lundi 2 juin 2025

De la Vanne à la Dhuys : Episode 22 Pont sur Vanne

 Pour cette Promenade, nous partons au porte de l'Yonne et de l'Aube, autour de l'Aqueduc de la Vanne

 Mars 2022

Dans mon cycle de la Vanne à la Dhuys, je vais vous emmener en promenade autour des deux aqueducs. Parfois en les suivant, parfois l’aqueduc ne servira que de fil rouge et, nous fera découvrir les paysages qu’ils traversent. Depuis l’école ou j’ai appris que les Romains construisaient des aqueducs ou l’eau parcourait des kilomètres en traversant, collines et vallées par simple gravité, j’ai toujours été subjugué par ses ouvrages visible ou invisible amenant ‘’la vie’’ dans les villes ou l’eau manquait et tout cela sans machines infernales. Pourquoi Paris avait il besoin de ses aqueducs. Pour alimenter La ville en eau ‘’propre’’ afin d’éviter les maladies. (Le choléra, aussi appelé “maladie des mains sales”, est causé par la bactérie Vibrio cholerae. Elle se transmet par la consommation d’aliments ou d’eau contaminée par les selles de personnes infectées. Pour avoir de l’eau propre, il faut aller la chercher loin. Aqueduc de la Vanne au sud, de la capitale long de 156 km. Aqueduc de la Dhuys (en souterrain) 129 km à l’Est de la capitale, aqueduc de l’Avre 175 km à l’ouest de Paris. https://randosacaudos.blogspot.fr/2016/01/randonnee-le-plus-loin-possible-gr-11.html  et étape 7 RLPT Etape 8
https://randosacaudos.blogspot.fr/2012/10/randonnee-le-plus-loin-possible-gr-2_4.html

Vous trouverez si cela vous intéresse l’histoire de l’eau à Paris sur le site ; https://www.water-quality-journal.org/articles/wqual/pdf/1996/02/wqual1996272p97.pdf

 http://ruedeslumieres.morkitu.org/apprendre/aqueducs/index.html

Pour ne pas alourdir le contenu, je ne vous mets pas tout les détails des aqueducs. Vous les trouverez dans mes articles d’écrivant mes autres promenades de La vanne à la Dhuis. Je vous mets uniquement les liaisons.

Topo sur la Vanne : https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/decouverte-secrets-eaux-paris-ile-france-aqueduc-arcueil-1660403.html

https://www.paristoric.com/index.php/paris/inclassables/913-l-alimentation-en-eau-de-paris

http://damien.jullemier.pagesperso-orange.fr/vsj/aqueduc-vanne.htm

  En agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25

Carte Open Street       Trace GPS & Topo sans Commentaires        Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b349100

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KM       Temps     Arret       V/d       V/g       Dénivelé

23         4h15        0h30       5,5        4,9           730 +

Pour cette promenade je pars de Malay le petit, qui se situe sur la D660 à une dizaine de kilomètres de Sens

Les courbes de la rivière Vanne nous conduisent à l’usine de relevage des Eaux de la Ville de Paris en passant près du petit bois où vous serez captivés par le charme de ses libellules et de ses fleurs printanières. Entre 1911 et 1915, Augusta Hure, archéologue du Sénonais, entreprend une fouille sur le site de Millon au pied de gros rochers. Elle y trouve une abondante industrie. Laurent Klaric réévalue la collection Hure en 2000 et attribue ces vestiges au Paléolithique supérieur. À la fin du XIIe siècle, à la suite de heurts entre le vicomte de Sens Galeran et le Roi de France, les domaines vicomtaux sont cantonnés. C'est ainsi qu'émergent Mâlay-le-Roi (ex Mâlay-le-Petit) et Mâlay-le-Vicomte (ex Mâlay-le-Grand). De ce fait, les droits de la Couronne sont donc situés sur ce Mâlay.

Des rentes sont versées aux religieuses de l'abbaye du Lys, fondée près de Melun par Blanche de Castille ; Elles sont servies par la ferme des bois de Mâlay. Sous Philippe le Bel, ces rentes sont transformées en pleine propriété : la ferme du Bois du Lys apparaît donc.

Dans sa lutte sournoise contre le roi d'Angleterre, le roi Philippe le Bel cherche à tirer parti de l'Angoumois. Il entre en négociation avec des cohéritiers de ce comté, mais l'affaire ne sera conclue que sous son fils Philippe le Long. Une branche de la famille de Sancerre cède à la Couronne ses droits sur le comté d'Angoulême, en échange de quoi, le roi de France cède une forte rente à asseoir sur le patrimoine rural subsistant après de nombreuses ponctions, sur la rive droite de l'Yonne. Ce domaine inclut Mâlay-le-Roi, Villiers-Louis, Pont-sur-Vanne, Theil, Vaumort, Noé, Villechétive et Palteau (Armeau). Ces huit villages se retrouvent ainsi inclus dans la châtellenie de Mâlay-le-Roi. La famille de Sancerre (branche des sires de Sagonne) n'a sans doute pas vécu dans la vallée de la Vanne, trop éloignée du Berry. À la fin du XIVe siècle, elle cède sa châtellenie de Mâlay à une famille apparemment venue de l'Ouest : les de Chancy. Au décès de Louis de Chancy à la fin du XVe siècle, l'ensemble de la châtellenie est acquis par un Troyen : Guillaume Griveau, maître de la Monnaie de cette ville. Il installe à Fossemore (Theil) le siège de son administration. Peu après son décès, la châtellenie est divisée en de nombreuses seigneuries. Pour autant, le titre de châtellenie de Mâlay-le-Roi subsiste durant tout le XVIe siècle, avec ses propres officiers seigneuriaux, attachés aux seigneurs de Theil. Le 7 mars 1545, les héritiers Griveau se partagent la châtellenie. Ainsi naissent les seigneuries de Mâlay-le-Roi, Villiers-Louis, Pont-sur-Vanne, Theil, Vaumort, Noé, Villechétive et Palteau. Au cours de la Révolution française, la commune, qui portait le nom de Mâlay-le-Roi, fut provisoirement renommée Mâlay-le-Républicain. C'est en 1848, à l'époque de la Seconde République, que fut adopté le nom de Mâlay-le-Petit. Je suis toujours étonné que ces villages aujourd’hui sans vie furent des lieus important de l’histoire.

