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Visite de la vieille ville 3 km
A l’office de tourisme vous trouverez une carte pour vous guider. En ville des clous sur le trottoir avec le dessin d’un éléphant vous aidera à vous diriger. Ma visite fut comme d’habitude à la fois préparé par les quelques étoiles que l’on trouve sur la carte IGN et l’improvisation.
Chambery
Installée dans les Préalpes du Nord entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, aux confluents de la Leysse et de l'Albanne puis de l'Hyères, la ville est l'actuelle préfecture de la Savoie, ainsi que le siège d'une cour d'appel et d'un archevêché. La ville est surnommée la « Cité des ducs » car acquise par la maison de Savoie en 1232, elle devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1295 lors de l'achat du château et de l'établissement officiel du Conseil résident, puis du duché de Savoie de 1416 jusqu'à son transfert à Turin en 1562. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des États de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1718, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France.
Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l'armée. Son centre historique a été partiellement détruit lors des bombardements de mai 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années 1950 et 1960, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'université Savoie-Mont-Blanc, implantée en 1979, a également apporté à Chambéry une importante population universitaire. Elle fait partie du sillon alpin (qui s'étend de Valence à Genève) et se situe pratiquement à mi-chemin entre Grenoble et Annecy. Le site est entouré à l'est par le massif des Bauges (dominé par le Nivolet et la croix du Nivolet), au sud par le mont Granier (Chartreuse) et la chaîne de Belledonne, à l'ouest par la chaîne de l'Épine (montagne la plus méridionale du Jura) et au nord par le lac du Bourget.
Avant la fondation de la ville à l'époque romaine, de vastes marais résultant des dernières glaciations s'étendaient à cet emplacement. Une partie de la commune se situe en terrain plat mais Chambéry est marquée par plusieurs côtes et collines : Les Monts, Montjay, la Boisse, Bellevue ou Chamoux, auxquelles s'ajoute le plateau de la Croix-Rouge sur les Hauts-de-Chambéry (ou Chambéry-le-Haut, sa dénomination d'origine) et Chambéry-le-Vieux. Le reste du paysage se compose de moyennes montagnes des massifs alentour.
Enfin, d'un point de vue géologique, la ville actuelle de Chambéry se trouve dans une cuvette naturelle occupée autrefois par des zones humides (marais), laissées par le retrait du lac du Bourget. La raison de cet établissement en ce lieu étant la présence de rivières (l'Albanne et la Leysse) constituant un rempart naturel contre les invasions, et l'emplacement, stratégique car situé sur des axes économiques de l'époque. La cité s'est développée et a pris forme autour des établissements administratifs pendant l'époque féodale. Les rues et les boulevards se sont développés à partir du château et du sénat (le cœur administratif et judiciaire du duché de Savoie).
La ville de Chambéry s'est développée au creux d'une cluse encaissée entre les massifs des Bauges et de Chartreuse. Les premiers points de peuplement à l'époque romaine furent les hauteurs sur la colline de Lémenc, alors appelée Lemencum, à l'est au pied des Bauges. L'histoire de la ville a fait d'elle une capitale durant plusieurs siècles. Les souverains des États de Savoie ont souhaité, sous l'ère féodale, installer leur capitale dans cette vallée.
Chambéry s'est ensuite agrandie hors ses remparts (achevés en 1444 et disparus depuis), le long de la Leysse et de l'Albanne puis sur les collines (Nézin, Lémenc, Montjay). Le faubourg Montmélian, le faubourg Reclus-Nézin et le faubourg Maché, autrefois aux portes de la cité, occupés essentiellement par des auberges et des artisans, sont aujourd'hui totalement intégrés dans la ville. La Leysse a été couverte sur plusieurs centaines de mètres, d'abord au début des années 1900, puis des années 1950 aux années 1970, pour créer une grande artère routière, l'avenue des Ducs-de-Savoie. Une partie de cette couverture a ensuite été déposée en 2013 sur environ 130 m au droit du faubourg Reclus.
Au cœur de la vieille ville se trouvent de nombreuses allées, véritables dédales architecturaux traversant des blocs entiers d'immeubles anciens, certaines donnant sur des cours intérieures parfois agrémentées de commerces. Les allées sont la résultante de l'habitat construit en lanières au XIVe siècle, où seules les façades étaient taxées par le droit de toisage. L'architecture du centre ancien a été en partie bouleversée après le bombardement allié du 26 mai 1944 qui en a détruit quatre hectares, dont le quartier Saint-Antoine (actuelles rue du Général-de-Gaulle et rue Favre). La reconstruction s'est effectuée tout au long des années 1950, sous le mandat de Paul Chevallier, et la création du quartier du Biollay a permis d'accueillir de nouveaux habitants. la ville a fusionné avec deux communes agricoles limitrophes, Chambéry-le-Vieux au nord (1960) et Bissy à l'ouest (1961) ; sur les terres de la seconde furent érigées les zones économiques qui ont permis le développement de la commune après la stagnation de l'après-guerre (alors que Grenoble et Annecy s'étaient considérablement renforcées), et sur la première la ZUP de Chambéry-le-Haut, (14 000 habitants à la fin du projet, en 1989). Sous l'impulsion des maires Francis Ampe et Louis Besson, Chambéry s'est dotée de très nombreux établissements publics, notamment dans le quartier des Hauts-de-Chambéry, alors sous-équipé ; malgré sa taille modeste, la ville est parmi les premières de France pour sa densité de crèches, de bibliothèques ou d'accès à la culture. La ville a toutefois longtemps été endettée. Peu à peu, on ne parle plus de la ville de Chambéry en tant que telle, mais du bassin chambérien.
