lundi 2 juin 2025

De la Vanne à la Dhuys : Episode 23 Pont Sur Vanne - Aqueducs de la Vanne et aqueduc secondaire des sources des Pâtures, du Maroi, Saint Philibert

  Pour cette Promenade, nous partons au porte de l'Yonne et de l'Aube, autour des Aqueducs secondaire des sources des Pâtures, du Maroi, Saint Philibert

Dans mon cycle de la Vanne à la Dhuys, je vais vous emmener en promenade autour des deux aqueducs. Parfois en les suivant, parfois l’aqueduc ne servira que le fil rouge et, nous fera découvrir les paysages qu’ils traversent. Depuis l’école ou j’ai appris que les Romains construisaient des aqueducs ou l’eau parcourait des kilomètres en traversant, collines et vallées par simple gravité, j’ai toujours été subjugué par ces ouvrages visibles ou invisibles amenant ‘’la vie’’ dans les villes ou l’eau manquait et tout cela sans machines infernales. Pourquoi Paris avait il besoin de ces aqueducs. Pour alimenter La ville en eau ‘’propre’’ afin d’éviter les maladies. (Le choléra, aussi appelé “maladie des mains sales”, est causé par la bactérie Vibrio cholerae. Elle se transmet par la consommation d’aliments ou d’eau contaminée par les selles de personnes infectées, à l’époque les stations d’épuration n’existait pas. Pour avoir de l’eau propre, il faut aller la chercher loin. Aqueduc de la Vanne au sud, de la capitale long de 156 km. Aqueduc de la Dhuys (en souterrain) 129 km à l’Est de la capitale, aqueduc de l’Avre 175 km à l’ouest de Paris. https://randosacaudos.blogspot.fr/2016/01/randonnee-le-plus-loin-possible-gr-11.html  et étape 7 RLPT Etape 8
https://randosacaudos.blogspot.fr/2012/10/randonnee-le-plus-loin-possible-gr-2_4.html

Vous trouverez si cela vous intéresse l’histoire de l’eau à Paris sur le site ; https://www.water-quality-journal.org/articles/wqual/pdf/1996/02/wqual1996272p97.pdf

 http://ruedeslumieres.morkitu.org/apprendre/aqueducs/index.html

Pour ne pas alourdir le contenu, je ne vous mets pas tout les détails des aqueducs vous les trouverez dans mes articles d’écrivant mes autres promenades de La vanne à la Dhuis. Je vous mets uniquement les liaisons.

Topo sur la Vanne : https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/decouverte-secrets-eaux-paris-ile-france-aqueduc-arcueil-1660403.html

https://www.paristoric.com/index.php/paris/inclassables/913-l-alimentation-en-eau-de-paris

http://damien.jullemier.pagesperso-orange.fr/vsj/aqueduc-vanne.htm

  En agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25

 Carte OpenStreet       Trace GPS & Topo sans Commentaires        Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b345522 

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Carte VisioRando Cliquez sur le rectangle à coté du numéro

 
KM       Temps     Arret       V/d       V/g       Dénivelé

34,4       5h15      1h20         6          4,8           471+

Pour cette vingt-troisième promenade je pars de Pont sur Vanne dans l’Yonne

 Pour si rendre : Pont sur Vanne se trouve un peut à l’écart de la D 660 route de Sens à Troyes. Entrons dans Pont Sur Vanne. Nous trouvons entre le radar de contrôle de vitesse et le monument aux morts, la D 376 et la direction de Varendelle, passez l’ancienne ligne de chemin de fer, la Vanne (nous sommes rue Grande). Nous trouvons un parking autour de l’église ou dans la cour de la Mairie. Autoroute A5 sortie 19.

