Poursuite de mes promenades autour de la France (Randonnée Le Plus Loin Possible)
Aujourd’hui nous entrons dans le Massif du Vercors
Mercredi 13 juin. Après une Courte promenade dans Grenoble, je traverse le Drac, pour gravir le flanc nord du Vercors et me poser à Saint Nizier de Moucherotte
Depuis longtemps je souhaitais réaliser des promenades itinérantes autour
de la France. Et puis un jour j’ai découvert sur internet l’Association Nationale de Grand Sentier
de France, avec une carte tançant un chemin autour de la France. Jeune randonneur je
n’ai pu réaliser le parcours immédiatement. Il est resté un long moment dans ma
tête. Après quelques événements de santé, je me suis dit qu’il était temps de
partir et j’ai ressorti ma vieille photo de la carte avec ses 10 000
kilomètres de parcours. Me promenant seul et après quelques essaies de
promenades sur les hauts sentiers des Alpes ou je ne me sentais pas à l’aise,
je me suis tracé ma propre carte, en longeant la Seine, puis en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre. C’est ainsi
que je ne traverse pas les Alpes par le GR 5, mais après La Grande Traversée du Jura, je poursuis par les Préalpes et la traversée de la Chartreuse en empruntant les vallées d’Entremont. Je n’ai pas traversé les
Pyrénées par le GR 10, mais en partie par le GR 78.
Pourquoi trois départs ? Dans un premier temps je fais des
promenades ouvertes avec retour en trains proche de mon point de départ, sur la
rive droite et gauche de la Seine, jusqu’au moment ou le temps de transport est
plus long que le temps de parcours. La rive gauche de la Seine devant servir de
retour.
Pourquoi Nice ? Difficile de marcher
avec les grosses chaleurs. Alors le sud de la France je le fais au printemps.
Pourquoi la Seine ? Je ne suis pas certain de pouvoir marcher
plusieurs jours de suite. La Seine à l’avantage d’avoir lors de mon départ des
campings tout les 20 ou 25 km ainsi que des gares proches de mes campements.
Carte Open Street
Trace GPS
Trace Randogps
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Le code mobile de cette randonnée est b373649
Carte VisoRando Toucher le lien puis le rectangle à coté du numéro
KM Temps Arret
V/d V/g Dénivelé
IBP
16,5 4h10 0h30 3,9 3,4 950 + 73
L'indice IBP est un système d'évaluation automatique de la difficulté
d'un itinéraire parcouru en vélo tout terrain, en vélo de route, en
randonnée pédestre ou en course.
Cet indice est très utile pour connaître la difficulté de différents itinéraires et afin de pouvoir les comparer.
Il est important de ne pas confondre le degré de difficulté d'un
itinéraire avec l'effort physique déployé pour le réaliser : un indice
IBP de 60 sera un parcours très difficile pour une personne non
entrainée, normal avec une préparation physique moyenneet très facile
pour un professionnel.
Encore une grosse journée aujourd’hui je monte dans le
Vercors, mais petite par le nombre de kilomètres. Ce matin cela ne va pas trop
bien, j’ai mal à la gorge et à la tête. Hier, dans la descente du Col de Porte,
j’ai du prendre un coup de froid.
Ancienne capitale du Dauphiné.
L’histoire de Grenoble couvre une période de plus de deux mille ans. Durant
l'époque gallo-romaine, le bourg gaulois porte le nom de Cularo, puis celui
de Gratianopolis. Son importance s'accroît durant le XIe siècle, lorsque les comtes d’Albon choisissent la
cité comme capitale de leur province, le Dauphiné. Ce statut, consolidé par
l'annexion à la France (1349), lui permet de développer son économie. En 1788,
la population s'est mobilisée pour défendre ses parlementaires lors de la
journée des Tuiles, en attaquant les troupes royales. Le développement
industriel de Grenoble commence véritablement au XVIIIe siècle avec la ganterie, et s’accentue dans la
deuxième partie du XIXe siècle avec la découverte de la « houille
blanche » (l'énergie hydroélectrique). Mais Grenoble connaît sa croissance
la plus forte durant les Trente Glorieuses. Bien que située au confluent actuel
du Drac et de l'Isère, Grenoble fut bâtie à l'origine au niveau des contreforts
de la Bastille, sur un léger tertre en rive gauche de l’Isère, à son point le
plus aisément franchissable et donc au premier endroit permettant d'accueillir
un pont avant la confluence. L'Isère venait en effet buter contre l'éperon sud
du Rachais et
divaguait dans des méandres qui se déplaçaient sans cesse. Ce n'est qu'une fois
ces rivières canalisées que la ville connaîtra une expansion urbaine sur le
reste de la plaine. Plusieurs historiens, spécialistes de l'Antiquité, évoquent
le passage d'Hannibal dans la cuvette grenobloise, soit en suivant le cours de
l'Isère, soit en traversant le massif du Vercors, d'ouest en est. En 1219,
Grenoble connaît sa pire inondation, véritable déluge dû à la rupture d'un
barrage naturel formé dans la vallée de la Romanche et provoquant de nombreuses
morts. En 1349, la ville se retrouva rattachée au royaume de France à la suite
du transfert (et non-rachat) du Dauphiné à la couronne de France, et Grenoble
devint capitale provinciale. La présence entre 1447 et 1456 du dauphin, le
futur Louis XI,
renforça ce statut de ville parlementaire avec la création du troisième
Parlement de France. Depuis sa création, la cité de Grenoble a souvent été
ravagée par les inondations durant certaines périodes et malgré l'endiguement
du Drac, effectué au cours des XVIIe siècle et XVIIIe siècle, la ville continue à subir de vraies
catastrophes au fil des siècles. Dans les années 1730, elle est frappée par
cinq crues qualifiées d'événement exceptionnel. Celle du 14 septembre 1733
frappe particulièrement les esprits en montant à 5,57 mètres au-dessus de
l'étiage. L'abbé Bonnet, curé de Vourey et témoin raconte dans ses mémoires
« L'eau qui venait à gros bouillons par la porte de Très-Cloître et de
Saint-Laurent, eut bientôt rempli toutes les boutiques presque jusqu'au premier
étage ».Wikipédia.
