château. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un peu après, au N° 12 nous trouvons un porche en brique c’est l’Hotel Guidotti [L'Hôtel de Guidotti fut construit en 1610, à la demande de Louis de Guidotti, Gouverneur du Comté. Caché derrière son portail encadré de deux tourelles «en poivrière», le bâtiment central, après restauration, a gardé son caractère original du XVIIe siècle. Dans la maison adjacente, côté droit, saint Vincent de Paul aurait séjourné alors qu'il était précepteur des enfants de Philippe Emmanuel de Gondi][Histoire de l’hotel (château) https://www.auxpaysdemesancetres.com/pages/region-bourgogne/yonne-89/joigny.html ].
 
 Remarquez également la maison à pans de bois. Nous arrivons place de la République, nous sommes dans le quartier Saint André.
 
[C'est l'ancien quartier vigneron de Joigny. Bordé par la Guimbarde et la vieille ville, Saint-André est même – depuis 1925 – une commune libre, à l'image de Montmartre, à Paris. L'église, construite entre le XIV e et le XVI e siècle, possède un remarquable portail Renaissance. À deux pas, l'ancien Palais de justice. Il a été racheté par un couple qui a choisi d'y établir son domicile. Extraie https://www.lyonne.fr/joigny-89300/actualites/un-cote-petit-village-a-saint-andre_1477209/ ]
 
Sur la droite l’église Saint André [L'église Saint-André est à l'origine celle du Prieuré Notre Dame fondé en 1080. Le linteau sculpté d'une des portes représente les trois épisodes de la vie de saint André. De superbes vitraux Renaissance dont la parabole des «vignerons homicides», éclairent sa large nef. En 1080, le comte de Joigny fait venir des moines de la Charité-sur-Loire pour qu'ils créent un prieuré et développent ainsi l'économie du bourg. L'église Notre-Dame, située hors les murs du château, est incluse dans le prieuré. Jean Vallery-Radot dans son article du Congrès Archéologique de France rapporte que, selon Davier (qui fait œuvre d'historien de Joigny avec ses Mémoires écrites vers 1723), l'église Saint-André n'est autre que l'ancienne priorale romane Notre-Dame. Elle aurait changé de dédicace vers 1398 en raison d'une chapelle ou d'une confrérie Saint-André qui aurait servi pour l'office de la paroisse. L'église actuelle comprend donc des éléments du XIe siècle (nef et mur sud), ce qui fait d'elle la doyenne des églises de Joigny. Le chœur, réservé aux moines, a aujourd'hui disparu, tout comme le chevet.

 Au cours du XVIe siècle, de vastes transformations vont agrandir l'édifice : construction du bas-côté nord gothique et de sa chapelle «absidiale» à l'est - le mur nord étant remplacé par une rangée d'arcades ; travée supplémentaire vers l'ouest, fermée par une façade ; tour carrée avec portail Renaissance pour clore le nouveau bas-côté nord.
L'église abrite le
gisant, du XIIIe siècle, d'un comte de Joigny, une piéta et une très belle Vierge à l'Enfant de la fin du XVIe siècle. Les vitraux, également remarquables, étaient à l'origine du XVIe siècle. Il n'en reste plus guère : ils ont été abondamment restaurés vers la fin du XIXe siècle avec les méthodes de l'époque qui éliminaient tout cachet ancien. On note malgré tout une belle Vierge des Litanies entourée des prophètes et un Arbre de Jessé très riche, mais aux deux tiers refait en 1876. Le reste des vitraux date du XIXe siècle. Cette page donne la plupart des vitraux de l'église. La dissymétrie de l'édifice frappe dès l'entrée. Le vaisseau central, au premier plan, correspond à la nef de l'ancienne priorale du XIe siècle, dédiée à Notre-Dame. Ainsi le mur de droite sur la photo ci-dessus, avec ses quatre fenêtres, dont deux petites ouvertures romanes, date vraisemblablement de 1085, année où Richer, archevêque de Sens, consacra l'église Notre-Dame.
Dans le courant du XVIe siècle, on entreprit de vastes travaux dans l'édifice. Le bas-côté nord (à gauche) a été
construit à cette occasion, après destruction du mur, remplacé par la rangée de belles arcades en pénétration que l'on voit ci-dessus. Le mur du chœur, derrière le maître-autel, a aussi été construit au XVIe siècle, lors de ces vastes transformations. L'ancien chœur, où se réunissaient les chanoines, a disparu. Vous trouverez beaucoup plus de détails notamment sur l’histoire des vitraux sur le site https://www.patrimoine-histoire.fr/P_Bourgogne/Joigny/Joigny-Saint-Andre.htm ]. Nous trouvons également une maison à pans de bois. Prenons la contre allée de la rue Notre Dame, nous avons le porche du palais de justice [anciennement occupés par le tribunal d’instance, la salle d’audience (110 m²) exceptée. Celle-ci devrait également être louée « à des particuliers pour des fêtes, des soirées et réceptions ou à des associations qui voudraient organiser des animations. Elle est en bon état. Surtout : derrière la salle d’audience se situe une petite chapelle, la chapelle des Ferrand. Elle est ornée d’une fresque, classée, représentant l’adoration des mages. Construite à la fois en pleine époque Renaissance sous le règne de François 1er et après l’incendie de Joigny, en 1530. Yonne Républicaine. La Chapelle sépulcrale des Ferrand (XVIe siècle) fut édifiée au sein de l'ancien cimetière des paroisses St Jean et St André, à la demande de Jacques Ferrand, grand archidiacre de Sens. C'est un édifice religieux à plan octogonal de la Renaissance française.]. Si vous poussez plus loin par la rue Jacques D’Auxerre (chose que je n’ai pas fait). Vous y trouverez une maison à pans de bois, ‘’la Mairie libre de la commune de Saint André’’, la MAISON NATALE DE MARCEL AYME (1902-1967) Cet écrivain très connu fut tour à tour romancier, nouvelliste, dramaturge et journaliste. Il était le dernier des six enfants d'un maréchal ferrant. Au bout de cette rue, deux piliers marquent l'emplacement d'une des quatre portes de l'enceinte urbaine ; la porte Percy. Revenons sur nos pas et prenons la rue Jacques Ferrand nous arrivons au chevet de l’Eglise Saint Jean de Joigny [L'église Saint-Jean, la plus ancienne des églises de Joigny, détruite en 1396, fut reconstruite au XVIe siècle .L'élément le plus spectaculaire est sa voûte en berceau «à lunettes», œuvre de Jean Chéreau. Elle abrite également le tombeau d'Aélis, Comtesse de Joigny (XIIIe siècle) et une Mise au Tombeau de l'esthétique du XVe.

L'église, dédiée à saint Jean, date du XIIIe siècle. Ses plus anciens vestiges sont les colonnes engagées de la travée du chœur. Elle est reconstruite vers 1490, après que la ville eut été ravagée par la guerre de Cent Ans, mais l'incendie de 1530, qui détruit une grande partie de la ville, l'endommage gravement. Les travaux se poursuivent de 1548 à 1596 sous la direction de Jean Chéreau. Le style gothique est respecté dans les parties basses, mais le haut de l'église est refait en style Renaissance, comme le faux triforium et les verrières du haut. La voûte en berceau surbaissé est remarquable et représente des motifs de broderies de jardin. L'église a été fréquentée par saint Vincent de Paul, lorsqu'il séjourna à Joigny, comme précepteur des enfants du comte de Joigny, seigneur de Gondi.

L'intérieur de l'église

Le tombeau de la comtesse Aélis de Joigny est un exemple unique de tombeau complet du début XIIIe siècle avec gisant et cuve, décoré de figures sculptées, dont une allégorie de l'insouciance.

