lundi 2 décembre 2024

Petite Promenade dans le Jura N° 160 Bellegarde sur Valserine (Jura)

Juin 2024 ; Je profite d'un intervalle de deux mois entre mes deux périples pour vous présenter quatre petites promenades réalisées dans le jura et les Préalpes.

Je poursuis mes promenades itinérantes vers le Vercors, en traversant le massif de la Chartreuse par la vallée D’Entremont. Il y a deux ans en me rendant au pied de la montagne de Vuache, j’avais repéré le fort de l’écluse dominant le Rhône dans le vallon de l’Enfer situé à 17 km. Un sentier local me permettait dans l’après midi de réaliser le parcours et de revenir par le train. Je trace cette ballade, les horaires de train permettent de faire le trajet en revenant vers Bellegarde. Tout est prêt je prends le train un dimanche et arrive à Bellegarde sous la pluie, coté gare TGV. Etonné on ne nous indique pas les correspondances. Je me rends à mon hôtel, dépose mon sac, m’habille en randonneur, il ne pleut plu mais je mets tout de même mon imper. Je me dirige vers la gare, chargé d’un petit sac à dos et d’une bouteille d’eau. Je suis étonné la gare est vide, pas de train. Il n’y a pas de TER pour se rendre en Suisse le dimanche… Lorsque j’ai regardé les horaires je ne pensais pas partir un dimanche et je n’ai pas regardé le bon coté de l’horaire. Je ne vais pas rester enfermé dans ma petite chambre d’hôtel à regarder la télé, j’ai déjà fait le tour de la ville il y a deux ans et elle ne mérite pas de si arrêter une seconde fois, mes jambes me démange. Qu’à cela ne tienne je parts à l’aventure, je vais improviser.

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Je descends l’avenue de la gare, puis la rue Lafayette jusqu’au rond point de la place Gambetta. On peut remarquer au rond point le bel immeuble de style 1900 avec sa coupole certainement un ancien hôtel heureusement conservé et reconverti. Je me dirige vers Genève, Gex, Léaz par la D 1084. C’est la rue Painlevé. Nous arrivons au second rond point ou une cheminée, subsistance d’une ancienne industrie émerge de derrière un parking. C’est peut être [La centrale hydraulique de la Jonction de Valserine est construite à partir de 1871. En août 1884, l'usine électrique de Louis Dumont, avec sa retenue d'eau, fit de Bellegarde-sur-Valserine la première ville électrifiée de France juste avant La Roche-sur-Foron en 1885 et Bourganeuf en 1886. Selon les sources, 30 ou 90 lampes ont été installées pour l'éclairage public et certains particuliers. La concession caduque fit que l'éclairage fut interrompu jusqu'en 1886. Traversons la Valserine. Wikipédia]. [Bellegarde-sur-Valserine est située au pied de la partie jurassienne du département de l'Ain, au fond d'une vallée délimitée par le plateau de Retord à
l'ouest et par le massif du Grand Crêt d'Eau et le Vuache à l'est. Le défilé de Fort-l'Ecluse, passage creusé par le Rhône entre ces deux montagnes est la principale voie d'accès (en France) au pays de Gex, au pays genevois et donc au sud du Léman. À Bellegarde, le Rhône vient buter sur le Massif du Jura et oblique alors vers le sud en direction de Seyssel, Culoz et le Lac du Bourget. Enfin, Bellegarde-sur-Valserine est au débouché est de la cluse de Nantua, principal axe de franchissement du Jura sud. Cette situation au sein d'un carrefour de voies naturelles en Y explique la genèse et le développement de la commune. Wikipédia]. Traversons le pont au dessus de la Valserine [Elle se distingue pour la qualité de ses eaux et de sa faune piscicole. Elle est reconnue à ce titre par le label Rivière Sauvage. De 47,6 kilomètres de longueur, la rivière naît dans le parc naturel régional du Haut-Jura au nord du col de la Faucille, aux confins des départements de l'Ain et du Jura, sur la commune de Divonne-les-Bains, à l'altitude 1 158 mètres. Elle coule de manière générale droit vers le sud, dans l'étroite vallée de la Valserine qui comprend les gorges du même nom, fortement alimentée par de nombreux petits cours d'eau issus des sommets du Jura qui la dominent (crêt de la Neige 1 720 mètres entre autres). Elle ne traverse guère de localités importantes. Elle conflue avec le Rhône au niveau de la ville de Valserhône, juste après les pertes, à l'altitude 340 mètres. Les pertes de la Valserine, au point des Oulles où se perdent en canyon les eaux de la rivière. Wikipédia]. [Le pont sur la Valserine dit de Lavardin — du nom du maréchal de Lavardin — devient, peut-être à sa mort en 1614. le pont de Bellegarde, de Roger de Bellegarde, gouverneur de Bourgogne dont dépendait le Bugey. Lui-même tire son nom de Bellegarde dans l'actuel Gers. La ville de Bellegarde dans le Loiret a la même toponymie. wikipédia]. Poursuivons par la rue Joseph Marion, puis à gauche la rue Pasteur qui grimpe longuement. Remarquez la croix de pierre restée en place et le pignon de la maison avec son décor représentant certainement la Valserine descendant la montagne. Nous sommes sur la D 16e et faisons pour l’instant le même chemin qu’il y a deux ans pour me rendre sur les pentes de la Vuache. Nous avons quelques vues, entre les maisons sur le Rhône, Bellegarde et le plateau du Rotord. Laissons la rue de Bellevue sur la gauche, poursuivons tout droit. Nous quittons les trottoirs de la ville, pour un talus herbeux sur cette petite route qui grimpe toujours vers le sommet de cette colline. Nous arrivons au carrefour de la D16 continuons à droite vers le village de La Maladière. Avant de traverser le village nous passons un pont sur un abîme au fond c’est le ruisseau de Nambin, on ne le voit pas, on ne l’entend pas [Voilà ce que j’ai trouvé sur le forum de descente Canyon. Com Il y a plusieurs séries de cascades les premières se trouvent en amont du pont de Vanchy, dans la foret assez haut, de mémoire 2*10m. Ensuite il y a un lonnnnng encaissement, dans les 800m c'est de la marche avec ronces, enfin on arrive sur les cascades qui donnent sur la RN que je n'ai jamais fait. La bas c'ets du grès donc il n'y a pas de vasque, rien d'aquatique. Ce ruisseau proviens d'une source, le débit est quasi constant à environ 50L/sec parfois le double, jamais plus.] Plus tard je vous conterais mon histoire en rapport avec ce ruisseau, en attendant il y a deux ans j’avais remarqué ce canyon et aujourd’hui il m’intrigue toujours. La route monte toujours, laissons une rue sur la droite desservant les maisons à flanc de colline. Comme nous montons et que les maisons sont plutôt sur le flanc de la montagne nous avons une vue sur le plateau du Retord, enfin moi j’ai de temps en temps une vue, le ciel gris, bruineux me cache une grande partie de ce plateau. Nous arrivons à Vanchy sa traversée est rapide. Nous arrivons sur une petite place – parking, situé dans un virage. A l’entré de ce dernier nous trouvons une colonne surmontée de la vierge et au fond l’église qui me semble avoir été construite en béton, à moins qu’elle ne soit recouverte de béton, son clocher carré doit comporter une terrasse cela devait peut être, être utile pour surveiller le Rhône et l’autre rive [L’église Saint-Claude a des origines anciennes. Une chapelle seigneuriale existait déjà en 1605 à cet emplacement. Elle a été reconstruite au cours du XVIIe siècle pour répondre aux besoins croissants de la communauté. L’église présente un plan rectangulaire simple, terminé par une abside à trois pans. Sa tour-clocher de façade est un élément remarquable, avec un oculus polylobé au-dessus de la porte. https://tuyo.fr/event/eglise-catholique-261/details-patrimoine-231/eglise-de-vanchy-658231 ]. Enfin la route devient horizontale, nous passons le pont au dessus de la combe Gerle au fond un cours d’eau. Nous voilà plus ou moins en foret. Je suis tenté par un chemin sur la gauche que la carte IGN n’a pas trouvé utile de tracé, il monte dans les bois et rapidement j’abandonne ne voyant pas vraiment ou j’allais atterrir. J’ai peut être eu tord. Je poursuis la route qui monte de nouveau enfin le plateau sur la droite et devant nous le paysage se dégage, je vois enfin l’extrémité du Grand Crêt d’eau mais en cherchant des détails sur le ruisseau de Nambin j’ai lu sur un rapport que cela pouvais également s’écrire Grand Crédo (référence http://infoterre.brgm.fr/rapports/RR-34130-FR.pdf). Longeons le stade (enfin un terrain relativement plat pouvant servir à jouer au foot), situé à l’entré de Grésin. Jusque là je connais et je me rends compte que le défilé de l’écluse est encore bien loin, j’ai au moins l’espoir de me rendre jusqu’au fort et de revenir par le même chemin. Vue le ciel gris avec des passages au noir, la luminosité, même en juin ou les jours sont le plus long va baisser très vite. Les gros nuages sur le sommet de la montagne n’engagent pas à poursuivre. Si je prends la route à droite je descends vers le Rhône itinéraire déjà fait et qui m’oblige à revenir par le même chemin cela ne m’intéresse pas trop. A l’angle du terrain de foot nous avons un poteau d’information avec une promenade jaune (vanchy stade 499m). Je prends à gauche en direction des Marais, Léas, Métral, par Combes gerle. Je prends à gauche, de toute façon c’est pour l’instant mon itinéraire même si le temps horaire, me semble un peu long pour aller jusqu’au bout. Nous remontons dans les bois en longeant la combe Gerle, nous retrouvons des champs et marchons au milieu d’une haie d’arbres. Coupons un chemin carrossable, poursuivons entre deux clôtures de fil de fer et débouchons sur la route du Crédo, au niveau d’un virage en épingle à cheveux. Nous trouvons un poteau d’information.  Nous sommes sur le chemin de la Combe Gerle, chemin dit des Espagnoles, on se dirige vers Marais, Léas, Métral. Le Balisage n’est pas comme chez nous nous avons des flèches. Le paysage devrait être beau, mais les nuages sont là pour diminuer l’horizon. Poursuivons de grimper la route jusqu’au petit bois, ou, nous trouvons sur la gauche un chemin contournant quelques arbres. Nous remontons en longeant un peut la route jusqu'à la rencontre d’un chemin carrossable que nous prenons à gauche. A se niveau, je me rends compte que je n’atteindrais pas en cette fin d’après midi les Combes de l’Enfer. Il faut improviser. [Jusqu'au XIXe siècle, Bellegarde n'est qu'un hameau faisant partie de la commune de Musinens. Le village se trouve sur les hauteurs vers le château de Musinens. Le site, inhabité, est mentionné par César dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules. Le passage sur le Rhône lui donnait alors une certaine importance stratégique. Les roches surplombant le fleuve furent détruites en 1701 pour compliquer le passage. Ce passage était défendu par une tour qu'un historien local fait remonter aux Romains et qui a été submergée par la mise en eau, le 11 janvier 1948, du barrage de Génissiat quelques kilomètres en aval. Non loin de là, le Fort l'Écluse a pendant longtemps défendu la voie menant du pays de Gex à Bellegarde. Le monument peut encore être visité. En 1601, le Bugey avec ce qui deviendra Bellegarde est rattaché à la France. Au XIXe siècle, le hameau de Bellegarde prend de l'importance et plusieurs usines s'installent pour utiliser la force du Rhône. En 1858, le conseil municipal de Musinens décide de changer e nom de la ville en Bellegarde, décision confirmée par un décret impérial du 6 décembre 1858. L'un des moteurs de développement de la commune fut la création de lignes de chemin de fer : la ligne Lyon - Genève dès 1858, avec un nouvel axe vers Évian à partir de 1881 et enfin un autre en direction de la Dombes en 1882. En 1913, elle devint également chef-lieu de canton. De nos jours, Musinens n'est plus qu'un quartier de la ville, où sont cependant situés la majorité des habitants ainsi que la zone industrielle moderne. Initialement située sur la rive droite de la Valserine. Le 19 octobre 1956, Bellegarde devient Bellegarde-sur-Valserine. Wikipédia]. J’enrage d’être obligé d’abandonné si proche du but. Le chemin étant carrossable, il doit mener quelque part. Si le temps était beau on apercevrait le plateau du Rotor, puis après la trouée ou j’imagine doit se trouver le Lac du Bourget c’est peut être la montagne du Gros Foug, Peut être le Revard ou les Dauges qui fond le pendant au col du Grand Colombier, et sur la droite derrière la butte, le sommet du Grand Crêt d’eau. Nous arrivons au carrefour ou je prends à gauche. (En réalité j’ai continué le chemin carrossable tout droit, il serpente agréablement en traversant quelques bois, principalement tracer dans les prairies, nous avons une vue sur le plateau du Rotord et dans le creux Bellegarde. Malheureusement ce beau chemin se termine devant une maison isolée. C’est peut être une ferme d’alpage, elle est fermée par des volets et porte en fer. Sur les cartes il n’y a plus de chemins. En faisant le tour de la maison, je trouve à l’orée de la foret un chemin, qui devient rapidement sentier. Une sacrée aventure… Mais avant d’en parler revenons à notre itinéraire. Je prends le chemin de gauche qui redescend vers un bois et rejoint une route menant à la grosse ferme des Molasses. J’ai lu sur internet que le secteur était constitué de Molasse d’où provient certainement le nom de la ferme [La molasse est un dépôt terrigène, marin ou continental formé par un mélange de grès et de conglomérats qui reposent souvent en discordance sur les couches inférieures dans les zones de formations de montagnes en fin d'évolution (zones orogéniques). La molasse est le nom de la roche sédimentaire est produite lors de l'élimination des rides des montagnes (orogène à sa planarisation extensive) de la dernière phase de sa formation (phase de montée) à une coque de montagne. https://www.aquaportail.com/dictionnaire/definition/7842/molasse ]. Par temps claire nous devrions avoir un beau paysage. Longeons la ferme et prenons la route descendante. Dans le creux Bellegarde. Après quelques virages nous arrivons à Vanchy. Nous rentrons à Bellegarde par la D 16.