Je me gare sur le parking de la petite église, (nous trouvons également un parking après l’usine des eaux) [L’église, construite en 1748, Dommage comme toute les églises en Ile de France, elle est fermée le jour de mon passage, vous trouverez quelques photos de l’intérieur de l’église sur le site https://collectif-objets.beta.gouv.fr/objets?commune_code_insee=89240 ].  Rejoignons la départementale, que nous prenons à droite, nous trouvons quelques maisons de caractère dont l’une avec une tour. A l’angle de la Mairie-Ecole, nous prenons à gauche la rue du piège. La rue monte un peu, passe sous l’ancienne ligne de chemin de fer [Ligne Orleans-Chalons en Champagne : mise en service 1873-1875 -- fermée aux voyageurs en 1938  ( source wikipedia). les gares desservies Sens , st Clement , Malay-le-Grand ,Theil / Cerisiers , Chigy-les Sieges , Villeneuve -l'Archeveque , Bagneaux , Vulaines / Rigny-le-Ferron , Aix-en-othe / Villemaur , Estissac , Fontvannes , Troyes la gare de Troyes  ( Aube) http://www.bagneauxlavalleedelavanne.net/article-les-gares-desservant-l-ancienne-ligne-sens-a-troyes-86562029.html]Cette ligne à servi pour le frêt. [Article de l’yonne républicaine de 2015. La Cavap (Coopérative agricole Villeneuve l’Archevêque Perceneige) a chargé son ultime train de céréales à destination de Troyes. Elle était la toute dernière entreprise à utiliser la ligne ferroviaire. À 25 € la tonne de céréales facturée entre Villeneuve-l’Archevêque et Troyes, soit 42 km, le transport par le rail a définitivement perdu la bataille. Dernier usager du tronçon SNCF, la Cavap vient de charger son ultime convoi. Soit un bon millier de tonnes de maïs à destination du nord de la France et du groupe Roquette, l’un des leaders mondiaux de l’industrie amidonnière. « Il y a 25-30 ans, on faisait rouler encore une centaine de trains par an, se souvient Baudoin Delforge, directeur de la coopérative et président d’Agro Paris Bourse. Mais au fil des années, la rentabilité du rail n’a cessé de se dégrader face à la route et à la voie d’eau. Depuis 2000 et l’arrêt du groupe Soufflet, nous étions les seuls usagers de la ligne, à raison de 15 à 20 trains affrétés par an ». « Désormais, 80 % des transports de nos graines s’effectuent par bateau. Le transport fluvial est plus économique, plus écologique. Il est en outre adapté aux céréales qui supportent bien une certaine lenteur de déplacement puisqu’ils ne se dégradent pas. » Seul le colza est acheminé par camion à l’usine de trituration du Mériot (Aube). Extraie https://www.lyonne.fr/villeneuve-l-archeveque-89190/actualites/lultime-train-de-cereales-pour-troyes_11478571/]. Traversons la route des Chalets et poursuivons par le chemin encaissé entre les deux propriétés. Un peu plus haut nous trouvons l’aqueduc de la vanne repéré par des poteaux en bois peint en blanc, que nous suivons sur la droite. De part en part nous trouvons les édicules permettant les visites d’entretien de l’aqueduc. Nous sommes dans un paysage verdoyant et vallonné, il débouche sur un chemin, d’où nous apercevons une construction en pierre traversant un vallon « les Arcades de Beauregard ». Une belle construction pour passer ce petit bout de vallée. Prenons le chemin remontant sur la gauche et au carrefour en forme de Té, prenons à droite. Laissons un chemin sur la gauche, le notre fait un coude d’équerre sur la droite pour arriver sur un carrefour en forme de Té, que nous prenons à gauche, nous débouchons sur la D 40, que nous prenons à gauche, puis le premier chemin sur la droite. Nous descendons dans le vallon. Traversons le ru du « Ravin de la Vallée » qui peut contenir de l’eau. Au carrefour prenons le chemin de droite. Nous descendons vers un second ouvrage en pierre « les arcades de la Porte du Theil ». Longeons les dernières arcades sur la gauche. Au carrefour remontons par le chemin de gauche. Laissons un chemin sur la gauche et au carrefour en forme de Té prenons le chemin de droite. Le paysage risque de changer… Dans les années futures une usine de méthanisation risque de voir le jour. Quoi que, aujourd’hui en 2023, ce n’est plus sur… On ne veut plus d’énergies faucilles Carbonées, même si ce gaz ne proviendra pas du sol. On ne veut plus de vaches, non plus... ça pollue en pétant et ça consomme trop d’eau. Les jeunes font les mêmes erreurs que leurs grands parents, qui ont tout misés sur le carboné. Ils misent tout sur l’électrique pour réduire les rejets de CO2 dans l’atmosphère, au lieu de répartir les consommations sur plusieurs matériaux. Comme ci la France allait sauver le Monde (la chine construit trois ou cinq centrales à charbon en une semaine) pendant que nous détruisons nos paysages de montagne par d’affreux mat métallique, qui ne sont pas produit sans carbone, et aliénons des centaines d’hectares de culture, d’élevage ou de foret par des surfaces de panneaux solaires. Demain après une grosse tempête et une rupture de câble ou il faudra plus de quelques heures pour rétablir l’électricité, Ils auront l’air malin sans électricité… plus de chauffage, plus moyen de chauffé sa nourriture, plus de voiture, plus de téléphone, plus d’ordinateur, plus de transport. Retour à l’état sauvage. Faudrait demander au Breton qui en novembre 2023 après la tempête Ciaran sont restés 5 jours sans électricité. Les médias de l’époque ne se sont pas du tout penchés sur le problème, des habitants tout électrique. Dut moins nous n’en avons rien sut... Nous descendons, vers un carrefour, Laissons un premier chemin sur la droite descendant vers un édicule de l’aqueduc, faisons une dizaine de mètres et prenons un chemin carrossable sur la droite, il grimpe un peu sur le coteau, jusqu’à l’aqueduc que nous suivons sur la gauche. Longeons l’aqueduc souterrain jusqu’aux arcades de Pont sur Vanne. Après avoir laissé un chemin sur la gauche et avoir coupé un chemin carrossable, longeons les arcades et prenons sur la droite la route des Clerimois. Nous arrivons sur le territoire de Pont sur Vanne, longeons le cimetière sur la gauche et une ferme sur la droite, poursuivons notre descente jusqu’à la D 660 que nous prenons à gauche. (Attention c’est une route à très haute circulation comportant beaucoup de camions et nous n’avons pas grand place pour marcher sur le bas coté). Passons une ancienne ferme avec une belle porte charretière et ses bornes chassent roues en pierre. [Un chasse-roue, appelé aussi chasse-moyeux, est un dispositif situé au pied d'une porte cochère ou d'un mur, destiné à empêcher les roues de détériorer le mur mais aussi d'abîmer le moyeu des roues de charrette qui débordaient largement des véhicules hippomobiles. On le désigne également par boute-roue ou bouteroue et il a parfois pour synonyme garde-grève (garde-heurt en Normandie). Pouvant prendre la forme d'une petite colonne, d'une borne ou d'un arc plus ou moins sculpté placé de chaque côté d'une porte cochère, cette protection des murs contre le frottement des roues des carrosses est présente dès l'antiquité, en pierre brute ou de taille, parfois remplacée par une barrière de bois, souvent en métal depuis le XIXe siècle. Wikipédia]. Nous entrons dans Pont Sur vanne. Profitons du passage pour piéton devant le monument consacré à la résistance et prenons la D 376 de droite en direction de Vareilles. Passons la maison N° 187 de l’ancien garde barrière et franchissons l’ancienne ligne de chemin de fer, passons la vanne [Le mot « Vanne » vient du mot gaulois « Veen ou Vehen » qui signifie « tourbière ». La rivière naît dans la commune de Fontvannes (plus précisément sous l'église), petite localité de l'Aube située à 17 km à l'ouest de la ville de Troyes. La Vanne se dirige d'emblée vers l'ouest-sud-ouest, direction qu'elle maintient grosso modo tout au long de son parcours de 58,8 km. Elle conflue avec l'Yonne en rive droite au niveau de la ville de Sens. En 1867, la ville de Paris a engagé une série de travaux et construit un long aqueduc destiné à capter les sources de la vallée pour alimenter la capitale, et cela depuis l'amont de la rivière dans l'Aube jusqu'à la ville de Sens. Les travaux ont été réalisés par l'architecte Eugène Belgrand. Le débit du cours d'eau en fut fort modifié. Un aqueduc longe la rivière sur presque toute sa longueur, parfois souterrain et parfois à l'air libre. On peut y voir d'importants ouvrages d'art. Durant l'Antiquité les Romains avaient déjà effectué des travaux analogues pour alimenter la ville de Sens. Aujourd'hui l'aqueduc de la Vanne court jusqu'à Paris, traversant notamment l'Yonne et la forêt de Fontainebleau, et transportant à 2,5 km/h pas moins de 957 l d'eau de source (et non pas d'eau de la rivière) par seconde dans le réservoir de Montsouris pour la consommation d'environ 20 % de l'eau potable dans la capitale. Le débit de la rivière en est diminué d'autant. Wikipédia]. Il devait s’y trouvé également un ancien lavoir et une fontaine. Nous entrons dans un village beaucoup plus calme par rapport aux quelques maisons situées en bordure de la route de Troyes. Prenons à droite la route de Vareilles D 376, (rue de Chastelain anciennement du Moulin). Longeons la cour de la mairie, nous arrivons devant l’église qui est malheureusement fermé. [L'église L’aqueduc de Cochepies (10,8 km), alimenté par des sources situées à Villeneuve-sur-Yonne, rejoint celui de la Vanne à Malay-le-Grand en passant sous la Vanne entre les communes de Maillot et Malay-le-GrandNotre-Dame de Pont-sur-Yonne est un des plus anciens exemples de l'art roman qui ait subsisté dans le nord de l'Yonne où l'influence gothique a très vite pris le dessus. L'église, dont certains éléments peuvent être datés du XIIe siècle est un bel exemple de nef avec une simple abside typique du roman icaunais. La tour-clocher décentrée est soutenue par de puissants contreforts. Wikipédia]. Par la rue Grande nous sortons rapidement du village et retrouvons une plaine agricole avec quelques serres. Après des taillis la route longe des grillages (Attention avec la barrière de sécurité et les fossés, la route n’étant pas large, il est parfois difficile de ce garer lors du passage d’une voiture mais surtout d’un tracteur qui prend toute la route). Nous longeons le captage de la source Saint Philibert [L'aqueduc Romain de Sens de la fin du premier siècle, ouvrage antique, à l'est de Sens, était long de plus de 14 km. Pierre BURETEAU, savant moine célestin de SENS qui vivait au commencement du XVIème siècle, admet que l'aqueduc, connu sous le nom de CONDUIT SAINT-PHILBERT existait déjà du temps de LEONTIUS, troisième évêque de SENS. Cette fontaine existait déjà en l'an 87, qu'elle «procédoit des fontaines SAINT-PHILBERT à PONT-sur-VANNE et VAREILLE, passant sous la terre par un beau canal de ciment», et il ajoute que "par négligence des gouverneurs, cette eau a perdu son cours".
La longueur de l'aqueduc, d'après le profil en long de cet ouvrage, entre VAREILLES et l'enceinte fortifiée de SENS était de 16,7Km. Il s'agit d'une conduite maçonnée en pierres, large de soixante cm, haute d'un mètre soixante, qui n'a rien d'autre pour lui que ses 19 siècles d'existence.
Cet aqueduc, qui n'est visible qu'à Malay le Grand, a été construit vers la fin du Ier siècle après Jésus-Christ. Sa capacité a été évaluée à 23000 m3 par jour.
Mais tout commence par une légende rapportée par l'abbé Prunier, curé de Soucy vers 1850:
"Il y avait à Sens un Comte ayant une jeune et jolie fille, aimable châtelaine sans fortune. Sa beauté lui attirait mille adorateurs mais la pauvreté repoussait les épouseurs et la belle et douce Emma restait sans époux. Deux vilains fortunés, l'un orfèvre et l'autre maçon, devinrent éperdument amoureux et la demandèrent en mariage.
Le Comte les écouta et sans consulter sa fille dit aux concurrents que celui d'eux qui aurait le talent et la fortune de faire un chef d'œuvre d'ancien art deviendrait l'heureux époux de la belle Emma.
Il voulut que l'orfèvre fit une chaîne d'or enrichie de pierreries qui entourât l'enceinte de la ville et que le maçon construisît un souterrain de Sens à Vareilles, le tout dans l'espace d'une année. C'était pour d'autres que les amoureuses choses impossibles : ils se mirent à l'œuvre tout de suite mais l'orfèvre fut ruiné et ne put faire la chaîne. Il n'en fut pas de même du maçon qui fit et acheva le souterrain.
Fidèle à sa promesse, le comte lui donna sa fille en mariage."
JULLIOT au dix-neuvième siècle précise, "LES SOURCES: L'aqueduc de SENS captait au moins trois sources : NOE, Le MIROIR de THEIL et SAINT-PHILBERT. Il est même très probable qu'il en prenait une quatrième, la SOURCE de VAREILLES, qui jaillit dans une vallée secondaire, à 2500 mètres environ de SAINT-PHILBERT."
Les quatre sources proviennent de circulations profondes et arrivent au jour par de véritables cheminées, des puits artésiens forées dans la craie compacte. Ces cheminées sont remplies de cailloux à SAINT-PHILBERT, à THEIL et à NOE, et de limon à VAREILLES.