Une mise au tombeau du XVIe siècle - provenant de l'église de Folleville, dans la Somme - avec saint Jean entourant de ses bras la Vierge Marie les mains jointes. Classée aux monuments historiques en 1992.

Le tombeau de pierre du XIIIe siècle d'une comtesse de Joigny, en forme d'autel plein, est composé d'un sarcophage rectangulaire sur un socle fleuri d'églantier. Il est classé monument historique au titre d'objet en 1992.

Un groupe sculpté de sept personnages, datant du premier quart du XVIe siècle, abritant quatre petits personnages en pied, deux hommes et deux femmes en costume du XIIIe siècle. À l'extrémité, du côté de la tête, une admirable petite figure d'homme monté dans un arbre, au pied duquel se trouvent deux reptiles. La statue est couchée, les mains jointes, les pieds posant sur un chien. Classé Monuments historiques en 1992.

Une Vierge à l'Enfant, statue du XVIe siècle de pierre peinte.

Un banc d'œuvre au dossier en bois taillé du XVIIIe siècle.

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 L'agrandissement de l'orgue en orgue symphonique a lieu en 1864 par le facteur d'orgue avallonnais Paul Chazelle (inauguration réalisée par Édouard Batiste). En 1884 a lieu une nouvelle inauguration par Henri Dallier à la suite d'une restauration menée par les établissements Merklin. En 1930, André Marchal effectue une nouvelle inauguration à la suite des travaux du facteur d'orgue Bossier. En 2011, un relevage est effectué : le concert d'inauguration à la suite de cette restauration est effectué par Pierre Pincemaille en septembre 2011. D'autres travaux étant nécessaires, une souscription est lancée en 2016. Une nouvelle inauguration à la suite de ces travaux a lieu le 22 juin 2018 par François-Henri Houbart. Wikipédia].
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Faisons le tour de l’église, nous trouvons la façade du château des Gondi [Le château Renaissance,dit « Château des Gondi », édifié entre 1569 et 1608, porte la marque des différentes étapes de sa construction. Le corps de logis présente au nord une façade aux décors rythmiques de pur style Renaissance, au sud une façade plus sobre dans le style privilégié sous Louis XIII, le pavillon carré offre un décor maniériste.

le château des Gondi – altière et austère sentinelle qui, du haut de ses quatre siècles, veille sur la ville. Succédant  à une motte féodale élevée par Rainart le Vieux en 996 et qui marque la date de la fondation de la ville. le présent château a été voulu par le Comte de Gondi, qui fit venir comme précepteur de ses enfants rien moins que le grand Saint Vincent de Paul, et d’Italie l’inspiration de son château. C’est l’un des plus grands noms de la Renaissance italienne, en la personne de Serlio, architecte entre autres du château d’Ancy-le-Franc, qui servit de modèle à Jean Chéreau pour l’édification de ce monument d’inspiration antique. (Serliot - Appelé à la cour de France par François Ier, d'abord à titre consultatif pour la construction du château de Fontainebleau, il devint par la suite architecte en chef à la cour et construisit plusieurs châteaux dont le château d'Ancy-le-Franc et l'hôtel du Grand Ferrare à Fontainebleau). Ce monument, dans sa définition actuelle, n’était qu’une aile d’un vaste ensemble destiné à former une cour fermée englobant l’église Saint-Jean, projet grandiose dont il pourra certes déplorer le non-aboutissement.

visiteur enclin  à la flânerie et à la curiosité admirera néanmoins à coup sûr ses hautes façades de pierre vermiculée, ses vastes fenêtres à meneaux, ses colonnes doriques, ses niches destinées à abriter des statues côté nord, sa haute toiture d’ardoise, le tout superbement restauré il y a quelques décennies.

Que peut bien receler cette altière et énigmatique bâtisse ? Eh bien, au risque de décevoir notre touriste de passage : non seulement notre château est désespérément fermé, mais aussi ce bel écrin n’est ni plus ni moins qu’une belle coquille vide. Joigny, que d’aucuns nomment une belle endormie, n’a pu trouver de contenu à la hauteur de son écrin. Et pourtant, ce ne sont justement pas tant les œuvres d’art qui manquent, que la place pour les exposer : il suffit pour cela de songer aux collections de peinture du XVIème au XIXème siècles qui dorment dans quelque réserve. Et que dire des quelques célébrités qui, nées ou non à Joigny, y ont vécu ou œuvré – Jean de Joigny, Jean Chéreau, Germain Boffrand, Saint Vincent de Paul, sœur Sophie Barat, Marcel Aymé, pour ne citer que les plus connues, qui mériteraient, sinon qu’on les tire de l’oubli, du moins que l’on honore leur mémoire. Extraie https://yonne.entete.info/les-gondi-chateau-joigny-bourgogne/ ]. Prenons sur la droite la rue du château, (remarquez le garage avec ses pans de bois. Puis la rue des Fossés Saint Jean à droite, après la petite place le long d’une haute batiste nous trouvons une tour [La Tour dite «de la prison», est un autre vestige de la première enceinte construite autour du Château]. Revenons sur nos pas et passons la porte Saint Jean [La porte Saint-Jean, d'architecture militaire du XIe siècle est un vestige de la première enceinte autour du château]

 

 

 

 

 

 

 

Prenons sur la droite la rue montant du Palais (que nous descendons). Sur la gauche au N° 32 nous avons la maison Cantoisel [un ancien hotel particulier du XVIIIè siecle (ancien musée d’Art Contemporain vendu en 2022)]. Remarquez à l’entrée de la rue Rambaud la maison à pan de bois. Nous arrivons sur la petite place Jean de Joigny [Jean de Joigny est un sculpteur franco-espagnol né à Joigny en 1506 et mort à Valladolid le 10 avril 1577. Il est connu également sous le nom hispanisé Juan de Juni. Juan de Juni a eu trois fils légitimes, José, Juan de Mendoza Juni, Simeón, et un fils naturel, Isaac de Juni. Wikipédia]

 

 

 

 

 

 

ou nous rencontrons des maisons à pans de bois. En bordure de cette petite place, nous trouvons la Maison de l’Arbre de Jessé du XVIè siècle [La Maison de «l'Arbre de Jessé» remarquable maison particulière à pans de bois sculptés qui développe en façade l'arbre généalogique du Christ.

LA MAISON DE L’ARBRE DE JESSÉ (XVIe s.) Construite à l’angle de la rue Gabriel Cortel, elle présente une remarquable façade. Les montants de bois reproduisent la généalogie du Christ comme évoqué notamment dans l'évangile de saint Matthieu : Jessé, endormi, rêve d'un arbre jaillissant de son corps et sur les branches apparaît la parenté du Christ et au sommet la Vierge et l’enfant Jésus. Ce thème religieux est très rarement exploité sur un édifice civil ; Cette maison fait partie des trois seules maisons en France avec un arbre de Jessé. http://www.joigny-tourisme.com/mobile2/visiter-2/monuments-principaux-2/78-la-maison-de-larbre-de-jesse.html ]. Descendons la rue Gabriel Cortel, nous y rencontrons des maisons à pans de bois. Prenons sur la droite la rue de la Galère, puis sur la droite remontons la rue du Loquet, nous retrouvons notre place Jean de Joigny, prenons à gauche, nous arrivons sur la petite place du Pilori entourée de maisons anciennes à pans de bois nous y trouvons la maison dite du Pilori du XVIè [Cette belle demeure Renaissance présente un décor d'écailles et d'engoulants. Plusieurs représentations de saints illustrent les poteaux cormiers]

 
 
