samedi 2 novembre 2024

Randonnée Le Plus Loin Possible 2024 Etape 106 Chambéry - Entremont le Vieux (Epernay) (Massif de La Chartreuse)

Poursuite de mes promenades autour de la France (Randonnée Le Plus Loin Possible) Aujourd’hui nous entrons dans le Massif de la Chartreuse

 Samedi 8 juin - Chambery - Entremont le Vieux

 


 

 Carte Open Street     Trace GPS       Carte Randogps

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Le code mobile de cette randonnée est b374665

 Carte VisioRando Toucher le lien puis le rectangle à coté du numéro

 Km     Temps   Arret    V/g      Vd        dénivelé          IBP
 21,5     5h20     1h00     4          3,4         1165              96

L'indice IBP est un système d'évaluation automatique de la difficulté d'un itinéraire parcouru en vélo tout terrain, en vélo de route, en randonnée pédestre ou en course.

Cet indice est très utile pour connaître la difficulté de différents itinéraires et afin de pouvoir les comparer.

Il est important de ne pas confondre le degré de difficulté d'un itinéraire avec l'effort physique déployé pour le réaliser : un indice IBP de 60 sera un parcours très difficile pour une personne non entrainée, normal avec une préparation physique moyenne et très facile pour un professionnel.

Aujourd'hui les choses sérieuses commencent, c'est le départ de la traversée de la Grande Chartreuse. Comme je ne suis pas comme tout le monde, je n'ai pas choisi le GR 9 et ses magnifiques paysages des hauts plateaux. (Encore un que je n'aurais pas sur mon passeport de randonneur) J'avais lu qu'il y avait des passages difficiles certain même interdit autour du Mont Granier. Je n'ai plus l'âge de me retrouver sur de petits sentiers comportant des pierriers glissant vers l'abîme avec un sac de 14 kg sur les épaules. J'ai choisi une traversée plus calme et plus tranquille de la, ou, des vallées d'Entremont. Pas simple à tracer, ce n'est qu'une succession de balisage jaune mélangé de GR et de GRP. J'avais tracé cet itinéraire en pensant que comme je marchais  au cœur de la vallée, au cas où les chemins deviennent impraticables ils y auraient toujours une route pour me sauver. Maintenant que j'ai traversé le massif j'ai constaté que les balisages jaune sont parfaitement entretenues, chose que je n'avais pas trouvé dans les Pyrénées. Aujourd'hui pour entrer en Chartreuse, je franchis le col Granier et en sortant dans trois jours j'aurais le col de Porte, me permettant de rejoindre Grenoble.

[Le massif de la Chartreuse est un massif montagneux des Préalpes, situé en majeure partie dans le département français de l'Isère et aussi dans celui de la Savoie, constituant une région naturelle. Il culmine à 2 082 mètres d'altitude à Chamechaude. Il est constitué essentiellement de calcaires disposés en successions d'anticlinaux et de synclinaux formant de longues lignes de crêtes orientées du nord au sud. Les dépressions, au fond desquelles coulent le Guiers et ses affluents, sont séparées par des cols. Le massif, soumis à un climat océanique montagnard, connaît des précipitations
relativement importantes mais l'eau est peu présente en surface ; elle s'écoule rapidement dans les réseaux karstiques creusés dans le calcaire. Le massif a été influencé au cours de son histoire par la présence, depuis le XIe siècle, de l'ordre des Chartreux qui a fondé le monastère de la Grande Chartreuse et contribué à modeler le paysage en développant une économie d'élevage, un début d'industrie et des voies de circulation. L'ouverture du massif par le biais de routes lui apporte, au xxe siècle, un essor économique : l'agriculture se spécialise et la sylviculture ainsi que le tourisme se développent. Le nom Chartreuse est probablement issu du nom de Saint-Pierre-de-Chartreuse au Moyen Âge : Calma Trossa, la « prairie troussée », c'est-à-dire une prairie labourée ou défrichée en francoprovençal. Il a ensuite évolué en Charme Trousse, puis Chartrousse ou Chatrousse, nom que l'on retrouve encore au xvie siècle. Cette évolution est semblable à celle de deux sommets du massif : Chamechaude, la « chalme dépourvue de 

végétation », et le Charmant Som, le « sommet de la petite chalme », où la « chalme » désigne une chaume, un pâturage. Ainsi, lorsque saint Bruno et ses six compagnons s'installent en ces lieux en juin 1084, ils prennent le nom de ce village voisin, et le latinisent en Cartousia (XIe siècle), d'où Cartuseria (XIIIe siècle) puis Cartusia ; les moines deviennent des Cartusienses. Une autre hypothèse, plus ancienne, veut que le nom dérive de catorissium ou caturissium (voire de formes plus anciennes telles Catourisa au VIIe siècle ou Catuserias au Xe siècle), lieu où l'on trouve des chaumières, mais qui est également rapproché étymologiquement du
peuple celte des Caturiges, de catu, « combat », et riges, pluriel de rix, « roi » ; cette explication est reprise par Alain Rey dans son Dictionnaire historique de la langue française. Toutefois l'évolution de ce nom à celui de Chatrousse ne s'explique pas par les modèles phonétiques habituels et rend cette hypothèse douteuse. Le nom moderne du massif apparaît pour la première fois sur une carte d'Oronce Fine en 1525. Gilles Boileau de Bouillon écrit sur la sienne, en 1556, « le Grand Chartreux ». L'usage de ce nom est donc bien ancré lorsque les géographes Raoul Blanchard et son élève Jules Blache, à la fin des années 1920 et au début des années 1930, travaillent sur les Préalpes françaises ; même s'ils alternent « massif de la Chartreuse » et « massif de la Grande Chartreuse », ils valident et popularisent ce nom].
 Me voilà parti de bonne heure malgré un manque de petit déjeuner mon hôtel ne le servait qu'à 8h00 le matin, mais dans la chambre il y a une bouilloire et du café. Hier, j'ai ramené du pain du restaurant. Je traverse la moitié de Chambéry, par la rue Fabre, passons devant la mairie, puis la rue Saint Réal, longeons la façade de la cathédrale et prenons le petit passage nous faisant aboutir rue de la Croix d'Or que nous prenons à gauche. Arrivé place du  théâtre nous prenons à droite la rue Denfert Rochereau, à  la médiathèque nous prenons à droite rue de la République jusqu'au faubourg du Baucage, nous trouvons un vieil escalier de pierre "la monté Saint Martin". Voilà cela commence à  monter. Nous retrouvons la D 912 que nous prenons à droite et poursuivons notre monté jusqu’à la fontaine Saint Martin qui ressemble à un lavoir. Nous retrouvons le GR 965. Prenons le chemin de Jean Jacques Rousseau, grimpons jusqu'au petit chemin sur la droite, et poursuivons notre grimpette dans les bois. Mon souvenir c'est que j'ai du mal à vraiment savoir si malgré le fléchage j'étais sur le bon chemin. Nous Grimpons vers Vidonne  et les Charmettes. À Vidonne nous retrouvons le bitume et de belles maisons certaines disposent d'une vue sur la montagne nous entourant. Par moment un sommet qui me semble connu apparait… je crois que c'est le sommet du Mont Granier et je pense à une balade rapide. Le temps est gris, il ne fait pas très chaud, je suis déjà mouillé, par la monté que je vient de faire. La route s'arrête aux châteaux d'eau, nous poursuivons notre chemin dans les taillis, puis traversons une plaine. Je me rends compte que Chambéry est tentaculaire toutes les vallées sont à fortes densités humaines et auto routières. Nous débouchons sur une route au niveau d'un carrefour, sont tranquilles ici, c'est la campagne, mais il faut la voiture. Je pense peut-être à tort qu'il ne faut pas avoir oublié son pain je n'ai pas vu un seul commerces. Poursuivons le GR qui après un bout de bitume retrouve un chemin dans la charmille. Nous descendons jusqu'à Chanaz et remontons aux premières maisons entre prairies et bois. Abandonnons un balisage jaune et poursuivons vers quelques maisons par un chemin bitumineux. Au carrefour remontons la rue sur quelques centaines de mètres sur la droite, puis de nouveau un chemin sur la gauche. Nous prenons la direction de la Croix de la Coche. Après être descendu pour passer le ruisseau du Bondat nous remontons et débouchons sur une route que nous remontons. Le temps se dégrade, il bruine, je bâche le sac et mets le haut de mon imper, cela me permets de faire une pose, je viens de partir et j'en ai déjà plein les bottes, depuis Chambéry nous n'avons fait que monter et descendre. Je loupe la bifurque du GR, ce n'est pas le moment de ce rallonger il reste de la route à faire. Nous grimpons jusqu'à la Croix de la Coche. [Coche ; signifie "passage" il est situé à 610 mètres de haut. Il servait de communication pour les villages De St. Baldoph, Haut De Barberaz, et de Montagnole. Au XVII et XVIII e siècle il y avait quatre processions par an. En 1853 on décidat de replanter une croix, elle ne resistat pas aux orages et au terrain instable. En 1872 on decidat d'acheminer une croix de pierre se trouvant devant l'église d'un village. Il fallut sept paires de boeufs pour transporter les différents éléments. En 1881 elle fut de nouveau abattue par un formidable orange, elle fut reconstruite plus resistante encore.  Aujoud'hui un pèlerinage a lieu le jour de l'ascension]. De la haut nous devrions avoir un beau point de vue, les nuages étant denses malheureusement je ne vois pas grand chose. Je cherche un peu mon chemin entre GR, balisage jaune, VTT, et trek, les tracés se confondent un peu. Suivons le GR en direction de Croix de Bois, des Châtaigniers et Saint Baldoph, nous faisant traverser le passage de la coche et redescendons de l'autre coté par un chemin peu facile le long d'une ligne à haute tension. Nous changeons de vallée et j’ai de la montagne enneigé face à moi. C'est raide, j'ai du mal à descendre, comme il pleut les roches sur le sol sont glissantes. Deux trekkeurs montent, ils ont encore plus de mal que moi, ils essaient de courir, mais piétine et finissent par marcher. Nous avons changé de vallée et maintenant j’ai la Chartreuse sous les yeux, je suis au hameau de la Grande Montagne. Fini l'urbanisation des vallées menant à Chambéry, maintenant ce sont de petits hameaux. je suis certain que le sommet de la montagne que j'avais vu tout à l'heure c'est bien le Granier. Il se dresse la devant nous, ou un peut à gauche, suivant les circonvolutions du sentier. Nous débouchons sur la D 12 a, que nous prenons à droite. De bruine, je passe à petite pluie. Je quitte ici le GR 965 qui m'éloigne de mon but. Je grimpe la côte des cyclistes sous la pluie, parfois le Granier disparaît derrière les nuages. Le pourcentage de la côte est important, nous traversons les hameaux du Mont Charvet et de Grande Montagne, je fais plusieurs poses. Nous débouchons sur la D 912, pas très loin des tunnels du Pas de la Fosse. Prenons à gauche. Ici sans point de vu se trouve un banc je fais de nouveau une pose et je mange un peu pour retrouver  des forces. Je suis dépité, il me semble avoir marcher des heures et je ne suis qu'a 10 km de Chambéry. Je repars en suivant la départementale, un peu de voiture, mais surtout des vélos. La pluie ne les décourages pas. Passons le village de Charcosse, puis le pont du Rousselet. Nous arrivons au carrefour avec la D 12, route menant au village d'Apremont [Dans la nuit du 24 novembre 1248, un retentissant éboulement du Mont Granier façonna à jamais le paysage de la Cluse de Chambéry. C'est ainsi qu'est né ce terroir d'exception, parsemés de bloc de rochers qui confèrent au vignoble une réelle spécificité. Situées à une altitude moyenne de 350 mètres et baignées par le soleil levant, les vignes d'Apremont sont travaillées depuis des siècles par les hommes.
Le cru apremont s'étend sur trois communes (Apremont, Saint-André-les-Marches et Saint-Baldoph) ce qui représente au total 400 hectares. Il est le cru le plus important des vins de Savoie. Ce succès est dû à l’importance de sa production. Ce vin est diffusé dans toute la France. Le cru d’Apremont comporte 121 viticulteurs, une cave coopérative, 4 maisons de négoce et une vingtaine de caveaux ouvert aux publics. Les sols calcaires de la commune d'Apremont dû à l’éboulement du 24 novembre 1248 sont particulièrement propices à l'élaboration des vins blancs et leur production est trois fois plus importante que celle des vins rouges. C’est pour cela que le cru Apremont bénéficie de l’appellation Perlant. Il y a 16 villages qui ont leur nom à l’AOC vin de Savoie dont Apremont]. Je fais une pose, des cyclistes me demande si j'ai besoin d'aide. Je me pose la question ne suis-je pas trop vieux pour poursuivre, si mon état de fatigue ce voit autant. Je reprends ma marche après avoir rêvé d'un petit verre d'Apremont pour retrouver des forces. Je poursuis ma grimpette. Je passe le pont des Favières et après les virages je fais une nouvelle pose cette fois ci je me cache dans le bois. Plus je m'approche du Granier et plus je comprends pourquoi ses alentours sont interdits, il me semble que des blocs de pierre sont encore tombés, la pierre semble plus neuve, je veut dire moins noir de pollution, ou d'umus  [Le mont Granier s'appelait auparavant le mont Apremont, et a été rebaptisé à la suite d'une catastrophe avec le nom d'un des villages engloutis. Réciproquement, le village d'Apremont, construit sur les éboulis, a pris l'ancien nom de la montagne. Le toponyme Granier dérive de l'ancien français « granier, grenier » ou de « grange » (du latin granea). Il s'agit du nom d'une commune de la petite région des Marches, où se trouvait un monastère — monachi Graneriis (Granarium, Granerium) — mentionné au XIe siècle dans le Cartulaires de l'église cathédrale de Grenoble dits Cartulaires de Saint-Hugues, et qui fut détruite par l'éboulement de 1248. Le nom est ensuite passé à la montagne. Vous n’aurez aucun mal à reconnaître le Mont Granier dont le profil acéré aux nuances de gris, traduit le mouvement des roches calcaires et de leurs éboulements. Il culminant à 1 933 m d'altitude.
 
 
Rassurez-vous, si cette montagne s’effondre sur ses bordures, elle est étroitement surveillée et les zones à éviter bien identifiées. Soyez discrets, les bouquetins, chamois et marmottes ne sont pas loin. La Réserve des Hauts de Chartreuse regorge de richesses visibles et invisibles. Il domine la vallée du Grésivaudan et la combe de Savoie de sa face est d'une part, et la cluse de Chambéry de sa face nord d'autre part. Cette face nord est constituée d'une falaise de près de 900 m de hauteur, apparue dans la nuit du 24 au 25 novembre 1248 à la suite d'un gigantesque glissement de terrain ayant fait disparaître une partie de la montagne. C'est probablement le plus grand éboulement connu de l'histoire de l'Europe. Le nombre de victimes est estimé à près de 1 000, et cette catastrophe a donné naissance à l'une des plus grandes falaises calcaires de France avec 700 mètres d'à-pic.
Le Granier est une montagne calcaire. Il est karstique, c’est-à-dire qu'il possède un réseau de grottes et de galeries creusées par l'eau (jusqu'à 500 milligrammes de calcaire par litre d'eau de pluie). Il a ainsi été recensé 341 gouffres de 10 à 560 m de profondeur, correspondant à 66 km de galeries. Certaines sont de grandes dimensions. Le Granier est également entaillé par de nombreuses failles. Ces réseaux constituent le point de faiblesse de la montagne qui, combiné avec des pluies abondantes, conduira à la catastrophe.
Les causes physiques exactes de l'écroulement font encore débat, bien que la thèse de Jean Goguel et Albert Pachoud, parue en 1972, semble gagner les faveurs des spécialistes. Une partie de la corniche, calcaire, cède, et tombe sur un terrain composé de strates de marnes valanginiennes, gorgées d'eau des pluies abondantes de l'automne. Cette chute déclenche un glissement du terrain marneux. Le frottement des strates l'une contre l'autre, pendant ce glissement, crée une élévation de la température qui provoque la vaporisation de l'eau présente dans les interstices. Cette vaporisation de l'eau accélère le glissement et génère des coulées de boue. Celles-ci entraînent dans leur chute non seulement les fragments de la corniche, mais également tout un pan de la montagne, qui vient de perdre ainsi une partie de la base sur laquelle elle était posée. La largeur de la falaise ainsi créée est de 700 à 800 m, sa hauteur est d'environ 900 m.
Plusieurs légendes circulent sur les raisons de l'événement. L'une d'elles indique qu'il s'agit d'une punition divine infligée à Jacques Bonivard, qui aurait chassé les moines du prieuré de Saint-Benoit, à Granier, et s'était installé chez eux. L'historien Stéphane Gal (2018) quant à lui relate le récit du franciscain Jacques Fodéré (1619) qui aurait cherché à donner un contexte politique à la légende en désignant ce même Jacques Bonivard, courtisan à la cour de Savoie, qu'il accuse d'avoir intrigué pour que Thomas Ier s'allie au pape contre l'empereur et qu'il aurait reçu en récompense le prieuré de Saint-André en commende. Une autre version indique que sa réussite rapide au sein de la cour de Savoie, ainsi que sa prétendue « cupidité », auraient provoqué « la colère divine » et donc l'écroulement. Ces moines s'étaient réfugiés dans le sanctuaire de Notre-Dame de Myans. Le nombre de victimes a souvent été estimé à plus ou moins 5 000 personnes, reprenant les estimations des textes médiévaux. Amédée Guillomin, dans un article, « Les Abîmes de Myans » paru dans la Revue de géographie alpine en 1937, interroge les différents documents relatifs à la catastrophe et démontre que même avec des estimations basses d'une population de 3 600 habitants sur le territoire, on se trouverait avec une densité de plus 240 hab./km2. En 1937, la densité locale de la cluse chambérienne, sans la ville, est estimée à 85 hab./km2. Ainsi, il estime que le nombre de victimes envisagées peut être tout au plus de 2 000 personnes. Estimation que l'on retrouve dans des ouvrages plus récents.
Cinq paroisses ont été entièrement détruites par ensevelissement. Deux autres paroisses ont été partiellement détruites. Le volume des éboulis est estimé à 500 millions de m³, les roches de la corniche ayant déclenché l'éboulement ne composant que 1 % du total. Les éboulis ont suivi la pente naturelle vers le nord-est et ont été stoppés par les moraines des Marches, de Murs et de Seloge (soit un peu plus loin que le tracé de l'autoroute actuelle). Les chercheurs du laboratoire de géologie de l'Université de Savoie ont ainsi calculé que le déficit de terrain se montait à 180 m sous le col du Granier, et qu'il y avait une accumulation sur certaines zones de plus de 40 m d'éboulis. Située à Myans, la Pierre Hachée, de plus d'un millier de mètres cubes, a roulé sur 5 km. La partie haute de la face nord du Granier fut gravie pour la première fois en 1967 par le guide chamoniard Yannick Seigneur en compagnie de Claude Jager, Jacques Martin, André Parat, Jean-Paul Paris et Gérard Rubaud. L'intégralité de la falaise ne fut vaincue, en hivernale, que par le guide chambérien Benoît Robert, 30 ans, et son équipier Jérémie Ponson, 23 ans, du 12 au 17 février 2003. Les deux hommes ont profité de la formation d'une langue de glace sur les 350 mètres de la partie inférieure de la falaise, la piètre qualité de la paroi n'autorisant pas son escalade en condition normale.
Dans la nuit du 8 au 9 janvier 2016, une partie du pilier nord-ouest s'éboule en direction d'Entremont-le-Vieux, où les habitants sont réveillés à 5 heures du matin. Cet événement gravitaire est le plus important observé sur cette montagne instable depuis 1953, même s'il demeure bien moins important que ce précédent.

L'éboulement, visible depuis Chambéry, fait 85 mètres de large sur 185 mètres de haut et part du pied de la croix installée en 1938. L'effondrement représente 55 000 m3 de roche, sur une hauteur de 187 mètres et une largeur de 72 mètres. Les derniers éboulis sont arrêtés par des arbres à 300 m des maisons les plus proches. Je comprends pourquoi certaine partie du Granier sont interdits aux randonneurs]. Me voilà reparti, dans la dernière partie du col, je croise mes cyclistes qui s'étaient inquiétés de ma santé. Ils ont le sourires, ils ont réussi, à moins que ce soit de me croiser et de constater que je n'étais pas en détresse un peu plus bas. Je passe le col relient la vallée des Entremonts à la cluse de Chambéry. Pas de pose au col mais un arrêt tout de même pour les photos. Au col, un "Estaminet", les cyclistes y font la pose avant de redescendre. Je ne redescends pas tout de suite par la route, longe l'entrée du parking et suis le chemin balisé en jaune en direction des Ravines, Mont Joigny, Grange de Joigny. Cela grimpe un peu, nous passons de 1133 à 1196 mètres . Ce n'ai rien par rapport à ce que nous venons de faire. Chambéry est a 286 m d'altitude et le col à 1133. Laissons sur la droite le balisage montant vers le belvédère, puis celui ce dirigeant vers le Mont Joigny. Entre les deux et avant la forêt nous avons une belle vue sur le Granier, la Balme à Colon et la Tête de Lion. Un peu plus loin nous rencontrons le GRP du tour de la Chartreuse que nous prenons à gauche en direction de la Mignardière et Epernay que l’on rejoint en 1h25. Après toute cette montée bitumineuses vers le Granier, puis la douce pente, sur un beau chemin au pied du Mont Joigny. Je trouve ce petit sentier bien difficile et gadouilleux. Certainement la fatigue. Nous traversons les quelques maisons des Ménardiere, poursuivons notre descente, laissons un balisage jaune partir vers le village de la Coche, descendons le GRP vers le hameau des Pins, ou nous retrouvons le bitume. Attention à ne pas louper, l'épingle à cheveux sur la droite nous faisant reprendre un sentier. Nous descendons jusqu'à Brancaz. Faisons un détour par le Plan Martin avant d'arriver sur la carte à Epernay. Je suis perdu sur le terrain je suis à Entremont le Vieux. La commune d’Entremont le Vieux a pour chef-lieu Épernay. Qu'elle connerie cette nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022. La carte ne respecte pas les noms des villages sur le terrain et prend le nom qu'un énarque n'ayant certainement jamais quitté son bureau à défini sur son ordinateur. C'est certainement utile pour des statistiques mais ce n'est certainement pas à prendre au pied de la lettre. 
Le village est enclavé dans la vallée des Entremonts. Son altitude moyenne est de 816 mètres environ. Sa superficie est de 33.01 km².
L’une des caractéristiques principales de la commune est la dispersion des habitations dans un ensemble de 26 hameaux. Le toponyme Entremont-le-Vieux signifie « entre les montagnes », par opposition au village de Saint-Pierre-d'Entremont, dit « le neuf ».
La paroisse d'Entremont relève des seigneurs de Montbel. La vallée est un enjeu au cours de la période médiévale entre les comtes de Savoie et les Dauphins du Dauphiné.
L'église d'Entremont-le-Vieux, Notre-Dame d'Epernay, était sur la place du village depuis le Moyen Âge, à l'emplacement de l'école actuelle. Un incendie ravagea le bâtiment en 1653. Elle comportait des peintures remarquées sur la voûte. Son clocher fut arasé à la Révolution. Le curé Jacques Bovagnet trouve à son arrivée en 1838 un bâtiment vétuste mais surtout trop petit pour la population en augmentation (1 800 habitants), malgré une nef côté nord ajoutée en 1830. Une nouvelle église est édifiée de 1844 à 1850, financée par les habitants et un don du roi Charles-Albert. Une travée supplémentaire est construite en reculant la façade en 1897, financée par les pères Chartreux. Ravagés en 1995, le clocher et les cloches (qui dataient de 1654) ont été entièrement refaits.
En 1934, le fruitière des Entremonts, réputée pour le lait, le fromage et des produits du terroir, est construite à Entremont-Le-Vieux.
En 1988, on découvrit à l'intérieur d'une grotte, sur le flanc du massif du Granier, l'un des plus importants sites archéologiques d'ours des cavernes. Cette découverte a conduit à des recherches approfondies sur l'existence de ces animaux dans la vallée.

 Quelques images du musé ou l'histoire de l'ours des cavernes est très bien expliqué par un film d'animation et des vitrines.

La fruitière, qui me rappel cette publicité que seul les vieux comme moi se souviennent... elle est tellement passé à la télévision et sur les radio avec le slogan « Entremont, c’est autrement bon » a traversé les décennies. La marque, communique depuis les années 1970.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distance totale: 21.55 Km 
Dénivelée positive accumulée: 1188.97 m
Dénivelée négative accumulée: 625.9 m
Altitude maximale: 1197 m
Altitude initiale: 286.1 m
Pourcentage de montée: 8.4 %
Pourcentage de descente: 11.03 %
 
 Montées  Distance Km  Km au total en %  Vitesse en Km/h  Temps h:m:s
   Entre 30 et 55%  0.042  0.2  1.69  0:01:30
   Entre 15 et 30%  1.369  6.35  2.73  0:30:05
   Entre 10 et 15%  2.714  12.59  3.69  0:44:08
   Entre 5 et 10%  5.769  26.77  4.07  1:25:01
   Entre 1 et 5%  4.26  19.77  4.26  0:59:57
   Total  14.155  65.69  3.85  3:40:41
 Terrain plat
   Dénivelées de 1 %  1.719  7.98  4.63  0:22:15
 Descentes
   Entre 1 et 5%  1.386  6.43  3.78  0:22:00
   Entre 5 et 10%  1.713  7.95  4.74  0:21:42
   Entre 10 et 15%  1.224  5.68  3.59  0:20:26
   Entre 15 et 30%  1.212  5.62  2.99  0:24:19
   Entre 30 et 55%  0.142  0.66  2.65  0:03:12
   Total  5.676  26.34  3.72  1:31:39
  Total trace:   21.55  100 %  3.86  5:34:35

 

 
 
 
 Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire