mardi 2 décembre 2025

Randonnée Le Plus Loin Possible 2025 - Etape 121 Sisteron - Volonne


 
 

 

 Poursuite de mes promenades autour de la France (Randonnée Le Plus Loin Possible) sur


le plateau du Vercors. Trois promenades pour traverser les vallées de ce massif
 
du Nord au sud. Après le Vercors nous parcourons Les
Baronnies - Provençales.
Aujourd’hui l’étape sera entre Sisteron à Volonne
 
 
  
 
 

  

 
 
 
J’ai ajouté pour ces parcours de montagne le dénivelé négatif. Lorsque j’ai annoncé à mon groupe de randonneurs du dimanche que je partais deux  semaines pour traverser à pied le Vercors, une partie de la Drôme pour me rendre dans les Alpes de Haute Provence… En bon fanfaron, je leur dis que ce sera facile, je ne fais que descendre… vers le Sud-Est. En effet beaucoup de descentes surtout dans le Vercors et cela fait mal aux cuisses. J’ai ajouté également l’indice IBP qui évalue automatiquement la difficulté d’un itinéraire

L’exemple est simple à comprendre. Un parcours classé rouge vous le trouverez plus ou moins facile suivant votre préparation physique. 

En regardant le tableau en fin de page, un indice 84 est difficile pour une préparation moyenne. Dans le parcours Saint Nizier - Lans en Vercors, classé 84, la seule vraie difficulté sera la distance et le dénivelé. Le parcours se faisant en grande majorité sur des chemins. 

Mais Moyen pour une haute préparation, et facile à très facile pour une très haute préparation.

L’année dernière j’ai rencontré une randonneuse qui partait pour Saint Jacques de Compostelle sans aucune préparation. La marche, connaissait pas, m’avoue t’elle lorsque nous attendions que l’hôte nous ouvre sa porte. Après cinq jours, ses pieds étaient en sang, et elle n’était que dans les Landes. On était loin de la montagne, loin de chemins difficiles.

  

 

En agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25

 Carte OpenStreet        Trace GPS et topo sans commentaires     Trace Randogps

 Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Le code mobile de cette randonnée est b429338

Carte VisoRando     Cliquez sur le rectangle à côté du numéro

  Km       Temps    Arrêt     V/d     V/g      Dénivelés    Dénivelés     IBP

  13,5       3h50      3h00      4,3       2            321 +         339 -            46

Jeudi 19 juin

 C’est presque une journée de vacances avec 14 kilomètres à réaliser. Cela le deviendra.




Pas de chance. Lors de l’étude de l’itinéraire, je n’avais pas prévu de m’arrêté à Volonne mais à Château Arnoux. A Volonne je passais à l’église Saint Martin faisait la balade jaune (sentier des Tigne ‘’ou, et’’, celui des tours) grimpant dans la foret des Pénitents Nord en passant devant la tour de l’horloge, et la tour ruinée, cela me faisait 25 km, avec environ 800 m de dénivelé. Une bonne journée. Je trouvais des hébergements, et un château me permettant de passer une fin d’après midi à visiter. J’avais même imaginé mettre la boucle des pénitents dans mes petites randos. Tout c’est écroulé lorsque j’ai voulu retenir une chambre à Château Arnoux. Pas de place même dans les hôtels, tout était complet. Il y avait, je ne sais qu’elle rassemblement politique ou sportif monopolisant tout les établissements du secteur. Et puis autour, je n’ai pas trouvé beaucoup de chambres d’hôtes, des gîtes oui, mais pour la semaine. Me baladant sans toile de tente, à mon âge on préfère un matelas épais plutôt qu’un tapis en mousse de 5mm. Je l’ai fait à mes débuts, mais j’avais 5 ou six campings à la suite. Pour une nuit en camping, et onze nuits dans un lit, j’ai trouvé que le rapport poids et utilisation n’était pas pour la toile. C’est tout de même trois kg de moins, voir quatre avec le barda pour chauffer, je ne m’intéresse pas trop aux campings, généralement les mobil-homes sont loués à la semaine et pas à la nuitée. Quoi que, depuis que j’ai traversé le Jura Sud et la Chartreuse, je sais que certain camping situé proche des GR disposent de toiles louées pour les randonneurs comme moi. Il me restait soit de chercher un hypothétique camping, soit modifier ma route, en sachant que mon but était Digne les Bains et que de Château Arnoux - Digne les Bains par les GR c’est plus de trente kilomètres. Une troisième solution était d’abandonné ses deux derniers jours et de prendre le train à Sisteron. Mais là cela me déstabilisait mes projets de l’année prochaine. J’ai cherché d’autres solutions, comme coucher deux nuits à Sisteron et prendre les transports en commun, mais même l’hôtel ou j’étais n’avait plus de place pour ce jeudi. Quant à se rendre à digne les Bains en transport, pour faire des allers-retours, c’est la galère, il faut une journée par le train. Je tente les Campings, il y en a deux. Je regarde en premier, parce qu’il se trouve à la sortie de Volonne, donc plus proche de Digne les bains, le grand camping en bordure de la Durance, mais je n’ai pas beaucoup d’espoir c’est un cinq étoiles. En effet sur leur site internet, on ne peut pas louer moins de quatre jours. Il en reste un que je n’ai pas sélectionné parce qu’il était trop prêt de Sisteron ‘’Les Terres de Vanson’’ et puis ce camping à la ferme ne m’arrange pas il est à trois kilomètres avant Volonne ce qui va augmenter d’autant la distance de demain. Je suis dans l’expectative, perdre deux jours de rando, ou tenter les Terres de Vanson. Je fais le calcul de la distance du camping jusqu’à Digne et me rends compte que le kilométrage est pratiquement identique à ma trace partant de Château Arnoux. Coucher aux Terres de Vanson ne me rallonge pas. J’imagine même, si les 
propriétaires sont là, déposer mon sac dans un coin, et réaliser la promenade jaune sans sac. Les Terres de Vanson dispose d’un chalet, avec une douche solaire et toilette sèche, j’ai connu la même chose dans le Haut Languedoc ou c’était un gîte de groupe, à l’époque gardé. Totalement isolé dans la montagne et la foret, c’était une ancienne maison forestière. La gardienne me faisant faire le tour du propriétaire, me montrant la douche, une pièce, enfin un ancien rangement, aménager en douche. Un bidon plastique de 200 litres, un chauffe eau à gaz et une pompe. Pince sans rire, elle me dit… Ici vous n’êtes pas limité en temps pour prendre votre douche. Mais après il vous faudra remplir le bidon d’eau avec un saut de dix litres. et la pompe à main se trouve de l’autre coté de la maison. Vous avez compris que l’on réfléchi à deux fois avant de rester sous la douche. Donc une douche avec de l’eau courante, même si l’eau chaude est limité par le temps d’ensoleillement ne me dérange pas. Je téléphone pour connaître la disponibilité, l’hôtesse est charmante et ne rechigne pas pour une nuit. (Depuis le COVID beaucoup de chambres d’hôtes louent pour   deux ou trois nuits   minimum). Le chalet est libre. Par   contre pour la   table d’hôtes comme pour l’instant je   suis seul ce n’est   pas gagné, même si c’est annoncé   dans la tablette de   présentation. Il faut que je rappel la   veille. Pour une   nuit pas d’acompte on joue sur la   confiance réciproque.   Confiance réciproque, si je ne   viens pas il faut   prévenir, c’est une affaire d’honnêteté.




