lundi 2 décembre 2024

Randonnée le Plus Loin possible Etape 109 La Dia - Grenoble (Massif de la Chartreuse)


Poursuite de mes promenades autour de la France (Randonnée Le Plus Loin Possible

Aujourd’hui nous nous sortons du  Massif de la Chartreuse

 Mardi 12 juin, une dure journée m' attend, je dois me rendre à Grenoble en passant par le col de Porte

 Depuis longtemps je souhaitais réaliser des promenades itinérantes autour de la France. Et puis un jour j’ai découvert sur internet l’Association Nationale de Grand Sentier de France, avec une carte tançant un chemin autour de la France. Jeune randonneur je n’ai pu réaliser le parcours immédiatement. Il est resté un long moment dans ma tête. Après quelques événements de santé, je me suis dit qu’il était temps de partir et j’ai ressorti ma vieille photo de la carte avec ses 10 000 kilomètres de parcours. Me promenant seul et après quelques essaies de promenades sur les hauts sentiers des Alpes ou je ne me sentais pas à l’aise, je me suis tracé ma propre carte, en longeant la Seine, puis en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre. C’est ainsi que je ne traverse pas les Alpes par le GR 5, mais après La Grande Traversée du Jura, je poursuis par les Préalpes et la traversée de la Chartreuse en empruntant les vallées d’Entremont. Je n’ai pas traversé les Pyrénées par le GR 10, mais en partie par le GR 78.

Pourquoi trois départs ? Dans un premier temps je fais des promenades ouvertes avec retour en trains proche de mon point de départ, sur la rive droite et gauche de la Seine, jusqu’au moment ou le temps de transport est plus long que le temps de parcours. La rive gauche de la Seine devant servir de retour.

Pourquoi Nice ? Difficile de marcher avec les grosses chaleurs. Alors le sud de la France je le fais au printemps.

Pourquoi la Seine ? Je ne suis pas certain de pouvoir marcher plusieurs jours de suite. La Seine à l’avantage d’avoir lors de mon départ des campings tout les 20 ou 25 km ainsi que des gares proches de mes campements.

 

 CarteOpen Street    Trace GPS     Trace Randogps

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Le code mobile de cette randonnée est b374853

Carte VisoRando Toucher le lien puis le rectangle à coté du numéro

  KM    Temps    Arret     V/d      V/g      IBP
  30       7h450    1h00      3,7        3,3      130

L'indice IBP est un système d'évaluation automatique de la difficulté d'un itinéraire parcouru en vélo tout terrain, en vélo de route, en randonnée pédestre ou en course.

Cet indice est très utile pour connaître la difficulté de différents itinéraires et afin de pouvoir les comparer.

Il est important de ne pas confondre le degré de difficulté d'un itinéraire avec l'effort physique déployé pour le réaliser : un indice IBP de 60 sera un parcours très difficile pour une personne non entrainée, normal avec une préparation physique moyenneet très facile pour un professionnel.   

 Dénivelée positive accumulée: 1251 m
Dénivelée négative accumulée: 1796.1 m
Altitude maximale: 1335.4 m
Pourcentage de montée: 9.23 %
Pourcentage de descente: 13.37 %

Aujourd'hui c'est une grosse journée. Je rejoins Grenoble 29 km avec 1250 de dénivelé positif et 1796 de dénivelé négatif. Avec ce parcours j'aurai terminé ma traversée de la Chartreuse par les vallées d'Entremont. Depuis deux jours, je me réveille avec un petit mal de gorge qui passe après le petit déjeuner.

 

