lundi 2 janvier 2023

Le Plus Loin Possible ; Dans le Jura - Etape 94 – Bellefontaine Lamoura

 par l'ancien tracé du GTJ et GR 509 la carte IGN n'étant pas à jour)

Jeudi 28 juillet

 

Carte IGN    Trace GPS & Topo sans Commentaires       Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b346432

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KM    Temps    Arrêt   V/d  V/g Dénivelé +  Effort          Classé 4

31,7    7h40      2h00    4      3,2   1025           99 HKG sur une échelle de 1à5

Gros écart  de dénivelé entre le GPS et le site de calcul de l'effort qui a analysé la trace.

 Distance totale: 27,7 km

Dénivelée positive accumulée: 855 m

Dénivelée négative accumulée: 719 m

Altitude maximale: 1278 m

Altitude minimale: 986 m

Pourcentage de montée: 5,8 %

Pourcentage de descente: 5,2 %

 

Cela commence bien, j'avais oublié que le GR avait été modifié, me voilà tout content les balises sont au pied de mon gîte. Je ne regarde pas le GPS et prends la rue du Crêtet qui descends. Nous trouvons notre premier poteau d'information « chez  Bazin » le crêtet, livre d'or du Risoux et la gare de Morez qui se trouve a 6 km. Laissons les rues des Œillets et le chemin du Haut Crêtet, nous arrivons à  l'intersection du lieu dit le Crêtet avec la rue des Voituriers et du Péraillet . Nous trouvons l'information Ange en pierre 1,3 km, Morez est toujours à 6 km. je ne vois pas que la trace empruntait la rue Péraillet, je poursuis le blanc et rouge vers Morez, en empruntant la rue des Voituriers sur quelques centaines de mètres, puis prenons sur la gauche un sentier traversant un petit bois. Nous coupons la départementale et poursuivons dans la foret par le sentier des Pichonniers. (Nom qui aurait un rapport avec les pigeons). Le secteur doit être très humide des drains ont été installés en travers du sentier. Je traverse sans me mouiller les pieds, en ce mois de juillet, le plus sec depuis 1958. Je trouve bizarre que nous descendions autant. Après vérification je m'aperçois que je ne suis plus sur ma trace, soit je suis sur un accès gare, soit le sentier à été déplacé. J'avais oublié après une bonne nuit de sommeil que les GR avait été déplacés. Je trouve un chemin dont les herbes ont été aplaties par un tracteur de débardage qui remonte vers ma trace, il débouche sur un chemin toujours aussi enherbé que je prends sur la gauche. Heureusement j'ai toujours mes roues de tracteur qui ont aplaties les herbes. Après un peu d'appréhension, me demandant si, comme au premier jour je ne vais pas me retrouver dans un cul de sac. Le chemin grâce aux roues des engins forestiers, reste accessible jusqu'à ma trace. Chose qui ne sera peut être plus possible demain. Je retrouve ma trace mais pas le GR, juste un balisage jaune. Les GR ont bien été changé, il ne passe plus par ici et doivent passer maintenant par Morez. Cela va être coton pour si retrouver, je ne peux compter que sur le GPS. Le chemin grimpe, grimpe on grimpe même beaucoup. Après une épingle à cheveux sur la gauche, nous revenons sur nos pas par une large boucle. Les GR ont été remplacés par un balisage jaune, les pancartes indiquant les directions sont en place. Nous arrivons à un large carrefour avec des routes venant d'être refaites en gravillon et deux chemins formant une fourche. Le poteau mal placé n'est pas facile à comprendre. Il ne faut pas prendre les chemins gravillonnes, mais le chemin qui grimpe face à nous, presque parallèle à la route gravillonnes, balisage jaune en direction du livre d'or du Risoux 1,3 km et le Chalet Rose à 3 km, il fait tout de suite fourche prendre à droite. Nous sommes dans une belle forêt de sapins, je devine les anciennes marques du GR recouverte de peinture grise, ou marron suivant le support de l'ancienne marque puis recouvert d'un balisage jaune. Au sommet je rencontre deux couples d'un certain âge ayant bivouaqués au milieu du carrefour, je suis le premier randonneurs qu'il rencontre depuis hier. Je leur fait remarquer que c'est peut être normal puisque les GR ont été déplacés.  