 En réalité, au carrefour au milieu des prairies j’ai continué tout droit et après avoir fait le tour de la maison, j’ai trouvé un chemin pénétrant dans la foret. Il devient vite sentier. D’après l’orientation je devrais pouvoir par ce sentier qui n’existe pas sur les cartes, me diriger vers un chemin balisé qui se trouve de l’autre coté du canyon du ruisseau de Nambin. Oui c’est un abîme à la Maladière, mais je pense pouvoir le traverser plus haut. Je vais peut être, être l’inventeur d’une randonnée. Je tiens la bonne direction, la montagne commence à ce creuser, le sentier pour l’itinéraire que je souhaiterais suivre remonte trop à droite. Le ravin se creuse de plus en plus et s’élargit, mon sentier se divise en deux, les chemins commencent à être encombrés de ronces et d’arbres tombés au sol. Une branche du sentier remonte vers le haut du ravin, mais je suis trop bas me semble t’il pour rejoindre un sentier pouvant me mener à Métral. Je pense toujours franchir le ravin plus facilement en prenant à droite, il ce dirige vers des sentiers balisés, locaux pour celui qui se trouve de l’autre coté du canyon, soit GR du coté de métral, il me rallonge, mais au moins je sortirais de là et je retrouverais un balisage locale me permettant de quitter le GR. Je me souviens que le GR fait un large détour par le pont des Oules, c’est très jolie parce que l’on suit la rivière sur des passerelles au dessus de la rivière voir (mon étape 99. https://randosacaudos.blogspot.com/2023/02/randonnee-le-plus-loin-possible-dans-le_01810945583.html) Mais c’est long. Il faut que je trouve l’autre balisage celui qui descend vers Ballon et la D16. Je laisse le sentier de gauche qui semble redescendre dans le Canyon qui me semble être un abîme en direction de la D 16. Mon écran de GPS est bien petit pour une vision correcte de la carte avec ses détails, comme il pleut j’abandonne rapidement mon téléphone au fond de sa pochette étanche. Ce sentier qui semblait le plus praticable, devient très vite impossible par des arbres en travers du parcours, je le perds et au lieu de faire demi tour ce qui serais le plus raisonnable, je poursuis à flanc de montagne puis descend, et descend pourrejoindre le fond du canyon, resté à flanc de ravin m’avait semblé impossible. Un filet d’eau coule de roche en roche, j’ai encore la possibilité de marcher sur ce que je crois être un sentier de chasseur, c’est très boueux je suis crotté jusqu’aux genoux. Je poursuis ma descende qui commence vraiment à devenir compliqué, je suis là ou je ne voulais pas être. Le canyon se creuse entre des parois verticales. Je pense savoir ou je suis, dans ce ravin dont on ne voit pas le fond, lorsque l’on passe sur le pont au dessus du village de la Maladière. Moi qui n’a pas l’habitude de se type de sport, je commence à paniquer, les parois sont verticales, il n’y a plus de sentier, je suis obligé de marcher sur les cailloux dans le lit du ruisseau, je ne vois pas le haut, mon esprit travail à cent à l’heure, vais-je pouvoir en sortir au niveau du village ? Et plus bas, pourrais-je trouver une sortie ? Ou, vais-je me retrouver à l’embouchure du Rhône sans pouvoir me sortir de là. La peur d’être bloqué au niveau du Rhône, avec comme seul solution plonger dans le fleuve, ou appeler les secours me fond réfléchir. Le Rhône, ce n’est pas la Seine avec un chemin de halage. Je panique et enfin je réalise que je n’en sortirais peut être pas de ce trou à rat. Que mon but c’est de finir la GTJ, de traverser la Chartreuse, et de monter dans le Vercors. Par d’être l’inventeur d’un chemin impraticable. Enfin, je prends conscience qu’il faut faire demi-tour. Pas facile la remonté, la pente est plus dure à remonter qu’a descendre, j’arrive à l’entonnoir, il me semble que je venais de la droite. Je regarde mon GPS mais la trace indiquant le parcours réalisé me dit que je venais de la gauche, seulement en prenant à droite c’est un raccourcie. Dû moins je le pense. Erreur, ce nouveau ravin que j’avais à peine vu lors de ma descente est encore plus raide que le ruisseau principal. Ses flancs sont couverts d’arbres au sol. Je glisse, je m’épuise, je panique, j’y mets les mains pour m’aider à me tenir sur la pente. Je coupe mon chemin de l’aller, prends à gauche au lieu de prendre à droite, je suis perdu, j’ai perdu mon sens de l’orientation, je suis épuisé, vraiment épuisé et la panique me prend à nouveau, je suis perdu dans ses bois et taillis ronceux à flanc de montagne, je n’ai plus ma trace sur le GPS, j’ai laissé mes lunettes à l’hôtel, ma trace n’est pas assez large pour que je me rende vraiment compte ou je suis, je la distingue à peine, mes yeux fatigue, la luminosité baisse. Je me souviens que vers le haut il y a une ferme ou un village, qu’il y a un balisage, de nouveau je monte à flanc de colline au lieu de rebrousser chemin. Enfin je trouve un sentier que je crois être celui que j’ai pris à la maison isolée. Cette fois si, je le prends dans le bon sens. Mes yeux ce sont reposé, je distingue la trace, je me rends compte que je suis bien plus haut que la trace de tout à l’heure, pas grave je suis sur un sentier et il se dirige vers la sortie du bois. Une fois dans les prairies j’aviserais en me dirigeant à l’œil. Je sorts enfin du bois, crotté jusqu’à la taille. Après la traversée de la prairie je me retrouve sur le chemin carrossable menant au bâtiment fermer par des volets de fer. Je suis sauvé. Mes chaussures se nettoient dans l’herbe mouillée, je retire quelques traces de boue sur l’imper en utilisant l’eau restée dans les trous du chemin. Je rencontre un promeneur, à son accent c’est un étranger, mais habitant certainement la région depuis longtemps. Sur ce chemin éloigné de tout village, un dimanche, alors qu’il pleut, je me sens obligé de lui expliquer que je pensais trouver un sentier me faisant rejoindre Bellegarde. Le coup de grâce ; Bien sur qu’il y a un chemin, venez je vais vous montrer. Je repousse l’invitation, parce que je ne pense pas que ce pèlerin habite la ville, il doit loger dans les villages le long de la D16. Je me dis qu’il va me largué au début d’un sentier, je comprendrais plus ou moins bien l’itinéraire que je devrais suivre. Itinéraire qui n’est pas sur la carte, et je vais encore me perdre. Il est tard, je suis crotté, transpirant à grosses gouttes sous mon imper. Je préfère le chemin et le bitume. Fini les aventures pour aujourd’hui.        