  [L'église Notre-Dame de Pont-sur-Yonne est un des plus anciens exemples de l'art roman qui ait subsisté dans le nord de l'Yonne où l'influence gothique a très vite pris le dessus. L'église, dont certains éléments peuvent être datés du XIIe siècle est un bel exemple de nef avec une simple abside typique du roman icaunais. La tour-clocher décentrée est soutenue par de puissants contreforts. Wikipédia]. Remontons sur la droite la rue Grande. Traversons la Vanne [affluent de rive droite de l'Yonne, donc un sous-affluent de la Seine. Le mot « Vanne » vient du mot gaulois « Veen ou Vehen » qui signifie « tourbière ». La rivière naît dans la commune de Fontvannes (plus précisément sous l'église), petite localité de l'Aube située à 17 km à l'ouest de la ville de Troyes. La Vanne se dirige d'emblée vers l'ouest-sud-ouest, direction qu'elle maintient grosso modo tout au long de son parcours de 58,8 km. La rivière matérialise la frontière naturelle nord du Pays d'Othe, région fortement boisée (45 % de forêts) qui constitue par ailleurs la plus grande partie de son bassin versant et lui fournit la majeure quantité de son débit. Elle conflue avec l'Yonne en rive droite au niveau de la ville de Sens. Son débit a été observé depuis le 31 décembre 1961 (60 ans), à Pont-sur-Vanne, à 88 m d'altitude, localité du département de l'Yonne, située à peu de distance de son confluent avec l'Yonne à Sens. Wikipédia]. Puis l’ancienne ligne de chemin de fer à voie unique [Ligne Orleans-Chalons en Champagne : mise en service 1873-1875 -- fermée aux voyageurs en 1938  ( source wikipedia). les gares desservies Sens , st Clement , Malay-le-Grand ,Theil / Cerisiers , Chigy-les Sieges , Villeneuve -l'Archeveque , Bagneaux , Vulaines / Rigny-le-Ferron , Aix-en-othe / Villemaur , Estissac , Fontvannes , Troyes la gare de Troyes  ( Aube) la barrière de Maupas aujourd'hui désaffectée et démolie ( située sur la route entre Bagneaux et Villeneuve l'archevêque" la route du bas pour les habitants de la région".  Ce passage a niveau  permettait de réguler la circulation sur  cette route, en fonction du passage des trains http://www.bagneauxlavalleedelavanne.net/article-les-gares-desservant-l-ancienne-ligne-sens-a-troyes-86562029.html], [Le chemin de fer passait par Saint Maurice. La ligne allait de Sens à Nogent-sur-Seine avec un embranchement de Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes à Villeneuve-l’Archevêque. Donc, à cette époque, du village on pouvait alors aller à Sens, à Nogent-sur-Seine et à Villeneuve-l’Archevêque par le train ! Le projet initial avait été lancé par le Conseil Général en 1907. La section de Sens à Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes, pratiquement terminée à la déclaration de guerre en 1914, a été utilisée jusqu’en 1919 avant d’être alors démontée. La section allant de Sens à Saint-Maurice et Villeneuve-l’Archevêque a été reconstruite en 1925. La voie s'arrêtait à la station Sens-Ville, le long de l'actuel boulevard de Verdun, au milieu d'une zone alors non urbanisée. Par contre, à Nogent-sur-Seine et à Villeneuve-l'Archevêque la ligne se terminait dans les gares du réseau de la compagnie de l'Est. En 1933, le Conseil général de l’Yonne abandonne le trafic ferroviaire entre Sens, Saint Maurice et Villeneuve-l’Archevêque, la section de Saint Maurice à Nogent-sur-Seine perdurant jusqu'en 1938. Le trafic de cette ligne cesse définitivement le 1er janvier 1939. Le tracé de la voie est encore visible sur le plan cadastral, englobant une partie du village dans sa courbe qui passe entre la mairie et la maison de retraite. Certaines portions ont aujourd’hui disparu sous les cultures agricoles, tandis que d’autres servent de support à un chemin. https://mairie-saintmauriceauxricheshommes.fr/fr/rb/1492480/chemin-de-fer]. [Article de l’yonne républicaine de 2015. La Cavap (Coopérative agricole Villeneuve l’Archevêque Perceneige) a chargé son ultime train de céréales à destination de Troyes. Elle était la toute dernière entreprise à utiliser la ligne ferroviaire. À 25 € la tonne de céréales facturée entre Villeneuve-l’Archevêque et Troyes, soit 42 km, le transport par le rail a définitivement perdu la bataille. Dernier usager du tronçon SNCF, la Cavap vient de charger son ultime convoi. Soit un bon millier de tonnes de maïs à destination du nord de la France et du groupe Roquette, l’un des leaders mondiaux de l’industrie amidonnière. « Il y a 25-30 ans, on faisait rouler encore une centaine de trains par an, se souvient Baudoin Delforge, directeur de la coopérative et président d’Agro Paris Bourse (*). Mais au fil des années, la rentabilité du rail n’a cessé de se dégrader face à la route et à la voie d’eau. Depuis 2000 et l’arrêt du groupe Soufflet, nous étions les seuls usagers de la ligne, à raison de 15 à 20 trains affrétés par an ». Mardi, c’est avec un brin de nostalgie que les employés de la Cavap ont procédé au chargement de la vingtaine de wagons. Le lendemain, le convoi, paré d’une symbolique gerbe de blé, a accompli son ultime voyage jusqu’à Troyes. Sonnant le glas de la voie ferrée privée de la coopérative. Soldant une histoire de plus de 80 ans : c’est pour profiter du chemin de fer que Louis Marteau, fondateur de la Cavap, avait fait bâtir là le premier silo. « Désormais, 80 % des transports de nos graines s’effectuent par bateau. Le transport fluvial est plus économique, plus écologique. Il est en outre adapté aux céréales qui supportent bien une certaine lenteur de déplacement puisqu’ils ne se dégradent pas. » Seul le colza est acheminé par camion à l’usine de trituration du Mériot (Aube), située à une quarantaine de kilomètres de Villeneuve-l’Archevêque, ainsi que les céréales à destination des clients locaux. Délivrés par Baudoin Delforge, les chiffres sont éloquents : 15 à 18 € la tonne de céréales par la route de Villeneuve-l’Archevêque à Rouen, premier port céréalier d’Europe contre 11,50 € par bateau (5 € la tonne jusqu’à Montereau ou Bray-sur-Seine et environ 6,50 € de Montereau à Rouen). Canal grand gabarit « Dès 2004, il a fallu trouver une solution pour remplacer le rail. La Cavap a opté pour les ports de Bray-sur-Seine et Montereau (à une cinquantaine de km), capables d’accueillir des unités de transport de 1.500 tonnes minimum, et des convois poussés (quatre barges accolées) de 6.000 tonnes. » Le patron de la Cavap mise sur la concrétisation du projet Seine-Nord Europe, un canal à grand gabarit long de 106 km entre l’Oise et le canal Dunkerque-Escaut, d’un coût évalué à 4,5 milliards d’euros qui permettrait une liaison fluviale en continu pour les marchandises entre le Bénélux et la région parisienne.  Agro Paris Bourse (Syndicat général de la Bourse de commerce de Paris) est une association composée de l’ensemble de la filière céréalière française et européenne. Son rôle est de faciliter les interactions, le dialogue et les échanges d’informations entre les différents acteurs de la filière des grains (céréales, oléagineux et leurs produits dérivés). Véronique Sellès  veronique.selles@centrefrance.com https://www.lyonne.fr/villeneuve-l-archeveque-89190/actualites/lultime-train-de-cereales-pour-troyes_11478571/]. Poursuivons la D 376 jusqu’à la D 660 que nous traversons et prenons sur la gauche la direction de Malay le Petit, Nous longeons une vieille bâtisse, peut être une ancienne ferme avec une belle porte charretière en plein cintre. A la sortie du village laissons un chemin carrossable sur la droite desservant une maison. Attention nous n’avons plus de trottoir, juste un bas coté, la route est parcourue par une myriade de camions. Prenons à droite la route de Clérimois en direction de Clérimois, la route fait fourche, prenons à droite, passons le cimetière, nous arrivons aux magnifiques arches de l’aqueduc de la vanne. Magnifique par le paysage légèrement vallonné coupé par l’aqueduc. [petit rappel ; En 1867, la ville de Paris a engagé une série de travaux et construit un long aqueduc destiné à capter les sources de la vallée pour alimenter la capitale, et cela depuis l'amont de la rivière dans l'Aube jusqu'à la ville de Sens. Les travaux ont été réalisés par l'architecte Eugène Belgrand. Le débit du cours d'eau en fut fort modifié. Un aqueduc longe la rivière sur presque toute sa longueur, parfois souterrain et parfois à l'air libre. On peut y voir d'importants ouvrages d'art. Durant l'Antiquité les Romains avaient déjà effectué des travaux analogues pour alimenter la ville de Sens. Aujourd'hui l'aqueduc de la Vanne court jusqu'à Paris, traversant notamment l'Yonne et la forêt de Fontainebleau, et transportant à 2,5 km/h pas moins de 957 l d'eau de source (et non pas d'eau de la rivière) par seconde dans le réservoir de Montsouris pour la consommation d'environ 20 % de l'eau potable dans la capitale. Le débit de la rivière en est diminué d'autant.]. Grimpons sur le talus de droite, passons devant le bâtiment caractéristique de l’aqueduc et longeons ce dernier par un chemin carrossable herbeux balisé en jaune. Nous avons une vue sur Pont sur Vanne, nous débouchons sur un chemin que nous prenons à gauche et grimpons la ‘’montagne’’. Nous passons un réservoir d’eau, puis devinons derrière un taillis les restes de ce qui me semble être une ancienne carrière de craie [La carte géologique de l'Yonne met en évidence la présence très importante de craie et de marne crayeuse du plateau sénonais. Il n'est donc pas étonnant que la craie constitue un des matériaux le plus utilisé dans l'architecture rurale de notre région. Partout, elle affleure. Les collines, qui bordent la vallée de l'Yonne, sont constituées par d'immenses bancs de craie, vestiges de l'ère secondaire, du temps du crétacé, bien avant l'arrivée des hommes. La craie est partout : c'est le matériau le plus utilisé car il est le moins cher et immédiatement disponible. La craie est souvent mélangée à d'autres matériaux également trouvés sur place (silex, grès). Ainsi, durant plusieurs dizaines de millions d'années se sont formées sur le fond des mers du crétacé supérieur autour de notre planète et en particulier dans notre région, d'extraordinaires étendues de craie constituée de centaines de milliards de ces coccolithes (du grec « cocco » signifiant « graine », et «lithe » signifiant « pierre »). La craie : roche sédimentaire déposée au fond d'une mer qui occupait notre région il y a 60 à 80 millions d'années (crétacé supérieur) sur une épaisseur de 40o à 60o m. Elle est constituée d'une multitude de particules calcaires (nanofossiles  visibles au microscope électronique) qui sont des restes d'éléments calcaires provenant d'êtres vivants, algues unicellulaires infiniment petites et nombreuses dont les parties dures (coccolithes) se sont rassemblées et fossilisées au fond de la mer pendant des temps très longs. Cette présence prolongée a permis le dépôt de plusieurs centaines de mètres de sédiments calcaires dans lesquels ont été ensevelis plus tard d'autres fossiles (micro et macrofossiles). Panneau information]. Prenons le sentier de droite sous les sapins traversant un taillis et des ronces (cela évite de grimper jusqu’au carrefour), nous restons à flanc de colline, à la patte d’oie prenons à droite, nous traversons un champ, puis une bande de bois et tout de suite derrière nous prenons à gauche. Remontons la colline en longeant la lisière. Notre chemin tourne sur la droite en angle d’équerre, traverse les champs, (le brouillard ne veut pas ce lever), nous débouchons sur un chemin formant Té, prenons à gauche (le chemin de droite sur la carte n’existe plus sur le terrain). Laissons un chemin sur la gauche (croix jaune). Nous passons devant les éoliennes et débouchons sur la route de Belle Vue au niveau de la ferme de Belle Vue. La Belle Vue ne sera pas pour aujourd’hui, j’ai un brouillard à couper au couteau. La route descend, dépassons le château d’eau, et arrivons devant un bosquet nous trouvons sur la droite un chemin longent la lisière du bois, descendons dans les champs (le balisage est mal fait et n’indique pas l’abandon du bitume, nous débouchons sur l’aqueduc de la vanne que nous suivons sur la gauche (balisage jaune). Prenons le petit chemin sur la droite, qui débouche sur la route des Clermois que nous prenons à droite. Nous entrons dans la Grenouillère hameau de quelques maisons avant le centre de Chigy. Traversons la départementale 660, prenons en face la D 320 (rue de la Grenouillère) en direction de Chigy, les Sièges. Nous arrivons devant un grand parking, si des poids lourds ne cachent pas la vue, nous avons dans le fond un monument en mémoire de la 8 ème armée [Avant et après le débarquement du 6 Juin 1944; les bombardements alliés ont cherché à affaiblir l'économie de guerre allemande. Les quadrimoteurs anglais bombardaient de nuit, les forteresses volantes américaines durant la journée, de manière massive et ininterrompue. Les centres industriels, les nœuds de communication, mais aussi les villes subirent d'énormes dégâts. le 3 Reich opposa une artillerie de Défense Contre les Avions (DCA) efficace: la FLAK, ainsi qu'une flotte considérable de chasseurs au sein de la LUFTWAFFE (Armée-de l'Air). Les forteresses volantes américaines B 17 G de la 8th US Army Air Force volaient entre 7000 et 13 000 m d’altitude, de 250 à 350 km/h et pouvaient transporter 2 à 4 tonnes de bombes à une distance de 1600 km ou 1200 km. Elles étaient dotées de 13 mitrailleuses de 12,7 mm leur permettant de se défendre contre les chasseurs. Malgré ces qualités et la maîtrise du ciel par les chasseurs alliés, ces avions ne rentraient pas tous à leur base en Grande Bretagne. Quatre forteresses volantes se sont crashées dans le Nord de l’Yonne entre.
