mercredi 2 avril 2025

Petite Promenade dans les Pyrénées N°166 ; le Piemont Pyrénéen en Arriège - Cominac (dans le Couserans)

 Aujourd’hui, je suis en Arriège. J’essaie de sauver ma journée pluvieuse par une petite promenade dans le Piemont Pyrénéen, autour de Cominac dans le Couserans.
 
Grand comme trois fois la ville de Paris, le Haut-Couserans se situe au cœur des Pyrénées Ariègeoises. Son environnement naturel et bâtit exceptionnellement préservé, variant d’une altitude de 463m à 2865m, est à découvrir.
Nous faisons l’itinéraire PR jaune de la Passade. J’ai retrouvé la fiche explicative qui n’explique rien du tout. J’ai cherché sur plusieurs sites et l’on tourne toujours en rond sans vraiment avoir une description de l’itinéraire. Je vais essayer de vous faire découvrir ce petit circuit que j’ai trouvé très jolie. Je joins un autre circuit d’environ 4h00 que je n’ai pas fait en entier, il était trop long pour le temps qu’il me restait.

En agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25

CarteOpen Street     Trace GPS & Topo sans Commentaires         Trace Randogps

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Le code mobile de cette randonnée est b385643

Carte VisioRando Cliquez sur le rectangle à coté du numéro

KM     Temps    Arrêt      V/d       V/g      dénivelé

 5        1h50       0h10       3,2         3           240+
 
Cette petite promenade est improvisée. L’étape de mon itinéraire autour de la France devait me prendre la journée par un parcours sur les monts du Piémont Pyrénéens. Le temps peu favorable, ma obliger à raccourcir mon itinéraire. Il ne sert à rien de grimper en montagne sans nécessité lorsqu’il pleut et qu’il y a du brouillard. Vers quatorze heures le temps se lève et me permet d’occuper mon après midi à autre chose que la lecture, et la somnolence. Le circuit se nomme La Passade. Petit circuit mais varié. Nous descendons dans un petit vallon moussu, passons en sous bois, coupons des ruisseaux risquant d’être à sec l’été, on y trouve un chemin pavé de granit, des murets maintenant les terres et un paysage à couper le souffle sur les montagnes d’Aulus.
 
Mon départ se fait de la petite église de Cominac. Je suis surpris par ses granges, transformées pour certaines en maisons d’habitations avec leurs pignons à redents. Le paysage est magnifique. Cominac et son hameau Icarts est étalé sur un vaste plateau ensoleillé. Il bénéficie d’une vue panoramique exceptionnelle sur les montagnes d’Aulus et sur le massif du Mont Valier. Je redescends la petite rue vers la D 132 que je prends à gauche, nous sommes sur le GRP du Tour du Val de Garbet longe certainement une ancienne grange transformée en habitation, que j’appellerais troglodyte. Elle 
est accrochées sur le flanc de la montagne, le toit se trouve être à la hauteur de la route ‘’pas mal pour refaire la toiture… De ce coté, on ne chute pas de haut ’’mais pas de fenêtres, hors mi un chien assis. Les murs sont accolés au talus. Par contre de l’autre coté, ils ont une vue sur les montagnes d’Aulus. Après une petite descente, nous passons une réserve d’eau, la route monte de 
nouveau, dépassons le gîte de la Comté, poursuivons la descente. Dépassons deux petites granges (peut être que l’une est une habitation), après les virages nous trouvons un poteau d’information. Laissons le GRP grimper en foret sur la gauche. Sur la droite un balisage jaune traversant une prairie. Ouvrons la barrière sans oublier de la fermer, au niveau de petits bâtiments, nous trouvons un chemin sur la droite traversant le bois. Le sentier serpente en descendant légèrement et se rapproche du ruisseau de Larouère, j’adore se 
sentier forestier, qui à un moment descend franchement à gauche. Nous sommes dans un vallon verdoyant, moussu, le sentier est parfois dallé, parfois bordé de petits murets maintenant les terres, parfois c’est une haute falaise abrupt. Une image me vient en tête, je ne suis plus dans les Pyrénées, mais dans le Limousin ou l’on retrouve le même ordonnancement, chemins bornés par des murets et parfois dallés sur une portion. Nous traversons le ruisseau, qui par endroit fait de petites, toutes petites cascades, et débouchons sur un chemin formant Té, que nous prenons à droite. Le sentier remonte vers Cominac débouche en limite de propriété sur la D 132. Retournez vous… vous avez une magnifique vue sur la montagne d’Aulus et les Mont du Mont Valier. Coupons la route (Ici ce termine le circuit de la Passade. Je poursuis par une petite boucle pour rejoindre Cominac.) Poursuivons en face toujours un balisage jaune, nous grimpons vers le hameau de Bénazet et débouchons dans le hameau. Passons les premières maisons et prenons la route à gauche, cela monte un peu et nous avons une magnifique vue sur les montagnes. Dommage ce hameau n’a pas conservé ses pignons aux pas d’oiseaux. Laissons une fourche comportant un socle monumentale composé de moellons surmonté d’une croix. Nous apercevons l’église. Après avoir longé une prairie, devant le cimetière prenons la rue de gauche, rue étroite entre les maisons. A l’angle du mur de l’église une statue de Saint Joseph.

