Poursuite de mes promenades autour de la France (Randonnée Le Plus Loin Possible)
Aujourd’hui nous nous sortons du Massif de la Chartreuse
Mardi 12 juin, une dure journée m' attend, je dois me rendre à Grenoble en passant par le col de Porte
Depuis longtemps je souhaitais réaliser des promenades itinérantes autour
de la France. Et puis un jour j’ai découvert sur internet l’Association Nationale de Grand Sentier
de France, avec une carte tançant un chemin autour de la France. Jeune randonneur je
n’ai pu réaliser le parcours immédiatement. Il est resté un long moment dans ma
tête. Après quelques événements de santé, je me suis dit qu’il était temps de
partir et j’ai ressorti ma vieille photo de la carte avec ses 10 000
kilomètres de parcours. Me promenant seul et après quelques essaies de
promenades sur les hauts sentiers des Alpes ou je ne me sentais pas à l’aise,
je me suis tracé ma propre carte, en longeant la Seine, puis en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre. C’est ainsi
que je ne traverse pas les Alpes par le GR 5, mais après La Grande Traversée du Jura, je poursuis par les Préalpes et la traversée de la Chartreuse en empruntant les vallées d’Entremont. Je n’ai pas traversé les
Pyrénées par le GR 10, mais en partie par le GR 78.
Pourquoi trois départs ? Dans un premier temps je fais des promenades ouvertes avec retour en trains proche de mon point de départ, sur la rive droite et gauche de la Seine, jusqu’au moment ou le temps de transport est plus long que le temps de parcours. La rive gauche de la Seine devant servir de retour.
Pourquoi Nice ? Difficile de marcher avec les grosses chaleurs. Alors le sud de la France je le fais au printemps.
Pourquoi la Seine ? Je ne suis pas certain de pouvoir marcher plusieurs jours de suite. La Seine à l’avantage d’avoir lors de mon départ des campings tout les 20 ou 25 km ainsi que des gares proches de mes campements.
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L'indice IBP est un système d'évaluation automatique de la difficulté
d'un itinéraire parcouru en vélo tout terrain, en vélo de route, en
randonnée pédestre ou en course.
Cet indice est très utile pour connaître la difficulté de différents itinéraires et afin de pouvoir les comparer.
Il est important de ne pas confondre le degré de difficulté d'un itinéraire avec l'effort physique déployé pour le réaliser : un indice IBP de 60 sera un parcours très difficile pour une personne non entrainée, normal avec une préparation physique moyenneet très facile pour un professionnel.
Aujourd'hui c'est une grosse journée. Je rejoins Grenoble 29 km avec
1250 de dénivelé positif et 1796 de dénivelé négatif. Avec ce parcours j'aurai
terminé ma traversée de la Chartreuse par les vallées d'Entremont. Depuis deux
jours, je me réveille avec un petit mal de gorge qui passe après le petit
déjeuner.
Je
passe le Guiers Mort, en prenant la D 520d en directions de Voiron et Saint
Laurent du pont au premier virage prenons la rue de gauche en direction de la
piscine et des terrains sportifs. Nous sommes sur le GRP des Monts de
Chartreuse la route fait fourche laissons sur la gauche le chemin menant à la
piscine notre chemin devient carrossable, nous traversons un terrain rempli de
de buses soit un ancien dépôt, soit un ancien agility pour l'entrainement des chiens, nous
entrons dans la forêt en longeant le ruisseau des Corbeillers. Coupons le ruisseau
des Murets, poursuivons le GRP, nous grimpons légèrement jusqu’à la Martinière
880 m. A la fourche prenons à gauche le chemin du Crêt du Chameau. Nous
débouchons sur le chemin de la Martinière qui est bitumé. Nous prenons à
droite, et débouchons sur la rue de Grand Logis que nous prenons à gauche. Nous trouvons un panneau d'information. Quittons le GRP, prenons à gauche le
balisage jaune. Traversons le hameau par une petite route ou deux voitures ne
peuvent se croiser que difficilement. Face à nous peut être la montagne de Chamechaude [Chamechaude est le plus haut sommet du massif de
Chartreuse (2082m). Lieu privilégié pour tous ceux qui aiment le dénivelé. Il
offre un panorama exceptionnel]. Nous débouchons sur la D 512 que nous
poursuivons tout droit. Nous faisons un esse gauche droite devant un
transformateur et un arrêt de bus pour prendre la D 512 sur la droite. Nous
poursuivons notre grimpette, et entrons sans trop nous en apercevoir, si nous
ne voyons pas le panneau avec le nom du hameau au lieu dit des Marrons 910 m
et dans le virage de la route après une maison, nous prenons le chemin de
droite en direction du Pendus et Charlieu. Coupons une route et
poursuivons en
face. Le chemin serpente, fait une première fourche. Laissons la branche de
droite. Au carrefour suivant laissons sur la droite le chemin de Saint Bruno,
poursuivons tout droit. Au Pendu 980 m, nous prenons à gauche un chemin qui
descend dans la vallée vers le clos Perrier, charlieu et les Egaux. Débouchons
de nouveau sur la D 512 que nous prenons à droite. Après quelques centaines de
mètres, nous arrivons au Clos Perrier. Passons derrière l'usine de
transformation de bois et débouchons sur la route que nous prenons à droite.
Après le virage prenons le chemin de droite grimpant dans les bois. Il me
semble que c'est ici
ou je trouve des cochons en semis libertés avec de mignons
porcelets. Le chemin grimpe fortement sur un chemin raviné, en direction sur
Charlieu, Le Fontanils, Col de porte qui se trouve à 1h35. Coupons la D 57 b
par un esse droite-gauche et poursuivons notre monté dans les Fontanils. Nous
arrivons dans une clairière à 1050 m d'altitude, comportant
une fourche. Laissons le large
chemin sur la gauche et prenons le sentier de
droite en direction du Banchet, col de Porte. Nous grimpons assez fortement sur
un chemin peu facile en ses temps plus qu'humide. Je coupe comme je peux le
torrent de Fontenils. Je suis impressionné par les dégâts qu'a provoqué le
torrent avec les pluies de ses derniers jours. Le ruisseau est largement sortie de sont lit, il n'y a
plus de rives, que des cailloux sur au moins une vingtaine de mètres, des arbres
sont encore au milieu de ce désastre. Si il y avait une passerelle elle a été
emporté, il faut traverser à gué un torrent qui est encore furieux. Pas facile
sur ses cailloux instables. Nous
poursuivons notre monté vers le col de portes et longeons le ruisseau ou
torrent du même
nom. Il coule en petites cascades le long de la paroi de la
falaise, nous le traversons. Nous arrivons après quelques virages devant un
carrefour avec un chemin carrossable, poursuivons par le chemin balisage jaune
de gauche. Nous débouchons sur un chemin carrossable que nous prenons à gauche,
à la fourche suivante laissons, le balisage jaune partir vers la
droite, poursuivons le chemin carrossable balisé en jaune tout droit. Nous
longeons la D 512 jusqu'au Col de Porte, cela grimpe bien, malgré que j'ai
retiré une couche de vêtements et qu'il ne fait pas chaud je transpire. Au
niveau de l'aire d'arrivée des pistes de skis et les quelques bâtiments, les
chemins et le balisage ont disparu pour cause d’exploitation forestière, je ne
suis pas aidé par un parc à moutons en plein passage. Je retrouve ma piste et franchi le col. [1 324 m d'altitude. Autour du col de Porte s'organise une
petite station de ski, qui est reliée en plusieurs endroits aux domaines alpins
et nordiques alentour. La station du col est précurseure en matière de
remontées mécaniques puisqu'après la mise en service d'un

pleines d’eau. Nous
passons le col de Palaquit puis le réservoir et arrivons à Sappey, nous
empruntons un court instant la D 512. Le paysage est un peu plus dégagé, je
sors de la Chartreuse et découvre face à moi le Vercors. Sur l'instant c'est ce que je crois mais je suis encore loin de Grenoble (du moins par le GR). C'est magnifique
d'être arrivé là. Le paysage est également magnifique malgré les nuages gris et le peu de
chaleur. Je commence à avoir mal aux jambes. (Un panneaux d’information indique
que la Dia est à 8h25 pour 18 km pour le GR, j’ai mi moitié moins de temps par
les balisages jaune). Je quitte la départementale pour prendre un peu sur la
droite la rue des Chartreux. Le bitume de la rue se termine à la dernière
maison, poursuivons par le chemin de terre de Saint
Bruno. J'ai quelques doutes, ce que j'ai pris pour le Vercors sont encore des
pitons rocheux de la Chartreuse. Je poursuis ma descente et arrivé à un
carrefour ou nous trouvons un panneau d'information. Nous quittons le GRP et
poursuivons par la rue de l'Achard. Je suppose que Grenoble se trouve dans le
creux entre les deux montagnes. Nous retrouvons des prairies et un balisage
jaune. Nous arrivons au carrefour avec la D 512 et trouvons un panneau
d'information (sur la gauche la Croix de Saint Bruno). Poursuivons tout droit
par la D 57a en direction du fort Eynard, le Gouillat, la

Par le décret du 21 janvier 1887, le ministre de la Guerre
Georges Boulanger renomme tous les forts, batteries et casernes avec les noms
d'anciens chefs militaires. Le fort du Saint-Eynard s'étend sur plus de 274 410
m2. Il a été mis en place pour protéger le massif de la Chartreuse, les
villages de Sarcenas, Quaix-en-Chartreuse et Saint-Égrève. Il surveillait la
route venant de Savoie par le col de Porte, devait protéger le ravin de La
Vence. On peut imaginer aussi que sa garnison pouvait contrecarrer une
éventuelle invasion du fort du Bourcet situé à 700 mètres en contrebas, à
Corenc village, bien que ce ne soit pas sa vocation première. Certains
analystes font l’hypothèse que le fort du Saint-Eynard, vu son altitude (1 338
m), pouvait aussi, par tirs croisés avec le fort du Mûrier en face, interdir
l'arrivée de troupes ennemies depuis l'Italie par la vallée du Grésivaudan.
C’est en fait peu probable quand on voit l’orientation des postes de tirs, tournés
vers la Chartreuse et non pas vers le Grésivaudan. Ce rôle était dévolu au fort
du Bourcet, orienté pour cela, même à une altitude plus basse.
Le coût du fort du Saint-Eynard fut de 1 155 833 francs de l'époque, légèrement inférieure à la prévision malgré les difficultés de construction dues à l'altitude, le fort vent sur cette crête et les hivers rigoureux. La main d’œuvre de trois cents ouvriers (d'origine italienne) et 115 soldats et officiers du génie se chargèrent d'araser le sommet de la montagne et d'assembler la pierre (calcaire jurassique) avec joints au fer, provenant en grande partie de la carrière de Corenc-le-Haut. La chaux provenait de l'usine située à l'entrée du Sappey-en-Chartreuse. C'est un fort de première génération, en forme d'un V, à cavalier.
Le fort s'étend sur une surface bâtie totale de 65 000 m2,
divisés essentiellement en 4 bâtiments juxtaposés disposés en V, d'une surface
d'environ 2 375 m2 ouvrant sur deux cours d'un total d'environ 4,400 m2. Le
reste des défenses est dispersé tout autour sur le Mont Saint Eynard.
L'ensemble est protégé par un glacis bordé par des fossés, depuis le pont
d'entrée Sud jusqu'à la falaise Ouest. Le fort pouvait contenir jusqu’à 476
hommes (de tous les grades). Intra muros il est doté d'une cuisine, d'une
boulangerie, d'une infirmerie, d'une tisanerie ainsi que de 13 casemates
identiques de 12 m x 6 m accueillant la troupe logée à deux par lit. Les hommes
se nourrissaient dans leur casemate. Une prison prévue pour 6 à 8 hommes. Les
officiers et les sous-officiers sont logés dans le bâtiment ouest à 2 niveaux,
au rez-de-chaussée duquel sont entreposés les réserves de victuailles. Un
télégraphe optique est installé en façade de ce bâtiment, le fort étant
précurseur dans ce genre de liaison, assurées jusque-là par des pigeons. Les
colombophiles se
trouvaient à l'entrée, où aujourd'hui est aménagée la chapelle
en faveur des Petites Sœurs des pauvres.
Les locaux mitoyens accueillaient une écurie pour cinq chevaux. À l'entrée du fort démarre un couloir distributeur de toute la longueur d'Est en Ouest. Puis sont prévues les poudrières prêtes à distribuer leur contenu aux traverses abris du 1er étage afin d'alimenter l'armement du fort.
La dotation est :
2 canons de 155 mm de siège6 canons de 120 mm6 canons de 52 mortiers de 220 et 3 de 15.
Les tirs les plus performants pouvaient atteindre 12 km. Le fort
du Saint-Eynard, n'a pratiquement jamais servi. Il fut laissé à l'abandon par
l'armée et vendu aux deux communes sur lesquelles il est assis, au prix de 60
000 francs en 1963. À nouveau laissé à l'abandon, dégradé et même dévasté, il
fut pris en charge par l'entreprise « L'entretien immobilier - Technistorique »
qui assura sa reconstruction ainsi que la totalité de son financement, aidé par
ses fournisseurs, à partir de 1991.
Les deux municipalités et leurs représentants ainsi que l'architecte des Bâtiments de France, MM Boubert, et le professeur Robert Bornecque, épaulèrent le repreneur afin d’aplanir les nombreux problèmes administratifs et techniques.
Aujourd'hui, afin de le faire vivre, le fort a créé un
restaurant montagnard réputé. Wikipedia]. C'est magnifique je me crois arrivé je grimpe sur un petit
escarpement et aperçois Grenoble qui s'étire dans la vallée en bordure de la
rivière. Je retrouve le GR 9 et des pancartes indiquent que certains passages
de la montagne sont interdits aux piétons. Trop dangereux. J'ai bien fait d'avoir loupé l'embranchement jaune. Je fais un petit tour
dans le fort, puis retrouve le GR 9 qui n’est pas très bien balisé, ou du moins
la fatigue fait que je ne comprends pas bien l'itinéraire qui longe le fort. Je
me dirige vers le col de Vence. C'est un peut acrobatique. Après quelques
marches je suis sur une esplanade au pied des galeries situé sous le fort. Je
fais ma pose midi. Devant moi en bas tout en bas à (200 mètres d'altitude)
Grenoble, derrière
les Alpes dont certains sommets sont encore enneigés. Je
suis fatigué, j'en ai plein les jambes cela va aller, il le faut de toute façon, il y a encore encore 1100 mètres de
dénivelé négatif avant d'arrivé. Je ne vais pas dire que je vois mon hôtel
de la haut mais je distingue nettement les ponts au dessus de l'Isère, et mon
hôtel est juste derrière l'un d'eux. La descente du Mont Eynard, n'est pas
évidente et un peu sportive sur un sentier caillouteux, à chaque pas, le pied
risque de glisser. Nous arrivons au col de Vence 782 m et prenons sur la gauche
la D 512, dépassons le parking, nous arrivons devant un hôtel restaurant ou
nous trouvons un panneau d'information, le fort de la Bastille est encore à
cinq kilomètres, cela me démotivé un peu. Je poursuis le GR 9 sur la droite, le
sentier reste plus ou moins à flanc de la montagne de La Tronche. Je tiens le
rythme, derrière moi un chasseur photographique me suis depuis un petit moment,
nous marchons à peu près à la même vitesse, au bout d'un moment, il me dépasse
dans une monté mais je reste coller à ses talons comme lui l'était quelques
instant plus tôt. À
une fourche nous quittons la route carrossable pour un
chemin forestier. Nous nous arrêtons pour étudier la carte et mon photographe
doit être aussi fatigué que moi. Je suis le premier à repartir et il ne me suis
pas, ou il a pris le balisage jaune sur la droite. Nous dépassons la cabane de
Roche Bise qui doit pouvoir servir de refuge par très mauvais temps.
Poursuivons le GR9, nous arrivons autour des 600 mètres et sommes à moitié de
la descente. Nous voilà sur une piste carrossable nous conduisant au fort de la
Bastille. Nous arrivons au fort par le parking. Le paysage est merveilleux
Belledonne encore enneigé, puis plus loin certainement Loisan J’en ai mare je
suis creuvé c’est long comme itinéraire et ce n’est pas fini maintenant il faut
descendre sur grenoble. [Haut lieu touristique de
la région, ce fort militaire datant du XIXe siècle accueille plus de 600 000
visiteurs chaque année en provenance du monde entier.
Accessible en téléphérique, en véhicule, à pied ou en via ferrata, cet ensemble fortifié a été édifié pour défendre Grenoble d’un ennemi potentiel qui serait venu de Chartreuse.
Depuis le sommet, découvrez un panorama à couper le souffle, de jour
comme de nuit. tourisme-isere.com
La Bastille est un fort militaire surplombant de 264 mètres la ville de Grenoble. Édifié durant la première partie du xixe siècle et culminant à 476 mètres d'altitude sur les derniers contreforts du massif de la Chartreuse, il a remplacé une première fortification construite à la fin du xvie siècle.
Le fort est construit sur le dernier promontoire du mont Rachais, étroite montagne la plus au sud du massif de la Chartreuse. Dans l'Y grenoblois, elle est située entre les deux branches supérieures du Y.
La plate-forme du fort, située 264 mètres au-dessus d'une vallée
singulièrement plate, est d'origine glaciaire. Il s'agit d'un épaulement
glaciaire formé lors du retrait du glacier de l'Isère, il y a 25 000 ans, lors
d'un réchauffement du climat. Ainsi, la fonte du glacier va entraîner la
présence d'un lac pendant plus de 10 000 ans, comblé par des alluvions
lacustres würmiennes qui confèrent aujourd'hui aux vallées, un caractère
parfaitement plat. Le retrait du lac qui s'étendait sur 150 kilomètres entre
Albertville et Saint-Jean-de-Moirans, va laisser la plaine telle que nous la
connaissons de nos jours.
Cet emplacement a été choisi car il permet de surveiller, de
contrôler et de défendre la ville de Grenoble du xixe siècle et les vallées de
l'Isère du Grésivaudan, et du Drac, tout en étant très difficile à attaquer et
à prendre car entouré de falaises et de pentes raides. Le 13 mars 1470, le
chapitre Notre-Dame loue par albergement à Eynard Pradel, une parcelle des
coteaux surplombant Grenoble. Auditeur à la chambre des comptes du Dauphiné,
Eynard Pradel va faire construire au milieu de ses plantations de vignes, une
habitation ayant l'aspect d'une maison forte, formée d'un quadrilatère et de
deux tours de 20 mètres de hauteur. À sa mort en 1507, sa veuve ne peut
subvenir à une telle propriété et la transmet en 1512 à Hugues Pinel qui
connaît lui aussi un revers de fortune. Pressé par ses créanciers, il vend
cette fortification et les vignes le 1er décembre 1513 à un conseiller du
Parlement du Dauphiné, Bertrand Rabot. Cette maison fortifiée restera dans la
famille Rabot pendant 122 ans.
En 1515, alors que la ville accueille Pierre Terrail de Bayard,
nouveau Lieutenant général du Dauphiné, le roi François Ier (roi de France) souhaite
agrandir l'enceinte des remparts de la ville. Mais par suite de difficultés
financières, le projet ne se réalise pas. Seul un fortin militaire est
construit en 1537 au sommet de la colline dominant la ville ainsi qu'une
redoute sur le coteau de La Tronche. En 1591, le gouverneur de Grenoble, il va
immédiatement construire une petite citadelle fortifiée entourant la Tour de
l'Isle afin d'avoir un point de repli en cas d'attaque de la ville, ainsi
qu'une bastille au sommet de la colline surplombant la ville afin qu'aucun
ennemi venu du duché de Savoie ne puisse approcher la ville depuis la
Chartreuse sans être repéré. Cette bastille, qui va donner son nom à la
colline,
est achevée dès l'année suivante en 1592. Constituée d'une tour et
d'une enveloppe de petits bastions, avec une construction pour abriter la
troupe, elle est entourée d'un mur d'environ 1,30 mètre d'épaisseur qui mesure
68 mètres de long sur 50 mètres de large. Bientôt, Lesdiguières va faire appel
au géographe Jean de Beins pour cartographier la province du Dauphiné et
notamment ses villes et leur système défensif. Parallèlement à ces travaux,
l'enceinte romaine de la ville, vieille de treize siècles et inadaptée aux
améliorations de l'artillerie, est détruite. De nouvelles murailles de fortification
dotées de six
bastions et deux demi-bastions, capables de résister à
l'artillerie comme les bombardes, sont construites en incorporant les faubourgs
qui ont bourgeonné autour de l'enceinte romaine. Achevées en
décembre 1606, ces
murailles augmentent la superficie de la ville protégée de 21 hectares, la
portant à une superficie de 36 hectares sur la rive gauche de l'Isère. De nos
jours, ces portes
subsistent encore, mais des fortifications, il ne reste que
quatre échauguettes en vestige et un escalier en forme de tour dans le jardin
des dauphins. L'ensemble des travaux des deux branches de fortification sont
achevés en juillet 1619. Un siècle après la construction de cette bastille,
l'architecte militaire Vauban, lors de sa première inspection des
fortifications des Alpes en septembre 1692, alerte le roi Louis XIV de la
faiblesse des fortifications de Grenoble. Dans son rapport, il ironise en les
qualifiant de faibles, inachevées, mal entretenues, surtout celles de la
Bastille, qu'il qualifie par ailleurs de mauvais réduit, ou plutôt un
colifichet fermé, mais sans art ni raison, occupé par un
vigneron qui en est
gouverneur, du moins il en a les clefs, avec douze vaches et huit chèvres, une
cavale et une bourrique pour toute garnison !.
Cependant, son programme d'amélioration des fortifications de la Bastille va quasiment rester lettre morte, malgré un plan de financement sur dix-huit ans, tout comme son projet d'agrandissement de l'enceinte de la ville vers le sud qu'il propose lors d'une seconde visite au cours du mois de juillet 1700. Seuls quelques terrassements et deux magasins à poudre sont réalisés.
Au cours du xviiie siècle, l'absence de menace sur la frontière
des Alpes entraîne un désintérêt des militaires pour Grenoble et les
fortifications ne sont plus entretenues. De plus, de grandes inondations de
l'Isère en septembre 1733 et décembre 1741 monopolisent les esprits sur les
moyens à mettre en œuvre pour venir à bout de ces catastrophes. De nombreux
projets établis par des ingénieurs et topographes entre 1741 à 1787 prévoient
de détourner les eaux de la rivière au sud de la ville pour en faire un
obstacle infranchissable, mais faute de moyens, ces projets pourtant approuvés
par le conseil des Ponts et chaussées, sont définitivement abandonnés en 1790.
Après la déroute napoléonienne en Europe, Louis XVIII décide en 1815, de
renforcer sa présence militaire aux frontières. De 1816 à 1820, sont effectués
les relevés des niveaux par des capitaines du Génie militaire, sous les ordres
du chef de bataillon du Génie, Antoine Tournadre. Après plusieurs projets de
construction de fort, de va-et-vient entre Grenoble et le comité des
fortifications à Paris au cours des années 1822 et 1823, le projet définitif du
fort de la Bastille que l'on visite de nos jours est adopté par le comité des
fortifications dans sa séance du 29 août 1823. Les carrières de la porte de
France situées en contrebas fournissent l'essentiel des pierres nécessaires qui
sont hissées à dos de
mulets. le général
Haxo reprend le tracé des murs du XVIIe siècle et les transforme en murailles
flanquées de casemates et de bastions, le tout couronné par le donjon, le fort
proprement dit, construit après la démolition de la bastille de Lesdiguières.
Précédé d'un fossé, ce fort est un ouvrage rectiligne composé de trois étages
de casemates en en pierres taillées, construit entre 1825 et 1830. Son accès
est contrôlé par un pont-levis actionné par un système de contrepoids inventé
sur place en 1833 par un homme du génie, le capitaine Guèze, futur responsable
de la place. Les contrepoids creux en fonte s'emboîtent les uns dans les
autres, réduisant ainsi la force exercée au fur et à mesure que la porte
s'élève. Enfin, pour faciliter les communications entre les deux branches des
fortifications, une courtine située au tiers supérieur de la colline est
construite. Elle relie les deux branches en suivant un tracé bastionné à peu
près horizontal sur une distance d'environ 500 mètres. Le fort de la Bastille
n'est pas prévu pour diriger ses tirs
sur la ville en contrebas, ils seraient
trop imprécis pour l'artillerie de l'époque. Son seul point faible est la
Chartreuse qui le domine, c'est pourquoi, tous les ouvrages sont organisés pour
tirer vers la montagne et parer une attaque venant de la Chartreuse. Ainsi, le
donjon qui n'a rien de médiéval épouse le relief, camouflé sous une couche de
végétation pour surprendre l'ennemi. Il est isolé du reste de la montagne par
un glacis et par des douves. Le fossé du donjon est défendu grâce à deux
demi-bastions. Ces derniers permettent des tirs croisés sur chaque accès du
fossé.
En 1844, pour compléter le dispositif, des cavernes toutes
reliées entre elles sont creusées dans la falaise du mont Jalla devant le fort.
Un chemin non visible depuis le glacis, puis un souterrain permettent une
circulation des soldats entre ces cavernes et le pont levis de l'entrée du
fort. Ces cavernes-batteries assez volumineuses pour abriter un entrepôt de
munitions permettent des feux de revers. Les éventuels assaillants se seraient
retrouvés entre deux feux venant de directions opposées. À noter que
l'appellation locale de ces grottes dites de Mandrin représente un anachronisme
évident car le bandit dauphinois est mort 90 ans avant leur construction. À
l'origine, la Bastille est conçue pour défendre Grenoble des attaques
savoyardes, la frontière se trouvant toute proche car le Duché de Savoie n'est
pas encore français à la fin de la construction. Mais cette frontière prend son
emplacement actuel avec l'annexion de la Savoie par la France en 1860 et la
menace disparaît. De plus, l'invention du canon moderne (canon rayé assurant
une grande précision, et obus remplaçant le boulet
assurant des dégâts
considérables) rend le fort inutile. Ainsi, le système de défense de la
Bastille et les derniers remparts ceinturant la ville n'ont jamais été utilisés
en temps de guerre. L'inventaire de l'artillerie utilisable au fort de la
Bastille pour soutenir la ceinture des six autres forts est de 22 pièces en
1879, 83 pièces en 1884 et 26 pièces en 1913. Extrait Wikipedia]. Je suis
exténué et il me reste encore, si vous avez lu le topo sur la Bastille un peu
moins de 300 m de dénivelés négatifs. Je suis à la fois fatigué et saoulé par
le monde, la Bastille c'est le lieu de promenade des grenoblois, j'y retrouve
des touristes, des treckeurs, un acro branche, et encore quelques militaires.
En réalité Je regarde le paysage plus que les fortifications. Passons la porte
et j'arrive aux oeufs [Le téléphérique de Grenoble est l’un des premiers
téléphériques urbains au monde après Rio de Janeiro et Cap Town ! Il a été
construit en 1934, à l’initiative de Paul Michoud, vice-président de la chambre
d’industrie touristique et Paul Mistral, maire de Grenoble puis son successeur
Léon Martin.
Depuis le centre de ville
de Grenoble, il permet un accès rapide à La Bastille : fort militaire, édifié
au XIXe siècle sur une colline lui donnant aussi son nom, et surplombant
l’agglomération grenobloise.]. J'ai bien envie de prendre les oeufs pour descendre en ville.
Malheureusement ils sont en réfections ou en réglages, ils ne fonctionnent pas. Du
moins pas encore. Lorsque je serais en bas je les verrais penduler au dessus de
l'Isère avec des touristes à l'intérieur. Je poursuis le GR 9 et aujourd'hui je
me rends compte que je n'ai regardé que le paysage et pas les fortifications. La
route d'accès au fort est belle. Je perds le balisage ou alors mon point GPS
divague par rapport à ma trace faut dire que le chemin en stabilisé serpente
fortement, j’ai l’impression que ma trace est bien plus à gauche. La montagne
est un
gruyère, on y trouve des coursives à flanc de montagne et creusées dans la
roche et des escaliers, de hautes marches en pierre posées perpendiculairement à la
pente. Mon erreur me fait découvrir les secrets du fort, les secrets de la
montagne. Jusqu’à présent toutes ses marches me fait un raccourci. Mes paliers
sont au niveau des épingles à cheveux du chemin balisé, pour l’instant je gagne
du temps, à chaque virage je retrouve le même trekkeur. Cela ce gâte, au moment
ou le GR quitte le chemin en stabilisé, comme je ne vois plus de chemin, je
n’ai qu’un long escalier très raide avec des marches plus ou moins de niveau,
un vrai casse jambes, il faut presque sauter de marche en marche. Je suis
inquiet, je ne croise plus un seul chemin, cet escalier va-t-il déboucher sur
une sortie ? Ouf, je sorts Porte de
Saint Laurent [Elle
a été érigée en 1615 dans le cadre de la fortification de la colline de la
Bastille par le duc François de Bonne de Lesdiguières, alors gouverneur de la
province royale du Dauphiné. Une première porte a été édifiée en 1395 sous le
règne des Dauphins et fut de nombreuses fois reconstruite, notamment en 1406 et
1595. Jusqu'en 1864, les portes de la ville de Grenoble étaient toutes fermées
de 22h00 à 7h00 du matin, à l'exception de la porte Saint Laurent qui était
ouverte dès 5h00 du matin. Cette porte de ville reste un des derniers exemples
d’architecture défensive du XVIIe siècle.
La façade extérieure présente le mâchicoulis protégeant le passage voûté et les
deux bretèches destinées à défendre les portes piétonnières.
Elle a également
conservé ses lourds vantaux de bois datant du XIXe siècle.
wikipédia]. Je me rends compte que je suis bien loin de ma trace, j’aurais
du sortir Porte de France, à l’opposé, mon raccourci fut qu’un allongement
d’itinéraire. J’en ai plein les jambes. D’un autre coté cela me fait visiter
Grenoble… Le vieux Grenoble. Je passe à coté de la gare du téléphérique, la
réparation est terminé et les œufs transportent ses touristes.
Montées | Distance Km | Km au total en % | Vitesse en Km/h | Temps h:m:s | |
Entre 30 et 55% | 0.148 | 0.51 | 2.54 | 0:03:30 | |
Entre 15 et 30% | 1.483 | 5.1 | 2.55 | 0:34:50 | |
Entre 10 et 15% | 3.649 | 12.56 | 3.71 | 0:59:01 | |
Entre 5 et 10% | 4.605 | 15.85 | 3.79 | 1:12:56 | |
Entre 1 et 5% | 3.666 | 12.62 | 4.02 | 0:54:42 | |
Total | 13.552 | 46.64 | 3.61 | 3:44:59 | |
Terrain plat | |||||
Dénivelées de 1 % | 2.076 | 7.14 | 3.77 | 0:33:00 | |
Descentes | |||||
Entre 1 et 5% | 2.204 | 7.58 | 3.94 | 0:33:36 | |
Entre 5 et 10% | 3.443 | 11.85 | 4.05 | 0:51:00 | |
Entre 10 et 15% | 2.641 | 9.09 | 4.37 | 0:36:14 | |
Entre 15 et 30% | 4.521 | 15.56 | 3.8 | 1:11:20 | |
Entre 30 et 55% | 0.622 | 2.14 | 2.07 | 0:18:03 | |
Total | 13.431 | 46.22 | 3.83 | 3:30:13 | |
Total trace: | 29.06 | 100 % | 3.72 | 7:48:12 |
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