1943 et 1945. Le 6 septembre 1943, SLIGHTLY DANGEROUS, du 388th bomber group, parti de
Knettishall, en mission au dessus de Stuttgart, touché par la Flak, attaqué par 6 chasseurs, en abat quatre et s'écrase à la Chapelle-Champigny endommageant une maison. La propriétaire trouve la mort. Deux membres de l'équipage ayant sauté en parachute ont pu gagner l'Angleterre, deux autres sont pris par les Allemands et cinq sont tués dans la chute de lappareil. Le 10 septembre 1944, YOU NEVER KNOW du 457th bomber group, parti de Glatton, en mission au dessus de Gaggenau ( Usines Daimler-Benz ) est touchéé six fois. Deux mitrailleurs sautent en parachute au dessus de l'Alsace encore occupée. L'un est abattu durant la descente. Le second est capturé, interné puis exécuté. Les moteurs en feu, le B 17 se pose en catastrophe à Champlay. Un blessé est hospitalisé à Joigny. Les autres
regagnent l'Angleterre.
Le 11 septembre 1944, OMBREE AGO du 10oth bomber group décolle de Thorp Abbots, bombarde une raffinerie de pétrole àla frontière tchèque. Au cours de cette mission, onze forteresses
sont abattues par la Luftwaffe au dessus de Ruhland. Le radio d'OMBREE AGO saute en parachute et est fait prisonnier, un mitrailleur est blessé. Volant à basse altitude, la forteresse finit sa course à Chamvres. Le 19 mars 1945, EL LOBO II du 457th bomber group décolle de Glatton vers Fulda Plauen. A son retour, touché par la Flak, il réussit à se poser, train d'atterrissage bloqué, a environ 70om au sud de Chigy au lieu dit Champmot, malgré un moteur hors d'usage les réservoirs transpercés. Tous les aviateurs, sains et saufs, sont pris en charge par les troupes américaines. EL LOB0 reste aux yeux de ses pilotes un avion aux qualités exceptionnelles. Cet appareil leur a permis d'accomplir 113 missions dont la protection du débarquement le 6 juin 1944. Les Amis d'ELLOBO, septembre 2004.]. Poursuivons vers le centre ville de Chigy [Du latin Chigiacum (1276) des habitats sont cités sur les lieux-dits Marmande, La Folie, La Grenouillère et Champblanc en 1567 ; puis La Grenouillère et Champblanc en 1687.La paroisse de Chigy englobe quelques maisons du hameau des Clérimois (une en 1567 puis cinq en 1687), ce hameau étant principalement dans la dépendance de la paroisse de Foissy. La voie romaine de Sens à Troyes, qui relie la vallée de la Loire à Trèves (capitale administrative de la Gaule) passe sur le finage, sur la rive droite de la Vanne. Des fouilles ont mis en évidence un moulin à eau du Haut Moyen-Age (lieu-dit Le Canard). Les premières attestations du Chigy datent du milieu du XIIe siècle. Eudes doyen du Chapitre de la cathédrale de Sens et archidiacre de Troyes, par ailleurs neveu de l'évêque de Troyes Haton (+1145), débute une longue série de donations en ce lieu, au profit du Chapitre de la cathédrale de Sens. Le village finira ainsi par devenir une seigneurie de ce Chapitre, en faisant disparaître le souvenir de chevaliers locaux possesseurs de différents lots (principalement les familles de Mauny et de Courgenay). En 1537, le village est fortifié, à la suite des désordres graves provoqués par le désastre de Pavie. En 1567, l'enceinte protège 79 maisons. Après les guerres civiles dites de religion et la Fronde, la même enceinte ne protège plus que 40 maisons en 1687. Le village a alors perdu la majorité de ses marchands et artisans. Pillages et massacres fin du XVIe siècle sous l'assaut des armées du maréchal de Biron lors de violentes guerres de religions qui enflamment le pays. Au XVIIIe siècle, le village est sous la coupe du patriciat de Sens, et des marchands des villages environnants (surtout Rigny-le-Ferron). De 1873 à 1938, la gare de Chigy-Sièges accueille les voyageurs de la ligne de Coolus à Sens. Le bâtiment, construit en partie en pans de bois, existe toujours. En 1888, la commune des Clérimois est créée par démembrement de Chigy et de Foissy-sur-Vanne. 1894, déluge et inondation à Chigy. Le 19 mars 1945, une forteresse volante El Lobo II du 457th BG, gravement endommagé après un bombardement sur Fullda-Plauen, se pose au lieudit Champmot à Chigy. Wikipédia. L’histoire de Chigy https://patrimoine-vanne.info/chigy/histoire/histoire.html]. Passons le premier pont au dessus de la vanne. La vanne à cet endroit prend son aise. Au niveau du siphon de chigy situé en amont elle se divise en deux et forme une longue île. Prenons sur la gauche les escaliers entre les deux ponts descendant sur la pointe fortement aménagée et effilée de l’île. Nous arrivons au Lavoir [à titre de compensation de la fourniture de l'eau des sources de Chigy, la Ville de Paris construisit, un abreuvoir, un lavoir à linge et un lavoir à moutons.  Ce dernier avait une profondeur de 90 cm et était alimenté par l'écoulement du lavoir à linge. Ce lavoir à mouton permettait de laver la laine, pour la débarrasser du suint et des matières fécales imprégnant la laine après l'hiver et lutter contre les parasites de la toison. Les moutons descendaient par une rampe assez large, située à l'ouest. Les hommes rejoignaient les bêtes dans le lavoir, pour pouvoir les frotter, avant de les monter à bras et les poser sur une rampe plus étroite, située 40 cm plus haut, coté du lavoir à linge.
L'eau de la Vanne n'était pas chaude et la vidange du lavoir difficile. Le lavoir à moutons fut alors abandonné. II fut restauré en 2007 pour son intérêt historique. Le lavoir à linge consiste en un grand bassin rectangulaire bordé par une margelle en pente qui permettait aux lavandières, derrière leur
protège-genoux, de battre le linge et de le rincer. Elles pouvaient le laisser égoutter ensuite sur les barres courant tout autour du bâtiment. Enfin, elles pouvaient aussi faire bouillir leur lessive sur un fourneau de briques. Panneau d’information]. Prenons la passerelle et dirigeons nous à gauche vers l’ancien moulin devenu station de pompage [la ville de Paris transforme le moulin sur la Vanne en station élévatoire pour les eaux de sources locales. Elle crée un pont de silex, un abreuvoir, un lavoir à linge et un lavoir à moutons. Usine des eaux de Paris : il existe une usine de relèvement dont les pompes sont mues hydrauliquement grâce à une roue à aubes, à l'instar des anciens moulins. Les premières traces de cet moulin à blé remontent à 1599, sur les registres du chapitre de Saint-Pierre de Troyes. En 1793 e Sieur Jehan Mesnil se porte, acquéreur de ce moulin. Puis la famille Brulé en sera propriétaire. La roue du moulin était entraînée par la force motrice de l'eau amenée depuis la Vanne par un bief. En 1873 L'Ingénieur Vallée l'achète pour la ville de Paris. Le moulin a Ville de Paris procède á la démolition du moulin à blé seules les fondations Sont conservés. Elle construit à la place une usine élévatoire pompant les eaux des Sources captées en fond de vallée pour les déverser dans l aqueduc principal Construit à flanc de coteau au-dessus du hameau de la Grenouillère. Le bief du moulin s élargit en canal, le déversoir s'agrandit. Une pompe Suisse, à deux Corps horizontaux, est installée. L équipement est toujours le même depuis son installation Seules les pales de la roue motrice en bois ont été refaites å plusieurs reprises. Panneau d’information]. Longeons le mur de l’ancien moulin par la rue portant le même nom, nous arrivons à l’église [La première mention de la paroisse de Chigy est faite au XIeme siècle, En 1594 L'amiral de Biron, qui combat aux côtés de Henri IV contre les Ligueurs avec 700 hommes de troupes, prend d'assaut le bourg de Chigy qui voulait lui résister. «Les ecclésiastiques et autres habitants furent en tout spoliés, déstruictz et ruynés ; le curé sy fort blessé qu’il en mourut ; l'église déscouverte, les ornements d'icelle pillez et emportez; les cloches despendus et transportés à Paris ». En 1843. l'historien Victor Petit décrit : «une petite église délabrée sans clocher, les voûtes en bois ont la forme ogivale ». L'ancienne église comportait une chapelle seigneuriale au nord. L’église actuelle, dédié à Saint Loup et Saint Mathurin, a été bâtie en 1863 en style néo-gothique pour remplacer l’ancien édifice, tombé en ruine. Recherchés par l’architecte LEFORT de Sens, les contrastes de couleurs mettent en valeur l’extérieur du bâtiment, récemment restauré et la voûte intérieure illuminée par ses arcs de terre cuite. En 1860 ou 1863 on décide de construire une nouvelle église. Une souscription est lancée auprès des fidèles : on dira 12 messes à leur intention pour un franc de souscription. La construction est effectuée de 1863 à 1866, sous la direction de l'architecte de Sens Lefort. Le style de l'édifice est néogothique avec cette particularité : les ogives sont en terre cuite. La construction ne nécessite pas d'arcs-boutants, mais seulement des contreforts, comme c'était, le cas, dans l'église primitive. Une partie des matériaux de l'ancienne église est réutilisée. Le 27 juin 1875 l'église est bénie sous le vocable Saint-Loup et Saint-Mathurin. Il s'agit de saint Loup de Troyes, mort en 478. Evêque de Troyes, Loup aurait été trouvé, lui-même, le chef des Huns Attila et l'aurait dissuadé de prendre et piller la ville.
Mathurin est un saint thaumaturge originaire de Larchant (Seine-etMarne), il aurait guéri au IIIeme siècle la fille de l'empereur Maximien Hercule, frappée de folie. Le saint était, avant tout, invoqué pour guérir les fous et les possédés. Il fut, par extension, le patron des clowns et des bouffons.
La grosse cloche est baptisée « Azélie Marthe » par Monsieur le curé de Bazelle; Parrain: Eugène Chevanne de Nogent-sur-Seine, Chigy; Marraine: Azélie Courteau de Chigy. propriétaire à La petite cloche est baptisée « Marie Camille» par le même curé; Parrain Gabriel Lhoste de Chigy; Marraine Marie Boudin de Chigy. Avec la participation des Amis du Patrimoine de la Vallée de la Vanne]. Poursuivons la rue du Moulin et prenons sur la gauche l’impasse Guillot, puis à droite de la petite rue Planchette, puis la rue Servais sur la gauche, (remarquez les belles portes charretières). Nous arrivons au carrefour avec la rue du chemin de ronde, faisons un esse droite, gauche (vers la croix) et prenons la rue du Paradis, nous sommes en 2022 à l’extrémité du village, dans les prairies, jardins fleuries et quelques maisons neuves, au carrefour suivant prenons à gauche la rue de Foissy en direction de Molinons, nous quittons le balisage jaune. Nous retrouvons sans le voir (il est enterré.) L’aqueduc secondaire menant l’eau des sources captées dans cette vallée à l’aqueduc de la Vanne au niveau de Theil sur Vanne. [L’aqueduc secondaire captant les sources des Pâtures, du Maroi Saint Philibert et du Miroir. [Dans la plaine, de nombreux captages contribuent à l’aqueduc du Maroi qui longe le versant sud de la Vanne puis franchit la rivière à l’usine élévatrice de la Forge au NO du finage de Theil. Celui-ci a une longue extension vers le SSO, qui atteint la LGV, plus une très étroite queue (140 m sur 2 km) sur une échine entre Cerisiers et Vareilles. http://tresordesregions.mgm.fr/Mdir3.php?p=epci.php&dep=89&lepci=VanneetOthe]. Longeons les dernières maisons. Remarquez entre deux jardins le petit édicule en briques et ciment avec sa porte métallique, permettant de visiter l’aqueduc souterrain. Laissons un chemin dans les champs sur la droite et prenons le second qui se trouve proche du captage de la source des Pâtures (grillage) nous grimpons vers un bosquet, au loin nous apercevons le siphon (amon) de Chigy   [l’aqueduc de la Vanne traverse la rivière grâce à un siphon. Non loin, la source des Potiers est au départ de l’aqueduc du Maroi, qui longe le village de Chigy, passe ensuite au Maroi (source) puis traverse la Vanne au Theil et rejoint l’aqueduc de la Vanne à Malay-le-Petit. http://tresordesregions.mgm.fr/Mdir3.php?p=epci.php&dep=89&lepci=VanneetOthe]. Grimpons dans une parcelle vers des bois, s’appelant les Vignes de Moque-Bouteille. Longeons quelques parcelles de bois, le chemin tourne sur la gauche en angle d’équerre, nous longeons la lisière d’un bois semblant plus important, prenons le second chemin à droite (Le premier chemin est sans issu). Le chemin longe le second coté du bois, nous montons les Côtes aux Loups [La vie dans ses vallons y était très dure, la pauvreté a ouvert la porte aux événe­ments qui vont suivre. Il fait très froid. Le curé Lengrand de notre paroisse, écrit: "Le 31 décembre 1788, deux enfants ont été baptisés dans la salle du presbytère vu la trop grande "rigueur" de la saison!" ...... "l'hiver a commencé le 24 novembre 1788 et a duré jusqu'au 22 février 1789. Il a été si rude que les Vignes ont été gelées ainsi que la majeure partie des blés et des noyers. Le froid a surpassé de 2 degrés celui de l'hiver 1709. Le pichet de froment s'est vendu 8 livres 17 sols et le seigle 5 livres 15 sols. Le vin de la récolte 1788 était très bon ; pour celui de 1789, il y en eut peu et très mauvais." Autre calamité: les Loups: affamés et parfois enragés. "La côte aux loups" reste témoin de cette histoire http://tresordesregions.mgm.fr/Mdir3.php?p=epci.php&dep=89&lepci=VanneetOthe.]. Nous débouchons sur un chemin formant Té, et prenons à droite. Notre chemin fait un arc de cercle (il fait fourche. Que l’on prenne à droite ou à gauche les deux chemins se rejoignent), puis fait un angle d’équerre sur la gauche, nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche, laissons un chemin sur la droite, nous grimpons la colline, puis fait un angle d’équerre sur la gauche. Nous nous dirigeons vers un bois, longeons sa lisière, faisons un angle d’équerre sur la droite en longeant sa lisière, derrière un verger (en 2022), le chemin serpente, nous arrivons à une fourche, prenons à droite traversons le bois à la limite du verger, nous descendons et au carrefour suivant le chemin forme un Té, nous prenons à gauche. Laissons deux chemins sur la droite et un sur la gauche, poursuivons le chemin qui tourne sur la droite. Dépassons l’antenne relaie et un château d’eau, la route devient carrossable et descend vers le village Des Sièges [Le village est appelé Staticus vers 833, puis Scabiae (soit : pays aux chemins raboteux, soit : pays de galeux !). (1059). Phonétiquement Scabiae devient Eschegiae (vers 1140) puis Eschièges (1203), Les Chèges (1396), Les Chièges (1481), Les Sieges (1793) puis enfin Les Sièges (1801). Traces d'occupation au Néolithique. La Pierre à Colon (du nom du propriétaire du terrain au XVIIIe siècle) en est un bel exemple. Découverte d'une hache ovalaire en silex taillé, à la surface du sol sur ce même territoire (bois communaux des Sièges). Une famille de chevaliers porte le nom du village. L'abbaye de Saint-Remy-lès-Sens possédait depuis le XIIe siècle la majeure partie de la terre des Sièges partagée en plusieurs fiefs. En 1174 la dime due par les habitants du village devait se partager entre l'abbé de Saint-Remi et les frères du Temple. Ceux-ci eurent encore au XIIe siècle des démêlés avec les seigneurs des Sièges. Jacques des Sièges, « de Eschegiis », leur réclamait des droits dans le finage et la forêt de Coulours, « in foresta de Coloiro », et leur contestait la possession des larris ou bruyères du lieu, et le droit d'usage dont ils jouissaient dans le bois de Rasthel, « Le Rateau, commune de Bagneaux. » Ce désaccord se termina par une transaction passée devant Guillaume, archevêque de Sens. Extrait registre d'archive et " Château de l'Yonne ". En 1188 l'archevêque de Sens rapporte que Jacques des Sièges, chevalier, a reconnu que les moines de Vauluisant on le droit de prendre du bois dans la forêt des Sièges, pour chauffer les fourneaux à fondre le fer. Quelques années plus tard, Hilduin des Sièges reconnaissant aux Templiers la libre jouissance du quart du bois des Sièges, « nemoris de Eschegiis ». Il convenait avec eux que les produits de certains terrages qui, avec quelques dîmes, leur étaient communs, et se trouvaient dus par les hommes des Sièges, de Coulours et de Vaudeurs, « de Valle Rederis », seraient emmenés dans une grange que les frères du Temple feraient bâtir à Coulours, en vertu d'un accord fait entre eux en 1188, sous le sceau de Michel, archevêque de Sens. En 1189 le comte de Champagne atteste que Jacques des Sièges a renoncé à tout ce qu'il réclamait aux moines de Vauluisant et leur a permis de fabriquer du fer et des briques dans les bois des Sièges. Le Calvinisme et la Ligue « Après la soumission de Paris et de Sens, le pauvre peuple croyait respire et être dehors de tous ses maux. Mais en 1594, 95, 96, 97 et 98, autant que dura en Bourgogne etc, la guerre qui ne finit qu'en 1597, et même plus d'un an encore après la paix, ce diocèse n'a cessé d'être parcouru en tous sens par les armées et particulièrement celle de l'amiral de Biron... Partie des paysans ont été tués,d'autres pillés, battus,ayant vu brûler leurs maisons, violer leurs femmes sous leurs yeux, sont morts de faim et de chagrin ....Chigy, qui avait 500 feux, n'en a plus que 18 ...Une foule de petites villes et bourgs comme ...., les Sièges, ..., Vareilles, etc., ont été forcés et sont perdus et ruinées .... ». Henri III ayant obtenu de Rome en 1586, l'autorisation d'aliéner une portion du patrimoine ecclésiastique pour relever les finances du royaume, le domaine des Gains fut alors mis en vente. Jacob Moreau, magistrat à Villeneuve-l'Archevèque et argentier du prince de Condé, s'en rendit acquéreur et s'employa, jusqu'en 1614, à agrandir son domaine. Saisi en 1695 sur Jeanne Moreau et Antoine Le Grand, le manoir des Gains fut alors attribué à Nicolas Ferrand, conseiller du roi et à Colombe Ferrand, marquise de Rassilly, sa sœur. Puis les prêtres de la Mission, successeurs à Sens des moines de Saint Remy, réussirent à exercer leur droit de retrait féodal et furent mis en possession du domaine des Gains, le 23 août 1697. Le village est fortifié durant le XVIe siècle. « L'an de grâce 1706 le 2 juin à quatre heures après midi, veille de la fête du Très Saint Sacrement. Le feu fut mis dans la paroisse des Sièges. Dans le milieu de la rue du Haye par le nommé Edmé "Saundin" âgé de 10 ou 11 ans, dans le fumier de la maison d'Antoine "Mautin" qui insensiblement gagna la maison et ensuite poussé par un vent violent ; puis en moins d'une heure et demie à soixante-douze maisons, trente deux granges, le presbytère et l'église d'une manière qui tire les larmes des yeux. Car à peine eut-on "le loisir" de sauver les enfants et d'emporter son lit à grande hâte, en sorte que je ne suis en mesure de sauver les registres des baptêmes, mariages et mortuaires qui ont été brûlés avec tous les livres .... que j'avais .... ». Wikipédia]. Nous pouvons prendre la première route sur la droite avant la scierie, ma trace va jusqu’au carrefour suivant pour voir le château qui malheureusement se trouve au milieu d’un parc arboré et je ne le vois pas [Le château des Gains : Les bâtiments sont entourés de douves sur trois côtés, sur la façade côté parc l'eau s'écoule par un tunnel. Le château se compose d'une bâtisse principale de plan rectangulaire, entre deux tours rondes du XIIe siècle. Elles sont surmontées d'une toiture en poivrière. Une aile en équerre sur le côté droit forme une cour intérieure, de là on accède au terre-plein par un pont de pierre, à droite duquel se trouve un ancien colombier. Les façades sont d'une grande simplicité : seules les lignes de brique des corniches, de l'entablement et des encadrements de fenêtres viennent les animer de leur teinte colorée. Deux pilastres de brique portant bandeau encadrent l'arc cintré de la porte. Le versant des toitures est percé d'une ligne de lucarnes de brique à l'œil-de-bœuf encadrant une lucarne centrale plus importante. De chaque côté du bâtiment central, les murs latéraux émergeant des toitures s'élèvent d'un fronton en ailerons qui dissimule les conduits des cheminées. En vertu de la loi sur la confiscation des biens des émigrés, le château est déclaré bien national sous la Révolution française. Les Gains passent entre plusieurs mains. En 1944 le château est vendu par Mme De Subligny née Ruby, à la famille Legros. Le domaine devient pour plusieurs années « home d'enfants », pour être revendu en 1962. Wikipédia]. Descendons la rue de Villeneuve (D84) vers le centre du village et longeons le fossé d’enceinte [Les fossés d'enceinte Un réseau circulaire de deux kilomètres de fossés, autrefois complété par une muraille de cinq mètres de haut, forme aujourd'hui le seul exemple complet et intact de la région. Le ruisseau fut ainsi canalisé pour la défense du village au XVIe siècle. Son parcours suit le ru des Bergeries (parallèle au faubourg Tirat), puis la route de Villeuneuve, face au mur du château, ensuite tout au long du chemin des fossés d'enceinte et enfin une petite partie le long de la route de Chigy.]. Au carrefour poursuivons la D 84 que nous prenons à droite (route de Rigny) en direction de Vaudeurs et Cerisiers, passons la salle des fêtes qui devait être une ancienne maison de Maître, nous arrivons à l’église [L'église date des (XVIe et XVIIIe siècle) : l'église paroissiale est dédiée à saint Cyr et à sainte Julitte, deux martyrs chrétiens du IVe siècle. L'église fut détruite par un incendie en 1706, en même temps que tout le village. Restauration avec l'intervention de Claude-Louis d'Aviler. La tour haute et carrée, à cheval sur la porte, a été reconstruite en 1780. Les portes latérales sont de style Renaissance, ornées de salamandres en hommage à François Ier. Trois nefs très hautes communiquent par trois arcades cintrées sur des piliers octogonaux munis d'une corniche simple et peu saillante ; les voûtes sont sur nervures prismatiques. Le sanctuaire est à trois pans, sa voûte est avec un pendentif sculpté ; les baies sont à deux meneaux. Longueur du vaisseau 28,9 m, largeur 18,4 m, hauteur au sanctuaire 12,05 m. wikipédia]. Au rond point de la place de l’église nous prenons à gauche en direction de Vaudeurs et Cerisiers. Laissons l’impasse de Blin sur la droite, à la fourche prenons à droite la rue de la Broche (en angle d’équerre). Nous longeons certainement les murs d’anciennes fermes, malheureusement à l’abandon. Nous arrivons au carrefour avec une ancienne ferme et son pigeonnier carré (je ne pense pas que ce soit une tour de défense. Ce devait être une ferme importante ; Tout propriétaire de 50 arpents environ 17 hectares, de terres pouvait avoir colombier,) remarquez la fontaine à votre gauche. Poursuivons tout droit, nous avons un joli paysage, légèrement vallonné. Nous arrivons au carrefour en patte d’oie avec un beau bouquet d’arbres et un banc, prenons à gauche, la route monte un peu, nous perdons le bitume à l’entrée du domaine forestier de Vareilles longeons sa lisière par la route carrossable, à la fourche poursuivons le chemin stabilisé tournant sur la gauche dans la parcelle 15. Passons la barrière. Laissons la cabane de chasse, traversons en ligne droite par le chemin en stabilisé. Dans le haut de la pente, laissons un chemin carrossable sur la gauche, poursuivons tout droit un chemin également en stabilisé, passons la barrière, poursuivons sur la droite notre route carrossable, longeant la parcelle 6, nous sortons de la foret de Vareilles, descendons vers le village. Je n’ai pas regardé mon GPS, j’ai suivi le boulevard du chemin en stabilisé au lieu de suivre sur la gauche un chemin longeant plus ou moins la lisière du bois, ensuite je regardais le paysage et je ne me souviens plus avoir vu le chemin dans les champs. Je descends jusqu’au hameau du bout d’en Haut et j’arrive à une patte d’oie, et me rends compte que j’ai loupé le chemin me permettant de longer le bois pour me rendre au hameau de la Vallée. Je prends la rue des Sources sur la gauche pensant trouver un chemin me ramenant vers le hameau. Malheureusement je me casse le nez il n’y a rien, mais je poursuis tout de même dans ma bêtise et longe le ruisseau de Vareilles et rejoint la D 76 que je prends à gauche jusqu’au hameau des Vallées. Le village porte bien son nom il est au creux des vallées aux Quesnes, aux Fourniers des Thorets et aux pieds des Côtes du Sauvageon et de l’Enfer. Au carrefour de la D76 et D20, prenons à droite, la D 20 en direction de Cerisiers et Joigny. La route tourne sur la gauche et arrivons au carrefour en forme de patte d’oie avec un petit triangle en terre, prenons le premier chemin sur la droite. (Je vous dirais bien avant un énorme tas de silex à vendre, récupéré certainement dans les champs par l’agriculteur. En regardant une photo de 2013 le tas est déjà là, il me semble aussi important que celui que j’ai vu en 2022.) Nous grimpons légèrement vers un bosquet d’arbre puis un bois, nous grimpons la vallée des Thorets. Après une alternance de bois et de champs, nous débouchons sur un chemin formant Té, prenons à droite, nous sommes au dessous des hameaux des Thorets et des Pilus, nous apercevons quelques toits. Au chemin carrossable rejoignant Les Pilus prenons le chemin sur la droite longeant la lisière du bois. Laissons un chemin sur la droite menant notamment à un réservoir d’eau, poursuivons à gauche (VTT). Sur les cartes, le chemin est sans issu mais il existe un chemin plus ou moins carrossable, certainement réalisé par les chasseurs ou les vététistes, longeant la lisière de la foret qui débouche sur un chemin qui existe bien sur la carte et que nous prenons à droite. Nous descendons dans la vallée de la Déblave par le chemin de Cerisiers. Notre chemin devient carrossable, nous franchissons le Ru de Vareilles, notre chemin devient rue du Moulin Saint Rémy, De loin nous apercevons le moulin d’en Haut [VAREILLES Rue du Moulin Saint-Rémy ; Moulin d'En-Haut: le garde-moulin. Au début du XXème siècle Simon VASLIN puis Numa VASLIN furent meuniers ici. Pendant la guerre de 1939-1945 Monsieur PRITCH, et après la guerre Adrien AUDRY firent tourner ce moulin. Au début du XXème siècle, Auguste VIGALU et Jules MIELLE étaient garde-moulin au moulin d'En-Haut. Ils devaient veiller à l'alimentation de la meule en céréales et à la qualité de la mouture. Ils réglaient l'alimentation de la meule en fonction de la vitesse du moulin, et également la hauteur des meules selon la finesse demandée. Une inattention pouvait provoquer. Un emballement ou un blocage du moulin. C'était un métier dangereux.