C’est géniale mon hôtel fait le petit déjeuné à partir de
6h30, à sept heures j’ai mon sac sur le dos et je part pour une visite de la
Ville [Grenoble, enfermée dès le IIIe siècle dans
une première enceinte de neuf hectares, n’a guère conservé de bâtiments
marquants antérieurs à la fin du Moyen Âge, hormis
le groupe cathédrale et une église collégiale, mais le tracé actuel des rues
conserve le souvenir de sa physionomie urbaine : un réseau irrégulier de
voies étroites aboutissant aux portes de l’enceinte vers la plaine et au pont
franchissant l’Isère. Les extensions successives des murailles n’ont guère
changé la morphologie de la ville intra-muros, même si son aspect architectural
a accompagné le renouvellement de ses bâtiments. Le carcan des enceintes s'est
lentement élargi, suivant l’évolution de l’art des fortifications, en
particulier aux XVIe et XVIIe siècles. La cité a une superficie de 36 hectares dans l'enceinte Lesdiguières (1591–1606),
de
quarante-cinq hectares dans l'enceinte Créqui, commencée en 1640, interrompue
par l'inondation de 1651 et terminée en 1675
À la
fin du XVIIIe siècle
l’agglomération se présente donc comme un petit noyau urbain de quelque vingt
mille habitants, serré dans son enceinte au pied de la Chartreuse, entouré de
villages reliés à la ville par des chemins qui deviendront, presque inchangés,
les grands axes de l’agglomération, au moins jusqu’à la Seconde Guerre
mondiale. Ce n’est qu’au XIXe siècle
que la morphologie de Grenoble, puis de l’agglomération, se transforme
profondément. Entre 1832 et 1836, la création de la nouvelle enceinte fortifiée
du général Haxo ajoute un rectangle de cinquante hectares au sud de la ville
ancienne. Ce territoire accueille une urbanisation radicalement différente de
la ville ancienne. À l'ouest, la création d’un pont suspendu sur le Drac en
1828, le tracé de l'actuel cours Berriat en 1840 et l’arrivée du chemin de fer
en 1858, dont l'emplacement du terminus fut fixé par un arrêté ministériel du
24 septembre 1856, en dehors de l’enceinte, entraînent la création d’un
quartier d’ateliers et d’habitats ouvriers, hors les murs, le long d’un réseau
de voies résultant autant du parcellaire que d’un essai de tracé régulier.
Grenoble est une place forte, ce sont donc les fortifications qui sont en
partie déplacées après la guerre de 1870 : après avoir projeté une
nouvelle enceinte englobant le nouveau quartier jusqu’au Drac, la construction
d'une ceinture de forts autour de Grenoble fut préférée. De ce fait, l’espace
occupé par l’ancienne enceinte Ouest devint disponible. Situé entre la ville
ancienne et les quartiers ouvriers, fut édifié, à partir de la dernière
décennie du XIXe siècle, un
nouveau centre sur un tracé aussi régulier que le permit la forme triangulaire
du terrain libéré. La période des Trente Glorieuses accélère le
développement : Grenoble et les communes périphériques tendent à ne plus
former qu’une seule urbanisation, encore ponctuée de nombreux espaces non
bâtis. Durant les années 1960 et les années 1970, connues sous l'appellation
des Trente Glorieuses, les « vieux quartiers » grenoblois entament
leur réhabilitation. Après un essai d’inscription d’une architecture nouvelle
dans l’ancienne trame urbaine (quartier centre-ville, secteur de la rue de la
République - quartier Mutualité/Bir-Hakeim - quartier de l'Île verte), qui
n'est pas concluante, la rénovation respecte désormais la morphologie urbaine
existante tout en renouvelant l’architecture. Grenoble comprend de nombreux
quartiers. Wikipédia]. Me voilà partie pour un tour dans le quartier
Notre Dame qui forme avec l’hyper-centre, le centre historique de la ville. Ce
secteur comprend de nombreuses rues et places piétonnes, et une ambiance
nocturne très active. L'hyper centre réunit les places Verdun, Vaucanson,
Victor-Hugo et Grenette et forme avec le quartier Notre-Dame, le secteur le
plus animé de la ville avec ses nombreux bars et restaurants. Je ne vais pas
plus détailler ma visite, que je n’ai pas préparé à l’avance, je marche le nez
en l’air, c’est l’allure des immeubles qui me font tourner à droite ou à
gauche. Je parts
mon sac au dos par le Cours Jean Jaures puis je prends l’avenue Félix Viallet sur la droite, je fais un aller retour Boulevard Rey. Voyant que je me rapprochais de l’Isère et de ma trace d’hier, je reprends
l’avenue Viallet, jusqu’à la rue de Bellegrade, puis la rue Miribel nous
arrivons sur le Parvis de l’Abbé Pierre et l’église saint Louis [L'édifice fut fondée à la fin du XVIIe siècle
sur demande de Mgr Le Camus, évêque de
Grenoble, également responsable de la
construction de l'église
Saint-Joseph de Grenoble, lequel l'a
consacrée en 1699 et dédiée à Saint Louis. Ce dernier souhaitait créer deux paroisses dans les
nouveaux quartiers de la ville, Saint-Louis dans la ville et Saint-Joseph hors
les murs, dans le faubourg du même nom Au-dessus du portail d'entrée, une
mention latine précise : « Louis le Grand fit
édifier cette maison pour le Seigneur, l'an 1699 ». L'œil-de-bœuf
de la façade comporte un vitrail et une horloge. L'église est en forme de croix
latine et son architecture est sobre. Ses vitraux remarquables ont été réalisés
en 1925 et 1934 par le maître verrier grenoblois Louis Balmet
(1876-1957) qui créa des œuvres religieuses et civiles dans le monde entier.
L’église contient quatre cloches, trois du 19e siècle et une du 17e siècle. Wikipédia].
Je reviens sur mes pas, prends la rue Bressieux et traverse le Jardin de Ville [L’exemple type d’un jardin à la française classique.
D'un côté un jardin creux avec une collection de rosiers tiges, des palmiers
centenaires et quelques orangers conservés en bacs accentuent l'aspect
classique du lieu. De l'autre, le bois, avec une dominante verte, platanes
séculaires, tilleuls et marronniers en port libre et un kiosque à musique.
La
roseraie du jardin de Ville est la seule avec celle du jardin des plantes de
construction à la Française.
24
platanes parmi la centaine d’arbres présents sont classés remarquables.
