mardi 2 décembre 2025

Randonnée Le Plus Loin Possible 2025 - Etape 122 Volonne – Digne les Bains

Poursuite de mes promenades autour de la France (Randonnée Le Plus Loin Possible) sur

le plateau du Vercors. Trois promenades pour traverser les vallées de ce massif du Nord au sud. Après le Vercors nous parcourons Les Baronnies - Provençales.

Aujourd’hui l’étape sera entre VolonneDigne les Bains


 
J’ai ajouté pour ces parcours de montagne le dénivelé négatif. Lorsque j’ai annoncé à mon groupe de randonneurs du dimanche que je partais deux semaines pour traverser à pied le Vercors, une partie de la Drôme pour me rendre dans les Alpes de Haute Provence… En bon fanfaron, je leur dis que ce sera facile, je ne fais que descendre… vers le Sud-Est. En effet beaucoup de descentes surtout dans le Vercors et cela fait mal aux cuisses. J’ai ajouté également l’indice IBP qui évalue automatiquement la difficulté d’un itinéraire

L’exemple est simple à comprendre. Un parcours classé rouge vous le trouverez plus ou moins facile suivant votre préparation physique. 

En regardant le tableau en fin de page, un indice 84 est difficile pour une préparation moyenne. Dans le parcours Saint Nizier - Lans en Vercors, classé 84, la seule vraie difficulté sera la distance et le dénivelé. Le parcours se faisant en grande majorité sur des chemins. 


Mais Moyen pour une haute préparation, et facile à très facile pour une très haute préparation.

L’année dernière j’ai rencontré une randonneuse qui partait pour Saint Jacques de Compostelle sans aucune préparation. La marche, connaissait pas, m’avoue t’elle lorsque nous attendions que l’hôte nous ouvre sa porte. Après cinq jours, ses pieds étaient en sang, et elle n’était que dans les Landes. On était loin de la montagne, loin de chemins difficiles.

 

En agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25

 Carte OpenStreet        Trace GPS et topo sans commentaires     Trace Randogps

 Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Le code mobile de cette randonnée est b429801

Carte VisoRando     Cliquez sur le rectangle à côté du numéro

 

 

 
 Km       Temps    Arrêt     V/d     V/g      Dénivelés    Dénivelés     IBP
 33,5      7h15      5h00     4,6      2,7           524 +            425 -         88

(Le dénivelé positif entre le GPS 941 mètres, et celui calculé avec l’IBP par rapport à la trace ne corresponde pas 524 mètres).

 Vendredi 20 juin

 

 Le lendemain en effet le jour me réveille autour des cinq heures du matin et j’assiste au lever du jour sur la montagne, c’est féerique. Un dernier mot sur ce camping à la ferme qui m'a emballé, ce n'ai pas le premier que je fais. C'est peut être, parce que l'on est dans le sud mais ils ont toujours le sourire et un mot gentil. Prêt à dépanner également. Des touristes cyclistes étrangers, voulaient goûter le vin de la région, et certainement pas le courage de retourner en ville (6 km aller-retour). Mais hôtes en ont un peu… Pour la table d’hôte. Cela ennuyait nos touristes de boire le nectar dans des gobelets en plastique, alors nos hôtes ont prêtés deux verres. Attention malgré tout à ne pas dépasser les limites. Hier mes hôtes me disent que le camping fonctionne beaucoup avec les groupes de treks et de VTT. Et le groupent ne se trompent pas ils reviennent, de manifestation en manifestation.

Durant le dîner l'hôtesse me demande mon parcours du lendemain. 34 km et demain la température va monter comme mon parcours à 34-35 degrés. Une discussion animée, sur mon itinéraire. Il y a tout de même d'après le calculateur 800 m de dénivelés positif, et je pense que sur 34 km cela devrait passer, la grosse difficulté se trouve dans la forêt des pénitents et son col, et qu’il n’est qu’à 780 mètres d’altitudes, ensuite c’est de la descente jusqu’à Digne qui se trouve à 600 mètres. Je ne regarde jamais le profile de ma trace et heureusement, parce que sinon je me serais aperçu que c’était ce que l’on appel en cyclisme un faut plat. Après les pénitents nous descendons graduellement jusqu’à 500 mètres puis doucement nous remontons. Ce qui me fait peur c’est la chaleur. Mon hôtesse le connaît ce col et cette foret, elle y jouait lorsqu’elle était petite. Je ne voudrais pas vous décourager, mais si vous pouvez, faites une nuitée à Mirabeau et poursuivez le lendemain cela serait bien. Parce que là bas dans la foret, cela grimpe comme ça, et elle met son bras et la main en oblique montant raide vers le ciel. Sauf qu'à Mirabeau il n'y a qu'une chambre d'hôtes équestre pouvant loger deux personnes. Quant à moi l'heure de mon bus samedi matin ne me le permet pas, et je perdrais ma nuitée de Digne. Quoi qu'il advienne il faut que je passe.