De nombreux garde-moulins se faisaient happer par leurs vêtements dans les engrenages ou les courroies. Le moulin d'En-Haut Le 6 octobre 1783 les Prêtres de la Congrégation de la Mission de VERSAILLES, à laquelle sont unies les abbayes de Saint-PIERRE-LE-VIF et de Saint-REMY-LES-SENS, donnent, à Charles BERTHELOT meunier demeurant à SENS et à Brigitte GAUTARD, sa femme, la jouissance d'un moulin à eau situé à, VAREILLEs, appelé le MOULIN-D'EN-HAUT« tournant et travaillant et faisant. De bon blébonne farine. Le dit moulin est garni de tous les ustensiles ensemble, d'une pince, de marteaux et d'une masse »]. Nous débouchons sur la D 76, que nous prenons à gauche, et entrons dans Vareilles. [Le village des eaux vives a été édifié au creux d'une dépression formée par les dernières pentes septentrionales de la forêt d'Othe. Vareilles tire son nom de sa situation géographique. Taverdet explique le nom par un dérivé du bas-latin vallicula : la petite vallée, devenu par dissimilation Varicula (Pierre Millat). Les Noues, Les Grèves, La Corne du Chat, Les Grolois, Le Bois du Chat, La Côte d’Enfer, autant de lieux où l'homme primitif vécut de bonne heure sur le territoire de Vareilles. On présume que le peuplement humain était déjà très dense à l'époque du renne. Des meules néolithiques et des percuteurs datant de l'âge de la pierre taillée (entre 5 500 et 2 500 av. J.-C.) ont été retrouvés sur le finage de Vareilles. Les Galates, venant d'Asie, sont arrivés vers 500 à 300 av. J.-C. Ils possédaient l'art de fondre le fer. Ils trouvèrent dans la forêt d'Othe le minerai de fer et le bois nécessaire pour le fondre. Vinrent ensuite les Celtes de la Tene (site suisse) qui développèrent l'artisanat, le commerce et la langue. Au carrefour de deux voies romaines et près de nombreux points d’eau (La Vanne, le ru de Vareilles, les Fontenottes, la Source dite de Saint Léger et la leitumière) une fouille a révélé les restes d’un ensemble de bâtiments probablement des IIe et IIIe siècles. Les vestiges évoquent un établissement à vocation agricole entourant une villa à fonction résidentielle dont le décor intérieur associait des peintures murales et des éléments d’architecture en pierre calcaire, du marbre ainsi que des mosaïques datant du Ier siècle au VIe siècle. Vers l’an 830 Dame Rotlaus épouse de Mainier II Comte de Sens fit donation aux Bénédictins de Saint Rémy de Sens d’un terrain pour y construire une Abbaye. Le 6 novembre 835 fut décidé, par Saint Aldric Archevêque de Sens, le transfert, du Monastère de Saint Rémy de Sens à Vareilles. Le 1er novembre 847 a lieu la consécration de l’Abbaye Saint Rémy de Vareilles par Rainlandus, abbé. Le 7 novembre 886, destruction du Monastère de Saint Rémy de Vareilles par les Normands ; les moines se réfugient à Sens. En 1188 construction du Prieuré Saint Léger pour loger des moines assurant la gestion de leurs biens à Vareilles et cela jusqu’à la Révolution. À la Révolution, le Prieuré et les terres furent vendus comme biens nationaux. Wikipédia]. Après un potager, nous apercevons des granges et passons devant le N°8 [Une ferme d'élevage. Cette ferme a été occupée par la famille SIMONNET pendant cinq générations. Ils furent d'abord « laboureurs » puis fermiers avant d'en être propriétaires. Elle était destinée à l'élevage des vaches, moutons, cochons, lapins ou volailles. Cette ferme a été occupée par la famille SIMONNET pendant cinq générations. Ils furent d'abord « laboureurs » puis fermiers avant d'en être propriétaires. Elle était destinée à l'élevage des vaches, moutons, cochons, lapins ou volailles. A la ferme, chacun tour à tour pouvait être vacher, berger, ou bouvier. En été, les vaches étaient au pré toute la journée, sauf pour la traite, deux fois par jour. La traite avait lieu le matin à partir de six heures et le soir, vers dix-huit heures. L'hiver, les moutons restaient à la bergerie et il fallait les nourrir dès six heures du matin. L'été, les moutons étaient sortis et allaient paitre en troupeau, gardés par le berger et ses chiens, sur les champs de la ferme et des autres fermes. C'était une survivance de la «vaine pâture» du Moyen-Age, un droit à paître sur la Commune pour les animaux, sur les champs non emblavés, c'est-à-dire non garnis de récoltes. Michel Jobert (Ministre des affaires étrangères) et sa famille étaient propriétaires de cette ferme dans les années 1970]. Au carrefour faisant fourche quittons la D 76 et poursuivons tout droit par la rue de l’église, nous arrivons à cette dernière qui n’a pas de parvis, les marches encadrées de contreforts sont directement sur la route qui est en courbe [Petite église du Sénonais avec nef simple et ancienne, dont les murs sont munis de petites baies et d'un relief sculpté de l'Agneau Pascal, et chœur à chevet plat de style de transition. Extraie du site internet à Vareille ; Création de l'abbaye Saint Rémy Vers l'an 830. Dame Rotlaus èpouse de Mainier lI Comte de Sens fit donation aux Bénédictins de Saint Rémy de Sens d'un terrain. La seule condition était que les moines construisent leur abbaye à Vareilles et qu'elle y soit enterrée. 835 décès de Dame Rotlaus. En l'an 835 Dame Rotlaus décède avant que l'abbaye ne soit achevée. Elle est enterrée dans la Basilique Saint Maurice de Vareilles, ancêtre de notre église actuelle. La première église daterait donc du IXeme siècle.
Façade Est : On remarque nettement la surélévation totale de l'église de 70 cm et notamment des vitraux. On notera aussi emplacement d'un ancien vitrail central qui a été muré. 70 cm en dessous du carrelage actuel dans une fouille ancienne, on retrouve l'ancien carrelage et les fondations des piliers qui aurait pu supporter une éventuelle poutre de gloire. Hier 3 juin 1680 plaintes furent faites, au sujet de l’humidité dangereuses et mortelles. Pour y remédier le sol de l'église a été rehaussée d'environ 70 cm. On peut le constater sur la base des vitraux en partie murés sur la position basse du lavabo, reliquaire, et sur les marches devant le portail, etc.
On peut le constater Sur la base des vitraux en partie murés. La nef Orientée vers le soleil levant. Les fidèles cheminent, dans la nef, vers Jérusalem. Autrefois les deux murs latéraux étaient garnis de stèles pour que les moines puissent assister aux offices. La voûte est en coque de bateau inversée, constituée par des voliges clouées sur la charpente. Six fermes de la charpente furent remplacées en 1992. La première cloche fut baptisée en 1827, la seconde (la plus grosse) en 1841. https://lavieavareilles.com/unpeudhistoire/eglise/maurice.html]. Prenons la ruelle sans issu du Prieuré (balisage bleu, jaune, bleu) située dans le virage de la rue de l’église (D175) sur la gauche nous traversons le ru de Vareilles. et apercevons le Moulin d’en bas, [Le moulin d'En-Bas : De Chigy à Vareilles, la famille Brûlé dynastie travaillé moulins de la vallée. Au Moulin d'En-Bas, depuis le tout début du XXeme siècle, ce sont successivement : Alfred Brûlé, puis son fils André Brûlé qui ont fait tourner le moulin. Ce dernier fournissait trois boulangers : M. Morin à Chigy, M. Breton et M. Bourgeois à Theil. Le son était envoyé par train à partir de la gare de Theil. Le meunier était un artisan qui possédait ou exploitait un moulin. Cette profession a peu à peu disparu. Il achetait son blé, le transformait en farine et en faisait le commerce. La technique du meunier nécessitait un savoir-faire particulier. La réalisation de la farine était placée sous le contrôle permanent du meunier, du choix du grain au type de mouture. Le meunier opérait les mélanges de différentes variétés de blé. Il n'existait pas de farine issue d'un seul blé et le meunier se devait donc de sélectionner rigoureusement le blé auprès des meilleurs producteurs. Le ru de Vareilles prend sa source à la fontaine de la Létumière. Jusqu'à la Vanne, son dénivelé est de 15 mètres soit moins de 1 cm par mètre, une très faible pente, pour quatre moulins sur le finage de Vareilles. Avant la révolution le moulin appartenait à l'abbaye Saint-Rémy de Sens et la mission de Versailles. En 1790 à la vente des biens du clergé, il fut adjugé à Etienne PIGEOTTE, meunier à Theil pour 18 200 £. Au début du XXème siècle le meunier équipa la roue à aubes d'un alternateur qui lui fournit l’électricité]. Poursuivons par un sentier herbeux, nous débouchons rue des Prés (abandonnons le balisage jaune) prenons à droite, nous arrivons à la grande ferme du même nom. [La ferme des Prés anciennement Ferme des Seigneurs de Vareilles a une origine très ancienne. En 1996 le colombier fut inscrit au titre des monuments historiques.
1656 : Propriétaire: Anne DE VAUBIS
"le 4 mai  1656 fut présente ici la personne demoiselle Anne de Vaubis son frère dit Daniel de Victor, écuyer du sieur de Montigny, demeurant à Vareilles, laquelle a reconnu qu'elle est détentrice, propriétaire et possessive..."

A cette date il semblerait que de Butor, Sieur de Montigny, écuyer devient propriétaire de la Ferme des Prés et ce jusqu'en 1665.

1665 : Propriétaire Jacques HUERNE.  Jacques Huerne était avocat au Parlement. A son décès, la «Veuve Huerne » Marie-clai:re De Lailly se fait remarquer par la mauvaise gestion de ses biens. "La dite ferme est en très mauvais état, étant possédée depuis plusieurs années par la dite dame veuve Huerne dont les fermiers abusaient de la bonté et étaient plus maîtres qu'elle." Sur un plan de 1694 (ci-dessus et ci dessous), la Ferme des Prés est encore appelée: «Maison du Sieur Huerne», bien qu'à cette date, elle appartienne déjà à la Congrégation de la Mission de Versailles. Sur le plan est dessinée une allée de noyers. Le gel fera éclater les troncs de ces arbres en 1709 Une période de froid intense sévira sur le royaume et accentuera la misère populaire.
En conséquence : «le loyer de la ferme diminuera de la dite somme de 150 livres». 1678 : Propriétaire de la Ferme des Prés : Messieurs les Prêtres de la Congrégation de la Mission de Versailles, Abbés de Saint Rémi. "La congrégation de la Mission de Versailles avait été dotée des biens des menses abbatiales de l'abbaye supprimée de Saint Rémi de Sens et de celle de. Saint Pierre-le-Vif. Les deux menses abbatiales des dites deux abbayes ont été réunies en différents temps à la dite cure de Notre-Dame pour tenir lieu de pension aux dits curé et prêtres de la dite Mission, établie au dit lieu pour desservir la dite cure, savoir la mense abbatiale de Saint Rémi en 1674" Ref: Collection de documents inédits sur l'Histoire économique de la Révolution française.