Jusqu’en
1620 ce n'était qu'une prairie qui s'étendait jusqu'à l'Isère dénommée "le
pré de la trésorerie" où Catherine De Médicis s'y promena pendant son
séjour à Grenoble.
Puis le
Duc de Lesdiguières, commandant suprême de l'armée française, la transforme à
grands frais en parc particulier. Il fit tracer le jardin à la française au
milieu duquel il est statufié sous les traits d'Hercule, et fit bâtir des
terrasses. C'est le jardin des fêtes de la petite cour du connétable. En 1719,
il devient public. 900 arbres seront plantés dont une centaine existent encore
aujourd'hui. 200 tilleuls à grandes feuilles. Le bois (partie sud) est
entièrement renouvelé en 1736 et les allées sont restaurées. Au fil des
réaménagements, le jardin évolue pour passer du style Classique au style
Romantique. Les parterres de fleurs du jardin creux, qui étaient interdits au
public jusqu’alors, lui sont ouverts en 1867. Le bois est réaménagé à
l’occasion d’une exposition d’horticulture en jardin à l’anglaise avec une
fontaine (le Torrent – fontaine initialement située place de la Constitution),
un cours d’eau, des rocailles, des massifs d’arbres, d’arbustes et de fleurs.
La
Première Guerre mondiale puis la dépression des années 1930 laissent le parc
dans un état d’abandon prononcé. Le jardin paysager, ses rocailles et sa
fontaine sont supprimés avant la Seconde Guerre mondiale.
Dans
les années 1980, la Municipalité initie un projet de restauration du Jardin de
Ville : les arbres malades sont abattus et remplacés ; les allées et l’espace
situé au pied des platanes bicentenaires sont restaurés ; une grande aire de
jeux est créée. https://www.grenoble-patrimoine.fr/element/239/595-jardin-de-ville.htm
]. Je rejoins la rue Berloz et arrive à la
Place Saint André ou nous trouvons la collégiale du même nom et le Palais du
Dauphiné [ancienne collégiale, en face de l'ancien
Palais du parlement du Dauphiné. La collégiale Saint-André est un édifice d'une
remarquable homogénéité fondé au XIIIe siècle
par André Dauphin. La collégiale Saint-André de Grenoble avait été voulue par
son fondateur comme chapelle palatine et nécropole de sa dynastie à la suite de
l'inondation de Grenoble en 1219. Le parti de nef unique, transept bas, chevet
carré et clocher latéral (couronné par une belle flèche octogonale en tuf),
associé à l'emploi de la brique, constitue un véritable manifeste d'une mode
architecturale spécifiquement dauphinoise, des XIIIe
et XIVe siècles. Le
chapitre de religieux, initialement installé sur ses terres de Champagnier en
1226, est transféré à Grenoble l'année suivante, avec l'accord de l'évêque
Soffroy. L'archevêque de Vienne, Jean de Bernin, est chargé de rédiger les
statuts. Le
chapitre de treize chanoines est dirigé par un prévôt.
L'église est destinée à rivaliser avec l'évêque, co-seigneur de la ville
médiévale avec le dauphin. Les armoiries simples du chapitre étaient D’azur
à une croix d’or en sautoir. Le sceau capitulaire représentait saint André
d’argent tenant sa croix en sautoir de la main droite. Cette église au style
pur et dépouillé abrita le tombeau des dauphins, détruit en 1562 par les
troupes protestantes du baron des Adrets durant les guerres de Religion. Les
chanoines furent dispersés par la Révolution en 1790, et le dernier prévôt,
Jean-Pierre Gallien de Chabons, partit en exil avant de devenir, sous la
Restauration, évêque d'Amiens. Désormais simple église paroissiale, la
collégiale abrite depuis le 24 août 1822, dans le transept nord, le tombeau du
célèbre chevalier dauphinois Pierre Terrail de Bayard qui reposait jusqu'alors
au couvent des Minimes de la plaine de Saint-Martin-d'Hères (sa statue est
située sur la place Saint-André, à proximité
immédiate de la collégiale). On
trouve aussi, dans le transept sud des reliques de sainte Philippine Duchesne,
religieuse et missionnaire du XIXe siècle
originaire de Grenoble. Extraie wikipédia]. De l’autre coté de la place
le Palais du
Dauphiné [datant, pour sa partie la
plus ancienne, de la fin du XVe siècle.
Siège du Parlement du Dauphiné jusqu'à la Révolution, puis palais de justice
jusqu'en 2002. Avec son architecture mêlant le gothique flamboyant de style
Louis XII, le style de la seconde Renaissance et le style néorenaissance, le palais présente des décors remarquables dans ses
anciennes salles d'audience. Sur sa façade bicolore figurent divers blasons et
des
animaux élégamment sculptés. En 1453, le roi Louis XI
transforma le Conseil delphinal créé en 1337 par Humbert II, en cour souveraine de
justice appelée Parlement du Dauphiné. Il a été le troisième parlement établi
en France, après ceux de Paris
et Toulouse. Il donnait à Grenoble un atout de
valeur et lui permettait d'asseoir le rôle de la ville comme capitale de
province. En effet, dans la France d'avant 1789, la présence d'un parlement
assurait à une ville une dignité particulière et des profits évidents. En 1478,
il fut décidé de le loger dignement place Saint-André à proximité immédiate du
palais delphinal qui abritait jusqu'alors le Conseil delphinal.
Mais les travaux des parties les plus anciennes (au centre en regardant la
façade) ne commencèrent que vers 1500, sous Louis XII. Construite en pierre
blanc crème provenant de la carrière de l'Échaillon, cette partie, typique du gothique flamboyant de style
Louis XII, comprend l'absidiole en saillie d'une chapelle. C'est à cette époque
que furent notamment sculptées les boiseries de Paul Jude dès 1521 dans la
salle du parlement. Le palais s'arrêtait alors à la porte de gauche après la
chapelle gothique et jouxtait une prison d'où l'on extrayait les prévenus pour
les juger. Ces derniers pouvaient apitoyer les passants par des soupiraux et
leur demander l'aumône. Le palais est agrandi une première fois en 1539 sous le
règne de François Ier, puis une seconde fois en 1562 sous le règne
de Charles IX. L'activité du palais de justice a été définitivement transférée
en septembre 2002 dans le quartier Europole. Parfois
appelé à tort palais delphinal, le palais du Parlement du Dauphiné est
visitable lors des journées du patrimoine et sert de lieu d'exposition pour à
d'autres institutions. Il a été pour la première fois en 2008 l'un des lieux du
festival justice et cinéma qui se déroule en novembre. Actuellement propriété
du conseil départemental de l'Isère, cet édifice fait l'objet d'un projet de
rénovation prévoyant des activités commerciales, patrimoniales et touristiques.
Le projet de 11 000 m2 prévoit ainsi la création
d'appartements mais surtout le transfert dans les lieux du Musée de la
Résistance et de la Déportation de l'Isère situé rue Hébert. Dans cet esprit
patrimonial, les salles d'audience verront leurs tapisseries et boiseries
rénovées afin de permettre leur visite au public. Extraie Wikipédia.].
Malheureusement je ne m’infiltre pas dans les petites rue donnant accès à la
Place d’Algier, de Gordes, je poursuis par la rue Brocherie et débouche Place
Notre Dame [Construite à partir du Xe siècle, elle est le siège de l’évêché de
Grenoble.
Lentement abandonné en raison des travaux inachevés de restauration de 1966,
l'édifice a retrouvé sa place dans la vie du diocèse et de la société civile
grâce à la
découverte inattendue en 1989 des restes de son premier baptistère
datant du IVe siècle. Dans un
urbanisme extrêmement dense, elle possède la particularité d'avoir des
immeubles d'habitation accolés à sa structure ainsi qu'une autre église avec
laquelle elle communique. L’emplacement actuel de la cathédrale se trouvait à
l’époque romaine près du rempart qui entourait la ville (Cularo), près de
la porte viennoise ou Herculea, dédiée à l’empereur Maximien. Des lieux
de culte existaient déjà en ce lieu. La cathédrale fait partie au Moyen Âge
d’un vaste ensemble de bâtiments très fortement remaniés au cours des
siècles
suivants, qui comprenait l’évêché, une église dédiée à saint Hugues, la
cathédrale elle-même, les maisons du chapitre, un cloître. La cathédrale
n’apparaît donc, extérieurement, de la place Notre-Dame, que par son
clocher-porche massif, de plan carré, qui a la particularité d’être construit
en brique sur un soubassement en pierre gris clair provenant de la carrière de
la Porte de France utilisée jusqu'au XIXe siècle.
L’église Saint-Hugues se trouve à gauche de la cathédrale. Elle est dédiée à
saint Hugues, évêque de Grenoble alors Gratianopolis, qui
y rencontra saint Bruno, créateur de l'ordre des Chartreux, scène illustrée par
le vitrail central du chœur. D’époque pré-romane, elle était primitivement
dédiée à saint Vincent et fut édifiée contre le rempart romain. Elle fut
reconstruite au XIIIe siècle.
Entre-temps, on avait construit ou reconstruit à côté la cathédrale actuelle, à
partir des Xe et XIe siècles, suivant un système d'église double dont
les exemples ne sont pas rares depuis le Ve siècle.
Si l’église Saint-Hugues a une nef unique, la
cathédrale possède des bas-côtés,
celui du nord (à gauche) étant plus large que son pendant au sud, lequel est
doublé d'un autre bas-côté, dans des styles architecturaux qui témoignent des
remaniements successifs : le bas-côté extérieur sud a été construit au XVe siècle aux dépens d’une aile du cloître qui
jouxtait la cathédrale, et qui avait servi de nécropole, notamment pour les
dauphins Guigues IV (mort en 1142) et Guigues V (mort en 1162). Les piles carrées de la nef remontent au
XIIe siècle. Reliées
par des arcades en brique, surélevées au XIXe siècle,
elles sont surmontées de grandes baies du XVIIe siècle.
La chaire en bois
sculpté, du XVIIIe siècle,
classée, présente un panneau central avec une scène de la Visitation et, à la
base, les symboles des Évangélistes. Les chapelles donnant sur le bas-côté
nord, ainsi que le bas-côté extérieur sud, sont surmontés d'une large galerie,
avec balustrades du XVIIIe siècle.
Une voûte croisée d’arêtes en brique recouvre l’ensemble de la nef. L’abside
fut reconstruite au XIIIe siècle,
sans doute à l'époque des évêques Falcon et Guillaume II de Sassenage. Deux
chapelles dissymétriques flanquent l'abside de chaque côté. Le 4 juillet 2012,
des reliques du Bienheureux Jean-Paul II sont accueillies dans la cathédrale.
Extraie Wikipédia]. Je poursuis par la rue Très Cloîtres puis la rue du
Vieux Temple, je prends un petit passage sur la droite débouchant rue des
Minimes. Je poursuis après avoir fait un aller-retour Cour Marcel Reymond [Également appelé Cours du vieux temple en référence au
vieux temple rattaché à la Cathédrale Notre Dame qui occupait le bâtiment qui
encercle la cours. Avec ses petit bancs, les arbres qui la parsèment et les
lierres qui montent sur les vieilles pierres de la façade avec La Cours est
pourvue d'un charme pittoresque a tel point que l'on se croirait transporter de
la ville à une abbayes ou un domaine viticole de province. https://www.monnuage.fr/point-d-interet/cours-marcel-raymond-a114634
]. Je poursuis par la rue Saint Ursule et me
dirige vers la place Edmond Arnaud, je débouche rue Très Cloîtres que je prends
à gauche, puis la rue de l’Alma à droite, prenons la rue du Général de Beylié
sur la gauche pour arriver Place de Verdun [Située
dans le quartier de l'hyper-centre, héberge notamment l'hôtel de préfecture de
l'Isère, le bâtiment de l'ancien musée-bibliothèque de
Grenoble et l'hôtel des
troupes de montagne de Grenoble. Cette place, entourée de bâtiments monumentaux
datant, pour la plupart, de la fin du XIXe siècle,
forme un carré de 150 mètres de côté, abrite un square avec un bassin muni
d'un jet d'eau en son centre. Le lieu abrite également un parking en sous-sol
dont l'entrée se situe sur le côté nord. La ligne de tramway longe cette place
entre la rue général Marchand (au nord) et la rue Fantin-Latour au sud. La
place de Verdun est dénommée sous ce nom en 1918, en souvenir de la bataille de
Verdun qui s'est déroulée du 21 février au 18 décembre 1916 dans la région de
Verdun en Lorraine, durant la Première Guerre mondiale. À l'origine, la place
de Verdun se dénommait la « place d'Armes » car elle accueillait les
principales parades militaires de la
ville. Elle a été conçue dans les années
1840 à l’emplacement d’un ancien bastion des fortifications de Lesdiguières. La
préfecture sera achevée en 1867. Dès le début de la Troisième République (en
1870) elle change de nom pour devenir « place de la Constitution ». En
1885, un banquier fait bâtir un hôtel particulier qui deviendra l’actuel
tribunal administratif.
La
statue de Napoléon Ier sur son cheval, réalisée par Emmanuel
Frémiet, est inaugurée sur la place en 1868 puis démontée en 1870, sous la
Troisième République avant d'être réinstallée près du lac de Laffrey (site de
la prairie de Laffrey). Pour la remplacer la statue dénommée Le Torrent
d’Urbain Basset était installée. Celle-ci sera, à son tour, déplacée au jardin
de Ville. C’est un bassin qui sera installé à cet emplacement. Wikipédia].
Je traverse la place prends la rue Haxo, puis la rue Champellion, puis la rue
Fantin Latour, nous voilà revenue place de Verdun. Prenons sur la gauche la rue
Lesdiguières, puis le Boulevard Gambetta sur la droite, puis la longue rue du
Cours Berrat sur la gauche, nous voilà revenu
pratiquement à notre point de
départ, traversons les voies sncf, puis le Drac [Grenoble
est traversée par deux rivières : le Drac à l'ouest, et l'Isère au nord. L’endiguement
du Drac commencé au 16e siècle, est totalement réalisé vers 1878.
Malgré les travaux réalisés, les inondations de Grenoble et de la plaine environnante
sont régulières. Ce n’est qu’en 1869 que se termine également l’aménagement des
quais de l’Isère. Aujourd'hui, dans les limites communales grenobloises, le
Drac reste inaccessible aux promeneurs, et marque une barrière avec les villes
situées sur l'autre rive à l’ouest. Le nom Drac dérive du latin dracum,
« dragon ». Dans nombre de légendes le drac est un génie des
eaux malfaisant, voire une forme du diable, qui attire les gens pour les
noyer :
« Le
Drac du Rhône était un monstre ailé et amphibie qui portait sur le corps d'un
reptile les épaules et la tête d'un beau jeune homme. Il habitait le fond du
fleuve où il tâchait d'attirer, pour les dévorer, les imprudents gagnés par la
douceur de sa voix ».
En
réalité, il s'agirait plutôt d'un nom d'origine prélatine basé sur la racine
hydronymique dur-, dora, présente dans les hydronymes Drave, Doire, Dranse, Durance, Drôme. Le Drac naît dans le Champsaur de la réunion du Drac
Blanc (vallée de Champoléon) et du Drac Noir (vallée d'Orcières dans le massif du
Mourre Froid). Il se jette dans l'Isère en aval de Grenoble. Selon le Sandre, le Drac
Noir est la branche-mère du Drac, et l'ensemble « Drac Noir - Drac »
est long de 130 kilomètres. Wikipédia]. Après le pont je retrouve
le GR 9, prenons sur la gauche la rue de la Digue du Drac, au panneau de la
ville de Seyssinet Pariset prenons à droite la rue de Chamrousse,
devant nous
se dresse le Vercors, sur les panneaux d’informations nous trouvons entre autre la
direction de Saint Nizier. Longeons cette rue bordée de platanes, poursuivons
par l’allée des Balmes, passons sous la D 1532 et après le tunnel le GR prend à
gauche vers cette grande bâtisse, dénommé château sur la carte IGN. Je crois
que par ici l'informations sur la direction de Saint Nizier est trompeuse,
elle part sur la droite par le PR. Attention je ne dis pas que c’est une
erreur, je dit simplement que ce n’est pas mon itinéraire. Le PR faisant un
large tour dans la foret des Vouillands. Dans ce parc nous passons au pied de
la grotte de Balme de Glos [site qui, durant
l'époque Magdalénienne (15 000 à 13 000 ans av. J.-C.), a abrité
des chasseurs de bouquetins, de rennes et de castors : au-dessus des
couches de silex a été découverte des couches et une sépulture datant du
Néolithique, ornée d'une défense de sanglier, en dessous de niveaux de l'âge du
Bronze final. Wikipédia]. Après le terrain de sport nous retrouvons
l’avenue du Vercors et quelques centaines de mètres plus loin la rue de la
résistance. Au chemin du bois Vouillands
nous trouvons la direction de Saint
Nizier par le PR. Laissons cette information et poursuivons tout droit le GR,
nous passons derrière les immeubles avant de redescendre vers l’avenue du
Vercors longeons sur la droite les longues barres d’immeubles. Puis le petit
passage, nous faisant rejoindre la D 106B (avenue Hector Berlioz), nous avons
un trottoir sur le coté gauche de la route. Au niveau du N°1 de la rue nous
retraversons pour prendre le passage Antoine Chollier, piéton dans la première
partie de la grimpette. Nous arrivons dans le village de Seyssinet-Pariset,
mais cette fois ci nous n’avons pas d’immeubles, que des maisonnettes.
Laissons la rue de la Scie sur la droite avec sa fontaine protégé par le
feuillage d’un arbre. Nous redescendons et rejoignons la D 106B que nous
prenons à droite. Arrivé sur la placette Hector Berlioz nous trouvons un bâtiment
avec une belle tourelle. Après le virage à l’énorme N°46 de la rue, nous quittons
la départementale pour prendre un sentier grimpant fortement sur la droite
(nous trouvons un panneau d’information).