L'histoire de Chambéry est directement liée à sa situation géographique car la ville se situe à un carrefour naturel sur les grands axes économiques européens. Elle doit également beaucoup à la maison de Savoie qui en fit la capitale de ses États. L'analyse historique de la ville doit être inscrite dans celle de l'histoire de la Savoie, si l'on veut mieux comprendre son évolution et son environnement culturel. Voici les périodes et les faits historiques les plus marquants de la commune de Chambéry.
À l'époque romaine, les habitants déménagent sur la colline de Lémenc, alors appelée Lemencum. L'ancienne devise de la ville fut, en latin, Custodibus istis ce qui traduit en français donne « Par ces gardiens ». A Lémenc, l’établissement gallo-romain installé entre les bras de la Leysse et de l'Albanne se trouvait au milieu de marécages. Dans ce site peu propice au développement urbain, il se cantonna à sa fonction de poste-relais romain. L'attaque du site devait venir quelques siècles plus tard avec l'importance croissante de la route du Mont-Cenis. Cet axe fut vital pour des villes en plein essor économique telles que Lyon et les cités du nord de l'Italie (Turin). La ville devra son véritable essor à son emplacement stratégique sur les grands axes économiques de son temps et surtout par l'installation des comtes puis ducs de Savoie en quête, au XIIIe siècle, d'un lieu leur permettant d'exercer un rayonnement politique puissant à travers l'Europe.
Le développement de la ville est ensuite très lié à l'ascension de la maison de Savoie. Une nouvelle enceinte est construite à partir de 1352, sous l'impulsion du comte Amédée VI de Savoie, plus communément surnommé le comte Vert.
L'avènement d'Amédée VIII, premier duc de Savoie en 1416, fait de Chambéry la capitale d'un État souverain, libéré de la domination du Saint-Empire romain germanique. Une nouvelle noblesse chambérienne apparaît, liée aux institutions prestigieuses que compte la ville, et forme une cour autour de la famille ducale. Cette noblesse fait construire de remarquables hôtels particuliers, érigés autour d'une cour centrale dominée par une haute tourelle d'escaliers.
En 1422, le faubourg du Reclus est entièrement détruit par un incendie. Des mesures sont prises pour mieux lutter contre ces fléaux : la ville achète 80 tinée et 200 seaux, et une centaine d'échelles dont 50 « pouvant supporter le poids de quatre hommes ». Des veilleurs sont chargés de surveiller, la nuit, les éventuels départs de feu du haut du clocher de l'église Saint-Léger de Chambéry (détruite en 1760), et de donner l'alerte le cas échéant.
De très nombreuses congrégations religieuses sont installées en ville, et de 1452 à 1578, le Saint-Suaire, propriété des ducs, est exposé dans la Sainte-Chapelle. La ville devient un lieu de pèlerinage.
Après l'occupation française de François Ier, le duc Emmanuel-Philibert lui préfère cependant Turin comme capitale à partir de 1563.
La ville est prise par Henri IV, lors de la guerre franco-savoyarde de 1600-1601, qui se termine par le Traité de Lyon en 1601. Avec le Sénat de Savoie et sa Chambre des comptes, la ville conserve néanmoins une vocation administrative maintenant une population importante de familles nobles. La période baroque voit s'édifier d'importants hôtels particuliers marqués par l'architecture turinoise. Jean-Jacques Rousseau habite la ville de 1731 à 1742.
La Savoie est envahie en 1792 par les troupes révolutionnaires françaises dirigées par le marquis Anne-Pierre de Montesquiou-Fézensac. C'est la cinquième invasion française, après celles des troupes de François Ier (et de son successeur, Henri II), d'Henri IV, de Louis XIII et de Louis XIV.
De 1792 à 1815, pendant le rattachement de la Savoie à la France, Chambéry est le chef-lieu du département du Mont-Blanc. En 1848, les Chambériens expulsent manu militari les Voraces venus de Lyon dans l'intention de provoquer la sécession de Chambéry et de la Savoie. Wikipédia.
Partons
à la découverte de cette ville (Les photos ne sont pas en face des commentaires).
Mon départ se situe place du palais de justice [Cette place à été structuré au XIXe siècle. Le musée des Beaux-arts est construit sur le tracé des anciens remparts, le bâtiment fut une halle aux grains. Aujourd'hui musée il offre une prestigieuse collection de peinture, allant de la fin du Moyen Âge au début du XXe siècle. Le palais de justice de style neo-classique sarde est la dernière construction avant le rattachement de la Savoie à la France en 1860] Prenons la rue Veyrat sur la gauche, puis à droite le boulevard de la Muse, poursuivons à droite la rue Saint Antoine nous arrivons à l'église Notre-Dame [Église de l'ancien couvent des Jésuites construite au XVIIe elle présente une façade baroque]. Poursuivons par la rue Notre Dame, puis à gauche par la rue du général de Gaulle, et prenons sur la droite le boulevard de la colonne nous arrivons place des éléphants [la fontaine des Éléphants : Elle fut érigée en hommage au général comte de Boigne (1751-1830), après avoir acquis gloire et fortune aux Indes. Il fut le grand bienfaiteur de Chambéry. La fontaine surnommée les 《quatre culs》rappelle les campagnes militaires indiennes du général dont la statue de bronze dominé le monument. La ville lui doit la percée de la rue de Boigne, la construction du théâtre, un collège, une maison de retraite, des fondations charitables.] Prenons sur la droite la rue de Boigne, puis à gauche la rue Saint Real sur la place P. Dumas nous trouvons l'hôtel de Cordon [seul hôtel particulier de Chambéry accessible au public. On y trouve des expositions permanentes sur l'histoire de la ville. Des expositions temporaires sur l'architecture et le patrimoine. Entrée gratuite]. Poursuivons la rue nous arrivons à la cathédrale Saint François de Sales [Ancienne église des Franciscain, érigée en cathédrale en 1779, son élégance intérieure provient de ses trompe-l'œil. Ils compte parmi les plus grands d'Europe. L'orgue romantique réalisépar Augustin Siéger (1847) est classé monument historique.] À côté se trouve le musée Savoisien le cloître est en libre accès. On peut faire le tour de l'église par le passage de Monseigneur Garnier. J'ai pris le passage de la métropole puis à gauche la rue de la croix d'or [jusqu'à la révolution les voyageurs en provenance du piemont découvraient Chambéry par cette rue et contemplaient en son milieu une fontaine surmontée d'une croix d'orée. De nombreux hôtels particuliers témoignent de son caractère aristocratique]. Après un aller retour par la rue des nonnes, nous prenons la rue Saint Léger sur la gauche, ou nous trouvons de nombreux passages comportant des trompes-oeil qui reprennent des détails chamberiens décorent cet îlot restructuré en 1990]. Prenons sur la gauche la rue Porte Reine, nous passons la Fontaine des Marmousets. [Une église était construite à cheval sur une rivière qui parcourant la rue. Fragilisée elle fut démolie en 1749]. Prenons la rue du château sur la droite, puis la rue Chiron sur la droite et pour finir la rue basse du château. [Cette rue plonge le visiteur dans le chambery du Moyen Age]. Nous arrivons au château des ducs de Savoie. [Le comte de Savoie Amédée V achète au XIIIe siècle le château aux anciens seigneurs de Chambéry : la ville devient capitale. Le château remplit quatre fonctions essentielles : résidentielle, défensive, religieuses et administrative. Au XVIe siècle les ducs de Savoie installent leur capitale à Turin, mais Chambéry conserve un rôle administratif fort]. Nous pouvons entrer dans la première cour. En ressortant nous prenons à gauche la route de la trésorerie, puis la rue Pierre Veyrat sur la gauche, nous arrivons place Mâché, grimpons les escaliers pour voir la demie tour. [La tour Yolande abrite le grand carillon, l'un des plus grands au monde avec 70 cloches]. L'esplanade devant le château est très arboré et sert aux joueurs de boules. Redescendons place Mâché et prenons la rue Jean Pierre Veyrat, puis à droite la rue de la place de Genève [les Halles sont un Îlot commercial et un marché couvert sur la façade se trouve les armoiries de la ville] poursuivons la rue [ce quartier fut reconstruit après le bombardement alliés du 26 mai 1944. La gare de triage représentant un important noeud de communication fut fortement touchés, mais l'imprécision du bombardement à haute altitude fit de nombreuses victimes civiles et démolies de nombreuses habitations sur 4 hectares.] Poursuivons par la rue de l'herberie nous arrivons place de l'hôtel de ville [Le bâtiments fut édifié en 1863 pour marquer le rattachement de la Savoie à la France.] Poursuivons par le passage Jean Planche dédale de petites rues et passages. [Jean Jacques Rousseau à passé plus de 10 ans Chambéry de 1731 à 1742. Nous trouvons une plaque sur l'immeuble qu'il habita.] Nous débouchons rue de la métropole que nous prenons à gauche et nous retrouvons la place de la cathédrale.
La Cathédrale
Le Château des Ducs
Promenade dans les rues
Promenade dans les rues
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