 Ce matin je ne prends pas mon petit déjeuner, enfin si, je prends le mien, mon pain de guerre à deux milles calories et un verre d’eau pour faire passer le tout. J’ai oublié qu’il me reste du café et qu’il y a de l’eau chaude au lavabo. A cinq heures je suis réveillé, je patiente jusqu’à 6h30, parce que je pensais voir mes hôtes, leurs ayant dit que je partais vers 6h30. Hier l’hôtesse voulait faire une photo avec mon sac sur le dos. Mais Pas levé, ou déjà au boulot. L’hôte arrosant ses plantations le matin pour ne pas que les sangliers viennent la nuit se rouler dans la terre humide.  Dans la journée je regretterais de ne pas être partie plus tôt. D’un coté cela me permet d’admirer le beau lever de soleil sur la montagne. La journée va être chaude. J’aperçois également les journalistes… qui préparent leurs VTT. Ce doit être des journalistes d’investigations… Ils testent du matériel… Hier les hôtes mon dit que c’était des journalistes qui avaient demandé des chambres à l’office de tourisme, et qu’ils feraient des photos et un reportage sur le camping. Vrai journalistes ou simple cycliste ayant mal préparé leurs couchages, cela ne me regarde pas. Le deal ma semblé honnête, c’est le principale.
L’étoile filante parts. Dans l’après midi j’ai regretté de ne pas être partie plus tôt. La première partie étant sur la route jusqu’à Volonne, cela me laisse le temps de réfléchir à la journée d’hier. Etait-ce de vrais journalistes, ou simplement un groupe de cycliste, ayant mal préparé leurs couchages… Une chose est sûr c’est que leurs tenues s’apparentaient plus à des cyclistes, qu’à des journalistes. Ce n’est pas grave j’ai passé un excellent après midi à la piscine au lieu de perdre mon temps sur les bords de la Durance qui n’était peut être même pas accessible à cet endroit. Le soir j’ai reçu un SMS comme quoi les photos réalisées le matin à sept heures étaient magnifiques. Temps mieux. Moi j’ai passé un excellent après-midi à me reposer et j’en avais besoin. Nous prenons la D 4 route de Sisteron, et longeons le canal de la plaine, un fossé plein d’eau courante qui provient du détournement d’une partie de l’eau du Vançon. C’est ce qui permet à la plaine d’être arboricole et maraîchère. Hier l’hôte à essayé de m’expliquer, mais je dois bien dire que je n’ai pas compris grand-chose, à leur système d’irrigation, sauf qu’aujourd’hui ils ont des installations neuves avec des pompes et un compteur, ils doivent une redevance. Laissons la route de Saint Jean sur la gauche, je pense être arrivé à Volonne, mais ce doit être Taravon, puis Sainte Catherine. De loin j’aperçois de l’église Saint Martin et des tours, je l’ai vois isolées sur le rocher mais je n’ai pas le temps de me détourner. Cette fois ci je rentre dans Volonne, j’évite le centre villeAu carrefour de la D 4 et de la D 404 je vois la direction et le kilométrage de Château Arnoux – 3 km et digne les bains vingt sept. Je poursuis la D 4 en direction de l’Escale, je passe le ravin de la Grave presque à sec, sur la gauche certainement le vieux village de Volonne qui s’étage sur la colline avec au dessus le rocher et sa crête étroite se dressant vers le ciel avec la tour de l’horloge et la tour ruinée dommage qu’hier je n’ai pas eu le courage…j’étais trop bien en bordure de la piscine, c’est ici que je retrouve le GR 406. Il manque un élément au balisage, mais c’est bien après le pont juste avant le N°328 de la rue que nous prenons à droite, pour traverser le quartier de La Croix. C’est un petit chemin nous emmenant en bordure de la Durance, en longeant le ru, arrosant lorsqu’il y a de l’eau une terre plus ou moins marécageuse. Nous trouvons un panneau d’information Ravin de la Grave. Nous longeons la Durance et pénétrons dans le camping cinq étoiles, pas de clôture, pas de séparation entre cette piste piètonne et cylable et des mobil-homes cela me semble incongru, pour un cinq étoiles, cela veux dire que les vacanciers disposant de leur hébergement en bordure du chemin ne peuvent pas laisser quelques chose dehors… Nous faisons une partie du tour du lac… Le lac étant créé par le Barrage de l’Escale. Nous voila à la passerelle himalayenne de Volonne (Je vous mets en lien, les photos magnifiques sur Volonne). Nous quittons le camping et entrons en sous bois et faisons un grand détour pour contourner le ravin de la Pierre Taillée une roche sortant de nulle part, nous faisons nous y trouvons l’oratoire Saint Roch juché sur un promontoire constitué je pense en poudingue de Valensole (Page 11 à 13 du PPRNP géologie du lieu). Poursuivons vers le Ravin de Fondéras en longeant la D 4. Peut de temps après un espace comportant des tables de pique nique, nous traversons la départementale et entrons dans le village de L’Escale par la

route Napoléon. Nous traversons la place du village, avec sa fontaine. C’est jour de marcher, trois ou quatre commerçants mais peu de chalands. Au carrefour permettant de rejoindre 
Les Pénitents des Mées
l’église nous trouvons un panneau d’information, par une rue très étroite, nous poursuivons vers le complexe Sportif et le cimetière, laissons quelques rues et arrivé au 46, nous trouvons à un large carrefour avec une pancarte ‘’lotissement du Stade’’. Cacher derrière un gros poteau en béton, se trouve le poteau d’information avec les fléchages. Nous sommes à un carrefour important le GR 406 qui se poursuit vers Malijai, on pourrait être tenté par cette portion qui semble plate, puisqu’elle longe le canal EDF d‘Oraison, traversant la montagne des pénitents pour se rendre à Manosque (La Provence et l’eau).
 
 La Provence à toujours manqué d’eau. Les sources sont vitales et, en général, gardées secrètes par les paysans : « Une source des collines, ça ne se dit pas ».    Ce qui a permis à Marcel Pagnol d’écrire dans les
années 1960 un roman découpé en deux parties
L’eau des Collines et Manon des Sources. Dix ans plus tôt il avait réalisé le film divisé lui aussi en deux parties. Revenons-en à
nos
Pénitents, je les verrais le lendemain, lorsque je parcourrais en bus la distance entre Digne et Aix en Provence pour prendre mon TGV, ils ne sont pas à Malajai, mais dans le village voisin Des Mées.
 
