samedi 2 novembre 2024

Randonnée Le Plus Loin Possible 2024 Etape 105 Aix les Bains - Chambery

 Poursuite de mes promenades autour de la France (Randonnée Le Plus Loin Possible) Aujourd’hui nous sommes au bord du Lac du Bourget

 Vendredi 7 juin - Aix les Bains - Chambery

Chambéry ; Au cœur du Sillon Alpin entre Lyon et Turin, Genève et Grenoble, Chambéry Montagnes est un carrefour important des voies de communication européennes.

Aujourd’hui j’aurai pris le train, je n’aurais pas perdu mon temps


 

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Km     Temps   Arret    V/g      Vd        dénivelé          IBP

26       4h25     1h00     5,9       4,8      97 +  108 -       63 HKG

 

Aix les Bains, ma surpris, c’est très étendu, le premier jour, j’ai cherché le lac partout et j’ai même eu du mal à le trouver, n’ayant pas compris qu’il fallait franchir la ligne SNCF.

Au néolithique, les hommes s’installent dans les villages sur pilotis des bords du lac. D'après les fouilles archéologiques, à l'époque romaine, l’habitat s'est développé autour des thermes et du «temple» dit Temple de Diane. L'existence de sources minérales chaudes est manifestement à l'origine du développement d’un vicus dépendant de la cité de Vienne. Du Moyen-âge à la Révolution, Aix-les-Bains était une petite bourgade de province, d'environ un millier d'habitants. La ville se déclinait en un bourg clos d'un rempart, et d'une dizaine de hameaux ruraux. En avril 1739, suite à un incendie qui a détruit près de la moitié de la cité, le plan de reconstruction prévoit un alignement des rues et des règles d'urbanisme comme l'interdiction de construire des maisons de plus de deux étages. De 1779 à 1783, le roi Victor Amédée III fait construire un établissement thermal à l’origine de la naissance du thermalisme moderne. Après avoir été longtemps éloigné des préoccupations aixoises, le lac commence à prendre un peu d'importance à la fin du 18e siècle.D'abord fréquenté par les bateaux ravitaillant les troupes de l'Armée des Alpes, il est aménagé pour l'exportation de marchandises. Le thermalisme devient à la mode avec l'Empire et amène à Aix-les-Bains des personnalités. On assiste à la naissance de l'infrastructure hôtelière. Le nombre de curistes triple en 6 ans et atteint 1200 en 1808, date à laquelle est levé un plan d'embellissement des rues. L'Annexion de la Savoie à la France, en 1860, permet un nouvel essor du thermalisme en supprimant les difficultés douanières. Le transfert de la voie ferrée et la construction de la gare à son emplacement actuel, en 1866, marquent définitivement le paysage urbain. De nouveaux types d'hébergements émergent, les palaces ou, pour les plus aisés, les villas de villégiature. Le centre-ville est presque entièrement remanié entre 1875 et 1910. De nouveaux espaces urbains sont créés, comme la place de la mairie, la place du marché, déplacement de l’église… tout vise à aérer le centre ancien, à structurer l'espace urbain selon les secteurs d'activité. Le Grand Port, agrandi, devient un lieu touristique autour de 1875 et reçoit les bateaux à vapeur de liaison avec Lyon et des bateaux pour les promenades sur le lac. Dès les années 20, la ville diversifie son économie. La société La Savoisienne implante à Aix-les-Bains la première grande usine, spécialisée dans les constructions électriques. Jusqu'à la 2e guerre mondiale, les constructions se développent le long des avenues principales. Mais l'explosion démographique des années 50 conduit à l'élaboration de plans d'urbanisme successifs qui prennent en compte l'ensemble du territoire communal. Après la guerre de 1939, Aix-les-Bains devient la 1re station thermale de France avec, dans les années 80, près de 60 000 curistes. C'est toute cette histoire urbaine qui a dessiné la géographie particulière de la ville actuelle, avec son centre urbain, ses cœurs de quartiers aux visages de villages, et notamment, ces immenses zones pavillonnaires. https://www.aixlesbains.fr/Loisirs/Histoire

Je rejoints la rue de Genève et me balade dans le centre ville, je prends à droite l’avenue du Petit Port, puis à droite et encore à droite la rue du Temple, en premier lieu je suis un peu déçu, je pensais trouver beaucoup plus de vieux immeubles, et constate que la rue est une alternance d’immeubles neufs en béton et de vieux bâtiments reconnaissables à leurs petits balcons en fer forgés soutenu par des consoles certainement en pierre. Nous passons devant le temple [L’église Saint-Swithun témoigne de la forte présence de la communauté britannique à Aix- les-Bains de la seconde moitié du 19e siècle au début de la Première Guerre mondiale. Station thermale très en vogue, la ville compte plus de 3000 anglais en 1884. Ses équipements urbains et son ambiance évoluent sous leur influence, encore sensible aujourd’hui au travers des noms de nombreux hôtels et de rues: Windsor, Iles britanniques, Bristol, Cottage... Aix-les-Bains so british ! Au 19e siècle, à l’époque du Romantisme, les Alpes sont à la mode en Grande-Bretagne, première puissance internationale. Aix-les-Bains, ville d’eaux située entre lac et montagnes, attire tout particulièrement la population britannique, qui s’y installe et propose son mode de vie : boutiques spécialisées, salons de thé, mais aussi goût pour la marche en montagne, pour l’herborisation, le dessin et l’aquarelle. Pour la satisfaire, Aix s’équipe d’équipements sportifs de haut niveau qui la caractérisent encore aujourd’hui : golf, hippodrome, club nautique, tennis club et – aujourd’hui disparu – tir aux pigeons ! En 1909, le Cercle organise une grande fête avec bal et feu d’artifice en hommage à la colonie anglaise. 
Une église anglicane très fréquentée L’église Saint-Swithun est édifiée sur le projet du chevalier Samuel Saint-Swithun Burden Whaley, qui obtient des fonds de la ville et des curistes anglophones pour la construire. Elle ouvre au culte en 1870, et est immédiatement très fréquentée. Le journal national Great Britain Messenger note à l’époque que « la vie paroissiale à Aix jouit d’un atout dont peu de villes comparables sont dotées sur le continent ». L’église, aux murs de calcaire et au toit couvert d’ardoises, s’inscrit dans la sobriété des édifices anglicans. 
Aix « station des Reines et Reine des stations »La reine Victoria fréquente l’église Saint-Swithun à l’occasion de ses trois séjours aixois, en 1885, 1887 et 1890. L’église Saint-Swithun, rachetée par la Ville à l’église d’Angleterre en 1976, devient un centre œcuménique et culturel. Elle abrite un orgue d’origine très précieux, plusieurs fois restauré, que l’on entend lors de concerts. https://vpah-auvergne-rhone-alpes.fr/ressource/%C3%A9glise-saint-swithun-aix-les-bains ]. Remontons l’avenue Victoria sur la gauche, traversons la rue du Casino et prenons la rue de Genève sur la droite Nous arrivons sur la charmante petite place Carnot. Je remonte la rue des bains et arrive Place des Thermes déception la façade est derrière des 
panneaux de bois.  
 
 
[Les Thermes nationaux sont un lieu historique et incontournable du patrimoine aixois depuis leur création. Plusieurs aménagements ont été entrepris depuis, jusqu’à la fermeture en 2008 et le transfert de l’activité à Chevalley. Ils accueillent aujourd’hui plusieurs services, mais ils sont surtout les gardiens d’un patrimoine remarquable qui se dégrade à vue d’œil et que nous devons sauver, restaurer et réhabiliter. Un concours d’architectes a ainsi été lancé en juillet 2018 pour mener à bien ce vaste chantier de rénovation, et donner une nouvelle silhouette à cet édifice. L’idée ? Restaurer et allier le patrimoine existant à un projet d’architecture contemporaine assumé. https://www.aixlesbains.fr/Contenus-partages/Rehabilitation-des-anciens-Thermes-3
Hum c’est très jolie sur le papier, rien de nouveau dans le ciel de l’architecture. Les thermes bâtiment horizontale, surmonté de batiments verticaux agrémentés de balcons verdoyant, parce que c’est la mode. Des arbres en pot sur le balcon ça n'a jamais fait une forêt, et puis cela cache la lumière. Moi j’aime pas, j’ai l’impression d’être à Créteil avec des bâtiments (en mieux tout de même) appelé les choux. Je vous rassure je n’aime pas non plus cet abandons et les panneaux de bois.
Depuis l'Antiquité, les bâtiments des thermes nationaux n'ont cessé d'évoluer et de s'agrandir. Durant l'année 1772, la venue du duc de Chablais entraîna la prise de conscience de cette richesse et donna naissance à un projet royal de bâtiment de bain. Les anciens thermes ont donc été inaugurés durant 1783, les thermes Victor Amédée furent rapidement sous-dimensionnés. Par conséquent, une première annexe fut achevée en 1832, sous le règne du roi Charles Albert. Après l'essor du thermalisme, de nouveaux besoins en bâtiments se firent ressentir. Dès l'année 1855, on étudia alors la construction d'un nouvel établissement thermal. Les travaux confiés à l'architecte Pellegrini ne furent achevés que sept ans après, en 1862, à la suite de problèmes financiers. Ce nouveau lieu fut complété dès 1881 de l'annexe Revel, bientôt suivie d'une autre, l'annexe Lecoeur, achevée en 1899. Après un long arrêt, seulement entrecoupé de travaux de modifications, une nouvelle phase de construction importante fut commencée dès 1933 avec les thermes dit Pétriaux qui augmentaient considérablement la surface bâtie du départ. Puis, entre les années 1971 et 1974, une dernière phase de constructions fut entreprise. Sous l'architecte Mabileau, une tour administrative de 7 étages fut construite dans le bâtiment Pétriaux. On peut aussi préciser que le décor du vestibule des années 1930 est intact. Le bâtiment de Pétriaux conserve aussi deux cabines de luxe. Leur décoration est en mosaïque de style Art Déco. Le 9 mars 2012, la ville d'Aix-les-Bains devient propriétaire du bâtiment. Elle a en effet acheté les thermes à l'État. Ce changement de propriétaire va notamment permettre à la ville de rénover le lieu voire de le transformer. En 2018, un projet de réhabilitation est en cours. Un concours d’architectes est lancé et les citoyens sont invités à voter pour le projet de leur choix jusqu’au 23/02/19. Les soins thermaux ont été transférés dans les nouveaux thermes privés dit Chevalley. Ils sont situés sur les hauteurs de la ville. Wikipédia]. Faisons le tour de la place de la Mairie [La place a aussi son histoire et ses monuments. À l’arrière de l’hôtel de ville, se trouve le « Temple de Diane » dont on peut voir les murs extérieurs et qui fut intégré au château lors de sa construction.
Cet édifice romain était certainement un Temple, comme semble le prouver son architecture. D’après une tradition médiévale, le temple a été dédié à Diane, mais il est probable qu’il l’était plus à une divinité de la source. Il existe très peu d’archives sur ce monument qui permettraient d’en connaître plus sur son histoire. https://www.hoponmyjourney.com/fr/aix-les-bains-ville-thermale/  sur l’autre place celle de la mairie nous trouvons un arc de triomphe l’Arc de Campus. monument funéraire estimé au 2ᵉ siècle est le plus ancien monument de la ville. Haut de 9 m, il est constitué d’une arcade surmontée d’une corniche et d’une frise. Mais sa fonction exacte n’est pas réellement définie. Certains disent qu’il symboliserait le passage vers l’au-delà. https://www.hoponmyjourney.com/fr/aix-les-bains-ville-thermale/ L'Arc de Campanus, selon l'hypothèse actuellement retenue par les archéologues, est daté de la fin du Ier siècle. Il porte juste au-dessus de la grande arcade une inscription partiellement lisible : L. POMPEIUS CAMPANUS VIVUS FECIT. Au niveau de l'entablement se distinguent sur l'architrave des cartouches avec des noms inscrits et au-dessus de chacun, des niches creusées. Nous ne savons rien sur ce Lucius Pompeius Campanus, qui a fait ériger ce monument aux défunts de sa famille. L'Arc suscite l'intérêt des chercheurs, son emplacement aux abords du temple et des thermes permet de s'interroger sur sa fonction exacte : arc funéraire, arc commémoratif ou porte ouvrant vers les thermes ? https://www.aixlesbains-rivieradesalpes.com/patrimoine-culturel/arc-de-campanus-aix-les-bains/ ]. L’Hôtel de ville [La reconstruction du château actuel débuta au début du XVe siècle par la famille de Seyssel. Des aménagements se sont succédé jusqu'à la fin du XVIIe siècle avec en particulier, l'escalier édifié un peu avant 1600. Acheté en 1866, il devint alors Mairie. L’Hôtel de Ville d’Aix-les-Bains, ancien château des marquis d’Aix, a été conçu selon un plan Renaissance mais dans le style gothique flamboyant en usage dans la 1ére moitié du XVIe siècle.
Le château accueillit la Société du Cercle de 1824 à 1849. Il fut finalement acheté par la Ville en 1866 pour y installer les bureaux de la Mairie. L'ensemble a été classé monument historique en 1890. Il a connu alors plusieurs modifications dont le bâtiment au nord de l'escalier qui sert aujourd'hui d'accueil pour la Mairie. https://www.aixlesbains-rivieradesalpes.com/patrimoine-culturel/hotel-de-ville-le-chateau-des-marquis-daix-aix-les-bains/ L'hôtel de ville d'Aix-les-Bains fut autrefois un château seigneurial, construit par les nobles de Seyssel, marquis d'Aix, après la destruction du premier château, installé sur le plateau. Il ne reste presque rien de l'édifice du Moyen Âge, dont les principales tours, probablement du XIIIe siècle, furent démolies à la fin du XIXe siècle. Toutefois, une datation par dendrochronologie du plafond du rez-de-chaussée, permet de dater corps de logis de l'année 1400. Quant au bel escalier d'honneur, il fut érigé à la toute fin du XVIe par Isabeau de la Roche Andry (ou Roche Chandry suivant les textes) à une période où la famille de Seyssel était au sommet de sa puissance, notamment grâce à Claude de Seyssel. Il menait à une très petite chapelle édifiée en son sommet. Le château est racheté par la commune en 1866. La ville le modifie assez superficiellement pour en faire son hôtel de ville, ouvert en 1868. En 1890, l’escalier est classé au titre des monuments historiques, lequel sera suivi par un classement de l'édifice entier à l’exception de l’aile nord en 1982. Wikipédia]. Revenons sur nos pas et prenons la rue Davat en direction de l’église. Il y avait un office et je n’ai pas visité. [L’église Notre-Dame ; Le projet de construction débuta dans les années 1875 sur les instances du curé Pavy. Un concours d'architectes fut organisé pour la concevoir l'édifice religieux et fut remporté par Arthur Bertin. La construction fut confiée à l'entreprise Bonna. Les travaux débutèrent en 1890 pour se terminer en 1892 bien qu'en réalité des modifications fussent encore apportées jusqu'en 1905. Le bâtiment prend la forme d'une croix. L'aspect général est d'inspiration byzantine. La croisée des transepts supporte une coupole. Son clocher de couleur verte, à cause de l'oxydation de sa couverture, est fait de bois, sa tour s’élève à 55 mètres au-dessus du parvis. On peut également contempler ses voûtes en berceau simple qui, pour leur part, sont plutôt d’inspiration romane. Le chemin de croix, en cours de classement à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, provient d’Espagne, d’où il a été ramené par le général Forestier, lors des campagnes de Napoléon. Quant aux tableaux des douze apôtres, classés depuis 1976, et conservés dans le chœur, ils proviennent certainement d’Italie, d’après les expertises, et seraient du XVIIe siècle. Cet édifice domine de ses hauteurs la ville aixoise. Il est très présent dans la vie quotidienne des habitants. Wikipédia]. Je reviens devant la mairie et les Thermes, poursuis par le parc floral [Mis à disposition pour les curistes par le marquis d’Aix, il était considéré comme la plus belle promenade de la ville. C´est pour éviter l´urbanisation de ce jardin, proche de l´établissement thermal, et pour répondre au besoin d´un parc public, que fut décidée, en 1865, la création du parc floral des Thermes.  
L´Etat acheta l´ensemble de la propriété en 1866 et rétrocéda le château et ses dépendances à la commune. Il fut précisé que le clos du marquis d´Aix devait être maintenu à perpétuité à l´état de parc ou promenade publique.
Le parc floral des Thermes fut ouvert au public en 1869 avec des aménagements nouveaux : un réservoir pour l´arrosage du parc en 1869, une serre de production, dite serre hollandaise, construite par l´entreprise Bonna à l´angle sud ouest en 1875, un chalet d´aisances la même année, un nouveau portail au nord en 1897, des tennis au sud en 1903 et 1913, et un kiosque à musique en 1920. En 1933, suite à l´agrandissement de l´établissement thermal, le parc fut entièrement remanié par le célèbre architecte paysagiste parisien, Bouhana, reconnu pour ses travaux au Parc des Princes et à Roland Garros. Les arbres existants furent conservés.
La construction de la pergola et du bassin central fut confiée à l´entreprise Boschetto.La Ville s´engagea dans la construction de deux kiosques-buvettes reliés par un promenoir, quatre kiosques à fleurs, un kiosque pour les autocars et un café-bar (la Rotonde). L´ensemble fut réalisé par l´architecte des nouveaux thermes, Roger Pétriaux. Des espaces de jeux pour les enfants et un nouveau mobilier urbain vinrent compléter l´ensemble. Le théâtre de verdure fut crée entre 1953 et 1954 en complément du promenoir des sources qui n’avait plus qu’une utilité de scène pour les spectacles de plein air.
En 2005, le bassin central fut supprimé pour faire place à la fontaine marocaine, réalisée par des artisans marocains dans le style et avec des matériaux de leur pays, en mémoire des accords sur l´indépendance du Maroc, négociés à Aix-les-Bains en 1956. https://www.aixlesbains.fr/Cadre-de-vie/Ville-fleurie/Le-parc-floral-des-Thermes ]. Voilà mon petit tour dans Aix les Bains, la haut je vois un beau bâtiment mais je n'ai plus le temps de mi rendre. Maintenant il est l’heure de rejoindre le lac, je rejoins la rue Victor Hugo et prends sur la droite la rue Isaline, je fais un esse gauche-droite par l’avenue de Marlioz et de la Cité, prenons la petite route Gabriel Pérouse, nous revoilà à la gare , passons les voies et poursuivons par l’avenue de Tresserve, au rond point prenons sur la droite le Boulevard Lepic. Nous longeons la petite colline. Je n’ose pas couper par cette dernière de peur de me retrouver dans des impasses et des propriétés privées. Je contourne par le boulevard Charcot nous voilà au Bowling, Casino que je contourne par la droite et prends sur la gauche l’Avenue du Petit Port, je me dirige vers la promenade en bordure du lac, promenade, piste cyclable, piste de jogging, ce bord du lac est la promenade de tout les plus ou moins sportifs. Traversons la plage, passons la passerelle, et entamont ce long parcours en bordure de l’eau et de la D 1201 [Lac post-glaciaire du massif du Jura (sur sa berge Ouest) et du massif des Bauges (Alpes) sur sa berge Est, le lac du Bourget a été formé à l'issue de la dernière glaciation de Würm, il y a environ 19 000 ans, par le retrait du grand glacier alpin du quaternaire. C'est le plus grand lac naturel d'origine glaciaire et le plus profond entièrement situé en France. Son nom actuel, lié à la commune qui borde sa partie méridionale, n'a été utilisé qu'à compter du XIIIe siècle. Artistiquement, le lac est particulièrement lié à la présence du poète Alphonse de Lamartine qui y écrivit des poèmes, dont Le Lac dédié à la femme qu'il aime, Julie Charles, lors de son séjour en octobre 1816. Sur le plan touristique, le lac compte de nombreuses plages aménagées sur ses rives, des bases de loisirs, de nombreux sites touristiques, le plus célèbre étant l'abbaye royale d'Hautecombe où reposent de nombreux souverains de la Maison de Savoie. occupe la partie septentrionale d'une dépression qui s'allonge du sud vers le nord, depuis Chambéry jusqu'au confluent du canal de Savière, voie navigable qui rejoint ensuite le Rhône. Pour les géologues, la formation du lac s'est effectuée en plusieurs temps. Il y a 120 000 à 140 000 ans, il y eut tout d'abord un premier « grand lac » de nature différente et dénommé « Bourget-Grésivaudan ». Celui-ci s'est formé à la suite de la troisième glaciation du quaternaire, appelée glaciation de Riss. Ce lac recouvrait la majeure partie du sillon alpin entre Seyssel au nord et Saint-Marcellin au sud-ouest, ainsi que la combe de Savoie jusqu'à Albertville à l'est, et la vallée du Rhône jusqu'à Yenne, à l'ouest. Il recouvrait une surface de 1 000 km2 (contre 44,5 actuellement), avait une longueur de 140 kilomètres (contre 18 km) et une cote de 360 mètres (contre 231,5 m). Il y a 70 000 ans, ce grand lac finit par diminuer en dimension et en volume et se réduit au niveau de ce qui sera le futur lac du Bourget, mais à une cote encore supérieure, estimée à 270 mètres. Puis, lors de la glaciation de Würm, les glaciers de l'Arve et de l'Isère s'affrontèrent et creusèrent la dépression du val du Bourget, sur une longueur de 50 kilomètres, entre Seyssel, Yenne et Challes-les-Eaux. 
 
 
 
 
 
 
 
Cette dépression fut occupée par un nouveau lac à la suite de la fonte des glaciers, vers −30 000 ans. D’une superficie de 44,5 km2 (4 450 hectares), le lac s’étire tout en longueur dans un axe nord-sud sur 18 kilomètres, et avec une largeur comprise entre 1,6 et 3,5 kilomètres. Sa profondeur moyenne est de 85 mètres, et sa profondeur maximale de 145 mètres. Le lac du Bourget est à ce titre considéré comme le plus grand lac naturel d'origine glaciaire de France, mais pas le plus grand lac naturel toutes origines confondues, qui est le lac d'Hourtin-Carcans en Gironde, d'une superficie de 56,67 km2 (5 667 hectares). Ce dernier est par contre beaucoup moins profond (maximum 10 mètres) et son volume est donc très inférieur. D’une altitude moyenne de 231,5 mètres, il est bordé :
       à l’ouest par les derniers contreforts du Jura méridional, avec le mont du Chat 1 496 mètres et sa dent du Chat qui culmine à 1 390 mètres puis le mont de la Charvaz. Cet ensemble montagneux appartient à la chaîne de l'Épine ;

       à l’est par le massif des Bauges, dont le mont Revard (1 538,10 mètres), ainsi que les montagnes du massif de la Chambotte, soit de Cessens, de la Chambotte, de Corsuet et la colline de Tresserve.

Son bassin versant de 588 km2 est occupé par la ville thermale d’Aix-les-Bains, qui le borde sur sa rive est, et plus au sud, par la ville de Chambéry, capitale historique du duché puis du royaume de Savoie, aujourd'hui préfecture du département de la Savoie, située à une quinzaine de kilomètres. Ainsi le lac du Bourget est à la limite de ce climat rare en France, surtout présent dans les basses vallées des Alpes du Nord et dans la ville de Lyon. Ce climat est un indicateur de continentalité mais avec une pluviométrie annuelle moyenne très élevée, il n'y a pas de saison sèche et les étés sont pluvieux voire très pluvieux sous les orages. Les hivers sont froids, très humides avec un temps rarement dégagé et de fortes précipitations sous forme de pluie ou de neige et les étés sont chauds, lourds et orageux. La neige est peu présente, surtout sur les abords du lac, les eaux du lac du Bourget se refroidissant moins vite que la terre. La température moyenne de l'eau est d'environ 7 °C en janvier et de 23 °C en juillet. Wikipédia]. Je trouve la promenade longue, longue piste de ciment, je n’avance pas et me fait doublé par des joggeuses qui marche plus qu’elles ne courent. Hier j’en ai peut être trop fait. Le château de Tresserve me distraie un peu [Le Château de Bonport-Tresserve à travers les âges.
On trouve les premières traces du domaine en 1344,  propriété de Humbert de Seyssel.
1584 - Construction du Château de Bonport
1668 – FAMILLE CAPRE de MEGEVE
François Capré de Megève est propriétaire des lieux le 19 février 1668.
Noble savoyard, seigneur de Megève et de Bellecombe. Il embellit le Château de Bonport, construit une maison dans la cour, des écuries et des dépendances.
1706 – à sa mort, se succèdent ses héritiers : son fils Hyacinthe, comte de Megève et chevalier d’honneur du Sénat, puis le fils de celui-ci, François-Hyacinthe, colonel des Dragons du Roi appelé « Chevalier de Bonport ». Suit son frère, Charles-Auguste-Joseph, officier au Régiment de Savoie qui vend le domaine en 1751.
1751 – FAMILLE CREMPIGNY
Louis François Bertier de Saint Vincent, seigneur de Crempigny achète le Château. La famille restera au château jusqu’à la mort tragique d’Adèle de Crempigny, la Dame Blanche.
1806 – Joachim Mayan, Directeur des Douanes à Parme.
1809 – François Magnin, rentier d’Aix-les-Bains.
Il transforme le lieu en Auberge fort élégante pour y organiser des dîners et des parties de campagne pour les riches baigneurs d’Aix. Le Château devient alors un lieu de promenade très prisé. https://www.chateaudetresserve.com/histoire-chateau-tresserve-bonport/ ]. Nous passons une plage et arrivons au bout du lac, je fais le tour par les restaurants du Viviers plages et nous voilà au bout du lac, j'abandonne la piste cyclable coupant le carrefour des quatre routes en direction de Chambéry et prends à droite en direction du Bourget. Traversons le canal de Terre nue et longeons la route, nous sommes sur la voie verte et le GR. Après le lac, je quitte la piste pour un sentier dans un petit bout de bois, seul avantage nous sommes un peut plus loin de la route. Au carrefour à l'entrée du Bourget, nous prenons à gauche la direction de technolac. Suivons le GR 965 qui fait franchir deux fois la petite rivière Lyesse et longeons les bâtiments de l'université [À l’université Savoie Mont Blanc, il est possible d’étudier et de créer en même temps. Les étudiants ont la possibilité de mener de front parcours universitaire et création d’entreprises. Pour cela, plusieurs parcours existent qui leur permettent d’être accompagnés jusqu’au bout de leur projet.]. Coupons la D 1504 et poursuivons la piste cyclable le long de la rivière. Aujourd'hui lorsque Je regarde la carte pour me rafraichir la 
mémoire, je n'ai pas souvenir d'un espace aussi naturel que ça. Je me souviens du bruit des voitures de bâtiments même si j'ai trouvé un endroit à peut près sec pour manger en bordure de la rivière. Malheureusement il y avait une odeur d'égout. Pas de chance n'ont plus des travaux de consolidation de la digue étaient en cours.
Tout de même on ce rend compte que l'on approche d'une grande ville et que l'on utilise tout les petits bouts de vallée pour construire des zones artisanales et y faire passer les routes et autoroutes. Nous apercevons dépassant la colline un immeuble, longtemps
il nous servira de point de mire. La piste est longues, bruyantes. Je quitte la piste pour rejoindre le bitume de la route, et au rond point je prends à droite. Déception je suis arrivé dans la banlieue parisienne pas un bout de terre sans un immeuble en construction. Je ne sais pas ce qui ce trouvait ici avant les immeubles, mais aujourd'hui c'est un rien moche, je ne m'imaginais pas Chambéry comme ça. Pour moi c'était un gros bourg de montagne avec des chalets. La déception fut jusqu'au centre ville. Mon hôtel étant dans le centre, j'ai révisé mon jugement et puis comme nous sommes dans les commémorations du débarquement du 6 juin 1944, des expositions de photos expliquent la libération de Chambéry et les 710 bombes largués sur la ville. Il est donc normal que ce soit aujourd'hui une ville de béton. [A l’occasion des 80 ans du bombardement de Chambéry, le 26 mai 1944, la Ville a souhaité organiser plusieurs temps forts pour valoriser et transmettre la mémoire. Ainsi, du 16 mai au 16 juin 2024, une exposition de photographies grands formats du bombardement de Chambéry s’installe en plusieurs points du centre-ville. Puis, le 24 mai 2024, à quelques jours de la date anniversaire du bombardement, la Ville, en partenariat avec la Société des amis du vieux Chambéry, inaugure la réouverture de l’abri anti-aérien du faubourg Nézin. Dans un contexte de commémorations tant nationales que locales, ces temps forts
permettent de revenir sur ce tragique épisode de la Seconde Guerre mondiale qui a touché le centre-ville et marqué l’histoire chambérienne. Le 26 mai 1944, à 10h45, 710 bombes sont larguées sur Chambéry par des bombardiers américains. La gare est la cible de cette opération, sa neutralisation permettrait d’immobiliser les troupes allemandes pendant le débarquement des Alliés en Normandie, prévu en juin 1944. Cette opération coûte la vie à près de 200 personnes et détruit 10 à 12 hectares de bâtiments laissant 3 000 Chambériens sinistrés. 80 ans plus tard, les Archives municipales reviennent sur cet événement par le biais d’une exposition répartie en différents lieux touchés par le bombardement, et qui fait la part belle aux images parfois poignantes, mais toujours marquantes et émouvantes. Ces photos sont toutes issues des fonds des Archives municipales, certaines données par des particuliers désireux de transmettre la mémoire de cet épisode, chacune accompagnée d’une brève légende venant contextualiser l’image. Depuis le 16 mai et jusqu’au 16 juin 2024, une première exposition présente ainsi 5 lieux autour de 5 thématiques : la place de la Gare, objectif du bombardement ;la place de Genève, en bordure de zones ravagées par les flammes ; la place de l’Hôtel de Ville, en bordure de zones ravagées par les flammes ;la place Métropole, lieu où se déroula la cérémonie funéraire aux victimes ;le boulevard de la Colonne, zone où les dégâts matériels et humains furent les plus lourds. En flashant le QR Code présent sur les panneaux d’exposition, les passants pourront accéder au site internet des Archives municipales de Chambéry où leur est proposé un contenu enrichi avec des extraits de films, des plans et des documents d’archives. Cette exposition fait partie d’une série de projets de valorisation conçus par les Archives municipales à l’occasion des 80 ans du bombardement de la ville, tous validés scientifiquement par l’université Savoie Mont-Blanc et labélisés par le comité « 80 ans de la Libération ». Chambéry.fr actualité ].
 
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