Il aurait peut-être fallu que je prenne un chemin dans la prairie autour de la maison derrière les clôtures. Je pensais qu’il ne menait nulle part et qu’il ne servait qu’à la ferme.

 



Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html

 


 













 











 

Randonnée le Plus Loin possible Etape 110 Grenoble – Saint Nizier de Moucherotte (Massif du Vercors)




 Poursuite de mes promenades autour de la France (Randonnée Le Plus Loin Possible

Aujourd’hui nous entrons dans le Massif du Vercors

 Mercredi 13 juin. Après une Courte promenade dans Grenoble, je traverse le Drac, pour gravir le flanc nord du Vercors et me poser à Saint Nizier de Moucherotte

Depuis longtemps je souhaitais réaliser des promenades itinérantes autour de la France. Et puis un jour j’ai découvert sur internet l’Association Nationale de Grand Sentier de France, avec une carte tançant un chemin autour de la France. Jeune randonneur je n’ai pu réaliser le parcours immédiatement. Il est resté un long moment dans ma tête. Après quelques événements de santé, je me suis dit qu’il était temps de partir et j’ai ressorti ma vieille photo de la carte avec ses 10 000 kilomètres de parcours. Me promenant seul et après quelques essaies de promenades sur les hauts sentiers des Alpes ou je ne me sentais pas à l’aise, je me suis tracé ma propre carte, en longeant la Seine, puis en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre. C’est ainsi que je ne traverse pas les Alpes par le GR 5, mais après La Grande Traversée du Jura, je poursuis par les Préalpes et la traversée de la Chartreuse en empruntant les vallées d’Entremont. Je n’ai pas traversé les Pyrénées par le GR 10, mais en partie par le GR 78.

Pourquoi trois départs ? Dans un premier temps je fais des promenades ouvertes avec retour en trains proche de mon point de départ, sur la rive droite et gauche de la Seine, jusqu’au moment ou le temps de transport est plus long que le temps de parcours. La rive gauche de la Seine devant servir de retour.

Pourquoi Nice ? Difficile de marcher avec les grosses chaleurs. Alors le sud de la France je le fais au printemps.

Pourquoi la Seine ? Je ne suis pas certain de pouvoir marcher plusieurs jours de suite. La Seine à l’avantage d’avoir lors de mon départ des campings tout les 20 ou 25 km ainsi que des gares proches de mes campements.

 

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KM    Temps    Arret     V/d      V/g   Dénivelé   IBP

16,5     4h10      0h30     3,9        3,4      950 +      73

L'indice IBP est un système d'évaluation automatique de la difficulté d'un itinéraire parcouru en vélo tout terrain, en vélo de route, en randonnée pédestre ou en course.

Cet indice est très utile pour connaître la difficulté de différents itinéraires et afin de pouvoir les comparer.

Il est important de ne pas confondre le degré de difficulté d'un itinéraire avec l'effort physique déployé pour le réaliser : un indice IBP de 60 sera un parcours très difficile pour une personne non entrainée, normal avec une préparation physique moyenneet très facile pour un professionnel.

 Encore une grosse journée aujourd’hui je monte dans le Vercors, mais petite par le nombre de kilomètres. Ce matin cela ne va pas trop bien, j’ai mal à la gorge et à la tête. Hier, dans la descente du Col de Porte, j’ai du prendre un coup de froid.

 Ancienne capitale du Dauphiné. L’histoire de Grenoble couvre une période de plus de deux mille ans. Durant l'époque gallo-romaine, le bourg gaulois porte le nom de Cularo, puis celui de Gratianopolis. Son importance s'accroît durant le XIe siècle, lorsque les comtes d’Albon choisissent la cité comme capitale de leur province, le Dauphiné. Ce statut, consolidé par l'annexion à la France (1349), lui permet de développer son économie. En 1788, la population s'est mobilisée pour défendre ses parlementaires lors de la journée des Tuiles, en attaquant les troupes royales. Le développement industriel de Grenoble commence véritablement au XVIIIe siècle avec la ganterie, et s’accentue dans la deuxième partie du XIXe siècle avec la découverte de la « houille blanche » (l'énergie hydroélectrique). Mais Grenoble connaît sa croissance la plus forte durant les Trente Glorieuses. Bien que située au confluent actuel du Drac et de l'Isère, Grenoble fut bâtie à l'origine au niveau des contreforts de la Bastille, sur un léger tertre en rive gauche de l’Isère, à son point le plus aisément franchissable et donc au premier endroit permettant d'accueillir un pont avant la confluence. L'Isère venait en effet buter contre l'éperon sud du Rachais et divaguait dans des méandres qui se déplaçaient sans cesse. Ce n'est qu'une fois ces rivières canalisées que la ville connaîtra une expansion urbaine sur le reste de la plaine. Plusieurs historiens, spécialistes de l'Antiquité, évoquent le passage d'Hannibal dans la cuvette grenobloise, soit en suivant le cours de l'Isère, soit en traversant le massif du Vercors, d'ouest en est. En 1219, Grenoble connaît sa pire inondation, véritable déluge dû à la rupture d'un barrage naturel formé dans la vallée de la Romanche et provoquant de nombreuses morts. En 1349, la ville se retrouva rattachée au royaume de France à la suite du transfert (et non-rachat) du Dauphiné à la couronne de France, et Grenoble devint capitale provinciale. La présence entre 1447 et 1456 du dauphin, le futur Louis XI, renforça ce statut de ville parlementaire avec la création du troisième Parlement de France. Depuis sa création, la cité de Grenoble a souvent été ravagée par les inondations durant certaines périodes et malgré l'endiguement du Drac, effectué au cours des XVIIe siècle et XVIIIe siècle, la ville continue à subir de vraies catastrophes au fil des siècles. Dans les années 1730, elle est frappée par cinq crues qualifiées d'événement exceptionnel. Celle du 14 septembre 1733 frappe particulièrement les esprits en montant à 5,57 mètres au-dessus de l'étiage. L'abbé Bonnet, curé de Vourey et témoin raconte dans ses mémoires « L'eau qui venait à gros bouillons par la porte de Très-Cloître et de Saint-Laurent, eut bientôt rempli toutes les boutiques presque jusqu'au premier étage ».Wikipédia.


C’est géniale mon hôtel fait le petit déjeuné à partir de 6h30, à sept heures j’ai mon sac sur le dos et je part pour une visite de la Ville [Grenoble, enfermée dès le IIIe siècle dans une première enceinte de neuf hectares, n’a guère conservé de bâtiments marquants antérieurs à la fin du Moyen Âge, hormis le groupe cathédrale et une église collégiale, mais le tracé actuel des rues conserve le souvenir de sa physionomie urbaine : un réseau irrégulier de voies étroites aboutissant aux portes de l’enceinte vers la plaine et au pont franchissant l’Isère. Les extensions successives des murailles n’ont guère changé la morphologie de la ville intra-muros, même si son aspect architectural a accompagné le renouvellement de ses bâtiments. Le carcan des enceintes s'est lentement élargi, suivant l’évolution de l’art des fortifications, en particulier aux XVIe et XVIIe siècles. La cité a une superficie de 36 hectares dans l'enceinte Lesdiguières (1591–1606),
de quarante-cinq hectares dans l'enceinte Créqui, commencée en 1640, interrompue par l'inondation de 1651 et terminée en 1675


À la fin du XVIIIe siècle l’agglomération se présente donc comme un petit noyau urbain de quelque vingt mille habitants, serré dans son enceinte au pied de la Chartreuse, entouré de villages reliés à la ville par des chemins qui deviendront, presque inchangés, les grands axes de l’agglomération, au moins jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Ce n’est qu’au XIXe siècle que la morphologie de Grenoble, puis de l’agglomération, se transforme profondément. Entre 1832 et 1836, la création de la nouvelle enceinte fortifiée du général Haxo ajoute un rectangle de cinquante hectares au sud de la ville ancienne. Ce territoire accueille une urbanisation radicalement différente de la ville ancienne. À l'ouest, la création d’un pont suspendu sur le Drac en 1828, le tracé de l'actuel cours Berriat en 1840 et l’arrivée du chemin de fer en 1858, dont l'emplacement du terminus fut fixé par un arrêté ministériel du 24 septembre 1856, en dehors de l’enceinte, entraînent la création d’un quartier d’ateliers et d’habitats ouvriers, hors les murs, le long d’un réseau de voies résultant autant du parcellaire que d’un essai de tracé régulier. Grenoble est une place forte, ce sont donc les fortifications qui sont en partie déplacées après la guerre de 1870 : après avoir projeté une nouvelle enceinte englobant le nouveau quartier jusqu’au Drac, la construction d'une ceinture de forts autour de Grenoble fut préférée. De ce fait, l’espace occupé par l’ancienne enceinte Ouest devint disponible. Situé entre la ville ancienne et les quartiers ouvriers, fut édifié, à partir de la dernière décennie du XIXe siècle, un nouveau centre sur un tracé aussi régulier que le permit la forme triangulaire du terrain libéré. La période des Trente Glorieuses accélère le développement : Grenoble et les communes périphériques tendent à ne plus former qu’une seule urbanisation, encore ponctuée de nombreux espaces non bâtis. Durant les années 1960 et les années 1970, connues sous l'appellation des Trente Glorieuses, les « vieux quartiers » grenoblois entament leur réhabilitation. Après un essai d’inscription d’une architecture nouvelle dans l’ancienne trame urbaine (quartier centre-ville, secteur de la rue de la République - quartier Mutualité/Bir-Hakeim - quartier de l'Île verte), qui n'est pas concluante, la rénovation respecte désormais la morphologie urbaine existante tout en renouvelant l’architecture. Grenoble comprend de nombreux quartiers. Wikipédia]. Me voilà partie pour un tour dans le quartier Notre Dame qui forme avec l’hyper-centre, le centre historique de la ville. Ce secteur comprend de nombreuses rues et places piétonnes, et une ambiance nocturne très active. L'hyper centre réunit les places Verdun, Vaucanson, Victor-Hugo et Grenette et forme avec le quartier Notre-Dame, le secteur le plus animé de la ville avec ses nombreux bars et restaurants. Je ne vais pas plus détailler ma visite, que je n’ai pas préparé à l’avance, je marche le nez en l’air, c’est l’allure des immeubles qui me font tourner à droite ou à gauche. Je parts
mon sac au dos par le Cours Jean Jaures puis je prends l’avenue Félix Viallet sur la droite, je fais un aller retour Boulevard Rey. Voyant que je me rapprochais de l’Isère et de ma trace d’hier, je reprends l’avenue Viallet, jusqu’à la rue de Bellegrade, puis la rue Miribel nous arrivons sur le Parvis de l’Abbé Pierre et l’église saint Louis [L'édifice fut fondée à la fin du XVIIe siècle sur demande de Mgr Le Camus, évêque de Grenoble, également responsable de la construction de l'église Saint-Joseph de Grenoble, lequel l'a consacrée en 1699 et dédiée à Saint Louis. Ce dernier souhaitait créer deux paroisses dans les nouveaux quartiers de la ville, Saint-Louis dans la ville et Saint-Joseph hors les murs, dans le faubourg du même nom Au-dessus du portail d'entrée, une mention latine précise : « Louis le Grand fit édifier cette maison pour le Seigneur, l'an 1699 ». L'œil-de-bœuf de la façade comporte un vitrail et une horloge. L'église est en forme de croix latine et son architecture est sobre. Ses vitraux remarquables ont été réalisés en 1925 et 1934 par le maître verrier grenoblois Louis Balmet (1876-1957) qui créa des œuvres religieuses et civiles dans le monde entier. L’église contient quatre cloches, trois du 19e siècle et une du 17e siècle. Wikipédia]. Je reviens sur mes pas, prends la rue Bressieux et traverse le Jardin de Ville [L’exemple type d’un jardin à la française classique. D'un côté un jardin creux avec une collection de rosiers tiges, des palmiers centenaires et quelques orangers conservés en bacs accentuent l'aspect classique du lieu. De l'autre, le bois, avec une dominante verte, platanes séculaires, tilleuls et marronniers en port libre et un kiosque à musique.

La roseraie du jardin de Ville est la seule avec celle du jardin des plantes de construction à la Française.

24 platanes parmi la centaine d’arbres présents sont classés remarquables.

Jusqu’en 1620 ce n'était qu'une prairie qui s'étendait jusqu'à l'Isère dénommée "le pré de la trésorerie" où Catherine De Médicis s'y promena pendant son séjour à Grenoble.

Puis le Duc de Lesdiguières, commandant suprême de l'armée française, la transforme à grands frais en parc particulier. Il fit tracer le jardin à la française au milieu duquel il est statufié sous les traits d'Hercule, et fit bâtir des terrasses. C'est le jardin des fêtes de la petite cour du connétable. En 1719, il devient public. 900 arbres seront plantés dont une centaine existent encore aujourd'hui. 200 tilleuls à grandes feuilles. Le bois (partie sud) est entièrement renouvelé en 1736 et les allées sont restaurées. Au fil des réaménagements, le jardin évolue pour passer du style Classique au style
Romantique. Les parterres de fleurs du jardin creux, qui étaient interdits au public jusqu’alors, lui sont ouverts en 1867. Le bois est réaménagé à l’occasion d’une exposition d’horticulture en jardin à l’anglaise avec une fontaine (le Torrent – fontaine initialement située place de la Constitution), un cours d’eau, des rocailles, des massifs d’arbres, d’arbustes et de fleurs.

La Première Guerre mondiale puis la dépression des années 1930 laissent le parc dans un état d’abandon prononcé. Le jardin paysager, ses rocailles et sa fontaine sont supprimés avant la Seconde Guerre mondiale.



Dans les années 1980, la Municipalité initie un projet de restauration du Jardin de Ville : les arbres malades sont abattus et remplacés ; les allées et l’espace situé au pied des platanes bicentenaires sont restaurés ; une grande aire de jeux est créée. https://www.grenoble-patrimoine.fr/element/239/595-jardin-de-ville.htm ]. Je rejoins la rue Berloz et arrive à la Place Saint André ou nous trouvons la collégiale du même nom et le Palais du Dauphiné [ancienne collégiale, en face de l'ancien Palais du parlement du Dauphiné. La collégiale Saint-André est un édifice d'une remarquable homogénéité fondé au XIIIe siècle par André Dauphin. La collégiale Saint-André de Grenoble avait été voulue par son fondateur comme chapelle palatine et nécropole de sa dynastie à la suite de l'inondation de Grenoble en 1219. Le parti de nef unique, transept bas, chevet carré et clocher latéral (couronné par une belle flèche octogonale en tuf), associé à l'emploi de la brique, constitue un véritable manifeste d'une mode architecturale spécifiquement dauphinoise, des XIIIe et XIVe siècles. Le chapitre de religieux, initialement installé sur ses terres de Champagnier en 1226, est transféré à Grenoble l'année suivante, avec l'accord de l'évêque Soffroy. L'archevêque de Vienne, Jean de Bernin, est chargé de rédiger les statuts. Le chapitre de treize chanoines est dirigé par un prévôt. L'église est destinée à rivaliser avec l'évêque, co-seigneur de la ville médiévale avec le dauphin. Les armoiries simples du chapitre étaient D’azur à une croix d’or en sautoir. Le sceau capitulaire représentait saint André d’argent tenant sa croix en sautoir de la main droite. Cette église au style pur et dépouillé abrita le tombeau des dauphins, détruit en 1562 par les troupes protestantes du baron des Adrets durant les guerres de Religion. Les chanoines furent dispersés par la Révolution en 1790, et le dernier prévôt, Jean-Pierre Gallien de Chabons, partit en exil avant de devenir, sous la Restauration, évêque d'Amiens. Désormais simple église paroissiale, la collégiale abrite depuis le 24 août 1822, dans le transept nord, le tombeau du célèbre chevalier dauphinois Pierre Terrail de Bayard qui reposait jusqu'alors au couvent des Minimes de la plaine de Saint-Martin-d'Hères (sa statue est située sur la place Saint-André, à proximité
immédiate de la collégiale). On trouve aussi, dans le transept sud des reliques de sainte Philippine Duchesne, religieuse et missionnaire du XIXe siècle originaire de Grenoble. Extraie wikipédia]. De l’autre coté de la place le Palais du
Dauphiné [datant, pour sa partie la plus ancienne, de la fin du XVe siècle. Siège du Parlement du Dauphiné jusqu'à la Révolution, puis palais de justice jusqu'en 2002. Avec son architecture mêlant le gothique flamboyant de style Louis XII, le style de la seconde Renaissance et le style néorenaissance, le palais présente des décors remarquables dans ses anciennes salles d'audience. Sur sa façade bicolore figurent divers blasons et des

animaux élégamment sculptés. En 1453, le roi Louis XI transforma le Conseil delphinal créé en 1337 par Humbert II, en cour souveraine de justice appelée Parlement du Dauphiné. Il a été le troisième parlement établi en France, après ceux de Paris
et Toulouse. Il donnait à Grenoble un atout de valeur et lui permettait d'asseoir le rôle de la ville comme capitale de province. En effet, dans la France d'avant 1789, la présence d'un parlement assurait à une ville une dignité particulière et des profits évidents. En 1478, il fut décidé de le loger dignement place Saint-André à proximité immédiate du palais delphinal qui abritait jusqu'alors le Conseil delphinal. Mais les travaux des parties les plus anciennes (au centre en regardant la façade) ne commencèrent que vers 1500, sous Louis XII. Construite en pierre blanc crème provenant de la carrière de l'Échaillon, cette partie, typique du gothique flamboyant de style Louis XII, comprend l'absidiole en saillie d'une chapelle. C'est à cette époque que furent notamment sculptées les boiseries de Paul Jude dès 1521 dans la salle du parlement. Le palais s'arrêtait alors à la porte de gauche après la chapelle gothique et jouxtait une prison d'où l'on extrayait les prévenus pour les juger. Ces derniers pouvaient apitoyer les passants par des soupiraux et leur demander l'aumône. Le palais est agrandi une première fois en 1539 sous le règne de François Ier, puis une seconde fois en 1562 sous le règne de Charles IX. L'activité du palais de justice a été définitivement transférée en septembre 2002 dans le quartier Europole. Parfois appelé à tort palais delphinal, le palais du Parlement du Dauphiné est visitable lors des journées du patrimoine et sert de lieu d'exposition pour à d'autres institutions. Il a été pour la première fois en 2008 l'un des lieux du festival justice et cinéma qui se déroule en novembre. Actuellement propriété du conseil départemental de l'Isère, cet édifice fait l'objet d'un projet de rénovation prévoyant des activités commerciales, patrimoniales et touristiques. Le projet de 11 000 m2 prévoit ainsi la création d'appartements mais surtout le transfert dans les lieux du Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère situé rue Hébert. Dans cet esprit patrimonial, les salles d'audience verront leurs tapisseries et boiseries rénovées afin de permettre leur visite au public. Extraie Wikipédia.]. Malheureusement je ne m’infiltre pas dans les petites rue donnant accès à la Place d’Algier, de Gordes, je poursuis par la rue Brocherie et débouche Place Notre Dame [Construite à partir du Xe siècle, elle est le siège de l’évêché de
Grenoble. Lentement abandonné en raison des travaux inachevés de restauration de 1966, l'édifice a retrouvé sa place dans la vie du diocèse et de la société civile grâce à la
découverte inattendue en 1989 des restes de son premier baptistère datant du IVe siècle. Dans un urbanisme extrêmement dense, elle possède la particularité d'avoir des immeubles d'habitation accolés à sa structure ainsi qu'une autre église avec laquelle elle communique. L’emplacement actuel de la cathédrale se trouvait à l’époque romaine près du rempart qui entourait la ville (Cularo), près de la porte viennoise ou Herculea, dédiée à l’empereur Maximien. Des lieux de culte existaient déjà en ce lieu. La cathédrale fait partie au Moyen Âge d’un vaste ensemble de bâtiments très fortement remaniés au cours des
siècles suivants, qui comprenait l’évêché, une église dédiée à saint Hugues, la cathédrale elle-même, les maisons du chapitre, un cloître. La cathédrale n’apparaît donc, extérieurement, de la place Notre-Dame, que par son clocher-porche massif, de plan carré, qui a la particularité d’être construit en brique sur un soubassement en pierre gris clair provenant de la carrière de la Porte de France utilisée jusqu'au XIXe siècle. L’église Saint-Hugues se trouve à gauche de la cathédrale. Elle est dédiée à saint Hugues, évêque de Grenoble alors Gratianopolis, qui y rencontra saint Bruno, créateur de l'ordre des Chartreux, scène illustrée par le vitrail central du chœur. D’époque pré-romane, elle était primitivement dédiée à saint Vincent et fut édifiée contre le rempart romain. Elle fut reconstruite au XIIIe siècle. Entre-temps, on avait construit ou reconstruit à côté la cathédrale actuelle, à partir des Xe et XIe siècles, suivant un système d'église double dont les exemples ne sont pas rares depuis le Ve siècle. Si l’église Saint-Hugues a une nef unique, la
cathédrale possède des bas-côtés, celui du nord (à gauche) étant plus large que son pendant au sud, lequel est doublé d'un autre bas-côté, dans des styles architecturaux qui témoignent des remaniements successifs : le bas-côté extérieur sud a été construit au XVe siècle aux dépens d’une aile du cloître qui jouxtait la cathédrale, et qui avait servi de nécropole, notamment pour les dauphins Guigues IV (mort en 1142) et Guigues V (mort en 1162). Les piles carrées de la nef remontent au XIIe siècle. Reliées par des arcades en brique, surélevées au XIXe siècle, elles sont surmontées de grandes baies du XVIIe siècle. La chaire en bois
sculpté, du XVIIIe siècle, classée, présente un panneau central avec une scène de la Visitation et, à la base, les symboles des Évangélistes. Les chapelles donnant sur le bas-côté nord, ainsi que le bas-côté extérieur sud, sont surmontés d'une large galerie, avec balustrades du XVIIIe siècle. Une voûte croisée d’arêtes en brique recouvre l’ensemble de la nef. L’abside fut reconstruite au XIIIe siècle, sans doute à l'époque des évêques Falcon et Guillaume II de Sassenage. Deux chapelles dissymétriques flanquent l'abside de chaque côté. Le 4 juillet 2012, des reliques du Bienheureux Jean-Paul II sont accueillies dans la cathédrale. Extraie Wikipédia]. Je poursuis par la rue Très Cloîtres puis la rue du Vieux Temple, je prends un petit passage sur la droite débouchant rue des Minimes. Je poursuis après avoir fait un aller-retour Cour Marcel Reymond [Également appelé Cours du vieux temple en référence au vieux temple rattaché à la Cathédrale Notre Dame qui occupait le bâtiment qui encercle la cours. Avec ses petit bancs, les arbres qui la parsèment et les lierres qui montent sur les vieilles pierres de la façade avec La Cours est pourvue d'un charme pittoresque a tel point que l'on se croirait transporter de la ville à une abbayes ou un domaine viticole de province. https://www.monnuage.fr/point-d-interet/cours-marcel-raymond-a114634 ]. Je poursuis par la rue Saint Ursule et me dirige vers la place Edmond Arnaud, je débouche rue Très Cloîtres que je prends à gauche, puis la rue de l’Alma à droite, prenons la rue du Général de Beylié sur la gauche pour arriver Place de Verdun [Située dans le quartier de l'hyper-centre, héberge notamment l'hôtel de préfecture de l'Isère, le bâtiment de l'ancien musée-bibliothèque de
Grenoble et l'hôtel des troupes de montagne de Grenoble. Cette place, entourée de bâtiments monumentaux datant, pour la plupart, de la fin du XIXe siècle, forme un carré de 150 mètres de côté, abrite un square avec un bassin muni d'un jet d'eau en son centre. Le lieu abrite également un parking en sous-sol dont l'entrée se situe sur le côté nord. La ligne de tramway longe cette place entre la rue général Marchand (au nord) et la rue Fantin-Latour au sud. La place de Verdun est dénommée sous ce nom en 1918, en souvenir de la bataille de Verdun qui s'est déroulée du 21 février au 18 décembre 1916 dans la région de Verdun en Lorraine, durant la Première Guerre mondiale. À l'origine, la place de Verdun se dénommait la « place d'Armes » car elle accueillait les principales parades militaires de la
ville. Elle a été conçue dans les années 1840 à l’emplacement d’un ancien bastion des fortifications de Lesdiguières. La préfecture sera achevée en 1867. Dès le début de la Troisième République (en 1870) elle change de nom pour devenir « place de la Constitution ». En 1885, un banquier fait bâtir un hôtel particulier qui deviendra l’actuel tribunal administratif.

La statue de Napoléon Ier sur son cheval, réalisée par Emmanuel Frémiet, est inaugurée sur la place en 1868 puis démontée en 1870, sous la Troisième République avant d'être réinstallée près du lac de Laffrey (site de la prairie de Laffrey). Pour la remplacer la statue dénommée Le Torrent d’Urbain Basset était installée. Celle-ci sera, à son tour, déplacée au jardin de Ville. C’est un bassin qui sera installé à cet emplacement. Wikipédia]. Je traverse la place prends la rue Haxo, puis la rue Champellion, puis la rue Fantin Latour, nous voilà revenue place de Verdun. Prenons sur la gauche la rue Lesdiguières, puis le Boulevard Gambetta sur la droite, puis la longue rue du Cours Berrat sur la gauche, nous voilà revenu
pratiquement à notre point de départ, traversons les voies sncf, puis le Drac [Grenoble est traversée par deux rivières : le Drac à l'ouest, et l'Isère au nord. L’endiguement du Drac commencé au 16e siècle, est totalement réalisé vers 1878. Malgré les travaux réalisés, les inondations de Grenoble et de la plaine environnante sont régulières. Ce n’est qu’en 1869 que se termine également l’aménagement des quais de l’Isère. Aujourd'hui, dans les limites communales grenobloises, le Drac reste inaccessible aux promeneurs, et marque une barrière avec les villes situées sur l'autre rive à l’ouest. Le nom Drac dérive du latin dracum, « dragon ». Dans nombre de légendes le drac est un génie des eaux malfaisant, voire une forme du diable, qui attire les gens pour les noyer :

« Le Drac du Rhône était un monstre ailé et amphibie qui portait sur le corps d'un reptile les épaules et la tête d'un beau jeune homme. Il habitait le fond du fleuve où il tâchait d'attirer, pour les dévorer, les imprudents gagnés par la douceur de sa voix ».



En réalité, il s'agirait plutôt d'un nom d'origine prélatine basé sur la racine hydronymique dur-, dora, présente dans les hydronymes Drave, Doire, Dranse, Durance, Drôme. Le Drac naît dans le Champsaur de la réunion du Drac Blanc (vallée de Champoléon) et du Drac Noir (vallée d'Orcières dans le massif du Mourre Froid). Il se jette dans l'Isère en aval de Grenoble. Selon le Sandre, le Drac Noir est la branche-mère du Drac, et l'ensemble « Drac Noir - Drac » est long de 130 kilomètres. Wikipédia]. Après le pont je retrouve le GR 9, prenons sur la gauche la rue de la Digue du Drac, au panneau de la ville de Seyssinet Pariset prenons à droite la rue de Chamrousse,
devant nous se dresse le Vercors, sur les panneaux d’informations nous trouvons entre autre la direction de Saint Nizier. Longeons cette rue bordée de platanes, poursuivons par l’allée des Balmes, passons sous la D 1532 et après le tunnel le GR prend à gauche vers cette grande bâtisse, dénommé château sur la carte IGN. Je crois que par ici l'informations sur la direction de Saint Nizier est trompeuse, elle part sur la droite par le PR. Attention je ne dis pas que c’est une erreur, je dit simplement que ce n’est pas mon itinéraire. Le PR faisant un large tour dans la foret des Vouillands. Dans ce parc nous passons au pied de la grotte de Balme de Glos [site qui, durant l'époque Magdalénienne (15 000 à 13 000 ans av. J.-C.), a abrité des chasseurs de bouquetins, de rennes et de castors : au-dessus des couches de silex a été découverte des couches et une sépulture datant du
Néolithique, ornée d'une défense de sanglier, en dessous de niveaux de l'âge du Bronze final. Wikipédia]. Après le terrain de sport nous retrouvons l’avenue du Vercors et quelques centaines de mètres plus loin la rue de la résistance. Au chemin du  bois Vouillands nous trouvons  la direction de Saint Nizier par le PR. Laissons cette information et poursuivons tout droit le GR, nous passons derrière les immeubles avant de redescendre vers l’avenue du Vercors longeons sur la droite les longues barres d’immeubles. Puis le petit passage, nous faisant rejoindre la D 106B (avenue Hector Berlioz), nous avons un trottoir sur le coté gauche de la route. Au niveau du N°1 de la rue nous retraversons pour prendre le passage Antoine Chollier, piéton dans la première partie de la grimpette. Nous arrivons dans le village de Seyssinet-Pariset, mais cette fois ci nous n’avons pas d’immeubles, que des maisonnettes. Laissons la rue de la Scie sur la droite avec sa fontaine protégé par le feuillage d’un arbre. Nous redescendons et rejoignons la D 106B que nous prenons à droite. Arrivé sur la placette Hector Berlioz nous trouvons un bâtiment avec une belle tourelle. Après le virage à l’énorme N°46 de la rue, nous quittons la départementale pour prendre un sentier grimpant fortement sur la droite (nous trouvons un panneau d’information).  Ce chemin nous évite une épingle à cheveux de la départementale que nous traversons plus haut. Nous trouvons un panneau d’information avec entre autres les directions de Claix Village, Cossey, Pariset,  château de Beauregard. C’est un sentier qui grimpe fortement il est protégé par des barrières en bois. Cela grimpe, le dénivelé est d’environ 200 mètres. Je commence à fatigué, nous débouchons sur la route au niveau d’un parking ou on est un peut perdu (peut être que le sentier face à nous rejoint le GR 9 mais ce dernier nous fait faire un crochet en longeant le parking sur la droite. Du parking nous avons une vue magnifique sur la montagne de Belledonne. En bout du parking nous prenons à gauche et trouvons des informations, laissons les PR partir sur la droite, nous faisons une épingle à cheveux sur la gauche et restons plus ou moins sur la même courbe de niveau, puis de nouveau nous grimpons mais cette fois ci perpendiculaire à la montagne. Je n’en peu plus, je rencontre des trekkeurs et puis derrière moi un couple, peut être plus âgé que moi, qui grimpe en me rattrapant et me passe devant en empruntant un raccourci encore plus raide que le sentier. Je suis dégoûté, je n’ai plus de jambes, et eux grimpent comme si c’était du plat. Nous débouchons sur la D 106 que nous prenons à droite (panneau d’information), nous avons une belle vue sur Grenoble, la Chartreuse et la montagne de Belledonne. Nous longeons la route une simple ligne blanche nous sépare des voitures nous arrivons au hameau de La Tour sans Venin [La tour sans Venin représente le dernier vestige de l'ancien château de Pariset, du XIIIe siècle, dont les ruines se dressent sur la commune de Seyssinet-Pariset. Ses vestiges se dressent sur les hauteurs du bourg, sur une colline à 666 m d'altitude sur les contreforts du massif du Vercors, dominant de 450 m la ville de Grenoble. À ses pieds, on découvre un panorama impressionnant sur les trois vallées de l'Isère et du Drac ainsi que le massif de la Chartreuse et la chaîne de Belledonne. Ce point culminant permet même d'apercevoir le Mont Blanc par temps clair. La tour sans Venin, aujourd'hui ruinée, est le donjon de l'ancien château de Pariset dont l'origine remonte au XIIIe siècle. Le château est lors de l'enquête de 1339 la possession des dauphins de Viennois. Le peu de témoignages relatifs à ce lieu millénaire n'autorise que des hypothèses quant à l'histoire de cette tour, dont seul est clairement visible un angle de ce que beaucoup de médiévistes attribuent au donjon. Avec un peu d'attention et d'imagination, il est possible de voir les traces des courtines, d'une tour ronde et de l'emplacement d'une citerne. Bien que la tour n'ait pas d'archive importante, ses seigneurs ont été cités dans de nombreux textes dont un procès « territorial » avec celui de Sassenage, puis un acte de « propriété du Dauphin ». wikipédia]. Je suis trop fatigué pour voir se pan de mur, la chapelle et le beau paysage qui se trouve derrière le petit sommet, aujourd’hui je regrette, j’aurai pu faire l’effort et une grosse pose après, je n’étais pas en retard sur mon itinéraire, a ce moment là j’avais autre chose en tête, une petite balade sur le Pas du Curé et le Pas de la Corne. Après l’accès à la tour, nous prenons la route de gauche (Panneau d’information). Nous grimpons toujours par la rue de l’école. De là nous avons une Vue sur la chapelle, le haut de la tour et le massif de Belledonne, après la dernière maison nous quittons le bitume, pour un chemin gravillonné. Traversons le bois et débouchons sur le bitume, nous trouvons un panneau d’information, prenons à droite. Nous arrivons devant une maison isolée et je ne lis pas les pancartes, je me trompe, ou au contraire je lis les pancartes mais je me trompe tout de même. Ma trace poursuit le GR9, la pancarte indique Saint Nizier par le balisage jaune qui est bien plus facile à trouver, bien plus facile à marcher, il est en stabilisé et en pente douce. Je mets un bon moment avant de me rendre compte de mon erreur. C’est le lendemain que j’apprendrais l’existence d’un tram et que ce chemin jaune était son itinéraire et qu’il traverse la montagne par des tunnels. [Le tramway de Grenoble à Villard-de-Lans qui roule entre 1911 et 1951. Il relie la vallée grenobloise aux plateaux du Vercors. Les voies, les gares et le matériel roulant appartiennent au département de l’Isère, mais la ligne est exploitée par la Société grenobloise de tramways électriques (SGTE), qui exploite par ailleurs le tramway grenoblois. L’objectif de cette ligne était de réduire la durée de la relation entre Grenoble et le Vercors de 6 h (en diligence) à 2 h 30 tout en rendant le trajet plus confortable. Émile Francq de la Compagnie française des voies ferrées économiques, propose en 1891 un itinéraire par Sassenage, puis une ascension des gorges d’Engins avec l’aide d’une section à crémaillère, et enfin une section en adhérence vers Villard-de-Lans.

L’étude la plus développée vient en août 1898 de M. Marius Martin avec le concours financier des frères Lumière ; elle propose des tramways électriques desservant Seyssins puis Saint-Nizier-du-Moucherotte. Un décret publié le 15 septembre 1900 accorde à M. Martin la concession, mais, incapable de réunir les fonds nécessaires, il abandonne le projet en 1904.

En 1905, l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées Marc Antoine Marie Rivoire-Vicat relance le projet. Il invite les élus des communes qui désirent voir le projet se réaliser à participer à une garantie d’emprunt pour la construction de la ligne, suivant la répartition : une moitié fournie par l’État, un quart par le département et un quart par les communes. Afin d’accélérer ce nouveau projet, Marius Martin cède à l’administration ses études réalisées en 1898.

Le conseil municipal de Seyssinet-Pariset appuie et obtient, avec l’aval de Rivoire-Vicat, que le tramway desserve la ville plutôt que la plaine de Seyssins quasiment inhabitée. Le décret de concession est finalement voté le 22 décembre 1908, selon la convention Département/SGTE du 28 novembre 1906 qui voit les deux partis s’accorder pour que le premier paye les infrastructures et le matériel roulant et le second s’occupe de l’exploitation des deux lignes. Le premier coup de pioche est donné le 3 novembre 1909. L’inauguration du premier tronçon entre Grenoble et Seyssins a lieu le 23 avril 1911. Le service normal commence avec trois motrices le 1er mai 1911 sur les six kilomètres entre Grenoble et Seyssins.

De nombreuses difficultés sont rencontrées lors de la réalisation de la suite du tracé. D’importants travaux de drainages dans le Haut-Seyssins sont réalisés en 1912 et 1913, afin d’arrêter les glissements de terrain. Le 14 juillet 1914, les rails atteignent enfin Saint-Nizier. La ligne aérienne est presque terminée et les gares sont en cours de construction. Une ouverture en juin 1915 est alors envisagée.

La Première Guerre mondiale interrompt le chantier. Malgré les restrictions, on essaie de relancer les travaux. La voie est posée jusqu’à son extrémité mais sans ballast, la gare de Villard-de-Lans est atteinte et les motrices à bogies qui vont être affectées à la ligne sont livrées en 1916.

Cependant, à l’autre extrémité de la ligne, les problèmes apparaissent à leur tour. Les voitures de la « navette » sont réquisitionnées pour être utilisées dans la région de Gérardmer, dans le massif des Vosges, pour effectuer le transport des blessés de guerre.

Fin 1917 plane une menace de retrait des rails pour des besoins militaires. Le 10 février 1918, le ministre de la Guerre, ordonne à un détachement du génie d’effectuer le retrait des rails. Sept jours plus tard le préfet de l’Isère monte au créneau et proteste auprès du ministre en arguant que « Cette réquisition aura des conséquences désastreuses sur les populations du plateau du Vercors ». Le 22, il est suivi par le maire de Seyssinet qui reprend les mêmes arguments dans une lettre adressée au ministre de l’Armement, mais dans un tout autre ton, sa lettre commençant par « Mon cher ami » et se terminant par « Cordialement à toi ». Sans savoir ce qui a le plus joué en la faveur de la ligne, celle-ci est sauvée le 2 mars.

 

En 1919, les travaux reprennent avec l’aide de prisonniers allemands. Le matériel réquisitionné est récupéré après de nombreuses démarches, mais en mauvais état.

L’inauguration du tracé final du GVL a lieu le 26 juin 1920. l’ouverture à l’exploitation se fait le 1er juillet 1920.

Peu avant la guerre et pour faire face à des déficits d'exploitation, le conseil général décide en 1938 de fermer la section rurale du GVL Saint-Nizier/Lans/Villard-de-Lans. Une correspondance bus est alors assurée par les cars. La ligne est définitivement fermée le 1er avril 1949. Elle est longue de 39 km, elle trouve son départ à Grenoble, cours La-Fontaine, à 212 m d’altitude, et s’élève jusqu’à 1 170 m d’altitude à Saint-Nizier-du-Moucherotte ; la pente maximale atteint 68 ‰ sans crémaillère, puis la voie redescend doucement jusqu’à Lans-en-Vercors (1 020 m) pour finir à Villard-de-Lans à 1 023 m d’altitude. Cinq gares (Seyssins, Seyssinet-Pariset, La tour sans venin - Saint-Nizier et Lans) en plus des terminus et des multiples autres haltes permettent l’accueil des voyageurs. Réalisée en voie unique, la ligne comporte cependant 13 croisements permettant aux convois de circuler sans encombre. Deux embranchements particuliers se raccordent à la ligne GVL : le premier, la « ligne marchandise de Comboire », permet le transport de ciment entre l’usine située au-dessus des Garlettes et Grenoble ; le second permet de relier la carrière des Pucelles sous Saint-Nizier, pour l’extraction du ballast GVL.

Contrairement au réseau de la SGTE alimenté par un courant 600 V, celui du GVL est à une tension de 800 V générée par une sous-station construite aux Guillets. Le 800 V a l’avantage de diminuer les pertes en ligne et d’augmenter la vitesse des convois. Au niveau de la bifurcation Fontaine-Saveuil, un sectionneur se charge d’isoler les deux réseaux. wikipédia]. Je reviens sur mes pas et retrouve le GR9 qui est beaucoup plus direct mais certainement plus dur, pour ce rendre à Saint Nizier. Nous grimpons perpendiculaire à la pente de la montagne. Aujourd’hui il fait très beau, même chaud heureusement nous marchons sous couvert de la foret, par temps de pluie ce ne dois pas être facile. Nous débouchons sur le virage en épingle à cheveux de la D 106 que nous prenons à gauche, puis le chemin sur la gauche. Nous trouvons des panneaux d’informations. Après encore une bonne grimpette nous arrivons dans le bas de Saint Nizier, le GR 9 est bien balisé et à chaque intersection nous trouvons des panneaux d’informations. Montons par la route menant au jardin des cimes. Au détour d’un virage nous découvrons les trois Pucelles voilà ce que nous dit une pub sur ce site rocheux [Avec ses 1500m d'altitude, ce petit massif dominant la vallée grenobloise nous livre bien des atours grâce à sa configuration originale.

Ce sont en effet, trois dents rocheuses de 150 mètres de haut reliées entre elles par de multiples cols ou brèches, offrant des escalades variées. Accessibles aux débutants par une traversée "épicée", ou encore aux grimpeurs déjà débrouillés par des itinéraires de plus grande ampleur, de leur superbe promontoire nous avons : une vue imprenable sur toutes les Alpes, du massif du Dévoluy jusqu'au Mont Blanc ! (Texte extraie de Vercors Aventure)]. Après un virage ma route s’arrête au portail d’une grande maison, prenons le chemin sur la gauche longeant la clôture, après une rue du lieu dit Les Michalons nous débouchons sur la D 106 que nous prenons à gauche, puis la route de la chaussière sur la droite. C’est ici que je quitte le GR pour me rendre dans mon hébergement d’un soir, qui se trouve sur un plateau avec la vallée de Grenoble à ses pieds et les Alpes pour horizon. Il est midi et demi, j'ai l'après midi pour faire ''un pas'' de plus dans le Vrecors. C’est presque parfais sauf que je dérange mon hôte durant son repas. Je n’avais pas fait attention aux horaires d’ouvertures j’étais uniquement dans mes pensées pour cet après midi. Je vais pouvoir réaliser la balade du Pas de la Corme et du Curé avec un petit sac sur le dos. Attention le Pas de la Corme est sur le parcours du GR9 et si le passage du rocher de Fangasset est en pointillé ce n’est pas un défaut de la carte, pour l’avoir fait c’est vraiment difficile, glissant, dangereux par temps pluvieux. J’étais content de ne plus avoir mon gros sac sur le dos. Voir les commentaires dans petites prom Pas de la Corme et du Curé. 

La nuit fut difficile, j'ai mal à la gorge, le nez bouché, et peut être de la fièvre. Je suis crevé, et peut être malade. Cette nuit il y a eu du vent, de la pluie. Ce matin je suis réveillé à 4h00, il tombe des hallebardes, je n'arrive plus à dormir, et je ne me sens pas bien. Je pense abandonné mon dernier jour, je verrais bien demain, enfin tout à l'heure. Je n'arrive pas à dormir, trop de mal à respirer, maux de tête, maux de gorge. Demain je dois me rendre à Villard de Lans, il doit y avoir une pharmacie pour calmer tout cela. Aurai-je la force d'attendre, aurais-je la force de passer la journée du sur lendemain dans les transports. Cela repousse le médecin au minimum à quatre jours. Est-ce que cela en vaut vraiment le coup... Je suis démotivé, je n'ai plus envie, je cherche un moyen de transport pour rejoindre Grenoble. Je trouve un bus, passant de bonne heure le matin. A 5h30 je sorts pour me rendre au sanitaire rechargé mon portable. (Je savais que je ne pouvais pas le faire du chalet ayant un éclairage solaire). Le chien aboie, le propriétaire sort en colère... après son chien, cela ne va pas arranger l'idée qu'il à de moi. Maintenant j'ai pris ma décision j'abandonne, je ne me vois pas dans mon état faire le chemin avec un imper, sous la pluie, ou dans les herbes mouillées. S'il protège des herbes détrempées, on transpire, par l'interieur et dans mon état ce n'est pas bon. Sept heures la maison est illuminé, je sonne plusieurs fois pour dire que je parts et demander ou se trouve l'arrêt de bus. Personne ne répond. Je suis prêt à m'en aller et passe devant la boutique illuminée, la propriétaire, m'ouvre. Je lui compte mon histoire et elle m'indique ou se trouve l’arrêt de bus. j'ai loupé le premier passage. C'est seulement au moment du départ que je comprends que mon hôte n'est disponible pour ses résidents qu'au moment d'ouverture de la boutique.

Depuis que je fais le chemin (le mien, pas celui de Saint Jacques) je n'ai rien appris. De nouveau cette année je me suis embrouillé avec un hôte. Une totale incompréhension. Chacun sur son chemin. Un mur entre nous deux. Une incompréhension totale. Eux avec leur priorités, un travail du quotidien qui n'est pas celui de gérer des touristes, mais de faire tourner une entreprise, et moi avec mes objectifs difficiles à tenir... (de touriste Bobo) car trop lourd pour mon petit gabarit, finir mon tour de France avant d'être gravement malade et de disparaitre. 
Depuis peu je mets les bouchées doubles, parce que d'autres engagements que les miens perturbent mon échéancier mis péniblement à jour d'un commun accord. Pour réussir je fais des semaines à rallonges et au lieu de me reposer, je réalise de petites balades pour maintenir mon Blog. C'est dix ans plus tôt que j'aurais dut partir deux semaines. Malheureusement je n'ai pas pu, ce n'était pas dans les accords. J'étais plus jeune, et quarante ou soixante kilomètres de plus étaient dérisoires. Aujourd'hui c'est trop tard, je ne rattraperais jamais le temps perdu. Je cours après.

J'avais tort, et, comme toujours je cherche des excuses. C'est dut à la fatigue, (je crois que j'étais épuisé par ce parcours de deux semaines. 282 km et un peu plus de 9 km de dénivelé positif). Je n'étais pas bien, malade avec un refroidissement (qui ma fait abandonné mon dernier jour, un rhume - grippale qui à duré deux semaines). Mon objectif d'aujourd'hui c'était monté dans le Vercors et réaliser la balade du Pas de la Corme sans sac à dos. Un peu malade (dans tout les sens du terme), je ne souffrais d'aucun retard. Je forçais les heures d'ouvertures ou de présence de mon hôte hors de son travail. J'étais le roi, on devait me servir. J'ai rempli mon objectif, mais à qu'elle prix. Et par rapport à diriger une entreprise, mon objectif n'est pas très sérieux. Mon hôte ma pris pour un citadin, peu être même pour un parisien (dans le plus mauvais sens du terme) et malheureusement je ne peux pas le contredire. C'est comme ça  je ne comprends rien. Vais-je changé un jour, heureusement mon chemin n'est pas fini, j'ai encore le temps de m'améliorer. J'étais moins stressé par mes objectifs lorsque je ne partais qu'une semaine, que j'étais plus jeune et que je ne croyais pas trop à ce que je faisais... Hier, je parlais de Randonner Le Plus Loin Possible, aujourd'hui je parle de Tour de France et je cours après la fin... de ce périple, au détriment des autres.

  Dénivelée positive accumulée: 947.5 m

Dénivelée négative accumulée: 68.3 m

Altitude maximale: 1093.6 m

 Pourcentage de montée: 9.67 %

 Montées  Distance Km  Km au total en %  Vitesse en Km/h  Temps h:m:s
   Entre 30 et 55%  0.098  0.6  1.16  0:05:06
   Entre 15 et 30%  2.396  14.54  2.86  0:50:20
   Entre 10 et 15%  1.567  9.51  3.57  0:26:22
   Entre 5 et 10%  1.973  11.97  4.41  0:26:50
   Entre 1 et 5%  3.766  22.85  4  0:56:27
   Total  9.801  59.46  3.56  2:45:05
 Terrain plat
   Dénivelées de 1 %  4.891  29.67  4.75  1:01:44
 Descentes
   Entre 1 et 5%  1.42  8.61  4.6  0:18:30
   Entre 5 et 10%  0.213  1.29  4.97  0:02:34
   Entre 10 et 15%  0.159  0.96  4.57  0:02:05
   Entre 15 et 30%  0  0  0  0:00:00
   Entre 30 et 55%  0  0  0  0:00:00
   Total  1.791  10.87  4.64  0:23:09
  Total trace:   16.48  100 %  3.96  4:09:58

 



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