15 A- Rocher du Long Boyau & Gorge aux Merisiers
15 B- Rocher de la combe et de la Salamandre
Modification de la promenade N°15 en 2019
Pour cette Quatrième édition 4 promenades dans le nord de la foret.
La première édition : 4 promenades février 2013
La seconde édition : 5 promenades avril 2013
La Troisième édition : 4 promenades juin 2013
Une nouveauté dans cette édition une promenade de 25 km qui peut être réalisé en 2 ou 3 boucles. On traverse le parc du chateau de Fontainebleau. Une occasion de ce tester sur un itinéraire un peu plus long.
Pourquoi modifier la promenade 15 ? Il y a deux raisons et peut être trois.
La première ; Dans la promenade 15 on traversait une zone militaire, Le Polygone. Espace de formation et de
recyclage de la gendarmerie. Zone interdite. Mais il y avait une tolérance pour les randonneurs. La zone est plus longue que large. Sa largeur est d’environ 300m. Il n’y a pas de stage, ou de recyclage en fin de semaine, la tolérance était que, lorsqu’il n’y avait pas de motos, les randonneurs pouvaient traverser la zone. Par contre les Vététistes pris sur les pistes d’entraînements pouvaient être poursuivis. Les poursuites peuvent coûter cher.
J’avais bien pensé aux randonneurs réalisant cette balade en semaine. Un délestage était expliqué grossièrement, mais ce n’était pas très clair.
La seconde ; Je m’étais également aperçu que le stade équestre du Grand Parquet débordait sur la foret lors de grandes épreuves, mais je pensais que ce n’était uniquement pour les grandes épreuves. Je me suis aperçu que même en semaine, certain chemins en FORET DOMANIALE était fermés pour les épreuves de cross.
La Troisième ; Un internaute m’a fait remarquer que si plusieurs groupes traversaient la zone interdite, la tolérance pourrait disparaître. Il est vrai que lorsque l’on présente une quinzaine de promenades sur un site internet ont n’imagine pas, qu’il puisse y avoir un afflue de randonneurs…
Dans cette
nouvelle version, j’ai supprimé la traversée du polygone. Il n’y a rien à voir
au polygone… Cela m’arrangeait dans la première version, pour faire une boucle
d’une douzaine de kilomètres, sans revenir au point de départ. Aujourd’hui je
vous propose deux promenades d’une dizaine de kilomètres. L’une coté Long
Boyau, l’autre Coté Salamandre. Il est possible de les faire dans la journée
avec retour au point de départ. Cela permet également de tirer le déjeuner du
coffre et de chercher un endroit tranquille, éloigné de la route ronde pour
déjeuner, et de repartir l’après midi. Le tout avec un sac léger. Ou de faire
deux promenades à des dates différentes.
Les puristes me diront… Mais
au milieu du polygone il y a le Puits du Cormier et sa légende… J’en est rêvé
durant vingt ans de voir se puits. Mais il était dans une zone interdite. Et puis, je me suis lancé, je l’ai trouvé et j’ai été déçu. Dans ma tête je
pensais retrouver la représentation d’un dessin que j’avais vu dans un livre. Mais avec les circuits
moto passant tout proche, il est à l’abandon
et à perdu tout son attrait. Carte IGN Trace GPS et Topo sans Commentaires
Trace 15 B Randogps.net Trace 15 A Randogps.net
Le code mobile de la randonnée 15 A est b182781
Le code mobile de la randonnée 15 B est b303485
15 A- Rocher du Long Boyau & Gorge aux Merisers
KM Temps Arret Vit/dépla Vit/globale Dénivelé
9 1h40 0h30 5,4 4,2
Notre point de départ se situe sur la route
ronde au carrefour d'Occident. Peut de places (4 ou 5 suivant
comment on ce gare, tout en laissant libre les barrières.
Promenade sans balisage
ou presque…
dans le secteur… Coupons la route du Séquoia sur la gauche, quelques mètres plus loin sur la droite la route Jean, Poursuivons tout droit la route Jean se dirigeant vers la route Dutour, (Parcelle 122). Par ici les routes ou le nom des routes est un peu bizarres ou aléatoire, elles s’arrêtent net ou bifurquent à angle droit. Nous abandonnons la route Jean qui bifurque sur la gauche et poursuivons tout droit par la route Dutour, longeons les restes d’une ancienne carrière de Grès, coupons la route du Renard et débouchons sur une route formant Té nous poursuivons à droite la route Dutour (Sur la Gauche le chemin doit rejoindre la route du Sommet). Coupons sur la droite la route Guyot et la route Dutour avec deux rangs de pavés, et poursuivons par la route VERS en direction de la route du Sommet. La route fait fourche, laissons la Route Vers sur la gauche et prenons sur la droite la sente le long des rochers. Nous arrivons à un ancien abri de carrier. Revenons un peu sur nos pas, contournons le bloc rocheux et remontons par une sente vers la route du Sommet et le balisage bleu,




formant Té route Léonard de Vinci que nous prenons à droite. Nous longeons le mur du golf, puis la clôture du Grand Parquet. Nous arrivons route du Long Boyau parcelle 126 que nous prenons à droite, la route fait fourche prenons à droite, parcelle 119 nous coupons la route du Mont Fessas. Nous arrivons au carrefour Dralet. Je suis étonné nous sommes vendredi et le carrefour est bloqué par une compétition équestre. Ma trace passe juste en limite, avec l’ancien circuit je ne pouvais ni traverser le polygone, n’y réaliser la petite déviation. Poursuivons la route du Long Boyau, jusqu’au carrefour Thouin ou nous prenons parcelle 126 la route Thoin sur la gauche vers le Puits du Cormier. Nous y trouvons trois pins greffés [pins comportant des boursouflures. Greffage des pins dans la forêt de Fontainebleau


parcelles résineuses de la forêt de Fontainebleau. Ces pins sont toujours vigoureux et d'une forme parfaite. Leur diamètre varie de 60 à 80 cm. Il est assez difficile d'évaluer leur nombre, car ils sont irrégulièrement dispersés dans des peuplements de pin sylvestre. Le nombre ne doit plus dépasser 1.000 ou 1.500, par suite des réalisations progressives au cours des exploitations normales, mais surtout à la suite des incendies qui, au cours des cent dernières années, ont parcouru au moins une fois la presque totalité des parcelles résineuses de la forêt.]


15 B- Rocher de la Salamandre
Notre point de départ se situe sur la route ronde au carrefour d'Occident.
Promenade sans balisage le GPS est conseillé

passons un abris de carrier ou pour les militaires et poursuivons notre trajet sinueux entre les rochers. Sur la gauche on aperçoit Fontainebleau. Le chemin descend et nous apercevons l’aqueduc de la Vanne. [Grand aqueduc du bassin de la Seine, amenant à Paris des eaux prises à 110 km en moyenne, au Sud-Est de la capitale, en Bourgogne, dans
le département de l'Yonne (et, subsidiairement, en Seine-et-Marne) ; eaux qui arrivent à leur destination par quatre départements (Yonne, Seine-et-Marne, Seine-et-Oise et Seine) [Depuis 1964 : Yonne, Seine-et-Marne, Essonne, Val-de-Marne, Paris]. Abstraction faite des sources de Cochepies (Yonne) et de celles des environs de Nemours (Seine-et-Marne), notamment de la superbe fontaine de Chaintreauville, l'aqueduc s'approvisionne à des niveaux très différents du sien. « Une moitié à peu près du débit, dit l'ingénieur Couche (Les Eaux de Paris), est fournie par trois sources hautes qui pénètrent directement dans l'aqueduc, et
l'autre moitié par une douzaine de sources basses, dont il est nécessaire de relever les eaux par machines ; la dérivation forme donc un ensemble plus compliquée que celle de la Dhuis. Elle comprend : un aqueduc collecteur de plus de 20 km, qui par l'intermédiaire d'aqueducs secondaires et de 5 usines hydrauliques , récemment renforcées d'une usine à vapeur, recueille le débit de toutes les sources et celui de nombreux drains ; un aqueduc de 136 km de développement, qui amène à Paris, à 80 m d'altitude, les eaux ainsi rassemblées, et qui, rencontrant sur son parcours des vallées profondes et de longues dépressions du sol, présente 14,5 km d'arcades et 17 km de siphons.
« L'aqueduc collecteur a pour point de départ la grande source d'Armentières (formée de trois jaillissements distincts), dont le niveau (111 m) a déterminé le sien. Cette source, qui est la principale de la vallée, et dont le débit a encore été augmenté par un drainage pratiqué souterrainement dans la craie, donne à l'étiage environ 20 000 m3 par jour, soit à peu près 230 litres par seconde. Elle est recueillie dans un grand bassin voûté qui, avec les galeries de captation, forme un ensemble auquel l'abondance et l'extrême limpidité des eaux donnent un aspect caractéristique. À la source d'Armentières vient se réunir
dérivation. Le débit de cette grande source (72 à 311 l/s) lui est amené par conduite forcée avec 22 m de charge. Cette chute représente en temps ordinaire une force motrice suffisante pour relever les deux premières sources basses, au moyen de deux usines élévatoires... Les autres sources basses sont réparties, par des aqueducs secondaires, entre trois usines mues par les eaux de la Vanne, dont Paris a acheté les chutes. Ces rois usines, espacées sur 8 km, représentent ensemble une force effective de 150 chevaux et envoient leurs eaux à l'aqueduc par des conduites spéciales de refoulement, à des hauteurs respectives de 15, 19 et 21 m. Enfin, comme à certaines époques elles deviennent trop