Je passe le Guiers Mort, en prenant la D 520d en directions de Voiron et Saint Laurent du pont au premier virage prenons la rue de gauche en direction de la piscine et des terrains sportifs. Nous sommes sur le GRP des Monts de Chartreuse la route fait fourche laissons sur la gauche le chemin menant à la piscine notre chemin devient carrossable, nous traversons un terrain rempli de de buses soit un ancien dépôt, soit un ancien agility pour l'entrainement des chiens, nous entrons dans la forêt en longeant le ruisseau des Corbeillers. Coupons le ruisseau des Murets, poursuivons le GRP, nous grimpons légèrement jusqu’à la Martinière 880 m. A la fourche prenons à gauche le chemin du Crêt du Chameau. Nous débouchons sur le chemin de la Martinière qui est bitumé. Nous prenons à droite, et débouchons sur la rue de Grand Logis que nous prenons à gauche. Nous trouvons un panneau d'information. Quittons le GRP, prenons à gauche le balisage jaune. Traversons le hameau par une petite route ou deux voitures ne peuvent se croiser que difficilement. Face à nous peut être la montagne de Chamechaude [Chamechaude est le plus haut sommet du massif de Chartreuse (2082m). Lieu privilégié pour tous ceux qui aiment le dénivelé. Il offre un panorama exceptionnel]. Nous débouchons sur la D 512 que nous poursuivons tout droit. Nous faisons un esse gauche droite devant un transformateur et un arrêt de bus pour prendre la D 512 sur la droite. Nous poursuivons notre grimpette, et entrons sans trop nous en apercevoir, si nous ne voyons pas le panneau avec le nom du hameau au lieu dit des Marrons 910 m et dans le virage de la route après une maison, nous prenons le chemin de droite en direction du Pendus et Charlieu. Coupons une route et poursuivons en face. Le chemin serpente, fait une première fourche. Laissons la branche de droite. Au carrefour suivant laissons sur la droite le chemin de Saint Bruno, poursuivons tout droit. Au Pendu 980 m, nous prenons à gauche un chemin qui descend dans la vallée vers le clos Perrier, charlieu et les Egaux. Débouchons de nouveau sur la D 512 que nous prenons à droite. Après quelques centaines de mètres, nous arrivons au Clos Perrier. Passons derrière l'usine de transformation de bois et débouchons sur la route que nous prenons à droite. Après le virage prenons le chemin de droite grimpant dans les bois. Il me semble que c'est ici ou je trouve des cochons en semis libertés avec de mignons porcelets. Le chemin grimpe fortement sur un chemin raviné, en direction sur Charlieu, Le Fontanils, Col de porte qui se trouve à 1h35. Coupons la D 57 b par un esse droite-gauche et poursuivons notre monté dans les Fontanils. Nous arrivons dans une clairière à 1050 m d'altitude, comportant une fourche. Laissons le large chemin sur la gauche et prenons le sentier de droite en direction du Banchet, col de Porte. Nous grimpons assez fortement sur un chemin peu facile en ses temps plus qu'humide. Je coupe comme je peux le torrent de Fontenils. Je suis impressionné par les dégâts qu'a provoqué le torrent avec les pluies de ses derniers jours. Le ruisseau est largement sortie de sont lit, il n'y a plus de rives, que des cailloux sur au moins une vingtaine de mètres, des arbres sont encore au milieu de ce désastre. Si il y avait une passerelle elle a été emporté, il faut traverser à gué un torrent qui est encore furieux. Pas facile sur ses cailloux  instables. Nous poursuivons notre monté vers le col de portes et longeons le ruisseau ou torrent du même nom. Il coule en petites cascades le long de la paroi de la falaise, nous le traversons. Nous arrivons après quelques virages devant un carrefour avec un chemin carrossable, poursuivons par le chemin balisage jaune de gauche. Nous débouchons sur un chemin carrossable que nous prenons à gauche, à la fourche suivante laissons, le balisage jaune partir vers la droite, poursuivons le chemin carrossable balisé en jaune tout droit. Nous longeons la D 512 jusqu'au Col de Porte, cela grimpe bien, malgré que j'ai retiré une couche de vêtements et qu'il ne fait pas chaud je transpire. Au niveau de l'aire d'arrivée des pistes de skis et les quelques bâtiments, les chemins et le balisage ont disparu pour cause d’exploitation forestière, je ne suis pas aidé par un parc à moutons en plein passage. Je retrouve ma piste et franchi le col. [1 324 m d'altitude. Autour du col de Porte s'organise une petite station de ski, qui est reliée en plusieurs endroits aux domaines alpins et nordiques alentour. La station du col est précurseure en matière de remontées mécaniques puisqu'après la mise en service d'un

traîneau motorisé tractant les skieurs dès 1932, le premier téléski du site, construit par Charles Rossat, entra en service en février 1936.
Trois montagnes, qui entourent et surplombent le Col :
Chamechaude : point culminant du massif, à 2 082 m. Pas besoin de le chercher longtemps pour le trouver en arrivant au Col, il suffit de lever la tête.
Le Charmant Som : comme son nom l’indique, un sommet tout à fait charmant avec de très beaux

couchers de soleil. L’été, c’est le sommet idéal à gravir en famille car court et accessible. L’hiver, la route pour y accéder est transformée en piste de fond, la montée se fait donc depuis hle Col de Porte, skis ou raquettes aux pieds.
La Pinéa : reconnaissable par sa forme pointue et qui offre un panorama à 360°
Chartreuse-tourisme.com & Wikipedia]. J'ai froid, mes affaires sont trempés, et la haut, malgré les arbres il y a un petit vent pas chaud. Je rajoute une couche sur le mouillé. Un randonneur local, me voyant faire, me dit que ce matin il faisait 7 et que la température ne dépassera pas 9° dans la journée.
Je suis déçu, le col 1325m est au milieu de la forêt les grands arbres nous cache la vue. Pour moi je suis arrivé, une longue descente et Grenoble est tout de suite là. Nous retrouvons le GRP après une maison, certainement la maison forestière noté sur la carte, nous descendons par le chemin de Saint Bruno en se dirigeant vers Sappey. C’est un mauvais chemin, ornières