Une seconde promenade que j’ai amorcé avant de faire la précédente. Ne voyant pas le sommet ou le plateau arrivé, et prenant une direction m’éloignant de Cominac j’ai fait demi tour.

[Lorsque nous rencontrons le bitume à Bénazet, une nouvelle promenade s’ouvre à vous en prenant la D 17 au gîte l’hôtesse m’a dit que c’était une boucle de 4h00. Suivre le balisage jaune dans l’épingle à cheveux à Pentusse on rencontre le GRP que nous quittons quelques centaines de mètres plus loin poursuivons le jaune. Au niveau d’une aire de Pique nique en bordure ‘une maison (belle vue sur les Monts du Vallier) quittons la départementale pour prendre à gauche une route (Tâche de Mort) balisage jaune belle route serpentant sur la flanc de la montagne, après une petite descente la route remonte. A la fourche laissons la route allant aux chaumières de D’Aros, poursuivons tout droit. Notre bitume s’arrête après quelques bâtiments, pour devenir une piste forestière faisant une boucle dans la foret autour d’un point appelé Tache Mort. Passer deux citernes. Nous rencontrons le GRP que nous prenons à droite et redescendons par un sentier qui vers le bas n’est pas facile, glissant (La seule partie que j’ai réalisé fut sur la carte le carré noir représentant une grange et la route). Nous débouchons sur la D 132 ou l’on peut boucler par la balade de la Passade ou remonter la départementale jusqu’à Cominac.]


Le Plus des Photos

Cominac et ses pignons au pas d'oiseau











Le paysage à Cominac






























































                                               Le sentier
































 
 
Le Ruisseau

























Randonnée Le Plus Loin Possible Etape 1059 bis ; dans le Piemont Pyrénéen en Arriège– Oust – Cominac - Cominac - Ercé (dans le Couserans)


 Aujourd’hui, je suis en Arriège et me dirige vers Ercé pour boucler mon périple dans le Piemont Pyrénéen. Je ferais l’étape de Oust à Cominac dans le Couserans.

Je ne pensais pas revenir dans le Couserans pour boucler le parcours.

Attention l’itinéraire emprunte beaucoup de bitume et pour cause.

En agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25

  

 Carte Open Street     Trace GPS & Topo sans Commentaires         Trace Randogps

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Le code mobile de cette randonnée est b385284
 

Carte VisioRando Cliquez sur le rectangle à coté du numéro

KM     Temps    Arrêt      V/d       V/g      dénivelé

8        1h30                     5,4                      326 +

 jeudi 12 septembre

 