La Ferme des Prés est à partir de cette date désignée sous le nom de:  «La Ferme des Seigneurs de Vareilles» . 1724- plan datant de la même époque La disposition des bâtiments de la ferme est différente de l'actuelle. On y retrouve cependant le pigeonnier et ce qui semble être la partie réservée aux locaux d'habitation; par contre deux bâtiments situés devant le pigeonnier n'existent plus de nos jours.  Un bras d'eau passait devant la ferme, ce qui est confirmé sur d'autres plans, par la présence, en aval, du Moulin des Grèves. L'eau passant par ce bras rejoignait le Ru de Vareilles par une conduite artificielle qui pourrait dater du temps de la villa gallo­ romaine! AVIS AUX PROCUREUR A VERSAILLES CE 22 JANVIER 1724  (Copie de la première page de l'original ci-contre) "Lorsque l'on renouvellera les baux qui finiront tous en même temps, il sera à propos de bien faire attention au présent mémoire. Il faut remarquer que la Paroisse de Vareilles, avec toutes ses dépendances a été affermée à M. Adam, à raison de 2600 livres pour le tout. Cette somme de 2600 livres n'est certainement point la juste valeur de cette terre, en mettant même les articles l'un après l'autre, au plus bas prix que l'on puisse les mettre, pour donner lieu à un receveur de ne jamais m'en risquer, et de gagner assez considérablement. La dite et récepte de Vareilles...
...Les réparations seules et augmentations de bâtiments que nous avons faites à la ferme...  Les granges neuves, vacheries et autres logements utiles et profitables au fermier de sorte que la dite ferme est présentement une des plus commodes et des plus logeables du pays au lieu qu'elle était tout en désordre lorsque nous l'avons acquise et incapable de loger le fermier. "
QUELQUES EXTRAITS DE DOCUMENTS DU XVIIIème SIECLE .
Intérêt : Conduire à la localisation de l'Abbaye Saint Rémi de Vareilles, située au voisinage de la Ferme des Prés. En l'année 1705, je l'ai augmenté de plus de trois arpents en faisant transporter une butte appelée ((LE CHÂTEAU)> qui était au milieu de la pièce (Les Prés l'Abbé) et qui empêchait qu'on puisse abreuver tous les arpents d'alentour." 1789- Propriétaire de la Ferme des Prés : Marguerite de Villier, veuve du citoyen Etienne Marteau, aubergiste à Villeneuve sur Vanne, plus connue sous le nom de «La veuve Marteau» ;  Elle ne réussit pas à s'acquitter de ses créances, le bien sera vendu dans les biens nationaux.
VENTE DES BIENS NATIONAUX DANS LE DISTRICT DE SENS .
La Ferme de Vareilles, avec 126 arpents de terres et 71 arpents de prés, tenue par la veuve Marteau de la ci-devant Congrégation de la Mission de Versailles, estimée 80 000 livres.
SOUMISSION: du 11 août 1791, par Antoine Bar, ci-devant trésorier de la Chancellerie de Paris, y demeurant, à 74 000 livres
ENCHERISSEURS : Jean-louis Magin administrateur du district; François Blanchet, bourgeois à Villeneuve-sur-Vanne ; Pierre Darde de Theil, MEIGNEN, marchand de bois, à Villevallier.
ADJ: 146 000 à Pierre-Gatien Moreau, ancien notaire, demeurant à Paris.
"Par acte du 3 avril 1789 devant Chandelier, notaire à Sensdame Cécile Geneviève Collet, veuve de sieur Louis Sébastien Pigalle receveur de la terre et seigneuries de Vailles, rétrocédait à Marguerite Villiers, veuve su sieur Etienne Marteau, vivant receveur de la terre et seigneurie de Theil, demeurante à Bagneaux-, le bail fait au dit Pigalle, le 26 avril 1782 de la ferme de Vareilles et des grosses dîmes de grain et de vin, novalles et dîmes d'agneaux de la paroisse de Vareilles, à charge de payer au curé de Vareilles 500 livres pour portion congrue, 150 en argent et 30 bichets de méteil au garde-chasse et bois des bailleurs de Vareilles, les Sièges et Vaudeurs et moyennant 5 000 livres de loyer et un pot de vin de 3 000 livres. "
1841(ou avant ?) : Propriétaire de la Ferme des Prés : Paul CHAUDRU De RAYNAL  Sous intendant militaire de 1ère classe en Algérie. Officier de la Légion d'Honneur. Demeurant 285 rue Saint Honoré à Paris. Paul de Raynal a épousé successivement : Adèle Joubert et Sophie Joubert (sœur d'Adèle décédée) de laquelle il a eu deux filles.  Joseph Joubert, frère de ces deux femmes, était un philosophe, élève de Diderot, qui a écrit: « Les Pensées de Joubert », ouvrage préfacé par: Chateaubriand. Une citation de Joseph Joubert:« L'espérance est un emprunt au bonheur. »
Paul Chaudru de Raynal et sa seconde épouse Sophie Joubert sont le parrain et la marraine de la seconde cloche de l'église de Vareilles, fondue en 1841.