Ces quatre sources qui alimentaient l'aqueduc pendant la domination romaine furent, à partir de la grande invasion des FRANCS, successivement détournées de l'aqueduc par les riverains. https://www.facebook.com/histoire.sens.senonais.yonne/posts/laqueduc-romain-de-sens-ou-aqueduc-saint-philbertlaqueduc-romain-de-sens-de-la-f/2719866231393236/ De nos jours le captage rejoint l’aqueduc captant les sources des Pâtures et du Maroi à Chigy, puis d’autres sources dont celle du Miroir autour de Theil, pour se rendre à l’usine élévatrice de la Forge à Noé]. Prenons le chemin de droite dont l’angle est repérable grâce à un regard au raz du sol. Longeons l’aqueduc. Nous arrivons sur un chemin formant Té, situé juste à l’angle des grillages de sources captées incluent la maison de Malhortie qui me semble abandonné. Prenons à gauche, nous débouchons sur la D 76 à l’angle du cimetière. Prenons le bitume sur notre droite, (route du Miroir), nous entrons dans Theil [Theil était le siège d’une seigneurerie ; il existait un château qui fut démantelé puis rasé, sans doute pour faire passage à la route nationale. Le territoire de Theil dispose de plusieurs habitats. Le village adopte le plan des villages-rue. L'église paroissiale est décentrée vers l'Est. Le carrefour principal actuel est d'implantation récente, provoquée par l'éventration du parc du château au profit de la route nationale. La Malhortie doit son nom à une famille du XVIe siècle qui a su y faire émerger une métairie. Le village est traversé par une voie romaine arrivant de Sens. Elle vient de se séparer au niveau de Mâlay-le-Grand de celle conduisant à Troyes et à Trêves qui reste sur la rive gauche de la Vanne. Cette branche routière mène à Avrolles, Lyon (qui n'est pas la capitale des Gaules mais la ville où a été fixé par les Romains le culte qui leur était dû) et Rome. La paroisse de Theil est dédiée à saint Martin, apôtre des Gaules et protecteur de la dynastie mérovingienne. Theil a sans doute fait partie du domaine rural dépendant du palais royal mérovingien de Mâlay très actif au début du VIIe siècle. L'abandon de ce palais provoque une lente érosion du foncier destiné à la subsistance de ses hôtes. Wikipédia.  L’histoire de Theil est liée à celle de Malais, ayant déjà édité l’histoire de malais je vous laisse consulter wikipédia]. Nous arrivons à l’église [L’église, très ancienne (peut-être fin 11ème ou début du 12ème siècle) est ornée sur sa façade d’une sculpture : « la Charité St Martin » datant du 16ème siècle. L’église est l’un des monuments religieux les plus anciens de la région ; elle fut donnée par Guillaume, archevêque de Sens, en 1172, à l’abbaye Saint Jean de Sens. A l’extrémité de la nef, éclairée par plusieurs fenêtres très étroites, s’ouvre une ogive large d’environ 4 mètres sur 1 mètre d’épaisseur ; au-dessus du sanctuaire s’ouvre une nouvelle arcade qui a la forme d’un fer à cheval. Sur cette arcade vient s’appuyer la voute dite en cul de four de l’abside, indice de l'ancienneté de nos églises. Devant le maître-autel, on peut lire une longue inscription funéraire du XVIIème siècle. En 1843, on a ajouté à l’église un petit bâtiment pour agrandir la nef. Dans cette construction, on a scellé un petit bas-relief du XIIème siècle ; il représente Saint Martin donnant une partie de son manteau. A un quart de lieues du village se trouvait la chapelle de Saint Philbert, chef-lieu d’un autre prieuré. Près de cette chapelle était une fontaine célèbre dans l’Antiquité par la salubrité et la limpidité de ses eaux. La tradition dit que les Romains ont édifié à grands frais un aqueduc pour conduire ces eaux à Sens. On pouvait voir devant la Cathédrale l’emplacement du bassin qui recevait les eaux de Saint Philbert, marqué par 7 ou 8 pavés disposés en rond, appelés les pierres au lait. https://www.yonne.catholique.fr/saint-ebbon/visite-de-nos-eglises/theil-sur-vanne

Que nous dit la pancarte d’information ; En 1843, Victor Petit estimait que l'église Saint-Martin de Theil était la même que celle donnée en 1172 à l'abbaye Saint-Jean de Sens par Guillaume Archevêque de Sens : «A l'extrémité de la nef éclairée par plusieurs fenêtres très étroites s'ouvre une ogive, large d'environ 4 mètres sur 1 mètre d'épaisseur. Au-dessus du sanctuaire s'ouvre une nouvelle arcade qui affecte le fer à cheval très prononcé. Sur cette arcade vient s'appuyer la voûte dite en cul-de-four de l'abside. On a rajouté à l'église un petit bâtiment pour agrandir la nef. Dans cette construction toute récente on a enclavé un bas-relief du XVI siècle représentant Saint Martin donnant une partie de son manteau Légionnaire de l'armée romaine, affecté à Amiens en Gaule, durant I'hiver 338, Martin partage son mantean avec un déshérité. Il donne ainsi la partie personnelle de son manteau. L'autre moitié appartenait à l'empereur. Dans cette église du XlI ème siècle on est frappé par les fresques réalisées par Mademoiselle Laure Aynard et ses élèves dans les années 1950. Outre la grande fresque centrale, on découvre ce chemin de croix, récit des souffrances de la Passion du Christ en quatorze tableaux. Ce qui surprend, ici, c'est le choix des stations, différentes de ce que l'on voit habituellement. D'habitude, le chemin de Croix part de la condamnation de Jésus par Pilate jusqu'à la crucifixion. Ici, la fresque commence à la Cène et finit à la Résurection. On retrouve dans l’église quatre statues bois polychromes qui ont été badigeonnées en marron par un ancien curé theillois peu au fait de l'art. Il s'agit de Saint Sales François de Saint Philibert fondateur de Jumièges Saint Ebbon, sauveur de Sens et saint patron de la paroisse actuelle. Saint Marcoul (ou Marcouf) Une source Saint-Philibert et Saint-Marcouf se situe sur Theil, à la limite de Pont-sur-Vanne. Panneau d’information devant l’église]. Au niveau du chevet de l’église prenons sur la gauche le sentier des Prêtres, bitumé en son départ. Nous sortons rapidement de Theil, le chemin monte un peut et prenons le premier chemin sur la gauche. Nous restons sur la même ligne de niveau et arrivons au carrefour avec un chemin carrossable et deux chemins faisant fourche, prenons le chemin de la Bergerie (le plus à gauche). Il grimpe et fait fourche, poursuivons par le chemin de gauche, continuons notre grimpette et arrivons à l’entrée du bois du Champ Fêtu. Notre chemin se rétréci à l’entrée du bois, que nous traversons jusqu’à un chemin formant Té avec le notre, prenons à gauche. Nous sommes sur le chemin balisé N°8 et arrivons dans l’angle d’équerre de la route menant au hameau du Champ Fêtu. Prenons la route sur la droite, laissons un grand parking pour le stockage des grumes, nous descendons et sortons de la foret. Nous sommes toujours sur le chemin balisé N°8. Après avoir longé un bâtiment que l’on devine derrière les arbres, laissons le chemin faisant longeant l’orée de la foret et après avoir traversé le champ nous arrivons au hameau de Vaumort, [Le territoire de la commune est habité, au moins, depuis le Néolithique. Wikipédia]. Nous débouchons sur la 905, faisons un esse gauche-droite pour prendre la route de la Lampe. Contournons un bâtiment agricole, et peut être une scierie, du moins il s’y trouve un énorme stock de bois, nous faisons le tour du village par la périphérie, coupons la rue Therrier , laissons un espace agricole (en 2022) et arrivons devant un groupe de maison ou nous trouvons une pierre alvéolé élevée derrière une clôture. Si sur la carte je n’avais pas vue qu’il y avait un menhir de ce coté je serais passé devant ce caillou s’en m’arrêter [La Pierre-Enlevée, ou La Pierre-Aux-Sorcières, Le menhir daterait du néolithique. Il mesure approximativement trois mètres de haut sur deux mètres de large. Son côté sud est taillé.

Source : Répertoire archéologique du département de l'Yonne 1868.

On est obligé de remarquer que le grand axe de la section trans- versale de ces mégalithes se rapproche assez sensiblement et le plus souvent de la. direction d'un courant tellurique ayant la direction Nord-Est-Sud-Ôuest.

Là, encore, le fait du hasard ne peut-être admis. Sans aucun doute, des règles ont été observées et cette direction particulière des lignes telluriques a été certainement recherchée. Cette orientation, chose curieuse, coïncide ou s'en rapproche beaucoup, avec le point du lever du soleil le plus avancé, c'est-à-dire avec la plus grande avance annuelle de cet astre qui est le solstice d'été. Ceci paraît être la règle générale.

Quelques exceptions sont à noter et peut-être même, ces cas exceptionnels font-ils partie de rites, d'un tout, auquel était soumise l'érection de ces mégalithes, caractérisant ainsi une époque.

Nous soulignerons un menhir, le seul, celui de Vaumort, qui, celui-là, est orienté, dans le sens contraire. La ligne axiale de sa base coïncide exactement avec le point du lever du soleil le plus reculé de l'année, le solstice d'hiver.

Source : Bulletin de la Société préhistorique de France, Date d'édition : 1904-1963.

La Pierre-au-Diable de Vaumort (Canton et arrondissement de Sens).

Vers le milieu du village, s'élève un menhir de plus de 3 mètres de hauteur, connu sous les noms de Pierre-du-Sabbat, Pierre-au-Diable, Pierre-aux-Sorciers. Dans la vallée Jamet, même commune, il y a d'autres mégalithes appelés les Bornes-du-Sabbat, Bornes-aux-Sorciers. Les habitants de Vaumort ont une antique réputation de sorcellerie

Source : Revue de folklore français / organe de la Société du folklore français Date d'édition 1930-1942.

http://patrimoine-de-france.com/yonne/vaumort/menhir-dit-la-pierre-enlevee-ou-la-pierre-aux-sorcieres-1.php]. Poursuivons la rue, au carrefour avec la rue faisant Té prenons à droite. Nous trouvons sur la gauche un lavoir en ruine et débouchons sur la D 905 (route de Paris Genève) [elle rejoignait Genève, via Sens et Alésia référence Yonne Répubicaine dans l’article de juillet 2016] que nous prenons à droite. Après le N°25 de la rue juste à l’angle du bâtiment crépit dont les angles et les fenêtres sont soulignées par un parement en brique, nous trouvons un chemin herbeux grimpant vers l’église entouré de son cimetière. Cela grimpe fort, entrons dans le cimetière [cet édifice religieux du XI e siècle, construite en bordure de la voie romaine Paris-Genêve, via Sens et Alésia. L'église Saint-Jean-Baptiste permet, de son seuil, d'apercevoir directement la cathédrale Saint-Etienne de Sens. Alignée sur les pierres dites « au diable », « aux chas », « levée », elle rappelle que nos édifices religieux ont été bâtis sur d'anciens sites païens, combattant le vieil adage : « A Vaumort les sorciers, à Theil les sabbatins, à Noé les voleurs ! » https://www.lyonne.fr/vaumort-89320/actualites/leglise-a-attire-les-noctambules-samedi_11990891/

L’église de Vaumort est dédiée à la Nativité de saint Jean Baptiste. Perchée sur la colline dénommée « la côte Saint-Jean », notre église domine le village.

Construite en bordure de l’ancienne voie romaine Sens-Alésia, elle date pour sa partie la plus ancienne du 11e siècle. L’édifice fut ensuite prolongé à l’est au 13e siècle. L’ancien clocher avait été démoli au Moyen-Age, et les pierres furent utilisées pour la construction de la nouvelle façade à l’ouest.

On remarque dans la nef un grand arc ogival pouvant avoir fait partie de l’église donnée en 1172 par l’Archevêque de Sens, Guillaume de Champagne, à son abbaye favorite, Saint Jean les Sens.