Ce chemin nous évite une épingle à cheveux de la départementale que nous
traversons plus haut. Nous trouvons un panneau d’information avec entre autres
les directions de Claix Village, Cossey, Pariset, château de Beauregard. C’est un sentier qui
grimpe fortement il est protégé par des barrières en bois. Cela grimpe, le
dénivelé est d’environ 200 mètres. Je commence à fatigué, nous débouchons sur
la route au niveau d’un parking ou on est un peut perdu (peut être que le
sentier face à nous rejoint le GR 9 mais ce dernier nous fait faire un crochet
en longeant le parking sur la droite. Du parking nous avons une vue magnifique
sur la montagne de Belledonne. En bout du parking nous prenons à gauche et
trouvons des informations, laissons les PR partir sur la droite, nous faisons
une épingle à cheveux sur la gauche et restons plus ou moins sur la même courbe
de niveau, puis de nouveau nous grimpons mais cette fois ci perpendiculaire à
la montagne. Je n’en peu plus, je rencontre des trekkeurs et puis derrière moi
un couple, peut être plus âgé que moi, qui grimpe en me rattrapant et me passe
devant en empruntant un raccourci encore plus raide que le sentier. Je suis
dégoûté, je n’ai plus de jambes, et eux grimpent comme si c’était du plat. Nous
débouchons sur la D 106 que nous prenons à droite (panneau d’information), nous
avons une belle vue sur Grenoble, la Chartreuse et la montagne de Belledonne. Nous
longeons la route une simple ligne blanche nous sépare des voitures nous
arrivons au hameau de La Tour sans Venin [La tour sans Venin représente le dernier
vestige de l'ancien château de Pariset,
du XIIIe siècle, dont les
ruines se dressent sur la commune de Seyssinet-Pariset. Ses vestiges se
dressent sur les hauteurs du bourg, sur une colline à 666 m d'altitude sur
les contreforts du massif du Vercors, dominant de 450 m la ville de
Grenoble. À ses pieds, on découvre un panorama impressionnant sur les trois
vallées de l'Isère et du Drac ainsi que le massif de la Chartreuse et la chaîne
de Belledonne. Ce point culminant permet même d'apercevoir le Mont Blanc par
temps clair. La tour sans Venin, aujourd'hui ruinée, est le donjon de l'ancien
château de Pariset dont l'origine remonte au XIIIe siècle.
Le château est lors de l'enquête de 1339 la possession des dauphins de
Viennois. Le peu de témoignages relatifs à ce lieu millénaire n'autorise que
des hypothèses quant à l'histoire de cette tour, dont seul est clairement
visible un angle de ce que beaucoup de médiévistes attribuent au donjon. Avec
un peu d'attention et d'imagination, il est possible de voir les traces des
courtines, d'une tour ronde et de l'emplacement d'une citerne. Bien que la tour
n'ait pas d'archive importante, ses seigneurs ont été cités dans de nombreux
textes dont un procès « territorial » avec celui de Sassenage, puis
un acte de « propriété du Dauphin ». wikipédia]. Je suis trop
fatigué pour voir se pan de mur, la chapelle et le beau paysage qui se trouve
derrière le petit sommet, aujourd’hui je regrette, j’aurai pu faire l’effort et
une grosse pose après, je n’étais pas en retard sur mon itinéraire, a ce moment
là j’avais autre chose en tête, une petite balade sur le Pas du Curé et le Pas
de la Corne. Après l’accès à la tour, nous prenons la route de gauche (Panneau
d’information). Nous grimpons toujours par la rue de l’école. De là nous avons
une Vue sur la chapelle, le haut de la tour et le massif de Belledonne, après
la dernière maison nous quittons le bitume, pour un chemin gravillonné. Traversons le bois et débouchons sur le bitume, nous trouvons un panneau
d’information, prenons à droite. Nous arrivons devant une maison isolée et je
ne lis pas les pancartes, je me trompe, ou au contraire je lis les pancartes
mais je me trompe tout de même. Ma trace poursuit le GR9, la pancarte indique Saint Nizier
par le balisage jaune qui est bien plus facile à trouver, bien plus facile à
marcher, il est en stabilisé et en pente douce. Je mets un bon moment avant de
me rendre compte de mon erreur. C’est le lendemain que j’apprendrais
l’existence d’un tram et que ce chemin jaune était son itinéraire et qu’il
traverse la montagne par des tunnels. [Le tramway de Grenoble à Villard-de-Lans
qui roule entre 1911 et 1951. Il relie la vallée grenobloise aux plateaux du
Vercors. Les voies, les gares et le matériel roulant appartiennent au
département de l’Isère, mais la ligne est exploitée par la Société grenobloise
de tramways électriques (SGTE), qui exploite par ailleurs le tramway
grenoblois. L’objectif de cette ligne était de réduire la durée de la relation
entre Grenoble et le Vercors de 6 h (en
diligence) à 2 h 30 tout en rendant le
trajet plus confortable. Émile Francq de la Compagnie française des voies
ferrées économiques, propose en 1891 un itinéraire par Sassenage, puis une
ascension des gorges d’Engins avec l’aide d’une section à crémaillère, et enfin
une section en adhérence vers Villard-de-Lans.
L’étude
la plus développée vient en août 1898 de M. Marius Martin avec le concours
financier des frères Lumière ; elle propose des tramways électriques
desservant Seyssins puis Saint-Nizier-du-Moucherotte. Un décret publié le 15 septembre 1900 accorde à
M. Martin la concession, mais, incapable de réunir les fonds nécessaires,
il abandonne le projet en 1904.
En
1905, l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées Marc Antoine Marie
Rivoire-Vicat relance le projet. Il invite les élus des communes qui désirent
voir le projet se réaliser à participer à une garantie d’emprunt pour la
construction de la ligne, suivant la répartition : une moitié fournie par
l’État, un quart par le département et un quart par les communes. Afin
d’accélérer ce nouveau projet, Marius Martin cède à l’administration ses études
réalisées en 1898.
Le
conseil municipal de Seyssinet-Pariset appuie et obtient, avec l’aval de
Rivoire-Vicat, que le tramway desserve la ville plutôt que la plaine de Seyssins
quasiment inhabitée. Le décret de concession est finalement voté le 22 décembre
1908, selon la convention Département/SGTE du 28 novembre
1906 qui voit les deux partis s’accorder pour que le premier paye les
infrastructures et le matériel roulant et le second s’occupe de l’exploitation
des deux lignes. Le premier coup de pioche est donné le 3 novembre 1909.
L’inauguration du premier tronçon entre Grenoble et Seyssins a lieu le 23 avril
1911. Le service normal commence avec trois motrices le 1er mai 1911
sur les six kilomètres entre Grenoble et Seyssins.
De
nombreuses difficultés sont rencontrées lors de la réalisation de la suite du
tracé. D’importants travaux de drainages dans le Haut-Seyssins sont réalisés en
1912 et 1913, afin d’arrêter les glissements de terrain. Le 14 juillet 1914,
les rails atteignent enfin Saint-Nizier. La ligne aérienne est presque terminée
et les gares sont en cours de construction. Une ouverture en juin 1915 est
alors envisagée.
La
Première Guerre mondiale interrompt le chantier. Malgré les restrictions, on
essaie de relancer les travaux. La voie est posée jusqu’à son extrémité mais
sans ballast, la gare de Villard-de-Lans est atteinte et les motrices à bogies
qui vont être affectées à la ligne sont livrées en 1916.
Cependant,
à l’autre extrémité de la ligne, les problèmes apparaissent à leur tour. Les
voitures de la « navette » sont réquisitionnées pour être utilisées
dans la région de Gérardmer, dans le massif des Vosges, pour effectuer le
transport des blessés de guerre.
Fin
1917 plane une menace de retrait des rails pour des besoins militaires. Le 10
février 1918, le ministre de la Guerre, ordonne à un détachement du génie
d’effectuer le retrait des rails. Sept jours plus tard le préfet de l’Isère
monte au créneau et proteste auprès du ministre en arguant que « Cette
réquisition aura des conséquences désastreuses sur les populations du plateau
du Vercors ». Le 22, il est suivi par le maire de Seyssinet qui reprend
les mêmes arguments dans une lettre adressée au ministre de l’Armement, mais
dans un tout autre ton, sa lettre commençant par « Mon
cher ami » et se terminant par « Cordialement
à toi ». Sans savoir ce qui a le plus joué en la faveur de la
ligne, celle-ci est sauvée le 2 mars.
En
1919, les travaux reprennent avec l’aide de prisonniers allemands. Le matériel
réquisitionné est récupéré après de nombreuses démarches, mais en mauvais état.
L’inauguration
du tracé final du GVL a lieu le 26 juin 1920. l’ouverture à l’exploitation se
fait le 1er juillet 1920.
Peu avant
la guerre et pour faire face à des déficits d'exploitation, le conseil général
décide en 1938 de fermer la section rurale du GVL
Saint-Nizier/Lans/Villard-de-Lans. Une correspondance bus est alors assurée par
les cars. La ligne est définitivement fermée le 1er avril 1949. Elle
est longue de 39 km, elle trouve son départ à Grenoble, cours La-Fontaine,
à 212 m d’altitude, et s’élève jusqu’à 1 170 m d’altitude à Saint-Nizier-du-Moucherotte ; la pente maximale atteint 68 ‰ sans
crémaillère, puis la voie redescend doucement jusqu’à Lans-en-Vercors
(1 020 m) pour finir à Villard-de-Lans à 1 023 m
d’altitude. Cinq gares (Seyssins, Seyssinet-Pariset, La tour sans venin -
Saint-Nizier et Lans) en plus des terminus et des multiples autres haltes
permettent l’accueil des voyageurs. Réalisée en voie unique, la ligne comporte
cependant 13 croisements permettant aux convois de circuler sans encombre.
Deux embranchements particuliers se raccordent à la ligne GVL : le
premier, la « ligne marchandise de Comboire »,
permet le transport de ciment entre l’usine située au-dessus des Garlettes et
Grenoble ; le second permet de relier la carrière des Pucelles sous
Saint-Nizier, pour l’extraction du ballast GVL.
Contrairement
au réseau de la SGTE alimenté par un courant 600 V, celui du GVL est à une
tension de 800 V générée par une sous-station construite aux Guillets. Le
800 V a l’avantage de diminuer les pertes en ligne et d’augmenter la
vitesse des convois. Au niveau de la bifurcation Fontaine-Saveuil, un sectionneur se
charge d’isoler les deux réseaux. wikipédia]. Je reviens sur mes pas et
retrouve le GR9 qui est beaucoup plus direct mais certainement plus dur, pour
ce rendre à Saint Nizier. Nous
grimpons perpendiculaire à la pente de la montagne. Aujourd’hui il fait très
beau, même chaud heureusement nous marchons sous couvert de la foret, par temps de pluie ce ne dois pas être facile. Nous
débouchons sur le virage en épingle à cheveux de la D 106 que nous prenons à
gauche, puis le chemin sur la gauche. Nous trouvons des panneaux
d’informations. Après encore une bonne grimpette nous arrivons dans le bas de
Saint Nizier, le GR 9 est bien balisé et à chaque intersection nous trouvons des
panneaux d’informations. Montons par la route menant au jardin des cimes. Au
détour d’un virage nous découvrons les trois Pucelles voilà ce que nous dit une
pub sur ce site rocheux [Avec ses 1500m d'altitude,
ce petit massif dominant la vallée grenobloise nous livre bien des atours grâce
à sa configuration originale.
Ce sont en effet, trois dents rocheuses de 150
mètres de haut reliées entre elles par de multiples cols ou brèches, offrant
des escalades variées. Accessibles aux débutants par une traversée
"épicée", ou encore aux grimpeurs déjà débrouillés par des
itinéraires de plus grande ampleur, de leur superbe promontoire nous avons : une
vue imprenable sur toutes les Alpes, du massif du Dévoluy jusqu'au Mont Blanc !
(Texte extraie de Vercors Aventure)]. Après
un virage ma route s’arrête au portail d’une grande maison, prenons le chemin
sur la gauche longeant la clôture, après une rue du lieu dit Les Michalons nous
débouchons sur la D 106 que nous prenons à gauche, puis la route de la
chaussière sur la droite. C’est ici que je quitte le GR pour me rendre dans mon hébergement d’un soir, qui se trouve sur un plateau avec la vallée de Grenoble à
ses pieds et les Alpes pour horizon. Il est midi et demi, j'ai l'après midi pour faire ''un pas'' de plus dans le Vrecors. C’est presque parfais
sauf que je dérange mon hôte durant son repas. Je n’avais pas fait attention
aux horaires d’ouvertures j’étais uniquement dans mes pensées pour cet après midi. Je
vais pouvoir réaliser la balade du Pas de la Corme et du Curé avec un petit sac
sur le dos. Attention le Pas de la Corme est sur le parcours du GR9 et si le
passage du rocher de Fangasset est en pointillé ce n’est pas un défaut de la
carte, pour l’avoir fait c’est vraiment difficile, glissant, dangereux par
temps pluvieux. J’étais content de ne plus avoir mon gros sac sur le dos. Voir
les commentaires dans petites prom Pas de la Corme et du Curé.
La nuit fut difficile, j'ai mal à la gorge, le nez bouché, et peut être de la fièvre. Je suis crevé, et peut être malade. Cette nuit il y a eu du vent, de la pluie. Ce matin je suis réveillé à 4h00, il tombe des hallebardes, je n'arrive plus à dormir, et je ne me sens pas bien. Je pense abandonné mon dernier jour, je verrais bien demain, enfin tout à l'heure. Je n'arrive pas à dormir, trop de mal à respirer, maux de tête, maux de gorge. Demain je dois me rendre à Villard de Lans, il doit y avoir une pharmacie pour calmer tout cela. Aurai-je la force d'attendre, aurais-je la force de passer la journée du sur lendemain dans les transports. Cela repousse le médecin au minimum à quatre jours. Est-ce que cela en vaut vraiment le coup... Je suis démotivé, je n'ai plus envie, je cherche un moyen de transport pour rejoindre Grenoble. Je trouve un bus, passant de bonne heure le matin. A 5h30 je sorts pour me rendre au sanitaire rechargé mon portable. (Je savais que je ne pouvais pas le faire du chalet ayant un éclairage solaire). Le chien aboie, le propriétaire sort en colère... après son chien, cela ne va pas arranger l'idée qu'il à de moi. Maintenant j'ai pris ma décision j'abandonne, je ne me vois pas dans mon état faire le chemin avec un imper, sous la pluie, ou dans les herbes mouillées. S'il protège des herbes détrempées, on transpire, par l'interieur et dans mon état ce n'est pas bon. Sept heures la maison est illuminé, je sonne plusieurs fois pour dire que je parts et demander ou se trouve l'arrêt de bus. Personne ne répond. Je suis prêt à m'en aller et passe devant la boutique illuminée, la propriétaire, m'ouvre. Je lui compte mon histoire et elle m'indique ou se trouve l’arrêt de bus. j'ai loupé le premier passage. C'est seulement au moment du départ que je comprends que mon hôte n'est disponible pour ses résidents qu'au moment d'ouverture de la boutique.
Depuis que je fais le chemin (le mien, pas celui de Saint Jacques) je n'ai rien appris. De nouveau cette année je me suis embrouillé avec un hôte. Une totale incompréhension. Chacun sur son chemin. Un mur entre nous deux. Une incompréhension totale. Eux avec leur priorités, un travail du quotidien qui n'est pas celui de gérer des touristes, mais de faire tourner une entreprise, et moi avec mes objectifs difficiles à tenir... (de touriste Bobo) car trop lourd pour mon petit gabarit, finir mon tour de France avant d'être gravement malade et de disparaitre.
Depuis peu je mets les bouchées doubles, parce que d'autres engagements que les miens perturbent mon échéancier mis péniblement à jour d'un commun accord. Pour réussir je fais des semaines à rallonges et au lieu de me reposer, je réalise de petites balades pour maintenir mon Blog. C'est dix ans plus tôt que j'aurais dut partir deux semaines. Malheureusement je n'ai pas pu, ce n'était pas dans les accords. J'étais plus jeune, et quarante ou soixante kilomètres de plus étaient dérisoires. Aujourd'hui c'est trop tard, je ne rattraperais jamais le temps perdu. Je cours après.
J'avais tort, et, comme toujours je cherche des excuses. C'est dut à la fatigue, (je crois que j'étais épuisé par ce parcours de deux semaines. 282 km et un peu plus de 9 km de dénivelé positif). Je n'étais pas bien, malade avec un refroidissement (qui ma fait abandonné mon dernier jour, un rhume - grippale qui à duré deux semaines). Mon objectif d'aujourd'hui c'était monté dans le Vercors et réaliser la balade du Pas de la Corme sans sac à dos. Un peu malade (dans tout les sens du terme), je ne souffrais d'aucun retard. Je forçais les heures d'ouvertures ou de présence de mon hôte hors de son travail. J'étais le roi, on devait me servir. J'ai rempli mon objectif, mais à qu'elle prix. Et par rapport à diriger une entreprise, mon objectif n'est pas très sérieux. Mon hôte ma pris pour un citadin, peu être même pour un parisien (dans le plus mauvais sens du terme) et malheureusement je ne peux pas le contredire. C'est comme ça je ne comprends rien. Vais-je changé un jour, heureusement mon chemin n'est pas fini, j'ai encore le temps de m'améliorer. J'étais moins stressé par mes objectifs lorsque je ne partais qu'une semaine, que j'étais plus jeune et que je ne croyais pas trop à ce que je faisais... Hier, je parlais de Randonner Le Plus Loin Possible, aujourd'hui je parle de Tour de France et je cours après la fin... de ce périple, au détriment des autres.
Dénivelée positive accumulée:
947.5 m
Dénivelée négative accumulée:
68.3 m
Altitude maximale:
1093.6 m
Pourcentage de montée:
9.67
%
Montées |
Distance Km |
Km au total en % |
Vitesse en Km/h |
Temps h:m:s |
|
Entre 30 et 55% |
0.098 |
0.6 |
1.16 |
0:05:06 |
|
Entre 15 et 30% |
2.396 |
14.54 |
2.86 |
0:50:20 |
|
Entre 10 et 15% |
1.567 |
9.51 |
3.57 |
0:26:22 |
|
Entre 5 et 10% |
1.973 |
11.97 |
4.41 |
0:26:50 |
|
Entre 1 et 5% |
3.766 |
22.85 |
4 |
0:56:27 |
|
Total |
9.801 |
59.46 |
3.56 |
2:45:05 |
Terrain plat |
|
Dénivelées de 1 % |
4.891 |
29.67 |
4.75 |
1:01:44 |
Descentes |
|
Entre 1 et 5% |
1.42 |
8.61 |
4.6 |
0:18:30 |
|
Entre 5 et 10% |
0.213 |
1.29 |
4.97 |
0:02:34 |
|
Entre 10 et 15% |
0.159 |
0.96 |
4.57 |
0:02:05 |
|
Entre 15 et 30% |
0 |
0 |
0 |
0:00:00 |
|
Entre 30 et 55% |
0 |
0 |
0 |
0:00:00 |
|
Total |
1.791 |
10.87 |
4.64 |
0:23:09 |
|
Total trace: |
16.48 |
100 % |
3.96 |
4:09:58 |
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