pleines d’eau. Nous passons le col de Palaquit puis le réservoir et arrivons à Sappey, nous empruntons un court instant la D 512. Le paysage est un peu plus dégagé, je sors de la Chartreuse et découvre face à moi le Vercors. Sur l'instant c'est ce que je crois mais je suis encore loin de Grenoble (du moins par le GR). C'est magnifique d'être arrivé là. Le paysage est également magnifique malgré les nuages gris et le peu de chaleur. Je commence à avoir mal aux jambes. (Un panneaux d’information indique que la Dia est à 8h25 pour 18 km pour le GR, j’ai mi moitié moins de temps par les balisages jaune). Je quitte la départementale pour prendre un peu sur la droite la rue des Chartreux. Le bitume de la rue se termine à la dernière maison, poursuivons par le chemin de terre de Saint Bruno. J'ai quelques doutes, ce que j'ai pris pour le Vercors sont encore des pitons rocheux de la Chartreuse. Je poursuis ma descente et arrivé à un carrefour ou nous trouvons un panneau d'information. Nous quittons le GRP et poursuivons par la rue de l'Achard. Je suppose que Grenoble se trouve dans le creux entre les deux montagnes. Nous retrouvons des prairies et un balisage jaune. Nous arrivons au carrefour avec la D 512 et trouvons un panneau d'information (sur la gauche la Croix de Saint Bruno). Poursuivons tout droit par la D 57a en direction du fort Eynard, le Gouillat, la

faurrie. Traversons la Vence [naît dans le massif de la Chartreuse et un affluent de l'Isère, donc un sous-affluent du Rhône. D'une longueur de 17,2 kilomètres, la Vence naît dans le massif de la Chartreuse, à la limite des communes de Saint-Pancrasse et Le Sappey-en-Chartreuse, à environ 1 900 m d'altitude, sur la face orientale de Chamechaude (2 082 m).
Elle conflue dans l'Isère sur la commune de Saint-Égrève au niveau de l'île Brune, à 207 mètres d'altitude. Wikipedia]. Poursuivons la rue et le balisage jaune. Llaissons trois rues sur la gauche. À la fourche avec la Croix prenons la D 57a en direction de Saint Eynard et La Borderie (balisage jaune ). Quelques centaines de mètres plus loin après un borne incendie nous trouvons sur la droite un panneau d'information indiquent le fort en empruntant le sentier de Saint Bruno sur la droite, nous sommes toujours sur un balisage jaune. Le sentier grimpe fortement dans la foret. De 900 mètres nous allons passer à 1330 mètres, et débouchons dans le virage en épingle à cheveux de la D 57a, le balisage jaune suit la route avant de remonter à flanc de montagne pour rejoindre la crête  de la montagne. Fatigué je ne vois pas la bifurque et continue la route jusqu'au fort. [Ce fort abritait à l'époque plus de quatre cent soixante-dix-sept hommes et vingt-cinq pièces de canon. Il était protégé d'un côté par la falaise et de l'autre par un fossé creusé à même la montagne. Imprenable, ce fort est à peine visible depuis le col de Porte. Toutefois, il n'a jamais servi. En effet durant la Première Guerre mondiale, il ne couvrait pas les zones où se déroulaient les batailles. Et durant la Seconde Guerre mondiale, il a été rendu obsolète du fait de l'utilisation des avions. Il fut donc déclassé par l'armée le 26 mars 1962, puis racheté par les communes du Sappey-en-Chartreuse et de Corenc. Réhabilité entre 1991 et 1995 et ouvert au public, le fort du Saint-Eynard offre une très belle vue sur le massif de Belledonne, la vallée du Grésivaudan et Grenoble. Une exposition permanente sur la vie de la garnison au fort vous y attend.
L’évolution technologique de l’artillerie au cours du XIXe siècle oblige les autorités militaires à revoir le dispositif défensif à l’échelon national. Désormais, la défense du territoire s’organisera autour d’une suite de forts séparés croisant leurs feux. Celle de Grenoble, liée aussi à la création du nouveau royaume d’Italie en 1861, sera assurée par les forts du Saint-Eynard, du Bourcet, des Quatre-Seigneurs, de Montavie, du Mûrier et de Comboire, auxquels s’ajoutent quelques batteries d’artillerie comme le Quichat ou le Néron. Le fort du St Eynard contrôlait les routes traversant la Chartreuse, grâce à 25 pièces d'artillerie et à une garnison de 477 hommes. isere-tourisme.com
Supervisé par Richard de Régnauld de Lannoy de Bissy, le fort du Saint-Eynard a été construit entre le 21 mars 1873 et octobre 1879, selon le système de défense préconisé par le Général Séré de Rivières et suivant le projet local du colonel Mamès Cosseron de Villenoisy qui lui succède à la Direction nationale du Génie. Il fait partie d'un dispositif considéré comme essentiel pour la protection de Grenoble : la ceinture fortifiée de Grenoble. Ce dispositif comprend, outre le Fort du Saint Eynard, le fort de la Bastille, le fort du Bourcet, le fort du Mûrier, le fort des Quatre Seigneurs et le fort de Montavie, qui furent bâtis entre 1875 et 1879. En 1888, le fort de Comboire sera le dernier ; celui-ci reprend d'ailleurs, comme le fort du Mûrier, les spécifications du système de fortification du général Séré de Rivières.

Par le décret du 21 janvier 1887, le ministre de la Guerre Georges Boulanger renomme tous les forts, batteries et casernes avec les noms d'anciens chefs militaires. Le fort du Saint-Eynard s'étend sur plus de 274 410 m2. Il a été mis en place pour protéger le massif de la Chartreuse, les villages de Sarcenas, Quaix-en-Chartreuse et Saint-Égrève. Il surveillait la route venant de Savoie par le col de Porte, devait protéger le ravin de La Vence. On peut imaginer aussi que sa garnison pouvait contrecarrer une éventuelle invasion du fort du Bourcet situé à 700 mètres en contrebas, à Corenc village, bien que ce ne soit pas sa vocation première. Certains analystes font l’hypothèse que le fort du Saint-Eynard, vu son altitude (1 338 m), pouvait aussi, par tirs croisés avec le fort du Mûrier en face, interdir l'arrivée de troupes ennemies depuis l'Italie par la vallée du Grésivaudan. C’est en fait peu probable quand on voit l’orientation des postes de tirs, tournés vers la Chartreuse et non pas vers le Grésivaudan. Ce rôle était dévolu au fort du Bourcet, orienté pour cela, même à une altitude plus basse.

Le coût du fort du Saint-Eynard fut de 1 155 833 francs de l'époque, légèrement inférieure à la prévision malgré les difficultés de construction dues à l'altitude, le fort vent sur cette crête et les hivers rigoureux. La main d’œuvre de trois cents ouvriers (d'origine italienne) et 115 soldats et officiers du génie se chargèrent d'araser le sommet de la montagne et d'assembler la pierre (calcaire jurassique) avec joints au fer, provenant en grande partie de la carrière de Corenc-le-Haut. La chaux provenait de l'usine située à l'entrée du Sappey-en-Chartreuse. C'est un fort de première génération, en forme d'un V, à cavalier.

Le fort s'étend sur une surface bâtie totale de 65 000 m2, divisés essentiellement en 4 bâtiments juxtaposés disposés en V, d'une surface d'environ 2 375 m2 ouvrant sur deux cours d'un total d'environ 4,400 m2. Le reste des défenses est dispersé tout autour sur le Mont Saint Eynard. L'ensemble est protégé par un glacis bordé par des fossés, depuis le pont d'entrée Sud jusqu'à la falaise Ouest. Le fort pouvait contenir jusqu’à 476 hommes (de tous les grades). Intra muros il est doté d'une cuisine, d'une boulangerie, d'une infirmerie, d'une tisanerie ainsi que de 13 casemates identiques de 12 m x 6 m accueillant la troupe logée à deux par lit. Les hommes se nourrissaient dans leur casemate. Une prison prévue pour 6 à 8 hommes. Les officiers et les sous-officiers sont logés dans le bâtiment ouest à 2 niveaux, au rez-de-chaussée duquel sont entreposés les réserves de victuailles. Un télégraphe optique est installé en façade de ce bâtiment, le fort étant précurseur dans ce genre de liaison, assurées jusque-là par des pigeons. Les colombophiles se trouvaient à l'entrée, où aujourd'hui est aménagée la chapelle en faveur des Petites Sœurs des pauvres.

Les locaux mitoyens accueillaient une écurie pour cinq chevaux. À l'entrée du fort démarre un couloir distributeur de toute la longueur d'Est en Ouest. Puis sont prévues les poudrières prêtes à distribuer leur contenu aux traverses abris du 1er étage afin d'alimenter l'armement du fort.

La dotation est :

2 canons de 155 mm de siège6 canons de 120 mm6 canons de 52 mortiers de 220 et 3 de 15.

Les tirs les plus performants pouvaient atteindre 12 km. Le fort du Saint-Eynard, n'a pratiquement jamais servi. Il fut laissé à l'abandon par l'armée et vendu aux deux communes sur lesquelles il est assis, au prix de 60 000 francs en 1963. À nouveau laissé à l'abandon, dégradé et même dévasté, il fut pris en charge par l'entreprise « L'entretien immobilier - Technistorique » qui assura sa reconstruction ainsi que la totalité de son financement, aidé par ses fournisseurs, à partir de 1991.

Les deux municipalités et leurs représentants ainsi que l'architecte des Bâtiments de France, MM Boubert, et le professeur Robert Bornecque, épaulèrent le repreneur afin d’aplanir les nombreux problèmes administratifs et techniques.

Aujourd'hui, afin de le faire vivre, le fort a créé un restaurant montagnard réputé. Wikipedia]. C'est magnifique je me crois arrivé je grimpe sur un petit escarpement et aperçois Grenoble qui s'étire dans la vallée en bordure de la rivière. Je retrouve le GR 9 et des pancartes indiquent que certains passages de la montagne sont interdits aux piétons. Trop dangereux. J'ai bien fait d'avoir loupé l'embranchement jaune. Je fais un petit tour dans le fort, puis retrouve le GR 9 qui n’est pas très bien balisé, ou du moins la fatigue fait que je ne comprends pas bien l'itinéraire qui longe le fort. Je me dirige vers le col de Vence. C'est un peut acrobatique. Après quelques marches je suis sur une esplanade au pied des galeries situé sous le fort. Je fais ma pose midi. Devant moi en bas tout en bas à (200 mètres d'altitude) Grenoble, derrière les Alpes dont certains sommets sont encore enneigés. Je suis fatigué, j'en ai plein les jambes cela va aller, il le faut de toute façon, il y a encore encore 1100 mètres de dénivelé négatif avant d'arrivé. Je ne vais pas dire que je vois mon hôtel de la haut mais je distingue nettement les ponts au dessus de l'Isère, et mon hôtel est juste derrière l'un d'eux. La descente du Mont Eynard, n'est pas évidente et un peu sportive sur un sentier caillouteux, à chaque pas, le pied risque de glisser. Nous arrivons au col de Vence 782 m et prenons sur la gauche la D 512, dépassons le parking, nous arrivons devant un hôtel restaurant ou nous trouvons un panneau d'information, le fort de la Bastille est encore à cinq kilomètres, cela me démotivé un peu. Je poursuis le GR 9 sur la droite, le sentier reste plus ou moins à flanc de la montagne de La Tronche. Je tiens le rythme, derrière moi un chasseur photographique me suis depuis un petit moment, nous marchons à peu près à la même vitesse, au bout d'un moment, il me dépasse dans une monté mais je reste coller à ses talons comme lui l'était quelques instant plus tôt. À une fourche nous quittons la route carrossable pour un chemin forestier. Nous nous arrêtons pour étudier la carte et mon photographe doit être aussi fatigué que moi. Je suis le premier à repartir et il ne me suis pas, ou il a pris le balisage jaune sur la droite. Nous dépassons la cabane de Roche Bise qui doit pouvoir servir de refuge par très mauvais temps. Poursuivons le GR9, nous arrivons autour des 600 mètres et sommes à moitié de la descente. Nous voilà sur une piste carrossable nous conduisant au fort de la Bastille. Nous arrivons au fort par le parking. Le paysage est merveilleux Belledonne encore enneigé, puis plus loin certainement Loisan J’en ai mare je suis creuvé c’est long comme itinéraire et ce n’est pas fini maintenant il faut descendre sur grenoble. [Haut lieu touristique de la région, ce fort militaire datant du XIXe siècle accueille plus de 600 000 visiteurs chaque année en provenance du monde entier.

Accessible en téléphérique, en véhicule, à pied ou en via ferrata, cet ensemble fortifié a été édifié pour défendre Grenoble d’un ennemi potentiel qui serait venu de Chartreuse.

Depuis le sommet, découvrez un panorama à couper le souffle, de jour comme de nuit. tourisme-isere.com

La Bastille est un fort militaire surplombant de 264 mètres la ville de Grenoble. Édifié durant la première partie du xixe siècle et culminant à 476 mètres d'altitude sur les derniers contreforts du massif de la Chartreuse, il a remplacé une première fortification construite à la fin du xvie siècle.

Le fort est construit sur le dernier promontoire du mont Rachais, étroite montagne la plus au sud du massif de la Chartreuse. Dans l'Y grenoblois, elle est située entre les deux branches supérieures du Y.

La plate-forme du fort, située 264 mètres au-dessus d'une vallée singulièrement plate, est d'origine glaciaire. Il s'agit d'un épaulement glaciaire formé lors du retrait du glacier de l'Isère, il y a 25 000 ans, lors d'un réchauffement du climat. Ainsi, la fonte du glacier va entraîner la présence d'un lac pendant plus de 10 000 ans, comblé par des alluvions lacustres würmiennes qui confèrent aujourd'hui aux vallées, un caractère parfaitement plat. Le retrait du lac qui s'étendait sur 150 kilomètres entre Albertville et Saint-Jean-de-Moirans, va laisser la plaine telle que nous la connaissons de nos jours.

Cet emplacement a été choisi car il permet de surveiller, de contrôler et de défendre la ville de Grenoble du xixe siècle et les vallées de l'Isère du Grésivaudan, et du Drac, tout en étant très difficile à attaquer et à prendre car entouré de falaises et de pentes raides. Le 13 mars 1470, le chapitre Notre-Dame loue par albergement à Eynard Pradel, une parcelle des coteaux surplombant Grenoble. Auditeur à la chambre des comptes du Dauphiné, Eynard Pradel va faire construire au milieu de ses plantations de vignes, une habitation ayant l'aspect d'une maison forte, formée d'un quadrilatère et de deux tours de 20 mètres de hauteur. À sa mort en 1507, sa veuve ne peut subvenir à une telle propriété et la transmet en 1512 à Hugues Pinel qui connaît lui aussi un revers de fortune. Pressé par ses créanciers, il vend cette fortification et les vignes le 1er décembre 1513 à un conseiller du Parlement du Dauphiné, Bertrand Rabot. Cette maison fortifiée restera dans la famille Rabot pendant 122 ans.

En 1515, alors que la ville accueille Pierre Terrail de Bayard, nouveau Lieutenant général du Dauphiné, le roi François Ier (roi de France) souhaite agrandir l'enceinte des remparts de la ville. Mais par suite de difficultés financières, le projet ne se réalise pas. Seul un fortin militaire est construit en 1537 au sommet de la colline dominant la ville ainsi qu'une redoute sur le coteau de La Tronche. En 1591, le gouverneur de Grenoble, il va immédiatement construire une petite citadelle fortifiée entourant la Tour de l'Isle afin d'avoir un point de repli en cas d'attaque de la ville, ainsi qu'une bastille au sommet de la colline surplombant la ville afin qu'aucun ennemi venu du duché de Savoie ne puisse approcher la ville depuis la Chartreuse sans être repéré. Cette bastille, qui va donner son nom à la colline, est achevée dès l'année suivante en 1592. Constituée d'une tour et d'une enveloppe de petits bastions, avec une construction pour abriter la troupe, elle est entourée d'un mur d'environ 1,30 mètre d'épaisseur qui mesure 68 mètres de long sur 50 mètres de large. Bientôt, Lesdiguières va faire appel au géographe Jean de Beins pour cartographier la province du Dauphiné et notamment ses villes et leur système défensif. Parallèlement à ces travaux, l'enceinte romaine de la ville, vieille de treize siècles et inadaptée aux améliorations de l'artillerie, est détruite. De nouvelles murailles de fortification dotées de six bastions et deux demi-bastions, capables de résister à l'artillerie comme les bombardes, sont construites en incorporant les faubourgs qui ont bourgeonné autour de l'enceinte romaine. Achevées en décembre 1606, ces murailles augmentent la superficie de la ville protégée de 21 hectares, la portant à une superficie de 36 hectares sur la rive gauche de l'Isère. De nos jours, ces portes subsistent encore, mais des fortifications, il ne reste que quatre échauguettes en vestige et un escalier en forme de tour dans le jardin des dauphins. L'ensemble des travaux des deux branches de fortification sont achevés en juillet 1619. Un siècle après la construction de cette bastille, l'architecte militaire Vauban, lors de sa première inspection des fortifications des Alpes en septembre 1692, alerte le roi Louis XIV de la faiblesse des fortifications de Grenoble. Dans son rapport, il ironise en les qualifiant de faibles, inachevées, mal entretenues, surtout celles de la Bastille, qu'il qualifie par ailleurs de mauvais réduit, ou plutôt un colifichet fermé, mais sans art ni raison, occupé par un vigneron qui en est gouverneur, du moins il en a les clefs, avec douze vaches et huit chèvres, une cavale et une bourrique pour toute garnison !.

Cependant, son programme d'amélioration des fortifications de la Bastille va quasiment rester lettre morte, malgré un plan de financement sur dix-huit ans, tout comme son projet d'agrandissement de l'enceinte de la ville vers le sud qu'il propose lors d'une seconde visite au cours du mois de juillet 1700. Seuls quelques terrassements et deux magasins à poudre sont réalisés.

Au cours du xviiie siècle, l'absence de menace sur la frontière des Alpes entraîne un désintérêt des militaires pour Grenoble et les fortifications ne sont plus entretenues. De plus, de grandes inondations de l'Isère en septembre 1733 et décembre 1741 monopolisent les esprits sur les moyens à mettre en œuvre pour venir à bout de ces catastrophes. De nombreux projets établis par des ingénieurs et topographes entre 1741 à 1787 prévoient de détourner les eaux de la rivière au sud de la ville pour en faire un obstacle infranchissable, mais faute de moyens, ces projets pourtant approuvés par le conseil des Ponts et chaussées, sont définitivement abandonnés en 1790. Après la déroute napoléonienne en Europe, Louis XVIII décide en 1815, de renforcer sa présence militaire aux frontières. De 1816 à 1820, sont effectués les relevés des niveaux par des capitaines du Génie militaire, sous les ordres du chef de bataillon du Génie, Antoine Tournadre. Après plusieurs projets de construction de fort, de va-et-vient entre Grenoble et le comité des fortifications à Paris au cours des années 1822 et 1823, le projet définitif du fort de la Bastille que l'on visite de nos jours est adopté par le comité des fortifications dans sa séance du 29 août 1823. Les carrières de la porte de France situées en contrebas fournissent l'essentiel des pierres nécessaires qui sont hissées à dos de mulets.  le général Haxo reprend le tracé des murs du XVIIe siècle et les transforme en murailles flanquées de casemates et de bastions, le tout couronné par le donjon, le fort proprement dit, construit après la démolition de la bastille de Lesdiguières. Précédé d'un fossé, ce fort est un ouvrage rectiligne composé de trois étages de casemates en en pierres taillées, construit entre 1825 et 1830. Son accès est contrôlé par un pont-levis actionné par un système de contrepoids inventé sur place en 1833 par un homme du génie, le capitaine Guèze, futur responsable de la place. Les contrepoids creux en fonte s'emboîtent les uns dans les autres, réduisant ainsi la force exercée au fur et à mesure que la porte s'élève. Enfin, pour faciliter les communications entre les deux branches des fortifications, une courtine située au tiers supérieur de la colline est construite. Elle relie les deux branches en suivant un tracé bastionné à peu près horizontal sur une distance d'environ 500 mètres. Le fort de la Bastille n'est pas prévu pour diriger ses tirs sur la ville en contrebas, ils seraient trop imprécis pour l'artillerie de l'époque. Son seul point faible est la Chartreuse qui le domine, c'est pourquoi, tous les ouvrages sont organisés pour tirer vers la montagne et parer une attaque venant de la Chartreuse. Ainsi, le donjon qui n'a rien de médiéval épouse le relief, camouflé sous une couche de végétation pour surprendre l'ennemi. Il est isolé du reste de la montagne par un glacis et par des douves. Le fossé du donjon est défendu grâce à deux demi-bastions. Ces derniers permettent des tirs croisés sur chaque accès du fossé.

En 1844, pour compléter le dispositif, des cavernes toutes reliées entre elles sont creusées dans la falaise du mont Jalla devant le fort. Un chemin non visible depuis le glacis, puis un souterrain permettent une circulation des soldats entre ces cavernes et le pont levis de l'entrée du fort. Ces cavernes-batteries assez volumineuses pour abriter un entrepôt de munitions permettent des feux de revers. Les éventuels assaillants se seraient retrouvés entre deux feux venant de directions opposées. À noter que l'appellation locale de ces grottes dites de Mandrin représente un anachronisme évident car le bandit dauphinois est mort 90 ans avant leur construction. À l'origine, la Bastille est conçue pour défendre Grenoble des attaques savoyardes, la frontière se trouvant toute proche car le Duché de Savoie n'est pas encore français à la fin de la construction. Mais cette frontière prend son emplacement actuel avec l'annexion de la Savoie par la France en 1860 et la menace disparaît. De plus, l'invention du canon moderne (canon rayé assurant une grande précision, et obus remplaçant le boulet assurant des dégâts considérables) rend le fort inutile. Ainsi, le système de défense de la Bastille et les derniers remparts ceinturant la ville n'ont jamais été utilisés en temps de guerre. L'inventaire de l'artillerie utilisable au fort de la Bastille pour soutenir la ceinture des six autres forts est de 22 pièces en 1879, 83 pièces en 1884 et 26 pièces en 1913. Extrait Wikipedia]. Je suis exténué et il me reste encore, si vous avez lu le topo sur la Bastille un peu moins de 300 m de dénivelés négatifs. Je suis à la fois fatigué et saoulé par le monde, la Bastille c'est le lieu de promenade des grenoblois, j'y retrouve des touristes, des treckeurs, un acro branche, et encore quelques militaires. En réalité Je regarde le paysage plus que les fortifications. Passons la porte et j'arrive aux oeufs [Le téléphérique de Grenoble est l’un des premiers téléphériques urbains au monde après Rio de Janeiro et Cap Town ! Il a été construit en 1934, à l’initiative de Paul Michoud, vice-président de la chambre d’industrie touristique et Paul Mistral, maire de Grenoble puis son successeur Léon Martin.