 Revenons-en à notre GR 406 vous penser éviter la dure grimpette, que nenni au lieu de la gravir par le Nord, vous la grimperez par l’Ouest. A se carrefour de la rue du Docteur Trabuc nous trouvons sa variante qui coupe d’environ 7 km la distance à parcourir pour rejoindre Digne les Bains. La variante nous fait gagner des kilomètres mais au prix d’un gros effort surtout sous la chaleur. Notre calvaire commence ici. Commençons à monter la rue du Docteur Trabuc, puis on oblique sur la gauche pour prendre la rue de la pause (mais ce n’est pas encore l’heure de la faire).
 L’inclinaison de la rue est un peu plus forte, nous poursuivons par le chemin (rue) du hameau de la pause, la route ce termine ici au pied d’un beau chêne, on a un banc, maintenant nous pouvons faire une pose et lire l’histoire de ce hameau. Poursuivons par le chemin derrière le banc, nous sommes à environ 490 m et nous allons encore monter jusqu’à 730 mètres, en suivant plus ou moins le bord du Ravin de Besaudun. Nous grimpons dans la foret des pénitents (attention dans ce parcours vous ne verrez pas, les incroyables falaises, elles sont beaucoup plus bas vers Malajai et aux Mées). Nous grimpons et cela commence bien par la route carrossable, qui monte gentiment. Le balisage quitte le chemin, pour prendre sur la gauche un sentier un peu plus raide, je regarde la carte, j’aurai plutôt envie de conserver le chemin et me rends compte que la route carrossable fait un grand détour, je poursuis par le GR et cela commence à être pénible, nous longeons un profond ravin. Un peu avant le poteau d’information l’Etang, nous retrouvons un chemin, mais le GR fait fourche, un poteau d’information nous laisse le choix, le col des pénitents peut s’atteindre par la route et il se trouve à 1,5 km, ou par le sentier et là il n’est qu’à 700 mètres, mais par ce choix nous grimpons à flanc de montagne, sur un sentier raviné. C’est un dilemme s’épuiser en prenant à gauche ou prendre la route. Je choisi les sept cent mètres, je le regrette pratiquement tout de suite, cela monte vraiment rude sur un chemin défoncé, tout cela pour gagner environ sept cent mètres. La fin du chemin est moins pentu, le chemin plus large, plus facile, je suis en eau, de la tête aux pieds mais que ces sept cent mètres mon paru long. Nous arrivons enfin au col des Pénitents et comme beaucoup de col on ne voit rien car nous sommes en foret. Nous trouvons le poteau d’information des Pénitents et le GR 406. Reprenons un large chemin sur la gauche et descendons vers Mirabeau. Comme je suis en foret à mi ombre je ne crains pas les coups de soleil je retire mon tee-shirt pour essayer que cela sèche. Notre chemin forestier devient bitume, laissons sur la gauche le hameau des Lombards, je commence à m’inquiéter j’ai déjà bu un bon litre et demi, j’en suis à la moitié de mes réserves, à peu près à la moitié du parcours, malgré tout je ne prends pas le centre ville en traversant la rivière, ou je pourrais certainement trouver de l’eau potable. Il me semble qu’en prenant 
Le chêne de la Pose
le chemin empierré et poussiéreux (servant de déviation pour les poids lourds) je raccourci mon itinéraire. Aussitôt pensé aussitôt adopté je longe la rivière, et retrouve le GR qui franchie le cours d’eau grâce à une passerelle. Je perds les marques blanche et rouge tout de suite après le centre équestre, je ne vois pas qu’il faut remonter sur la droite et poursuis tout droit le beau chemin. Je m’en aperçois lorsque mon chemin faisant fourche, je regarde qu’elle branche prendre, et me rends compte que je ne suis pas sur la trace. En prenant à droite je là retrouverais sur route. Les grosses difficultés sont passées, reste environ quinze kilomètres, peut être un peut plus, on va dire trois heures de marche. J’estime mon arrivé vers treize ou quatorze heures, seul chose qui pourrais me retarder le soleil, la chaleur. Je vais pouvoir faire une grosse pose vers midi et peut être pouvoir manger. Je retrouve en effet ma trace et le GR sur la route que je prends à gauche et arrive au
château de Mirabeau qui me semble abandonné, non quelqu’un balais devant sa porte, mais tout n’est pas habité. La traversée de cette partie se fait sous un soleil de plomb, nous sommes dans les champs, pas un brin d’ombre. Traversons le hameau des Thumins, coupons la D 117, je cherche dans le paysage, dans qu’elle vallon se trouve Digne les Bains, hier mon hôtesse m’a dit que c’était une ville entourée de 
Le château de Mirabeau
montagne. Dans le paysage, il n’y a que de la montagne. Notre chemin longe de petits canaux qui vont se perdre dans les champs. Aujourd’hui c’est jour de distribution dans ce secteur les canaux sont pleins et débordent, je n’ai pas fait cent mètres qu’un gros 4x4 s’arrête. Certainement le Fontainier, il vient ouvrir ou fermer des trappes pour irriguer les champs. (Je ne dois pas avoir le bon terme et ne trouve pas dans le moteur de recherche l’importance de ses canaux et du fontainier. Nous faisons un détour pour accéder au pont de la Duyes une rivière de galets ou seule un filet d’eau y coule encore. Dans le virage nous quittons la départementale pour prendre sur la gauche la voie du Monégros, c’est une route bitumée qui fait fourche tout de suite et poursuivons sur la droite par un chemin carrossable. Nous débouchons rue de Chabrière hameau de Mallemoisson. Ici je quitte le GR qui fait un détour par Saint Pons et poursuis la rue bordée de maisons. Après des hangars la route fait fourche je poursuis à droite, la rue descend je faits une pose et mange un gâteau que j’ai récupéré il y a deux jours à l’hôtel. Je débouche sur la D 17 que je prends à gauche et entre dans Mallemoisson. Par l’avenue de l’Europe nous longeons le Ravin du Ponteillard, en centre ville je trouve une fontaine pour mouiller la casquette et à la pharmacie je lis 30 degrés, c’est la fournaise une chape de chaleur. Au rond point nous faisons un esse droite – gauche et prenons le chemin après le N° de la Maison 4540 et le pont du ruisseau du ravin de Ponteillard. Je retrouve mon GR 406, notre chemin carrossable descend vers la Foret de Mallemoisson. Il fait étouffant. A l’orée de la foret à l’ombre une table un banc même une chaise longue en bois je fais une pose pour consulter la carte. Je suis presque arrivé, (du moins je le crois) et je peux peut être faire une pose déjeunée. La rivière n’étant pas loin, je pense qu’il serait mieux de faire la pose en bordure de la Bléone. Je quitte le GR 406 qui reste en lisière du bois et prends le sentier découverte, me rends compte que je ne suis pas sur la bonne branche de cette boucle, coupe une parcelle par un chemin et me voilà en bordure de l’eau, enfin pas tout fait… En bordure d’un tas de cailloux. Je ne suis pas du bon coté du lit du moment, l’eau coule sur l’autre rive.
 En remontant un peu la rivière je trouve un bras avec de l’eau qui coule. Je ne me trempe pas dans de l’eau stagnante. Je trouve un délicieux emplacement et m’allonge dans l’eau. Comme à chaque fois je suis surpris par la force du courant, il faut s’accrocher aux pierres du fond du lit pour rester sur place et si vous n’êtes pas pile dans le sens du courant, il vous bascule rapidement et vous emporte, soit il y a très peu d’eau et un adulte peu résister en se remettant sur le ventre et en se relevant, mais un enfant peut certainement être emporté. Je suppose que dans une eau plus profonde cela peut être dangereux même pour un adulte. En attendant l’eau est fraîche et supportable, cela fait du bien aux muscles des jambes et aux épaules. Je ne fais pas de pose déjeuné, je ne fais qu’une 
canaux et du fontainier.
pose baignade et je n’ai pas encore trouvé d’eau potable pour refaire mes réserves. Je poursuis en bordure de la foret jusqu’à la D 17 que nous prenons à droite, traversons la Bléone et au vu du village de Chaffaut cette fois ci au lieu d’éviter le village en poursuivant la départementale, je prends la petite route menant au village sur la colline, laissons la route d’Espinouse et entrons dans ce vieux village ou nous trouvons un château, mais également un lavoir fontaine et ‘’ eau miracle’’ une petite pancarte indique que l’eau est potable. Un robinet poussoir est installé pour ne pas en perdre une goutte. Je bois tout ce qui me reste de ma deuxième bouteille, rempli mes deux bouteilles et fais un échange je sorts ma troisième bouteille que je mets à consommer tout de suite et range les deux autres. J’ai toujours des doutes lorsque je fais le plein aux fontaines ou dans les cimetières. Je poursuis ma route dans se petit village ou les volets sont fermés. Préservation de la chaleur ou résidences secondaires. Nous coupons la D 17 et prenons en face pour rejoindre le Plan du Chaffaut, la Bourgogne et pour finir au Paradis, par cette chaleur c’est plutôt l’enfer… Je traverse les hameaux sur une petite route bordée de fossés. Je fais une pose à l’entrée d’une propriété à l’ombre d’un arbre. Pas un chat dehors seule une dame promène son chien (par cette chaleur cela devait être pressant). Cela monte un peu, mais rien à voir avec les Pénitents, s’il ne faisait pas aussi chaud je n’en parlerais même pas. Par cette chaleur même un dos d’ane est compliqué à franchir. Passons le Ravin de Gibassier, sur le coté de la route l’eau coule à torrent dans la rigole certainement pour l’irrigation. Je ne vois pas pourquoi les rigoles sont chargées d’eau courante alors que la bléone se prélasse au soleil… Ce ne peut être que pour l’irrigation. Nous arrivons au carrefour avec la D 12 et la D 17 Digne n’est qu’à sept kilomètres. Je fais une pose à l’ombre au pied d’un transformateur je mange quelques fruit et regrette de ne pas avoir un peu plus mangé tout à l’heure. Je suis crevé. Le GR se promène dans la plaine, puis remonte dans la montagne. Je n’ai plus de jus. J’essaie de recharger les batteries en m’appuyant sur les portes du transformateur, mais cela ne marche pas… Sept kilomètres par la route certainement un peu plus par les tournicotis du GR. J’abandonne ma trace et prends la route. C’est cela de ne pas s’alimenter correctement on manque de jus. La route cela doit moins monté. Que les sept kilomètres mon paru long et interminable, je marche soit à droite, soit à gauche de la route là ou il y a le plus d’ombre, nous longeons la petite ligne de chemin de fer de Provence. Enfin j’arrive à Digne, pas tout à fait la pancarte indique la limite communale. Au plan Gaubert je me plante, comme je retrouve mon GR je ne fais pas attention qu’il remonte et que je n’ai qu’à le prendre à gauche, comme la route descend, elle m’attire, ce n’ai qu’au panneau Digne que je me rends compte de mon erreur. J’ai envie de replonger dans la Bléone avant d’entré en ville, alors je fais demi tour, puis la ligne de chemin de fer je ne comprends pas que je dois prendre avant le passage à niveau, je poursuis la route, et fatigué je ne me rends pas compte que je fais demi tour à quelques pas de la piste cyclable qui longe la rivière jusqu’à digne. Me voilà en bordure de l’eau, mais c’est une base de loisir et il y a du monde et puis je ne peux descendre sur la grève faut que je cherche autre chose. Rien ne m’inspire et maintenant la seule chose qui m’intéresse c’est de trouver l’hôtel et faire une sieste à l’ombre des volets fermé. Cette partie en plein soleil est exténuante. Je regarde l’heure 16h00 j’ai mis deux heures de plus que d’habitude pour réaliser les 15 km sans grande difficultés qui me s’éparait de mon but. J’ai bien fais d’être parti de bonnes heures et regrette même de n’être pas parti plus tôt puisque j’étais réveillé. Après la sieste j’ai été déçu par Digne, j’ai eu du mal trouver un resto et j’ai même été demandé a l’office de tourisme. Le lendemain matin la ville ma paru un peu plus attrayante. 

Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 Vitesse en Km/h

 Temps h:m:s

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 0

 0:00:00

 

 Entre 15 et 30%

 0.741

 2.22

 2.54

 0:17:32

 

 Entre 10 et 15%

 0.264

 0.79

 2.14

 0:07:24

 

 Entre 5 et 10%

 1.857

 5.56

 4.39

 0:25:23

 

 Entre 1 et 5%

 10.629

 31.8

 4.6

 2:18:35

 

 Total

 13.491

 40.36

 4.29

 3:08:54

 Terrain plat

 

 Dénivelées de 1 %

 8.864

 26.52

 4.65

 1:54:26

 Descentes

 

 Entre 1 et 5%

 8.012

 23.97

 5.31

 1:30:28

 

 Entre 5 et 10%

 3.061

 9.16

 4.38

 0:41:57

 

 Entre 10 et 15%

 0

 0

 0

 0:00:00

 

 Entre 15 et 30%

 0

 0

 0

 0:00:00

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 0

 0:00:00

 

 Total

 11.073

 33.12

 5.02

 2:12:25

 

Total trace: 

 33.43

 100 %

 4.6

 7:15:45

     Echelle comparative des valeurs IBP

         

Quelques photos avec en plus et la visite de Digne les Bains

Je cherche la rivière
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Le château de château de Mirabeau

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 Le château du village de Chaffaut

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
On ne trouve pas grand chose sur l'histoire de ce château  
 
 
 

 Le village de Chaffaut 

Magnifique village pour un randonneur, une fontaine et un lavoir, mais surtout un robinet d'eau potable et sous cette chaleur l'eau fut la bien venue pour remplir les bouteilles déjà vide. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Les rivières de galets
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mon arrivé à Digne les Bains 
 
 
 



Visite de Digne les Bains

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
  
 
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