Malgré l’absence de clocher, l’église possède quand même deux cloches, dont une est marquée comme étant offerte par Vincent François Roché, maire du village en 1860. La Saint Jean « d’été » était la fête patronale du village. Les feux de la Saint-Jean perpétuent cette tradition. https://www.yonne.catholique.fr/saint-ebbon/visite-de-nos-eglises/vaumort]. Ne croyons pas ce qui est écrit plus haut les temps ayant changés. Sortons du cimetière et suivons la rue du Pont neuf sur la gauche, la rue descend, longeons un château d’eau semi enterré, nous rejoignons la rue du Tourne Bride que nous prenons sur la droite (la rue faisant fourche nous poursuivons tout droit. Nous longeons un espace boisé parsemé de maisons, et entrons de nouveau dans Theil. Au carrefour avec la D 76, nous trouvons un espace en pelouse bordé d’arbres en son centre un édicule de pierre en son milieu la Maison des chemineux [(je préfère chemineux à chemineaux ; Chemineaux me fait plutôt penser au chemin de fer). Le logement des chemineaux (ceux qui cheminent) est une tradition. Tous les villages autour de Theil possèdent leur «  poste » (Chigy, Pont, Vareilles, cerisiers..). Le « poste » appelé dans le registre de délibération de la commune de : Theil: refuge pour les passagers indigents. Au début du XXeme siècle, au carrefouur de la route le Theil à Vareilles et de Theil à Cerisiers, le Conseil Municipal de Theil décide de construire un «  poste ». Le poste tel qu’il est aujourd’hui : Depuis 1903, la destination du «poste a évolué. Dans la mémoire des Theillois il est devenu « La maison de amoureux » à laquelle on accède le par le chemin des soupirs... Tout un Programme! (panneau d’information)]. J’aime bien la longère en bordure de la route. Pour qu’elle raison je n’en sais rien… peut être les proportions, le chien assis au dessus de la porte… Prenons la D 76 sur la gauche. Nous passons le petit ruisseau de la Bascule [Le 4 mars 1793, les Theillois furent réveillés par le roulement de l’eau courant au fond du ravin. Ce n’était pas un orage mais la Bacule. Sur le plateau calcaire au sud de Cerisiers, un effondrement s’était produit. Un fontis de 35 mètres de diamètre et 8mètres de profondeur colmata les diaclases de la craie dans lesquelles circulait une rivière souterraine : la bascule. Celle-ci, ne trouvant plus son lit, sous l'effet de la pression, remonta à la surface et jaillit subitement dans la vallée en deux sources. La Bacule faisait tourner, à l’époque, trois moulins au sud de Cerisiers : Tout d'abord le moulin de la Bacule, puis à 200 mètres en aval, le moulin de l'Eclèche et enfin 1500 mètres plus loin le moulin du Patouillat. Ces deux derniers moulins ne tournent plus depuis 1850, faute d'eau. En effet, peu à peu, sous la pression d'eau les diaclases obstruées par l’effondrement dans la craie se nettoyèrent, et l'eau s’y infiltra de nouveau. Le débit et la pression des sources diminuèrent progressivement. La ville de Cerisiers effectua des travaux de drainage vers 1871, mais rien n'y fit. La vallée de la Bacule était complètement asséchée en 1904. Panneau d’information]. A notre droite une clôture autour d’un espace naturel, c’est le captage de la source ou des sources du Miroir eau captée et envoyée à l’usine élévatrice de la Forge. Laissons sur la droite la route menant à la sucrerie [Depuis 1791, la flotte anglaise imposait un blocus maritime, qui avait rendu difficile le ravitaillement en sucre en provenance de nos colonies. Napoléon ordonna, par un décret en date du 29 mars 1911, qu’une superficie de cent mille arpents (40 000 hectares) fût réservée à la culture de la betterave. En 1821 la consommation de sucre était de 1,4 kg par an et par habitant. Elle va exploser pour atteindre 35 kg aujourd’hui. C’est dans ce contexte que la famille Mégret de Sérilly construit une
fabrique de sucre en 1821. Extraie panneau d’information] et longeons le petit parc [L'achat des sources ayant été effectué, pour alimenter Paris en eau. la Ville de Paris négocia avec les Theillois un dédommagement pour la fourniture de l'eau des sources. Tout d'abord, elle leur assécha le : marais, en bordure de Vanne et leur rendit des champs cultivables. Ensuite elle leur proposa de choisir entre la construction d'un abreuvoir-lavoir et la fourniture de l'eau au robinet dans les maisons. Les Theillois choisirent de bons lavoirs et abreuvoirs, puisqu’ ils avaient déjà, l'eau au puits dans la cour. D'après une convention du 25 mai 1869, les premiers lavoirs et abreuvoir furent construits dans l'enceinte actuelle du domaine de la Ville de Paris de la source du miroir. Mais en 1883, ils n'étaient toujours pas réceptionnés par la ville de Theil, pour malfaçons. Pendant 18 ans, Jusqu'en 1901, le ton monta, progressivement, entre la Ville de Paris et la municipalité. En 1903, la construction d'un nouvel abreuvoir et d’un nouveau lavoir, fut décidée, sur un terrain plus dégagé. Avec l'apparition des machines à laver, les lavandières disparurent. La ville de Theil décida la fermeture du lavoir le 15 avril 1972. Les Theillois firent une pétition Pour le conserver. La municipalité, préféra construire Sur Son emplacement, en 1975, un nouveau lieu de rencontre et de convivialité : la salle des fêtes. Panneau d’information]. Nous arrivons au carrefour avec la D 905 et poursuivons part la D 146 rue de la grève en direction de Noé [l’histoire de l’ancien château de Theil : C’est en 1739 que le domaine de Theil devint la propriété des Mégret (de Sérilly), qui possédaient déjà Passy depuis 1719. Un document daté du 4février qualifie le château de "maison forte" et un plan de la même époque nous le situe dans un vaste parc avec grandes allées. La rénovation du château s'effectua sans doute entre 1773 et 1784. Elle fut exécutée par l'architecte Alexandre Brongniart. L'ancien château à la révolution les propriétaires furent décimés et le château mis sous séquestre. Monsieur Mégret de Sérilly racheta le château de Theil le 4 juillet 1800, mais il ne put le garder. Le château fut démoli entièrement en 1809 et les matériaux de construction vendus en 1810. Un plan daté de 1817 montre le parc avec ses pièces d'eau et ses allées conservées. En 1894, une modification du tracé de la Route Nationale 5 (l'ancien "Chemin des Romains") lui fait traverser le parc pratiquement à l'emplacement des fondations du château. Panneau d’information]. Passons le portail du château de la grève [Depuis 1739 les de Sérilly possédaient la chatellenie de Theil. A la suite de revers de fortune, ils avaient vendu leur château  en 1791 à Mr de Montmorin, guillotiné à la révolution. Veuve d’Antoine Mégret de Sérilly également guillotiné en 1794, Mme Anne Thomas de Domangeville, épousa en troisième noce le marquis de Montesquiou-Fézensac. Ce beau remariage permit à ses enfants de racheter leur ancien château qu’ils démolirent en 1809. Les matériaux furent vendus. En 1825, un des frères de Sérilly : Antoine-Louis-Amédée construit le château de la Grève dans un parc de 23 hectares. Il y réside à Theil et exerce plusieurs mandats de conseiller général de l’Yonne. Il décède en 1845. Auparavant, en 1840, il avait vendu son château de la Grève à Monsieur de Nansouty. Après plusieurs propriétaires, il fut vendu en 1936 à la famille Besson. Mme Besson y crée une institution pour venir en aide aux enfants handicapés. Depuis 1956, la Grève a été reprise par un institut médico-pédagogique qui dépend des services du Conseil général de l’Yonne. Nous n’avons pas beaucoup d’éléments sur les premières décades de la vie au château de la Grève. Nous savons seulement que de grands écrivains comme Lamartine, Alexandre Dumas, et Auguste Maquet des peintres comme Olivier Pichat ou des acteurs comme Rachel,  y étaient reçus. Ce château comportait de vastes communs et une très élégante Orangerie, dont on ignore la date de construction. Comme beaucoup de châteaux du XIX° siècle, la Grève a été flanquée d’une véranda qui pouvait servir de jardin d’hiver. Hier, résidence de loisirs, La Grève est aujourd’hui utilisée par un service social pour l’enfance. https://patrimoine-vanne.info/theil/greve.html]. Longeons une bâtisse avec une tour, la rue fait fourche poursuivons tout droit la D 146 en direction de Noé. Au carrefour avec son triangle arborée et son banc, prenons à droite le chemin de la Forge, nous nous rapprochons de la Vanne et arrivons à l’usine élévatrice [Quel autre site industriel peut se vanter d'avoir près de 900 ans d'existence? Fossemore, fausse more, Faulce more, fossa mora, Fosemore, Fossemor, Fousemour.... Ce lieu est difficile à situer car les textes anciens nous parlent plusieurs fois, et de façon différentes, de Fossemore. On le retrouve à l’emplacement du moulin de la Forge, mais aussi à l’emplacement du Moulin de la Madeleine. Le territoire de Fossemore représentait sans doute au Moyen-Age la totalité ou tout du moins, une grande partie de la rive gauche de la Vanne de Saint Philbert au moulin de la Forge. Nous trouvons les premières traces d'un moulin à Fossemor, lorsque Louis Le Gros accorde en 1131 aux moines de l’abbaye des Echarlis, le droit de moudre à Fossemore, le grain nécessaire à leur consommation de leur maison de Vaumort, sans avoir à payer ni mouture ni coutume. Il ne s'agit pas du moulin de la Madeleine construit plus tard. Louis-le-Gros, par une charte de l'année 1133, donna aux Frères de l'Hôpital de Jérusalem à Cerisiers, le moulin de Theil, en territoire de Fossemore, avec le meunier, ses enfants, et le fonds nécessaire pour y bâtir des maisons. Ils'agit du moulin qui sera appelé plus tard "moulin de la forge" De 1456 à 1528 une forge en ce moulin. En 1456 deux baux furent signés avec Jehan Remi pour créer une métallurgie à Theil-Fossemore En 1456, Jean Gondard, Abbé de Dilo, confie à Jehan Remy «maître et gouverneur des forges et moulins de Fossemore», par bail à quatre vies et les 19 ans suivant la quatrième vie, un sault de moulin à faire fondre (le moulin de la Madeleine). C'était la nouvelle technique des hauts fourneaux qui s'implantait dans la région. La même année, en 1456, «Appartient à l'Hospital de Cerisiers, un molin qui s'appelle Molin de Faulce more, où y a audit molin une forge à fer ; lequel molin et forge fut baillié à 99 ans, à un nommé Jean Remi, au canon de 32 livres tournois» .(futur moulin de La Forge). Après 1528, la forge fut reconvertie en moulin à farine car le 17 novembre 1595, la commanderie de Launay de l’Hospital de Cerisiers, baille à Marc Bauldry marchand meunier à Cerisiers, deux moulins (et non pas un) sous une halle dépendant de la Commanderie au lieu-dit Fossemor sur la rivière Vanne. Le moulin de la Forge dans la tourmente révolutionnaire Par bail du 21 avril 1786 Claude Guillaume Baupréau, receveur de la Commanderie de Cerisiers, affermait à Etienne Pigeotte, meunier à Fossemore, paroisse de Theil : Le dit moulin de Fossemore appelé la Forge Garcy, avec droit de banalité sur les habitants du bourg et des hameaux de la paroisse de Cerisiers. Dans le cahier de doléances de 1789, les habitants observent qu’environ 50 arpents (25 hectares) de prés francs sont toujours couverts d’eau et se détruisent par ce moyen. Ils croient qu’il serait facile de les dessécher et de leur donner une bonne valeur , en ouvrant une vanne qui servait autrefois aux marchands de bois pour le flottage et qu’ils ont abandonné et fait barrer parce que le flottage, se fait à présent par la rivière même. Cette vanne servait pour le canal des marchands et sauvait d’un coude d’un quart de lieu formé par la rivière. Par sentence rendue le 23 janvier 1792 en la justice de paix de Villeneuve l’Archevêque, entre le sieur Guillaume Baupréau, receveur de la commanderie de Cerisiers, et Etienne Pigeotte, en raison de la suppression de banalité du moulin de Fossemore du 27 octobre 1791, le bail d’Etienne Pigeotte a été réduit de 800 livres. Mais la plainte des habitants de Theil sur les inondations périodiques des près fut entendu par la Révolution. Dès le 25 janvier 1793, un rapport de l’ingénieur Ulriot avait conclu à la nécessité de la démolition des moulins de Chigy et de la Forge pour donner aux eaux un libre écoulement et les empêcher de se répandre dans les plaines des deux paroisses de Chigy et de Theil. Le 18 brumaire an V (1796), Le moulin de la forge sur la vanne provenant de la commanderie de Cerisiers fut vendu à Dufresne, à charge pour l’acquéreur de démolir le vannage et le moulin dans les plus bref délais. En 1812 M. Fontaine demanda et obtint, par décret impérial, l’autorisation de reconstruire le moulin de la Forge, il ne le reconstruisit pas mais revendit ce qui restait du moulin à Mr d’Etigny fils de Mr de Sérilly (il s’agit d’Armand Mégret de Sérilly). En 1824 Mlle de Sérilly sœur de Mr d’Etigny demanda une autre autorisation de le reconstruire. Un rapport fut déposé par l’ingénieur ordinaire de Sens Mr D’antenay le 31 janvier 1829 et l’ordonnance royale donnant son accord, signée le 18 février 1834. Mais entre 1829 et 1834 le moulin avait été reconstruit suivant les prescriptions du rapport de l’Ingénieur ordinaire et non l’ordonnance royale d’où un erreur de 26 cm (plans de 1856). A la suite de la production du procès-verbal de récolement, un arrêté de 1838 somme le nouveau propriétaire, M. Nansouty d’effectuer certains travaux. En 1842, les travaux ne sont toujours pas exécutés, le nouveau propriétaire du moulin de la Forge est M.de Fussy, Marquis d’Ormenans. M. Corpechot, qui a racheté le moulin de la Madeleine à M. Boureau, se plaint que les eaux du moulin de la Forge refluent jusqu’à son moulin de la Madeleine !  L’instruction suit son cours… En 1849 M. de Fussy revend le moulin suite à une faillite, sans prévenir le nouveau propriétaire. En 1853 Nouvelle plainte de M. Corpechot, qui décède peu après. Un arrêté de mise en demeure d’effectuer les travaux est promulgué en 1853. Le nouveau propriétaire fait appel de l’ordonnance royale. Il s’ensuit une bataille de procédure qui trouvera sa conclusion le 19 avril 1859.
Quatre propriétaires successifs du moulin de la Forge, et vingt cinq années de procédure pour 26cm de dénivelé d’eau.  Dix ans plus tard le moulin était racheté par la Ville de Paris…. L'usine élévatrice de La Forge. L'usine de la forge située sur la commune de Theil-sur-Vanne relève de 20 mètres environ les eaux dites «sources basses» dans l'aqueduc de la Vanne, qui les achemine par gravité jusqu'à Paris. On appelle "sources basses" essentiellement les sources de Theil, (Saint Philibert et Saint Marcouf, Caprais-Roy, les deux sources du Miroir, source de Malhortie, source du Chapeau, source de la Cascade), source de Chigy et source de Noé. Actuellement, l'usine possède un potentiel de pompage de 55.000 M3/jour. L'usine fut mise en service en 1875. Elle a successivement connu les modifications d'équipement suivantes : 1876 Mise en service d'une première génération de Pompes-turbines hydrauliques. 1883 Mise en service de pompes à vapeur. 1934 Remplacement des machines pompes à vapeur par des pompes diesel. 1952 Remplacement des premières pompes-turbines hydrauliques par deux pompes Kaplan Bergeron. 1963 Remplacement des pompes diesel par des groupes électropompes. 1991-1992 Travaux de fontainerie et génie civil. 1993 Révision mécanique complète et automatisation des deux Turbines Kaplan. Rénovation des équipements électriques et automatisation de l'usine. Rénovation de tous les corps d'état, du bâtiment principal de l'usine, afin d'entraîner le visiteur dans les «entrailles» de l'usine. L'exploitation de cette usine, entièrement manuelle, était assurée par une équipe « 3x8 » composée de 7 personnes. Une importante opération de rénovation et d'automatisation de cette usine a été réalisée de 1991 à 1993, afin de réduire les contraintes liées au roulement et de permettre un redéploiement des agents vers d'autres services. Aménagement de la rivière « Vanne » et des abords par la mise en place de 800 mètres de palplanches métalliques. Afin de préserver la faune, des passages à gibier ont été réalisés le long des palplanches, une échelle à poissons sera prochainement installée pour permettre la remontée des truites à l'amont de la rivière. L'inauguration de l'usine a eut lieu le 28 juin 1994. Il faut savoir pour mémoire que la « SAGEP » (Société Anonyme de Gestion des Eaux de Paris) envoie 155 000 M3 d'eau par jour à Paris avec ses différents sites de la région sénonaise, soit 28% de la consommation parisienne (550.000 M3 par jour). (Cet article a été réalisé avec l'aimable participation de la SAGEP, Centre de Sens.) Sur le site internet vous y trouverez les photos de l’usine https://patrimoine-vanne.info/theil/Laforge.html]. Revenons sur nos pas, longeons le parking et le long talus (aqueduc). Dans le bois nous trouvons un chemin sur la droite. Passons le talus de l’aqueduc secondaire, le chemin est bordé d’une haie d’arbres et d’un fossé. Laissons un chemin sur la droite, nous débouchons sur une route sans issu et aux premières maisons de Noé. [Blotti dans la vallée de la Vanne, il s’étend jusqu’au Clos-de-Noé pour rejoindre les Hauberts sur les hauteurs. Dans un environnement verdoyant, une zone de protection a été inscrite pour le captage et alimentation des eaux de la Ville de Paris. ]. Prenons à gauche et débouchons sur la D 146 que nous prenons à droite. Après quelques maisons, un espace herbeux, nous trouvons en contre bas d’un talus un lavoir en brique à l’extrémité d’une branche d’un aqueduc secondaire devant amener l’eau au bassin [bassin alimenté en eau généralement d'origine naturelle qui a pour vocation première de permettre de rincer le linge après l'avoir lavé. Contrairement à une représentation très répandue, les lavandières ne s'y rendaient le plus souvent pas pour laver le linge, mais pour l'y rincer. Le passage au lavoir était en effet la dernière étape avant le séchage. Comme le lavage ne consommait que quelques seaux d'eau, il pouvait avoir lieu dans les habitations ou les buanderies où le linge s'accumulait avant la « grande lessive », mais le rinçage nécessitait de grandes quantités d'eau claire, uniquement disponible dans les cours d'eau ou dans une source captée. Il existe cependant des lavoirs avec plusieurs bassins, le bassin en amont servant de rinçoir, ceux en aval de lavoir. À l'origine, le lavoir est une pierre plate ou une simple planche posée au bord d'un cours d'eau, d'une mare ou d'une source, sans abri. La pollution due à la révolution industrielle, les épidémies puis l'hygiénisme entraînent le développement de constructions spécifiques à la fin du XVIIIe siècle qui voit les communes se munir de bassins situés au bas d'une prairie, en contrebas d'une source ou d'une fontaine, en bordure d'un ruisseau, d'un canal, d'une rivière ou d'un fleuve où peut être amarré un bateau-lavoir. es épidémies de choléra, de variole et de typhoïde incitent le Parlement à voter la loi du 3 février 1851 qui accorde un crédit spécial pour subventionner à hauteur de 30 % la construction des lavoirs couverts et prévoit que « c'est au lavoir commun que la laveuse trouvera une distribution commode d'eau chaude et d'eau froide, des appareils de séchage qui lui permettent une économie de temps, et qui lui évite d'effectuer (le blanchissage) dans l'habitation ». Les travaux étant mis en adjudication sur rabais à la chandelle expliquent chez les entrepreneurs une certaine similitude de conception et de matériaux. Le lavoir reste en usage jusqu'au milieu du XXe siècle dans les villes où soit l'eau n'est pas polluée soit il n'existe pas de blanchisseries, mais leur utilisation est progressivement abandonnée au cours de ce siècle. Malgré la résistance au progrès des lavandières, le lavoir est remplacé par les lessiveuses, les lavoirs mécaniques, les machines à laver vers 1950 puis les laveries automatiques. La lessive dans l'habitat même posant de nombreux problèmes (vapeur humidifiant les murs, écoulement de l'eau), le linge n'est alors lavé que deux fois par an (la lessive devient mensuelle dans les années 1900 et hebdomadaire dans les années 1930), les moins fortunés gardant leurs vêtements jusqu'à complète utilisation. Ces « grandes lessives », appelées « buées », durent généralement trois jours : le premier, le linge est immergé dans d'énormes baquets de bois pour un premier décrassage ; le deuxième, le linge est lessivé dans ces mêmes baquets ou d'autres cuves, recouvert d'une toile sur laquelle on pratique le coulage, c'est-à-dire le versement de l'eau bouillante à l'aide d'un récipient à long manche sur une épaisse couche de cendres dont le carbonate de potasse constitue un excellent agent nettoyant ; le troisième, le linge est rincé et essoré au lavoir. Wikipédia]. Traversons le village. Nous arrivons au carrefour ou nous trouvons de beaux porches charretière en plein cintre ou en anse de panier bordés de briques, prenons à droite la rue de l’église en direction de la mairie, de l’école et de la Chapelle. Face à une place arborée nous trouvons une chapelle avec au dessus du porche un haut relief [Noé. Heurs et malheurs de l’église paroissiale. L’église paroissiale de Noé, tombée de vétusté, a complètement disparu, ses matériaux ayant été récupérés par les paroissiens pour servir dans leurs diverses constructions. Pourtant, en 1868, le sanctuaire ne semblait pas menacé. Quantin en donne la description suivante : « Église Saint-Caprais du XV e à deux nefs, dont la porte et le clocheton ont été reconstruits en 1779. Contreforts à silex au chevet. La nef principale est flanquée d’un bas-côté aux poutres ornées de petits personnages, communiquant avec la nef par trois arcades cintrées » ( Répertoire archéologique de l’Yonne , p. 196). Auparavant, en 1843, la description de Victor Petit ne laisse pas présager une ruine prochaine ( Annuaire de l’Yonne , p. 116). L’état de l’église se dégrade rapidement puisqu’en 1913, Pignard-Péguet précise que « l’église n’est plus qu’une ruine et la messe n’y a pas été célébrée depuis dix-sept ans. L’église, abandonnée, s’est effondrée, faute de réparations » ( Histoire de l’Yonne , p. 830). En 1941, Victor Perrot, installé à Noé, constate que « l’église, d’une origine très ancienne, aujourd’hui détruite, a été construite près de la source et du moulin » ( Noé mon village , Bulletin SA Sens, n° 43, p. 387). L’église a été remplacée par une petite chapelle, encore existante, située proche de la mairie, édifiée dans une dépendance de l’église. À quelles causes peut-on imputer sa disparition ? Victor Perrot précise que l’édifice a été construit près de la source et du moulin. On peut penser que le sanctuaire a été édifié en un lieu humide qui a rendu les fondations instables. Augusta Hure a fait le rapprochement entre les fontaines et les églises et chapelles. Elle cite, notamment, les églises de Thorigny, Paron, Verlin… érigées à proximité d’une fontaine. https://www.lyonne.fr/noe-89760/actualites/le-destin-tragique-de-leglise-paroissiale-disparue_14347310/]. Faisons le tour de la chapelle par la placette comportant le monument au mort et poursuivons par la rue des Hâtres, longeons l’école, nous sortons du village retrouvons les champs, longeons le cimetière et des constructions neuve. Laissons la rue de gauche, poursuivons tout droit et débouchons rue de Malay (D 146) je prends à gauche, nous sommes au clos de Noé, et arrivons au carrefour avec son rond point comportant un arrêt de bus en béton. Prenons à droite la rue des Hauberts, après quelques mètres nous trouvons le lavoir. Revenons sur nos pas par la rue de Malay (D146) laissons la rue de droite. Après le virage prenons sur la droite la D 146A en direction de Malay le Petit par la rue des Aulnes. Nous passons un faussé dérivation de la Vanne, et d’anciennes serres chauffées, dont il ne reste que l’ossature, et le système de chauffage. Nous sortons du hameau et retrouvons les champs. Nous entrons dans Malay et traversons la Vanne. Au carrefour nous prenons à gauche la D 660 sur la gauche, jusqu’à l’église.

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