Depuis le centre de ville de Grenoble, il permet un accès rapide à La Bastille : fort militaire, édifié au XIXe siècle sur une colline lui donnant aussi son nom, et surplombant l’agglomération grenobloise.]. J'ai bien envie de prendre les oeufs  pour descendre en ville. Malheureusement ils sont en réfections ou en réglages, ils ne fonctionnent pas. Du moins pas encore. Lorsque je serais en bas je les verrais penduler au dessus de l'Isère avec des touristes à l'intérieur. Je poursuis le GR 9 et aujourd'hui je me rends compte que je n'ai regardé que le paysage et pas les fortifications. La route d'accès au fort est belle. Je perds le balisage ou alors mon point GPS divague par rapport à ma trace faut dire que le chemin en stabilisé serpente fortement, j’ai l’impression que ma trace est bien plus à gauche. La montagne est un gruyère, on y trouve des coursives à flanc de montagne et creusées dans la roche et des escaliers, de hautes marches en pierre posées perpendiculairement à la pente. Mon erreur me fait découvrir les secrets du fort, les secrets de la montagne. Jusqu’à présent toutes ses marches me fait un raccourci. Mes paliers sont au niveau des épingles à cheveux du chemin balisé, pour l’instant je gagne du temps, à chaque virage je retrouve le même trekkeur. Cela ce gâte, au moment ou le GR quitte le chemin en stabilisé, comme je ne vois plus de chemin, je n’ai qu’un long escalier très raide avec des marches plus ou moins de niveau, un vrai casse jambes, il faut presque sauter de marche en marche. Je suis inquiet, je ne croise plus un seul chemin, cet escalier va-t-il déboucher sur une sortie ? Ouf, je sorts Porte de Saint Laurent [Elle a été érigée en 1615 dans le cadre de la fortification de la colline de la Bastille par le duc François de Bonne de Lesdiguières, alors gouverneur de la province royale du Dauphiné. Une première porte a été édifiée en 1395 sous le règne des Dauphins et fut de nombreuses fois reconstruite, notamment en 1406 et 1595. Jusqu'en 1864, les portes de la ville de Grenoble étaient toutes fermées de 22h00 à 7h00 du matin, à l'exception de la porte Saint Laurent qui était ouverte dès 5h00 du matin. Cette porte de ville reste un des derniers exemples d’architecture défensive du XVIIe siècle. La façade extérieure présente le mâchicoulis protégeant le passage voûté et les deux bretèches destinées à défendre les portes piétonnières. Elle a également conservé ses lourds vantaux de bois datant du XIXe siècle. wikipédia]. Je me rends compte que je suis bien loin de ma trace, j’aurais du sortir Porte de France, à l’opposé, mon raccourci fut qu’un allongement d’itinéraire. J’en ai plein les jambes. D’un autre coté cela me fait visiter Grenoble… Le vieux Grenoble. Je passe à coté de la gare du téléphérique, la réparation est terminé et les œufs transportent ses touristes.

 

Montées  Distance Km  Km au total en %  Vitesse en Km/h  Temps h:m:s
   Entre 30 et 55%  0.148  0.51  2.54  0:03:30
   Entre 15 et 30%  1.483  5.1  2.55  0:34:50
   Entre 10 et 15%  3.649  12.56  3.71  0:59:01
   Entre 5 et 10%  4.605  15.85  3.79  1:12:56
   Entre 1 et 5%  3.666  12.62  4.02  0:54:42
   Total  13.552  46.64  3.61  3:44:59
 Terrain plat
   Dénivelées de 1 %  2.076  7.14  3.77  0:33:00
 Descentes
   Entre 1 et 5%  2.204  7.58  3.94  0:33:36
   Entre 5 et 10%  3.443  11.85  4.05  0:51:00
   Entre 10 et 15%  2.641  9.09  4.37  0:36:14
   Entre 15 et 30%  4.521  15.56  3.8  1:11:20
   Entre 30 et 55%  0.622  2.14  2.07  0:18:03
   Total  13.431  46.22  3.83  3:30:13
  Total trace:   29.06  100 %  3.72  7:48:12



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