Aujourd’hui, je suis en Arriège et me
dirige vers Ercé pour
boucler mon périple dans le Piemont Pyrénéen. Je ferais l’étape de Oust à Cominac dans le Couserans.
Je ne pensais pas revenir dans le Couserans pour
boucler le parcours.
Attention
l’itinéraire emprunte beaucoup de bitume et pour cause.
En
agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte Open Street Trace GPS & Topo sans
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Carte
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KM
Temps Arrêt V/d
V/g dénivelé
8 1h30 5,4 326 +
jeudi 12
septembre

J’ai bien fais de profiter de ma balade d’hier et de voir
une dernière fois les montagnes pyrénéennes. Hier dans la brume nous
apercevions la chaîne des pics culminant à plus de 2000 mètres. Malheureusement
ce matin ou durant la nuit ces pics ont déchirés des gros nuages noirs, il
tombe des sceaux. D’Oust, j’avais prévu pour rejoindre Cominac de réaliser un
long parcours d’environ 22 km passant par Aleu. Je prenais le GRP du Tour du
Val de Garbet (Accès), puis le GRP du Garbet montant jusqu’à Aleu, de là, le
GRP fait un demi cercle sur les pentes du Bois de Joubac. Depuis Aleu, j’avais
le choix suivant mon état de fatigue, soit de poursuivre le GRP mais j’avais un
peu plus de 1000 mètres de dénivelés positifs, soit de couper par une petite
route entre Coumelary et La Bordasse et revenir par l’autre branche du GRP, ou
encore de couper si je le trouvais par un chemin dans les prairies. Je prends
mon petit déjeuner en espérant que cela se calme. Il pleut toujours, il y a du
brouillard, j’ai encore un choix, prendre la route pour rejoindre Cominac qui
n’est qu’à 8 km. Il tombe toujours des hallebardes. Le dilemme. Attendre que
cela se calme et partir, ou prendre la route. La réflexion est vite faite. Avec
ce temps si je monte en montagne je ne verrais rien. Si j’attends de trop, de toute façon

je n’aurais plus le loisir de réaliser la balade faute de temps. Je
choisi de partir par la route. D’après l’IGN sur mon itinéraire setrouve une
variante par un PR, permettant de rejoindre Coumes, puis Pentusse, redescendre
par bénazet, ou le Tuc de Plagne et Tache Mort. Cela monte moins haut, mais
cela sauve la balade.
A mon départ la responsable de l’hôtel me dit que je suis
le premier à partir, que le groupe de cyclistes est toujours en chambre. Ma
décision est prise je prends la route. Mon imper n’est plus aussi étanche que
cela, je me suis déjà tapé une matinée de pluie
et j’étais trempé jusqu’au os,
je n’ai pas envie de recommencer. Je passe le Garbet et sur la petite place je
prends la D 32 en direction d’Ercé et d’Aulus. Au carrefour avec la D 17 je
prends à gauche en direction de Massat, col du Saraillé, Cominac. Mon gîte est
déjà annoncé. La route monte en foret, je cherche un endroit pas trop boueux
pour faire une pose, et ne pas arriver trop tôt au gîte. Il pleut toujours.
Laissons sur la droite une route menant au hameau d’Escampis, après une épingle à cheveux, les bois disparaissent, nous sommes dans les prairies,

normalement le
paysage devrait se dégager, je ne vois que du gris et j’ai la pluie dans les
yeux. Nous arrivons dans un hameau. Laissons une route sur la droite en
direction d’Arriou, et de Roume, après les épingles à cheveux laissons la route
sur la droite menant aux quelques maisons isolées du Camp de Mousquet (route de
Blaspous). Poursuivons la route, traversons le hameau d’Anilac. La route
redescend, nous arrivons à
Cominac.
Je suis étonné de voir autant de
pignons à redents.
Lorsque nous lisons les premiers mots sur l’histoire des granges à pas d’oiseau
de Cominac, nous trouvons cette phrase : Cominac est un petit hameau situé
à 5 km du village d’Ercé, étalé sur un vaste plateau ensoleillé. Il bénéficie
d’une vue panoramique exceptionnelle sur les montagnes d’Aulus et sur le massif
du mont Valier. J’aurai bien voulu voir toute ses hautes montagnes, mais le
temps est pourri, il pleut toujours et l’horizon est du même gris que le ciel.
A la fourche nous abandonnons la D 17 partant sur Biert et Massat, poursuivons
par la D 132 en direction d’Aulus et de Ercé. La route descend, sur la gauche
nous trouvons
l’église
financé par les habitants de la commune, avec son petit clocher à bulbe. Nous
retrouvons ici le GRP du Garbet. Je poursuis ma descente et longe des maisons, j’en
remarque une, certainement une ancienne grange

