mardi 3 janvier 2023

Le Plus Loin Possible ; Dans le Jura - Etape 95 – Lamoura - Saint Claude

  Vendredi 30 juillet

Carte IGN    Trace GPS & Topo sans Commentaires       Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b346441

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KM    Temps    Arrêt   V/d  V/g Dénivelé +  Effort                  Classé 4

27,7    8h55     0h35                       725 m       77 HKG    sur une échelle de 1à5

 

totale: 27.76 Km

positive accumulée: 725.03 m

Dénivelée négative accumulée: 585.1 m

Altitude maximale: 1287.76 m

Altitude minimale: 420 m

Pourcentage de montée: 5.69 %

Pourcentage de descente: 5.56 %

 

Attention la première partie est accessible à tous. La partie balisage jaune du lieu dit la Main Morte, puis Crêt Pourri, rocher Frênois et grotte Frênois sont difficiles voir dangereux lorsque le terrain est humide. Nous montons et descendons perpendiculaire à la pente. (de 15 à 30 % sur le graphique). En descente j'ai glissé sur des cailloux heureusement le sac à amorti.

 

L'étymologie du nom "Lamoura" est simple : il s'agit d'un nom francoprovençal (prononcé "la "mour(a)" avec accent sur le "ou" et non sur le "a" final, presque atone) désignant un amas rocheux, une barre rocheuse. Le mot est à rapprocher de "moraine" (terme franco-provençal), de Lamure, etc. On note à Lamoura un lieu-dit "le base des Meures" qui confirme cette étymologie.

Ses habitants sont appelés les Lamourantins. Ce village du Haut-Jura a une double tradition liée à la rudesse de son climat. Les habitants des villages de cette région avaient deux métiers. Le métier d’agriculteur et un métier dit « métier de fenêtre ». Le métier de fenêtre de ce village était le métier de lapidaire. Aujourd’hui on trouve dans ce village un petit musée retraçant l’histoire et la technique de ces lapidaires.

À l'automne 1943, Lamoura, hameau frontalier avec la Suisse, abritait l'École des cadres du maquis de la région R1 (Rhône-Alpes). C'est à Henri Frenay que l'on doit la mise en place d'un réseau destiné à organiser les maquis sous l'égide des Mouvements unis de la Résistance (MUR). Dans ce dispositif, l'école a pour objectif de donner une instruction militaire, mais aussi civique, aux futurs responsables de la Résistance intérieure. Près de la forêt du Massacre, intellectuels motivés et jeunes réfractaires au Service du travail obligatoire (STO) se mélangent. Leur armement se résume le plus souvent à la mitraillette Sten. Parmi les centaines d'hommes formés à l'École des cadres, 85 sont arrêtés et 24 fusillés. Le lac de Lamoura est le lieu de départ de la course de ski de fond "la Transjurassienne". Cette épreuve sportive rallie Lamoura à Mouthe (Doubs) après 76 km de course.

 


