Poursuite de mes promenades autour de la
France (Randonnée Le Plus Loin Possible) sur
le plateau du Vercors. Trois promenades pour traverser les vallées de ce massif du Nord au sud. Après le Vercors nous parcourons Les Baronnies - Provençales.
Aujourd’hui l’étape sera entre Volonne – Digne les Bains
J’ai ajouté pour ces parcours de montagne le dénivelé négatif. Lorsque j’ai annoncé à mon groupe de randonneurs du dimanche que je partais deux semaines pour traverser à pied le Vercors, une partie de la Drôme pour me rendre dans les Alpes de Haute Provence… En bon fanfaron, je leur dis que ce sera facile, je ne fais que descendre… vers le Sud-Est. En effet beaucoup de descentes surtout dans le Vercors et cela fait mal aux cuisses. J’ai ajouté également l’indice IBP qui évalue automatiquement la difficulté d’un itinéraire.
L’exemple est simple à comprendre. Un parcours classé rouge vous le trouverez plus ou moins facile suivant votre préparation physique.
En regardant le tableau en fin de page, un
indice 84 est difficile pour une préparation moyenne. Dans le parcours Saint
Nizier - Lans en Vercors, classé 84, la seule vraie difficulté sera la distance
et le dénivelé. Le parcours se faisant en grande majorité sur des
chemins.
Mais Moyen pour une haute préparation, et
facile à très facile pour une très haute préparation.
L’année dernière j’ai rencontré une randonneuse qui partait pour Saint Jacques de Compostelle sans aucune préparation. La marche, connaissait pas, m’avoue t’elle lorsque nous attendions que l’hôte nous ouvre sa porte. Après cinq jours, ses pieds étaient en sang, et elle n’était que dans les Landes. On était loin de la montagne, loin de chemins difficiles.
En agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte OpenStreet Trace GPS et topo sans commentaires Trace Randogps
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Le code mobile de cette randonnée est b429801
Carte VisoRando Cliquez sur le rectangle à côté du numéro
(Le dénivelé positif entre le GPS 941 mètres, et celui calculé avec l’IBP par rapport à la trace ne corresponde pas 524 mètres).
Vendredi 20 juin
Le
lendemain en effet le jour me réveille autour des cinq heures du matin et j’assiste
au lever du jour sur la montagne, c’est féerique. Un dernier mot sur ce camping
à la ferme qui m'a emballé, ce n'ai pas le premier que je fais. C'est peut être,
parce que l'on est dans le sud mais ils ont toujours le sourire et un mot gentil.
Prêt à dépanner également. Des touristes cyclistes étrangers, voulaient goûter
le vin de la région, et certainement pas le courage de retourner en ville (6 km
aller-retour). Mais hôtes en ont un peu… Pour la table d’hôte. Cela ennuyait
nos touristes de boire le nectar dans des gobelets en plastique, alors nos
hôtes ont prêtés deux verres. Attention malgré tout à ne pas dépasser les
limites. Hier mes hôtes me disent que le camping fonctionne beaucoup avec les
groupes de treks et de VTT. Et le groupent ne se trompent pas ils reviennent,
de manifestation en manifestation.
Durant le dîner l'hôtesse me demande mon
parcours du lendemain. 34 km et demain la température va monter comme mon
parcours à 34-35 degrés. Une discussion animée, sur mon itinéraire. Il y a tout
de même d'après le calculateur 800 m de dénivelés positif, et
je pense que sur
34 km cela devrait passer, la grosse difficulté se trouve dans la forêt des
pénitents et son col, et qu’il n’est qu’à 780 mètres d’altitudes, ensuite c’est
de la descente jusqu’à Digne qui se trouve à 600 mètres. Je ne regarde jamais
le profile de ma trace et heureusement, parce que sinon je me serais aperçu que
c’était ce que l’on appel en cyclisme un faut plat. Après les pénitents nous
descendons graduellement jusqu’à 500 mètres puis doucement nous remontons. Ce
qui me fait peur c’est la chaleur. Mon hôtesse le connaît ce col et cette foret,
elle y jouait lorsqu’elle était petite. Je ne voudrais pas vous décourager,
mais si vous pouvez, faites une nuitée à Mirabeau et poursuivez le lendemain
cela serait bien. Parce que là bas dans la foret, cela grimpe comme ça, et elle
met son bras et la main en oblique montant raide vers le ciel. Sauf qu'à
Mirabeau il n'y a qu'une chambre d'hôtes équestre pouvant loger deux personnes.
Quant à moi l'heure de mon bus samedi matin ne me le permet pas, et je perdrais
ma nuitée de Digne. Quoi qu'il advienne il faut que je passe.
Ce matin je
ne prends pas mon petit déjeuner, enfin si, je prends le mien, mon pain de
guerre à deux milles calories et un verre d’eau pour faire passer le tout. J’ai
oublié qu’il me reste du café et qu’il y a de l’eau chaude au lavabo. A cinq
heures je suis réveillé, je patiente jusqu’à 6h30, parce que je pensais voir
mes hôtes, leurs ayant dit que je partais vers 6h30. Hier l’hôtesse voulait
faire une photo avec mon sac sur le dos. Mais Pas levé, ou déjà au boulot. L’hôte
arrosant ses plantations le matin pour ne pas que les sangliers viennent la
nuit se rouler dans la terre humide. Dans la journée je regretterais de ne pas être
partie plus tôt. D’un coté cela me permet d’admirer le beau lever de soleil sur
la montagne. La journée va être chaude. J’aperçois également les journalistes…
qui préparent leurs VTT. Ce doit être des journalistes d’investigations… Ils
testent du matériel… Hier les hôtes mon dit que c’était des journalistes qui
avaient demandé des chambres à l’office de tourisme, et qu’ils feraient des
photos et un reportage sur le camping. Vrai journalistes ou simple cycliste
ayant mal préparé leurs couchages, cela ne me regarde pas. Le deal ma semblé
honnête, c’est le principale. route Napoléon. Nous traversons la place du village, avec sa fontaine. C’est jour de marcher, trois ou quatre commerçants mais peu de chalands. Au carrefour permettant de rejoindre
![]() |
| Les Pénitents des Mées |
années 1960 un roman découpé en deux partiesL’eau des Collines et Manon des Sources. Dix ans plus tôt il avait réalisé le film divisé lui aussi en deux parties. Revenons-en à
nos Pénitents, je les verrais le lendemain, lorsque je parcourrais en bus la distance entre Digne et Aix en Provence pour prendre mon TGV, ils ne sont pas à Malajai, mais dans le village voisin Des Mées.
| Le chêne de la Pose |
| Le château de Mirabeau |
détour par Saint Pons et poursuis la rue bordée de
maisons. Après des hangars la route fait fourche je poursuis à droite, la rue
descend je faits une pose et mange un gâteau que j’ai récupéré il y a deux
jours à l’hôtel. Je débouche sur la D 17 que je prends à gauche et entre dans Mallemoisson. Par
l’avenue de l’Europe nous longeons le Ravin du Ponteillard, en centre ville je
trouve une fontaine pour mouiller la casquette et à la pharmacie je lis 30
degrés, c’est la fournaise une chape de chaleur. Au rond point nous faisons un
esse droite – gauche et prenons le chemin après le N° de la Maison 4540 et le
pont du ruisseau du ravin de Ponteillard. Je retrouve mon GR 406, notre chemin carrossable descend vers la
Foret de Mallemoisson. Il fait étouffant. A l’orée de la foret à l’ombre une
table un banc même une chaise longue en bois je fais une pose pour consulter la
carte. Je suis presque arrivé, (du moins je le crois) et je peux peut être
faire une pose déjeunée. La rivière n’étant pas loin, je pense qu’il serait
mieux de faire la pose en bordure de la Bléone. Je quitte le GR 406 qui reste en
lisière du bois et
prends le sentier découverte, me rends compte que je ne suis pas sur la bonne
branche de cette boucle, coupe une parcelle par un chemin et me voilà en bordure
de l’eau, enfin pas tout fait… En bordure d’un tas de cailloux. Je ne suis pas
du bon coté du lit du moment, l’eau coule sur l’autre rive.![]() |
| canaux et du fontainier. |
Bourgogne et pour finir au Paradis, par cette chaleur c’est plutôt l’enfer… Je
traverse les hameaux sur une petite route bordée de fossés. Je fais une pose à
l’entrée d’une propriété à l’ombre d’un arbre. Pas un chat dehors seule une
dame promène son chien (par cette chaleur cela devait être pressant). Cela
monte un peu, mais rien à voir avec les Pénitents, s’il ne faisait pas aussi
chaud je n’en parlerais même pas. Par cette chaleur même un dos d’ane est
compliqué à franchir. Passons le Ravin de Gibassier, sur le coté de la route
l’eau coule à torrent dans la rigole certainement pour l’irrigation. Je ne vois
pas pourquoi les rigoles sont chargées d’eau courante alors que la bléone se
prélasse au soleil… Ce ne peut être que pour l’irrigation. Nous arrivons au
carrefour avec la D 12 et la D 17 Digne n’est qu’à sept kilomètres. Je fais une
pose à l’ombre au pied d’un transformateur je mange quelques fruit et regrette
de ne pas avoir un peu plus mangé tout à l’heure. Je suis crevé. Le GR se
promène dans la plaine, puis remonte dans la montagne. Je n’ai plus de jus.
J’essaie de recharger les
batteries en m’appuyant sur les portes du
transformateur, mais cela ne marche pas… Sept kilomètres par la route
certainement un peu plus par les tournicotis du GR. J’abandonne ma trace et
prends la route. C’est cela de ne pas s’alimenter correctement on manque de
jus. La route cela doit moins monté. Que les sept kilomètres mon paru long et
interminable, je marche soit à droite, soit à gauche de la route là ou il y a
le plus d’ombre, nous longeons la petite ligne de chemin de fer de Provence. Enfin
j’arrive à Digne, pas tout à fait la pancarte indique la limite communale. Au
plan Gaubert je me plante, comme je retrouve mon GR je ne fais pas attention
qu’il remonte et que je n’ai qu’à le prendre à gauche, comme la route descend,
elle m’attire, ce n’ai qu’au panneau Digne que je me rends compte de mon
erreur. J’ai envie de replonger dans la Bléone avant d’entré en ville, alors je
fais demi tour, puis la ligne de chemin de fer je ne comprends pas que je dois
prendre avant le passage à niveau, je poursuis la route, et fatigué je ne me
rends pas compte que je fais
demi tour à quelques pas de la piste cyclable qui
longe la rivière jusqu’à digne. Me voilà en bordure de l’eau, mais c’est une
base de loisir et il y a du monde et puis je ne peux descendre sur la grève
faut que je cherche autre chose. Rien ne m’inspire et maintenant la seule chose
qui m’intéresse c’est de trouver l’hôtel et faire une sieste à l’ombre des
volets fermé. Cette partie en plein soleil est exténuante. Je regarde l’heure
16h00 j’ai mis deux heures de plus que d’habitude pour réaliser les 15 km sans
grande difficultés qui me s’éparait de mon but. J’ai bien fais d’être parti de
bonnes heures et regrette même de n’être pas parti plus tôt puisque j’étais
réveillé. Après la sieste j’ai été déçu par Digne, j’ai eu du mal trouver un
resto et j’ai même été demandé a l’office de tourisme. Le lendemain matin la
ville ma paru un peu plus attrayante. |
Montées |
Distance Km |
Km au total en % |
Vitesse en Km/h |
Temps h:m:s |
|
|
|
Entre 30 et 55% |
0 |
0 |
0 |
0:00:00 |
|
|
Entre 15 et 30% |
0.741 |
2.22 |
2.54 |
0:17:32 |
|
|
Entre 10 et 15% |
0.264 |
0.79 |
2.14 |
0:07:24 |
|
|
Entre 5 et 10% |
1.857 |
5.56 |
4.39 |
0:25:23 |
|
|
Entre 1 et 5% |
10.629 |
31.8 |
4.6 |
2:18:35 |
|
|
Total |
13.491 |
40.36 |
4.29 |
3:08:54 |
|
Terrain plat |
|||||
|
|
Dénivelées de 1 % |
8.864 |
26.52 |
4.65 |
1:54:26 |
|
Descentes |
|||||
|
|
Entre 1 et 5% |
8.012 |
23.97 |
5.31 |
1:30:28 |
|
|
Entre 5 et 10% |
3.061 |
9.16 |
4.38 |
0:41:57 |
|
|
Entre 10 et 15% |
0 |
0 |
0 |
0:00:00 |
|
|
Entre 15 et 30% |
0 |
0 |
0 |
0:00:00 |
|
|
Entre 30 et 55% |
0 |
0 |
0 |
0:00:00 |
|
|
Total |
11.073 |
33.12 |
5.02 |
2:12:25 |
|
|
Total trace: |
33.43 |
100 % |
4.6 |
7:15:45 |
Echelle comparative des valeurs IBP
Quelques photos avec en plus et la visite de Digne les Bains
![]() |
| Je cherche la rivière |

Le château de château d
e Mirabeau
Le château du village de Chaffaut
Le village de Chaffaut
Visite de Digne les Bains
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