Fermiers ayant exploité la ferme : Monsieur Pineau : Il avait 50 vaches laitières et faisait des fromages qu'il allait vendre deux fois par semaine à Sens avec son «quatre roues». Il avait, paraît-il, toujours un chapeau melon sur la tête! Cette activité explique pourquoi André Coladon, dans la première partie de son livre s'étonne de trouver un matériel imposant et inutilisé dans la laiterie de la ferme. Monsieur Pineau est mort à la guerre 14-18. ll était marié avec la fille de l'instituteur de Vareilles:

Monsieur Lespriller.

2003: Propriétaire de la Ferme des Prés: Celui-ci a converti la ferme à la culture biologique et a entrepris de grands travaux de rénovation. Je vous laisse lire et regarder les photos sur les parties d’habitation au début du XXème siècle, sur le site https://patrimoine-vanne.info/vareilles/fermedespres/ferme.html
La Ferme des Prés : La ferme occupait trois charretiers dont un premier qui était un peu le chef de tout le personnel. Chacun des trois avait à s'occuper d'une attelée de trois chevaux, toujours les mêmes. Il devait les étriller, les brosser, les soigner. C'est ainsi que Gaston BEAUFUME a eu pendant des années à s'occuper de Robinson, Bayard et Coquet. Le faucheur spécialiste qui entrait carrément dans le champ en coupant le blé pour le mettre en «andins», ou «javelles». Derrière le faucheur, un ouvrier faisait un lien avec ce même blé et bottelait le tout. Dans le passage ainsi cré, la moissonneuse, avec ses trois chevaux, commençait le travail. Les gerbes confectionnées étaient ramassées pour les mettre en tas afin de finir de les sécher, au soleil. La ferme des prés, appelée ferme des seigneurs de Vareilles existait déjà au milieu du XVIlème siècle. Les toits et façades des bâtiments agricoles sont, aujourd'hui, inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Le pigeonnier, au-dessus du portail contenait près de trois cents boulins, ou poteries, d'entrée, qui servaient de nids pour les pigeons. Le seigneur, haut justicier, possédant censive pouvait avoir colombier de pied et à boulins jusqu'au rez-de-chaussée. Tout propriétaire de 50 arpents de terres pouvait avoir colombier, mais non de pied, sur la paroisse où étaient situées ses terres. Les propriétaires des colombiers sont tenus de renfermer les pigeons pendant les semences et un mois avant les récoltes. Nous disposons d'une grande fresque littéraire sur la vie agricole à Vareilles de 1925 au début des années 60 racontée par André Coladon qui a vécu, enfant, à la ferme des prés.]. Prenons le chemin sur la gauche face au porche d’entré, longeons le hangar et débouchons sur la D 76 que nous prenons à droite (comme la route tourne, cela nous fait aller tout droit). Prenons le chemin sur la droite traversons les champs, nous nous approchons de l’aqueduc secondaire des sources captées des pâtures, du Moiroi, Saint Philibert. Au carrefour formant Té prenons le chemin sur la gauche, nous débouchons sur la D 376 que nous prenons à droite. Nous longeons la clôture de la source captée Saint Philibert. Passons un ru et entrons dans Pont sur Vanne.



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