 Je pars de Sisteron vers 8h00, je ne suis pas pressé, j’ai   le temps. Aujourd’hui je ne prends pas le tunnel, mais   par le centre ville, la rue droite, puis de Saunerie. Au   parking à l’entrée de la ville je poursuis par les   escaliers faisant une brèche dans le parapet et   descendant vers la Durance. Je suis toujours aussi   subjugué par cet ensemble rivière, village, montagne,   surtout que la montagne est caractéristique par sa   forme. Comme si l’eau avait creusé de profonds sillons   dans le calcaire. L’un de ses sillons accueil l’école d’escalade. Traversons le pont au dessus de la Durance et de l’autre rive nous avons une vue sur Sisteron. La Citadelle imprenable, hier trop fatigué je n’avais pas 

le château de Briasc
remarqué que le tunnel passait en dessous et que le parking et les escaliers que nous avons descendu se trouvait dans les fortifications basses. Prenons à droite la D4 en direction de Volonne. De ce coté la vue sur Sisteron est magnifique. J’ai l’impression de me retrouver dans le Haut Languedoc au pied des châteaux cathare ou l’on a du mal à distinguer le château, de la roche. Ici on ne sait plus ce qui est forteresse ou rocher. La ville située sur le coté, les hautes maisons s’étageant sur le reste de la colline. Laissons sur la gauche l’impasse du rocher ou nous trouvons un panneau d’information et les départs de circuits. Poursuivons tout droit et prenons à gauche la D 17 ou nous trouvons également un panneau d’information (route forestière de la Baume, et Entrepierres ou Mairie d’Entrepierres. Ça une départementale ? Je n'ai jamais vu si petit. C'est également le GR 406. La route Napoléon à pied Au plus proche du cheminement réalisé par Napoléon en mars 1815, le GR 406 autrement nommé "route Napoléon" permet de traverser les paysages encore préservés et authentiques des Alpes-de-Haute-Provence et de découvrir un patrimoine remarquable, un très bel itinéraire de 127 kilomètres. Nous grimpons, sur ce chemin bitumé que l’on ose appelé départementale, creusée sur le flanc de la montagne. D’un coté le flanc abrupt de la montagne et de l’autre, la largeur d’environ une voiture, des séparateurs de route mis en bordure du ravin surmonté d’un grillage. Au moins nous avons le mérite d'avoir une magnifique vue sur Sisteron et je ne pensais pas que la ville s’étalait dans la vallée. Nous avons une fourche, la route de droite dessert quelques maisons. Aux dernières maisons nous avons un beau panneau interdit à tout véhicules mais reste accessible aux randonneurs et aux cyclistes (après je me rendrais compte que l'on peu la descendre). Ce qu'il appelle route se dégrade nettement. Nous passons une fontaine, un trou d'eau très calcaire qui à formé une stalactite à la sortie de son tuyau. Situé dans un autre endroit cela pourrait certainement faire une belle fontaine pétrifiante. Lorsqu'elle suinte elle dépose tout son calcium sur le mur. Nous apercevons quelques clôtures, je pense qu'il n'est pas pratique d'atteindre les quelques propriétés situées sur le versant de la montagne à moins que ce ne soit que des bâtiments agricole, c’est vraiment isolé par ici. Après quelques virages en épingles à cheveux nous arrivons aux antennes émettrices et poursuivons la grimpette. Je fais plusieurs poses, il fait déjà très chaud, et je regrette d’être parti si tard. Heureusement les arbres projettent un peu d’ombre sur la route. A la patte d’oie, (Panneau d’information Route forestière de la Baume), nous laissons un chemin carrossable sur la gauche se dirigeant vers les falaises de la montagne de la Baume et la Grotte du trou de l’Argent, le départ semble facile avec cette route carrossable, mais je suppose qu’au pied de la falaise cela se complique car elle est classée comme, une balade difficile. Le Trou d’Argent, c’est un peu la randonnée ludique du Sisteronnais. A celles et ceux que le maniement des cordes et des dégaines inspire peu, la Nature a offert un beau joker qu’il va falloir cependant mériter. 680 mètres de dénivelé, on a vu pire mais ceux-là devraient toutefois vous titiller un peu les mollets. La récompense vaut largement plus que l’effort avec un final étonnant, littéralement fondu dans la roche, avant de libérer un point de vue remarquable sur les Alpes-de-Haute-Provence. Bref, vous l’aurez compris, vous en aurez pour votre argent si vous vous êtes donné la peine de venir jusqu’à Sisteron et de grimper ici. Un autre article me ferait presque regretter de ne pas avoir remarqué cette balade bien trop proche de mon point de départ. Comme aujourd’hui j’avais le temps, j’aurai pu réaliser un aller-retour. Je dis presque, parce que plus complet sur le parcours je ne suis pas sur de mi risquer avec un sac de 14 kg sur le dos. [En randonnée il y a des parcours qui sortent de l'ordinaire. Le trou de l'Argent en fait parti ! Cet itinéraire sportif, classé en randonnée du vertige, traverse une grotte et par un passage aérien (barreaux d'échelle et main-courantes) permet de gagner le sommet de la Baume, offrant une vue panoramique sur Sisteron et la vallée de la Durance. [https://rando.sisteron-buech.fr/api/fr/treks/14554/trou-de-largent.pdf]. La route est redevenue une vraie route. Petit à petit le paysage se dégage et nous découvrons une plaine dont l’horizon est tout de même barré par la montagne. C'est la que je m'aperçois que l'on peut descendre la route. C’est je crois également à partir de ce chemin que nous commençons à descendre vers la plaine. La route est encore moins large que de l’autre coté. Au carrefour ou nous trouvons le poteau d’information ‘’la Collette’’, j’abandonne la D 17 et prend la route de droite, ici c’est la plaine agricole, peu d’arbres et un soleil de plomb qui me tape sur la tête, je trouve ce paysage magique, les céréales ont été coupés, ou alors les prairies sont brûlées par le soleil, cela nous donne un magnifique tableau de rubans jaune d’or s’insinuant jusqu’à l’horizon, entre les collines verte de bois, puis buter sur les montagnes grises de l’horizon. Le panneau nous indique la direction de Salignac, nous sommes toujours sur le GR 406, et cela me fait tout de même quelques choses de me dire que peut être je marche dans les pas de Napoléon Ier. Mentalement il faut se stimuler, il fait très chaud, le soleil darde ses rayons sur la région et je suis déjà fatigué. Au carrefour du lieu dit ‘’la Collette’’, nous prenons la rue de droite. Les 

champs de lavande apparaissent de nouveau. Au milieu de nulle part en bordure de la route, au milieu d’un champ, un petit bâtiment le four à pain et de l’autre coté de cette même route le château de Briasc, une belle bâtisse entouré d’oliviers, situé au milieu de la façade, une tour, la partie basse doit recevoir l’escalier sous le toit en poivrière un pigeonnier. Signe que le propriétaire avait les moyens. Il m’a 
semblé qu’il était abandonné. Au carrefour suivant je fais une grosse pose, aujourd’hui pas de ruisseau, pas de rivière et même pas de fontaines pour se rafraîchir. Prenons à gauche la route de Champ Genis, j’adore ce paysage de plaine, s’étalant jusqu’aux premières collines verdoyantes, derrière cette première ligne les monts et pour terminer barrant l’horizon en déchirant le ciel la montagne. Contournons la ferme de la Grande Pièce et nous arrivons à une fourche plantée d’un verger. Prenons à droite la route de la Saussette, nous sommes toujours sur le GR 406, sur la droite avant la ferme un champ de lavande. Je fais une pose un peu avant la fin du verger, pour la simple raison que les arbres sont arrosés par une pluie de jet d’eau. Pas trop longtemps pour ne pas détremper le sac, et en me retournant je vois la montagne dominée pas ses falaises abrupte, peut être la montagne de ‘’Gache’’. Un peu avant la ferme, nous prenons la route carrossable sur la gauche, puis le chemin de droite (nous faisons une épingle à cheveux gauche-droite), traversons à guet le ravin de la Sausette, et longeons un champ de lavande. Après le champ traversons un bois de sapin c’est très mal balisé, nous contournons une clôture de maison et débouchons sur la D 604 que nous prenons à gauche et entrons dans Salignac
. Comme il fait très chaud, mes réserve d’eau ont bien diminué, je pensais en trouver dans ce village, je traverse un quartier neuf, le restaurant est encore fermé, même autour de l’église les maisons sont neuves et le cimetière n’est plus autour de de cette dernière. Comme nous passons sur les hauteurs du 

village, je n’aperçois pas de commerces, n’y d’informations indiquant un commerce par contre le panneau d’information pour les randonneurs m’informe que je suis à mi chemin. Volonne est à 8 km soit environ à deux heures. La rue descend et au carrefour nous prenons à droite la direction du cimetière et du vieux village, la route peu large serpente en grimpant, heureusement il n’y a pas de voitures, car nous sommes coincés entre la colline et une barrière de sécurité, nous grimpons. A la fourche suivante plus de pancartes, par contre nous avons une vue sur les toits étagés du village et la montagne derrière. Je ne comprends pas qu’il faut prendre à droite pour trouver le cimetière, je ne regarde pas la carte non plus, autour de moi ce ne sont que des maisons neuves, je suis bien trop fatigué pour me perdre dans un lotissement. Je poursuis ma route qui grimpe en plein soleil, enfin je gagne un bout de foret et trouve de l’ombre. Je fais une pose face au petit sentier permettant de se rendre au vieux village, situé sur une colline. Ce devait être mon chemin, je faisais ce crochet. On y trouve certainement un beau paysage, la chapelle Saint Joseph étant sur le point haut et l’église Saint Clément un peu plus bas, mais dans ma tête je ne suis plus à ma marche, il fait trop chaud, je suis fatigué et puis je sais maintenant que, Volonne se trouve à huit kilomètres et que mon camping se trouve à trois kilomètres avant cette ville, c'est-à-dire à cinq kilomètres, soit environs une heure de marche, je pense que ma réserve d’eau tiendra bien une heure. Je ne vois plus qu’une chose poser le sac, manger mon pain sur-calorique et, et, j’abandonne mon idée d’un circuit de l’après midi dans la foret des pénitents, pour partir à la recherche d’un coin à l’ombre en bordure de la Durance qui se trouve à environ un kilomètre du camping j’y passerais l’après-midi. La route redescend, sort de la foret et nous changeons de vallée, la route agrémenté de maisons isolées serpente dans cette vallée bordées de montagnes. Un tableau impressionniste en grandeur nature. Entre deux maisons nous quittons la route pour un sentier pédagogique que nous prenons à droite ou l'on nous parle de faucilles de Dinosaures et de
mer
. Enfin la mer il y a très longtemps qu'elle fut la.  Nous descendons dans un terrain caillouteux gris et tout raviné, et longeons de longs ravins pas trop profonds, je cherchais une description, imagé, j’ai l’impression d’être sur la ‘’lune’’, voilà c’est un paysage lunaire, avec malgré tout quelques arbres chétifs. Nous débouchons sur une route que nous prenons à gauche. Laissons une voie sur la gauche, poursuivons la route, après quelques virages Laissons une route sur la gauche et nous arrivons aux quelques maisons du Cros. Prenons la route à droite. Devant nous se dresse, La montagne de Saint Martin, son 
flanc creusé de ravins. Nous sommes toujours sur le GR 406. Nous descendons jusqu'à la rencontre de la D 4 en passant au dessus du ravin du Jas du Moine, en ce début juin un fossé comportant quelques trou d’eau. Poursuivons tout droit sur environ deux cent mètres, et au poteau d’information prenons à gauche le chemin traversant le bois, puis un champ. Je n'avais pas remarqué qu'il fallait traverser le Riou de Jabron à gué. D'habitude il y a toujours un pont même sommaire, ici il n'y a rien. Normal je n’ai pas vu que le GR bifurquait à la lisière du verger pour le traverser. Le pont est en amont. Je ne dois pas être le seul à me retrouver devant ce gué, il me semble même qu’il y a une balise, pourtant sur la carte nous faisons un crochet par le verger. Trois pierres instables sont installées, mais ne permettent pas de traverser sans se 
mouiller les pieds. Le ruisseau qui pourrait être encore plus large. Heureusement que nous sommes en basses eaux. Il y a malgré tout du courant et à l'endroit où l'on doit traverser, c'est le plus profond. Disons que l'eau passe au-dessus des chaussures à tiges hautes, si vous n'empruntez pas les trois pierres qui me semblent glissantes et instables. Je pense que lorsqu'il pleut c'est bien plus compliqué, le gué étant derrière le virage du ruisseau, on voit qu'il déborde et coupe au plus cour son virage actuel. Je cherche autour un meilleur passage mais suis bloqué par la végétation et plouf le pied dans l'eau par dessus la tige haute. Ce ruisseau ne me donne pas envie de m’arrêter pour me rafraîchir. Nous longeons le cours d'eau, des vergers et débouchons de nouveau sur la D4 pour passer la grande rivière du Vançon. 
Photo internet les terres du Vanson

Large lit  de cailloux pour un filet d'eau. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Van%C3%A7on. Il n’est pas loin de midi, la route monte un peu nous arrivons à une sorte de parking ou d’aire de stockage de bois, le GR 406 tourne sur la droite, longe les vergers pour se rendre à Volonne. Je suis presque arrivé à mon camping à la ferme. A l’origine je poursuivais jusqu’à Château Arnoux. J’ai le choix de poursuivre et de me trouver un petit coin sympa en bordure de la Durance pour y passer l’après midi. Vu la chaleur je suis complètement démotivé pour une balade grimpant dans les bois des pénitents avec mon gros sac, ou de me rendre à château Arnoux pour une visite du village et du château. Soit je me rends chez mes hôtes au camping des Terres du Vanson. Soit je me trouve un petit coin tranquille en bordure de la Durance.

Photo internet les terres du Vanson

Midi c’est bien et c’est mal… A midi on est sûr de trouver du monde, c’est mal car si les hôtes tiennent à être tranquille pour manger, on risque d'être reçu avec une pointe d’agacement. Je tente le coup. Poursuis la départementale, et des panneaux nous indique le camping à la ferme et la vente de fruits et légume au détail. La porte est ouverte. Sur la droite tout de suite en entrant un mobil-home, je poursuis l’allée carrossable qui monte légèrement et découvre sur la droite en contre bas d’un talus, d’un coté l’aire des toileux et camping-car, avec électricité et les sanitaires, et sur la gauche les serres. En poursuivant l'allée, des rangées d’oliviers délimite l’espace privé de l’espace camping. Je suppose que j’ai dû couper un rayon infra rouge indiquant que quelqu’un avait 

Photo internet les terres du Vanson
franchi le portail, parce que, à peine devant la maison à chercher, soit l’accueil, soit une sonnette, le propriétaire est sorti de l’arrière de la maison. Après m’être présenté, son visage s’est éclairé. J’étais le bien venu, à cette heure. Une fois dans la place l’hôtesse est également arrivée le sourire aux lèvres. Ils avaient un gros souci, ce matin l’office de tourisme leur demande si il leur reste de la place pour cinq ou six personnes, et pour loger tout ce monde ils ont besoin de mon chalet. Comme je n’avais pas téléphoné la veille pour savoir si je pouvais manger, et que je n’avais pas non plus, confirmé ma venue, (j'avais retenu il y a deux mois), elle allait me téléphoner pour savoir si je venais. Déception… Dans mon gros sac, je n’ai pas de toile. Tant pis je vais annuler le groupe. Je comprends la situation, moi je ne suis là, que pour une nuit. Cinq nuitées et peut être plusieurs jours, c’est mieux qu’une. Et puis refuser à l’Office de Tourisme, c’est peut être perdre de la crédibilité et des clients. Je fais un deal, Je veux bien abandonner ‘’mon chalet ou la cabanne’’ si vous avez une autre solution pour me loger. [Je me souvient d’un hôtel dans le Pyrénées au pied de Bannière de Luchon. 
Paysage de la Salle de d’accueil pour les stages 
 J’étais le seul à l’hôtel. Le soir, dans la conversation entre deux plats, la propriétaire me narre que sont hôtel fonctionne grâce aux groupes réguliers d’ouvriers itinérants et aux associations de cyclistes venant se mesurer aux cols de la région. Sans complexe elle me dit ; Que si son hôtel avait été retenu par l’un de ses groupes elle aurait abandonné ma réservation sans compensation… je savais qu’il n’y avait rien aux alentours à une distance de marcheur, puisque j’avais modifié ma trace pour venir chez elle. L’hôtel que je souhaitais était encore fermé. Ma semaine itinérante aurait été fichue]. Dans ce cas la réflexion va très vite… La maîtresse de maison dispose d’une pièce de travail, (Pièce pour les séminaires me semble t'il, de 80 mètres carré), agrémenté d’un salon d’été (véranda) et aujourd’hui il n'y a pas de séminaires. Elle me montre la pièce qui est immense, (par rapport à une chambre de 9 m2), entourée de baies vitrées sur deux cotés donnant
Du même lieu le matin à 5h30 
 une vue, sur un champ de lavande et la montagne. La montagne. De l’autre fenêtre j'ai vu sur le jardin d’agrément et la piscine. En effet aujourd’hui c’est un peu encombré. Voilà la pièce avec sa véranda, que je vous propose pour abandonner le chalet à deux places. (Oui c’est pas tout à fait comme cela que s’est proposé). Nous débarrassons tous mon petit bazar, et l’on vous installe un lit d’une personne. Vous serez même mieux que dans le chalet il y fera plus frais, l’inconvenant vous n’avez pas de volet n’y de rideaux. Affaire conclu. De ne pas avoir de rideau, ne me dérange pas, il n’y a pas de vis-à-vis, hors mi la nature, même le camping n’est pas de ce coté et de toute façon il est en contre bas. Je me lève à six heures et demain j’ai plus de trente kilomètres pour rejoindre Digne les Bain, et avec cette chaleur je souhaite partir de très bonne heure. En attendant, je m’installe sur une petite table à l’extérieure pour manger mon pain de guerre, (un cake bourré de calories, une boîte de sardine et une boîte de légumes
derrière les serres les Bonsaïs
 au thon, le tout sans pain, je n’ai pas pensé à en prendre à Sisteron et rien trouvé en cours de route. Je n’ose pas abuser et en demander, car il y a vente de produits bio à la ferme, peut pas de pain, mais généralement on en a toujours à la maison. Je ne demande pas de tomates, ni de fruits, je n’y pense pas. Mais hôtes sont déjà à font pour préparer la pièce. En dix minutes j’avais terminé mon frugal repas, et m’approche de la piscine pour m’installer sur un transat à l’ombre d’un arbre. Dans la pièce cela s’active pour me préparer ma chambre. On vient me chercher pour me présenter mon logement et connaître ma décision, tout en me répétant que si cela ne me convient pas, ils ne prennent pas les personnes de l’Office de Tourisme. Je repense à cet hôtel des Pyrénées, voilà des personnes qui ne font pas cette activité que pour l’argent, ils honorent leurs paroles. Deux pièces pour moi tout seul, sanitaires douche, proche, il suffit de sortir et de faire le tour de la pièce par l’extérieure. Je suis le roi, c’est parfait. Et puis après s’être démené comme ils l’on fait pour préparer 
la pièce, ils ont même passé l’aspirateur… il serait mal venu de dire non. L’hôtesse est tellement contente qu’elle me donne la jouissance de la piscine qui est normalement réservé à la chambre d’hôte, et comme il n’y a pas de cuisine, ce soir je serais leur hôte. J’oublie, immédiatement que je n’étais entrée, que pour déposer mon sac et réaliser le petit sentier dans les bois des pénitents sans charge sur le dos. Il fait tellement chaud en cet après midi, vu mon état de fatigue, je ne refuse pas de rester dans ce magnifique endroit, sauf que je n’ai pas prévu de maillot de bain. J’en prends un, lorsque je suis en refuge, c’est plus pratique pour se déplacer des dortoirs afin de se rendre aux douches ou aux lavabos. Je n’avais pas de refuge dans ce périple.  
  Après avoir déménagé toute une armoire à la recherche d’un maillot qu’ils prêtent aux amis venant leur rendre visite, ils me trouvent le short de bain. J’ai passé une bonne après midi, à me baigner, à me reposer, à bronzer, enfin à prendre des coups de soleil. Entre deux longueurs, et trois coups de soleil, je me rends aux serres ou le propriétaire à des Bonsaïs, des pins, des chênes et je ne sais plus quoi d’autre, j’y passe un moment il y en trois cent. Vers dix sept heures le groupe arrive. Le soir le repas fut servi sur la terrasse, et j’ai passé une merveilleuse nuit dans ma chambre improvisé.