Reprenons la rue Grande comme hier, passer devant l'église [L'église Saint-François-de-Sales, construite de 1812 à 1815]. Au poteau d'information le Bruchet 1154 m, nous reprenons le GRP du Tour de la Haute Bienne et la rue du Brûchet sur la droite, grimpons et sortons du village par une barrière canadienne, derrière nous trouvons le poteau du Haut du Bruchet 1175 m et l'information combe d’Arbey, La Sierra, Prémanon. Poursuivons notre chemin en stabilisé dans la foret.  Au poteau d'information Combe d'Arbey 1210 m nous prenons le balisage jaune sur la gauche en direction de porte de la Chaux d’Arbey et Grotte de Célari. C'est un beau chemin en foret de sapin et de hêtres servant l’hiver de piste raquette le balisage restant en place l’été. Le sentier monte doucement en décrivant un arc de cercle dans la foret de Tresberruy. Nous coupons la D 304 prenons le sentier coupant le triangle avec la route des Eterpets que nous prenons en direction de la grotte Célary, la chaux Berthaud, les Baumettes. A poteau ; la chaux aux Berthaud, 1160 m, laissons sur la droite la route se dirigeant vers le village et poursuivons tout droit le bitume (chemin des Eterpets) en direction des Eterpets et grotte de Célary. Le bitume se termine aux maisons du Lanchet, contournons une belle maison et passons à chemin carrossable jusqu'au site parc Gaïa Loisirs où l'on marche pieds nus et dans des filets. (Dire que je fais cela gratuitement tout les jours ou presque dans ma Foret sablonneuse…). Suivons le balisage jaune sur la droite, à l'entrée d'une propriété, le balisage tourne sur la gauche, nous sommes sur un petit sentier bordé d'un mur en lisière de foret et longeons une vallée devant servir de piste de skie de fond l'hiver. Sur l'autre versant les maisons alignées sur la même courbe de niveau des Etarpets. Poteau les Etertets 1125 m direction Barnay et Septmoncelle. Laissons une variante du balisage traverser la vallée pour ce rendre à la grotte et poursuivons la lisière. Nous retrouvons le bitume (la C 1 route de la vie Neuve) que nous prenons à gauche. Traversons les quelques maisons de Barnet, puis longeons l'oratoire, après ce dernier à la boîte aux lettes 2812, nous prenons à droite le balisage jaune, Poteau d’information ; Levy 1085 m en la direction de cote de la Magnine, col de la tondue et Levy. C'est un chemin carrossable qui mène à une propriété isolée, puis c'est un sentier pédagogique sentiers des Dios. Traversons la combe. Je ne comprends pas le balisage qui coupe l'intersection en grimpant sur une bosse dans la prairie, pour rattraper le chemin se trouvant derrière alors que l'intersection se trouve vingt mètres plus loin. Heureusement qu'il n'y a pas grand monde cela préserve le sol du ravinement. Nous grimpons en foret, débouchons sur un chemin formant Té au lieu dit la Magnine que nous prenons à gauche balisage et sentier des Dios. Le chemin fait fourche, poursuivons à gauche. C’est une belle foret de sapin et de hêtre, nous longeons le bord de la falaise jusqu'au point de vue, ou nous découvrons la vallée qui descend jusqu'à Septmoncel et les crêtes du Haut Jura. Au point de vue Col de la Tendue 1120 m avec un banc notre chemin forme Té nous quittons notre balisage jaune pour en prendre le GRP sur la droite en direction de la Main Morte, belvédère du Crêt Pourri. Nous traversons la crête de la queue Jacques, nous sommes en foret, sans trop de points de vues, le chemin descend, il fait fourche poursuivons à gauche. Nous changeons de vallée, après un virage à gauche puis à droite. Notre chemin des noisetiers débouche au carrefour avec une aire de stockage de grumes, nous prenons à droite le chemin carrossable au pied de la falaise, sortons de la foret, passons le haut de la combe et débouchons au carrefour avec la D 304 au lieu dit la Main morte. Prenons le bitume sur la droite (Lamoura se trouve à 10 km sur la gauche je marche depuis quatre heures). [La mainmorte est l'incapacité dont sont frappés les serfs en France au Moyen Âge de transmettre leurs biens à leur décès. Son objectif était d'éviter que les biens passent à des personnes extérieures à la seigneurie : durant sa vie, le serf jouissait librement de ses biens personnels ; il pouvait disposer de son manse avec la permission de son seigneur mais il était privé de la faculté de faire son testament et, à sa mort, ses biens revenaient à son seigneur selon le principe : « Le serf mort, saisit le vif son seigneur ». Le terme mainmorte est un symbole qui en réalité reflète l'impuissance du serf à transmettre son patrimoine au reste de sa famille, après sa mort. Pour échapper aux rigueurs de la mainmorte, on imagine un procédé ingénieux, connu sous le nom de société ou communauté taisible. Les membres de la famille formaient entre eux une société de fait, composée du père et de la mère et des enfants, même après leur mariage. Ils vivaient ensemble, sous le même toit, au même pot et pain. De cette façon, quand le père ou la mère mourait, il n’y avait pas lieu à l’exercice de la mainmorte. La communauté continuait à fonctionner, la part du défunt augmentant celle des survivants. Le seigneur ne pouvait exercer son droit de mainmorte que quand la société était entièrement dissoute. Cependant, pour que cette combinaison fût admise, il fallait deux conditions : que les héritiers fussent serfs comme le défunt, et qu’ils fussent restés tous en société avec lui jusqu’à sa mort. Il suffisait du départ d’un seul pour mettre fin à la société. Dès le xiie siècle, la mainmorte s'allégea. Dans de nombreuses régions, le seigneur ne prenait qu'un seul objet mobilier ou une seule tête de bétail (droit du meilleur catel) ou il acceptait le versement d'une taxe particulière par les héritiers. Dès le xviie siècle, elle avait pratiquement disparu en France, hormis en Franche-Comtérattachée à la France sous Louis XIV, où les moines de l’abbaye de Saint-Claude eurent droit de mainmorte sur les serfs de la province jusqu'à la Révolution. Elle fut officiellement abolie par un décret de 1790. Les communautés, se sont en grande partie dissoutes au xixe siècle, certaines ont cependant perduré jusqu'au xxe siècle. Biens de mainmorte ; Les biens de mainmorte étaient les biens possédés par des congrégations ou des hôpitaux : leur possesseur ayant une existence indéfinie, ils échappent aux règles des mutations par décès. En compensation, ils doivent régler les droits d'amortissement pour le roi, l'indemnité seigneuriale, le droit d'homme vivant et mourant, le droit de nouvel acquêt. Pour éviter la prolifération des biens de mainmorte, donc une diminution des droits de succession, de nombreuses ordonnances royales précisent que la création de telles communautés, et l'acquisition par elles de biens, ne peuvent se faire qu'après enquête et approbation du roi (1629, 1659, 1666, 1738 pour la Flandre et le Hainaut, 1739 pour Metz et surtout 1749 pour tout le royaume). Seules y échappaient les acquisitions d'emprunts émis par le roi, les villes ou les États provinciaux. Wikipedia]. Passons le ruisseau (sans eau en cette fin juillet le moins pluvieux depuis 1958). Sur la droite dans le virage une maison en restauration avec l'inscription « La main Morte » peint sur le crépi du mur. Je cherche un peu l'itinéraire, Poteau La main Morte 935m, il faut prendre la petite route à gauche le long de la maison, (chemin du crêt Pourri) en direction du crêt Pourri, table d’orientation, c'est une route qui se termine en chemin carrossable. Pas de balisage pourtant nous devrions être sur le GRP. Ensuite nous avons le choix soit de suivre le GRP de la Haute Bienne et du Jura sud en direction de Saint claude 5 km. Soit de prendre le balisage jaune en direction de Crêt Pourri. ATTENTION il porte bien son nom. Le sentier en monter comme en descente est dangereux. J'ai glissé sur les cailloux dans la descente du Rocher du Frénois et je pense que la montée perpendiculaire à la montagne sur un sol terreux par temps humide est glissante. J’ai lu un topo d’un randonneur de la région annonçant que la descente est très glissante de ce coté. Je prends le balisage jaune en direction du Crêt Pourri et du rocher du Frénois ainsi que de la Main Morte (Le balisage jaune faisant une petite boucle revenant à son point de départ).  Difficile la montée au belvédère des trous plus que des marches, des racines, une pente entre 19 et 45 % d'après les calculs de IBP. Au sommet nous passons devant une vierge et découvrons un paysage à vous couper le souffle sur la vallée de Saint Claude. [Le crêt Pourri est situé sur le territoire de la commune de Saint-Claude, près du lieu-dit La Main Morte. La ligne de crête à laquelle il appartient domine la ville de Saint-Claude, le mont Bayard, la vallée du Flumen et la terminaison-sud des gorges de la Bienne. Le crêt Pourri est constitué de calcaires du Jurassique supérieur que l'on trouve sous forme oolithique, marneuse et de récifs. Ils témoignent de l'environnement lagunaire et tropical que connaissait la région à cette époque Wikipedia ]. Poursuivons par le balisage jaune passant en crête du rocher du Frénois, ce n'est pas dangereux le chemin est large et nous y trouvons des arbres permettant de ne pas voir le vide. Nous avons de jolies points de vues. Passons une ancienne ferme dont la date 1783 est gravé sur le linteau de pierre, complètement écroulée le balisage fait fourche (Rocher du Frénois 1025m) laissons le balisage jaune sur la droite retournant à la Main Morte nous poursuivons vers le chemin de la Fret, Vaucluse et Saint Claude longeons la crête. Sur la carte c’est au niveau de la grotte du Frênois (que je n’ai pas vue) que le sentier tourne sur la droite et descend. Par contre la descente est aussi dangereuse que la montée, (prêt de 300 m de descente), Tout aussi raide, que la monté du crêt Pourri, le chemin est rempli de petits cailloux qui roulent sous les pieds. Je suis tombé, heureusement sur les fesses, le sac à amorti. Nous coupons un sentier qui semble être un itinéraire VTT courage à eux, cela me semble aussi périlleux que notre chemin. Nous arrivons au chemin de la Fret 647 m - trail 6-13-16, et débouchons sur une route que nous prenons à gauche, nous y retrouvons le GRP du Tour de la haute Bienne en direction de l’Abîme, Saint Claude Grange Cattin. La route se termine en cul de sac au niveau d’un ruisseau et de l’accès à la grange Cattin. Quittons le GRP et prenons à droite le balisage jaune en direction de l'abîme et du trou de l'abîme, Vaucluse. Le chemin forme Té Poteau Sous Grange Cattin 541 m prenons sur la droite en direction trou de l’abîme et Vaucluse. Le sentier aménagé n'est pas facile, raviné, les marches sont en gros fer rond formant U scellé dans la roche. A la fourche laissons le balisage jaune sur la droite en direction de Vaucluse grimpant à flanc de montagne, prenons à gauche la passerelle vers le trou de l’abâme. Un Jolie point d'eau avec une résurgence. [Les environs de Saint Claude se caractérisent par une abondance de gorges torrentueuses, de crêtes étranges et de cirques majestueux. Au pied du cirque de Vaucluse, le torrent de l'Abime a creusé de profondes gorges qui se terminent avec la cascade des Combes. La source principale est le Trou de l'Abime. C'est une source vauclusienne, une puissante résurgence. Il s'agit d'un gouffre noyé de 45 m de profondeur dans lequel disparut en 1854 Jean Reffay. Celui-ci en coupant du bois en surplomb du trou y chuta et son corps ne fut jamais retrouvé. Il resta certainement coincé dans les troncs d'arbres qui encombrent le gouffre. La légende, qui est née à la suite de ce drame, affirme qu'un attelage de bœufs fut englouti avec lui dans le Trou de l'Abime. En 1961 débuta l'exploration du Trou de l'Abime. Le 28 février, Michel Letrone et Max Martin plongèrent dans le gouffre. Après l'avoir désobstrué, ils en atteignirent le fond, situé 45 m sous la surface. Ils battirent le record de profondeur de plongée en grotte à cette occasion. Ils établirent également qu'il n'y avait aucun courant aspirant dans le gouffre, mais au contraire un fort courant sortant du fond. Ils ne trouvèrent aucune trace de l'attelage et tordirent de ce fait le cou à la légende. Le 18 août 1979, Robert Le Pennec et Christian Locatelli reprirent l'exploration. Ils découvrirent, au fond du gouffre, le départ de la galerie et la suivirent sur 20 m. Celle-ci descend à 47 m sous la surface avant de remonter. Le 6 mai 1980, Olivier Isler parcourt 225 m et débouche dans la cavité non noyée au-dessus du premier siphon. Le 20 juin 1981, Philippe Schneider et Cyril Brand franchissent le premier siphon et débouchent dans une salle non noyée. De 1981 à 1993, Robert Le Pennec et les membres de l'association spéléologique de St Claude vont explorer et typographier le réseau. Celui-ci représente 667 m de galerie praticable dont 345 sont noyés. Il présente un dénivelé négatif de 47 m et un dénivelé positif de 30 m par rapport à la surface de l'eau au Trou de l'Abime. Le 18 août 1979, Robert Le Pennec et Christian Locatelli reprirent l'exploration. Ils découvrirent, au fond du gouffre, le départ de la galerie et la suivirent sur 20 m. Celle-ci descend à 47 m sous la surface avant de remonter. Le 6 mai 1980, Olivier Isler parcourt 225 m et débouche dans la cavité non noyée au-dessus du premier siphon. Le 20 juin 1981, Philippe Schneider et Cyril Brand franchissent le premier siphon et débouchent dans une salle non noyée. De 1981 à 1993, Robert Le Pennec et les membres de l'association spéléologique de St Claude vont explorer et typographier le réseau. Celui-ci représente 667 m de galerie praticable dont

Bouillonnement de la résurgence

345 sont noyés. Il présente un dénivelé négatif de 47 m et un dénivelé positif de 30 m par rapport à la surface de l'eau au Trou de l'Abime. En aval du Pont du Diable, l'Abime nous gratifie d'un ultime saut d'une hauteur de 6 m. Après cette chute, le torrent s'assagit dans une surface d'eau calme. À cet endroit, Lamartine chercha un temps son inspiration. Les textes proviennent du site Les textes proviennent du site https://www.lieux-insolites.fr/jura/abime/abime.htm (les photos sont miennes)]. Je devais poursuivre par le Praga mais les escaliers et passerelles ne sont pas sécurisés. Le sentier est fermé par une barrière. Un arrêté de la mairie précise que c’est pour des raisons de sécurité. Je ne force pas le passage, il n'est pas noter sur la carte qu'il y avait des passerelles Je me demande même si la carte est juste. J'aurai peut-être pu monter par le sentier indiquant Vaucluse. Je n'étais plus trop attentif et en grimpant par ce sentier j'étais loin de ma trace. (Je me trompe peut être, mais avec l'actualité de 2022, les réglementations sur la sécurité, je ne suis pas sur que le chemin rouvrira). Je reviens sur mes pas et au carrefour au lieu de remonter sur la route, je prends le sentier de droite en direction du pont du Diable, il est en cercle pointillée (donc dangereux) sur la carte. Cette dernière n'est pas à jour, le sentier rejoignant le parking en longeant les gorges de l'abîme et à été sécurisées par des passerelles et des escaliers. Nous passons les marmites et le puits du Diable. Les gorges sont formées d'une succession de marmites de géants imbriqués les unes dans les autres, de crevasses et de falaises à pic. Le sentier emprunte des échelles, des passerelles et des passages en surplomb pour parvenir au creux des gorges. il débouche en amont des retenues d'eau d'une usine électrique. Le torrent est alimenté par plusieurs sources. https://www.lieux-insolites.fr/jura/abime/abime.htm (les photos sont miennes). C'est très beau. A l’entrée du parking nous trouvons la grosse roue métallique du moulin. Nous sommes au pont du Diable. Traversons le parking et arrivons sur la D 69. Je ne poursuis pas le sentier vers la cascade, un tord en cette année de sécheresse. Ici j’ai de l’eau, la cascade doit exister. J’aurais du faire l’allé et le retour, j’avais le temps. Manque d’initiative sur ce parcours improvisé. Je souhaitais voir la cascade de la Vuivre, J’avais imaginé le balisage jaune grimpant le flanc du Pain de Sucre (fermé escaliers et passerelles non sécurisées. sur la carte je n’ai pas de passerelles). Puis je redescendais par le Prada route rejoignant la D 69, contournant le pied du Pain de Sucre ou je retrouvais un balisage jaune que je suivais jusqu’à la cascade. Le sentier du haut étant fermer, il faut remonter la départementale sinueuse et très fréquentés par les touristes. Remontons jusqu'à la petite route de la Crozate, que nous prenons à gauche balisage jaune. Dans le virage de la route nous abandonnons le bitume pour prendre le chemin de droite balisage jaune, en direction de la ferme de Dièles. Le chemin fait fourche poursuivons à droite. A l’entrée de la ferme prenons le sentier de gauche balisé en jaune par le chemin de Dieles, la cascade 0,800 km et le Belvédère 1,6 km.  La ferme me semble fortifiée. Je remarque entre les arbres (du moins il me semble que le mur d’enceinte que j’aperçois dans la prairie, des restes de tour avec des meurtrières). Le sentier contourne la ferme et traverse le bois. C’est assez long, cela grimpe légèrement, le sentier en cette fin juillet est jonché de feuilles de hêtres mortes, on marche comme en automne sur un tapie de feuille, à la seule différence c’est que cela ne craque pas. Les feuilles sont tombées par manque d’eau, l’arbre à coupé l’alimentation de la feuille, la tige à sécher, la feuille à roussie sur les bords brûlés par le soleil, mais encore jaune au milieu. J’ai l’impression de faire ma rando en novembre, la fraîcheur en moins. Après une grimpette, nous voilà à la cascade de la Vouivre. Déception, Désastre même pas un filet d'eau que du gouttes à gouttes... Le site est grandiose, quoi que un peu trop boisé, mais il n’y a pas d’eau le ruisseau de la Blénière est à sec. On peut toujours rechercher la Vuivre dans les trous de la montagne. [ En contemplant la cascade, vous aurez le sentiment que les eaux sortent subitement de la roche pour tomber plus bas dans une cuvette d’un vert émeraude. La Vouivre est le serpent fabuleux des légendes qui a inspiré le roman de Marcel Aymé : "Elle porte, sur son front, une énorme pierre précieuse d'une valeur inestimable, appelée l'escarboucle. Avant de se baigner elle la dépose sur la rive, la cache dans la mousse ou sous une pierre. C'est à ce moment-là seulement qu'on a des chances de s'en emparer, et alors fortune est faite. Mais si la Vouivre surprend le voleur, sa vengeance sera terrible". https://www.saint-claude-haut-jura.com/cascade-de-la-vouivre.html Malheureusement ce n’est plus ici qu’elle viendra se baigner.]. Nous revenons par le même chemin. (On peut toujours monter au belvédère quelque chose comme 280 m de dénivelé positif, en ligne droite). Nous retrouvons notre route bitumée de la Croizate, que nous prenons à droite, balisage jaune. Nous arrivons dans le bas de Saint Claude. Traversons le parking, et l’ancienne zone industrielle, passons le Ruisseau de l’Abîme, prenons sur la droite la rue Jean Jacques Rousseau, puis la rue de la Glacière, débouchant au pont Saint Pierre. Nous sommes dans Saint Claude.

Saint-Claude et ses environs se distinguent par bon nombre de gorges tumultueuses à la saison, de cirques grandioses, de crêtes étranges et de monts caractéristiques. On dit aussi que la ville est enserrée dans un écrin vert au fond de la vallée de la Bienne et du Tacon, autour de montagnes de tous les côtés, ce n’est pas faux et c’est d’ailleurs un de ses charmes. Et on peut citer tous ses points culminants principaux, avec par exemple le Belvédère de Roche Blanche à 1140 m d’altitude, celui de Sur les Grès sous Septmoncel à 1089 m, le Belvédère de Cinquétral à 891 m, La Montagne d’Avignon à l’ouest à environ 900 m, le Mont Bayard à 947 m, le Mont Chabot à 912 m et le Belvédère du Crêt Pourri à 1029 m au-dessus de Chaumont.

Signes distinctifs ; Chaque sommet ainsi cité se caractérise souvent par un ou plusieurs signes distinctifs suivant l’endroit : une table d’orientation, des panneaux indicateurs, des bancs, des barrières, des tables… C’est le cas notamment du Crêt Pourri, qui cumule trois de ces signes, une table d’orientation très explicative, une vue à 360° sur Saint-Claude et ses environs et une Madone, soit une statue en fonte de « La Vierge Marie ». La ligne de crête à laquelle il appartient domine la ville de Saint-Claude, le Mont Bayard, la vallée du Flumen et la terminaison-sud des gorges de la Bienne. Et c’est la Madone, qui a posé problème durant environ trois semaines. En effet durant les derniers jours du confinement général, cette dernière avait disparu de son piédestal ! Certains habitants et habitués du coin ne la voyaient plus culminer au sommet… https://actu.fr/ la voix du Jura.

Située à une altitude moyenne de 435 m, la ville est dominée de plus de 500 m par les sommets du Haut-Jura, tels que le mont Bayard, le Pain de Sucre, le Crêt Pourri ou le mont Chabot. Le paysage est montagnard, avec de nombreuses forêts de résineux. La ville porte le nom de Saint Claude, moine bénédictin, abbé de Saint-Oyand au VIIe siècle, et dont le corps intact fut retrouvé à Saint-Claude en 1160. La cité se développe initialement autour d'un monastère fondé au début du Ve siècle par deux frères moines et abbés, Romain et Lupicin. Elle est tout d'abord appelée Condat (du celte Condate « confluent » entre la Bienne et le Tacon), puis Saint-Oyend-de-Joux, du nom de l'abbé Oyend (ou Eugendus) qui accroît le rayonnement du monastère à partir de la fin du Ve siècle. En 639, saint Claude devint moine dans l'abbaye qui portait alors le nom de Saint-Oyend. Saint Claude est mort le 6 juin 699.
Lieu de pèlerinage, la ville profite vers la fin du XIIe siècle (1160), de la découverte du corps intact de l'abbé Claude (décédé quatre cent soixante ans auparavant), pour augmenter sa renommée. La ville prend alors le nom de Saint-Oyand-Saint-Claude. Au XVe siècle, saint Claude étant vénéré par le roi Louis XI, la ville garde le seul nom de Saint-Claude. Louis y étant venu avec son père Charles VII, en tant que dauphin, y passe de nouveau en 1456, au moment où il s'enfuit vers le duché de Bourgogne afin d'éviter l'armée de son père. À la fin de sa vie, le roi Louis XIvieilli effectue toutefois un autre pèlerinage vers Saint-Claude le 21 avril 1482, quoique son objectif soit réparti par une manifestation politique. Il y emmène en effet un grand nombre de soldats suisses. En 1499, après son deuxième mariage, avec le roi Louis XII, la reine Anne de Bretagne décida de visiter ce lieu de pèlerinage, en souhaitant un héritier viable du royaume de France. Elle avait en effet perdu tous ses enfants avec Charles VIII. La reine donna naissance à la princesse Claude de France , plus tard épouse deFrançois Ier. Le village fut détruit par les troupes de Richelieu pendant la guerre de Dix ans. En 1742, l'abbaye est rattachée à l'évêché de Saint-Claude. De 1772 à 1778 Voltaire avait fait une requête contre le chapitre noble de Saint-Claude pour obtenir l'abolition des droits de maimorte et de
servitude réelle sur leurs terre, et il publia une Requête des serfs du Mont-Jura qui eut un grand retentissement à Paris. Ces survivances furent abolies par l'Édit royal du 8 août 1779. Sous la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Condat-Montagne, nom construit à partir de son nom initial de Condat, auquel on ajouta « Montagne », double sens entre sa situation géographique et la Montagne, le courant politique révolutionnaire. Le 1er messidor an VII (19 juin 1799), à 12 h 45, se déclenche un incendie chez le nommé Mandrillon. Les flammes se propagent de maison en maison et ravagent la ville qui est entièrement détruite : seule une maison en réchappe, qui contient les reliques de Saint-Claude. On dénombre 65 victimes, dont le maire. Toutes les archives, les industries florissantes, les nombreuses bibliothèques possédées par les habitants disparaissent.

 Saint-Claude sera entièrement reconstruite. La commune était desservie au début du XXe siècle par les Chemins de fer vicinaux du Jura. Le vendredi 7 avril 1944, la division 157 de la Wehrmacht se déploie dans la région de Saint-Claude. La ville est cernée. Les locaux de la coopérative la Fraternelle sont mis à sac. Ses responsables qui ravitaillent le maquis sont arrêtés ainsi que Paul Delacour, maire de la ville nommé par Vichy. Le samedi 8 avril 1944 à l’aube, les commandos allemands motorisés de la division attaquent le bois de la Versanne. Ils sont tenus en échec toute la journée par le maquis bien retranché. La Wehrmacht réussit à décrocher à la nuit emmenant ses morts et ses blessés. Le maquis a lui aussi subi des pertes. Il se replie, se réorganise et s’abrite dans la forêt. Le lendemain, dimanche 9 avril 1944, jour de Pâques, sous couvert d’une vérification d’identité, la Gestapo organise une grande rafle à Saint-Claude, en présence de Klaus Barbie arrivé la veille à l’hôtel de France. Tous les hommes de 18 à 45 ans sont rassemblés sur la Place du Pré. 302 sont retenus en otage et déportés à Buchenwald, 186 ne rentreront pas. wikipédia.

La cathédrale Saint-Pierre-Saint-Paul-et-Saint-André de Saint-Claude, dans le département du Jura, a été élevée au rang de cathédrale en 1742. Elle est souvent appelée simplement « cathédrale Saint-Pierre ». Elle a été fondée en tant qu’abbaye Saint-Oyend au XIVe siècle. Ce monument fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 30 octobre 1906. En 1952, elle est élevée au rang de basilique mineure par le pape Pie XII
. Une plaque commémorative garde la mémoire de cet évènement à l'entrée de la cathédrale. Les insignes propres à la basilique sont exposés dans le chœur. Cathédrale gothique à la curieuse façade baroque achevée au XVIIIe siècle. Elle possède des stalles du milieu du XVe siècle, sculptées par Jehan de Vitry, la partie sud reconstituées presque à l'identique après l'incendie de 1983. La cathédrale de Saint-Claude succède à l'abbaye de Saint-Claude. L'abbaye est fondée vers 415 sous le nom d'abbaye de Condat par saint Romain. La tradition attribue la construction de la première église à saint Oyend. Au IXe siècle, il y a deux églises dédiées à saint Oyand et aux trois apôtres, Pierre, Paul et André. L'église Saint-Oyand est reconstruite au XIe siècle par l'abbé Gauceran et sert de modèle pour l'église
Saint-Lupicin. Sous cette église se trouve une crypte construite par saint-

Hippolyte au IXe siècle et dédiée à saint Martin. À la fin du XIIe siècle cette église passe sous le vocable de Saint-Claude. Au XIVe siècle il est nécessaire de reconstruire les deux églises. Une bulle du 4 avril 1384 de l'antipape Clément VII réunit les revenus de la sacristie à ceux de la fabrique pour permettre des réparations aux deux églises. Le 3 juillet 1392, l'archevêque de Narbonne François de Conzié, camérier de l'antipape Clément VII, envoie une lettre au sacristain de l'église Saint-Nizier de Lyon, collecteur de la Chambre apostolique, acceptant une remise des annates que devait l'abbaye au Saint-Siège à condition de l'employer à la reconstruction de l'église Saint-Pierre et non à d'autres usages. On peut déduire de ces lettres que la construction de l'église Saint-Pierre a commencé entre ces deux dates pendant l'abbatiat de Guillaume de La Baume (1386-vers 1412). Les travaux débutent par l'abside, et, peu après, par la façade. On ne connaît pas l'architecte qui a donné les plans de la nouvelle église. Certains ont noté l'originalité de l'élévation de l'église, cherchant à la rapprocher de l'abbatiale Saint-Robert de La Chaise-Dieu. Le seul point pouvant soutenir ce rapprochement est l'existence au Moyen Âge d'une association entre les abbayes de Cluny, La Chaise-Dieu et Saint-Claude marquée par un rouleau des morts qui circulait entre les trois abbayes. Un incendie qui se produit dans l'abbaye en 1418 a dû ralentir les travaux de l'église. Les archives du Jura permettent de savoir que l'abside est pratiquement terminée en 1421. Il en est de même pour les deux premières travées du chœur. Les comptes désignent Renaud de Beaujeu comme maître d'œuvre. Il travaille avec son fils Pierre. La construction avance assez vite sur la nef et la façade, y compris le clocher, jusqu'en 1470, puis les travaux s'arrêtent sans qu'on en connaisse la raison. Louis XI ayant une dévotion particulière pour saint Claude fait des dons importants pour terminer la construction. Pierre de La Baume, évêque de Genève entre 1522 et 1544 et abbé de Saint-Claude, fait continuer la construction, mais elle est interrompue par les guerres au XVIIe siècle. Au XVIIIe siècle il manque encore les voûtes des deux premières travées. L'église n'était pas achevée en 1742 quand l'abbaye est sécularisée et devient le siège d'un évêché . On termine alors rapidement la façade en plaçant un décor à caractère gothique pour conserver une certaine unité rompue par la partie supérieure de style baroque que le premier évêque, Mgr Méallet de Farge, qualifiait de « frontispice ».

La cathédrale de Saint-Claude possède des orgues en tribune . Elles sont l’œuvre des ateliers parisiens Daublaine & Callinet, c'est-à-dire André Marie Daublaine et Louis Callinet Louis, facteurs d'orgues associés. Elles ont été inaugurées en 1843. L. Rollandez en est l'organiste en 1876. Ce dernier est l'auteur de transcription pour l'orgue d'oeuvres de Steibeltz, Pleyelt et Mozart. wikipédia

Chapelle expiatoire de style byzantin construite en 1868. Le corps de saint Claude longtemps conservé à la cathédrale, a été brûlé par les révolutionnaires en 1794. J.F. Jacquet, cordonnier, en recueilli quelques reliques et les cacha en son domicile. Le grand incendie qui a dévasté la ville en 1799 a épargné cette maison. Cette chapelle fut édifiée sur son emplacement. Le dôme actuel date de 2004. https://www.saint-claude-haut-jura.com/chapelle-expiatoire-des-carmes-saint-claude.html

La plus grosse pipe du monde Mensurations : 8.70m de hauteur, 7.50m de longueur, un diamètre du foyer de 2.60m et un poids de 600 kg. Le plus gros diamant du monde Mensurations : 2.50m de diamètre, 1.50m de hauteur et un poids de 460kg.

 

Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 

 

 Entre 30 et 55%

 0.141

 0.62

 

 

 Entre 15 et 30%

 0.24

 1.04

 

 

 Entre 10 et 15%

 0.581

 2.54

 

 

 Entre 5 et 10%

 1.268

 5.53

 

 

 Entre 1 et 5%

 4.781

 20.85

 

 

 Total

 7.011

 30.57

 

 Terrain plat

 

 Dénivelées de 1 %

 2.971

 12.95



 Descentes

 

 Entre 1 et 5%

 6.943

 30.28



 

 Entre 5 et 10%

 3.017

 13.16



 

 Entre 10 et 15%

 1.06

 4.62



 

 Entre 15 et 30%

 1.639

 7.15



 

 Entre 30 et 55%

 0.583

 2.54



 

 Total

 13.242

 57.74



 

Total trace: 

 22.93

 100 %


Le plus des photos




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Ce qui devait être la cascade de la Vouivre.
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

  



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