l'Archevêque, Molinons, Foissy ; puis au moment d'arriver à la source de Chigy, il franchit en siphon la vallée de la Vanne et reçoit peu après, en face du village de Chigy, la conduite secondaire dite aqueduc du Maroy, qui apporte les eaux de plusieurs sources inférieures. Il passe ensuite à Pont-sur-Vanne, à Malay-le-Roi où un siphon le fait communiquer avec l'aqueduc de Theil et de Chigy, qui est l'artère de la plupart des sources basses de la vallée acquises par la ville de Paris. À Mâlay-le-Vicomte, autre siphon de communication avec l'aqueduc susnommé ; et peu après aqueduc de dérivation des sources de Cochepies, grandes fontaines jaillissant à 10 km en droite ligne au sud, non dans la vallée de la Vanne,




51 000 m3, soit 390 l/s. L'aqueduc du Loing et du Lunain est tout du long établi suivant le système des conduites forcées ou siphon, sans une seule arcade : « ses sections en relief sont couvertes d'un manteau protecteur de terres gazonnées ». L'aqueduc de la Vanne passe à 1,5 km au sud de la ville de Fontainebleau, et à un peu plus de 2 km au sud du village d'Arbonne ; puis, laissant le bourg de Milly à 3 km sur la gauche, il franchit le vallon de l'École à Dannemois, et laisse à droite Soisy-sur-École, Champcueil et Chevannes, à gauche Mennecy. La traversée de la vallée de l'Essonne près de Mennecy, à Ormoy, à 5 km au sud-ouest de Corbeil, ne lui a pas été facile : il a fallu beaucoup de peine pour asseoir le siphon de passage sur les terrains mous et tourbeux des deux versants de cette rivière limpide. Suivant

maintenant, tantôt d'assez près, jamais de bien loin, la rive gauche de la Seine, l'aqueduc de la Vanne rencontre Lisses, Courcouronnes, Grigny, Viry, puis franchit en siphon le val de l'Orge à Savigny, et court sur le plateau entre l'Orge et la Bièvre. Morangis, Paray, Rungis, l'avoisinent : il passe ensuite au bas du fort des Hautes-Bruyères, et se porte, de colline à colline, au-dessus de la Bièvre par 77 arcades, supportées en partie par les arcades monumentales du vieil aqueduc d'Arcueil. Arcueil, c'est déjà Paris. L'eau de la Vanne s'arrête à Paris dans le réservoir de Montrouge ou réservoir de Montsouris, à côté du parc de Montsouris : on l'y emmagasine dans des bassins ayant ensemble 3 ha de surface et près de

250 000 m3 de capacité ; et, de là, sa pression naturelle la verse dans une grande partie de Paris, à tous les étages des maisons. Le réservoir est quadrangulaire ; « il est couvert, complètement édifié en maçonnerie de meulière et ciment, et composé de deux étages superposés, divisés chacun en deux parties égales, ce qui forme 4 bassins indépendants. Il a coûté 7 millions de francs, dont 2 millions pour l'acquisition des terrains et la consolidation des carrières » qui gercent ici le sous-sol de la capitale. En somme : des eaux « d'une limpidité parfaite, d'une température constante de 11° à 12°, gardées à l'abri de toute altération », prises à diverses altitudes, la plus grande étant de 133 m ;


prenons à droite, nous arrivons sur la D 152 que nous longeons sur une cinquantaine de mètres sur la droite, puis la route d’Achère à droite parcelle 137-142. Au carrefour Griffon nous prenons à gauche la route d’Adam, Parcelle 143 nous prenons à droite la route du Mont Enflammé, vers la route Clémentine. Nous grimpons le Mont Enflammé [La légende du Mont Enflammé est tirée du Fruit défendu de Gabrielle Anne Cisterne de Courtiras Saint-Mars. Je ne l’ai découverte nulle part ailleurs. J’ignore donc s’il s’agit d’une pure invention de sa part ou d’un récit traditionnel rapporté. Par précaution je préfère l’intégrer à ce chapitre. Une ou deux choses encore : le Mont Enflammé est situé entre le Rocher de la Salamandre et le Rocher de la Combe.]« Dans une certaine partie de la forêt est un rocher aride qui semble avoir été dévasté par on ne sait quelle malédiction. Autrefois des chênes verts, touffus et druidiques l'ombrageaient entièrement. Des bouleaux

rochers arides ; enfin la lumière s'arrêta, et la femme s'assit non loin de cette caverne ; elle entendit les paroles suivantes : Seigneur chevalier, je vous en conjure, ayez pitié de moi ! Je ne suis qu'une pauvre fille, croyez-moi, je ne suis pas digne de vous. Vrai Dieu ! Ma mie, je suis las de tes raisonnements, et ma patience, qui s'épuise à t'écouter depuis un si long temps, irrite encore mon amour ; soumets-toi donc enfin, car j'ai résolu que cette nuit, cette nuit même, tu seras à moi. Oh ! Noble seigneur, reprit la voix en sanglotant ; ayez pitié de moi ! De ma mère et de sa douleur. C'est ma fille, c'est Gilette, s'écria la pauvre femme. Et elle voulut courir ; mais elle vit surgir à ses côtés une longue figure rouge qui brillait sous la lune comme un rameau de corail qui lui posa le doigt sur les lèvres en lui disant : Écoute. Mais, messire Satan (si vous l'êtes), rendez-moi ma fille et je vous donne tout ce que vous voudrez. Patience, femme, encore quelques instants, et tu seras satisfaite ; ni toi ni ta fille n'êtes d'assez hautes proies pour moi. Silence donc, reprit-il en

serrant le bras de la vieille qui sentit comme un fer rouge le lui brûler, et cette marque resta, dit-on, ineffaçable. Que m'importe ta mère ? reprit le chevalier ; que m'importe sa douleur ! Depuis un mois que je te tiens enfermée dans cette grotte, quoi ! Je n'ai pu vaincre ta résistance ni séduire ta vanité ! Quoi ! Mon amour n'a pu faire naître le tien ? Eh bien ! Cet amour méconnu se changera en rage, et dussé-je briser tes membres gracieux et délicats, tu seras à moi, te dis je, à l'instant, à l'instant même. Et la jeune fille, au milieu d'une lutte qui paraissait horrible, murmura ces paroles entrecoupées : Puisse la sainte Vierge que j'implore me venir en aide et le diable te brûler vif, chevalier cruel. Et puissent tes prières n'être jamais exaucées, toi qui es inexorable pour moi ! Le diable ! reprit le chevalier avec un rire effroyable. Le diable est mon ami intime, et je ne le crains pas plus que tes imprécations. A peine avait-il prononcé ces dernières paroles qu'on entendit en effet un rire


une pierre rouge ayant la forme d'un cœur, l'emportèrent chez eux en disant à leurs femmes qu'il était le cœur d'une dame que le diable avait brûlé cette nuit dans la forêt, ils baptisèrent ce rocher : le Mont-Enflammé, et le nom lui resta. » (Toutes les légendes de cet article proviennent de : Traditions et légendes en seine-et-marne)] Au carrefour du Mon Enflammé parcelle 144, nous prenons à gauche la route Griffon, nous redescendons le mont, passons le carrefour Paulet (sur la gauche les routes de la Chimère et la route de l’Aube poursuivons tout droit parcelle 150) Nous sommes toujours sur la route Griffon remontons le rocher de la combe. Dans cette belle zone rocheuse, nous trouvons de belles gravures [Certainement d’anciens conscrits en poste dans ce lieu isolé pour empêcher à qui conte de pénétrer sur le terrain militaire du polygone, trompaient l’ennuie en gravant ; qui son nom, qui sa maison, certaine sont en