Mais les Terres du Vanson ce n'est pas qu'un camping (l'histoire et les photos proviennent du site internet de la ferme).

Son Passé

Photo internet les terres du Vanson

Un cabanon en pierre datant de la révolution (1780) édifié sur un terrain agricole de 2 ha irrigué par la rivière du Vanson. Acquis en 2006 avec des objectifs passionnés : Cultiver la terre dans une démarche écologique ; Redonner vie à ce patrimoine rural. Très vite, ils ont constaté que la terre était riche et que ce lieu disposait d'un potentiel énergétique favorable au ressourcement. De là, le projet Cueillir et Accueillir est né !

Son présent 

 Cueillir et Accueillir !

 Cueillir : C'est cultiver et récolter des produits biologiques de qualités au fil des saisons, destinés à la vente et la consommation sur place. 
Accueillir : C'est recevoir, héberger, accompagner les visiteurs et leur proposer des outils de développement personnel (conférences, ateliers, stages) à la journée ou en séjour... Riche de leurs voyages, de leurs rencontres et de leurs expériences... Nos hôtes ont eu le désir 
Photo internet les terres du Vanson
de créer un lieu d'accueil et de ressourcement au sein de notre Terre. La récolte, le paysage et le terroir sont assurés par le maître de maison qui développe une complicité intime avec la nature. L'accueil, le ressourcement et l'accompagnement sont assurés par notre hôtesse qui vous offre une ouverture profonde à travers les séjours, les ateliers et les conférences.... qu'elle organise.
Voilà pourquoi je me suis senti si bien chez eux, que je n'ai pas regretté mes 14 km et que je me suis ressourcé sur cette terre, pour l'épreuve qui m'attend demain  

 Montées


 Distance Km

 Km au total en %

 Vitesse en Km/h

 Temps h:m:s

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 0

 0:00:00

 

 Entre 15 et 30%

 0.039

 0.29

 0

 0:00:00

 

 Entre 10 et 15%

 0.494

 3.66

 3.9

 0:07:36

 

 Entre 5 et 10%

 2.672

 19.78

 3.84

 0:41:48

 

 Entre 1 et 5%

 2.107

 15.59

 4

 0:31:38

 

 Total

 5.313

 39.32

 3.93

 1:21:02

 Terrain plat

 

 Dénivelées de 1 %

 2.135

 15.81

 4.93

 0:25:59

 Descentes

 

 Entre 1 et 5%

 3.257

 24.11

 4.43

 0:44:07

 

 Entre 5 et 10%

 2.088

 15.45

 4.66

 0:26:54

 

 Entre 10 et 15%

 0.595

 4.4

 4.15

 0:08:36

 

 Entre 15 et 30%

 0.123

 0.91

 5.01

 0:01:28

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 0

 0:00:00

 

 Total

 6.062

 44.87

 4.49

 1:21:05

 

Total trace: 

 13.51

 100 %

 4.31

 3:08:06

  

Echelle comparative des valeurs IBP

 


Quelques photos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
















 
 
  
 
 
 
 
 


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