 
 Un peut plus bas nous avons l’église Saint Thibault [Edifice de style « gothique flamboyant »,  reconstruit après la guerre de Cent Ans, achevé en 1529. Cette église est riche par ses vitraux, ses sculptures (Vierges à l'Enfant, bas reliefs, statue équestre du saint patron représenté en «Chevalier Thibault» et attribuée à Juan de Juni, sculpteur né à Joigny en 1507). L'église Saint-Thibault est une église catholique de style gothique flamboyant. Elle est dédiée à saint Thibault (1039-1066), en latin: Theobaldus. après que saint Thibault eut été canonisé par Alexandre II en 1073, le moine bénédictin Arnould de Lagny, proche parent du comte Eudes II de Blois, dit Le Champenois, ramène en 1075 une partie des reliques de son frère saint Thibault, de Vicence où il est mort, à l'abbaye Sainte-Colombe de Saint-Denis-lès-Sens. Le cortège s'arrête une nuit à Joigny et l'on y construit ensuite une petite chapelle en sa mémoire. Le faubourg hors des remparts s'agrandit, peuplé de vignerons et d'artisans, ce qui nécessite de bâtir une nouvelle église paroissiale quelques années plus tard, à l'emplacement de la petite chapelle. Cette église est dévastée pendant la guerre de Cent Ans et reconstruite en 1490 en style gothique flamboyant. Les voûtes sont remarquables, notamment au-dessus du chœur, ainsi que les vitraux datant du XVIIIe siècle et du XIXe siècle. La rosace en grisaille date du XVIe siècle. L'église est cependant surtout réputée pour ses statues bourguignonnes et champenoises, notamment une Vierge à l'Enfant gothique. L'église est restaurée après le terrible incendie de 1530 qui ravage la ville. La façade est remaniée. Wikipédia]

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Poursuivons notre descente par la rue Saint Jacques, nous longeons le beau bâtiment de la Caisse d’Epargne [L’hôtel de la Caisse d’épargne est un bâtiment du début du XXe. Il a autrefois accueilli l’établissement bancaire, pour lequel il a été construit. Il y a précédemment, à cet endroit, un amas de constructions traversées par la ruelle des Perroquets. L’hebdomadaire régional L’Écho de l’Yonne évoque à l’époque des « constructions malsaines », une « antique ruelle [...] si tortueuse, si infecte » dans un « quartier déshérité ». L’amas dans cet îlot urbain est donc rasé pour la nouvelle construction. En février-mars 1904, les travaux de maçonnerie sont adjugés à un entrepreneur de Joigny dénommé Darchy pour un devis de 110 000 francs. La cérémonie de pose de la première pierre a lieu le 26 juin 1904, à 10 h, sous la présidence de René Franco (sous-préfet de Joigny) et en présence de tous les directeurs et censeurs ainsi que les employés de la Caisse. Le cortège se forme devant le bâtiment d’alors de la Caisse et se rend sur le chantier de construction. La Lyre jovinienne, orchestre d'harmonie, formée en deux rangs salue leur arrivée. Félix Besnard, le maire de Joigny et président du conseil des directeurs, prend la parole en premier : il salue l’édification du bâtiment et l’épargne et félicite l’architecte et les entrepreneurs. Préalablement, un parchemin sur lequel est inscrit la date de la cérémonie ainsi que les noms du président de la République (Émile Loubet), du président de la cérémonie, des directeurs et du caissier de la Caisse, de l’architecte de l’entrepreneur de la construction est renfermé dans un tube en verre doublé d’un tube en plomb qui contient une série de pièces contemporaines en francs ; ces tubes sont placés dans la première pierre qui est scellée par Besnard à l’aide d’une truelle et d’un marteau neufs. S’ensuit un discours de Franco qui trace un historique d’activités municipales et souhaite « longue vie et prospérité » au nouvel édifice. La cérémonie est conclue par un buffet à l’hôtel de ville avec un nouveau discours de Besnard. u mois de mars 1906 déjà, on évoque une possible inauguration. Gaston Doumergue (ministre du Commerce et de l’Industrie) est invité à participer à une telle cérémonie ; prévue lors des fêtes des 17 et 24 juin 1906, conjointement avec l’inauguration du collège et des annexes de l’hôpital, elle est finalement reportée à cause de l’indisponibilité du ministre. La cérémonie d’inauguration a finalement lieu le 22 juillet 1906. Le ministre est alors reçu par Jean Peyre (préfet de l’Yonne), Félix Besnard et de nombreuses notabilités dans le nouvel édifice. Un vin d’honneur est offert à Doumergue à cette occasion, qui prononce un discours et remet plusieurs distinctions (notamment celle d’officier de l'instruction publique à l’architecte). Wikipédia]. Descendons jusqu’au Faubourg Saint Jacques, nous y rencontrons les dernières maisons à pans de bois. Prenons sur la droite le boulevard du Nord, longeons le parking puis l’allée du Mail arborée ou nous trouvons la Vigie [L'une des deux « Vigies » appartenant aux tours de guet qui surmontaient la Porte Saint Jacques, démolie en 1824]. Descendons les escaliers et prenons la rue Davier sur la droite nous y trouvons encore une maison à pan de bois, au 11 de la rue nous avons la maison de Sainte Madeleine Sophie Barat [Son histoire https://www.sophiebarat.net/qui-etait-sainte-madeleine-sophie-barat/ . Madeleine-Sophie Barat, née Sophie Barat le 12 décembre 1779 à Joigny et morte le 25 mai 1865 à Paris, est une religieuse française, fondatrice en 1800 de la Société du Sacré-Cœur de Jésus (Congrégation des sœurs du Sacré-Cœur), béatifiée par Pie X le 24 mai 1908 sous le nom de Madeleine-Sophie Barat, puis canonisée sous ce nom par Pie XI le 24 mai 1925. Issue d'une famille d'artisans tonneliers, Sophie a reçu une solide éducation chrétienne de la part de son frère Louis. À l'initiative du père Joseph Varin (1769-1850), jésuite, auprès de qui œuvrait son frère Louis, elle fonde le 21 novembre 1800 la Société du Sacré-Cœur de Jésus dont l'objet est de développer l'enseignement pour les jeunes filles. Suite dans wikipédia]. Prenons la rue du bourg le Vicomte sur notre gauche, nous arrivons devant la maison, de l’Avé Maria du XVIè siècle [Elle doit son nom au thème de l'Annonciation développé sur ses piliers ( Archange Gabriel, vase de lys, Vierge en prière...)].
 
 
 
 
  Nous débouchons place du général Valet avec sa belle fontaine [L'ancien hôtel de ville, construit d'après les plans de l'architecte G. Boffrand (1725 - 1727), est situé sur une place encore entourée de quelques beaux hôtels particuliers. Ses superbes salons abritent l'actuelle Bibliothèque Municipale].  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Poursuivons la rue du bourg le Vicomte, laissons sur la gauche la rue de la porte en bois continuons par la rue des Saints, nous y trouvons encore des façades à pans de bois, prenons sur la gauche la rue Saint Vincent, nous retrouvons le Mail que nous prenons à gauche jusqu’à la porte en bois [La porte du bois est la seule porte subsistant des remparts du XIIIe siècle.
Le siècle de la campagne de construction est le XIIIe siècle. La tour a été attaquée pendant toutes les guerres et est la seule, sur les quatre portes défensives qui constituaient l'enceinte de Joigny au XIIIe siècle, qui est encore debout. Wikipédia]. Et au milieu du Mail, le lavoir [Les lavoirs, édifiés en 1870, étaient à la fois les lieux de travail des lavandières, d'échanges et de vie sociale]. Voila j’ai terminé ma visite de Joigny. Je vous mets le lien de la carte inter active ou j’ai relevé toutes les informations historiques. Carte touristique joigny ; http://www.tourisme-joigny.fr/decouvrir-joigny_fr_03.html ].  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Voici quelques photos qui n'ont pas su trouver leurs places dans le commentaire
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


Je fus étonné de trouver autant de maisons à pans de bois en très bon état.