transformée en habitation, que
j’appellerais troglodyte. Elle est accrochées sur le flanc de la montagne, le
toit se trouve être à la hauteur de la route ‘’pas mal pour refaire la toiture…
De ce coté, on ne chute pas de haut ’’mais pas de fenêtres, à part un chien
assis, les murs sont accolés au talus. Par contre de l’autre coté, ils ont une
vue sur les montagnes d’Aulus. Passons
une réserve d’eau et après une dernière montée j’arrive à mon gîte.
Il est onze heures je suis trempé notre hôtesse accepte par
ce temps de me recevoir. L’après midi le temps ce lève. J’en fais autant et
cherche à occuper l’après midi par une balade. Au début je prends le GRP et
comme je n’abouti pas à ce que je souhaite, sentant que je m’éloigne dans la
montagne, que je ne fais que monter dans la foret, je fais demi tour et prend
une partie d’un PR me faisant parcourir le petit ravin du ruisseau de Larouère.
Vous retrouvez cette balade dans mes petites promenades
Comina - Ercé
Le lendemain je me rends à Ercé se trouvant à trois kilomètres.
Je n’ai pas mis la trace sur le topo il suffit de descendre la route. N’ayant
pas trouvé à coucher dans le village, je me suis arrêté à Cominac, mais hier
j’aurais pu arriver ici. C’est suffisamment prêt pour se trouver à Ercé de
bonne heure sans causer de dérangements à l’hôtesse. Les horaires de bus ne
sont pas clairs entre ce que la mairie ma donnée, ce que j’ai trouvé sur
internet et les horaires inscrits sous les abris. Je vais au plus tôt,
c'est-à-dire autour des neuf heures, le premier passage devant être entre ‘’
9h30, ou 11h00’’. J’ai prévu mes correspondances pour le bus le plus tard,
puisque c’est l’horaire que l’on m’avait donné. Car
ce n’est pas simple de
sortir d’ici… Vous avez peut être lu la route des tunnels avec cette ligne de
chemin de fer devant désenclaver la vallée en rejoignant l’Espagne, qui n’à
jamais été réalisé, Ainsi que tout les projets pour rejoindre Foix. Le fait
d’être loin de tout permet d’avoir un paysage autenthique. Si je voulais être
drôle je dirais que Le Couseran enferme ses habitants… Mais ce n’est pas drôle,
alors je ne le dit pas, même le bus à la demande ne fonctionne qu’un jour sur
deux. J’attendrais certainement
plusieurs heures. A Nérac j’ai eu la même surprise, les horaires relevés sur
internet et sous les abris, ne sont pas identique et c’est l’horaire de l’abri
bus qui était le bon. Le
souci d’internet c’est que l’on y met tout, et que
l’on ne retire rien. On retrouve dans un mélange pêle-mêle, les nouveaux
horaires, les anciens horaires, les horaires pour les vacances, les horaires
d’hivers, les navettes, les horaires d’été. Tous les sites faisant la promotion
des régions choisissent ce qu’ils les intéressent, et ne les mettent pas à
jour. Je ne parle même pas de la région ou des sociétés de bus, ou il est rare
de trouver un plan avec les arrêts. On y trouve les numéros de lignes, leurs
départs et leurs arrivées, avec un lien pour les horaires. Cela parle pour les
régionaux mais pas pour le touriste. Imaginer Paris sans plan de métro avec un
simple Numéro, la station de départ et d’arrivée, cela
donne pour la ligne 1 - Vincennes
– Défenses, oui mais moi je veux allez à Corvisart ? Sans plan on
ne sait
pas. Parfois c’est bien fait, enfin il leur semble que c’est bien fait parce
que l’on peut écrire le nom de l’arrêt, et un horaire, le résultat donne
l’heure de passage. Parfais pour les locaux. Mais cela ne m’intéresse pas, ne
sachant ou je vais vraiment descendre… carrefour entre la D et la C, pont du
truc, rue machin, lycée technique ? Est-ce que je sais moi… lorsque je
trace ma route ou je vais vraiment passer j’essaie simplement de coordonner ma
route avec les transports et de voir la fréquence des bus, après je peaufine.
Difficile sans plan et sans fiches horaires de la journée et des
week-ends, de
savoir si je peux réaliser ma nuitée à cet endroit. Surtout comme ici, lorsque trouvons
deux transferts en bus pour rejoindre une gare et un, voir deux transferts en
train pour rejoindre Paris. Rien ne fonctionne ensemble, alors il faut tout
recommencer. Un calvaire.
Ce matin il ne pleut
pas, il fait plus froid, et l’hôtesse nous montre que sur les hauts plateaux le
gris blanc que nous voyons, ce ne sont pas les nuages qui stagnent sur la
montagne mais une légère couche de neige. (Je dis nous, car en soirée un groupe
de motards visitant la région c’est arrêté).
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Le village d'Ercé
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Je ne saurais jamais à qu’elle heure le bus est passé.
L’arrêt de bus étant en bordure de la grand route allant à Aulus, une
camionnette ma descendu à Saint Giron par la route des tunnels. Cela ma fait
gagné plusieurs trains, temps que j’ai un peu perdu à Toulouse, et à Bordeaux
les TGV direct de Toulouse à Paris devant être complets. Je suis tout de même
rentré avec deux heures d’avances sur l’horaire prévu.
Voila j’ai bouclé tant bien que mal cette traversée
des Pyrénées. Par contre j’ai mis sur OpenStreet l’itinéraire que j’aurai du
faire si le temps avait été meilleur.