Ils sont tout aussi surpris que moi de cet état de fait. Ils ont étudiés la carte il y à trois jours. Nous en sommes tous là. Avant internet on cherchait l’édition de la carte la plus récente, les cartes étant mis à jour tout les cinq ans. Aujourd'hui nous ne comprenons pas que les cartes numériques ne soit pas misent à jour plus rapidement. Le pire dans ce parcours c'est lorsque les chemins servent l'hiver de pistes de skie de fond. Les noms des pistes, ont parfois le même nom que le parcours pédestre, mais les kilomètres sont différents. Nous longeons la falaise de la roche Franche. Nous arrivons au carrefour avec le chemin de la Combe à l’Igue ou nous trouvons un poteau d'information ;1225 m, nous faisons un esse droite gauche  coupons la route de la Combe à l'Igue, et prenons la direction des Rousses 13,5 km, Croix des Troncs et Chalet Rose, nous descendons sur une route bitumineuse. Passons une barrière et débouchons sur une route. Le carrefour se nomme d'après la pancarte La Croix du Tronc mais je ne trouve pas de croix. Prenons à droite le bitume, nous descendons. Je suis étonné d'entendre des tronçonneuses on exploite la foret en plein juillet, le plus sec depuis soit disant 1958. A Fontainebleau les coupes s'arrêtaient début mai pour la tranquillité des promeneurs en semaine... car la sécheresse n'était pas encore ĺà dans nos régions. Mais depuis que les bobos soit disant écolo on pris le pouvoir sur l'ONF nous n'avons plus le droit d'entretenir la foret après le premier avril. On s'en mordra vite les doigts dans les Landes un plan d'entretien à avorté, une voiture électrique prend feu. Un carnage dans la foret des Landes qui est là uniquement pour essayer de contenir l’avancer du sable. En pensant conserver et convertir quelques gramme de co2 en plus, nous en avons produit des tonnes, uniquement par un manque d'entretien. Nous arrivons au croisement de routes goudronnées s'appelant la  Croix du Tronc. Sur la gauche, dans une petite clairière la croix, une table d'orientation illisible. Prenons la route sur la gauche, direction du Chalet Rose 1 km et Les Rouses. On trouve une jauge à neige, dont la hauteur maxi est de 2,40 m. Heureusement que nous avons ses informations j'ai l'impression d'être loin, très loin de toute civilisation, dans cette  belle foret du Rizoux [Une jolie forêt posée à cheval sur la frontière entre la France et la Suisse.  La forêt du Risoux se situe au nord du lac des Rousses et son altitude varie entre 1 250 m et  1 300 m. Elle est très riche d'une faune et d'une flore exceptionnelle. La forêt du Risoux est la plus vaste forêt d'altitude du Massif du Jura. Elle est soumise à un environnement rigoureux : le froid combiné à un sol pauvre, sont les deux principaux facteurs d’une croissance très lente des arbres. Que ce soit en ski ou en randonnée, vous aurez plaisir à découvrir cette forêt franco-suisse. La forêt du Risoux fut un lieu important durant la seconde guerre mondiale. En effet, c'est par cette forêt que de nombreux juifs ont pu échapper à la déportation grâce à une filière imaginée par Victoria Cordier, Anne-Marie Im-Hof Piguet et Fred Reymond, entre 1941 et 1944 : Victoria Cordier traversait avec eux le Risoux de nuit, et ils arrivaient au refuge de l'Hôtel d'Italie, en Suisse. La forêt fournit entre-autre du bois d'harmonie pour la lutherie grâce à des épicéas plusieurs fois centenaires. La très lente croissance de ces conifères leur confère un bois très serré et très tonique bien adapté à la fabrication de tables d'harmonie. Jura-tourim.com] La forêt du Risoux fut un haut-lieu de résistance durant l'occupation de la France par l'Allemagne. En effet, c'est par cette forêt que de nombreux Juifs ont pu échapper à la déportation grâce à une filière imaginée, entre autres, par les Françaises Victoria et Madeleine Cordier et les Suisses Anne-Marie Im-Hof Piguet et Fred Reymond, entre 1941 et 1944 : Victoria Cordier traversait avec eux le Risoux de nuit, et ils arrivaient au refuge de L'Hôtel d'Italie, dans la commune de Chenit en Suisse. Tous sont des Juste parmi les nations. Un monument inauguré en 2014 au Pont est dédié aux passeurs du Risoud. Wikipedia]. Nous arrivons au Chalet Rose 1230 m qui doit servir au départ des pistes de skie. Nous abandonnons le bitume pour prendre le chemin carrossable de la Combette aux quilles. Les Rousses sont à 6,6 km par la Combe du Vert 3km, mais à 11,6 km par le lac des Rousses. Prenons le chemin carrossable de droite, retrouvons un GRP certainement celui de la Haute Bienne, et également la GTJ en vélo. Nous montons légèrement en laissant les chemins de droite et de gauche, quittons la foret communale du bois d'Amont  entrons dans la foret communale des Rousses. Descendons vers les Rousses en longeant la Combe du vert, nous débouchons sur le bitume de la route de Crêt des Sauges que nous prenons à gauche. Une centaine de mètres plus loin nous trouvons un nouveau panneau d'information Combe du Vert 1251m, laissons l'embranchement sur la gauche en direction du fort du Risoux et du lac, poursuivons la route forestière bitumée, balisage jaune en direction des rousses se trouvant à 4 km. Nous arrivons au poteau d'information à 1233m sur la carte au niveau du carrefour de la Combe Vert, nous passons la barrière, prenons à gauche la route forestière bitumée du long chemin, en direction du Gros Crêtet et les Rousses. Balisage jaune. Environs deux cent mètres plus loin, nous avons un nouveau panneau d'information 1244 m Gros Crêtet, après avoir passé une barrière, nous prenons à droite le chemin forestier du Gros Crêtet. A la fourche laissons le chemin de droite montant au Gros Crêtet, le point de vue se trouvant à 700m.  Poursuivons à gauche, en direction de la Loge à Ponard, Roche Blanche, sous le Gros Crêtet, les Rousses, nous descendons et sommes sur un GR et un balisage jaune. Nous arrivons a la fourche en forme de patte d'oie et trouvons un poteau « Sous le Gros Crêtet 1232 m. Laissons la branche de droite menant à la Roche Blanche, prenons à gauche, on retrouve ici le GR 509, le GR 5, le GTJ. Au carrefour suivant en forme de Té (sous la roche blanche 1210) nous trouvons une fontaine sur la gauche. Faisons un esse droite gauche empruntant la route carrossable sur une dizaine de mètres. Nous sommes sur un petit sentier forestier. Coupons une route, et arrivons sur les hauteurs des Rousses à la Loge Ponard. C'est une maison isolée.  Un drôle d'endroit cette loge Ponard… j'ai l'impression d’entrer chez un particulier. Le chemin balisé longe des camping cars des années 60, et une voiture avec une toile de tente sur le toit, garées le long du chemin. Soit ce sont des véhicules qui attendent la casse, soit ce sont des véhicules pour les nuitées de bobo en mal de soit disant nature payant certainement cher des nuitées inconfortables. Cela ressemble à un vaste bazar, ou à une casse auto plus qu'a un endroit ou l'on  doit dormir. Je traverse le lieu étant heureux de ne voir personne. Je pense qu'il y a un point de vue sur les Rousses, mais il est occupé par la terrasse comportant un marabout pour se protéger du soleil et une grande table. De l'autre coté la yourte et la roulotte me semble mieux  adapté  aux nuitées insolites. Le sentier fait un esse en traversant la propriété et descend en serpentant vers le bourg. Nous débouchons sur la route au poteau  Grépillons 1091m et prenons la route de Trélarce sur la gauche et entrons dans les Rousses par le quartier des résidences estivales composé de petits immeubles. [Située dans le Haut-Jura, à la frontière avec la Suisse, elle est la principale commune de la station des Rousses, un domaine de ski de piste important composé des Rousses, de Bois-d'Amont, de Lamoura et de Prémanon. Située à 1 107 m d'altitude, la ville des Rousses occupe un synclinal entre le Risoux (1 419 m) et le Noirmont (1 567 m) dans la Haute-Chaîne du massif du Jura et marque la frontière avec la Suisse (localité de La Cure). Les Rousses se situent à la limite des bassins versants du Rhône et du Rhin. Les pluies qui s'écoulent à l'est de la ville sont drainées vers le lac des Rousses, l'Orbe, la Suisse et le Rhin. Celles qui tombent à l'ouest descendent vers la rivière de la Bienne, affluent de l'Ain qui mène au Rhône. Le nom de la ville des Rousses provient probablement d'une forme dialectale « Les Rôtz » signifiant « Les Roches » en francoprovençal. Cette théorie est incertaine et il existe d'autres explications : le mot « rousses » est également fréquent dans la région en microtoponymie (noms de champs, de lieux-dits) pour désigner des zones défrichées ou des cabanes de branchages (du latin « ruptias », branches « cassées »).

La toponymie locale renvoie en tout cas nécessairement à la période des défrichements médiévaux puisque le territoire des Rousses, comme celui des communes voisines, notamment Lamoura, a fait l'objet d'un peuplement particulièrement tardif. Jusqu'à la fin du Moyen Âge, la région ne fut qu'une forêt parcourue par les pasteurs et les pâtres. Terre de pâtures et d'estives, la ville proprement dite n'a vu le jour qu'au début du xvie siècle lorsque les techniques agricoles et la vulgarisation de l'utilisation de la faux permirent de récolter suffisamment d'herbe pour nourrir les bêtes au cours des longs mois d'hiver. Une chapelle apparaît à la fin du xvie siècle et une paroisse est créée en 1612, tandis qu'une nouvelle communauté, Bois-d'Amont, se constituera par séparation au milieu du xviiie siècle. Les premiers habitants se sont installés sur l'axe naturel de communication qui traverse la chaîne du Jura puis qui, par le col de la Givrine, permet un accès relativement aisé au bassin lémanique et au Moyen-Pays suisse.

C'est aux Rousses que naquit en 1900, sous l'égide de Victor Félix Péclet, maire de la commune à l'époque, la pratique du ski en France. Les Rousses furent le lieu de négociation de quelques traités internationaux : 8 décembre 1862 : le traité des Dappes rectifie la frontière entre la France et la Suisse, modifiant les limites de la commune, notamment au hameau de La Cure. 18 février 1962 : pourparlers des futurs accords d'Évian signés le 18 mars. Deux forts furent construits à la fin du xixe siècle pour défendre la vallée contre le risque d'invasion par une puissance ennemie qui aurait traversé la Suisse : le fort des Rousses et celui du Risoux. Ces deux forts, qui devinrent rapidement obsolètes avec l'évolution du matériel d'artillerie, devinrent alors de simples casernes ou centres d'entraînement et ne jouèrent jamais de rôle militaire véritable. L'artisanat s'est développé très tôt aux Rousses et dans les communes avoisinantes, parallèlement à l'activité agricole. Il s'agissait initialement de travaux que les paysans réalisaient pendant les mois d'hiver. La fabrication d'horloges comtoises dans un premier temps, puis la fabrication de lunettes connurent un essor important au xixe siècle et au début du xxe siècle avec la création des ateliers et usines Berthet, Mathieu et Lamy qui se déplacèrent par la suite vers la ville de Morez située en contrebas, sur la Bienne. Le lieu-dit la Doye, situé sur la commune des Rousses, sur la Bienne en amont de Morez, a gardé une destination industrielle, essentiellement de la sous-traitance des lunetteries de Morez. Une fabrique de skis et un atelier de fabrication de lunettes de ski fonctionnèrent jusqu'au milieu des années 1990.

Au début du xxie siècle, les Rousselands tirent essentiellement leurs ressources de deux secteurs d'activité : le tourisme et le travail frontalier en Suisse. De nombreux habitants frontaliers de la commune traversent la frontière suisse quotidiennement pour aller travailler dans les cantons de Genève et de Vaud, notamment dans l'industrie horlogère de la vallée de Joux. Wikipedia]. Coupons la route du Genie poursuivons en face par la route des Rousses en Bas. Nous sommes vraiment en bas dans le creux de la vallée, levons la tête et apercevons l'église [Église Saint-Pierre : bâtie de 1753 à 1754, le clocher date de 1785-1786. L'église se situe dans le diocèse de Saint-Claude, au sein de la paroisse du Val d'Orbe. Wikipedia]. Prenons à droite la rue du Préchavin, longeons un espace vert et prenons sur la gauche le chemin carrossable permettant de couper le virage de la rue. Nous grimpons vers le vieux village et débouchons après avoir retrouvé la rue Préchavin,  nous débouchons rue Pasteur que nous prenons à gauche. Je retrouve la civilisation. Le village vie. Faut dire que je le traverse autour de midi. Les touristes sont de sorties, terrasses, rues, et boutiques grouillent de monde. La rue Pasteur traverse le village en son centre. Après le parking nous coupons la Nationale 5 et faisons un esse droite gauche en direction du tremplin, Premanon et le Fort des Rousses. Longeons en premier lieu un mini golf, passons sous un tremplin avant de longer le fort de la porte de France [Le fort des Rousses, fort Général Henry Martin depuis 1984, est un vaste ouvrage militaire construit sous le Second Empire, situé sur une position dominante occidentale de la commune. composé de trois bâtiments (Cavalier, Quitry et Saint-Germain), parties visibles de plusieurs niveaux souterrains. La commune des Rousses est située à la frontière suisse, et au début du xixe siècle, l’état major français craint une éventuelle attaque par un belligérant qui aurait violé la neutralité suisse. Face à la menace d'invasion des armées autrichiennes, le colonel Christin reçoit l'ordre de fortifier et d'organiser la défense des positions des Rousses en 1815, sur la frontière du Jura, point stratégique. Il fait alors bâtir cinq redoutes. En 1841, le ministère des Finances vote un crédit pour la construction d'un fort et un terrain de 93 hectares est acquis au sud-ouest de la commune. Les travaux commencent en 1843 et se poursuivent durant une vingtaine d'années. L’inscription sur le porche d’entrée est 1848, mais il est considéré comme véritablement terminé en 1862-1863. À 1 150 m d'altitude, le fort des Rousses est la deuxième forteresse française par la superficie (après la forteresse du Mont-Valérien) : 21 ha à l'intérieur du mur d'enceinte, plus de 50 000 m2 de salles voûtées et des kilomètres de galeries. Il est construit en pierre calcaire extraite localement et largement recouvert de terre comme protection supplémentaire contre les bombardements. Le fort possède deux portes d'entrée. Au nord, construite entre deux passages couverts voûtés, la porte de France. À l'est, la porte de Suisse, protégée par un pont-levis à la Poncelet et couverte par une importante tenaille, est considérée comme la porte principale. Le fort des Rousses a été doté de trois casernes monumentales. Aucune source n'alimente les réserves d'eau et seules les eaux recueillies sur les terrasses des bâtiments après les pluies ou la fonte des neiges remplissent les citernes installées sous chaque bâtiment. sa garnison est de 3 500 hommes, chiffres qui seront maintenus jusqu'en décembre 1874. Des travaux importants de réparations et d'entretien sont entrepris en 1884-87. C'est également à cette époque qu'est construite la redoute du Rochat (disparue) et le fort du Risoux. Et pourtant, l’évolution de l’armement de siège le rend rapidement obsolète. Dès 1899, il est inscrit parmi les ouvrages de 3e classe et les travaux entrepris pour l'aménagement des nouveaux abris sous-roc sont, de ce fait, immédiatement arrêtés. Le fort est utilisé par les militaires jusqu'en 1919 puis abandonné. En 1925, et de 1930 à 1938, le fort abrite des colonies de vacances. En 1934, les toits couverts de terre sont remplacés par des toits en tuiles. Il semble qu’à partir de 1939 le fort retrouve un usage militaire. Son statut pendant la guerre diverge selon les sources, soit occupé par les Allemands, soit par la Croix-Rouge. Les unités françaises en prennent possession en 1944. Après la Seconde Guerre mondiale, le fort des Rousses devient Centre régional d'entraînement physique militaire et de ski, puis fut occupé par différents bataillons. Depuis 1966, il abritait le centre d'entraînement commando du 23e régiment d'infanterie, affectation qu'il conservera jusqu'en juin 1997 date de son abandon par l'armée. Dans les années 1960, il abritait également aux vacances de Pâques et d'été les stages de la Formation militaire interarmes pour les étudiants qui avaient opté pour la PMS afin de faire directement le « peloton des ÉOR » lors de leur incorporation. Le fort des Rousses fut baptisé fort Général Henry Martin en 1984. En 1997, avec la fin de la conscription et la création d'une armée professionnelle, l'État le vend à la commune des Rousses. Il est alors restructuré pour abriter l'entreprise de lunetterie Comotec et la société Fromageries Arnaud Frères. Cette dernière a fait aménager les immenses caves voûtées du fort pour affiner les fromages qu'elle achète aux agriculteurs car celles-ci affichent été comme hiver une température de °C. Pour cette activité commerciale, plus de 75 000 meules de comté y sont stockées. Il sert aussi de cadre à un parcours d’aventure et d’exploration de souterrains. Aucunement isolé du village, les Rousselands et touristes s'approprient le fort des Rousses pour les activités sociales, ludiques et sportives sur un parcours plat, facile d'accès bénéficiant d'une bonne exposition dans un environnement boisé et un cadre architectural militaire. Wikipedia]. Poursuivons le GR 5, 509,  GTJ, et GRP. Je quitte un instant le balisage pour voir le parcours du combattant adapté pour les civil. Cela me fait sourire, du temps de la conscription on n'aimait pas ce parcours… aujourd'hui on paie pour le réaliser… aller comprendre. Revenons sur le balisage, il fait un esse droite gauche en empruntant la route carrossable du fort, on y trouve un poteau d'information les portes de France. Poursuivons par un chemin forestier qui descend légèrement. A la première fourche prenons au poteau des entrepreneurs 1107m la direction de Sagy haut, Bief de chaille et Premanon  situé a 4 km, prenons à droite. A la seconde fourche après une bosse nous prenons à gauche. Le chemin bordé d'un muret. Nous coupons une route poursuivons en face par une route carrossable en direction de Bonson, Bief de la Chaille et Premanon 4 km. Il dessert quelques maisons. Nous passons deux fourches successives, laissons les chemins de droite conduisant à des chalets. Au loin nous apercevons des falaises abruptes, peut-être celles des maquisards. Nous arrivons au Bonzon 1010 m, laissons un balisage jaune sur la droite se dirigeant vers le belvédère des maquisards. Poursuivons tout droit en direction de Sous le Saut, le Bief de la Chaille et Premanon, c'est un chemin forestier. Nous arrivons à  l'intersection de Sous le Saut. Il me semble que c'est ici que je rencontre le GR 9 et  Le Tour de la Haute Bienne. Je quitte le GR 5, le 509 et la GTJ, pour me rendre à Lamoura, puis à Saint Claude, pour la fin de cette étape de la semaine. Prenons à droite le GR 9 le GTJ à cheval ainsi que le GTJ-VTT, en direction de la passerelle et de Premanon. Je me détourne du GR en empruntant un balisage jaune pour me diriger au pied de la Cascade de Chaille, qui se trouve à 100 mètres. Cent mètres plus loin au poteau la cascade, il faut monter un mauvais sentier avec des racines pour ce rendre à la cascade. [le Bief de la Chaille (1050m) Le Bief de la Chaille signifie en patois « le ruisseau de la brèche ».
Un peu d’histoire :
La force motrice des rivières : les nombreuses ruines que vous croiserez témoignent de l’intense activité qui régnait ici par le passé. En amont du Pont Perroud vous pouvez voir l’ancien barrage, et en aval la Chaille qui s’engouffre dans les gorges. Les ruines des barrages et moulins sont les témoins de la volonté des hommes de réguler la rivière et d’en exploiter l’énergie. Dès le Haut Moyen-Age, les paysans du Haut-Jura se tournèrent vers le travail du fer, principalement la clouterie, en tant qu’activité complémentaire. Ce n’est pourtant qu’au XVIe siècle que cette activité commença à utiliser la force hydro-motrice des rivières pour développer la production. La plus ancienne concession de « décours d’eau » archivée par l’Abbaye de Saint Claude - qui louait les terres aux paysans - remonte à 1597, et mentionne un moulin situé sur le Bief de la Chaille. Cependant, le débit parfois très variant des cours d’eau du Haut-Jura, souvent insuffisant pour actionner de grosses machines, ne permit pas par la suite l’essor d’une véritable industrie métallurgique comme dans le reste de la Franche-Comté. Sans compter que la raréfaction du bois due à sa surexploitation, qui semble difficile à imaginer quand on voit les forêts jurassiennes aujourd’hui, rendait le chauffage des forges plus difficile.
Géographie & Environnement :
L'eau, en parcourant de longues distances à travers le plateau jurassien, se charge de calcaire, par dissolution de la roche. Lorsque cette eau réapparaît à l'air libre, le calcaire dissout compose une nouvelle roche au pied de la cascade, emprisonnant la mousse dans les minéraux qu’elle contient : le tuf. Cette roche poreuse et légère servait par le passé à isoler les conduits de cheminée. Ce ruisseau finira sa course dans la Méditerranée, après s’être jeté dans la Bienne, l’Ain puis le Rhône. cirkwi.com]. Je rejoins le Gr en descendant par un sentier le long du ruisseau. Nous retrouvons le Gr 9 au niveau de la passerelle traversons le ruisseau de Chaille et poursuivons le chemin dans la foret. Après deux routes que nous laissons sur la droite, nous sortons de la foret et entrons dans Prémanon Amont par la route d'Amont. Les maisons sont éparses ce qui nous laisse voir la vallée et ses falaises abruptes les surplombant. Après des prairies, nous entrons dans le village de Prémanon. Au carrefour du monument aux morts (premanon centre  1111m) prenons sur la droite la D25 (rue du Moine Manon) en direction de la patinoire un bâtiment tout en verre, longeons l'école et poursuivons tout droit vers la place du 19 juin 1962. Par la rue de la Croix de la Teppe , au niveau de la patinoire la rue fait fourche prenons à gauche, nous avons quitté le GR 9 et nous sommes sur le GRP jaune et rouge, de la Haute Bienne. Sortons du village. Nous remontons la vallée des Rennes, dans le virage de la route, nous avons une fourche et un poteau d’information ; La violette 1140 m. Nous avons le choix entre Lamoura à 9,9 km et Lamoura à 9 km. Je chipote pour 900 mètres, mais je commence à payer le supplément d'hier. Je fatigue. Poursuis par le GRP se dirigeant vers la Croix de la Teppe et Lamoura à  9 km. Quittons le bitume et poursuivons tout droit un chemin forestier qui grimpe fortement. Nous arrivons au carrefour de la Croix du Teppe. Je cherche la croix, mais ne la trouve pas. Le carrefour est mal foutu et peut être en réaménagement, les routes viennent d'être refaites en stabilisées. Continuons tout droit par la route goudronnée  de la Combe Sambine, ou nous retrouvons au début du bitume un poteau d'information « haut de la Sambine, 1274 m. Nous sommes dans la forêt du même nom la route longeant une clôture.  Au poteau et au carrefour du Haut de la Sambine  Lamoura est a 7 km. Le GRP a été une nouvelle  fois détourner et la carte n'est pas à jour. Je ne sais pas si les kilomètres sont avec le nouveau chemin ou avec l'ancien. Par malchance le secteur est en exploitation, je ne sais, si ce sont les chemins ou des voies d'exploitations. Nous sommes au carrefour avec la route forestière carrossable du bois de ban, et au poteau de la haut de la Sambine. Le GR prend sur la gauche cette large route. Je regarde ma carte papier et ne vois pas très bien par ou passe le GR dans cet entrelacs de chemins. Je suis fatigué et je n'ai pas envie de me rallonger. J'ai trois choix, le GR, mais je ne sais ou il passe, n'y même s'il traverse Lamoura. La route bitumLe, mais elle me rallonge et l'ancien circuit traversant aujourd'hui une exploitation forestière en exploitation (étonnant pour un mois de juillet très sec). Aujourd'hui , je sais que l'ancien GR traverse une grande propriété agricole, d’où certainement son déplacement. J'opte pour l'ancien GR. Avec les traces du tracteur forestier il n'est pas facile à trouver, il partait dans la parcelle 100. Les balises ont été grattées. J'emprunte sur une vingtaine de mètres la route forestière carrossable du bois de ban, puis prend sur la droite parcelle 100 le chemin forestier descendant dans la foret, je ne suis pas certain que c'est le départ d'origines, mais les traces du tracteur me conduise vers ma trace. Le chemin est herbeux, peu utilisé, quoique par moment subsiste un sentier terreux au milieu du grand chemin remplie d'herbe. Je ne suis pas rassuré, des arbres sont en travers du chemin, j'entends le tracteur, et les tronçonneuses, j'ai peur de me prendre un arbre sur la tête. Ils sont un peu plus haut sur les pentes. Je traverse la zone de chantier sans encombre. Nous débouchons sur un chemin formant Té prenons à gauche et au second à droite heureusement que les tracteurs on fait la trace, les herbes et ronces m'arriverait sous les bras. J'arrive dans une clairière clôturée. La double porte est fermée au cadenas. Sur le côté la petite porte permet un passage. Je suis Au Replat dans une prairie en fond d'un vallon, avec des vaches. Le chemin passe le long de la ferme, se trouvant sur le haut d'un promontoire, elle semble habitué, mais je ne vois personne. Le lieu est totalement isolé. Longue traversée de cette combe, par endroit on devine les anciennes traces jaune et rouge qui sont grattées ou disparaissent sous de la peinture. J'espère que je ne vais pas être surpris par l’agriculteur, et si c'est le cas qu'il sera indulgent, je lui dirais que je suis perdu, fatigué et que souhaite rejoindre Lamoura par le plus court chemin. Je suis exténué et je n'ai pas envie d'être expulsé pour reprendre le nouvel itinéraire. J'arrive en bout de la propriété, passe le portillon, trouve derrière un large chemin et un balisage jaune. Sauver. J'ai traversé sans ennuis la propriété. Je suis toujours sur ma trace et maintenant l'ancien GR est balisé en jaune. J’arrive au lieu dit le Chalet Double 1158 m ou je trouve une information ; Lamoura 4 km, Lasséra 2,5 km, village de vacances 1,5 km. Je prends le chemin balisé en jaune sur la gauche qui me fait revenir sur mes pas, nous  entrons en foret et remonte tout ce que j'ai descendu. Le chemin me semble long dans la foret de Tresberruy, nous débouchons sur un autre chemin formant Té, et prenons à droite. Enfin il débouche après une descente dans une vallée, je sors de la foret et aperçois les premières maisons de Lamoura. Je me crois arriver, cela me semble bizarre les maisons sont modernes, petits immeubles. Je regarde la carte je ne suis qu'au village de vacances. [Né en 1970, pendant plus de 40 ans, le VVL de Lamoura (pour Village Vacances Lamoura) a été la structure touristique la plus importante de Franche-Comté. Situé en face de la Serra et à 4 km du centre du village, le complexe touristique comptait 962 lits répartis dans 460 chambres et réalisait 130 000 nuitées à l’année. Appartenant à un syndicat intercommunal regroupant 12 collectivités, situées toutes hors du Jura, une tentative de vente en 2013 à la société privée Geco échouera au terme de deux années de polémiques et d'actions en justice. Pendant cet intervalle, le Syndicat Intercommunal du Village Vacances de Lamoura (SIVVL), structure publique, en confiait l'exploitation, par contrat de location-gérance, à la société privée Hôtels et Résidences (société présentée par Geco et actuellement liquidée), les élus décidaient alors, à l'unanimité, la cessation de l'activité publique de tourisme du syndicat. La société Hôtels et Résidences, le VVL, a fermé définitivement ses portes faute de repreneur. Une vente aux enchères de l'ensemble immobilier a été votée à l'unanimité par le conseil syndical du SIVVL. wikipédia] Large vallée ou l'été nous devinons les pistes de skies sur l'autre versant. Il me reste toute la Combe D'Arbey à descendre soit deux kilomètres. Nous y retrouvons le GRP, le VTT-vélo et cheval. Ici aussi je suis tenté de prendre la route, étant donné que je vois une pharmacie je me dit que le village est derrière le virage et que je ne le voit pas. En regardant bien la carte, après une pose et un petit encas vitaminé, le vieux village ou j'ai mon gîte se trouve bien plus à droite, la route est plus longue que le chemin en foret. Prenons le chemin carrossable de Fare. Laissons l'accès à la maison. Ces deux kilomètres me semble interminable, surtout lorsque je trouve une information me disant que Lamoura se trouve toujours à deux kilomètres alors que je pense les avoir fait. Mais avec la fatigue tout semble long. Enfin je passe une barrière canadienne et je suis aux premières maisons de Lamoura. Mon chemin devient rue bitumée du Bruchet, je descends jusqu'à la D 25 rue Grande. Je suis en centre ville. Mon gîte n'ouvre qu'a 17h00 j'ai trente minutes de battements. Réflexion faite je ne suis pas mécontent de ma performance, j'arrive moins tard que prévu. Malheureusement lors de ma longue pose au Rousses je n'ai pas remis le chrono en marche, le temps de parcours n'est pas très juste, celui du GPS donnant approximativement le même temps de marche que de pose.

 

 

Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 

 

 Entre 15 et 30%

 0.6

 1.89

 

 

 Entre 10 et 15%

 1.541

 4.86

 

 

 Entre 5 et 10%

 4.718

 14.88

 

 

 Entre 1 et 5%

 7.816

 24.64

 

 

 Total

 14.674

 46.27

 

 Terrain plat

 

 Dénivelées de 1 %

 3.468

 10.93



 Descentes

 

 Entre 1 et 5%

 7.649

 24.12



 

 Entre 5 et 10%

 5.195

 16.38



 

 Entre 10 et 15%

 0.619

 1.95



 

 Entre 15 et 30%

 0.242

 0.76



 

 Entre 30 et 55%

 0.006

 0.02



 

 Total

 13.712

 43.23



 

Total trace: 

 31.72

 100 %



 




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