Dommage si l'on n'y prend garde cela risque de disparaitre sous l'obligation d'isolation des bâtiments. Les pièces étant petites, il ne reste que l'extérieure...
Prenons l’avenue de la foret d’Othe se trouvant face à la Porte de Bois, longeons une chapelle, puis le magasin Vicinal. Dans le virage à la fourche prenons sur la droite le chemin de la Collinère (balisage jaune et GR 113). A la fourche suivante, nous abandonnons le balisage jaune et poursuivons le GR par le chemin de la voie Grasse sur la gauche. Nous sommes sortie de Joigny notre chemin grimpant sur le flanc de la colline est parsemée de maisons, laissons un chemin sur la droite, dans le creux d’une haie, nous avons une vue sur Joigny et la vallée de l’Yonne. Notre chemin bitumé devient chemin de terre. nous sommes encore sur le flanc de la colline, laissons un chemin sur la gauche et arrivons à un carrefour en forme d’Y, abandonnons le GR 113, ( Sauf si vous désirez poursuivre à flanc de colline pour avoir une vue sur la vallée de l’Yonne), prenons le chemin de droite, nous sommes dans les vignes et grimpons fortement. [Le vignoble jovinien ; Toute l'histoire de la ville est marquée par ses vignerons et la réputation du vin jovinien. Ces traces se retrouvent dans l'architecture, les vitraux des églises et les décors des maisons à pans de bois.
 La qualité du vin de Joigny est incontestable, sa présence à la table des rois de France en témoigne. La ville s’est bâtie entre la forêt, les vignes et la rivière Yonne dès le Xe siècle et ces trois éléments naturels vont ensemble faire sa force : le bois pour les maisons et les tonneaux, le vignoble pour le commerce et l’eau pour le transport fluvial du bois et du vin. La première trace écrite mentionnant la vigne à Joigny est attestée en 1082 et les vignobles vont s'étendre tout au long de l'époque médiévale, permettant le développement de la ville. A son apogée en 1776, le vignoble comptait 574 hectares. Après sa destruction par le phylloxera à la fin du XIXe siècle, le vignoble fut en cépages Pinot gris et Pinot noir et l'appellation Bourgogne vint couronner le travail des vignerons. Les coteaux exposés au sud, surplombant la vallée et la ville, sont adossés au plateau du Pays d'Othe. La vigne repose sur une terre très particulière d'argile à silex, reposant sur un sous-sol calcaire du Turonien. Aujourd'hui, une quarantaine d'hectares de vignes sont en production. Ils sont plantés en Pinot gris, Pinot noir et Chardonnay sur l'aire d'appellation Bourgogne Côte Saint-Jacques, en Pinot noir pour le Bourgogne rouge et en Chardonnay pour le Bourgogne blanc. https://www.ville-joigny.fr/decouvrir-joigny/le-vignoble-jovinien ].  Au premier carrefour nous retrouvons le GR 113, que nous suivons tout droit. Laissons deux chemins sur la gauche et un chemin sur la droite, nous arrivons à une fourche à l’entrée d’un bois. Prenons le chemin de Gauche. (Attention sur la carte IGN ce carrefour est en forme de tri dents, le chemin de gauche traversant le bois à disparu sur le terrain). Nous débouchons sur la D 20, que nous prenons à gauche sur une centaine de mètres, puis le chemin de droite, (GR et balisage jaune du Val Aubry) poursuivons par le chemin de la voie des Latteux sur la gauche, (balisage rouge et balisage vert), nous descendons dans le Val Arnoux. Traversons les bois parsemés de clairière et arrivons rue du Coul Doux, au lieu dit La Croix Guimard, descendons la rue bordée de petite maisons. Traversons l’avenue de la Cote Saint Jacques et prenons en face le chemin bitumé sans issu du Saut d’Epizy. Poursuivons après le bitume par un chemin entre les clôtures des jardins et débouchons rue du Paradis, prenons en face le chemin de la Voie aux Vaches. Nous sommes sur le GR 113 balisage jaune. Laissons la rue Bellevue sur la droite, nous quittons la zone habitable et retrouvons les champs. Laissons un chemin sur la gauche. Nous arrivons devant une fourche, poursuivons le GR sur la gauche (balisage après la fourche). Nous arrivons dans une bande de bois comportant un bâtiment, attention à mi pente à la sortie du bois prenons le chemin sur la gauche (GR) (le Virage d’équerre n’est pas indiquer, seul une croix nous indique que nous sommes sur le mauvais chemin. Nous grimpons toujours. Longeons d’un coté la lisière d’un bois, de l’autre un champ. Laissons des chemins sur la gauche. Notre chemin tourne d’équerre sur la droite et fait également fourche. Poursuivons le GR sur la droite. A la fourche suivante prenons à gauche, balisage jaune et GR, nous débouchons sur un chemin formant Té, prenons à droite. Nous restons sur la même courbe de niveau en lisière de foret, de l’autre les champs nous permettent d’avoir une vue sur la vallée de l’Yonne. Au carrefour en forme de Té prenons à droite (sur la carte c’est le chemin des Fourneaux), à la fourche suivante prenons à gauche, nous faisons un angle d’équerre. Nous arrivons à la fourche suivante, suivons le GR par le chemin de droite (celui de gauche est sans issu), nous entrons en foret, nous montons à nouveau. Avant le carrefour en épingle à cheveux, prenons à gauche le petit sentier emprunté par les VTT. Nous grimpons perpendiculairement la colline. GR et balisage jaune. Nous sommes dans les bois et restons sur la même ligne de niveau. Sur la carte cela ressemble à des vergers, sur le terrain c’est la foret, la nature reprenant ses droits. Notre chemin devient carrossable. Sur la droite nous avons un château d’eau semi enterré.  Lorsque le chemin redevient bitumineux lorsqu’il tourne en épingle à cheveux sur la gauche, protégé par une barrière, prenons le chemin sur la droite, (cote sur la carte 145) laissons sur notre droite un portail (nous ne voyons pas la maison). Notre chemin forme Té, prenons à gauche, GR et Balisage jaune. Nous descendons. Sortons de la foret, le chemin forme Té au niveau du champ, prenons à droite, (cote sur la carte 129), nous longeons la lisière du bois (des poteaux nous indiquent le changement de direction). Comme nous sommes sur le GR il est beaucoup plus facile de suivre cet itinéraire que de l’expliquer. Nous longeons le vallon de Chante Merle. En bout du vallon, de nouveau nous avons un carrefour formant Té qui ne ressemble pas à celui de la carte, nous prenons à gauche. (Le chemin tout droit en 2022 semble coupé par des troncs). Nous grimpons. Dans un virage, laissons le chemin de gauche, poursuivons notre balisage sur la droite, à mi pente le chemin forme Té et nous prenons à gauche nous continuons de grimper. Coupons un chemin carrossable menant sur la gauche au hameau de la Tuilerie, sur la droite une barrière. Poursuivons tout droit. Notre chemin fait un large cercle sur la gauche, puis débouche sur un chemin formant Té. Laissons le chemin de gauche menant au hameau et prenons à droite. Les Grands Champs qui sur la carte sont des champs parsemés de bois sont devenu un bois, en 2022 de jeunes bois. Puis de nouveau notre chemin fait un coude d’équerre sur la gauche puis sur la droite. Coupons un chemin et nous débouchons sur un chemin carrossable. Nous sommes dans les bois des Droits, de la Loge et de la Gonette. Au carrefour en forme de Té prenons à gauche, large route carrossable, nous arrivons à une aire de stockage des grumes (nous trouvons un numéro 1 peut être le numéro de parcelle). Nous ne le trouvons pas sur la carte IGN). Puis sur la carte à la cote 206 abandonnons le chemin carrossable pour prendre le chemin sur la droite (parcelle 9). Nous passons à la parcelle 10, Le chemin plein est d’ornières profondes et rempli à moitié d’eau. Coupons, je pense le chemin de Sommière des Quatre chemins, poursuivons le GR, c’est peut être par ici que nous trouvons une borne avec un écusson à moitié effacé. Poursuivons notre fil d’Ariane blanc et rouge en foret d’Othe [vaste forêt située entre la Champagne au nord, et la Bourgogne au sud, Ce massif s’étend entre Sens, Troyes et Joigny en unissant les départements de l’Aube et de l’Yonne ; il forme une bande d’environ vingt kilomètres de large sur cinquante kilomètres de long. limitée respectivement par les vallées de la Seine et de l'Yonne. La forêt d'Othe, vallonnée et verdoyante, est constituée essentiellement de feuillus durs, à une altitude moyenne de 236 m. Elle couvre environ la moitié de la surface du Pays d'Othe, le reste étant constitué de cultures, de vergers, de sources, de ruisseaux et parsemé d'une vingtaine de petites communes. L'élément ot / ut d'origine sans doute préceltique se retrouve dans l'ancienne paroisse d'O (Orne, Oth 1100) et dans le nom du pays d'Ouche, Jadis Utica, mot issu de ot / ut dérivé avec le suffixe celtique (gaulois) -*ikaet qui était couvert de forêts dans l'Antiquité, ainsi que dans la commune d'Othe (Meurthe-et-Moselle, Othe 1277, Otha XVe siècle) qui, elle, tirerait son nom de la rivière l'Othain (Otha 1183). Certaines sources antérieures au milieu du XXe siècle, attribuent une origine Ligure, à l'élément toponymique ot-. Cette théorie est reprise par des publications qui ne sont pas spécialisées en toponymie et sur les Ligures, alors qu'en fait : « Les progrès effectués récemment par la linguistique ont également permis de réétudier tout un pan des recherches sur les Ligures. On ignore encore presque tout d'une langue qui aurait été « ligure » et à laquelle on attribue tous les noms que l'on ne peut rattacher aux langues mieux connues. Cette attitude n'est pas récente mais le corpus qui en résulte s'est considérablement réduit du fait des progrès de la linguistique gauloise et aujourd'hui, de nombreux noms que l'on croyait « ligures » sont traduits grâce à nos connaissances sur le gaulois. Prenons l'exemple des ethnonymes : on pourrait penser qu'une tribu dite « ligure » dans les textes antiques possèderait forcément un nom ligure, cependant, la plupart de ceux que les auteurs antiques qualifiaient de « Ligures » portaient en fait des noms celtiques. De plus, actuellement, plus aucune inscription n'est attribuée dans son intégralité à une hypothétique langue ligure (il paraît de plus en plus certain que les régions soi-disant ligures de Gaule du Sud et d'Italie du Nord possédaient en fait une population celtophone depuis le VIIe siècle av. J.-C.). En conclusion, presque tous les noms propres que l'on a voulu à un moment ou à un autre relier à un peuple ligure sont aujourd'hui traduits par les spécialistes de la langue gauloise. Il existe bien sûr un substrat linguistique antérieur à l'occupation celte et perceptible dans certains textes antiques mais les restes de ce substrat ne constituent pas le corpus de noms considérés comme ligures par les auteurs antiques. Il s'agit là d'un substrat que l'on appellera donc simplement préceltique et qui subsiste principalement dans les noms de rivières ou de montagnes (sachant que ces types de noms sont les plus durables à l'image des référents qu'ils désignent). Tout comme nous avons été incapables de délimiter une identité géographique et matérielle propre à l'entité que les Anciens nommaient « Ligures », nous nous voyons dans l'impossibilité de lui forger une identité linguistique qui ne serait pas celtique. Ainsi, certains chercheurs ont été amenés à penser que les Ligures ont eux-mêmes été des Celtes qui auraient évolué de manière différente de leurs voisins à cause de leur situation géographique spécifique et des contacts engendrés par celle-ci. On en vient donc à penser que ce terme de « Ligures » ne reflèterait pas l'existence réelle d'un peuple bien distinct des Celtes. Si C. Jullian affirmait que les Celtes étaient à l'origine une tribu ligure, on pourrait aujourd'hui plutôt voir les Ligures comme une tribu celtique du Sud . Notre perception du phénomène ligure s'est donc totalement inversée depuis le début des recherches sur ce thème et ce essentiellement grâce à la prise en considération du regard antique sur l'Autre. » wikipédia]. Nous traversons plus précisément la foret du Pavillon Gros. Laissons les chemins de droite et de gauche, passons la parcelle ou futur parcelle 21 le chiffre étant en peinture sur un arbre. Nous descendons dans un vallon ou nous trouvons une petite clairière dans le bas, le chemin fait fourche, nous prenons à droite et suivons un fossé ou les années pluvieuses, il doit se s’y trouver de l’eau.  Nous entrons dans un bois privé que nous avons le droit de traverser en respectant les lieux (pancarte). Nous débouchons dans une culture imbriquer au milieu des bois, arriver sur une petite route menant au village d’Armeau faisons un esse gauche-droite, grimpons la côte de Javelle et nous débouchons sur la D 122, (route de Dixmont) que nous prenons sur la gauche. Au carrefour laissons sur la gauche la petite rue du Mallet. Traversons le hameau du Grand Palteau, longeons le mur du parc du château de Palteau [La bâtisse, de style Louis XIII, est un petit manoir. Aujourd'hui le domaine est privé, il a été transformé en un centre équestre et une colonie de vacances pour les enfants. Au Moyen Âge, c'était une forteresse, entourée d'un fossé. Le site de Palteau appartient primitivement au patrimoine foncier royal sénonais. A ce titre, on y découvre des sergents forestiers sous les fils de Philippe-le-Bel. Le roi Philippe-le-Long mettant en œuvre une décision de son père, se sépare de tous les éléments fonciers royaux sénonais de la rive droite de l'Yonne au profit d'une branche cadette de la famille de Sancerre, qui permet ainsi à la Couronne d'augmenter sa présence au sein du comté d'Angoulême, en 1318. Dès lors, Palteau fait partie de la châtellenie de Mâlay-le-Roi constituée de ces éléments fonciers, et en partage les destinées aux mains des de Sancerre (1318-1366), des de Chancy 1394-1492) et enfin des Griveau (famille troyenne). Le partage de la succession Griveau provoque un démembrement de la châtellenie en nombreuses seigneuries, dont celle de Palteau qui émerge alors en 1525 sous François Ier. Aucun document ne cite alors que les lieux fussent occupés par un manoir, ou un château. Domiciliés au loin, les Coetault-Le Masson (1559-1567), héritiers des Griveau finissent par se désintéresser de Palteau durant les guerres civiles dits de Religion, et vendent les lieux à des magistrats du bailliage de Sens. Les Gibier (1567-1600) s'en défont à leur tour en 1600 au profit de la famille Chappellain, tourangeaux arrivés à Paris dans le sillage de la duchesse de Mercœur, et à Joigny (imposition des Aides). Les Chappellain tiennent la seigneurie de 1600 à 1662. Le château a notamment abrité l'homme au masque de fer, en 1698, lors de son transfert de la forteresse de Sainte-Marguerite à la Bastille. La propriété appartenait alors à son geôlier, Saint-Mars, qui venait tout juste d'être nommé gouverneur de la Bastille par Louis XIV. L'entomologiste Guillaume-L. Formanoir de Palteau y est né en 1712. L'actuel manoir date du règne de Louis XVIII. L'aile ouest a été reconstruite au XIXe siècle. Au-dessus de la porte d'entrée un masque de fer regarde le visiteur droit dans les yeux. C'est l'actuel propriétaire du château, Olivier Berton qui l'a installé ici. Bénigne Dauvergne de Saint-Mars est le châtelain de Palteau. Il est geôlier, son métier consiste à garder des prisonniers prestigieux, comme Nicolas Fouquet, un adversaire du roi Louis XIV. Ses détenus le suivent dans tous ses déplacements. L'homme au masque de fer en fait partie. Il a séjourné ici à Palteau plusieurs nuits avant de rejoindre la prison de la Bastille à Paris. Extraie de France bleu https://www.francebleu.fr/loisirs/evenements/le-chateau-de-palteau-la-prison-du-masque-de-fer-1440216000 & Wikipédia]. Au carrefour avec la chapelle, prenons à droite. Passons le portail du château, coupons un chemin. Nous arrivons à une fourche, quittons notre chemin carrossable et poursuivons le GR 113 sur la gauche. Longeons la lisière du bois et un champ, nous débouchons sur un chemin formant Té. Prenons à gauche. Nous sommes de nouveau en foret, coupons la D 232, , puis le Ru Galant, nous arrivons au hameau de la Millerie. La rue fait fourche prenons à gauche, le chemin de la cascade et nous nous dirigeons vers les Thénots, traversons le hameau, par la rue des Prétates. Laissons la rue de gauche, redescendant vers le ruisseau. Poursuivons par la rue des vallées. Notre chemin devient fourche à trois dents, poursuivons tout droit, le chemin des Seiglis. De bitume  nous passons à chemin carrossable. Notre chemin grimpe et fait fourche prenons à gauche, toujours le GR. Nous longeons la lisière de la foret des seigliés, débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à droite. Notre chemin fait de nouveau fourche, quittons le chemin carrossable et prenons le sentier sur la gauche (chemin des Grandes Vignes), nous entrons en foret que nous traversons. Nous débouchons dans le hameau des Giltons, rue Lemerle, que nous prenons à gauche, Devant une patte d’oie prenons à gauche la Rue des Alouettes, Nous sommes toujours sur le GR. Ma trace primitive me faisait poursuivre le GR jusqu’à Villeneuve, mais de la route nous avons une belle vue sur la vallée et dans le creux se dessine la ville, je suis fatigué, il est tard, je n’avais pas prévu de resté si longtemps à Joigny. Au carrefour je prends la rue sur la gauche et descend sur Villeneuve, par la route des Flandres, nous débouchons sur la route de la Grosse Pierre, parallèle à la Départementale 606, que nous prenons à gauche. Passons le ru Galant, puis celle de Valprofonde. Suivant la saison, ce ne sont que des fossés. Au carrefour prenons à droite en direction de la D 606 et à environ cent cinquante mètres de la départementale nous trouvons un sentier sur la droite permettant en empruntant le tunnel du ru de Valprofonde de traverser la D 606. Nous entrons dans Villeneuve par le quartier du Faubourg Sommier [Alfred Sommier naît à La Villette (Paris XIXe) en 1835, fils de Pierre-Alexandre Sommier. En 1867, Alfred Sommier fonde un établissement hospitalier destiné à recevoir les vieillards indigents, situé faubourg Sommier à Villeneuve-sur-Yonne. Création de la société Sommier & Cie. Pierre-Alexandre Sommier, Honoré Sommier et Alfred Sommier construisent une petite raffinerie de sucre dans la maison familiale. Alfred Sommier fonde en 1869, avec Roger Soulange-Bodin son cousin, la société Sommier & Cie. Alfred Sommier dynamise l'entreprise qui devient leader du marché français devant Say et Lebaudy.  http://www.histoireeurope.fr/RechercheLocution.php?Locutions=Alfred+Sommier ]. [Villeneuve sur Yonne ; À l’arrivée au trône de France des Capétiens descendants du comte Eudes, défenseur de Paris contre les Normands, la région de Sens fut entraînée vers le domaine capétien alors que Joigny et Auxerre continuaient à dépendre du duc de Bourgogne. Cinq cents ans plus tard, Villeneuve continuait à dépendre du roi de France. La charte de 1163 de Louis VII évoque Villeneuve et Villefranche (villafranca régis) et c'est Villefranche-le-Roi qui fut le premier nom de la cité jusqu'en 1175. Lorsque de 1187 à 1204, Adèle de Champagne reçut la ville en douaire, celle-ci s'appela Villeneuve-la-Reine. La ville de Villeneuve-sur-Yonne, située dans la basse vallée de l'Yonne, fut habitée dès le Néolithique. Un camp défensif gaulois (début du Ier siècle av. J.-C.) existait à proximité de Villeneuve (cf Château), qui fut pris par Jules César lors de sa campagne contre les Sénons. On y découvrit des monnaies gauloises et romaines, ainsi que des poteries. L'oppidum du « Camp du château », avec ses 120 ha, était ceint d'un rempart. Un sondage a livré des amphores et des potins qui semblent indiquer une occupation à l'époque La Tène (civilisation celtique du second âge du fer). Cet oppidum inspiré des organisations urbaines méditerranéennes surveille de vastes territoires. À Villeneuve, les découvertes attestent qu'un ensemble gallo-romain, appelé « Villa longa parce qu'il ne s'étendait que sur une seule rue le long de la plaine des Égriselles (un peu au-dessus de la ville actuelle), précéda la fondation de la Villa nova par le roi Louis VII en 1163. On trouva notamment en 1931, à l'angle de la rue Valprofonde et de la rue Carnot, 5 300 pièces de bronze. Dans la rue Carnot, on a également trouvé les fondations d'établissements artisanaux. Par ailleurs, la charte de l'abbaye Saint-Rémy de Sens de l'an 833 fait état d'un lieu près de Valprofonde qui se nommait Longpaut. Sur la rive gauche de l'Yonne, une voie romaine allant de Sens (Agedincum) à Autun (Augustodunum et antérieurement Bibracte) passait par Villeneuve (villa longa). Sur la rive droite, une piste gauloise reliait Villeneuve à Joigny en passant par Armeau. Un pont de bois remplacé par un pont de pierres au XIIIe siècle franchissait l'Yonne. Pendant près de quatre siècles ce fut une vie simple, mais constamment perturbée par d’autres groupes. Notamment, en 451 pendant les guerres barbares : les hordes d'Attila détruisirent Villeneuve et ses environs en déferlant de Troyes vers Orléans et lors de leur repli. La mort du comte de Blois, Thibaud le Grand, en 1152 permet un rapprochement entre Louis VII et Henri le Libéral, comte de ce qui prend désormais le nom de Champagne. Deux mariages cimentent les relations jusque-là désastreuses. En épousant Adélaïde de Champagne, Louis VII épouse la culture économique qui propulse la Champagne au cœur du négoce mondial (les foires de Champagne). Par une série d'accords mutuels, il lève les hypothèques politiques bloquant le développement économique du Sénonais. Un chemin nouveau, partant de Gien, passant par Courtenay, se dirige vers Troyes, la principale des villes de foire de la Champagne. Les marchands du Val de Loire retrouvent ainsi les Lombards montés d'Italie et les Flamands descendus de la Mer du Nord. Le roi construit un pont sur l'Yonne (premier monument connu de la ville neuve), provoquant l'abandon d'un bac utilisé un peu en amont à Rousson. Le succès est foudroyant, d'autant que Louis VII freine le parasitisme de la chevalerie propriétaire des rives. Louis VII accorde son nom et les coutumes de Lorris à la ville neuve. Les patronymes traduisent l'arrivée des nouveaux venus. En somme la ville doit son origine à un axe routier est-ouest et non à un axe fluvial nord-sud. Pour se procurer des terrains qu'il n'avait pas, Louis VII offre une rente sur ses moulins de Sens à des moines du voisinage contre leurs terrains proches de l'Yonne. En 1163, un abbé de l’abbaye Saint-Marien d'Auxerre, Milon de Trainel, soucieux de protéger ses religieuses de l'ordre des Prémontrés de « Vaul Parfunde » (Valprofonde aujourd'hui, à Villeneuve) contre les incursions de toutes sortes, offrit au roi de France Louis VII de France dit Louis le Jeune des terres de l’abbaye de Villeneuve à la condition que le roi fît bâtir des fortifications. C’est à cette époque que Villeneuve, devenue bastion avancé de Sens, permit de protéger les limites du domaine royal face au comté de Champagne et perdit son appellation de « Villa longa » pour « villa franca » (ville franche du Roi) puis « Villa nova Régis » (Villeneuve-le-Roi). Pour qu'elle s'accroisse rapidement, le roi lui donne les privilèges de Lorris. C'est aussi cette année que les serfs de Villeneuve furent affranchis. Villeneuve est située au débouché d'un gué de l'Yonne commandant le pont. La ville qui s'édifie se construit à la romaine, sur un plan quadrillé rigoureux, à l’intérieur de remparts protecteurs et dominée par son église. Villeneuve fait partie des villes dotées d'un donjon royal « la Grosse Tour », attribut de la puissance et de la gloire de Philippe Auguste dans le droit fil de la tour du Louvre, qu'il édifie de 1205 à 1211 à l'angle de l'enceinte dressée par son père Louis VII. Le succès de la nouvelle ville est fulgurant. Il provoque le déplacement de l'axe routier longeant le cours de l'Yonne. Depuis l'Antiquité, il passait sur la rive gauche de l'Yonne, activant Saint-Julien-du-Sault et Chalecy (avant-port de Sens situé à Gron). Il passe dès le règne de Saint Louis sur la rive droite et entre dans Sens par le quartier de Saint-Pregts jusque-là en sommeil. Au cours du XIIIe siècle, la ville accueille un prévôt royal. Il coordonne l'activité des sergents royaux (sorte d'huissiers) qu'il lance sur les terres en amont : comté d'Auxerre, seigneurie de Donzy, comté de Tonnerre, Vézelay. Le prévôt, aux ordres du bailli royal de Sens, fait progresser à vive allure l'autorité royale sur les terres des vassaux de la Couronne. Dès la destruction de l'ordre du Temple en 1307 par Philippe le Bel et l'arrestation des templiers, ces derniers furent emprisonnés dans les prisons royales dont celle de Villeneuve-le-Roi. C'est à côté de la grosse tour, et à l'intérieur de l'enceinte, que fut bâti le château royal des Salles). Philippe Auguste en fait une des huit résidences royales et y tient Parlement en 1204. Saint Louis y réside avant de partir pour la huitième croisade pendant laquelle il meurt à Tunis. En 1421, les Anglais d’Henri V, qui n’avaient pu se rendre maîtres de Melun et de Montereau, réussirent à prendre Villeneuve et y logèrent une garnison, chassée en 1430. Durant ces neuf années, les habitants de la région subirent les réquisitions, les pillages et les exactions des occupants. Après la reddition de Troyes et celle de Sens, la ville est reprise par Arnault Guilhem de Barbazan, un des plus grands capitaines au service de Charles VII, libérateur du Sénonais et du Troyen. Une garnison est maintenue car le duc de Bourgogne n'a pas encore signé le traité d'Arras de 1435. Parmi les capitaines de Villeneuve-le-Roi de la fin du XVe siècle, il convient de citer Guillaume Juvenel des Ursins, seigneur de Trainel (et de Thorigny du chef de son épouse) qui deviendra chancelier du royaume pour Charles VII et Louis XI. Petit saut dans le temps. Lors des guerres de religion, Villeneuve est pillée, incendiée et prise par les huguenots de Champlost et de Tonnerre, tandis que les garnisons de Saint-Julien-du-Sault et de Dixmont restent fidèles au roi Henri III. L'apaisement revient à Villeneuve, réduite à deux cents foyers, avec l'avènement du roi Henri IV. Après la guerre de 1914-1918, le mode de construction ayant évolué, les tuileries ont peu à peu disparu. Au cours du XVIIIe siècle, la bourgeoisie villeneuvienne, aiguillonnée par les affairistes parisiens, découvre enfin le potentiel de sa rivière. L'approvisionnement en bois est un des sujets principaux qui agitent les ministères parisiens. Il faut du combustible abondant et pas cher. Les plein-pouvoirs sont donnés à diverses autorités pour atteindre cet objectif en brisant la résistance provinciale. Des moulins à eau sont détruits pour assurer le flottage sur les rivières, des bateaux sont réquisitionnés à certains moments. Paris vaut déjà tous les sacrifices. Des marchands de bois pour la provision de Paris prennent place en ville. Même issus de la bourgeoisie locale, ils ne sont que les agents locaux de « trusts » parisiens. La tannerie prend un essor nouveau (le tan est tiré de l'écorce de chêne de la forêt d'Othe). Les métiers de la batellerie (mariniers, charpentiers de bateaux) recrutent des dizaines de nouveaux membres. Toute la ville prend un nouveau visage, opulent et industrieux. La ville profite peu de la route de poste : les diligences ne font que relayer et ne mobilisent qu'une poignée de postillons. Le transport de passagers par voie d'eau (le coche) est piloté depuis Auxerre et le bureau principal se situe à Sens. Encore un petit saut dans le temps. La Révolution française marque le changement en 1792 de « le-Roi » en « sur-Yonne ». Grâce à la protection de son représentant à Paris, les troubles sont essentiellement symboliques, le plus marquant étant l'emprisonnement de ses notables dans la « Maison aux Cent fenêtres », qui devient la mairie en 1975. Xavier de Saxe, prince royal de Pologne et de Lituanie et oncle maternel de Louis XVI, Louis XVIII et Charles X, est d'ailleurs le dernier seigneur de la ville, un seigneur engagé et protecteur libéral de Villeneuve de 1772 à 1792, seigneur de Chaumot près de la ville. Entre 1810 et 1815, la région fut une nouvelle fois troublée par les troupes de passage (tant napoléoniennes que prussiennes ou cosaques) à qui elles devaient fournir des vivres et des fournitures. La route fut élargie et prit le nom de route impériale pour devenir de nos jours route nationale puis départementale dans le cadre de la décentralisation des compétences de voirie. Le 8 mars 1814, lors de la Sixième Coalition contre la France de Napoléon, une colonne de 8 000 cosaques et hussards hongrois venant de Joigny stationna à Villeneuve. Le 19 mars 1815, à son retour de l'île d'Elbe, l'empereur Napoléon suivi de sa garde passe à Villeneuve aux cris de « vive l'empereur », alors que le conseil municipal avait juré fidélité au roi le 12 mars. En tête roulait la voiture du général Drouot et immédiatement la calèche de l’empereur, ornée de fleurs et de rubans tricolores. Deux colonels galopaient à hauteur des portières. Deux cents cavaliers seulement constituaient l’escorte. Le 9 décembre 1855, les Villeneuviens virent encore passer avec enthousiasme le 2e régiment de voltigeurs de la Garde impériale qui revenait de la guerre de Crimée. Lors de la guerre de 1870, l’invasion prussienne, sous les ordres du major Lehmann, déferla sur la région. Le vendredi 18 novembre 1870, une troupe allemande forte de six cents hommes et six canons vint occuper Villeneuve. Des francs tireurs de la garde nationale sédentaire de l'Yonne se placent sur le plateau de Chaumes et tuent trois Prussiens avant de s'enfuir. Dans l'entre-deux-guerres mondiales, Villeneuve se donne pour maire le « bon » docteur Petiot (1926-1931 : révoqué), catalogué radical-socialiste, qui sera également conseiller général du canton (1928-1934). S'il fait évoluer la ville, il marque néanmoins les esprits par un certain nombre de malversations qui entraînent sa révocation et son départ pour Paris, vers un destin qu'il rendra tragique. guillotiné en 1946 après avoir été reconnu coupable de 27 assassinats. Il laisse un souvenir mitigé aux habitants partagés entre leur admiration d'un docteur dévoué aux pauvres et des rumeurs sur la disparition d'une bonne et d'une gérante de laiterie. La Résistance est importante à Villeneuve en raison de la proximité des maquis de la forêt d'Othe. Depuis les années 1960, Villeneuve-sur-Yonne fait preuve d'un dynamisme qui l'a transformée en une petite ville accueillante et ouverte, avec des résidences secondaires dans les alentours. Extraie de wikipédia]. Nous arrivons sur une petite place avec un triangle arboré et le monument consacré aux anciens combattants d’Algérie, du Maroc et de Tunisie. Poursuivons tout droit, nous arrivons au Mail Victor Hugo faisant le tour des anciens fossés ombragés par de belles rangées de platanes. Sur la droite la tour Philippe Auguste. Poursuivons par la rue de Valprofonde. Vous remarquerez les immenses porches charretiers de cette rue et une maison à pans de bois. (la visite de Villeneuve à été réalisée dans la promenade Aqueduc de la Quocherie 1). Nous débouchons rue Carnot que nous prenons à gauche (sur la droite la Porte de Sens). Remarqué la largeur de la rue et les portes charretières ainsi que quelques immeubles cossus aux façades tristounettes. A une époque cela devait être grouillant de monde. Faut dire que je me promène entre deux piques de covid. Nous arrivons à l’église, nous apercevons la porte de Bourgogne au bout de la rue, arrêtons nous devant l’église qui a bien besoin d’une bonne remise en état. [Derrière sa façade Renaissance, Notre-Dame de Villeneuve se révèle comme l’un des plus beaux édifices gothiques de l’Yonne. Le début de sa construction se situe dans le premier quart du XIIIe siècle, vers 1215. L’église est alors dédiée à la Vierge, comme beaucoup en cette période de grand développement du culte marial. Longue de 71 m, large de 19 m, et d’une hauteur sous voûte de 22 m, la nef centrale sans transept est un bel exemple de la maturité du gothique rayonnant. Bien que la construction des travées se soit échelonnée du XIIIe au XVIe siècle, l’ensemble présente une grande unité, chacun des maîtres d’œuvre ayant respecté le plan et le type de travée conçus par les premiers architectes ; seuls les éléments de décoration (chapiteaux et moulures des piliers, fenestrages) permettent d’en dater l’évolution. La façade Renaissance très caractéristique est inspirée dans sa partie basse du modèle antique de l’arc de triomphe avec ses trois portails en plein cintre (1547-1551). La partie haute de la façade, au-dessus des balustres, projetée en 1575 par l’architecte jovinien Jean Chéreau (dessin conservé au Musée-Galerie Carnot) ne sera achevée qu’en 1597, date qui figure à la pointe du pignon. En revanche, les deux tours monumentales projetées par Chéreau, qui eussent culminé à 40 m, sont demeurées inachevées après la prise et l’incendie de la ville en 1594. Le portail central, beaucoup plus large, est divisé par un trumeau dont le dais élégant abrite une statue de la Vierge portant l’Enfant Jésus à qui saint Jean-Baptiste offre une corbeille de fleurs et de fruits ; les autres statues de la façade ont été détruites en 1793. À l’intérieur, l’influence du gothique champenois se fait sentir dans l’omniprésence des grandes baies, constituant un « mur de verre » et réduisant au minimum les murs aveugles : 41 baies, dont 23 dans la nef, diffusent la lumière. Les verticales prédominantes et les colonnes de la nef, sans massivité, allégées par un passage ménagé au-dessus des arcades des bas-côtés, sont une influence de l’école bourguignonne ; est champenoise en revanche la galerie de circulation réalisée de façon similaire au niveau des fenêtres des bas-côtés et du déambulatoire. Seul ajout rompant cette unité : l’aménagement du chœur, de 1756 à 1759, par l’architecte et sculpteur Montpellier, avec le maître-autel de marbre, ses anges et consoles, et surtout le décor rococo des deux palmiers-colonnes surmontés d’un triangle rayonnant brun et or (figuration symbolique du Dieu trinitaire). Dans cette nef, les quatre grandes fenêtres au nord du chœur ont conservé leurs vitreries de la première moitié du XIIIe siècle : le Christ et ses disciples sur fond de grisaille claire.
Un document détaillé de visite intérieure est disponible dans l’édifice, ouvert quotidiennement chaque après-midi de juin à septembre. En dehors de cette période, joindre le Bureau d’information touristique. https://www.villeneuve-yonne.fr/culture-tourisme/patrimoine/leglise-notre-dame-de-lassomption/ ]. L’église est en grande difficulté, depuis très longtemps des échafaudages soutiennent les tympans des portes. Ouf, aujourd’hui un échafaudage entoure le clocher, espérons que c’est pour une restauration et pas simplement pour consolider la tour. Prenons en face la rue Joubert et traversons le pont Saint Nicolas. Au milieu du pont retournez vous. Devant vous ; un paysage de carte postale…  L’Yonne, en premier plan, derrière les maisons s’étirant sur le quai au milieu l’église, sur la droite l’une des tours de l’ancien Rampart. Traversons le reste du pont et dirigeons nous vers le quartier Saint Laurent [Quartier neuf de Villeneuve ; Les princes de ce monde abandonnent alors leur patrimoine de la rive gauche en moindre capacité économique. Il faut voir là la cause de l'échec d'une seconde ville neuve, sur la rive gauche, au débouché du pont, face à la ville royale : la ville neuve de l'archevêque de Sens dénommée Villefolle. Ce quartier, groupé autour de la collégiale de Saint-Laurent, restera le faubourg fluvial de la ville royale. Villefolle (le faubourg Saint-Laurent) devient un grand faubourg fluvial. Au XIVe siècle, il y avait des tuileries dont la qualité de l'argile était tellement réputée qu'elles fournissaient des matériaux pour Villeneuve, mais aussi pour Paris. En 1836, lorsqu'on creusa les fondations du presbytère on trouva à 5 mètres de profondeur un carreau du XIVe siècle qui portait le nom du potier (Antonies) qui l'avait fait pour lui-même. On trouva un autre carreau qui provenait du couvent Saint-Joseph de Valpronfonde. En 1840, on comptait neuf tuileries à Villeneuve dont la tuilerie du faubourg Saint-Savinien qui la première est passée du chauffage des fours au bois à la houille ou la tuilerie de la Haute-Épine réputée pour la pureté de son argile. Wikipédia]. Au carrefour prenons la D 24 en direction d’Etigny et de Sens, nous sommes sur le GRP. Cinq ou six cent mètres plus loin nous trouvons des escaliers au milieu des charmilles menant au parking de la gare.

 

 

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