J’ai bien fais de profiter de ma balade d’hier et de voir une dernière fois les montagnes pyrénéennes. Hier dans la brume nous apercevions la chaîne des pics culminant à plus de 2000 mètres. Malheureusement ce matin ou durant la nuit ces pics ont déchirés des gros nuages noirs, il tombe des sceaux. D’Oust, j’avais prévu pour rejoindre Cominac de réaliser un long parcours d’environ 22 km passant par Aleu. Je prenais le GRP du Tour du Val de Garbet (Accès), puis le GRP du Garbet montant jusqu’à Aleu, de là, le GRP fait un demi cercle sur les pentes du Bois de Joubac. Depuis Aleu, j’avais le choix suivant mon état de fatigue, soit de poursuivre le GRP mais j’avais un peu plus de 1000 mètres de dénivelés positifs, soit de couper par une petite route entre Coumelary et La Bordasse et revenir par l’autre branche du GRP, ou encore de couper si je le trouvais par un chemin dans les prairies. Je prends mon petit déjeuner en espérant que cela se calme. Il pleut toujours, il y a du brouillard, j’ai encore un choix, prendre la route pour rejoindre Cominac qui n’est qu’à 8 km. Il tombe toujours des hallebardes. Le dilemme. Attendre que cela se calme et partir, ou prendre la route. La réflexion est vite faite. Avec ce temps si je monte en montagne je ne verrais rien. Si j’attends de trop, de toute façon
je n’aurais plus le loisir de réaliser la balade faute de temps. Je choisi de partir par la route. D’après l’IGN sur mon itinéraire setrouve une variante par un PR, permettant de rejoindre Coumes, puis Pentusse, redescendre par bénazet, ou le Tuc de Plagne et Tache Mort. Cela monte moins haut, mais cela sauve la balade. 
A mon départ la responsable de l’hôtel me dit que je suis le premier à partir, que le groupe de cyclistes est toujours en chambre. Ma décision est prise je prends la route. Mon imper n’est plus aussi étanche que cela, je me suis déjà tapé une matinée de pluie
 et j’étais trempé jusqu’au os, je n’ai pas envie de recommencer. Je passe le Garbet et sur la petite place je prends la D 32 en direction d’Ercé et d’Aulus. Au carrefour avec la D 17 je prends à gauche en direction de Massat, col du Saraillé, Cominac. Mon gîte est déjà annoncé. La route monte en foret, je cherche un endroit pas trop boueux pour faire une pose, et ne pas arriver trop tôt au gîte. Il pleut toujours. Laissons sur la droite une route menant au hameau d’Escampis, après une épingle à cheveux, les bois disparaissent, nous sommes dans les prairies,
 normalement le paysage devrait se dégager, je ne vois que du gris et j’ai la pluie dans les yeux. Nous arrivons dans un hameau. Laissons une route sur la droite en direction d’Arriou, et de Roume, après les épingles à cheveux laissons la route sur la droite menant aux quelques maisons isolées du Camp de Mousquet (route de Blaspous). Poursuivons la route, traversons le hameau d’Anilac. La route redescend, nous arrivons à Cominac. Je suis étonné de voir autant de pignons à redents. Lorsque nous lisons les premiers mots sur l’histoire des granges à pas d’oiseau de Cominac, nous trouvons cette phrase : Cominac est un petit hameau situé à 5 km du village d’Ercé, étalé sur un vaste plateau ensoleillé. Il bénéficie d’une vue panoramique exceptionnelle sur les montagnes d’Aulus et sur le massif du mont Valier. J’aurai bien voulu voir toute ses hautes montagnes, mais le temps est pourri, il pleut toujours et l’horizon est du même gris que le ciel. A la fourche nous abandonnons la D 17 partant sur Biert et Massat, poursuivons par la D 132 en direction d’Aulus et de Ercé. La route descend, sur la gauche nous trouvons l’église financé par les habitants de la commune, avec son petit clocher à bulbe. Nous retrouvons ici le GRP du Garbet. Je poursuis ma descente et longe des maisons, j’en remarque une, certainement une ancienne grange
transformée en habitation, que j’appellerais troglodyte. Elle est accrochées sur le flanc de la montagne, le toit se trouve être à la hauteur de la route ‘’pas mal pour refaire la toiture… De ce coté, on ne chute pas de haut ’’mais pas de fenêtres, à part un chien assis, les murs sont accolés au talus. Par contre de l’autre coté, ils ont une vue sur les montagnes d’Aulus.  Passons une réserve d’eau et après une dernière montée j’arrive à mon gîte.

Il est onze heures je suis trempé notre hôtesse accepte par ce temps de me recevoir. L’après midi le temps ce lève. J’en fais autant et cherche à occuper l’après midi par une balade. Au début je prends le GRP et comme je n’abouti pas à ce que je souhaite, sentant que je m’éloigne dans la montagne, que je ne fais que monter dans la foret, je fais demi tour et prend une partie d’un PR me faisant parcourir le petit ravin du ruisseau de Larouère.

Vous retrouvez cette balade dans mes petites promenades

Comina -  Ercé

Le lendemain je me rends à Ercé se trouvant à trois kilomètres. Je n’ai pas mis la trace sur le topo il suffit de descendre la route. N’ayant pas trouvé à coucher dans le village, je me suis arrêté à Cominac, mais hier j’aurais pu arriver ici. C’est suffisamment prêt pour se trouver à Ercé de bonne heure sans causer de dérangements à l’hôtesse. Les horaires de bus ne sont pas clairs entre ce que la mairie ma donnée, ce que j’ai trouvé sur internet et les horaires inscrits sous les abris. Je vais au plus tôt, c'est-à-dire autour des neuf heures, le premier passage devant être entre ‘’ 9h30, ou 11h00’’. J’ai prévu mes correspondances pour le bus le plus tard, puisque c’est l’horaire que l’on m’avait donné. Car ce n’est pas simple de sortir d’ici… Vous avez peut être lu la route des tunnels avec cette ligne de chemin de fer devant désenclaver la vallée en rejoignant l’Espagne, qui n’à jamais été réalisé, Ainsi que tout les projets pour rejoindre Foix. Le fait d’être loin de tout permet d’avoir un paysage autenthique. Si je voulais être drôle je dirais que Le Couseran enferme ses habitants… Mais ce n’est pas drôle, alors je ne le dit pas, même le bus à la demande ne fonctionne qu’un jour sur deux.  J’attendrais certainement plusieurs heures. A Nérac j’ai eu la même surprise, les horaires relevés sur internet et sous les abris, ne sont pas identique et c’est l’horaire de l’abri bus qui était le bon. Le souci d’internet c’est que l’on y met tout, et que l’on ne retire rien. On retrouve dans un mélange pêle-mêle, les nouveaux horaires, les anciens horaires, les horaires pour les vacances, les horaires d’hivers, les navettes, les horaires d’été. Tous les sites faisant la promotion des régions choisissent ce qu’ils les intéressent, et ne les mettent pas à jour. Je ne parle même pas de la région ou des sociétés de bus, ou il est rare de trouver un plan avec les arrêts. On y trouve les numéros de lignes, leurs départs et leurs arrivées, avec un lien pour les horaires. Cela parle pour les régionaux mais pas pour le touriste. Imaginer Paris sans plan de métro avec un simple Numéro, la station de départ et d’arrivée, cela donne pour la ligne 1 - Vincennes – Défenses, oui mais moi je veux allez à Corvisart ? Sans plan on ne sait pas. Parfois c’est bien fait, enfin il leur semble que c’est bien fait parce que l’on peut écrire le nom de l’arrêt, et un horaire, le résultat donne l’heure de passage. Parfais pour les locaux. Mais cela ne m’intéresse pas, ne sachant ou je vais vraiment descendre… carrefour entre la D et la C, pont du truc, rue machin, lycée technique ? Est-ce que je sais moi… lorsque je trace ma route ou je vais vraiment passer j’essaie simplement de coordonner ma route avec les transports et de voir la fréquence des bus, après je peaufine. Difficile sans plan et sans fiches horaires de la journée et des week-ends, de savoir si je peux réaliser ma nuitée à cet endroit. Surtout comme ici, lorsque trouvons deux transferts en bus pour rejoindre une gare et un, voir deux transferts en train pour rejoindre Paris. Rien ne fonctionne ensemble, alors il faut tout recommencer. Un calvaire.

 Ce matin il ne pleut pas, il fait plus froid, et l’hôtesse nous montre que sur les hauts plateaux le gris blanc que nous voyons, ce ne sont pas les nuages qui stagnent sur la montagne mais une légère couche de neige. (Je dis nous, car en soirée un groupe de motards visitant la région c’est arrêté). 

Le village d'Ercé

Je ne saurais jamais à qu’elle heure le bus est passé. L’arrêt de bus étant en bordure de la grand route allant à Aulus, une camionnette ma descendu à Saint Giron par la route des tunnels. Cela ma fait gagné plusieurs trains, temps que j’ai un peu perdu à Toulouse, et à Bordeaux les TGV direct de Toulouse à Paris devant être complets. Je suis tout de même rentré avec deux heures d’avances sur l’horaire prévu. 

Voila j’ai bouclé tant bien que mal cette traversée des Pyrénées. Par contre j’ai mis sur OpenStreet l’itinéraire que j’aurai du faire si le temps avait été meilleur.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ;